Artémis était chez elle. Encore. Elle était rentrée depuis peu du Maroc et elle en avait déjà plus qu’assez d’être ici. Elle se sentait encore enfermée, prisonnière. Elle aurait donné n’importe quoi pour quitter cet endroit et courir loin. Très, très loin. Sauf qu’elle ne pouvait pas courir, évidemment. Elle n’aurait jamais cru que c’était le genre de choses qu’il lui manquerait un jour, elle détestait encore et se moquait des gens qui faisaient du jogging. Aujourd’hui, elle aurait été prête à faire ça. Vraiment. La jeune femme attrapa un paquet de céréales et retourna au salon. Elle allait finir par se transformer en sorte de montre énorme à force de ne faire que bouffer et rien faire d’autres. Mais, en fait, ça n’avait pas grande importance.

Elle était en train de manger ses céréales quand elle entendit frapper à la porte. La jeune femme poussa un soupir. L’idée de faire celle qui n’avait pas entendu et de ne pas aller ouvrir lui effleura vaguement l’esprit. Plus que vaguement en fait. Aujourd’hui, elle était dans une de ses mauvaises journées, celles où elle préférait ne voir personne et où elle en avait après le monde entier. Elle finit quand même par prendre la peine de se déplacer jusqu’à la porte. Elle pouvait bien faire un effort, il s’agissait peut-être de Rosalie après tout (enfin, c’était peu probable, Rosalie en prenait en général pas la peine de frapper à sa porte). Enfin, lorsque la blonde ouvrit la porte ce n’est pas face à Rosalie qu’elle se trouva mais face à Ellyot. La jeune femme fronça les sourcils, se demandant si le jeune homme s’était trompé de chemin. C’était la seule chose qu’elle voyait et qui pouvait expliquer sa présence ici. Elle ne l’avait plus revu depuis qu’elle avait quitté l’hôpital. Il y avait… trop longtemps pour qu’elle ne lui en tienne pas rigueur. « Artémis… Je… Euh… Je voulais m’excuser et aussi… prendre de tes nouvelles… » Artémis pinça les lèvres. Il ne s’excusait pas pour les bonnes raisons, elle le savait. Il s’excusait pour l’accident, juste pour l’accident. « Ellyot… Tu n’as pas à t’excuser pour ça. » dit-elle alors d’un ton froid. Non pas pour ça, elle se considérait comme la seule responsable de son accident de voiture. Parfois, elle blâmait aussi son père. Mais en tout cas, jamais elle n’avait blâmé Ellyot. En tout cas, pas pour ça. Elle le blâmait en revanche pour avoir disparut de la circulation alors qu’elle aurait peut-être pu avoir besoin de lui. Mais non, c’était le silence radio depuis des semaines. De son côté, elle n’avait pas cherché plus à essayer de le joindre plus, c’était vrai mais elle avait juste pensé qu’il était comme les autres en fait. C’était fou de voir le nombre ‘d’amis’ qu’elle avait pu perdre depuis qu’elle était devenue pauvre. « En tout cas, ça va. Merci bien de t’en inquiéter. Et toi ? »

