It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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une soirée désastreuse

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MessageSujet: une soirée désastreuse une soirée désastreuse EmptyLun 12 Sep - 16:12

Il était 4h du matin lorsque Az’ entendit son portable sonner. Elle mit d’abord du temps à comprendre que c’était ce dernier, lorsqu’elle ouvrit les yeux ne se fut qu’à moitié, saisissant son portable posa sur la table de nuit, elle décrocha sans regarder qui était son interlocuteur. « Halo » Sa voix était endormit, elle avait refermé les yeux mais était tout de même éveillé. Elle entendit une voix d’homme très grave, réalisant qu’elle ne connaissait pas cette voix, elle rouvrit les yeux. L’homme parla très rapidement « eu bonsoir, je suis un ami de Stanislas … vous êtes dans les favoris de son portable, il est a trop bu, il n’arrive pas à se lever … vous devriez venir le chercher … » .

Az’ fronça les sourcils avant d’ajouter « vous ne pouvez pas le mettre dans un taxi … et l’envoyer chez lui.
- Je ne sais pas où il habite
- Et vous vous dites être son ami …
- on c’est rencontré dans ce bar
- et vous, vous ne pouvez pas le ramener, chez vous ?
- euuu non je ne peux …
- ah et pourquoi ?
- je ne peux pas !
- pff, très bien, j’arrive dites moi où il est. »
Azure se leva de bien mauvaise grâce, soufflant elle grogna contre ce demi frère qu’elle n’avait pas voulu dans sa vie et qu’il ne lui apportait que des ennuis. Pendant l’espace d’un instant, elle avait voulu appeler son beau père pour qu’il règle lui même l’affaire, après tout c’était son fils. Mais après réflexion, elle c’était dit qu’il était inutile de déranger plus de personne que cela.
Enfilant une pair de basket, un impaire qui cacherait son fin pyjama de soie, elle saisit les clés de sa voiture, pour se diriger vers l’adresse que l’homme lui avait indiqué.

Arrivé dans le Bronk, Azure mit plusieurs minutes pour trouver l’endroit où se trouver le bar. Arrivé devant les lieux, elle ne vit personne. Il faisait nuit et se balader seule c’était pas la meilleure des choses pourtant elle ne pouvait pas partir sans s’assurer que Stan n’était pas dans le coin. Une chose était certaine, s’il avait fait venir pour rien, elle lui ferait regretté d’être né à ce petit arrogant. Descendant de sa voiture, elle se mit à frisonner plus part peur que par froid. S’avançant vers l’établissement, elle perçu un grognement, se décalent, elle remarqua une masse sombre prêt des poubelles dans une rue parallèle. S’approchant sur la pointe des pieds, le cœur battant de peur. Arriva à hauteur de la masse sombre, elle reconnu rapidement de Stan qui était dans un sale état, ce dernier devait dormir … Il puait l’alcool, Az’ fronça le nez lorsqu’elle accroupie à côté de lui. « c’est pas vrai, tu es vraiment pas possible … bon aller il va falloir faire un petit effort je vais pas pouvoir te porter toute seule, tu es trop lourd, aller Stan réveil toi un peu ». Tapotant ses joues, elle passa un de ses bras autour de lui pour l’inciter à se lever « aller bouge toi Stan, tu es lourd … »
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MessageSujet: Re: une soirée désastreuse une soirée désastreuse EmptyMer 14 Sep - 21:13

une soirée désastreuse Damon-Elena-damon-and-elena-16746450-500-281
Il y a des jours où on ferait mieux de ne pas se lever. C’était exactement ce que j’étais en train de me dire, alors que j’étais affalé (ou plutôt écroulé), contre l’un des murs sales du bar où j’avais échoué ce soir là. Dire que je me sentais mal relevait carrément de l’euphémisme ; en vérité, j’étais incapable de me tenir debout, ni même de faire deux mètres sans m’écrouler. Devant moi, j’apercevais un mec, en train de parler au téléphone. Je ne saisissais même pas la moitié des mots qu’il disait, mais la seule chose que j’espérais, c’était qu’il n’appelle pas les urgences. Sinon, autant le dire, j’étais mal barré.

