It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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noah&loan —— « the beauty & the tragedy »

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MessageSujet: noah&loan —— « the beauty & the tragedy » noah&loan —— « the beauty & the tragedy » EmptyJeu 21 Juin - 22:25


Dix minutes qu’elle se trouvait face à sa psyché à contempler le petit ventre qui s’était formé à cause de tout ce qu’elle mangeait sans même chercher à faire de l’exercice. Loan se laissait vraiment aller depuis quelques temps et malgré son métabolisme qu’elle avait béni jusqu’alors, elle n’avait pas pu empêcher cette toute petite bouée de prendre sa place et autant dire qu’à présent elle en était bien frustrée. Pourtant, au vu de son poids et sa silhouette, ce n’était pas grand-chose, toutefois ayant toujours fait beaucoup d’exercices pour avoir été dans une académie militaire dès ses dix-huit ans et pour faire partie de l’Air Force, c’était un petit détail qui lui sautait aux yeux au point qu’à peine réveillée, lorsqu’elle avait aperçu son reflet elle s’était immédiatement arrêtée. A présent, la jeune femme se trouvait toujours devant son miroir, le débardeur qui lui servait de haut de pyjama relevé et maintenu par son menton tandis que la jeune femme se tordait dans tous les sens afin de vérifier que ses yeux ne lui jouaient pas un tour. Si Loan avait décidé de se reprendre en main et de sortir un maximum afin de ne pas être seule, maintenant il fallait qu’elle se charge de retrouver son physique d’antan et par la même occasion, sa grande forme. Enfin décidé à quitter son reflet, elle traîna les pieds jusque dans la petite cuisine de son appartement et fouilla sous le bar à la recherche d’une chose bien précise, d’une feuille qui habituellement était aimantée sur le réfrigérateur et sur laquelle se trouvait ses heures de cours de step. Après deux bonnes minutes à retourner tout ce qui lui tombait sous la main, Loan mit enfin la main dessus et un large sourire étira ses lèvres lorsqu’elle eut la confirmation que son cours était ce jour-même en fin d’après-midi. Ayant largement le temps devant elle, Loan passa une grande partie de sa matinée à trier ses papiers – qui en avaient grand besoin – et à organiser les journées qui allaient venir afin d’être certaine de ne pas rester à broyer du noir chez elle. Oui, elle s’était enfin décidée après avoir eu le droit à un électrochoc qui l’avait particulièrement retourné, mais qui avait eu au moins l’effet attendu qui était celui de lui remettre les idées en place et de la forcer à repartir de bons pieds.

Toutefois, elle n’en oubliait pas l’histoire avec Caleb et Nolan. Il était impossible pour elle d’oublier tant tout cela la travaillait et pourtant Loan refusait encore d’affronter la réalité ou tout du moins ce petit garçon de trois ans, elle était bien loin d’être prête et elle doutait de l’être un jour. Mais au moins, une bonne nouvelle était tombée quelques jours plus tôt : son père était partie à Hawaii où il avait été affecté ce qui lui assurait le fait de ne pas le croiser et de ne pas avoir à se torturer afin d’attirer un tant soit peu son attention. L’après-midi passa bien plus vite que la matinée étant donné la longue sieste que la jeune femme fit sur son canapé et devant un téléfilm catastrophe pour lequel le cinéma américain était très doué et une fois l’heure quasiment arrivée, Loan alla chercher son sac de sport dans son armoire et quitta son appartement en direction de la salle de sport pour une bonne heure d’entraînements et deux heures de step, de quoi la vider de toute son énergie, enfin quasiment … Revoir des visages familiers et les entendre lui demander comment elle allait depuis tout ce temps la força à s’en vouloir d’avoir coupé les ponts avec les trois quarts d’entre eux bien qu’elle ne put s’empêcher d’avoir le sourire aux lèvres tant elle était de bonne humeur, alors autant en profiter. Comme pratiquement toute sa journée, les trois heures de sport de la soirée passèrent à une vitesse folle et elle se retrouva bien vite sous la douche envahie de la sensation d’enfin revivre. Le sport avait toujours été quelque chose qu’elle affectionnait et ce depuis son plus jeune âge. Malgré le fait qu’elle eut toujours été fine, Loan était très sportive et avait sans cesse le besoin de se surpasser, après tout ce n’était pas pour rien que son père lui avait fait remarquer qu’elle allait très bien s’en sortir à l’USAFA, ce qui avait été parfaitement juste d’ailleurs. La jeune lieutenant n’était peut-être pas taillée pour ce travail, mais ce n’était qu’une apparence car il n’y avait aucun doute sur le fait qu’elle était née pour faire partie de l’Air Force. Une fois parfaitement propre et séchée, elle quitta les vestiaires vêtue d’un simple short en jean et d’un large débardeur blanc, sac de sport à l’épaule au moment précis où elle croisa un jeune homme qui était loin de lui être inconnu.

Noah et elle se connaissaient depuis trois ans et il était ce qu’on pouvait qualifier d’un meilleur ami pour elle. Il l’avait soutenu dans bien des épreuves, y compris au cours de celle qui l’avait forcé à faire adopter son fils trois ans auparavant. Un large sourire aux lèvres, une discussion bien lancée et les deux jeunes gens se donnèrent rendez-vous dans l’appartement de la jeune femme qui était bien heureuse de l’avoir rangé dernièrement. La jeune femme entra la première et attendit bien sagement sur le côté que le jeune homme soit entré à son tour pour fermer derrière eux et lancer ses clés sur le meuble d’entré tout en poussant un long soupire de bien-être. « Bon … malheureusement je n’ai que de la bière fraîche à te proposer … disons que j’ai pris la décision de retirer tout l’alcool fort de chez moi pour éviter de laisser le côté obscur de la force m’envahir. ». Une légère moue mal à l’aise apparue sur son visage tandis qu’elle prenait déjà la direction du réfrigérateur pour en sortir la dite bière tandis qu’elle-même allait se contenter, pour l’instant, d’un grand verre de jus d’abricot.
J'avais dit que c'était une catastrophe t____t
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MessageSujet: Re: noah&loan —— « the beauty & the tragedy » noah&loan —— « the beauty & the tragedy » EmptyMar 26 Juin - 16:07

LOAN & NOAH
❝ The beauty and the tragedy ❞

Malgré son tendon au pied droit légèrement enflammé et les recommandations de repos de son médecin, Noah enfilait rapidement un training, avant de fourrer plusieurs tenues dans son sac de sport. Il avait beaucoup de mal avec la notion de repos, il lui était impossible de rester un jour sans sport et surtout, c'était ce qui payait ses factures. Hors de question donc de prendre congé pour une simple tendinite, il ferait juste l'effort de forcer moins de ce côté là durant quelques jours. Descendant les escaliers de l'immeuble, il passait ensuite son sac sur le siège passagers avant de se mettre au volant pour démarrer le contact, non sans un léger soupire. L'horloge affichait déjà 9h30, son premier cours avait lieu dans 30 minutes à son grand désespoir. Il aimait particulièrement son métier qui contrairement à certains n'avaient rien d'une plaie pour lui, mais les lendemain de soirée avec 2 petites heures de sommeil dans les dents, c'était toujours beaucoup plus difficile, le tout était de ne pas perdre le rythme. Pour ne rien arrangé, il commençait la journée avec un groupe d'une quarantaine d'années qui fonctionnaient pour la plupart au ralentit, à leur grand malheur à tous. Si Noah pouvait se montrer très compréhensible certains jours, une fois fatigué, il devenait surtout sans pitié et prenait plaisir à les faire travailler deux fois plus, en les motivant au maximum, à sa façon bien sur. Après tout, s'il arrivait à suivre avec 2 petites heures de sommeil, ils n'avaient aucune excuses après une nuit normale ! Et puis, ils étaient tout de même là pour faire du sport et non du yoga... Ce qu'il leur rappelait avec plaisir à plusieurs reprises. Il quittait la plupart de ses groupes totalement épuisés et finissait sa journée par un petit entrainement personnel. Même après avoir donné ses cours, Noah trouvait généralement toujours la force pour une petite heure de sport, terminant sa journée par les saunas. Il zappait la dernière partie aujourd'hui, bien conscient qu'il pouvait s'endormir à tout moment s'il prenait le risque de s'enfermer dans une telle chaleur.