Et voilà, Ellyot était de nouveau devant elle à se répandre en excuses. Le jeune homme n’avait pas l’air de comprendre qu’Artémis n’avait aucune envie d’entendre tout ça, elle se moquait bien du fait qu’il se sente coupable ou qu’il se rendre personnellement responsable de ce qui c’était passé. Elle ne le rendait pas responsable pour sa part, pas pour ça. La seule personne qu’elle acceptait en dehors d’elle-même, c’était son père. Mais Ellyot… non. Juste non. En revanche, elle n’avait pas envie d’avoir à subir sa culpabilité en l’entendant encore et encore s’excuser. C’était juste au dessus de ses forces ça. A la fin de sa tirade, le jeune homme réussit tout de même à placer la seule parole vraiment fondée dans tout ce qu’il venait de dire : il s’excusait de sa transparence depuis l’accident. Oh, il pouvait bien s’excuser pour ça, c’était certain. Mais s’il croyait qu’il suffisait de quelques bonnes paroles pour que la jeune femme oublie à quel point il ne s’était pas montré à la hauteur. Elle en attendait plus de lui que des autres. C’était logique, elle avait toujours considéré Ellyot comme faisant parti de ses plus proches amis. Il l’avait juste énormément déçu là. « Je n’osais pas venir affronter ta réaction… C’est nul mais j’avais peur que tu me renvois chez moi, même si tu aurais raison de le faire… J’aurais du venir avant ! » En soit, il avait juste été trop lâche. Comme beaucoup l’aurait été à sa place. « Je ne l’aurais pas fais… si tu étais venue avant je veux dire, je ne t’aurais pas mis à la porte. Je pense même que j’aurais été plutôt… contente de te voir. Mais tu n’es pas venu et je en te cache pas que maintenant, l’envie de te mettre à la porte ne me manque pas effectivement. » lâcha-t-elle finalement. Loin de la même, surtout si elle devait encore entendre ses jérémiades longtemps.

La jeune femme finit alors par dire qu’elle allait bien (c’était faux mais c’était ce qu’elle répétait à tout ceux qui le lui demandait) et le remercia, par pure politesse, de bien vouloir s’en soucier. Elle demanda par la suite comment il allait lui, elle s’en moquait complètement mais bon. Elle regretta de lui avoir demandé ça très vite d’ailleurs, puisque cela eu le don de rendre Ellyot à nouveau très bavard. « Il n’y a pas à savoir si je vais bien moi, je suis sur mes pieds, et tout rentre dans l’ordre. Toi… Tu es condamnée à rester dans ce fauteuil ? Les médecins pensent que tu en ressortiras un jour ? Tu sais je comprendrais totalement que tu doives porter plainte contre moi pour tout ça… Les assurances de nos jours ne laissent pas vraiment le choix… » Artémis secoua la tête. Elle n’avait vraiment pas envie d’avoir cette conversation. Ni maintenant, ni jamais. Ca la fatiguait, la rendait encore plus maussade qu’elle ne l’était déjà et ça, ce n’était bon pour personne. « Je n’ai pas envie de parler de ça avec toi. » répondit-elle un peu plus sèchement qu’elle ne l’aurait voulu. « Enfin… avec personne en fait, pas spécialement qu’avec toi. » Non parce qu’après, il allait se mettre à croire qu’elle disait encore ça contre lui, ce qui n’était pas le cas. « Ne t’inquiètes pas pour l’argent en tout cas. Je me débrouille. » En vérité, c’était sa manière de dire que Rosalie s’était occupée de tout pour elle et continuer de s’en occuper. Il avait juste à comprendre là-dedans qu’elle n’avait pas l’intention de porter plainte. Déjà, parce qu’elle persistait à penser qu’il n’était pas le seul responsable et également parce qu’elle n’avait aucune confiance en la police. « Je suis vraiment vraiment désolé… Pour tout. Mais tu sais que je suis là… Maintenant que j’ai vu que tu ne me laissais pas sur le palier.» En fait, il était toujours sur le pallier, la jeune femme n’avait à ce moment-là toujours pas décidée ou non si elle voulait bien le laisser entrer ou non. Pour lui montrer à quel point il s’avançait trop vite, elle aurait pu lui claquer la porte au nez d’ailleurs. Mais elle ne le fit pas. « Ca va, c’est bon je t’ai dis. » Elle se décala alors un peu sur le côté pour le laisser entrer s’il le désirer. « Entre... »