Pourtant, le début de ma journée n’avait pas été catastrophique. Comme tous les matins, je m’étais rendu chez le kiné, qui me faisait travailler mon genou. Je souffrais moins qu’avant, mais je ressentais toujours la douleur de ma blessure. C’était un signe, un signe qui me disait que je n’étais pas prêt de retourner gambader sur les pelouses des terrains de football. Malgré moi, je me laissais complètement dépassé par la situation. Et, je le sentais bien, je sombrais doucement vers une profonde dépression. Au moins, je ne boitais plus, et je n’étais plus obligé de me trimballer avec mes béquilles.

Après cette séance chez le kiné, j’étais retourné chez mon père, pour manger avec lui. Ce midi, nous avions prévu de nous faire un resto, entre nous. Pour une fois, j’étais satisfait de voir que mon père avait décidé de privilégier son fils à sa femme. Depuis qu’il s’était remarié, il y avait maintenant presque un an, j’avais eu le désagréable sentiment d’être abandonné. Lui qui m’avait toujours soutenu, lui qui avait toujours été présent… Je me sentais seul, et ma blessure n’arrangeait rien. Mes difficultés à m’adapter à une vie calme et tranquille n’aidaient en rien, et mon manque de sociabilité m’éloignait des autres. Oui, depuis quelques temps, j’étais plus seul que jamais.

Le repas avec mon père s’est plutôt bien déroulé. Comme autrefois, j’ai envie de dire. Il m’avait posé des questions sur ma carrière professionnelle, m’avait demandé des nouvelles de mon genou. Il s’était intéressé à moi, à ma vie, et m’avait parlé de la sienne. D’un côté, j’étais heureux de le voir ainsi ; il semblait vraiment comblé, et amoureux. S’il y avait quelque chose que je pouvais lui reconnaître, c’était bien ça. Bon, par contre, il m’agaçait à toujours encensé sa femme, mais surtout la fille de sa femme. Je ne supportais pas ma demi-sœur, et ce n’était un secret pour personne. Il suffisait qu’on se retrouve dans la même pièce pour que l’un de nous ouvre les hostilités. La dernière en date ? Notre photoshoot (magnifiquement réussi, au passage), pour un gala.

Mais le reste de ma journée n’avait pas été aussi satisfaisant que la matinée. A nouveau, je m’étais retrouvé seul chez moi, sans rien avoir à faire. J’avais passé ma journée affalé sur mon canapé, à zapper. Aux alentours de 20h, j’avais trouvé la force de me relever, pour appeler mon grand-père. Son ton joyeux et enjoué me fit du bien ; pendant un instant, j’avais eu l’impression qu’il se trouvait à mes côtés. Mais dès l’instant où j’ai raccroché, le poids de la solitude était venu s’écraser sur moi, avec plus de force que jamais.

Afin de me changer les idées, j’étais sorti. J’avais rapidement acheté une part de pizza, et j’étais allé me poser dans un bar. A partir de cet instant, les choses avaient commencé à déraper. Un verre, deux verres, trois verres… Et puis un groupe de mecs de mon âge avait débarqué, et qui m’avait reconnu. Alors forcément, je me suis rattaché à cet élan de célébrité, soulagé d’être encore reconnu pour mes talents de footballeurs. Et, en leur compagnie, j’ai enchaîné les verres de vodka. Moi qui n’avais pas pris de cuite depuis l’âge de 15 ans… Là, j’en tenais une bonne. Et mon état était pire que lamentable.

Finalement, à la fermeture du bar, aux alentours de 4h du matin, deux d’entre eux m’aidèrent (enfin vaguement, vu l’état dans lequel ils étaient eux aussi) à sortir. Finalement, ils prirent mon portable, afin d’appeler quelqu’un. Qui, je n’en avais aucune idée, mais j’espérais que cette âme charitable voudrait bien venir à mon secours. En sachant que si c’était mon père, j’allais franchement passer un sale quart d’heure. Finalement, le groupe de mecs s’éloigna en titubant, et me laissa seul, affalé contre un mur, dans une sombre ruelle.