Après une bonne douche et une journée enfin terminée, Noah envisageait sincèrement de rentrer s'écrouler histoire de ne pas trop abusé. Il passait la plupart de ses soirées libres à sortir et ne se reposait donc jamais, ou très rarement. Le repose n'était une perte de temps selon lui, surtout si jeune, il préférait profiter mais son corps avaient lui aussi des limites qu'il n'allait pas tarder à atteindre s'il continuait d'exagérer. En sortant des vestiaires après une douche revitalisante, il tombait pourtant sur l'unique personne qui pouvait lui faire revoir son programme même dans cet état. Loan avait toujours eut le don de lui donner le sourire et restait l'une des seules femmes qu'il respectait sincèrement et qu'il aimait, même si cela ne dépassait pas l'amitié. Elle avait la chance de ne pas faire face au Noah qui se moquait de tout, du moins la plupart du temps, ce qui était un petit privilège quand on le connaissait. S'il détestait parlé de lui, il l'écoutait toujours attentivement en lui répondant honnêtement, puisque prendre des gants ne faisaient pas partie non plus de ses compétences. Malgré la fatigue, il se dirigeait donc vers elle et finissait même par la suivre chez elle, tout en sachant que c'était loin d'être raisonnable. Son lit l'appelait, mais puisque Loan se trouvait face à lui, elle gagnait haut la main, comme toujours. La façon dont Loan changeait ces derniers temps ne lui plaisaient pas du tout, son petit air triste encore moins et Noah était prêt à changer ça, du moins s'il en avait les capacités car il allait falloir beaucoup de boulot pour y arriver! Une vingtaine de minutes plus tard, ils entraient donc dans l'appartement de la jeune femme qu se dirigeait immédiatement vers la cuisine. « Bon … malheureusement je n’ai que de la bière fraîche à te proposer … disons que j’ai pris la décision de retirer tout l’alcool fort de chez moi pour éviter de laisser le côté obscur de la force m’envahir. » Noah était plus tenté par son canapé que par son bar de toute façon, fatigue et alcool n'avaient jamais fait bon ménage et il avait une voiture à reprendre à la fin de la soirée pour rentrer chez lui vivant. « Une bière c'est pas plus mal, je bois bien assez quand je bosse! » Car oui, en étant DJ, rester sobre au boulot ne faisait pas vraiment partie de son contrat, Noah finissait d'ailleurs bien souvent dans un état second, ce qui ne l'empêchait pas de travailler correctement, ou presque. « Et qu'est ce qui fait que le côté obscur veut de toi soudainement? Oublie déjà le "rien t'inquiètes", ça ne marchera pas cette fois. » Autrement dit, il voulait savoir qu'est ce qui la mettait au plus mal. Bien qu'il ne voulait pas lui gâcher sa soirée, Noah avait bien l'intention de découvrir ce qui la tourmentait à ce point, puisque son état devenait inquiétant.


Dernière édition par Noah R. Wilde-Montgomery le Ven 31 Aoû - 18:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: noah&loan —— « the beauty & the tragedy » noah&loan —— « the beauty & the tragedy » EmptyLun 2 Juil - 18:42

Elle n’était pas au meilleur de sa forme dernièrement. Le sourire qui, habituellement, étirait régulièrement ses lèvres avait fini par disparaître, par être effacé avec le temps. Elle était souvent perdue dans ses pensées, des pensées bien sombres qui ne l’aidaient pas le moins du monde à se remettre sur pieds. Par moment, la jeune femme en venait même à se demander si elle en avait réellement envie, car après tout c’était si simple de rester au fond du trou et de ne plus se battre. Seulement, ça n’était pas inscrit dans son caractère, baisser les bras ne lui ressemblait vraiment pas et c’était tout de même ce qu’elle était en train de faire. En réalité, Loan était fatiguée de tout et surtout fatiguée de devoir sans cesse se battre. Comment pouvait-elle tenir le coup alors que dès que quelque chose s’arrangeait, un autre malheur venait s’abattre sur elle ? C’était vraiment déprimant et la jeune femme n’en pouvait plus d’avoir tout le temps à se battre pour garder la tête haute si bien qu’à présent elle rendait les armes et se laissait engloutir sans même chercher à remonter la pente. En un rien de temps, elle était devenue l’ombre d’elle-même et la seule personne qui lui faisait vraiment du mal c’était elle. C’était elle qui creusait plus profond ce trou dans lequel elle se trouvait. C’était elle qui avait fini par avoir une certaine addiction à l’alcool fort qui lui donnait l’impression de se sentir mieux alors que ce n’était qu’une illusion de courte durée. C’était elle qui se détruisait de l’intérieur et personne d’autre, cependant c’était bien plus facile que de se battre et Loan l’avait bien vite remarqué d’ailleurs. Au fond, elle était restée la petite fille qui cherchait sans cesse à se faire remarquer et qui cherchait une raison pour s’accrocher à la vie. Elle avait été arrachée à sa mère alors que même vivre dans la misère avec cette dernière aurait été toujours mieux que toutes ces années passées chez son père. En restant auprès de sa mère et de ses grands-parents maternels, Loan savait qu’elle aurait été bien plus heureuse car au moins elle n’aurait pas été ignorée pendant des années. Aujourd’hui, ce sentiment faisait toujours partie intégrante d’elle-même et ce bien qu’elle l’ait enfoui au fond de son être. Il arrivait toujours un jour où il refaisait surface pour la blesser encore un peu plus et lui faire comprendre combien elle pouvait être invisible aux yeux de son père, son dernier parent en vie.

