It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Moïra & Lloyd - Payphone

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MessageSujet: Moïra & Lloyd - Payphone Moïra & Lloyd - Payphone EmptyLun 30 Juil - 3:53

Lloyd écouta la radio avec ses coéquipiers. Ce soir, le groupe 7 était de nuit et ils s'amusaient encore relativement assez bien. Gab & Ed se chamaillaient comme à leur habitude mais là, une musique de Maroon 5 s'était mise à retentir dans l'ambulance et pour couvrir la discussion de ses amis, Lloyd avait augmenté le son et avait chanté (très faux) en leur compagnie.

Finalement, il y eut un signalement du côté de Midtown et l'ambulance se mit aussi tôt en marche, la soirée avait été calme, il n'y avait eu aucune urgence à signaler et un peu d'action ne leur ferait pas du mal. Lloyd fit craquer ses doigts et sa nuque pendant que Gabrielle remuait les doigts, le regard fixe, son amie se préparait à toutes les éventualités. Eduardo de son côté fixait la route la mâchoire serrée et le regard déterminé, comme à son habitude. Une fois arrivé à leur destination, ses deux collègues foncèrent et Lloyd roula des yeux lorsqu'il prit le temps de fermer leurs portes et d'amener la trousse de secours avec lui, ses deux là franchement ! Il les rejoignit et déposa lourdement le sac à leur côté, ils le regardèrent un peu gêné mais le remercièrent. Après un coup d'oeil, Lloyd était sûr que c'était peu dangereux, enfin, ils allaient suivre la procédure habituelle, la seule crainte de Lloyd fut pour le sang qui coulait depuis sa tête. Le blessé allait sans doute devoir passer un scanner neurologique. Lloyd se décida alors à aller interroger les personnes présentes pour découvrir comment la chute s'était déroulée, parfois, c'était le genre de détails qui avaient leur importance par la suite. La première personne à qui il demanda des informations lui vomit sur les pieds, c'était un type bourré. Lloyd ferma les yeux et tenta de se calmer... il ne l'avait pas fait exprès ! La seconde personne à qui il demanda haussa les épaules avant de lui tourner le dos. La troisième personne lui indiqua alors une quatrième personne à questionner.

Traînant des pieds, Lloyd se dirigea vers cette personne qui lui tournait le dos, sans trop savoir pourquoi, la silhouette lui semblait familière. Il n'arrivait pas à savoir d'où lui venait cette sensation mais il secoua la tête pour la chasser, pas quand il était au boulot ! Il devait rester concentrer. « Pardon, excusez-moi, j'aurais quelques questions à vous poser par rapport à notre monsieur blessé à la tête. Apparemment, vous seriez au courant de ce qu'il s'est passé et j'aurais besoin que vous me racontiez tout ça, même les détails insignifiant, ça peut toujours aider les futurs médecin qui s'occuperont du patient » finit par dire Lloyd tout en sortant de sa poche arrière son calepin. En le faisant, il fit tomber son bic à cause de sa maladresse légendaire mais même durant ce moment de gêne, il continua son petit speech. En relevant finalement le regard vers la rousse, il se figea aussi tôt et cligna rapidement des yeux, croyant voir un mirage... « Ai... Aileen ? » bégaya-t-il de surprise et d'incompréhension. Un millier de questions flottaient dans sa tête mais il était incapable dans citer ne serait-ce qu'une.
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MessageSujet: Re: Moïra & Lloyd - Payphone Moïra & Lloyd - Payphone EmptyVen 3 Aoû - 23:20




« Moïra, t'oublies pas que c'est toi qui mixe dans 15 minutes ! » Je regardais la personne qui venait de me dire ça, en acquiesçant gentiment, je n'oublis jamais mes heures. La musique était au plus fort, les murs semblaient vibrer au rythme des basses, je secouais légèrement la tête me laissant prendre par le son, me mêlant à la foule attendant mon heure. Ce qui est toujours un peu énervant quand on doit s'occuper de la sono durant une soirée, c'est que le sobriété est de rigueur, après tout c'est un peu normal, les gens n'arrivent pas bourrés à leur boulot, alors il en est de même pour les discs jockey. Je profitais donc de la soirée, avant mon passage en dansant, ou en discutant avec des connaissances. On faisait des soirées similaires assez souvent, on s'adonne à notre art en faisant profiter les autres lord de ces soirées. Ça ce passe toujours bien, et on se connait à peu près tous avec le temps. Cette fois-ci l'organisateur avait vu un peu lus grand, logé à Midtown, j'avais dû traverser une bonne partie de la ville pour arriver en avance afin d'aider dans les préparatifs. Ça ce déroulait toujours chez ceux qui habitent à Manhattan, ou qui ont une grande habitation, je n'avais pas le luxe de faire une soirée dans mon petit chez-moi piteux de Brooklyn, sauf pour dix personnes (et encore), et dans ce cas, ça serait quelque chose de beaucoup plus fermé et personnel. Il est vrai que je suis loin, bien loin, de la vie que je menais en Écosse, mais c'est ça que j'affectionne particulièrement, pouvoir vivre comme je le veux, sans plus jamais être guidé par ce que mes parents aime le plus, l'argent.