Ce qui me parut être quelques cours instants plus tard, j’ai senti quelqu’un me secouer légèrement. Mauvaise idée, je me sentais déjà suffisamment mal comme ça. Accroupie à mes côtés, je n’ai pas tardé à reconnaître ma demi-sœur. Génial, les abrutis avaient appelé le premier nom trouvé dans mon répertoire. Mais quelle bande de blaireaux ! Je m’apprêtais à lui répondre méchamment, mais j’ai senti son bras passé autour de mes épaules pour m’aider à me relever. Serait-elle en train de faire preuve de sympathie envers moi ?

« Doucement… » Soufflais-je en m’agrippant à elle et en posant mon autre main au sol pour m’aider à me relever. « Merci d’être venue… » Ajoutais-je, décidant d’être, pour une fois, agréable avec elle. D’autant plus que rien ne l’avait obligée à venir me secourir. « Quoiqu’il arrive, s’il te plait, ne m’amène pas aux urgences. » Annonçais-je, sur de moi. Hors de question de donner aux journalistes une occasion de m’afficher en tête des magasines à scandale.
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MessageSujet: Re: une soirée désastreuse une soirée désastreuse EmptyLun 26 Sep - 20:57

Azure fronça le nez en s’approchant de Stan’ afin de l’aider à se lever. « ohhh tu pus l’alcool … » ajouta t’elle en râlant`. Azure était certes là de son plein gré mais elle ne comptait tout de même montrer de l’enthousiasme à la tache. Azure était bien décidé à faire comprendre à Stan’ qu’elle était hors d’elle de devoir lui venir en aide surtout dans un endroit aussi glauque. « Doucement… » Azure était entrain de perdre l’équilibre lorsqu’elle reçu sur elle le poids de Stan’, elle ne c’était pas attendu à être autant déséquilibré. Pourtant elle réussi tant bien que mal à rester sur ses jambes. « Je fais ce que je peux, tu n’es pas léger je te signal » répondit t’elle d’une voix assez sèche. Heureusement l’agacement de la jeune femme baissa d’un cran lorsqu’il eu la bonne idée de la remercier pour son geste.

Alors qu’ils étaient enfin debout, la jeune femme s’efforça d’aider son demi frère à parcourir les quelques mètres qui la séparer de sa voiture. « Ce n'est pas comme si j’avais le choix, j’allais pas te laisser là, ton mère n’aurait pas apprécié que je laisse mourir le fils de son mari … » la jeune femme se devait de trouver une excuse à son geste, elle ne voulait pas qu’il croit qu’elle est fait ça pour lui. La relation entre son demi frère et elle était assez mauvaise et la fierté de Azure l’incitait à justifier son geste.

Ils arrivaient à la voiture lorsque Stan’ lui parla de l’hôpital « Quoiqu’il arrive, s’il te plait, ne m’amène pas aux urgences. » Levant un sourcil sceptique, elle observa quelques secondes le visage du jeune homme avant d’ouvrir la portière du passager pour pouvoirl 'ly glisser en même temps elle ajouta « ba ça cela dépend de toi, si tu arrives à gérer tout l’alcool tu as ingurgité je serais pas obligé de te trainer à l’hôpital, d’ailleurs ça m’arrangerait beaucoup, je suis épuisé et j’aimerais bien dormir un peu avant d’aller au boulot, ce qui ne sera pas le cas si je dois trainer ta carcasse dans un hôpital. Donc ta comprit tu as obligation de tenir le coup !! ». Après avoir attaché le jeune homme, Azure ferma la portière pour rejoindre le côté conducteur. Enfin assise, la jeune femme jeta un coup d’œil à Stanislas, en même temps elle ouvrit légèrement la fenêtre. « D’ailleurs tu as intérêt à ne pas vomir dans ma voiture sinon je t’étrangle, si tu sens que ça vient, tu fais ça par la fenêtre ou si tu as le temps tu me préviens … »

Les paroles de Az’ étaient sèche, elle était là c’était déjà bien, elle n’allait pas en plus se montrer agréable avec lui. « bon je vais te conduire chez toi, tu me dis ou tu habites ? » Azure n’était jamais allé chez Stan’, le voir chez sa mère et son beau-père était amplement suffisant pour elle.

