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I need you now | Loan

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MessageSujet: I need you now | Loan I need you now | Loan EmptyLun 18 Juin - 21:17

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Lorsque l’on est en vacance, on dit souvent que les amis que l’on rencontre sont devenus nos meilleurs amis en quelques secondes, qu’on dirait qu’on les connait depuis toujours mais ce n’est pas une vérité puisque quelques semaines après la fin de ces fameuses vacances, le lien se perd petit à petit. C’est une situation que de nombreuses personnes connaissent et une situation qui s’applique à la plupart de ce genre de cas mais ce n’est pas le cas pour Sephora et Loan. Les deux jeunes femmes se sont rencontrées alors qu’elles étaient plus jeunes, peu de temps après que l’australienne soit arrivée en Amérique et se sont très vite trouvées. Sephora a trouvé en Loan une véritable complice, une confidente pour lui parler et lui livrer tous ses sentiments et sa tristesse face au décès de sa mère. La brunette avait bien sa sœur jumelle pour partager ce genre de chose, mais les deux adolescentes n’ont pas réagi de la même sort à l’époque, elles ont donc trouvé chacune de leur côté une oreille attentive pour se soutenir. Loan qui passait beaucoup de week ends et certaines vacances à New York a été l’oreille attentive de Sephora. Les deux jeunes femmes se sont trouvé au fil du temps plus de points communs qu’elles ne l’auraient pensé. Le premier étant notamment cette relation bizarre avec leur père. Du côté de Loan, c’est surtout une relation froide, alors que du côté de Sephora, c’est tout simplement l’absence de relation. En effet, lorsqu’elle a appris qu’elle était enceinte, la mère de la brunette l’a annoncé à celui qui l’avait fécondé et celui-ci n’a rien trouvé d’autre à faire que de lui donner un gros chèque pour ne plus jamais la voir. La miss Neil-Douglas n’a donc jamais connu plus de son père que son nom de famille qui est celui qu’elle porte en second nom accolé à celui de sa mère. Sephora n’a pas souffert de cette absence et il lui est parfois dur de donner des conseils à Loan en ce qui concerne sa relation avec son père ou encore de la rassurer, elle n’est pas la mieux placée pour parler de cela en effet. Mais par contre, la faire relativiser comme quoi on vit bien sans son père, ça elle peut très bien le faire car c’est ce qu’elle connait le mieux. Malheureusement, vivre sans sa mère, Sephora n’a jamais trouvé comment faire. Depuis que celle-ci est décédée alors qu’elle avait quatorze ans, celle qui lui a donné la vie lui manque toujours autant et c’est surement cela que la jeune blonde ressentirait tout au long de sa vie puisqu’il y a peu la demoiselle avait dû affronter cette perte. Heureusement pour elles, elles vivaient maintenant dans la même ville ce qui facilitait donc leurs échanges, elles pouvaient donc être plus présentes l’une pour l’autre lorsque cela n’allait pas même si elles ne pouvaient pas effacer la tristesse de l’autre. D’autant plus, qu’aujourd’hui Sephora n’était pas la meilleure pour donner des conseils pour aller mieux, en effet, elle venait de perdre l’une des deux seules personnes qui lui restaient : sa sœur. Celle-ci avait trouvé la mort en couche, alors qu’elle donnait naissance à celui qui aurait été son petit neveu. La brunette faisait la femme forte devant tous mais elle ne pouvait pas tenir éternellement comme cela. Au bout d’à peine une petite semaine à éviter l’appartement de Loan pour ne pas aller l’embêter et lui faire penser à de mauvais souvenirs, elle avait donc fini par s’y rendre pour se confier et pleurer un bon coup pour finir la soirée en rigolant bien parce que même lorsqu’elles étaient tristes elles trouvaient de quoi rire et puis leurs vies respectives ne rimaient pas qu’avec des décès, elles avaient d’autres choses à partager, desquelles parler. Après le boulot, elle avait donc filer chez son amie. Elle aurait bien eu besoin d’une bonne douche mais elle savait que si elle rentrait chez elle elle n’en ressortirait pas alors elle n’avait pas beaucoup réfléchis elle avait filé. Même si elle n’avait pas trouver l’emploi de ses rêves, Sephora avait trouvé un petit boulot dans une superette en attendant de trouver mieux ce qui lui ferait un peu d’argent car ce n’était pas parce qu’elle était riche qu’elle voulait ne pas travailler. Elle se dirigea donc vers le Queens et se retrouva rapidement devant chez son amie ou elle ne tarda pas à sonner et entrer chez elle. « Coucou toi ! Je ne te derange pas? Je viens m’inviter à dîner… » Sephora était sans gêne pour le coup mais c’était pour lui faire comprendre en quelque sorte qu’elle avait besoin de passer du temps avec elle.



Dernière édition par Sephora M. Neil-Douglas le Ven 6 Juil - 11:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I need you now | Loan I need you now | Loan EmptyLun 18 Juin - 22:10


Ranger … il fallait qu’elle range. Ce fut sa première pensée quelques instants seulement après que sa main se soit brutalement abattue sur son radioréveil et après qu’elle eut ouvert les yeux. Son appartement n’était plus un appartement c’était Hiroshima, Nagasaki voire même Pearl Harbor mélangées, c’était un vrai champ de bataille qu’elle avait laissé s’empirer avec le temps parce qu’elle n’avait pas eu le courage de faire ce que, habituellement, elle faisait tous les week-ends. Loan était une épave, c’était certes triste à dire et pourtant c’était la vérité, elle était une épave et faisait réellement pitié à voir. Son appartement était devenue son antre et depuis un petit moment elle ne prenait le temps d’en sortir que pour aller faire quelques courses afin de ne pas mourir de faim et encore au vu de ce qu’il y avait dans son réfrigérateur il était très étonnant de voir que la jeune femme était encore plus ou moins en forme. Loan enchaînait les plats surgelés à réchauffer aux micro-ondes sans goût et diverses cochonneries, toutefois la demoiselle bénéficiait de cette chance de posséder un métabolisme qui lui permettait de ne prendre que quelques grammes. Cependant, ce n’était pas une raison pour continuer sur cette voie et c’était avec la conviction de se reprendre que Loan quitta son lit ce matin-là. Elle devait remonter la pente, tâcher de se remettre de ces diverses épreuves qu’elle était actuellement en train de vivre à croire que le barbue tout là-haut s’amusait à faire en sorte que tout lui tombe dessus d’un coup sans qu’elle y soit préparée. C’était une vraie catastrophe pour elle, à la limite de la fin du monde par moment tant elle avait la sensation d’être incapable de s’en sortir et de garder la tête hors de l’eau. Il y avait tout d’abord eu le décès de sa mère, de la seule personne que Loan aimait sincèrement, du seul parent qui l’avait véritablement connu, aimé et soutenu. Puis, ses supérieurs avaient décidé qu’il serait mieux pour elle de prendre des « vacances » si bien qu’elle ne pouvait plus aller sur la base dont elle dépendait pour se changer les idées et voilà qu’à présent Caleb revenait dans sa vie après trois ans soit disant parce qu’il voulait que leur fils – qu’elle avait pourtant fait adopter – connaisse sa mère.

Loan ne savait plus quoi penser de toute cette situation et pis encore, elle ne savait pas la gérer. Elle avait repoussé Caleb, elle avait refusé de le voir après sa réapparition, mais à peine avait-elle posé les yeux sur leur fils qu’elle avait été envahi par le besoin de le prendre dans ses bras ainsi que par la panique ne sachant pas le moins du monde comment s’y prendre avec lui. En clair, la jeune militaire était devenue presque un danger pour elle-même et par moment finir à l’hôpital pour une intoxication alimentaire ne l’aurait pas même surprise, mais à présent elle avait fait le choix de se reprendre un minimum et ce même si – se connaissant – ce ne serait que pour une journée. Ainsi, une fois avoir copieusement déjeuné un énorme bol de céréales et un grand verre de jus d’orange, Loan se lança dans le nettoyage de son appartement, un ménage de printemps qui était de saison d’ailleurs. La jeune femme y passa la journée et fut surprise d’avoir quelque peu l’impression de revivre tant ça pouvait lui demander de l’énergie par moment, toutefois elle pouvait au moins être fière d’avoir un appartement parfaitement rangé et propre comme elle l’aimait. Trempée de sueur et quelque peu épuisée, une fois qu’elle eut tout rangé ce fut en direction de la salle de bain que Loan se rendit pour une bonne douche chaude sous laquelle elle somnola de longues minutes avant d’en sortir tout propre et de rejoindre sa chambre pour enfiler un jogging gris perle et un débardeur noir, une tenue simple mais très confortable et ce fut pile à ce moment que la sonnette se mit à retentir dans tout son appartement. Sourcils froncés et curieuse de savoir qui venait lui rendre visite, elle n’eut – pour une fois – aucun mal à rejoindre la porte de son appartement.