Je prenais donc les commandes, je faisais ça surtout en m'amusant, je prends toujours un malin plaisir à choisir avec soin ma playlist, à faire les enchainements, les effets sur le son,... Certes je n'étais pas la plus douée, mis tout s'apprend et vu l'état de mon auditoire, je doute fortement qu'ils m'en veuillent si ce n'est pas parfait. Je m'adonnais donc à mon art durant ce temps qui m'était réservé. Je regardais comment ce comportait l'audience, jusqu'à ce que j'aperçois, un gars totalement ivre dansant sur le bar, une bouteille à la main, il n'avait surement aucun contrôle de ses mouvements et partait dans tous les sens. D'autres personnes plus lucides au pied du bar essayaient de le faire descendre, mais en vain,. L'un lui pris la jambe pour le redescendre, mais la ne fit que d'entamer une chute du danseur saoul, tête la première contre le sol. Il y eut un moment de doute, moi-même je me suis arrêtée, laissant dans la place un long silence, avant que ce dernier ce relève, disant que tout allez bien, mais juste après il tomba dans les pommes, et une flaque de sang commençait à couler sur le sol. Il y eut des cris de filles assez perçants, certains regardaient la scène ébahis, d'autres bousculaient le monde essayant de voir la scène. Il y avait un certain silence, et puis quelqu'un eu la bonne idée de sortir son téléphone avant d'appeler des secours d'urgence. Certains DJ de la soirée, soit ceux qui étaient plus ou moins sobres, ont commencé à faire sortir tout le monde, certains pestaient, ne sachant toujours pas ce qu'il se passait. Il y avait comme une sorte d'attroupement devant la porte d'entrée. « Moïra tu veux pas m'aider à les dégager, c'est plus possible là ! » J'acquiesçais avant de faire passer le message dans le micro qui se trouvait juste devant moi, il y avait pas mal d'agitation, mais on avait réussi à faire sortir une grande partie des personnes présentes avant l'arriver des secours. On ce serait cru dans un mauvais épisode d'une série policière, mais certains avaient assez bien assuré sur le coup.

« Pardon, excusez-moi, j'aurais quelques questions à vous poser par rapport à notre monsieur blessé à la tête. Apparemment, vous seriez au courant de ce qu'il s'est passé et j'aurais besoin que vous me racontiez tout ça, même les détails insignifiant, ça peut toujours aider les futurs médecin qui s'occuperont du patient » Je me retournais pour voir qui pouvait bien me parler, bien sûr je me doutais qu'il s'agissait d'un des ambulancier qui était arrivé il y a peu pour emmener le gars qui gisait par terre. Je vis l'ambulancier, penchait par terre pour ramasser le stylo qu'il venait de faire tomber, et je commençais mon récit pour lui donner les détails de la soirée, en regardant la pièce qui semblait si grade d'un coup. « J'étais en train de mixer quand ça s'est passé. Le mec dansais sur le bar, et il y a eu un autre gars qui lui a pris la jambe, et je l'ai vu basculer du bar la tête la première. Mais il était totalement bourré et... » « Ai... Aileen ? » Ce prénom me coupa net je tournais la tête pour voir à qui j'avais affaire, je plongeais dans les yeux bleus du jeune homme, ses yeux que je connaissais bien. Je restais bouche bée face à la vue de se visage familier, certes, moins enfantin que dans le temps, mais quasi inchangé. Depuis le temps j'avais un peu oublié ce prénom, et quand je l'entendais c'était quelque chose qui me faisait toujours un peu bizarre, je voyais déjà le passé remonter, mais revoir l'une des personnes que je considère presque comme un grand-frère ici à New-York, alors que je ne l'avais plus revu depuis des années, ça faisait comme un choque. J'essayais de nier, mais la chose était belle est bien réelle, je ne savais plus trop comment réagir, j'étais un peu brouillé. « Lloyd ! J'y crois pas... »
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MessageSujet: Re: Moïra & Lloyd - Payphone Moïra & Lloyd - Payphone EmptyLun 6 Aoû - 2:29