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MessageSujet: Re: une soirée désastreuse une soirée désastreuse EmptyJeu 29 Sep - 22:40


Ce soir, je m’étais laissé emporter ; j’avais voulu faire la fête, oublier mes soucis, penser à autre chose. Ma vie craignait tellement que je n’avais rien trouvé de mieux à faire qu’à m’amuser avec des inconnus jusqu’à finir ivre mort. En même temps, l’alcool m’était vite monté à la tête : vu mes obligations sportives, je n’avais plus l’habitude de boire autant, et aussi rapidement. Mais, alors que les premières chaleurs (dues à l’alcool) étaient apparues, je n’avais pas arrêté, et j’avais continué de descendre les shoots de vodka. Résultat, j’étais dans un état plus que lamentable. Et aussi contraint de me faire aider pour rentrer chez moi, par ma demi-sœur qui plus est.

Si j’avais été dans un état normal, je me serai tout de suite inquiété de la réputation qu’elle allait me faire dès le lendemain. Evidemment qu’elle n’allait pas garder ça pour elle ! Non, elle allait m’enfoncer encore d’avantage, aux yeux du monde. Expliquer en long, en large et en travers comment elle avait dû me ramasser, et me ramener chez moi. Avec tout ça, elle ajouterait quelques mots bien placés, comme « crétin », « inconscient » et éventuellement « irresponsable ». Et voilà, son coup de pub serait fait, et moi, je serai plus bas que terre. Sauf que ce soir, je n’étais franchement pas dans un état normal, et je me fichais royalement du costard qu’elle me taillerait sans doute dès le lendemain. J’avais d’autres chats à fouetter.

« Mon père n’aurait rien su, ta mère non plus. Ça aurait pu être notre petit secret, enfin ton petit secret, parce que moi je serai mort comme un clochard. Mais bon, ce n’est pas le cas parce que tu t’occupes de moi, et que c’est trop cool. »

Et voilà comme on pouvait savoir quand Stanislas De Courbel était bourré ; je me mettais à parler, bien plus que d’habitude. J’avais dû mal à enchaîner les idées, mais l’essentiel était là.

« Enfin bon, tout ça pour dire que ce n’est pas la peine de te chercher une excuse. Parce que t’aurais pu te venger et me laisser là, mais tu l’as pas fait. Ou pire, t’aurais pu alerter les médias. Ou mon père. Pas ma mère parce que je sais pas où elle est ni rien, mais mon père m’aurait tué, je te jure. » J’ai marqué une courte pause, réalisant que je parlais d’un sujet que d’habitude, je préférais éviter. « En tout cas je te dois un service. Tu veux quoi ? » Demandais-je en titubant. « Un chèque ? Un cadeau ? Même que, si tu veux, dès demain, je pourrais dire un truc gentil sur ton compte. Enfin j’suis pas sur que ce soit la meilleure solution parce qu’après ils vont s’imaginer des trucs, et on va être traqués par les paparazzis toute la journée. Mais bon comme j’te dois un service, c’est toi qui choisis. »

Je me suis interrompu alors qu’Azure ouvrait la porte, et m’aidait à m’asseoir. J’ai vaguement tenté de l’aider dans sa tâche, mais j’étais plus maladroit qu’autre chose. J’ai finalement abdiqué ; elle se débrouillait bien mieux sans moi. Sursaut de lucidité, je venais de réaliser qu’elle était peut-être sur le point de m’amener aux urgences. D’un ton suppliant, je lui ai demandé de ne pas le faire, quoiqu’il arrive. Je pouvais très bien géré tout seul. Ou pas, d’ailleurs.