Tandis qu’elle faisait face à son visiteur, un large sourire étira ses lèvres en reconnaissant la jeune femme face à elle. « Coucou toi ! Je ne te dérange pas? Je viens m’inviter à dîner … ». N’ayant apparemment pas d’autre choix, Loan laissa Sephora entrer dans son appartement et referma derrière elle bien qu’elle resta au niveau de la porte. « Tu serais venue dix minutes plus tôt tu aurais sûrement eu la peur de ta vie en me voyant faire le ménage, mais non tu me déranges pas du tout. ». Son petit sourire toujours dessiné sur ses lèvres, Loan quitta l’entrée de son appartement pour se laisser lourdement tomber sur son canapé tout en faisant signe à son amie de la rejoindre. « Pour ce qui est du dîner … je pense qu’on ferait mieux de commander parce que, crois-moi, tu n’as pas envie de manger quoi que ce soit se trouvant là-dedans. ». D’un geste du menton, Loan montra le réfrigérateur qui se trouvait dans la cuisine, cette dernière étant uniquement séparée du salon-salle à manger par un imposant plan de travail en céramique noire. Son regard se posa presque aussi vite sur Sephora tandis qu’elle mettait ses jambes sous ses fesses tout en s’habillant conte le dossier de son canapé. « Qu’est-ce qui me vaut l’honneur de ta visite ? ». Non pas qu’elle soit mécontente de la voir, c’était même tout le contraire, toutefois elle ne s’était pas attendue à une visite aussi tardive, pour tout dire Loan ne s’était attendue à aucune visite, elle ne s’attendait plus à voir qui que ce soit dans son appartement tant elle s’était coupée du monde dernièrement et c’était à croire que sa motivation soudaine à se reprendre avait eu comme effet d’attirer au moins une personne chez elle pour lui tenir compagnie et mieux l’aider à remonter la pente.
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MessageSujet: Re: I need you now | Loan I need you now | Loan EmptyMer 20 Juin - 0:27

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Après avoir longtemps pesé le pour et le contre d’aller déranger Loan, Sephora avait finalement pris la décision de se rendre chez celle qui était sa meilleure amie. Elle n’avait pas beaucoup d’amis il fallait bien le dire mais le peu qu’elle avait elle pouvait vraiment compter dessus. Enfin, en faisant le tour de ses contacts dans son portable pour trouver quelqu’un d’autre à déranger que la jolie blonde, la brunette n’avait trouvé personne. Elle cherchait qu’un d’autre non pas parce qu’elle ne voulait pas parler à Loan, non loin de là elle savait que c’était elle qui la comprendrait le mieux dans sa situation et pour ce qu’elle avait à lui dire, mais elle ne voulait tout simplement pas lui faire revivre des moments douloureux parce que oui obligatoirement en lui parlant du dernier drame qu’il y avait eu dans sa vie, Loan se rappellerait de la perte de sa mère qui était encore assez fraiche. Lorsque la blonde l’avait annoncé à Sephora, elle avait su être là pour elle mais cela avait été très dur car elle s’était vue un peu moins de dix ans en arrière dans cette situation et elle savait bien que le passage était dur mais qu’il fallait bien en sortir. La jeune avocate savait que donner des conseils s’était plus facile que de les appliquer, mais elle allait bien devoir se bouger pour ne pas tomber dans la déprime, pleurer à longueur de journée elle ne voulait pas. En quelque sorte, parler à Loan, pleurer et tout le reste, c’était surement une manière de tourner la page, de mettre un point à cette partie triste de sa vie pour recommencer une vie plus heureuse qu’elle ne l’avait pas eu malheureusement jusqu’à maintenant. Bref, sans même appeler avant puisqu’elle s’était dit qu’au pire des cas elle repousserait, elle reviendrait, Sephora avait pris le direction de l’appartement de la jeune femme et elle avait bien en tête de n’en repartir que lorsqu’elle irait mieux. Il allait falloir du temps mais elle savait que Loan pouvait avoir la solution magique pour lui remonter le moral. Quelques minutes après avoir pris cette décision, elle était dans la rue, se dirigeant vers chez son amie d’un pas décidé. Elle sonna rapidement et plusieurs fois à la porte de l’appartement de la blonde pour qu’elle lui ouvre vite, et au cas où elle dorme, qu’elle se réveille mais cela n’avait pas l’air d’être le cas puisque le loquet tourna dans la serrure et la porte s’ouvrit. L’appartement sentait le propre à plein nez ce qui fit sourire Sephora, faire le ménage était peut être la solution à tous ses soucis, non elle chassa rapidement cette idée de sa tête pour entrer chez sa copine en lui demandant si elle pouvait s’inviter pour manger. Très vite, elle eut la confirmation de la part de Loan que l’appartement venait d’être nettoyer car apparemment il y en avait de partout peu de temps avant. Cela fit rire Sephora, elle qui était maniaque n’avait jamais une tonne de ménage à faire d’un coup, elle ne laissait jamais s’entasser les choses, non c’était juste impensable pour elle. Elle sourit et ne fit pas de remarque, après tout chacun et comme il est et chacun vit chez lui comme il le souhaite que cela soit dans l’ordre ou le désordre, la brunette n’est pas du genre à juger une personne sur ce petit détail. Loan précisa aussi rapidement à Sephora que si elle voulait diner, elles devraient se commander quelque chose car elle n’était pas vraiment sur de tout ce qu’il y avait dans son frigo, une nouvelle fois la brunette ne put s’empêcher de rire, elle se fichait bien de ce qu’elle mangeait, si elle devait commander ou même payer tant qu’elle avait une oreille attentive pour l’écouter elle était contente. Elle sortit donc son téléphone de sa poche et commanda à un service de livraison bien connu, deux grosses pizzas pour une déprimée et une future déprimée affamée. Loan n’avait pas eu le temps de s’opposer à cela et elle ne s’attendait surement pas à ce que la brune dégaine si vite mais elle était bien décidée à passer du temps avec elle alors elle ferait tout pour. « Et voilà ! Repas commandé, pas bien compliqué hein ça sera pizzas pour ce soir mais mieux que rien ! Puis c’est moi qui régale et tu n’as pas le choix ! » Elle ne prenait pas Loan en pitié parce qu’elle était pleine d’argent non loin de là, elle s’invitait chez elle alors c’était la moindre des choses que de payer le repas. Elle sortit aussi deux ou trois paquets de bonbons qu’elle avait achetés sur le chemin pensant qu’ils seraient utiles. Si Loan ne comprenait pas que la demoiselle n’allait pas bien avec le nombre de bonbons qu’elle venait de sortir c’était qu’il y avait un problème. En effet, lorsqu’elles n’allaient pas bien les deux jeunes femmes s’empiffraient pendant des heures en parlant de petites sucreries. « L’honneur de ma visite, je ne sais pas si on peut dire ça hein, tu vas moins rire quand dans à peu près deux minutes je vais me transformer en veritable fontaine ! » Une fontaine s’était peu dire, d’ailleurs Sephora se demandait comment elle pouvait ne pas encore avoir versé une larme, elle avait surement trop pleuré depuis que sa sœur avait disparu, c’était peut-être ça la réponse à son problème.


Dernière édition par Sephora M. Neil-Douglas le Ven 6 Juil - 11:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I need you now | Loan I need you now | Loan EmptyMer 27 Juin - 20:03

Bien qu’elle ne soit pas quelqu’un de particulièrement maniaque, la jeune femme aimait lorsque les choses se trouvaient à leur place et lorsque son appartement était propre. Jamais jusqu’alors ce dernier n’avait été dans un tel état d’autant plus qu’avec son métier, Loan n’était pas très régulièrement chez elle, ce qui n’était pas pour lui déplaire tant elle pouvait aimer son travail. Toutefois, depuis qu’elle se devait de rester à New York et se « reposer », la demoiselle s’était largement laissée aller et son appartement reflétait très bien ce qu’il y avait en elle : un bordel sans nom et ce n’était pas du tout un bordel organisé. Elle n’avait plus le courage de faire quoi que ce soit, sa volonté l’avait quitté aussi rapidement que son supérieur lui avait dit prendre du temps pour elle afin de souffler et de se remettre du décès encore trop frai de sa mère. Seulement, Loan ne voulait pas prendre de temps et encore moins se retrouver seule dans son appartement. Elle savait ce que ça signifiait, elle savait que de cette manière elle allait se mettre à ressasser bien des choses et c’était loin d’être bon pour elle, surtout moralement. Évidemment, c’était le moment que Caleb avait choisi pour réapparaitre dans sa vie en lui faisant la bonne surprise – ou pas – de lui avouer que trois ans plus tôt il n’avait pas pu se résoudre à laisser Nolan à d’autres parents et qu’à présent il voulait qu’il connaisse sa mère. Mais avait-il pensé à elle au moins une seule fois en faisant ce choix ? Si elle avait fait adopter son petit garçon trois ans auparavant c’était pour une raison. Loan voulait qu’il ait une belle vie et surtout une mère capable de lui donner tout l’amour qui lui serait nécessaire pour s’épanouir et, malheureusement, elle n’était pas prête à endosser ce rôle, tout du moins pas à cette époque. A l’heure actuelle, et surtout le fait d’avoir vu cette petite bouille d’ange, la forçait à remettre son choix en question, à se demander si elle avait bien fait et si elle était vraiment incapable de gérer un enfant. Dès lors que la réponse l’amenait à s’en vouloir, la jeune femme repensait immédiatement à son métier qui lui faisait réaliser à quel point la vie de Nolan aurait pu être instable.