Pourquoi avait-il accepté de la prendre chez lui et de s’occuper d’elle ? C’était une question qu’elle se posait régulièrement et même à vingt-cinq ans elle ne parvenait toujours pas mettre le doigt sur la réponse. Son père se moquait toujours autant d’elle que lorsqu’elle avait dix ans. Elle n’était qu’un jouet, qu’un pion qu’il déplaçait comme il le voulait sur un échiquier. C’était à croire qu’il était celui qui régissait sa vie même en étant à des kilomètres d’elle. Loan était la fille du Colonel Duke et cette étiquette refusait de la lâcher à son grand damne, elle dépendait de lui quoi qu’elle puisse faire et ça ajouté à toutes les épreuves par lesquelles elle avait dû passer expliquait la raison pour laquelle elle se détruisait autant. Néanmoins, Loan avait décidé de se reprendre. Il était temps pour elle d’être maîtresse de sa vie et de contrôler cette dernière sans que rien ni personne ne puisse avoir le moindre contrôle sur elle. Elle allait se forcer à remonter la pente et à garder la tête hors de l’eau. Elle allait retrouver le sourire même si au début ce dernier allait forcément être timide, mais ça sera tout de même un début. Loan allait garder la tête haute et retrouver un sens à son existence, de quoi s’accrocher et de quoi être capable de se battre contre tout ce qui allait tenter de la faire de nouveau tomber. Elle allait sortir, reprendre du poil de la bête et éviter au maximum de se retrouver seule puisqu’elle savait pertinemment que c’était dans ces moments qu’il était facile pour ses démons de l’attaquer. Aujourd’hui, Loan était fière d’elle même si elle le gardait pour elle. La jeune femme était sortie, elle avait repris le chemin du sport pour retrouver sa forme d’autan et garder à l’esprit que tôt ou tard elle allait reprendre la route de son travail ce qui allait d’autant plus lui permettre de se sentir revivre. Elle se devait d’être courageuse et forte, elle devait être dans la vie de tous les jours aussi brave qu’elle devait l’être avec son travail. Revoir des visages connues, revoir Noah l’aidait à se sentir mieux et parler avec ce dernier la fit se sentir coupable d’être restée enfermer chez elle à broyer du noir alors que ses amis étaient là pour l’aider, mais trop fière elle avait refusé de saisir les mains qu’on lui tendait, mais à présent c’était terminé, la jeune femme s’en faisait la promesse. Se retrouver avec lui – et juste avec lui – pour discuter allait lui permettre de bien commencer à tenir sa promesse même si se retrouver dans son appartement lui faisait presque peur maintenant, mais elle était capable de tenir, elle était bien plus forte que ce qu’elle pouvait l’imaginer.

« Une bière c'est pas plus mal, je bois bien assez quand je bosse ! ». Loan acquiesça pour ensuite sortir une bière de son réfrigérateur. Elle prit soin de l’ouvrir avant de se diriger vers le canapé où Noah s’était installé, son verre de jus d’abricot dans son autre main et elle posa le tout sur la table basse devant eux. Les exercices qu’elle avait effectués cet après-midi lui avaient donné l’impression de faire peau neuve et pourtant elle était bien moins fatiguée que lorsqu’elle s’était trouvée sous la douche au point d’être prête à se lancer dans une nouvelle série là, tout de suite. « Et qu'est ce qui fait que le côté obscur veut de toi soudainement ? Oublie déjà le "rien t'inquiètes", ça ne marchera pas cette fois. ». Sa motivation se dégonfla comme un soufflé qui aurait été raté. Loan n’osa même plus regarder son ami dans les yeux, son verre devant elle semblait soudainement bien plus intéressant que tout le reste. Elle savait qu’elle n’aurait pas pu y échapper bien longtemps, toutefois elle avait préféré imaginer que Noah n’allait pas se risquer à la faire parler ce qui était une belle erreur de sa part. La demoiselle laissa alors échapper un soupire juste le temps de se reprendre et de trouver le courage de le regarder à nouveau. Loan s’enfonça dans le canapé, passa ses jambes sous ses fesses et posa enfin les yeux sur Noah. « Si c’était seulement soudainement je crois que j’en serais heureuse, mais c’est une accumulation depuis un moment. ». Loan détourna une nouvelle fois son regard afin de trouver le courage d’aller au bout de son explication, mais c’était bien plus difficile qu’elle ne l’avait imaginé. « Caleb est revenu avec Nolan … Il veut qu’il connaisse sa mère et depuis … je pars à la dérive, je contrôle plus rien et j’ai l’impression de m’enfoncer un peu plus chaque jour, je suis une vraie épave irrécupérable. ». Son regard ne croisa pas une seule fois celui de Noah. Loan était incapable de le regarder dans les yeux, il était déjà difficile d’affronter la réalité alors en parler à voix haute était une véritable torture. Elle avait honte d’elle, honte de ce qu’elle faisait depuis qu’elle était en congé. Elle se tuait à petit à feu et même si elle voulait se rattraper ça n’était pas aussi facile que ça, pas avec son fils dans les parages et ce simple aveu lui donna la sensation de retourner le couteau dans la plaie et la força à batailler pour ne pas laisser ses larmes l’envahir.
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MessageSujet: Re: noah&loan —— « the beauty & the tragedy » noah&loan —— « the beauty & the tragedy » EmptyLun 9 Juil - 19:26

Au cours des dernières semaines, Noah n'avait pas vraiment eut l'occasion de croiser Loen et en mauvis amis qu'il était, c'est à peine s'il l'avait remarqué. Noah était une personne toujours active, partagé entre la salle de sports et ses soirées, ce qui lui laissait très peu de temps chez lui et jamais une minute pour s'ennuyer. Résultat, il voyait généralement ses amis lorsqu'il était de sortie - ou pour Loan à la salle de sport la plupart du temps - mais il n'avait pas le temps pour de longues soirées pizzas en duo. Ça arrivait bien sur, mais c'était plutôt rare. Le jeune homme n'avait pas manqué le fait qu'elle ne venait plus au sport et avait d'ailleurs pris de ses nouvelles, mais elle lui avait affirmé que tout allait bien, n'étant pas du genre à creuser plus loin que le bout de son nez, Noah l'avait simplement crue sur paroles sans poser plus de questions. En voyant la mine triste qu'elle affichait aujourd'hui, il s'en voulait un peu de ne pas s'être assuré qu'elle disait vrai, de ne pas être passé la voir au moins une fois alors qu'elle avait sans doute eut besoin d'un ami dans les parages. Soit, maintenant il était là. Il pouvait s'en vouloir jusqu'à demain, l'erreur était faite et il n'avais pas encore de machine à remonter le temps, donc inutile de se prendre la tête là dessus. La seule chose qu'il pouvait faire à l'heure actuelle était de rattraper cette petite erreur en lui accordant une soirée ou il serait l'ami parfait, à l'écoute et sans jugement. Ou presque, puisque ne pas donner relevait un peu de la mission impossible.