« Promis ça ira. » Dis-je en posant ma tête contre la vitre. Le froid me fit du bien. « Upper East Side, je te dirais quand on sera devant. » Ajoutais-je alors qu’elle démarrait. « Tu sais, j’aurais vraiment aimé qu’ils ne t’appellent pas et qu’ils me collent dans un taxi. Ça aurait vraiment été plus simple, et ça n’aurait dérangé personne. »
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MessageSujet: Re: une soirée désastreuse une soirée désastreuse EmptyMar 4 Oct - 14:51

Azure observa du coin de l’œil Stan puis fronça les sourcils « Mon père n’aurait rien su, ta mère non plus. Ça aurait pu être notre petit secret, enfin ton petit secret, parce que moi je serai mort comme un clochard. Mais bon, ce n’est pas le cas parce que tu t’occupes de moi, et que c’est trop cool. » La jeune femme ouvrit la bouche pour le contredire, enfin jamais elle n’aurait pu laisser quelqu’un mourir, où ne pas lui apporter son aide si elle en avait la possibilité et cela même s’il s’agissait de son agacent demi-frère. Mais Stan continua à parler difficilement ne lui laissant pas le loisir de lui répondre. « Enfin bon, tout ça pour dire que ce n’est pas la peine de te chercher une excuse. Parce que t’aurais pu te venger et me laisser là, mais tu l’as pas fait. Ou pire, t’aurais pu alerter les médias. Ou mon père. Pas ma mère parce que je sais pas où elle est ni rien, mais mon père m’aurait tuée, je te jure » « je ne me cherche pas d’excuse … c’est simplement que je ne suis pas ce genre de personne, même si on ne s’entend pas, je ne t’aurais pas laisser seul … que ce soit toi ou un autre » Azure s’efforçait toujours de mettre de la distance entre eux, ils ne se supportaient pas et cette relation lui allait bien, elle ne voulait pas montrer le semblant d’affection pour le jeune et cela même si elle pouvait ressentir le contraire.

Azure haussa un sourcil lorsqu’il parla de service « Un chèque ? Un cadeau ? Même que, si tu veux, dès demain, je pourrais dire un truc gentil sur ton compte. Enfin j’suis pas sur que ce soit la meilleure solution parce qu’après ils vont s’imaginer des trucs, et on va être traqués par les paparazzis toute la journée. Mais bon comme j’te dois un service, c’est toi qui choisis. », Secouant la tête elle ajouta « j’ai pas besoin de cadeau et la presse je m’en contre fiche, si tu crois que tu peux avoir de l’influence sur ma carrière en disant quoi que ce soit à ses vautours… mais ne t’inquiète pas je saurais me souvenir au moment voulu de ta dette, tu ne te débarrasseras pas de moi facilement après ça !! »

Enfin en voiture, Azure leva un sourcil septique lorsqu’il lui expliqua qu’il irait bien. De toute façon, il avait intérêt car s’il vomissait, elle planterait sur le bord de la route. « Upper East Side, je te dirais quand on sera devant. » Démarrant la voiture, Azure prit la direction de chez Stanislas. « Tu sais, j’aurais vraiment aimé qu’ils ne t’appellent pas et qu’ils me collent dans un taxi. Ça aurait vraiment été plus simple, et ça n’aurait dérangé personne. ». Légèrement agacé par sa remarque, elle lui dit « tu vois j’aurais préféré aussi mais on est coincé ensemble, donc tu vas devoir te contenter de moi pour ce soir … »

Le trajet dura plusieurs dizaines de minutes, lorsque Azure se gara devant l’immeuble que venait de lui indiquer Stan. Il fallu plusieurs minutes encore pour que la jeune femme aide son demi-frère à sortir de la voiture et le conduire jusque devant son appartement. S’arrêtant devant la porte « t’es clés » elle n’attendit pas la réponse du jeune, plongeant sa main des les poches du jeune homme ne se souciant pas respecter son intimité « les voilà… fiou bon je te met au lit et je m’en vais, mais tu devrais sérieusement penser à faire un régime, tu es trop lourd … ».