Artémis avait balayé les questions qu’Ellyot pouvait bien avoir à lui poser sur l’accident. Elle comprenait que son ami puisse avaient des interrogations sur ce sujet mais elle n’avait juste pas envie d’évoquer ce sujet. Plus elle pouvait l’éviter, mieux c’était pour elle. Et puis, elle se disait aussi qu’il ne devait pas avoir tant envie de savoir tout ça, il aurait bien pu se déplacer plus tôt. Il ne l’avait pas fait alors il pourrait bien attendre encore un peu… longtemps même qu’elle ait envie d’en parler (même si elle doutait que ce moment arrive de sitôt). Il se contenta visiblement de ses répondes (il fallait dire aussi que la blonde ne lui laissait pas grand choix) et l’américaine finit par l’inviter à entrer chez elle. Elle se décala pour le laisser passer et le suivit jusque dans le salon où il avait pris place sur une chaise. Elle se plaça en face de lui et chercha ce qu’elle pouvait bien dire maintenant sans pour autant trouver. Elle n’aurait jamais pensé que la situation puisse être aussi étrange. Elle était là, face à Ellyot, son ami depuis très longtemps dont elle avait été proche sur tous les plans et pourtant… pourtant, elle ne s’était jamais sentit aussi éloigné de lui. Les choses avaient toujours coulés de source entre eux, elle avait toujours pu être elle, au naturel, elle savait qu’il ne la jugerait pas ou ne s’en offusquerait pour la simple et bonne raison qu’il était pareil. En tout cas, elle n’avait jamais eu à chercher quoi dire ni quoi faire. Mais elle ne se sentait plus tellement elle depuis quelques temps, c’était peut-être pour ça que ça lui était aussi difficile. Elle n’en savait trop rien. Ellyot fut celui qui brisa le silence et Artémis l’en remercia intérieurement, juste pour avoir parlé. Après, à voir avec ce qu’il avait dit, c’était un autre problème. « Alors quoi de neuf depuis le temps ? Tu es sorti un peu ? Tu as fait des choses ? » Artémis pinça les lèvres. La réponse était bien simple à ça, c’était non. Elle sortait peu et n’en avait pas envie. Elle ne faisait pas non plus grand-chose et n’avait rien de neuf à raconter. Enfin, elle doutait beaucoup que ce qui se passait dans les téléfilms à la télé l’intéresse beaucoup alors. Elle reprit ça presque mot pour mot en guise de réponse. « Hmm, y’a rien de neuf. » dit-elle en haussant les épaules. « Je ne fais pas grand-chose et non, je ne sors pas. Je n’en ai pas franchement envie en fait. » Elle se rappela alors qu’elle rentrait du Maroc, ça c’était quelque chose qu’elle pouvait au moins raconter un peu, ça faisait déjà un peu moins pathétique que tout ce qu’elle venait de dire. « Enfin si, j’ai été en vacances au Maroc quand même. C’était cool. » Deux phrases, ca c’était un développement énorme. « Et toi, quoi de neuf ? » lança-t-elle alors, désireuse d’axer la conversation sur autre chose que sur elle-même.


Sorry, c'est nul x) Et j'ai mis le temps à répondre je trouve pour ça mais j'ai vu que ce matin que tu m'avais répondu là