Lloyd était plus qu'abasourdi, il n'arrivait pas vraiment à comprendre ce qu'il lui arrivait, enfin si, mais toute cette histoire restait un peu abracadabrante à ses yeux. Il ne s'attendait pas du tout... enfin, jamais il n'aurait imaginé revoir Aileen ici ! Enfin, ce n'était pas comme si New York était petit ! Ce n'était pas non plus comme s'il savait où elle se trouvait... pour lui, Aileen avait renié son passé et était partie à l'aventure à travers le monde. Et le monde c'était du genre vaste. Jamais ô grand jamais il n'aurait imaginé que... enfin, elle se tiendrait en face de lui en cet instant. Il se frotta alors les yeux, comme pour vérifier la véracité de ce qu'il voyait. Mais une fois qu'il les rouvrit, elle était toujours là, bien droite, faite de chaire et de sang, elle venait de revenir dans sa vie... il aurait voulu avoir une réaction plus approprié, mais c'était impossible. Le son de sa voix lorsqu'il l'avait interrogé lui avait semblé familier mais jamais il n'aurait imaginé que c'était elle. Il avait tant de questions à lui poser, tant de choses à rattraper avec cette "presque soeur" à son coeur. « Lloyd ! J'y crois pas... » Lloyd ne put s'empêcher d'éclater de rire. Visiblement, il n'était pas le seul à ne pas s'en remettre de cette rencontre plus qu'importune. Il se gratta nerveusement la nuque avant d'offrir un sourire ravi à son amie. ça ne servait à rien d'être nerveux non plus, il la connaissait depuis tellement longtemps ! Il tenta d'être un peu moins bizarre et il se racla la gorge afin de reprendre contenance. Il tenta de se rappeler ce qu'elle avait énoncé avant qu'il ne la reconnaisse. « Tu... bosses ici alors ? Je savais pas que t'étais à New York... » finit-il par souffler avant de triturer nerveusement ses mains. Il lança un regard aux alentours et tomba alors sur la silhouette du blessé... il sentit son coeur se serrer, il retrouvait à peine Aileen mais les retrouvailles seraient forcément écourter, il ne pouvait pas laisser ses collègues en plan. Cela dit, il pouvait au moins faire l'effort de rattraper le temps perdu. « Qu'est-ce que tu deviens ? » finit-il par demander en la regardant de façon interrogative.

La dernière fois qu'ils s'étaient vus, la jeune femme était déterminée à faire sa vie ailleurs et à la voir là... elle semblait avoir réussi à se détacher totalement de son influence familiale, elle semblait bien. Elle semblait... très bien même. Indépendante, plus sûre d'elle, elle semblait également... moins guindée, plus naturelle sans toute la pression de sa famille sur le dos. Lloyd sourit, il redécouvrait Aileen mais ce n'était pas non plus un choc, elle n'avait pas fondamentalement changée, elle restait la jeune fille qu'il avait connu et il ressentait toujours pour elle un besoin de protection. Il se demandait si lui-même avait changé aux yeux de la jeune femme. Enfin, déjà, dans sa tenue d'ambulancier, il devait la surprendre. Enfin, lui savait qu'il ne s'attendait pas à la voir comme ça ici... d'après ce qu'il avait entendu, il supposait qu'elle était DJ ou quelque chose du genre... après pour elle, lui vivait toujours aux crochets de sa famille... enfin, plus maintenant maintenant... il avait tant de questions à lui poser, mais elle devait être tout aussi curieuse. Seulement, l'afflux de questions faisait qu'il ne savait même pas par où commencer.
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MessageSujet: Re: Moïra & Lloyd - Payphone Moïra & Lloyd - Payphone EmptyMer 8 Aoû - 23:21