La jeune femme, une fois dans l’appartement ne s’attarda pas sur les lieux, elle chercha du regard la pièce qui pouvait correspondre à la chambre à coucher de Stanislas. Mais ce n’est que lorsque son demi-frère lui indiqua sa direction qu’elle pu la trouver. « au lit !!! » mais alors qu’elle laissait le corps de son demi frère s’affalé sur le matelas, elle se sentit, elle aussi partit en avant pour s’écraser contre lui.
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MessageSujet: Re: une soirée désastreuse une soirée désastreuse EmptyDim 9 Oct - 23:12


une soirée désastreuse 401844tumblrlb600lZcLN1qc9rkw
« Au fond, t’es peut-être gentille. » Dis-je en haussant les épaules, alors qu’elle m’avouait qu’elle n’aurait jamais laissé quelqu’un seul, surtout dans un état d’ébriété avancé.

Oui, c’était sans doute ça. Finalement, ma demi-sœur n’était pas un monstre. Je n’en avais jamais réellement douté, mais la diaboliser avait été, pour moi, une façon de me protéger. De me barricader, de la rejeter. La détester, c’était ce que je savais faire de mieux. D’ailleurs, c’était la seule chose que j’avais su faire avec elle. Quel autre choix, après tout ? Sa mère était mariée avec mon père depuis plus d’un an. J’avais ma vie, et je devais avouer que je n’avais pas aimé la voir débarquer, comme si de rien était, en compagnie de sa mère. Que mon père refasse sa vie, d’accord, j’accepte. Mais qu’on m’impose une demi-sœur alors que je venais d’avoir 25 ans ? Non, ça, certainement pas.

Cette distance, cette haine mutuelle que nous avions instaurée me satisfaisait amplement. Sa mère et mon père avaient du mal à supporter nos joutes verbales et nos piques respectifs, mais avec le temps, ils avaient fini par comprendre qu’intervenir ne servait à rien. Azure et moi étions trop bornés, bien trop têtus pour leur obéir. Et puis, il fallait bien l’avouer, si ça pouvait les ennuyer… C’était toujours bon à prendre.

« Bon, je dois t’avouer que ça m’arrange. » Dis-je en continuant de fixer le sol. « Parce que pour dire quelque chose de sympa sur toi… J’aurais dû me lever tôt. » Ajoutais-je, osant défier du regard celle qui était venue à mon secours.

Certains réflexes ne se perdent pas facilement. Balancer toutes sortes de méchancetés à ma demi-sœur en faisant partie, apparemment. Evidemment, je lui étais reconnaissant d’être venu me chercher, et de me raccompagner. Mais de là à lui faire un éloge… Non, il ne fallait quand même pas abusé. Surtout qu’elle, elle ne se gênait pas pour ses petits commentaires.

« Je te conseille de faire valoir cette dette assez rapidement, avant que je ne reparte en Russie. » Dis-je alors qu’Azure m’aidait à m’asseoir dans sa voiture, et attachait ma ceinture.

Cette phrase m’avait échappé. J’étais encore blessé, certes, mais j’avais prévu de faire un séjour en Russie le plus rapidement possible, afin de m’entretenir avec mon entraîneur. Parce qu’il connaissait ma vie de débauché, il voulait s’assurer que je n’étais pas en train de faire la fête dans son dos. J’ai préféré poser mon regard sur les vitrines des magasins, qui défilaient devant nos yeux, alors que mes doigts se faufilaient dans la boîte à gant pour prendre un chewing-gum.

Malgré la fluidité du trafic, le trajet dura de longues minutes. La tête posée contre la vitre de la voiture, je profitais de la fraîcheur, qui me remettait tout doucement les idées en place. Après coup, je commençais à m’en vouloir d’avoir été aussi stupide. J’avais agi comme un gamin. Quelques dizaines de minute plus tard, Azure se gara devant mon immeuble, alors que je sortais de sa voiture. J’étais clairement en meilleur état que tout à l’heure, même si ma lenteur témoignait du fait que j’avais trop bu. Arrivés devant ma porte, elle me demanda mes clés, mais n’attendit pas ma réponse. Elle passa ses mains dans mes poches, et en ressortit mon trousseau.