Cependant, elle n’arrivait pas à chasser ses démons de son esprit et Loan s’enfonçait un peu plus chaque jour dans son trou et dans le noir, incapable de remonter la pente tant ses forces et sa conviction l’avaient abandonné. Pourtant, elle avait des amis sur qui elle pouvait compter en ville, de vrais amis qui la connaissaient bien – même si elle n’entrait pas forcément dans les détails de son passé – et qui savaient à peu près comment lui remonter le moral, mais il fallait croire qu’elle préférait broyer du noir, seule dans son coin. Seulement, ce jour-là était différent. La jeune lieutenant de l’Air Force s’était réveillée avec la certitude qu’il était temps pour elle de se reprendre et pour cela elle n’avait rien trouver de mieux que de ranger et de nettoyer son appartement du sol au plafond, au moins ça faisait un bordel en moins, il ne restait plus que celui qui était dans sa tête. Elle se sentait mieux, c’était peut-être idiot, mais ce ménage de printemps lui avait permis de sortir un tant soit peu la tête de l’eau, maintenant il ne lui restait plus qu’à continuer de battre des pieds jusqu’à sortir totalement de l’eau et repartir sur de bonnes bases. Même si Loan était épuisée après cette journée, l’arrivée de Sephora tombait très bien car il n’y avait rien de mieux pour elle que se trouver en présence d’amis pour se sentir bien et continuer sur la bonne voie d’autant plus qu’elle partageait bien des choses avec la jeune femme. Toutefois, pour ce qui était de manger avec des amis, Loan n’y avait pas pensé et autant dire que ce qui lui servait de nourriture n’était pas ce qui pouvait y avoir de mieux pour elles deux. « Et voilà ! Repas commandé, pas bien compliqué hein ça sera pizzas pour ce soir mais mieux que rien ! Puis c’est moi qui régale et tu n’as pas le choix ! » . Un petit sourire étira alors ses lèvres. Elle aimait quand Sephora prenait les choses en mains et surtout lorsqu’elle faisait en sorte de tout régler pour être sûre d’avoir l’occasion de passer du temps avec son amie. Toutes les deux se connaissaient depuis un bout de temps. Elles n’avaient jamais été spécialement proches puisqu’il s’agissait avant tout d’une amitié de vacances, mais aujourd’hui l’une comme l’autre avait évolué et leur relation avec elles, ce qui n’était pas plus mal.

« Pizza ça me va parfaitement et ne t’inquiètes pas, je trouverais bien un moyen de te rembourser sans même que tu t’en rendes compte. ». Loan n’aimait pas spécialement être redevable à quelqu’un. Avec les années elle avait appris à se débrouiller par elle-même à défaut de pouvoir compter sur sa famille si bien qu’à présent elle payait toujours ses dettes, que la personne le veuille ou non. Son regard dévia du visage de Sephora pour se poser sur les paquets de bonbons que la jeune femme posa sur le canapé devant elles. Oh … ça ce n’était pas spécialement bon signe et Loan savait de quoi elle parlait. Sur ce point encore, Sephora et elle étaient très similaires, lorsqu’elles n’allaient pas bien c’était des tonnes et des tonnes de sucreries qu’elles avalaient sans penser aux conséquences pour leur poids, tout ce qui important était de se sentir mieux. Loan releva doucement les yeux vers son amie en mordillant que légèrement sa lèvre, signe qu’elle commençait à s’inquiéter pour elle. « L’honneur de ma visite, je ne sais pas si on peut dire ça hein, tu vas moins rire quand dans à peu près deux minutes je vais me transformer en véritable fontaine ! ». La jeune femme prit les paquets qu’elle disposa sur la table basse afin de pouvoir se rapprocher de Sephora, passer son bras autour de ses épaules et l’amener contre elle afin de la serrer dans ses bras, sa joue posée sur le sommet de la tête de la demoiselle. « Si, c’est un honneur, ça me fait toujours plaisir de te voir, tu sais … mais raconte-moi ce que tu as le temps que le beau livreur de pizzas arrive et que je puisse évaluer quel film nous conviendra le mieux ce soir. ». Loan la garda contre elle et frotta affectueusement le bras de Sephora même si elle savait que ça n’aidait pas spécialement à retenir ses larmes. Ce n’était pas ce qu’elle voulait. Elle était bien placée pour savoir que, bien souvent, pleurer un bon coup pouvait faire le plus grand bien et elle souhaitait être là pour Sephora à ce moment-là pour être certaine de pouvoir la soutenir un tant soit peu.
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MessageSujet: Re: I need you now | Loan I need you now | Loan EmptyLun 2 Juil - 22:47

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Sephora n’avait pas le moral et elle n’avait donc pas hésité à venir à la porte de celle en qui elle avait le plus confiance pour se confier, pour pleurer un bon coup mais aussi pour rigoler car elle savait qu’avec Loan, après les larmes il y aurait la rigolade c’était comme le diction qui disait qu’après la pluie arrivait le beau temps. La brunette n’aimait pas vraiment venir pleurer comme cela, elle n’aimait pas cela car ça rendait les autres tristes car cela rappelait de mauvais souvenir mais aussi pour la simple raison qu’elle n’aimait pas se plaindre, pas du tout… Elle n’aimait pas qu’on ait pitié d’elle et gardait donc le plus de chose possible pour elle. Enfin… Maintenant elle était devant chez Loan, la seule personne qui l’écouterait et n’aurait pas pitié d’elle car elle avait vécu pas mal de chose de son côté et elle la comprenait donc sans en rajouter. Elle ne pouvait pas faire demi tour puisqu’elle avait déjà sonné et elle entendait les pas de la jeune fille qui se rapprochait de la porte. Rapidement elle entra dans son appartement et les deux demoiselles commencèrent à papoter tranquillement. Sephora qui s’invitait à dîner était heureuse que la jeune femme chez qui elle était n’ait rien à manger, elle pouvait comme cela payer le repas et cela la déculpabilisait d’arriver comme ça à l’improviste et de s’imposer à elle. Cependant, elle savait bien que sa meilleure amie ne se laisserait pas faire et elle en eut la confirmation rapidement par la personne concernée qui lui dit clairement. « Si tu oses me rembourser tu vas voir ce que tu vas voir! Et puis si tu le fais, on va partir dans une gueguerre où je te rembourserais à nouveau et ainsi de suite, tu me connais je suis têtue. » La brunette avait un petit sourire aux lèvres, elle était très gentille comme femme mais elle avait tout de même du caractère et un point fort de celui-ci était son entêtement. Cependant, ce n’était pas ce qui ressortait le plus dans son caractère tout comme son côté colérique tout simplement car pour déclencher une grosse colère chez la jeune femme il fallait la pousser à bout, aller vraiment loin ou s’attaquer à elle ou des personnes chères. Mais fini la rigolade. En effet, Sephora avait annoncé la couleur, elle n’était pas bien et avait besoin de pleurer. Lorsque Loan lui demanda ce qui n’allait pas les larmes que l’avocate retenait depuis plusieurs semaines sans rien dire à personne du malheur qu’elle vivait coulèrent le long de ses joues sans qu’elle ne les retienne. Entre deux sanglots, elle tenta tout de même de s’expliquer auprès de son amie pour qu’elle sache ce qui n’allait pas car vu les chaudes larmes qu’il y avait sur son visage, il y avait de quoi se faire du souci. « J’ai… Je… Je suis retournée en Australie il y a peu… Voir ma sœur… Enfin aller à son enterrement… » Sa phrase n’était pas très claire, ce qui n’était pas à son habitude car en tant qu’avocate elle s’exprimait presque toujours très clairement, mais elle avait réussi à faire passer l’essentiel du message enfin devant le visage un peu déconfit de son amie, elle reprit tout de même en tentant d’être plus clair. Elle lança donc d’une seule traite. « Ma sœur est morte en accouchant de mon neveu… Je n’arrive pas à y croire… » Voilà, là c’était plus clair pour Loan qui pris sa meilleure amie dans ses bras pour la consoler en la laissant pleurer un long moment sans rien dire. Pleurer, ne pas s’expliquer, cela faisait parfois du bien mais après il fallait bien en parler. Sauf que là, Sephora n’eut pas le temps de s’expliquer tout de suite après avoir pleuré. Elle fut coupée dans sa confidence et dans ses sanglots par la sonnette. C’était surement le livreur de pizza qui était déjà là, et oui dans les grandes villes, la livraison était très rapide. Elle se dégagea donc de l’étreinte de Loan qui comprit que ce n’était pas le moment de la contrarier et qu’il fallait la laisser payer. Sephora couru donc vers la porte avec son porte-monnaie à la main après s’être légèrement essuyé les joues. Elle ouvrit la porte et la tête du livreur lui fit peur. Elle se retourna donc vers un miroir dans l’appartement de Loan et comprit pourquoi il faisait cette tête. Son maquillage avait coulé et ses yeux étaient plus noirs que si elle avait des yeux au beurre noir, cela allait même jusqu’en bas des joues mais Sephora ne se laissa pas démonter. Elle prit les pizzas et tendit la monnaie au jeune homme. « Je suis désolée pour ma tête hein ne prenez pas peur et encore merci pour la rapidité ! Bonne soirée. » La brunette referma la porte derrière elle et plaqua son mur à la porte. Elle regarda Loan en éclatant de rire ! « Je suis déprimée et en plus le livreur n’était même pas beau !!! J’y crois pas d’habitude ils sont toujours beaux et jeunes là il était juste jeune et effrayé par ma tête… Ce que je comprends il y a de quoi ! » Gens qui rit gens qui pleure était parmi nous ce soir !
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MessageSujet: Re: I need you now | Loan I need you now | Loan EmptySam 7 Juil - 21:46