Les portes de l'appartement franchies, Noah n'avait pas mit longtemps à s'installer dans le fauteuil, attendant que Loan revienne vers lui. Le peu de paroles qu'elle avait prononcé jusqu'ici ne lui plaisait pas vraiment, savoir qu'elle avait été mal au point de boire alors qu'il ne l'avait jamais vue agir de la sorte, pas même lorsqu'elle allait mal - et pourtant, il avait été là dans des périodes assez cruciales et difficiles à vivre pour elle. A présent, il se demandait juste ce qui avait pu arriver de si horrible pour qu'elle sombre. Pour qu'elle décide de l'affronter seule, ou du moins sans lui. « Si c’était seulement soudainement je crois que j’en serais heureuse, mais c’est une accumulation depuis un moment. » Noah grimaçait, encore plus lorsqu'il la vit prendre son souffle, chercher du courage alors qu'elle semblait l'avoir perdu en une fraction de seconde. Il hésitait un instant à lui dire de laisser tomber, mais parler faisait du bien à la plupart des personnes et si elle avait garder cela pour elle longtemps, c'était peut-être le moment pour elle de s'en libérer. « Caleb est revenu avec Nolan … Il veut qu’il connaisse sa mère et depuis … je pars à la dérive, je contrôle plus rien et j’ai l’impression de m’enfoncer un peu plus chaque jour, je suis une vraie épave irrécupérable. » A la simple évocation du prénom de son ex petit ami, Noah avait crispé la mâchoire, comprenant que les choses ne pouvaient pas aller bien s'il était dans les parages. Il ne se trompait pas et voyait d'ailleurs que son ami était prête à craquer. Il cherchait une bouée de secours à lui lancer, la phrase magique qui la ferait sourire mais il n'était pas certain qu'il y en aie une dans cette situation. « Il n'a pas le droit de te l'imposer si ce n'est pas ce que tu veux... » Elle avait fait le choix de ne pas l'élever, choix que Noah avait parfaitement compris et qu'il avait soutenu jusqu'au bout. Il savait que ça avait sans doute été la pire chose qu'elle aie eut à traverser, mais il savait aussi qu'elle l'avait fait pour lui offrir un avenir meilleur, ce qui était tout à fait honorable de sa part. Que Caleb veuille lui imposer cet enfant qu'elle avait laissé partir des années plus tôt n'était pas légitime ou juste envers elle, il lui renvoyait cet abandon en pleine figure et l'obligeait à regarder ce petit garçon dans les yeux. La connaissant, c'était exactement ce qu'il fallait pour qu'elle culpabilise et tombe au plus bas. Il comprenait son état à présent. Noah envisageait un instant la seconde possibilité et réfléchissait à ses mots pour ne pas paraître trop direct comme il l'était toujours. « Et si jamais tu te sens prête à entrer dans sa vie, oublie cette culpabilité et fais le... Seulement si tu es sure de toi. » Il ignorait totalement ce que ressentait un parent qui abandonnait un enfant, n'étant pas vraiment un adepte de ceux-ci, il ne s'imaginait même pas vraiment en souffrir s'il n'avait pas eut le temps de le connaître. Les choses étaient sans doute différentes pour une femme, puisqu'elle l'avait porté et sentit grandir durant neuf mois. En revanche, il savait ce que c'était de se sentir abandonné par des parents et pour rien au monde il n'aurait voulu que ses parents biologiques entrent dans sa vie, si c'était pour en ressortir quelques semaines plus tard. Loan devait réfléchir sincèrement à la question et surtout savoir si elle était prête à assumer ce rôle. Il pris son cas en exemple, puisqu'il était bien placé pour savoir ce que c'était, quand bien même son abandon et celui de Nolan - qui avait gardé son père - étaient totalement différents. Généralement, Noah n'en parlait jamais, mais face à Loan il n'avait aucune difficultés à le faire, surtout si ça pouvait l'aider. « Je n'en veux pas à mes parents. Je dis pas qu'en général les enfants pardonnent, mais moi je ne leur en veux pas. Ils voulaient que j'ai une vie meilleure et c'est exactement ce que tu voulais pour Nolan. Même si ça n'a rien de facile à comprendre pour un môme de quatre ans, il est encore petit, les premières années de sa vie, on les oublie facilement. Tu peux encore tout changer...» Ou laisser les choses telles quelles, s'il fallait l'aider à convaincre Caleb de se barrer, il n'hésiterait pas une seconde. Si Loan n'était pas prête à voir et gérer Nolan, c'était inhumain de sa part de lui monter sa mère en sachant que les choses ne changeraient pas.
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MessageSujet: Re: noah&loan —— « the beauty & the tragedy » noah&loan —— « the beauty & the tragedy » EmptyLun 30 Juil - 12:27

Plusieurs fois déjà elle s’était imaginé ce qu’aurait pu être sa vie si elle n’avait pas fait le choix de faire adopter Nolan à sa naissance. Tous les scénarios étaient les mêmes. Dans tous les cas elle se voyait dans l’obligation d’abandonner l’air force afin de pouvoir s’occuper pleinement de son fils. Avec ses capacités, elle était toujours parvenue à se convaincre que dans ce cas-là elle serait retombée sur ses pieds et aurait su aller de l’avant ainsi que trouver un métier convenable, mais était-ce possible en réalité ? La jeune femme n’en avait pas la moindre idée et il était trop tard pour le savoir d’autant plus qu’elle refusait de faire machine arrière. Parfois, les scénarios étaient différents. Dans quelques-uns elle se voyait heureuse à vivre avec son petit garçon auquel elle s’était si facilement attachée pendant neuf mois au point d’imposer un prénom à sa naissance. Dans d’autres c’était tout le contraire et elle finissait bien vite dépassée par les évènements. A ses yeux, les plus véridiques étaient sans le moindre doute ceux qui viraient presque à la catastrophe. Lorsqu’elle avait eu Nolan, elle se savait trop jeune et surtout trop fragile pour être capable d’élever un enfant. Son fils n’aurait jamais été heureux et malgré l’égoïsme dont elle pouvait parfois faire preuve, elle n’était pas prête à imposer une telle chose à un enfant, encore moins au sien. Son fils avait tous les droits du monde d’être heureux, d’avoir une famille aimante qui prendrait bien soin de lui, mieux qu’elle-même aurait pu le faire. C’était en pensant à tout cela qu’elle était parvenue à se convaincre que le choix qu’elle avait fait était de loin le meilleur pour lui. Bien sûr, Loan n’était jamais parvenue à oublier son petit garçon pour autant, après tout Nolan faisait partie d’elle, c’était un petit bout d’elle-même et il lui arrivait régulièrement de penser à lui, de se demander ce qu’il devenait du haut de ses trois ans, mais elle n’en disait jamais rien.

La jeune femme avait continué d’avancer, d’aller de l’avant et son travail l’y avait beaucoup aidé. C’était lorsqu’elle était sur sa base qu’elle parvenait à tout oublier, à faire obstruction de tous les petits détails de sa vie qui pouvaient jouer négativement sur son moral et ce remède, pour l’instant, elle n’y avait plus accès. Rester enfermée chez elle et ennuyer le moins possible ses amis lui avait semblé être une excellente idée. Elle était fière et pour cette raison elle refusait que l’on s’inquiète pour elle et surtout que l’on sache que, au final, elle était bien plus sensible que ce qu’elle pouvait laisser paraître. Toutefois, c’était une décision qu’elle venait à regretter surtout au vu de l’état dans lequel elle s’était mis toute seule sans le moindre problème. L’alcool n’était pas une boisson qu’elle affectionnait, Loan n’appréciait que très peu – voire pas du tout – les effets qu’il pouvait avoir sur elle au bout de quelques verres et pourtant les bouteilles d’alcool et les bars étaient devenus de bons amis … jusqu’à l’intervention d’Elijah. Il n’était peut-être pas un excellent ami et n’était peut-être pas doué avec les sentiments, mais sa façon de lui faire affronter la vérité avait été comme un électrochoc bénéfique pour la jeune femme. C’était principalement parce qu’elle avait décidé de se reprendre un tant soit peu en main qu’elle était allée à la salle de sport aujourd’hui et qu’elle avait pu voir Noah plus longtemps que d’habitude. Lui non plus, Loan n’avait pas voulu l’inquiéter et ce même s’il avait été présent pour une grande majorité des épreuves difficiles par lesquelles elle était passée, mais aujourd’hui plus que jamais la jeune femme savait qu’elle avait besoin d’un ami auprès d’elle et Noah était l’une de ces rares personnes en qui elle avait extrêmement confiance. Lui déballer la vérité, lui parler du retour de Caleb et ce que ce dernier semblait vouloir lui imposer fut une délivrance. Elle gardait cela depuis si longtemps en elle déjà que malgré ses bonnes volontés de se reprendre elle n’aurait pas tardé à exploser, ce qui n’aurait pas été beau à voir.