Lloyd et moi, c'était une histoire, une très longue histoire d'ailleurs, je ne lui avais même pas dit au revoir lorsque j'ai quitté prématurément le nid familial, après tout j'étais sûre qu'il comprendrait ma décision. On avait le point point de vue sur ce monde, l'argent ne fait pas le bonheur, et la liberté est l'une des choses la plus primordiale. Je m'en suis toujours voulu d'être partie, pour mes parents non, pas vraiment, mais pour ceux que je quittais sans un mot, si énormément. J'avais peur de les décevoir, mes amis, Lloyd, mes frères. Mais au fond, je m'étais toujours dit qu'un jour il comprendront, et qu'on se reverrait. Quoique je n'avais aucune envie de mettre ne serais-ce qu'un pied en Écosse, et je ne sais même pas où je pourrais le trouver, à présent qu'ils ont passé l'âge de vivre chez papa et maman. Tous les jours je ne cesse de les imaginer, essayant de savoir à quoi ils ressembleraient, essayant de les imaginer dans une vie active,... Peut-être seuls, ou fiancé, mariés, avec des enfants, ou encore à la simple étape de la nouvelle relation. Je sentais mon coeur battre, le voir là juste devants moi, faisais naître en moi des souvenirs, lointains, mais toujours ceux qui me faisaient sourire. Un visage que je connaissais si bien, depuis notre jeune âge. Lorsqu'il se mit à rire quand je lui montrais mon étonnement, je ne pû m'empêcher de baisser la tête et de sourire à mon tour. Au fond, ça faisait tellement chaud au coeur de la voir ici, là comme si rien n'avais changé, vous mettez en Écosse l'empire state building. « Tu... bosses ici alors ? Je savais pas que t'étais à New York... » C'est vrai qu'avant de partir, on n'avait pas vraiment de projet d'avenir, et vu sa tenue et les conséquences, il n'était guère compliqué de deviner son métier. Au moins, là j'étais sûre de ne pas me tromper. « Non, je bosse pas ici, c'était juste une soirée... Je suis venue à New York après avoir passé tout mon temps en France, et New York à une école de DJ qui a bien voulu de moi. Et toi ambulancier depuis quand ? » J'étais un peu gênée, c'était un peu bizarre, le voir là me semblait soudain, j'étais quelque peu troublé, le monde est grand, mais si petit en fait. Après Ana, Capucine, voilà que je retrouve Lloyd, je devais compter presque plus de connaissance autres que rencontré à New York, dans mon panel à l'heure actuelle. Je regardais autour de moi, croisant les bras et frottant mes bras, il semblait faire si froid d'un coup, j'avais le regard qui flottait un peu dans tous les sens regardant la troupe d'homme en uniforme autour de l'accidenté, mes amis qui regardais la scène et discutaient entre eux l'air de rien, et les invités plus ou moins déchirés dehors semblant toujours décidé à faire la fête. « Qu'est-ce que tu deviens ? » Je regardais Lloyd, en étant plus rassurée, car je me disais que maintenant entre nous ça pourrait être comme avant, deux très bons amis qui passent beaucoup de temps ensemble, c'était comme si une routine allait être cassée, pour recoller avec une autre. « Oh, je suis comme une girouette en ce moment tu sais, je pars dans tous les sens, entre les quelques travaux qu'il faut que j'apporte à mon petit studio, l'école,... Je n'arrive pas à être stable, c'est pour ça que j'aime bien pouvoir décompresser dans des soirées comme celle-là, sans le sang et l'ambulance, enfin disons que c'est un coup de chance pour nous, mais pas pour la malheureux. Et toi alors ? » J'avais l'impression que le temps perdu devait être rattrapé, j'avais tellement de questions à lui poser, j'essayais de rester calme, mais l'envie de le serrer contre moi était assez forte, oui, il m'avait tellement manqué, on ce racontait presque tout, il étai mon troisième grand-frère, mais ce dont j'ai le plus peur, c'est qu'avec cette longue pose, rien ne soit plust comme avant, bien qu'il soit difficile de l'admettre, j'ai toujours du mal avec les retrouvailles. J'avais envie de savoir tout ce qu'il avait pu bien vivre depuis la dernière fois, et de lui raconter aussi ce qu'il m'était arrivé, j'avais envie de lui demander s'il avait des nouvelles de ma famille (enfin de mes frères), cette question me brûlait les lèvres. Et pourtant bien que je sois folle intérieurement, j'étais calme à l'extérieur, avec cette sensation de fraîcheur, c'était peut-être le choc ainsi que le fait qu'on ait été amené à ce revoir dans des circonstances un peu brutale à mon goût.
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MessageSujet: Re: Moïra & Lloyd - Payphone Moïra & Lloyd - Payphone EmptyJeu 9 Aoû - 20:29

Retrouver quelqu'un de son passé restait toujours quelque chose d'assez surprenant pour Lloyd, il fallait dire qu'ils s'attendaient encore moins à trouver la riche aristocratie d'Ecosse dans ce genre d'endroit... c'était toujours quelque chose... d'étonnant. Après, il était aussi loin du domaine familiale et ce n'était pas fait sans réflexion, s'il s'était arrêté à New York, c'était parce qu'il savait qu'il n'y aurait personne de son passé. Visiblement, il se trompait, mais cette rencontre n'avait rien de néfaste, il était plutôt heureux de retrouver son amie après autant d'années, il se demandait ce qu'elle était devenue depuis le temps, ils n'avaient pas vraiment eu le pouvoir de se croiser ou se voir souvent depuis quelques années désormais. Elle était partie sans un regard en arrière, mais même si Lloyd avait été profondément attristé de son départ, il avait compris et il s'était senti fier de voir qu'elle avait été au bout de son rêve et qu'elle était désormais libre de toute obligation.