La dépression touchait n’importe qui. Il était impossible d’être sans cesse heureux dans sa vie, il arrivait toujours qu’une petite période – aussi courte soit-elle – pointe le bout de son nez et vienne démoraliser telle ou telle personne. Dans son cas cette sensation faisait partie intégrante d’elle-même depuis des années, c’était ainsi et la jeune femme était incapable de s’en débarrasser. Pourtant, elle souriait et était régulièrement de bonne humeur, mais ce n’était que ce qu’elle voulait bien montrer aux autres. La pitié, elle n’aimait pas ça et surtout elle ne supportait pas qu’on vienne se mêler de ses affaires, c’était personnel et ça ne regardait qu’elle. Elle n’était pas fière de sa vie et encore moins de son passé, peut-être était-ce pour cette raison qu’elle détestait autant s’étaler sur ce dernier ou même tout simplement en parler … Elle avait fait des erreurs, comme bien des personnes certes, mais ses erreurs semblaient si impardonnables qu’elle s’enfonçait dans son trou à cause de cette culpabilité qui la rongeait depuis des années. Elle avait toujours été quelque peu impulsive et bien souvent elle agissait avant même d’avoir réfléchi ce qui la poussait à se mordre les doigts par la suite. Ses supérieurs lui avaient régulièrement répété de faire attention à ce trait de son caractère, mais il était tellement difficile de changer alors qu’elle avait toujours été ainsi. C’était une demoiselle rancunière et quelque peu mauvaise lorsqu’elle le voulait bien. Loan était capable de prétendre pardonner une personne alors qu’il n’en était rien et ce uniquement pour mieux se venger par la suite. Elle savait être sournoise, elle n’était pas parfaite et vivait avec ce fait depuis plusieurs années. La personne qui en avait le plus fait les frais au final, c’était elle-même et le pire était que par moment elle ne s’en rendait pas totalement compte.

Si elle avait utilisé son « demi-frère » afin de se venger de sa belle-mère ça n’avait été que par rancœur et si elle avait pensé être maligne, elle s’était mis le doigt dans l’œil et en avait payé les frais. Pourtant, elle se souvenait encore à quel point elle avait été persuadée de bien faire les choses. Il était vrai que se servir de Caleb n’était pas ce qui l’avait aidé à se sentir le mieux, mais il était le fils de cette vieille peau et Loan savait à quel point sa belle-mère ne supportait pas de les voir se rapprocher tous les deux. La perspective qu’ils puissent finir ensemble puisqu’ils n’avaient aucun lien de sang la dégoûtait et c’était sur ça qu’elle avait joué … avant que tout ne se retourne contre elle. Quand tous avaient découvert le pot aux roses, pour Loan l’apocalypse lui avait semblé bien douce à côté de ce qui s’était passé pour elle. Même si elle avait récolté ce qu’elle avait semé, elle n’avait pas pu s’empêcher d’éprouver d’autant plus de rancœur envers ceux qui étaient sa famille, envers son père plus particulièrement. Elle avait compris la colère de Caleb, après tout elle l’avait utilisé et était surprise qu’il ne se soit rendu compte de rien alors qu’elle avait été incapable de lui retourner ses « je t’aime », mais de là à être reniée par tous, jamais elle n’aurait imaginé en arriver jusque-là. Néanmoins, la jeune femme avait continué de vivre. Elle s’était focalisée sur sa carrière qui lui permettait de tenir le coup et sa famille aux Philippines qui, malgré ses erreurs, la voyaient toujours comme la petite Loan de toujours, cette petite demoiselle aux larges sourire et à la joie de vivre débordante, une petite fille qui avait cessé d’exister depuis bien longtemps. La naissance de Nolan avait été une épreuve de plus, revoir Caleb le même jour l’avait quasiment abattu, toutefois s’il y avait bien quelque chose qu’elle tenait de son père c’était sa force mentale. Une fois de plus elle avait continué d’avancer sur son chemin en tâchant d’oublier, mais c’était impossible si bien qu’elle portait un masque en présence d’autrui pour ne pas montrer à quel point elle avait pu se détruire elle-même par le passé et via ses propres actes.

Aujourd’hui … elle n’avait pas plus avancé. Elle était toujours dans ce même trou qu’elle s’était creusée quelques années auparavant et si par moment elle avait l’impression d’être sur le point d’en sortir, quelque chose arrivait toujours pour la faire chuter à nouveau. Il y avait eu le décès de sa mère récemment, puis l’avis de ses supérieurs selon lequel il lui fallait du temps « pour se remettre » et enfin Caleb et Nolan … Loan n’arrivait toujours pas à y croire … De quel droit se permettait-il de lui faire ça ? Etait-ce une vengeance pour la souffrance qu’elle lui avait causée auparavant ? Pourtant, la jeune femme avait fait son choix trois ans plus tôt, elle avait décidé d’offrir une meilleure vie à son fils et une bonne famille. A la place, il vivait avec son véritable père qui voulait à présent qu’elle assume son rôle de mère alors qu’elle avait tout fait pour s’en détacher, incapable de se sentir prête à assumer une telle responsabilité. Pas étonnant qu’elle soit autant à la dérive ces derniers temps, mais la jeune femme s’était promis de se reprendre en main, de tout faire pour ne pas se laisser sombrer plus qu’elle n’avait déjà plus le faire depuis qu’elle était en congé. Dieu ce qu’elle mourrait d’envie de retourner sur sa base et de piloter à nouveau. Ce qu’elle pouvait rêver d’être envoyée en mission même si ces dernières ne lui garantissaient jamais un retour à la maison. Elle avait le goût du risque depuis toujours, l’adrénaline elle en avait besoin pour se sentir vivre et pour survivre. Faire partir de l’armée de l’air lui donnait sans cesse cette dose vitale et pourtant elle en était privée. Oui, elle voulait partir en mission et peu importait l’endroit où elle serait envoyée, tout lui convenait toutefois elle n’avait pas encore cette chance et elle devait se reprendre comme elle le pouvait et être en présence de ses amis était pour l’instant une chose bien moins dangereuse. Cependant, voir Sephora dans un tel état la forçait à ressasser ses propres démons même si elle n’en laissa rien paraitre.

Elle devait être là pour son amie et la soutenir du mieux qu’elle le pouvait car, à défaut de s’en sortir elle-même, elle se devait d’aider les autres à garder la tête hors de l’eau. « Si tu oses me rembourser tu vas voir ce que tu vas voir! Et puis si tu le fais, on va partir dans une gueguerre où je te rembourserais à nouveau et ainsi de suite, tu me connais je suis têtue. ». Amusée, un très léger sourire étira le coin gauche de ses lèvres avant de disparaitre quasiment aussitôt. Elle la savait têtue, toutes les deux l’étaient beaucoup, toutefois si elle tenait tellement à payer sans être remboursée, pour cette fois Loan allait lui faire cette fleur bien qu’elle se connaissait assez pour savoir que, même inconsciemment, elle allait la rembourser, c’était comme instinctif tant elle ne supportait pas l’idée de devoir quelque chose à quelqu’un. « J’ai… Je… Je suis retournée en Australie il y a peu… Voir ma sœur… Enfin aller à son enterrement… Ma sœur est morte en accouchant de mon neveu… Je n’arrive pas à y croire… ». Loan ouvrit la bouche, mais remarquant qu’aucun son n’osait franchir la barrière de ses lèvres, elle la referma et regarda d’un air compatissant la jeune femme face à elle. Pour avoir perdu sa mère récemment, elle savait quelle douleur s’emparait de Sephora, mais ce n’était pas pour autant qu’elle était capable de trouver les bons mots pour la réconforter, de toute manière elle doutait que ces derniers puissent exister, la brunette avait avant tout besoin de soutien. Lorsqu’enfin elle eut un semblant d’idée de la phrase à prononcer, Loan eut tout juste le temps d’ouvrir la bouche que la sonnette de son appartement se mit à raisonner une nouvelle fois. Puis, sans qu’elle ait le temps de faire le moindre mouvement, Sephora se précipita vers la porte ce qui, vu les larmes qui venaient de rouler sur ses joues, n’était pas la meilleure idée, cependant elle ne fut pas assez rapide pour le souligner.