Les choses étaient décidément très étranges entre eux. Et cela ne s’arrangea pas vraiment quand ils passèrent au salon. Ellyot lui posa à nouveau une question, lui demandant ce qu’il y avait de neuf et si elle était sortie récemment mais la jeune femme se contenta de répondre rapidement. Elle n’avait pas plus envie de s’étendre sur cette question que celles qu’il lui avait déjà posé précédemment, lorsqu’ils étaient encore sur le pas de la porte. Elle se rendait bien compte qu’il était difficile d’avoir une conversation s’il fallait éviter autant de sujets et si elle désirait aussi peu parler. Mais il pouvait très bien parler de la météo au pire non ? C’était cool comme sujet de conversation le temps qu’il faisait dehors, elle était devenue très douée à ce petit jeu là encore. Ne désirant pas pousser jusque là, la blonde se contenta de retourner sa question à Ellyot, espérant qu’elle trouverait quelque chose sur quoi rebondir après et qui lui donnerait l’air un peu plus amicale. Mais Ellyot ne faisait aucun effort. « Je… Je suis très content pour tes vacances au Maroc, enfin oui j’imagine que je suis content, j’en sais rien… Moi rien de neuf… Mais cette conversation ce n’est juste pas nous ! On n’a rien à faire là assis autour d’une table à parler de la pluie et du beau temps ! Ca n’a jamais été comme ça entre nous, je n’ai pas envie que ca le devienne ! » Après ces quelques mots, le jeune homme se leva. Artémis cligna des yeux, il allait s’en aller, elle le savait et une vague de fureur l’envahit. C’était vraiment ce qu’il voulait alors ? La mettre en colère. Parce que si c’était ce qu’il voulait, il y arrivait avec brio. Mais s’il avait vraiment été son ami, il aurait accordé plus d’importance à ce qu’elle voulait elle plutôt qu’au reste. « Alors c’est ça, tu t’en vas maintenant. » commença-t-elle d’un ton plat. « Parce que quand les choses ne te conviennent pas c’est tout ce que tu trouves à faire alors ? Dans ce cas-là, autant te le dire tout de suite, t’aurais mieux fait de ne pas venir du tout, j’aurais très bien vécu avec tu sais. » On sentait bien la colère percer dans son ton maintenant. « Oui parce que j’y suis un peu habituée maintenant. Ma propre mère n’a pas daigné prendre de mes nouvelles avant la semaine dernière et mon père… je n’en parle même pas. Alors autant te dire que je ne suis plus à ça près. » Sauf qu’elle n’attendait plus rien de leur part à eux. En revanche, elle attendait plus venant d’Ellyot, parce qu’il était censé être un de ses amis les plus proches, c’était en tout cas le cas quand elle allait bien. Comme quoi, il y n’y avait bien que dans les pires moments qu’on voyait ceux sur qui on pouvait vraiment compter. Artémis sentit les larmes qui montaient et elle s’essuya les yeux d’un geste rageur. Elle ne voulait juste pas de ça. « Tu voulais l’entendre et bah tu vas l’entendre. Je ne vais pas bien Ellyot. Pas bien du tout. Tout mon monde s’est écroulé. Mon père est en prison. Je n’ai jamais rien su faire de moi-même et pourtant j’y suis forcée parce que je n’ai plus d’argent pour payer les autres gens pour faire les choses à ma place. Et tu verrais, c’est fous ce que la pauvreté est cool pour faire le vide autour de toi. Mais ça irait encore si je pouvais encore marcher mais même ça ce n’est pas le cas à cause d’un accident que J’AI CAUSE. Alors oui, je ne vais pas bien mais je n’ai surtout pas envie d’en parler parce que je ne veux pas être une petite chose qui passe son temps à se lamenter. » La jeune femme se tut et se détourna un peu. Elle était en colère, très en colère mais pas juste contre Ellyot. Tout tombait juste sur lui parce qu’il était là.