Dans tous les cas, il avait beaucoup de questions à poser et encore plus de réponses à recevoir. « Non, je bosse pas ici, c'était juste une soirée... Je suis venue à New York après avoir passé tout mon temps en France, et New York à une école de DJ qui a bien voulu de moi. Et toi ambulancier depuis quand ? » Lloyd hocha la tête en recevant petit à petit les information concernant Aileen. La France, New York, DJ... ses yeux pétillaient d'admiration. « Vraiment, tout ça ? Tu as bien voyagé, t'as fait de belles rencontres ? Et DJ ? Pas trop dur ? » s'enquit aussi tôt l'oeil brillant d'admiration, il aurait été incapable de faire ce boulot, ce serait plus le genre d'hommes à sortir trois fois d'affilé la danse des canards, pas sûr qu'il ait un grand succès comme DJ. Puis il se rappela la fin de la question de la rousse et il eut un petit sourire timide sur les lèvres. « Bientôt un an que je suis ambulancier... j'aime bien... je sais que c'est pas le genre de métier approuver par mon père... mais il n'a plus grand chose à dire sur mon avenir donc bon... je me sens utile » ajouta alors Lloyd tout en parlant de son métier d'ambulancier. Par acquis de conscience, il regarda à l'endroit où se tenait l'accidenté, il n'était pas non plus payé pour renouer contact avec son amie... même si ça lui faisait plaisir. M'enfin, le blessé était entre de bonnes mains donc il pouvait bien se permettre de parler encore un peu... « Oh, je suis comme une girouette en ce moment tu sais, je pars dans tous les sens, entre les quelques travaux qu'il faut que j'apporte à mon petit studio, l'école,... Je n'arrive pas à être stable, c'est pour ça que j'aime bien pouvoir décompresser dans des soirées comme celle-là, sans le sang et l'ambulance, enfin disons que c'est un coup de chance pour nous, mais pas pour la malheureux. Et toi alors ? » Lloyd eut un petit sourire en coin, c'était une façon peu conventionnelle de voir les choses en effet... « Et bien, je vis à New York avec six autres personnes, je suis célibataire en quelque sorte, et je suis ambulancier, j'ai beaucoup appris sur peu de temps, et j'aime bien ce que je fais. Je ne parle plus vraiment à ceux de là-bas... enfin, sauf ma petite soeur et mon petit frère... » avoua alors l'écossais avec désinvolture, pour lui c'était logique, c'était les deux seules personnes qu'il aimait dans ce pays. Il observa quelques instant Aileen avant de l'interroger, il hésitait, peut-être qu'elle ne voudrait pas lui répondre ? Mais bon, ça, il ne le saurait pas s'il ne se lançait pas. « Et toi, t'as gardée contact avec ceux de ta famille ? » s'enquit simplement Lloyd avec intérêt.
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MessageSujet: Re: Moïra & Lloyd - Payphone Moïra & Lloyd - Payphone EmptyVen 31 Aoû - 12:04



Quand on décide de partir pour de bon, on croit ne jamais pouvoir revoir certaines personne, même celles à qui on tenait, mais il faut croire que je voyais le monde trop grand, alors qu'en faite il est vraiment tout petit. Heureusement que ce n'est pas une mauvaise nouvelle cette fois-ci, au contraire même, je m'en réjouissais quelque peu, bien que j'avais encore un peu de mal à me faire à l'idée qu'il soit vraiment là, juste devant moi, alors qu'il y a quelques minutes je le pensais si loin. Je me suis toujours demandée ce que j'allais faire si un jour mes parents venaient à me retrouver, j'ai eu bien peur qu'au début ils puissent engager quelqu'un pour le faire, mais j'ai presque été déçu de cette facilité que j'ai eue de m'enfuir comme ça, ou du fait que je n'ai eu aucune réaction de la part de ma famille, je sais pas cela avait réussi à me faire quelque chose, peut-être que j'étais loin du compte, mais, quand je dis que je ne regrette rien, je regrette quand même beaucoup, mais d'autres choses. « Vraiment, tout ça ? Tu as bien voyagé, t'as fait de belles rencontres ? Et DJ ? Pas trop dur ? » Les paroles de Lloyd me ramène un peu plus à la réalité, je regarde se visage, si familier, il me fait sourire, j'ai tellement de choses à lui dire, mais je reste bloqué par le fait que je ne me remet toujours pas de la situation, j'ai l'impression que ça redeviendra comme avant, mais aussi que ça ne pourra plus jamais l'être. Lui avait toujours été de mon côté, il me connaissait assez à ce niveau-là, il sait de quoi je suis capable, et on partage aussi le même avis sur la question, c'est ça que j'ai toujours aimé chez lui, le fait qu'on vienne du même milieu, mais pourtant qu'on le renies autant l'un que l'autre. « En quelques années on fait beaucoup de rencontre, on peut dire que ça m'a en quelque sorte réussi, étant donné que j'en suis là aujourd'hui. Non, DJ c'est complexe, mais j'ai eu le meilleur professeur en France... » Je repensais à Yoan ce garçon que j'avais rencontré totalement au hasard et qui avait réussi à me donner goût à sa passion, c'est une personne en qui j'ai totalement confiance, depuis que je suis partie, même si j'avais l'impression d'être un cas pour lui, il s'est montré très attentif, alors que moi-même j'étais encore un peu paumé. « Bientôt un an que je suis ambulancier... J'aime bien... je sais que c'est pas le genre de métier approuver par mon père... mais il n'a plus grand-chose à dire sur mon avenir donc bon... Je me sens utile. » Je lui fais un autre sourire, un peu plus joyeux, voilà le Lloyd que je connais bien, lui aussi est passé outre les ordres de son père, et il avait bien raison, après tout on n'a qu'une vie, et on ne va pas se laisser diriger tous les jours dans une direction qu'on ne veut pas prendre. « C'est un beau métier je trouve, et puis maintenant, t'es libre non ? T'es parti quand ? »