Toujours assise sur son canapé, Loan se pencha en arrière pour apercevoir la tête du livreur et pouffa légèrement lorsqu’elle vit l’expression quelque peu effrayée de ce dernier face à Sephora. « Je suis désolée pour ma tête hein ne prenez pas peur et encore merci pour la rapidité ! Bonne soirée. ». La jeune femme se mordit la lèvre inférieure pour contenir son fou rire jusqu’à ce que son amie ait fermé la porte et se mette elle-même à rire. Incapable de se retenir plus longtemps, Loan joignit ses rires à ceux de Sephora et se sentit plus légère. Il y avait un moment qu’elle n’avait pas autant rit pour quelque chose d’aussi simple et ça lui faisait le plus grand bien. « Je suis déprimée et en plus le livreur n’était même pas beau !!! J’y crois pas d’habitude ils sont toujours beaux et jeunes là il était juste jeune et effrayé par ma tête… Ce que je comprends il y a de quoi ! ». Loan confirma les dernières paroles de la jeune femme en secouant rapidement la tête de haut en bas. « On est dans le Queens et pas dans l’Upper East Side, tu ne peux pas t’attendre à ce que tous les livreurs soient des canons, mais au moins avec ta tête il n’aura pas même cherché à tenter quoi que ce soit. ». Un large sourire – plus sincère que jamais – étira ses lèvres tandis qu’elle quittait le canapé pour rejoindre Sephora afin de lui ôter la boîte à pizza des mains et la poser sur la table basse du salon, oui elle commençait à mourir de faim en voyant toutes ces friandises et l’odeur de la pizza n’aidait pas son estomac à se calmer. « Ce que je voulais te dire avant d’être interrompue c’est que je suis désolée pour ta sœur. Je sais que ces mots ne suffisent pas pour faire disparaitre la peine et la douleur, mais je le pense quand même. Et même si le dire comme ça semble horrible : la douleur va s’atténuer, tu n’oublieras pas mais avec le temps ça passera. ». Elle-même détestait ce qu’elle était en train de dire, mais elle savait que c’était la vérité. La douleur vis-à-vis de la perte de sa mère s’atténuait, certes doucement mais c’était tout de même le cas. Elle était incapable d’oublier cette femme qui lui avait tant appris et qui lui avait toujours donné tout l’amour dont elle avait besoin, seulement la douleur de sa perte était moins forte que les premiers jours et elle savait qu’il en irait de même pour celle de Sephora aussi dur que ça soit d’encaisser cette vérité.
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MessageSujet: Re: I need you now | Loan I need you now | Loan EmptyVen 27 Juil - 10:27

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Tout le monde ne peut pas aller bien tout le temps et Sephora était une madame tout le monde. Malgré le sourire qu’elle affichait sur son joli visage la plupart du temps, elle n’était pas légère et heureuse à chaque seconde. Non, comme tout le monde elle avait ses problèmes, ses galères, ses peines mais ce n’était pas pour cela qu’elle devait embêter tout le monde avec cela. Aider les autres la jeune femme savait le faire mais se laisser aider et aller embêter quelqu’un avec sa peine, elle détestait cela. Cependant, comme tout le monde, au bout d’un moment la coupe étant pleine, elle se devait de craquer pour repartir sur le bon pied après. Ce n’était pas facile tous les jours, ce n’était pas de tout repos que de camoufler une peine mais grâce à ses amis proches la jeune femme y parvenait. Aujourd’hui c’était Loan qui avait le malheur de connaitre sa peine, le malheur parce que oui la peine de Sephora lui rappelait la sienne alors elle n’aimait pas lui faire se remémorer de mauvais souvenirs même si elle savait qu’elle était celle qui la comprendrait le mieux. Elle n’avait pas hésité, enfin si un peu, mais pas très longtemps à venir ici et elle ne regrettait pas. Elle avait lâché la bombe qui la fragilisait depuis plusieurs semaines sans qu’elle n’ose vraiment en parler et comme par chance, avant de se mettre à pleurer encore plus fort, le livreur de pizza était arrivé et il l’avait coupé dans son flot de larmes déjà bien entamé. Elle avait une tête épouventable elle le savait bien mais elle avait tout de même été ouvrir. Même si elle était surement très moche dans cet état elle s’en fichait bien tout simplement car lui aussi était très moche ce qu’elle ne manqua pas de faire remarquer à son amie Loan qui éclatait de rire en même temps qu’elle alors que la brunette fermait la porte. Elles rigolaient pour rien, mais la tête du jeune homme et sa gêne face à l’état de Sephora avaient été bien trop marrantes pour ne pas en rire. Et puis le rire était bien la meilleure thérapie pour aller mieux c’était bien connu ! « Ah oui là il n’allait pas me coller aux baskets mais bon c’est triste hein même un moche ne voudrait pas de moi dans cet état ! » Etait elle si moche que même lui ne voulait pas d’elle ? Tout comme la plupart des garçons de la ville après tout… Elle n’avait pas eu un petit ami vraiment stable depuis une éternité, depuis Conrad pour tout dire, le jeune homme avait été le seul et l’unique homme stable qu’elle avait eu dans sa vie. Elle ne savait pas si elle s’était enlaidie depuis leur rupture ou si c’était qu’elle était devenue beaucoup trop exigente mais depuis elle n’avait pas trouvé chaussure à son pied. Le mauvais sujet revint ensuite sur le tapis, ce n’était pas pour son plus grand plaisir même la brunette était bien venue pour en parler à la base. Tout ce que disait Loan état vrai même si c’était très dur et Sephora encaissait tout. « Je sais que le temps me fera du bien mais c’est long… Je suis déjà passée par là et même soutenue par un homme que j’aimais profondément, la douleur que j’ai éprouvée pour le décès de ma mère a mis du temps à passer… » Les larmes lui remontèrent aux yeux et elle ne put pas les retenir, elle les laissa donc glisser le long de ses joues et continua de parler doucement pour construire des phrases dignes de ce nom et que la jeune femme en face d’elle la comprenne. « Enfin… Imagine toi à quel point le temps va être long maintenant que je n’ai plus personne dans ma vie, que je ne suis plus aussi jeune, que je ne passe donc pas aussi vite à quelque chose d’autre et puis que c’était tout simplement ma jumelle… Je ne sais pas quoi dire, je crois que c’est d’en parler avec toi maintenant qui me fait réaliser que je ne la reverrais jamais et ça me fait mal… » Sephora s’ouvrait à son amie et elle savait que la jeune femme ne la jugerait pas. Elle pouvait bien pleurer autant qu’une serpillère, elle ne se moquerait pas d’elle. Toutes ses larmes lui donnant fin, la brunette ouvrit, en même temps qu’elles discutaient les deux petits pizzas qui étaient devant elle et en prit une part. Manger apaisait le chagrin ? Pas vraiment mais quite à ne pas avoir de petit ami, autant tout essayer pour être moins triste.

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MessageSujet: Re: I need you now | Loan I need you now | Loan EmptyMer 1 Aoû - 20:51

La perte d’un être cher … Elle y avait été confrontée une fois, enfin plus ou moins. Petite la mort n’avait pas vraiment de signification à ses yeux, elle se contentait de savoir qu’il s’agissait d’une étape par laquelle tout le monde devait passer tôt ou tard. Selon sa grand-mère c’était une étape avant une nouvelle vie bien que pendant des années cette croyance lui avait semblé bien obscure. Finalement, âgée de dix ans elle avait été confrontée à sa première perte, mais qui n’avait aucun rapport avec la mort. C’était à cet âge-là que la jeune femme – ou plus exactement l’enfant qu’elle était à l’époque – avait été séparée de sa mère. Elle se souvenait de la scène comme si elle remontait à la veille. Elle se souvenait encore très bien de la colère qui l’avait envahi lorsque sa mère avait trouvé le courage de lui avouer qu’elle allait prendre un aller simple pour les Etats-Unis et seule qui plus est. Elle parvenait encore à se remémorer distinctement la tristesse qui l’avait envahi et la douleur qu’elle avait lu dans le regard de sa mère à l’idée de laisser son unique enfant partir loin d’elle. Ce jour-là elle avait voulu fuir loin, très loin de sorte à ce que personne ne la retrouve et surtout afin de ne pas aller vivre chez son père. Se cacher chez ses grands-parents lui avait semblé être une excellente idée, elle savait qu’eux-mêmes ne l’auraient jamais laissé partir si leur fille leur avait fait part de ses plans, mais malgré son sale caractère à ce jeune âge elle n’avait rien fait et s’était pliée à la volonté de sa mère. Longtemps, elle en était venue à regretter son choix et à chaque fois qu’elle remettait les pieds aux Philippines repartir se révélait être une véritable torture pour elle.

Pendant des années elle avait eu la sensation qu’en s’installant chez son père une partie d’elle-même lui avait été arrachée et même encore aujourd’hui elle n’était pas parvenue à la retrouver. A l’époque c’était ça sa définition de la perte d’un être cher. Puis était venue cette fameuse période où sa mère avait quitté ce monde pour un autre, pour la réincarnation selon sa grand-mère. Cette fois-là – qui ne remontait pas à si longtemps, tout juste quelques mois à présent – Loan avait véritablement fait face à la perte d’un être cher emporté par la mort et encore aujourd’hui elle en souffrait lorsqu’elle se risquait à y penser. Elle se rappelait qu’au cours de son enterrement ses grands-parents qui avaient enterré leur enfant alors que le contraire aurait dû se produire, lui avaient affirmé que sa mère était mieux là où elle était et que, surtout, bientôt elle aurait la joie de renaître. Cette croyance restait toujours aussi abstraite à ses yeux, difficile à croire même seulement il était bien plus réconfortant de se laisser bercer par les croyances de ses grands-parents plutôt que de se dire sans cesse que sa mère était uniquement devenue poussières et ce à tout jamais. Alors, la douleur de Sephora elle la comprenait parfaitement, peut-être un peu trop bien. La voir pleurer pour sa sœur jumelle réveillait sa propre douleur face à la perte de sa mère, mais elle restait forte parce qu’elle était ainsi, mais aussi parce qu’elle devait l’être pour son amie. Si la jeune femme était venue la voir c’était parce qu’elle était la plus à même de la comprendre, mais également parce qu’elle cherchait du réconfort auprès d’une personne de confiance. Loan était touchée par un tel geste et rien que pour ça elle trouva le courage en elle de tenir le coup et d’être présente pour Sephora sans pour autant fondre en larmes dans ses bras.