« Il n'a pas le droit de te l'imposer si ce n'est pas ce que tu veux... ». Cette phrase, elle aurait aimé la dire à Caleb lorsqu’il était venu jusqu’à son appartement avec leur fils, mais à vrai dire Loan n’avait pas même été capable d’aligner deux mots, alors une phrase complète autant dire que ça aurait été miraculeux. A présent, elle avait bien trop peur d’affronter le regard de son « demi-frère » pour parvenir à le lui dire si bien qu’elle n’avait pas la moindre idée de ce qui pouvait être juste ou ne pas l’être tout compte fait. « Et si jamais tu te sens prête à entrer dans sa vie, oublie cette culpabilité et fais-le ... Seulement si tu es sure de toi. ». Son regard se posa doucement sur Noah. A vrai dire, elle ne savait pas bien ce qu’elle voulait ou non. Elle était totalement perdue et Loan ne supportait pas cette sensation. Elle avait toujours été capable de maîtriser chaque situation qui s’imposait à elle et voilà qu’à présent elle en était incapable alors qu’il s’agissait de quelque chose de moins impressionnant que faire tel ou tel choix alors qu’on se trouve en territoire ennemi. Nerveusement, elle se mit à mordiller sa lèvre inférieure tout en tentant du mieux qu’elle le pouvait de faire taire cette angoisse et cet agacement qui s’emparaient d’elle. « Je n'en veux pas à mes parents. Je dis pas qu'en général les enfants pardonnent, mais moi je ne leur en veux pas. Ils voulaient que j'ai une vie meilleure et c'est exactement ce que tu voulais pour Nolan. Même si ça n'a rien de facile à comprendre pour un môme de quatre ans, il est encore petit, les premières années de sa vie, on les oublie facilement. Tu peux encore tout changer... ». Les paroles de Noah eurent quelque chose de bénéfique. Savoir que lui n’en voulait pas à ses parents biologiques la rassurait quelque part et la confortait dans l’idée que, plus tard, si elle prenait la décision de ne pas entrer dans la vie de son fils il pouvait ne pas lui en vouloir.

Cependant, Loan ne pouvait être sûre de rien avec Caleb. En effet, rien ne lui garantissait que si elle refusait d’entrer dans la vie de son fils, son père n’allait pas faire en sorte de parler souvent d’elle de manière à ce que le petit garçon à la haïsse et même si elle avait fait le choix de ne pas lui permettre de la connaître, cette idée lui faisait tout de même mal au cœur. Un nouveau soupire lui échappa tandis que son regard avait dévié en direction de la table basse. Silencieuse, Loan s’assit en tailleur sur le canapé et resta quelques instants perdue dans ses pensées, puis posa de nouveau son regard sur Noah. « Quand j’ai décidé de le faire adopter j’étais sûre de moi, mais depuis que je l’ai vu je ne sais plus où j’en suis. Je trouve ça mesquin de la part de Caleb mais je ne peux pas savoir si c’est sa façon de me faire du mal ou s’il part véritablement d’une bonne intention. ». Dans tous les cas, Loan était plus perdue que jamais et de nouveau incapable de se maîtriser. En un rien de temps elle avait senti les larmes venir lui picoter les yeux et elle se faisait violence pour ne pas pleurer, aussi difficile que ça pouvait être. « Tu aurais dû le voir … Il était tout timide, presque caché derrière son père avec un regard malicieux malgré ses airs d’ange. Je n’arrive pas à supporter l’idée qu’il puisse me détester ou que je puisse lui faire du mal, c’est au-dessus de mes forces. ». Sa voix fut étouffée sur la fin par un sanglot qu’elle ne parvint pas à contenir. Pourtant, même si elle connaissait Noah et était proche de lui, Loan se sentit obligée de détourner le regard, de tourner la tête pour cacher le fait qu’elle pleurait, réflexe bien idiot au vu de la situation.
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MessageSujet: Re: noah&loan —— « the beauty & the tragedy » noah&loan —— « the beauty & the tragedy » EmptyMer 1 Aoû - 19:28

Noah en avait voulu à ses parents pour la misère dans laquelle ils l'avaient laissée durant six ans. Ce entre dont il connaissait les moindres recoins, épouvantable, invivable. La plupart des personnes qui s'occupaient d'eux ne s'en souciaient pas le moins du monde et se contentait de travailler pour avoir un salaire à rapporter à la fin du moins. Rare étaient ceux qui cherchaient sincèrement à ce qu'ils soient bien et ne manquent de rien. Les conditions n'étaient pas celles connues à New York mais il y avait assez de nourriture pour tout le monde, des lits peu confortables mais des lits quand même. Le fait est que la plupart du temps, personne ne prenait le temps de les refaire le matin, d'en changer les draps régulièrement ou encore de nettoyer les pièces de l'internat. Ajouter à cela le manque d'attention, les enfants qui vont et viennent, entrent dans vos vies et trouvent une famille plus rapidement que vous, ça se rapprochait de très près à l'enfer. Sur le moment, il n'avait connu que ça et n'avait donc pas réalisé que ce n'était pas humain d'élever des enfants dans ces conditions, Noah avait appris tout ça en découvrant la culture américaine, la richesse de ses parents. Il était hors de question d'avoir autant de luxe au Brésil, mais il y avait moyen de faire les choses mieux. A ce moment là, en trouvant enfin une famille aimante, Noah en avait voulu à ses parents. S'ils n'avaient pas grand chose pour vivre, peut-être avaient-ils au moins beaucoup d'amour à donner? Prendre du recul et comprendre ce genre de décision si petit, c'était pratiquement impossible. Avec les années, ils avaient pourtant appris à le faire, pour en arrivé aujourd'hui à admirer leur choix. Ils ne pouvaient pas deviner qu'il resterait six ans dans ce centre, n'avaient pas d'argents, pas de boulot, une vie misérable qui allait le devenir encore plus s'ils choisissaient de garder ce bébé. Même si ce choix avait été difficile à prendre - c'est du moins ce qu'il préférait s'imaginer - , ils l'avaient fait pour lui. Entre les détester et leur être reconnaissants, Noah avait choisi la seconde option, même s'ils ne le sauraient jamais.

