Si on lui avait demandé s’il voulait retourner près d’Athena, Aaron aurait surement dit non. Non pourquoi alors qu’il l’aimait tant ? Non tout simplement car si elle le rejetait se serait trop dur pour lui déjà qu’elle ne pouvait plus faire le métier qu’il aimait alors si en plus il devait accepter de voir la femme de sa vie avec un autre il ne le supporterait pas. Mais la vie en avait voulu ainsi, il était dans la même ville que la jolie blonde et il l’avait recroisé. Il n’avait pas fait que la recroiser, ils s’étaient aussi embrassés et rapidement retrouvés au lit dans un hôtel de la ville. Cette nuit résonnait dans sa mémoire… Il en voudrait d’autre mais malheureusement il ne savait pas ce que la jeune femme voulait et il ne savait pas comment vraiment se faire pardonner et reprendre les choses à zéro alors il devait se contenter d’attendre et c’était déjà pas mal. Elle était près de lui, il savait qu’il pouvait la voir comme il le souhaitait et c’était déjà plus qu’il n’avait pas eu pendant des années. Il devait s’en contenter oui mais c’était assez dur… Il ne savait pas si elle avait quelqu’un d’autre, si elle avait refait sa vie sérieusement depuis son départ même si elle avait facilement craqué l’autre jour donc c’était peu probable, le jeune homme se posait toute sorte de questions. Trop de questions qui allaient le rendre fou s’il ne sortait pas rapidement de l’appartement alors que Charlie dormait et qu’Alice était encore devant la télé. Il ne voulait pas l’embêter avec ses préoccupations alors il préférait sortir pour s’aérer l’esprit. Dans la salle de bain il se prépara rapidement avec pris sa douche puis il s’habilla et déposa un baiser sur le front de la jolie blonde avant de lui dire de ne pas l’attendre qu’il rentrait tard voir pas du tout. De l’ambiguité ? A la base il n’y en avait pas entre eux mais Aaron sentait que cela changeait parfois et il se demandait bien comment celle qui était à la base sa meilleure amie vivait le fait qu’il sorte comme cela et qu’il ne rentre parfois qu’au petit matin. Il faisait très attention à ses gestes avec la blondinette pour ne pas lui faire espérer des choses même si parfois il se laissait aller à de la tendresse et de l’amour qu’il avait envie de lui donner… Bref, c’était aussi un sujet bien trop compliqué pour lui ce soir et il ne voulait pas se le mettre dans la tête plus qu’il ne l’était déjà. Aaron marcha jusqu’au bar le plus proche et s’accouda bien vite au comptoir demandant un verre au premier serveur qui passa par là. Vite un verre que toutes ses questions s’embrouillent et disparaissent. Il fut servit et aussi rapidement il redemanda un autre verre. Mais alors qu’il allait s’en saisir, une demoiselle le prit à sa place et lui adressa un large sourire lorsqu’il regarda qui avait osé faire cela. Marla. C’était la petite sœur de celui qui avait été son meilleur ami pendant ses longues années à la guerre et il devait bien avouer qu’elle était plus que mignonne mais non il ne pouvait pas faire n’importe quoi avec elle, son frère lui tomberait dessus autrement même si comme lui disait si bien la jeune femme elle-même, elle était assez grande pour décider… Oui enfin si il lui tirait des larmes par la suite, grande ou pas, son frère viendrait tout de même lui casser la gueule et il ne voulait pas cela. De son côté, la brunette avait bien l’air décidé à avoir ce qu’elle voulait ce soir ce qui surprit Aaron. Il n’avait pas besoin de cela aujourd’hui, ou si mais pas avec elle cela pourrait poser encore plus de problèmes qu’il n’en avait… Il ne devait pas y penser. La regardant avec un regard qui en disait long sur l’envie de se changer les idées qu’il avait le beau brun se contenta de lui dire en lui tendant la main pour reprendre son verre. « Alle Marla, rend moi mon verre et ne fait pas ce que je pense que tu vas faire tu sais très bien que ce n’est pas possible !» A chaque fois qu’ils se retrouvaient que tous les deux, sans le frère de la demoiselle, elle prenait un malin plaisir à le draguer et ce soir il était tellement faible qu’il ne fallait pas qu’elle s’y amuse où il craquerait très vite, bien trop vite.