La scène aurait été quelque peu pathétique. Elle s’imaginait parfaitement tomber dans les bras de son amie, toutes les deux en train de pleurer à chaudes larmes sur l’épaule de l’autre, franchement il y avait mieux pour se remonter mutuellement le moral. La petite intervention du livreur de pizza – loin de pouvoir figurer dans le calendrier des Dieux du Stade – les aida à trouver le sourire et le rire l’espace de quelques minutes, de quoi parvenir à garder ses larmes en elle pour Loan. « Ah oui là il n’allait pas me coller aux baskets mais bon c’est triste hein même un moche ne voudrait pas de moi dans cet état ! ». La jeune femme roula des yeux et se pencha en avant de sorte à donner une légère tape à l’arrière du crâne de Sephora, vraiment il fallait qu’elle arrête de regarder la télévision parce qu’elle n’allait pas tarder à se droguer au café noir et à sculpter des bateaux dans sa chambre si elle continuait ainsi. « Dis pas des bêtises pareilles ! Les hommes sont, pour la plus grande partie, des cons. Et puis tu n’es pas venue chez moi pour finir la nuit dans mon lit avec un homme je te rappelle. ». En tout cas, si c’était le cas elle lui laissait volontiers son appartement, mais sans rester à l’intérieur. Un large sourire aux lèvres, il était évident qu’elle plaisantait, tout du moins sur la dernière partie. Sephora était loin d’être repoussante et si Loan avait été un homme elle était certaine d’être capable de tuer – enfin presque – pour obtenir ses faveurs. Puis revint la discussion sur la perte de sa sœur jumelle, le vif du sujet pour tout dire. Son sourire se dissipa petit à petit, mais Loan resta assez forte pour ne pas craquer même si elle savait qu’une fois seule ses démons allaient l’attaquer sans la moindre gentillesse.

« Je sais que le temps me fera du bien mais c’est long… Je suis déjà passée par là et même soutenue par un homme que j’aimais profondément, la douleur que j’ai éprouvée pour le décès de ma mère a mis du temps à passer… ». Une moue triste se dessina sur le visage de la jeune Lieutenant. Son nez se fronça quelque peu et son estomac se noua. L’évocation de la mort de la mère de Sephora lui rappela un peu plus la perte de sa propre mère et la jeune femme due enfoncer ses ongles dans la paume de sa main pour parvenir à se contenir et à créer une barrière invisible afin de ne pas pleurer à son tour. « Enfin… Imagine toi à quel point le temps va être long maintenant que je n’ai plus personne dans ma vie, que je ne suis plus aussi jeune, que je ne passe donc pas aussi vite à quelque chose d’autre et puis que c’était tout simplement ma jumelle… Je ne sais pas quoi dire, je crois que c’est d’en parler avec toi maintenant qui me fait réaliser que je ne la reverrais jamais et ça me fait mal… ». Loan glissa sur le canapé pour se trouver tout près de Sephora. Elle passa sa main autour des épaules de la jeune femme et la fit venir doucement vers elle. Lorsqu’elle sentit la tête de son amie posée sur son épaule, sa joue alla en faire de même sur le crâne de Sephora tandis qu’elle caressait son bras pour lui montrer qu’elle la soutenait. « Tu m’as moi si tu veux. Ce n’est peut-être pas l’affaire du siècle, mais tu sais que je serais toujours là si tu as besoin, le jour comme la nuit. ». Son regard se posa sur la télévision face à elles sans qu’elle y porte le moindre intérêt, ce fut juste pour poser son regard quelque part en gardant son amie contre elle. Les mots ne lui venaient pas, peut-être parce qu’elle n’était pas très douée dans ce genre de situation, néanmoins elle restait présente et Loan était bien placée pour savoir que, parfois, la simple présence d’une personne importante pouvait remplacer tous les mots de la Terre.
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MessageSujet: Re: I need you now | Loan I need you now | Loan EmptyJeu 9 Aoû - 17:34

Pleurer à chaudes larmes, pleurer sur son sort ce n’était pas du tout dans les habitudes de Sephora qui se disait très souvent qu’elle n’avait pas à se plaindre qu’il y avait bien plus malheureux qu’elle, même si elle n’était pas vraiment gâtée par la nature il fallait bien le dire. Sauf que là, la coupe était pleine et elle avait besoin de se vider un peu surement. Loan était la seule personne de confiance et qui la comprendrait pour le faire. Elle avait hésité à aller embêter son amie mais finalement elle y avait été et elle ne le regrettait pas. Elle avait déballé son sac et sortit tout ce qu’elle avait à dire. Elle était partie dans un torrent de larmes mais heureusement le livreur de pizza était arrivé et avait stoppé tout cela. Heureusement oui car cela avait permis à la jeune femme d’arrêter de pleurer, d’éviter d’entrainer son amie avec elle. Elles ne pleureraient donc pas sur leur sort dans les bras l’une de l’autre et c’était tant mieux. Enfin oui et non. Avoir ouvert au livreur dans cet état n’avait pas été une franche réussite. Il avait fait une sale tête qui confortait Sephora dans l’idée qu’elle ne trouverait plus jamais de petit ami comme celui qu’elle avait laissé partir il y a des années, Conrad. Bref, ce n’était pas le sujet et il ne fallait pas amener ça dans la conversation où elle se remettrait à pleurer comme une fontaine et ça elle ne le souhaitait pas. Malgré tout, Sephora fit une petite remarque à Loan, juste pour lui montrer que niveau amour, sa vie n’était pas des plus heureuses. Le message était bien passé et la jeune femme tentait comme elle pouvait de la rassurer ce qui fit rire la brunette. « Oh oui tous aussi cons les uns que les autres et pourtant ils voudraient qu’on leur court après ! Mais bon, c’est bien d’avoir un jeune homme à ses côtés quand même hein ! Et bien sur que non je ne suis pas là pour tester ton lit sauf si je finis ma nuit ici à se faire des petites confidences. » Les petites confidences entre filles sur l’oreiller ce n’était pas infaisable mais pour le moment ce n’était pas à l’ordre du jour, les deux demoiselles avaient du temps devant elles pour parler avant que la nuit ne tombe même si la journée passerait surement bien plus vite qu’elles ne pouvaient le penser comme toujours. Sephora se confia un peu plus à Loan sur le pourquoi de sa visite, confiant sa peur que le temps soit long et que sa douleur ne passe que trop doucement. Ce serait surement le cas, la douleur ne passerait jamais vraiment mais elle parviendrait à passer à autre chose, c’était sûr, encore fallait il qu’elle le veuille et qu’elle se motive pour. La blonde comprenait bien ce que Sephora ressentait et elle lui rappela qu’elle était là dans tous les cas. La brunette avait quelques amis sur qui elle pouvait compter et heureusement autrement elle n’aurait eu que son métier pour se rattraper, en espérant que son cabinet fonctionne et qu’elle ait assez de travail pour occuper ses jours et ses nuits. Quand on n’a plus de famille heureusement que les amis sont là. Un petit sourire se dessina sur le visage de la brunette qui était alors bien serrée et rassurée par les bras de son amie avant qu’elle ne lui réponde. « Je sais que tu seras toujours là mais on a pas envie de faire revivre à ses amis des mauvais moments malgré tout, c’est pour ça que j’ai mis un moment à venir ici.. ; Mais maintenant que je suis soulagée d’en avoir parlé j’espère bien que tu vas être là pour me dévergonder un peu et me faire penser à autre chose ! Je peux compter sur toi ? » Sephora voulait sortir, s’amuser, rencontrer des gens, aussi bien des hommes que des femmes et Loan n’était pas en reste à ce niveau alors c’était une des personnes à qui elle pouvait faire confiance pour la décoincer tout en restant dans le raisonnable.
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MessageSujet: Re: I need you now | Loan I need you now | Loan EmptySam 18 Aoû - 3:42

Les véritables amis pouvaient se compter sur les doigts d’une seule main … c’était une chose qu’elle avait appris plus jeune, des paroles qui s’étaient montrées être réelles avec le temps. Elle donnait difficilement sa confiance, par contre pour ce qui était de la reprendre c’était toujours bien plus rapide. Sans cesse elle avait peur d’être utilisée sans même s’en rendre compte et finir par souffrir tôt ou tard. Pourtant, dans son entourage existaient des personnes à qui elle aurait mieux fait de ne jamais donner sa confiance, toutefois elle l’avait fait tout simplement parce qu’ils faisaient partie d’un passé dont elle ne parlait que peu souvent – si ce n’était pas jamais – et qu’elle tenait bien trop à eux pour les voir s’éloigner. En réalité, si pour certains ces personnes étaient loin d’être dignes de confiance, ce n’était pas le cas à ses yeux et à vrai dire c’était bien la seule chose qui importait : son avis. Elle savait, contrairement aux autres, que ces personnes seraient toujours présentes pour elle, certes à leur manière mais néanmoins présentes et c’était la seule chose importante à ses yeux. Quant à elle … et bien Loan était toujours aussi présente que possible pour les personnes qui avaient un tant soit peu d’importance à ses yeux. C’était ainsi que sa mère l’avait élevé pendant les dix premières années de sa vie et c’était des valeurs auxquelles elle avait essayé de s’accrocher même avec les années et les difficultés qui s’étaient abattues sur elle. Même les coups bas de sa belle-mère, même les petites teignes qui lui servaient de demi-frères n’avaient pas réussi à la défaire du fait qu’elle devait sans cesse aider son prochain – du moins dans la mesure du possible – et ce quel que soit ses autres fréquentations.