Malgré la rage et tout ce que la jeune femme pouvait ressentir en cet instant, elle se sentait un peu soulagée d’avoir enfin put dire tout ça à quelqu’un. Certes, ce n’était pas à la personne la plus appropriée mais elle avait des choses à reprocher à Ellyot, elle n’avait donc pas à s’en vouloir de lui avoir fait subit sa colère. En tout cas, maintenant, elle pouvait être sûre que le jeune homme aller s’en aller mais bon, il était déjà très bien parti pour alors bon, ce n’était pas comme si ça changeait grand-chose. Elle s’était détourner, ne voulant pas voir ce qu’il pouvait bien voir et s’attendait à entendre la porte de sa maison claquer à tout moment. Mais ça ne venait pas. A la place de ça, elle entendit qu’il se rapprochait d’elle. Une fois arrivé près d’elle, il se pencha à sa hauteur et prit son visage entre ses mains. « Tu n’es pas une bonne à rien qui ne sait rien faire par elle, tu n’es pas responsable de tous, de tous les malheurs, du fait que les gens soient cons et intéressés uniquement pas l’argent… Non tu n’es pas cette fille là… Ou alors je n’ai jamais connu la vraie Artémis… » Artémis leva les yeux. Il n’avait pas dut connaître la vraie Artémis oui, sinon il aurait sut tout ça. Et dire qu’elle était persuadée qu’avec lui, elle avait toujours été elle-même, il fallait croire qu’il était passé à côté de quelques détails. Ou qu’il disait ça juste pour lui faire plaisir même si ça ne lui faisait pas vraiment plaisir. Ellyot reprit la parole après avoir marqué une courte pause, commençant par se traiter de con et déclarant finalement qu’il voulait retrouver leur relation. Comme si tout pouvait être aussi simple. Il ajouta alors qu’il allait faire ce qu’il avait envie de faire comme avant et Artémis fronça le sourcil et le regarda un moment, cherchant à savoir s’il pensait vraiment à la même chose qu’elle. Le jeune homme l’embrassa alors, comme il avait eu l’habitude de le faire maintes fois auparavant et la jeune femme le laissa faire, elle répondit même à son baiser. Lorsqu’il termina de l’embrasser, il attrapa la jeune femme et la conduisit jusqu’à sa chambre. Il voulait bien faire ce à quoi elle avait pensé. Elle ne savait pas si elle le voulait ou non en fait. « Ellyot, je ne suis pas sûr que… » La jeune femme s’interrompit. « Je n’ai pas… depuis longtemps et… » Ok, niveau clarté, on faisait beaucoup mieux mais elle n'arrivait pas à formuler clairement ce qu'elle penser. « Ce serait forcément différent tu sais. »


C'est très mauvais, pardon

Ellyot avait réussi à pousser la jeune femme. Artémis était en colère depuis tellement de temps, elle supposait que c’était dans l’ordre des choses que ça éclate un jour. Après, elle aurait pu être désolée que ce soit arrivé maintenant mais elle ne l’était pas tant que ça. Il l’avait cherché. Il l’avait cherché et il avait donc obtenu ce qu’il méritait. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il reste en tout cas, maintenant qu’elle avait dit tout ce qu’elle avait à dire. Elle n’était même pas sûre d’en avoir envie de toute manière. Elle n’avait rien à lui dire, à lui comme à tous les autres. Elle voulait juste qu’on la laisse en paix. Elle reviendrait vers les gens quand elle en aurait envie, en attendant, elle avait juste besoin qu’on la laisse seule. Mais il ne la laissa pas, il resta là et il l’embrassait même. Il ne fallut pas bien longtemps à Artémis pour comprendre les intentions du jeune homme. C’était tellement évident. Il voudrait retrouver leur relation d’avant et ce sur quoi elle était majoritairement baser. C’est pour ça qu’il conduisit par la suite l’américaine jusqu’à sa chambre. La jeune femme entreprit alors de l’arrêter. Elle n’était pas certaine de vouloir faire ça. Ce serait étrange, vraiment trop. Inconfortable pour elle. « Je me fou complètement de savoir si tu ne l’as pas fait depuis longtemps et pas fait comme ça Artémis… La seule chose que je veux savoir c’est si tu en as envie… » La jeune femme le regarda longuement. Elle n’en savait pas grand-chose. « Je ne sais pas trop. » répondit-elle en toute honnêteté. Elle réfléchit alors un peu à la question. « Je ne pense pas. » finit-elle par trancher. Elle ne pouvait pas l’exprimer avec certitude mais c’était quand même la réponse vers laquelle elle penchait le plus. Elle haussa alors les épaules. Ce n’était pas non plus comme si ils n’avaient que ça… « Ne le prends pas pour toi hein. C’est juste… » Elle soupira. « C’est juste moi le problème là. » Oui voilà, c’était très juste comme ça. « Je ne veux ni parler ni faire ça. Tu dois vraiment regretter d’être venu là maintenant. » commenta-t-elle finalement sur un ton un peu amer. Encore un peu et allait finir comme sa mère quand elle était encore mariée à son père. Oh joie…