Je ne savais pas encore comment lui était parti et pour qu'elle raison exacte, bien que je m'en doutais un peu, après tout on était presque dans le même bateau lui et moi, c'est peut-être ça qui me donne encore plus de plaisir à le revoir, si cela avait été un garçon lambda, que j'aurais pu connaître, je ne lui aurais surement pas accordé toute mon attention, j'avais une envie là, c'est de rester à parler avec lui, car je me sens enfin bien, je n'ai même pas l'envie qu'il reparte dans l'ambulance pour emmener le garçon qui était tombé, je jetais de temps en temps des coups d'oeil à la scène pour voir où ils en étaient, sans trop de convictions. « Et bien, je vis à New York avec six autres personne, je suis célibataire en quelque sorte, et je suis ambulancier, j'ai beaucoup appris sur peu de temps, et j'aime bien ce que je fais. Je ne parle plus vraiment à ceux de là-bas... enfin, sauf ma petite soeur et mon petit frère... » Un petit silence s'installe, lui a réussi à garder contacte avec un de ses frères et une soeur, alors que moi je n'ai nouvelle de personne. Parfois je me demande comment serait ma vie si je pouvais toujours compter sur mes deux frères, car c'est les deux plus importants, mes soeurs et moi, on ne vit pas vraiment dans le même monde, mais avec eux, on avait toujours quelque chose à faire, on était très proche et c'était comme un déchirement d'être parti sans même leur dire un mot. « Et toi, t'as gardée contact avec ceux de ta famille ? » Je secouais la tête comme pour revenir à la réalité en enlevant cette pensée de ma tête. Puis je me dis que Lloyd étant resté plus longtemps en Écosse aurait surement de leurs nouvelles. Je suis un peu affolé et je commence à trembler légèrement une chose que je regrette amèrement c'est bien de ne plus avoir de leur nouvelle, car ils sont beaucoup de choses à mes yeux, trop peut-être. « Non ! Tu sais j'aimerais tellement avoir de leurs nouvelles, mais je sais pas comment m'y prendre, s'ils m'ont comprise, où s'ils veulent que je rentre, je pense à eux tous les jours, sans regretter au moins ça, tu sais... Et toi dis-moi tu as des nouvelles d'eux ? Ils vont bien ? Est-ce qu'ils pensent toujours à moi ? » J'étais un peu affolé à s'entendait dans ma voix, et je sentais mes yeux qui commençaient à me piquer comme pour m'annoncer le début d'une larme, je relève un peu la tête un inspirant un grand me disant que je devais rester forte. Bien sûr Lloyd savait très bien que je ne parlais que de mes deux frères et de personne d'autre, car je ne veux aucune nouvelle des autres.
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MessageSujet: Re: Moïra & Lloyd - Payphone Moïra & Lloyd - Payphone EmptySam 1 Sep - 14:00