Encore aujourd’hui, elle s’accrochait aux valeurs que sa mère lui avait inculqué et c’était en sa mémoire qu’elle s’évertuait à être la fille qu’elle avait toujours voulu qu’elle soit même si, au fond, elle savait qu’elle avait depuis longtemps prit un tout autre chemin que celui que Kalani avait pu avoir en tête pour elle. Loan n’était pas non plus une déception, mais par moment elle frôlait dangereusement la limite et se rattrapait de justesse même si elle savait que jamais elle ne pourrait décevoir sa mère, pas même si cette dernière se trouvait six pieds sous terre. Alors, évidemment, être présente pour son amie qui semblait en avoir grand besoin était naturel. Malgré les problèmes qu’elle pouvait avoir dans sa vie, malgré sa dépression et le fait qu’elle ne savait plus où elle en était, pour Loan il était hors de question de laisser Sephora dans cet état. Elle était l’une de ses plus précieuses amis depuis qu’elle était à New York et surtout l’une des personnes les plus fréquentables de son entourage, chose qu’elle préférait passer sous silence et l’aider à être aussi joyeuse et pétillante qu’elle avait pu l’être était à présent sa mission. La voir pleurer ne lui plaisait que très peu, ce qui était assez normal étant donné qu’elle n’était pas une personne sadique, hormis peut-être avec elle-même mais ce n’était pas la même chose. La rassurer lui sembla donc être la meilleure chose à faire même si elle savait que, concernant sa sœur jumelle, ça ne ferait pas disparaitre pour autant la tristesse. Loan se considérait comme fille unique étant donné le peu d’amour qu’elle avait envers ses petits frères et pour cette raison elle ne pouvait pas totalement comprendre ce par quoi Sephora passait, mais le fait d’avoir perdu sa mère assez récemment l’y aidait et elle savait qu’aussi touchantes que soient les paroles qu’elle pouvait prononcer elles ne serviraient pas à grand-chose.

« Oh oui tous aussi cons les uns que les autres et pourtant ils voudraient qu’on leur court après ! Mais bon, c’est bien d’avoir un jeune homme à ses côtés quand même hein ! Et bien sûr que non je ne suis pas là pour tester ton lit sauf si je finis ma nuit ici à se faire des petites confidences. ». Cette fois, ce n’était pas vis-à-vis de la douleur qui finirait par se dissiper qu’elle tenta de la rassurer, mais bien par rapport aux hommes. Elle était assez bien placée pour être sûre de ce qu’elle avançait. Étant du genre très volage dernièrement, Loan était passée dans de nombreux lits d’hommes qui n’avaient attendu que ça et elle devait bien avouer que le plus souvent elle n’avait pas même cherché à savoir si l’homme avec qui elle passait la nuit était pris ou non. La jeune femme n’était pas une briseuse de ménage, d’autant plus qu’elle ne voyait ces hommes qu’une fois, mais il fallait bien avouer que dernièrement elle était réellement imprudente de ce côté-là et savait donc à quel point la gente masculine pouvait être composée d’idiots. « C’est plutôt drôle de courir après certains, enfin du moment que ça reste un jeu et qu’on en souffre pas par la suite. ». Là aussi elle était bien placée pour le savoir, mais Loan effaça cette pensée de son esprit aussi vite qu’elle était venue et adressa un sourire amusé à Sephora pour éviter qu’elle ne se pose trop de questions sur des probables sous-entendus dans cette phrase. « Hm … oui, je ne dis pas le contraire, mais crois-moi par moment il vaudrait mieux qu’on s’en passe, les hommes apportent beaucoup trop de problèmes. ».

C’était plutôt ironique venant de la part d’une jeune femme à tendance croqueuse d’hommes comme elle, mais ce n’était pas pour cette raison que certains de ses conseils ne pouvaient pas être sages, il fallait seulement qu’elle pense à les appliquer à elle-même parfois. « Je sais que tu seras toujours là mais on n’a pas envie de faire revivre à ses amis des mauvais moments malgré tout, c’est pour ça que j’ai mis un moment à venir ici… Mais maintenant que je suis soulagée d’en avoir parlé j’espère bien que tu vas être là pour me dévergonder un peu et me faire penser à autre chose ! Je peux compter sur toi ? ». Loan garda Sephora dans ses bras et resta silencieuse lorsqu’elle prononça ses premières paroles. Elle connaissait ce sentiment, cette peur de forcément faire repasser une personne par les mauvais moments auxquels elle avait eu le droit en lui faisant part de ses propres problèmes. C’était souvent la raison qui la poussait à ne rien dire et à encaisser, mais elle ne voulait pas que ça soit le cas avec ses proches. Loan savait être une oreille attentive et une bonne épaule sur laquelle pleurer, elle ne voulait pas qu’on craigne de la faire souffrir à nouveau par des paroles car même si c’était le cas elle n’en montrerait rien. « Ne t’inquiète pas pour moi va, ce qui compte aujourd’hui c’est toi … j’arrive à gérer mes problèmes. Pour ce qui est de te dévergonder, je peux toujours essayer, mais disons qu’on va éviter certaines de mes fréquentations si tu veux toujours être certaine de pouvoir exercer et ouvrir ton propre cabinet. ». Loan se pencha sur le côté de sorte à lui adresser un sourire sincère. L’aider à se dévergonder ne serait pas un problème, elle le savait très bien mais ce qui le serait en revanche était de lui présenter les bonnes personnes. La jeune femme avait beau aimer sincèrement certaines personnes de son entourage, elle savait que ces derniers n’étaient pas réellement celles avec qui Sephora devrait passer du temps bien qu’il n’y avait aucun doute sur le fait que du coup, dévergonder elle l’aurait été.
J'ai réussi à récupérer ce que j'avais écris *O* mais ça change pas que c'est tout pourri u.u
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MessageSujet: Re: I need you now | Loan I need you now | Loan EmptyJeu 23 Aoû - 23:29

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Venir chez Loan avait été la meilleure idée que Sephora avait eu ! En effet, son moral allait remonté c'était garantie. La jeune femme savait la faire rire, elle savait lui remonter le moral en flèche, Sephora rigolait maintenant comme si de rien était et pourtant, elle était arrivée ici avec le cœur lourd. Elle en avait toujours gros sur le cœur bien sur, mais sa meilleure amie la faisait tellement rire à s'imaginer la brunette dans son lit avec un homme qu'elle n'avait plus du tout envie de pleurer. La conversation était donc sur les hommes, et de ce côté là Sephora commençait à être mieux calée, ou au moins moins débutante qu'elle ne l'avait pas été il y a quelques semaines. « Oh que oui c'est marrant de s'amuser avec certains ! Mais comme tu dis, avec les hommes viennent les problèmes. J'ai eu la chance de rencontrer un jeune homme très gentil avec qui je suis devenue amie et avec qui il y a maintenant un peu plus ! Pas de prise de tête, rien, assez intéressant comme situation... Enfin, ne pas être en couple ça a du bon, tu prends que les bons moments... Mais moi qui ait été en couple assez longtemps avec un jeune homme que j'ai retrouvé ici, je dois dire que j'apprécie aussi ce soutien et cette stabilité ! » Les deux jeunes femmes se parlaient de beaucoup de choses certes, mais elles ne savaient pas encore tout l'une sur l'autre pour autant, c'était bien ce qui rendait leur relation intéressante, elles en apprenaient l'une sur l'autre à chaque fois. C'était comme cela qu'elles marchaient et cela allait très bien ainsi, le principal était bien sur qu'elles puissent se parler librement en cas de besoin et ce pourquoi elles avaient besoin l'un de l'autre surtout, c'était pour passer au dessus de leur histoire passée qui n'était pas toute rose, comme c'était le cas ce soir pour la jeune australienne. Loan était toujours là pour elle et elle le serait toujours, la réciproque était vraie, c'était leur relation, une belle amitié qui leur convenait très bien mais qu'elles aimaient se rappeler parfois et pour la blonde ce parfois c'était maintenant. Il était important pour la philippine de dire à Sephora qu'elle était là pour elle dans tous les cas, car elle le savait, en plus de la rassurer sur le fait qu'elle pourrait toujours compter sur elle, cela lui remontait le moral encore plus vite de savoir qu'elle pouvait avoir e si bonne amie. « Oui tu arrives à gérer jusqu'à la prochaine fois où tu craqueras ! Enfin pour le moment ça va, je craque quand toi ça va et tu craques quand moi ça va ! Il faut pas qu'on change de timing hein ! » Et vint ensuite la question de dévergondée Sephora ! Certains prenaient ce challenge avec joie et Loan n'allait sûrement pas la ménager si elle s'y mettait elle aussi. « Non mais Loan t'es devenue une délinquante ou quoi ? T'as des amis qui craignent tant que ça ? Après je te dirais, la vie privée reste privée et le boulot reste le boulot, mais il faut rester discret c'est sur ! » Ouvrir son propre cabinet elle en avait bien l'intention, c'était même en cours avec Elias mais elle ne l'avait dit à personne, Loan était la bonne personne à qui confier sa joie car elle savait qu'elle ne le divulguerait pas, la jeune australienne ne mit donc pas longtemps à lui annoncer à la bonne nouvelle. « En parlant d'ouvrir un cabinet... C'est pour très bientôt ! J'ai retrouvé un ami de la fac qui est dans un cabinet actuellement, on va monter quelque chose tous les deux, mais chut hein ! Tu es la première à le savoir et il ne faut rien dire pour le moment !»