« Eh ! » M’exclamais-je, sans même faire un geste pour l’arrêter. Nous sommes entrés, puis nous sommes montés dans l’ascenseur. « J’ai envie de te parler des milliers de choses qui pourraient se passer entre nous dans un ascenseur, mais… Non, finalement non. J’ai encore besoin de toi pour quelques instants. » Dis-je en haussant les épaules.

Nous sommes entrés dans mon appartement, puis il m’entraîna à sa suite dans mon couloir, ouvrant les portes fermées les unes après les autres. Inutile, ma chambre se trouvait au fond.

« Désolé, c’est le sport. » Dis-je en avançant derrière elle. « Je dois être musclé, je n’ai pas le choix. »

Elle n’en avait sans doute rien à faire, mais tant pis, c’était dit. L’alcool me faisait dire tout ce qui me passait par la tête, et ça me jouait parfois des tours. Finalement, nous sommes arrivés sur le seuil de ma porte, et elle me fit rentrer. Je me suis laissé tomber sur le dos, appréciant la douceur du matelas. Ma nuit serait bonne, c’était évident. Sauf qu’un événement imprévu vint perturber mes plans. Le fait qu’Azure, entraînée par mon poids, vienne s’affaler sur moi.

Nous avons eu ce fameux moment, qui n’arrive que dans les films. Celui où les personnages principaux se retrouvent face à face, dans une situation imprévue. Les regards s’échangent, chacun est mal à l’aise, et pourtant aucun ne bouge, pour ne pas briser ce moment de proximité, ce moment unique. Eh bien c’était exactement ce que j’étais en train de vivre avec ma demi-sœur. Nous étions dans une trêve, dans une situation gênante qui ni elle ni moi n’osions briser. Ultime moment de rapprochement, et finalement, l’un des deux franchis le pas. Moi, en l’occurrence. J’ai attrapé une mèche de ses cheveux qui s’était échappée, avant de la replacer derrière son oreille.

« Merci de t’être occupée de moi… » Soufflais-je alors que mes doigts glissaient sur sa joue. Je me suis légèrement redressé, ce qui eut pour effet de nous rapprocher davantage. Son souffle était tout proche du mien, je pouvais le sentir sur mes lèvres. Derniers centimètres, dernière barrière que j’ai franchie quelques instants plus tard, pour déposer mes lèvres sur les siennes. Moment chaste, pudique, et pourtant tellement intense.
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MessageSujet: Re: une soirée désastreuse une soirée désastreuse EmptyMar 18 Oct - 0:23


« Au fond, t’es peut-être gentille. » Azure fit une grimace qu’elle adressa à son demi frère, puis lâchant d’une main le volant, elle lui administra un petit coup de poing dans l’épaule pour se venger de lui. « je suis très gentille, mais tu es trop insupportable pour t’apercevoir de ma gentillesse ».

Azure leva les yeux aux ciels, son demi frère ne pouvait pas s’empecher d’être insupportable même lorsqu’il était bourrée. Elle aurait pensé que son geste, lui permettait d'éviter les pics pendant quelques jours, ou même quelques heures. Mais apparemment c’était une chose impossible pour Stan. « je m’en doute, c’est un mot que tu ne connais pas être sympa, même quand on l’ait avec toi il faut que tu te montres désagréable » Azure sera les mains sur son volant pour éviter de s’énerver, par moment elle se demandait comme cela se faisait qu’elle ne lui avait pas mit son poing dans la figure.

Azure leva un sourcil surprise parce ce qu’il venait de dire « en Russie ? tu vas repartir ? pourquoi ? … Enfin le fait de m’être débarrassé de toi pourrait compenser la dette que tu me dois. Franchement je serais vraiment plus tranquille sans que tu sois dans les parages pour mettre le bazar »