Pour Nolan, c'était différent, même très différent. Il n'avait pas eut à passer par la case " adoption ", par cette recherche d'identité ou simplement d'amour. Dés le début, il avait eut son père, une personne à qui se référer et là pour lui quoi qu'il arrive. Il été en droit d'en vouloir un jour à sa mère, mais Loan ne l'avait pas condamner à une enfance misérable, loin de là. En voyant les yeux de son amie devenir brillants, Noah se rapprochait pour lui prendre la main, par automatisme. Il n'était pas doué avec les mots et cherchaient à se montrer présent du mieux qu'il le pouvait. « Quand j’ai décidé de le faire adopter j’étais sûre de moi, mais depuis que je l’ai vu je ne sais plus où j’en suis. Je trouve ça mesquin de la part de Caleb mais je ne peux pas savoir si c’est sa façon de me faire du mal ou s’il part véritablement d’une bonne intention. » Il espérait que ce n'était pas juste une façon de faire payer Loan pour cet abandon, mais qu'est ce qu'il en savait? Il ne connaissait pas Caleb, si ce n'était de vue. Il ignorait ce qu'il avait ressentit lorsqu'il avait fait le choix d'élever son fils seul, ce qu'il ressentait à présent qu'il avait réalisé les sacrifices que cela lui demandait. « Tu aurais dû le voir … Il était tout timide, presque caché derrière son père avec un regard malicieux malgré ses airs d’ange. Je n’arrive pas à supporter l’idée qu’il puisse me détester ou que je puisse lui faire du mal, c’est au-dessus de mes forces. » Une nouvelle fois, Noah n'arrivait même pas à se représenter le petit. Il avait un blocage total avec les enfants, ce qui venait peut-être du fait qu'il n'envisageait pas d'en avoir un jour, pour être certains de ne pas faire de malheureux supplémentaire. Entendre Loan craqué le bouleversait, elle qui se montrait toujours forte devant tout le monde. Il connaissait suffisamment son ami pour savoir qu'il lui en fallait beaucoup pour être incapable de cacher sa peine. Noah se rapprochait dans le fauteuil pour enrouler ses bras autour d'elle, passant une main dans ses cheveux. Avec le dos de Loan contre sa poitrine, il ressentait chacun de ses sanglots et la serrait un peu plus comme si cela pouvait calmer ceux-ci. « Je ne lui cherche pas d'excuses, mais j'imagine qu'élever le petit tout seul, ça ne doit pas être facile tous les jours non plus... Il pense peut-être à votre intérêt à tous... » Après tout, depuis la naissance, Caleb n'avait plus de nouvelles de Loan, rien ne lu disait qu'elle ne regrettait pas chaque jour cet abandon. C'était aussi possible qu'il agisse dans son seul et unique intérêt mais encore là, Noah se disait que la situation n'avait été facile ni pour lui ni pour elle. « Reprend toi, prend le temps d'y réfléchir comme tu l'as fait il y a trois ans. Il n'y a pas de mauvaise décision et personne ne va te juger Loan, c'est à toi de savoir ce que tu veux vraiment, ne t'occupes pas de l'avis de Caleb ou des autres. » Si elle tenait à revenir dans la vie de son fils, ça devait être une décision murement réfléchie et surtout parce qu'elle en avait envie, pas parce que son entourage risquait de la juger une seconde fois de ne pas vouloir de Nolan. Elle seule savait si ça en valait la peine, si elle en était capable. « Et promets moi d'arrêter tes conneries. Tu sais comme moi qu'une vodka ne va pas t'apporter de réponses... » Et se détruire n’effacera pas ce qu'elle ressentait. Déposant un baiser sur sa joue, Noah continuait à jouer avec ses cheveux, attendant qu'elle s'apaise d'elle même. Elle était l'une des rares personnes avec qui il n'avait aucun problème à être tendre naturellement, Noah n'avait jamais monter la moindre barrière entre eux. Là, à part lui servir un nouveau verre de vodka - ce qu'il voulait éviter à tout prix - il ne voyait pas vraiment comment il pouvait l'aider. Il refusait de lui donner le moindre conseil, ce n'était pas sa place, ce n'était la place de personne d'ailleurs, ce choix devait venir d'elle.
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MessageSujet: Re: noah&loan —— « the beauty & the tragedy » noah&loan —— « the beauty & the tragedy » EmptyJeu 2 Aoû - 21:46

Elle n’en pouvait plus. Elle était fatiguée d’avoir sans cesse à se battre. Sa vie se résumait à ça pour tout dire. Depuis ses dix ans elle se battait pour suivre, elle se battait pour attirer l’attention d’un père qui, encore aujourd’hui, ne se servait d’elle que lorsque bon lui semblait. Elle se battait pour ne pas être un simple jouet et pour être fière de ce qu’elle avait accompli, mais à tout juste vingt-cinq ans elle en avait assez et tout ce qu’elle avait fait étaient mal, elle en était persuadée. Jusqu’à présent, ses choix avaient tous étaient mauvais, à croire qu’elle ne savait pas faire une seule chose de bien dans toute sa vie. Elle avait accepté – à contre cœur – de partir de sa ville natale pour s’installer à Miami où elle avait dû subir les foudres de sa belle-mère qui la haïssait et qui voyait en elle une potentielle rivale. Elle n’avait que dix ans lorsqu’elle était arrivée et elle ne connaissait que très peu son père, en quoi aurait-elle pu être une rivale d’autant plus qu’elle n’était que sa fille ? La jeune femme ne l’avait jamais compris et très rapidement elle avait cessé de se battre pour comprendre et s’était contentée de lui rendre la monnaie de sa pièce. A bien y réfléchir, elle avait été insupportable, elle ne pouvait pas le nier, mais pour elle cette femme l’avait mérité car c’était avant tout à cause d’elle qu’elle avait autant souffert. Son père, quant à lui, n’avait rien vu, pas jusqu’à il y avait quelques années où, tout juste avant de divorcer, il avait ouvert les yeux, mais c’était déjà trop tard et le mal était fait. Pourtant, il n’avait pas changé et l’ignorait toujours autant sauf lorsque sa présence pouvait l’aider pour ceci ou pour cela et comme une idiote à chaque fois elle tombait dans le panneau et souffrait par la suite. En réalité, tout se résumait à ça, à la souffrance et la jeune femme n’en pouvait vraiment plus. Elle était épuisée et avait été cherchée ses dernières forces tout au fond d’elle avant que Caleb ne débarque avec leur fils et la brise une bonne fois pour toute. C’était ainsi qu’elle était … brisée. Elle avait beau prétendre le contraire, c’était bien ainsi qu’elle était et pourtant la jeune femme s’efforçait de faire bonne figure, de laisser voir que ce qu’elle voulait bien que l’on voit d’elle, mais au fond … tout au fond d’elle c’était la misère.

Loan avait la sensation d’être en enfer depuis le jour où elle avait quitté les Philippines. Certes sa vie là-bas n’était pas très riche, mais elle était heureuse et ce bonheur continuait de lui manquer. La jeune femme s’y rattachait par le biais de ses souvenirs seulement c’était devenu douloureux depuis la perte de sa mère. Un mot pouvait qualifier son état ces derniers temps : dépression. Loan était en plein de temps, mais trop fière, elle refusait de l’avouer et de faire en sorte de s’en sortir, de se sauver. Elle préférait se faire souffrir, légèrement masochiste sur les bords, en croyant que plus elle aurait mal et plus elle aurait envie de s’en sortir sauf que l’effet n’était pas celui qu’elle espérait, bien au contraire. En être arrivée au point de noyer son chagrin dans l’alcool était la preuve qu’elle avait touché le fond et pourtant Loan continuait de creuser pour s’enfoncer un peu plus, à croire qu’elle aimait souffrir. Néanmoins, elle s’était promis de se reprendre en main, c’était bien plus facile à dire qu’à faire et à présent Noah la voyait craquer. Il était son ami … son meilleur ami même. La jeune femme avait confiance en lui et n’éprouvait aucune crainte à parler de ses malheurs même si elle s’y était refusée jusqu’à aujourd’hui. Seulement, ce soir Loan mettait son orgueil de côté. Elle avait besoin de souffler, de cesser de se battre contre tout et n’importe quoi ne serait-ce que le temps d’une soirée et se confier à lui la soulagea d’une partie du poids qu’elle avait sur les épaules. « Je ne lui cherche pas d'excuses, mais j'imagine qu'élever le petit tout seul, ça ne doit pas être facile tous les jours non plus... Il pense peut-être à votre intérêt à tous... ». Tout contre son ami et secouée par des sanglots, Loan tenta de l’écouter au mieux et de réfléchir à ce qu’il venait de dire. Elle voulait croire comme Noah, c’était tellement plus agréable d’imaginer ça plutôt que le fait que Caleb voulait la faire souffrir pour ce qu’elle avait pu faire par le passé. Elle ne savait pas à quoi s’attendre avec lui et ce fut pour cette raison qu’elle ne préféra pas répondre. « Reprend toi, prend le temps d'y réfléchir comme tu l'as fait il y a trois ans. Il n'y a pas de mauvaise décision et personne ne va te juger Loan, c'est à toi de savoir ce que tu veux vraiment, ne t'occupes pas de l'avis de Caleb ou des autres. ».