Non c'est moi qui répond tout pourri là!
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MessageSujet: Re: I need you now | Loan I need you now | Loan EmptyLun 27 Aoû - 9:04

Loan n’était peut-être pas au meilleur de sa forme, mais elle s’efforçait de l’être pour Sephora. Il y avait très peu de personnes sur qui la Philippine pouvait compter dans son entourage et ce même si elle connaissait pas mal de monde. La vérité était qu’elle donnait difficilement sa confiance aux autres mais que, en revanche, elle la reprenait avec une facilité déconcertante. Pourtant, il existait quelques exceptions comme Sephora même si toutes les deux ne se connaissaient pas si bien que ça ou encore Tayla, Ashton voire même Elijah en qui elle avait une confiance aveugle même si elle ne l’avait jamais avoué et montré. La jeune Australienne à ses côtés n’avait donc aucune crainte à avoir, si elle avait besoin de soutien, elle pouvait être certaine d’en trouver auprès d’elle et si elle avait besoin de se confier Loan garderait tout secrètement pour elle. « Oh que oui c'est marrant de s'amuser avec certains ! Mais comme tu dis, avec les hommes viennent les problèmes. J'ai eu la chance de rencontrer un jeune homme très gentil avec qui je suis devenue amie et avec qui il y a maintenant un peu plus ! Pas de prise de tête, rien, assez intéressant comme situation... Enfin, ne pas être en couple ça a du bon, tu prends que les bons moments... Mais moi qui aie été en couple assez longtemps avec un jeune homme que j'ai retrouvé ici, je dois dire que j'apprécie aussi ce soutien et cette stabilité ! ». Loan acquiesça et pourtant elle ne parvenait pas vraiment à savoir ce qu’elle pouvait ressentir. La stabilité n’était pas quelque chose qu’elle connaissait. Elle avait eu des hommes dans sa vie, mais jamais rien de bien sérieux et à moins de trouver une raison exceptionnelle ça ne risquait pas de changer.

Elle était volage, d’autant plus depuis que Caleb était à nouveau entré dans sa vie avec leur fils. Loan éprouvait le besoin de changer d’hommes aussi souvent que possible comme pour se donner l’impression que ça ne changeait rien à sa vie et même s’il était inutile de se mentir, elle préférait continuer de le faire. Alors, évidemment, elle avait bien du mal à comprendre ce que pouvait ressentir Sephora lorsqu’elle parlait de stabilité. Néanmoins, un nouveau petit sourire étira ses lèvres. Elle refusait de laisser paraître quoi que ce soit, qu’il s’agisse de son incompréhension ou de son désarroi vis-à-vis de ce qui lui arrivait dernièrement. « Oui tu arrives à gérer jusqu'à la prochaine fois où tu craqueras ! Enfin pour le moment ça va, je craque quand toi ça va et tu craques quand moi ça va ! Il ne faut pas qu'on change de timing hein ! ». Un rire amusé lui échappa et aussitôt elle oublia ce à quoi elle était en train de penser quelques instants auparavant. En effet, il valait mieux pour elles qu’elles évitent d’aller mal en même temps ce qui risquait de donner quelque chose de pas forcément agréable à voir, du moins venant de Loan. N’étant pas du genre à pleurer facilement, la jeune Lieutenant avait surtout pour habitude d’exploser et de devenir exécrable ce qui était loin d’être agréable et pour rien au monde elle aurait souhaité que Sephora la voie ainsi. En fait, le mieux aurait été qu’elles soient heureuses aussi souvent que possible, mais elle n’avait pas de grand espoir de ce côté-là. « Non mais Loan t'es devenue une délinquante ou quoi ? T'as des amis qui craignent tant que ça ? Après je te dirais, la vie privée reste privée et le boulot reste le boulot, mais il faut rester discret c'est sûr ! ». De nouveau, Loan ne put s’empêcher de rire. Est-ce que ses amis craignaient autant que ça ?

Elle ne le voyait pas ainsi, mais pour certaines personnes – comme son père – se serait probablement le cas, aux yeux de Sephora aussi. La jeune femme lui adressa alors un énième sourire en posant les yeux sur elle. « Non, je reste sur le droit chemin pour l’instant et je n’irais pas dire qu’ils craignent, ils ont beaucoup d’importance à mes yeux, mais disons que tu ne préfères pas savoir. ». Et qu’elle ne préférait pas en parler. Ce que Tayla et Elijah pouvaient faire de leur vie ne concernait qu’eux même si Loan avait tendance à s’en mêler peut-être un peu trop souvent, toutefois elle refusait d’impliquer Sephora même s’il ne s’agissait que de paroles. « En parlant d'ouvrir un cabinet... C'est pour très bientôt ! J'ai retrouvé un ami de la fac qui est dans un cabinet actuellement, on va monter quelque chose tous les deux, mais chut hein ! Tu es la première à le savoir et il ne faut rien dire pour le moment ! ». Ses yeux s’ouvrir en grand face à la surprise. C’était une bonne nouvelle, une excellente nouvelle même et la jeune femme sentit un sourire franc et heureux étirer ses lèvres sans quitter son amie du regard et ce même si l’odeur des pizzas recommençaient à lui chatouiller les narines. « Sérieusement ? C’est une excellente nouvelle ! Au moins tu vas pouvoir faire quelque chose de plus passionnant que passer des articles devant un lecteur de codes barre. Et même si je ne dirais rien, il va falloir qu’on fête ça … ça me donnera l’occasion de te dévergonder, tu verras. ». Amusée, cette fois Loan se détourna et attrapa une part de pizza ne pouvant plus tenir tant son ventre pouvait crier famine. Elle était réellement ravie pour elle et le sourire qui était toujours présent sur ses lèvres tandis qu’elle mangeait le démontrait. Au moins sur les deux, il y en avait au moins une à qui la vie souriait un tant soit peu.
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MessageSujet: Re: I need you now | Loan I need you now | Loan EmptyVen 14 Sep - 18:44


Les deux jeunes femmes pouvaient compter l’une sur l’autre lorsqu’elles allaient mal et ells le savaient mais comme Sephora l’avait fait remarquer, il ne fallait pas qu’elle change de timing car si elles allaient mal toutes les deux en même temps, il n’y en aurait alors pas une pour remonter le moral de l’autre, elles s’entraineraient toutes les deux plus vers le bas que vers le haut. Mais pour le moment ce n’était pas le problème car ce n’était pas le cas. De plus, après avoir pleuré, rigolé, parlé de tout et de rien Sephora se sentait bien mieux, Loan avait le don pour la faire aller mieux en un rien de temps et parfois, heureusement qu’elle était là, même si Theo était elle aussi présente et qu’elle restait la numéro dans la case amitié pour la jeune avocate… Des places, il y en avait beaucoup alors elle pouvait accepter de nombreux amis et personne ne remplacerait les deux jeunes femmes vers qui elle pouvait toujours se retourner, quoi qu’il en soit, dans tous les moments, les pires comme les meilleurs. Alors que la discussion allait bon train sur un sujet tout autre que celui que l’avocate avait dans la tête en arrivant ici, Sephora haussa les épaules lorsque Loan lui dit qu’elle préférait ne pas savoir ce que certains de ses amis faisaient de leur vie. L’avocate ne demandait pas des noms, pas un matricule complet, non elle voulait juste des exemples mais ce n’était pas grave si elle ne voulait rien lui dire de plus, peu importe, elle ne repartirait pas moins bête d’ici pour autant tout simplement car elle s’imaginait bien comment certains jeunes pouvaient être de nos jours. « Soit si tu veux rien dire ! Je ne comptais pas faire des dossiers sur chacun d’eux, ou même dénoncer tes fréquentations mais juste avoir quelques exemples, mais rassure toi des exemples j’en trouve finalement dans la vie de tous les jours ! » Rien de méchant dans sa phrase mais peut être juste un peu plus de froideur, Sephora n’aimait pas qu’on lui fasse comprendre qu’elle ne préférait pas savoir ce qui voulait en clair dire qu’on ne voulait pas lui en parler, elle décidait bien à elle seule de ce qu’elle voulait savoir ou non et personne d’autre ne prenait de décision pour elle, même si elle se laissait marcher sur les pieds par certaines personnes dans la vie de tous les jours, ce temps était tout de même un peu révolu, on ne l’y prenait plus comme on avait pu le faire avant. « Oui oui on fera la fête pour mon cabinet ! D’ailleurs la soirée n’est pas encore terminée si tu vois ce que je veux dire ! » Elles allaient bien sur fêter le cabinet de la jeune femme dès maintenant devant les pizzas qui étaient devant elle, pour la fête, la grande, elles le feraient plus tard car cela nécessitait tout de même une certaine organisation ! Les deux jeunes femmes dévorèrent leur pizza et passèrent une agréable soirée entre filles comme elles savaient le faire, de quoi largement remonter le moral de la brunette.

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