Jamais Lloyd n'aurait jamais pensé retomber sur Aileen de la sorte, c'était si impensable et tellement peu probable dans le fond. Quand elle était partie sans donner de nouvelles, il avait crû qu'il ne la recroiserait jamais. Pas qu'il n'en avait pas envie, mais à l'époque, il savait qu'il ne quitterait jamais son Écosse natale, enfin, c'était ce qui était prévu... jusqu'à ce que la mort de son père ne survienne et qu'il soit enfin libre de faire ce qu'il voulait sans plus devoir rendre de compte à qui que se soit. Du coup, il avait voyagé sans plus réfléchir, il avait dépensé une petite fortune pour découvrir d'autres cultures, pour découvrir la vie au sens large et il ne regrettait pas son parcours qu'il avait effectué depuis. Cela dit, ce n'était pas vraiment sur lui qu'il se posait des questions mais bien sur Aileen, ça faisait si longtemps et il se demandait ce que la rousse avait pu devenir. Après tout, rien n'aurait pu dire qu'elle s'en sortirait, elle avait vécu si longtemps dans le luxe que se retrouver sans rien avait dû être difficile, la transition n'avait pas dû être de tout repos, mais en la voyant dressée face à lui, il devinait qu'elle s'en était tout de même pas si mal sortie. « En quelques années on fait beaucoup de rencontre, on peut dire que ça m'a en quelque sorte réussi, étant donné que j'en suis là aujourd'hui. Non, DJ c'est complexe, mais j'ai eu le meilleur professeur en France... » il hocha la tête, oui visiblement, ce qu'elle disait faisait tout à fait sens. Cela dit, pour la fin de sa phrase, quand elle parla du DJ en France, il devina qu'elle ne disait pas tout, ça s'entendait dans sa voix, puis il l'avait bien connue par le passé... cela dit, il ne voulait pas la pousser outre mesure, après tout, ils se retrouvaient à peine et n'avaient pas rétabli leur lien d'avant. Ce fut à lui de répondre à ses questions et il parla de son nouveau métier, ça devait être surprenant, quand elle était partie, il était encore un étudiant en économie... le changement était bien présent. « C'est un beau métier je trouve, et puis maintenant, t'es libre non ? T'es parti quand ? » Lloyd se gratta la joue avec son index, un peu gêné, Aileen était partie grâce à sa force de caractère... lui... plus parce qu'il avait pu le faire... mais en vrai, il ne savait même pas assurer que son père vivant, il aurait osé voyager de la sorte... « Mon père est mort... je... j'ai eu enfin carte blanche pour faire ce que je voulais... » finit-il tout de même par expliquer un peu gêné tout de même... il ne se sentait pas tout à fait à son aise d'avouer ça, il se sentait un peu honteux et surtout, il réalisait à quel point il avait manqué de courage.

Mais évidemment, il changea de sujet, c'était toujours mieux, il parlait de sa vie dans la belle ville de New York et il raconta vite fait encore avoir un lien avec l’Écosse grâce à ses cadets, évidemment, il demanda à Aileen si c'était pareil pour elle, si elle avait encore des contacts avec ceux de sa famille, ils étaient si proche dans le temps que ça lui semblait logique. Il n'avait jamais vraiment osé leur demander, de peur de les amener dans l'embarras, mais ouais, il espérait qu'ils savaient comme se portait leur sœur. « Non ! Tu sais j'aimerais tellement avoir de leurs nouvelles, mais je sais pas comment m'y prendre, s'ils m'ont comprise, où s'ils veulent que je rentre, je pense à eux tous les jours, sans regretter au moins ça, tu sais... Et toi dis-moi tu as des nouvelles d'eux ? Ils vont bien ? Est-ce qu'ils pensent toujours à moi ? » Lloyd fut aussi tôt très surpris, il s'était imaginé qu'au moins avec ses frères, la rousse ait réussi à garder le contact. Il se tendit, aussi tôt un peu anxieux et mal à l'aise d'être dans sa position, il se passa nerveusement la main dans les cheveux avant de reprendre la parole. « La dernière fois que je les ai vu... ils allaient bien, mais... on n'a jamais vraiment parlé de toi, tu étais un sujet tabou et on n'était jamais seul... mais je pensais que vous aviez su... garder contact... » il poussa un soupire avant de regarder celle qu'il avait longtemps considéré comme sa seconde petite soeur... « Je suppose cela dit que je peux faire quelque chose... je suis retourné en Ecosse pour un mariage, je les ai revu, on a toujours gardé contact. Même si on n'approuve pas mon voyage, le fait que je revienne quand on me le demande... me laisse encore relativement bien vu des familles d'Ecosse... donc... je peux les contacter pour toi... si c'est ce que tu souhaites. » finit-il par dire en lui attrapant la main en guise de soutient, pour montrer que si elle avait besoin de lui, il était là parce qu'il estimait que c'était sa place tout simplement.
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MessageSujet: Re: Moïra & Lloyd - Payphone Moïra & Lloyd - Payphone EmptySam 15 Sep - 15:24