La jeune femme se mordilla la lèvre inférieure pour tenter de contenir ses sanglots. Elle détestait pleurer, surtout en présence d’une tierce personne, cependant elle devait bien avouer que toutes les larmes qu’elle venait d’évacuer lui avaient fait le plus grand bien. Toutefois, elle continuait d’être secouée par quelques hoquets à cause du trop plein d’émotions et de sanglots qui venaient de l’assaillir. Noah avait raison, c’était à elle de prendre une décision et personne n’avait le droit de la juger ou de lui imposer quoi que ce soit. Loan se devait d’y réfléchir tranquillement dans les jours à venir, de peser le pour et le contre avant d’en faire part à Caleb aussi terrifiant que ça pouvait lui sembler être. « Et promets-moi d'arrêter tes conneries. Tu sais comme moi qu'une vodka ne va pas t'apporter de réponses... ». La jeune femme se contenta de secouer la tête à la positive en guise de réponse et se laissa tomber un peu plus contre son ami, les paupières closes et appréciant le fait qu’il jouait avec ses cheveux, un geste qui l’apaisait. Ses sanglots disparurent petit à petit et sa respiration redevint calme. La tête misérable qu’elle devait avoir à présent elle s’en moquait, tout ce qui lui importait était de se calmer une bonne fois pour toute et de profiter de la présence de Noah et surtout de son soutien. « J’ai vidé le contenu de la bouteille de vodka dans l’évier, de ce côté il n’y a plus rien à craindre. ». Les paupières toujours closes, Loan s’efforça de caler sa respiration sur celle de Noah afin de respirer de nouveau convenablement. Ceci fait, elle se tourna de sorte à pouvoir croiser le regard de son ami sans pour autant s’éloigner de lui et du geste d’affection qui lui promulguait et qui la calmait. « Je suis désolée de t’avoir imposé ce moment de faiblesse, mais je crois que j’étais arrivée à saturation. Je me sens totalement perdue, j’ai l’impression que rien de ce que je fais n’est correct et que je vaux rien … ». Une sensation que son père ne faisait que redoubler, mais ce détail Loan le garda pour elle. Pourtant, ce n’était que la stricte vérité. Son père entrait dans sa vie uniquement pour l’utiliser au cours de soirée ou autre et finissait par en ressortir aussi vite qu’il y était entré sans même s’intéresser à elle, sans même remarquer qu’à chaque qu’il lui faisait ça il la détruisait à petit feu.
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MessageSujet: Re: noah&loan —— « the beauty & the tragedy » noah&loan —— « the beauty & the tragedy » EmptySam 1 Sep - 19:43

Noah savait parfaitement que vivre sans réfléchir à ce que le reste du monde allait penser de vous était très difficile, pourtant par moment, il fallait le faire. Quel que soit son choix, il y aurait toujours quelqu'un pour la juger, sa soeur, Caleb, des amis peut-être aussi... mais aucun n'était dans sa situation. Personne ne pouvait savoir mieux qu'elle ce qui était le mieux, ce qu'elle désirait vraiment et donc prendre une décision à sa place. Pourtant, les gens se permettaient toujours de donner leur avis, de juger et dire ce qu'ils pensaient être le mieux et forcément, ça finissait par jouer en faveur ou en défaveur d'une décision qu'on s’apprêtait à prendre. Celle-ci n'était pas à prendre à la légère puisqu'elle allait changer toute sa vie mais surtout celle d'un petit garçon. Si elle choisissait de ne pas entrer dans sa vie, Loan aurait toujours une chance de revenir sur sa décision un jour mais dans le cas inverse, c'était difficilement envisageable. Pas sans que Nolan en souffre, hors c'était exactement ce qu'elle cherchait à éviter. Le jeune homme espèrait sincèrement que sa meilleure amie n'allait penser qu'à son bien être à elle et à celui de son fils et non aux commentaires qu'elle allait devoir affronter si elle décidait de rester en dehors de la vie de son fils. Ça ne serait pas facile tous les jours, mais mieux valait affronter ce genre de remarques que de commettre une erreur qui en blesserait plus d'un.

Même s'il y a quelques années elle l'avait mal vécut, Noah ne l'avait jamais vu dans cet état. Lorsqu'elle avait choisi d'abandonner son fils, Loan n'avait pas verser une seule larme devant lui, même si celles-ci se devinaient sans qu'il n'aie à les voir couler. Aujourd'hui, c'était différent. Trop de choses s'accumulaient et à un moment, il fallait bien que ça sorte, qu'elle craque. Même si ça le déchirait de la voir dans cet état, il savait aussi que ça allait lui faire du bien de se laisser aller un instant, en se permettant d'être humaine, chose qu'elle faisait rarement, pour ne pas dire jamais. Au fond, c'était bien mieux de la voir fondre en larmes que de la savoir occupée à noyer sa peine seule, dans une bouteille de vodka qui ne lui apporterait rien d'autre que des crampes d'estomac. « J’ai vidé le contenu de la bouteille de vodka dans l’évier, de ce côté il n’y a plus rien à craindre. » Noah lui adressait un sourire, même s'il y avait peu de chance qu'elle le voit, toujours blottie contre lui. Elle finissait d'ailleurs par se relever pour l'observer, alors qui lui adressait un regard confiant, certain qu'elle finirait par prendre la bonne décision. « Je suis désolée de t’avoir imposé ce moment de faiblesse, mais je crois que j’étais arrivée à saturation. Je me sens totalement perdue, j’ai l’impression que rien de ce que je fais n’est correct et que je vaux rien … » Noah riait, nerveusement, c'était une vaste blague. Elle ne se voyait pas tel que lui pouvait la voir, c'était certain. « Tu ne m'imposes rien du tout. Je sais pas si on te l'a dit, mais c'est humain de craqué par moment... » Il tentait de plaisanter un petit peu pour détendre et soulager la pression qui régnait dans cette pièce, même s'il était certain que ça n'aidait pas vraiment. « Tu vaux plus que toutes les filles que j'ai connu réunies ! Et tu es surtout beaucoup plus forte que n'importe quelle autre femme... » Parce qu'il en fallait de la force et du courage pour abandonner son enfant, en sachant qu'on allait en souffrir chaque jour. Déposant un nouveau baiser sur son front, Noah l'a ramenait contre lui tout en continuant à lui caresser doucement dans les cheveux. Il n'avait pas les mots nécessaires pour apaiser sa peine, mais il essayait tant bien que mal de s'y appliqué par des gestes. « Tu as pris une décision difficile dans ta vie, ça n'autorise pas les autres à te punir tous les jours pour ça... Ils ne sont pas à ta place et n'essayent même pas de l'être. Les gens sont cons, tu ne peux pas leur en vouloir mais ne leur donne pas raison en étant abattue ainsi. » Parce qu'au final, elle leur donnait à raison en étant au plus mal, rongée par les regrets et les remords. « Craque si ça peut te faire du bien, mais dés demain je veux te voir reprendre du poil de la bête. Réfléchis et sors la tête de l'eau. » Noah tenait absolument à retrouver ce sourire qui la caractérisait si bien, à voir sa meilleure amie heureuse et épanouïe et ce au plus vite. Il était prêt à l'aider, même à l'emmener loin de New York si c'était ce qu'il lui fallait, mais il ne ferait rien sans qu'elle ne lui demande, pour ne pas s'imposer. Encore une fois, c'était une décision qui lui appartenait et qu'elle devait prendre seule, il ne lui serait d'aucune utilité, puisqu'il refusait de l'influencer dans un sens ou dans l'autre. Il le faisait peut-être indirectement dans ses paroles, qui peut-être l'aidait, mais il ne lui donnait aucun avis.
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MessageSujet: Re: noah&loan —— « the beauty & the tragedy » noah&loan —— « the beauty & the tragedy » EmptyJeu 6 Sep - 12:02

Pendant un moment elle avait voulu mettre son état sur le dos de la fatigue et du deuil, ça lui semblait tellement plus agréable que la vérité et pourtant aujourd’hui Loan l’affrontait trop violemment. Elle accumulait depuis des années mais s’en était rendue compte qu’inconsciemment ce qui l’avait poussé à se détruire elle-même sans même s’en apercevoir. En apparences, elle laissait voir d’elle une jeune femme sûre d’elle et fière, mais plus profondément c’était loin d’être le cas, ça ne l’avait jamais été. La philippine avait appris très jeune à se forger une carapace pour éviter de se faire marcher dessus et au fil des années elle s’était perdue dans cette personnalité qu’elle s’était créée et avait même fini par s’oublier. Sauf que maintenant sa faiblesse lui revenait en plein visage, bien trop brusquement pour qu’elle soit capable d’encaisser ce qui lui arrivait. Loan ne s’était jamais faite au départ de Palapag qu’elle avait toujours amèrement regretté et fait comprendre à son père. Elle n’avait jamais supporté le fait d’être loin de sa mère, de voir que son père porter bien plus d’importance à sa jumelle et à Caleb qu’à elle. Elle ne s’était pas remise de cette erreur monumentale qu’elle avait pu faire et qui avait eu comme conséquence de voir sa jumelle et Caleb lui tourner le dos puisque concernant son père elle en avait l’habitude. Toutefois, à ses yeux le plus difficile restait néanmoins le fait d’avoir abandonné Nolan à la naissance, persuadée que c’était ce qu’il y avait de mieux pour son fils et qu’il ne méritait pas une mère comme elle.

Bien sûr, Loan n’avait pas vraiment réfléchi au fait qu’il aurait très bien passé son temps dans un orphelinat jusqu’à atteindre sa majorité ou son émancipation, mais elle avait voulu croire qu’il aurait le droit au meilleur puisque de toute manière elle serait loin de lui. Seulement, elle pensait à son fils depuis toutes ces années et s’efforçait de l’ôter de son esprit en se donnant corps et âme dans ce qui faisait de sa vie, l’armée. Les sensations fortes avaient toujours été une chose que la jeune femme appréciait et qui lui donnait l’impression de vivre enfin totalement, mais depuis le décès de sa mère et ses congés forcés, elle en manquait sincèrement et n’attendait plus que le jour de son prochain déploiement aussi suicidaire que ça pouvait sembler être. Mais ce soir elle devait faire en sorte de ne plus y penser. C’était bien la première fois qu’elle craquait de la sorte devant son meilleur ami et Loan n’en était pas fier. Noah la connaissait peut-être par cœur aujourd’hui, mais par fierté elle ne supportait pas de pleurer devant les autres, encore moins les personnes dont elle pouvait être très proche. « Tu ne m'imposes rien du tout. Je sais pas si on te l'a dit, mais c'est humain de craqué par moment... ». Loan pouffa légèrement en souriant avant de se mordre la lèvre inférieure. Être humaine … c’était ce qu’elle savait le moins faire.

Bien sûr, elle n’était pas non plus une machine de guerre sans la moindre émotion – il ne fallait tout de même pas exagérer – mais elle évitait au maximum de mettre à nu ses sentiments, quel qu’ils soient. La philippine préférait garder ce qu’elle ressentait en elle même si elle finissait par exploser de la pire manière qu’il soit, de toute façon son orgueil était bien trop imposant pour qu’elle agisse autrement. « Tu vaux plus que toutes les filles que j'ai connu réunies ! Et tu es surtout beaucoup plus forte que n'importe quelle autre femme... ». Ses paroles là la touchèrent sincèrement au point que Loan fut incapable de répondre quoi que ce soit à son meilleur ami. Elle le regarda en silence, la bouche entrouverte mais aucun son ne s’échappa de cette dernière. C’était la première fois qu’elle entendait quelqu’un lui dire qu’elle valait mieux que d’autres et qu’elle était forte et Loan en était tellement surprise que son cerveau ne parvenait pas à trouver quelque chose à répondre, pas même un « merci ». La jeune femme ne lutta pas lorsque Noah l’emmena de nouveau contre lui et elle ferma les yeux pour tenter de se calmer un peu plus même si les mots de son meilleur ami l’y avaient déjà bien aidé. « Tu as pris une décision difficile dans ta vie, ça n'autorise pas les autres à te punir tous les jours pour ça... Ils ne sont pas à ta place et n'essayent même pas de l'être. Les gens sont cons, tu ne peux pas leur en vouloir mais ne leur donne pas raison en étant abattue ainsi. ». Les paupières toujours closes, Loan ne fit pas le moindre mouvement.

Elle l’écoutait en silence et appréciait le soutien dont il faisait preuve avec elle. Même si Noah avait toujours refusé de l’influencer en quoi que ce soit dans ses décisions, il avait toujours été là pour la soutenir malgré tout et Loan savait qu’elle ne serait jamais capable de le remercier correctement pour ça. « Craque si ça peut te faire du bien, mais dès demain je veux te voir reprendre du poil de la bête. Réfléchis et sors la tête de l'eau. ». De toute manière que lui restait-il à faire ? Loan ne pouvait pas se laisser couler encore plus qu’elle l’avait déjà fait ces derniers temps. Si jamais la philippine s’y risquait elle savait très bien que jamais elle ne serait capable de remonter à la surface et elle signerait probablement sa fin, aussi pessimiste que ça pouvait être de penser ainsi. La jeune femme resta un peu plus contre le jeune homme, les yeux fermés et silencieuse puis elle se dégagea à nouveau pour croiser le regard de Noah. « Tu sais que si ça sort d’ici je te tue ? ». Loan le regarda avec autant de sérieux que possible bien qu’un sourire vint se dessiner sur ses lèvres après quelques secondes. « Merci Noah … par moment je me demande ce que je ferais si tu n’étais pas là pour me soutenir. ». Son sourire se fit d’autant plus franc et la jeune femme se pencha un avant pour déposer un baiser sur la joue du jeune homme afin de le remercier d’autant plus. Elle non plus n’était pas particulièrement douée avec les mots – même si elle s’en sortait assez bien le plus souvent – et les gestes parlaient toujours plus pour elle.
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