Quand je lui parlais de liberté, car en le voyant ici face à moi, je me doutais bien que Lloyd avait réussi ou bien pu, partir d'Écosse et vivre lui aussi une autre vie, en oubliant l'argent, et voulant vivre ce qu'il voulait. Mais il semblait assez gêné, il se gratta la joue avant de me dire : « Mon père est mort... je... j'ai eu enfin carte blanche pour faire ce que je voulais... » Je le regardais de travers, à vrai dire je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'il me dise ça. Il est vrai que quand je suis partie, son père semblait aller bien, il était toujours le même. Et je pensais que si je me retrouvais face à Lloyd en ce moment, c'est que lui aussi avait su revendiquer sa cause auprès de sa famille, qu'il avait réussi à s'en détacher, comme j'avais pu le faire si facilement en laissant une once de regrets derrière moi. Je comprends pourquoi à présent il semble gêné, il doit surement se dire qu'il avait manqué de courage et qu'il avait attendu ce moment pour faire sa vie comme ça lui chantait, alors que j'avais tout laqué de mon côté. Lloyd en ce moment précis me faisait pensait à une autre que j'avais rencontré à New York, Alec. Lui aussi avait subi un mariage forcé, et on c'était rapproché à cause de ça d'un certain côté on se comprenait à ce sujet. Mais lui après a plus montré de la jalousie en mon égard qu'autre chose. Il m'avait toujours regardé de travers, ne supportant pas de me voir, moi une fille, car j'avais fait ce que lui aurait toujours voulu faire, s'écarter de sa famille, alors qu'il se dégonflait à chaque instant. Il n'avait jamais supporté cette idée, pour lui, il devait être le meilleur et au-dessus de moi. C'est pour cela que maintenant, il y a toujours eu de l'électricité entre nous, enfin pour moi c'était son problème, mais lui ne pouvait plus supporter ma présence. Lloyd n'est pas vraiment comme Alec, bien heureusement d'ailleurs. Même s'il avait attendu la mort de son père pour vivre comme ça le chantait, je ne trouvais pas qu'il y avait des raisons d'avoir honte. Je sais à quel point c'est difficile, mais j'ai réussi parce que je ne devais surement pas être proche de mes parents et que c'était plus simple dans mon cas de partir. « Oh Lloyd, je ne savais pas, je suis vraiment désolée pour toi. Mais tu sais ne sois pas honteux pour ça, tu n'es pas lâche. »

Oui le sujet de mes frères était assez douloureux je trouvais, j'avais envie de pleurer, mais ce n'était ni le moment ni l'endroit, j'ai toujours ressenti comme un vide à cause de ça, et revoir Lloyd aujourd'hui en comblait une partie, c'était agréable, mais en même temps douloureux. Douloureux parce que pleins de pensées revenaient, et agréable, parce qu'en même temps j'étais surprise et heureuse de le retrouver, enfin. « La dernière fois que je les ai vus... ils allaient bien, mais... on n'a jamais vraiment parlé de toi, tu étais un sujet tabou et on n'était jamais seul... mais je pensais que vous aviez su... garder contact... » Je baissais la tête à ses mots, j'étais un sujet tabou... C'est un peu bizarre d'entendre ça de cette façon, mais c'était la vérité. J'ai toujours cru qu'ils allaient essayer de me chercher, que cela soit mes parents ou eux, mais je me suis toujours étonnée de la facilité de mon acte, ou peut-être du manque de répondant. Mais j'étais sûre que mes frères, eux pensaient à moi, mais qu'en est-il de maintenant ? « Je suppose cela dit que je peux faire quelque chose... je suis retournée en Écosse pour un mariage, je les ai revus, on a toujours gardé contact. Même si on n'approuve pas mon voyage, le fait que je revienne quand on me le demande... me laisse encore relativement bien vu des familles d'Écosse... donc... je peux les contacter pour toi... si c'est ce que tu souhaites. » Cette idée me réjouie, mais même temps me terrifie, j'ai l'impression de tout voir du bon côté, mais en même temps du mauvais. Il est vrai que j'aimerais beaucoup le revoir, mais j'avais le sentiment que ça ne serait plus comme avant, après tout rien n'était plus pareil depuis que je suis partie comme ça sans rien dire. « Écoutes ... J'aimerais beaucoup, car ils me manquent énormément, mais en même temps ça me fait peur. Je ne sais pas comment ils vont le prendre, car c'est grâce à toi que je pourrais enfin leur parler, alors que je n'ai jamais eu le courage de le faire par moi-même, alors que je pense qu'ils sont loin d'être durs à trouver... »
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