Azure ne parla pas pendant le reste du trajet, elle se concentra sur la route tout en pensant au départ de Stan’, même si le voir partir serait une bonne chose pour elle, Azure était perturbé parce cette nouvelle. Lorsqu’elle se gara devant l’immeuble du jeune homme, la jeune femme fut obligé de chasser toutes ses pensés. Elle l’entraina dans l’ascenseur sans ménagement. Azure ne put s’empêcher de lever de nouveau les yeux au ciel face à la remarque de Stan’ « tu fais bien de garder ta langue dans ta poche, car je serais bien tenté de te planter là, après tout tu ne risque plus rien … ». Même si Azure ne le montrait pas, elle s’imaginait parfaitement ce qu’ils pourraient faire tout les deux dans cet ascenseur. Az s’interdisait ce genre de penser en tant normal car bien que son demi frère lui était insupportable, il était aussi un très bel homme, le genre d’homme sur qui Azure pouvait parfaitement fantasmer. Hors la remarquer de Stan’ lui renvoya en pleine face des pensés qu’elle évitait d’avoir. Heureusement pour elle, la porte se l’ascenseur s’ouvrit avant que son imagination devienne trop débordante. Elle chassa tout cela en trainant son demi frère jusque dans sa chambre.

Quelques minutes après, Azure se retrouvait allonger sur Stan’, tout deux allongés sur le lit du jeune homme. Azure perturbait, se demandait comment elle avait pu atterrir dans cette position. Un pensé qui fut bien vite chassé lorsqu’elle croisa le regard de son demi-frère. « euuu de rien ». Peu de temps après, Stan posait ses lèvres contre celles de Azure. La jeune femme oublia qui elle était, qui il était, elle se laissa juste enivré par le baisé. Passant ses doigts dans les cheveux du jeune homme, elle répondit au baisé donnant plus de passion à leur échange.
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MessageSujet: Re: une soirée désastreuse une soirée désastreuse EmptyJeu 20 Oct - 22:31

une soirée désastreuse 44912_ElenaDamon

« Ouais, au fond c’est peut-être ça. Peut-être qu’on n’a pas le temps de voir à quel point l’autre est génial, tellement on dépense d’énergie à se détester. » Dis-je en haussant les épaules. « Enfin en même temps, c’est tellement jouissif de voir la tête de ta mère et celle de mon père quand on se prend la tête à table… » Ajoutais-je en souriant, les yeux toujours fixés dans le vague. « Ça m’éclate de voir qu’ils sont dépités. »

Ça, c’était le moins que l’on puisse dire. Avec Azure, nos prises de bec étaient récurrentes, et ils ne se passaient pas une semaine sans qu’un repas tourne mal. Avec le temps, j’en étais même venu à me demander si justement, nos prises de tête n’étaient pas uniquement là pour montrer à sa mère et à mon père qu’ils avaient fait une grosse erreur en se mariant. Mais jusqu’à maintenant, ils tenaient bon, même s’ils en avaient plus que ras-le-bol que leurs progénitures soient incapables de trouver un terrain d’entente.

Afin de confirmer cette hypothèse, j’en ai rajouté une couche. Une petite remarque désagréable par-ci, une autre par-là… Et voilà comment Azure et moi en arrivions à être en conflit perpétuel, perdus dans une guerre psychologique qui ne menait à rien. Parce que j’avais bien conscience d’avoir abusé (après tout, elle était venue me rechercher alors que je ne le méritais pas), je n’ai rien répondu, et j’ai simplement acquiescé. Oui, j’étais mauvais, j’étais le méchant, celui qui faisait toujours tout foirer. Tant pis, j’assumais.

« Ouais. » Dis-je en posant ma tête dans le creux de ma main. « Mon entraîneur veut me voir assez rapidement, pour constater par lui-même l’évolution de ma blessure au genou. Du coup, j’aimerai repartir assez rapidement. Ce n’est pas que je m’ennuie ici, mais rien ne me retient… Je n’ai pas ma place. » Dis-je en me laissant aller à quelques confidences, chose dont je fus le premier surpris. J’ai eu un petit sourire alors qu’elle me disait que mon départ l’arrangerait. « Ravi d’exhausser ton vœu. Je te promets de garder un bon souvenir de toi… Au fond, je me suis bien amusé, au cours des derniers mois. » Dis-je en lui faisant un clin d’œil amusé.

Evidemment que je m’étais amusé, même si ça avait été aux dépends de ma demi-sœur. Finalement, j’avais pris goût à nos joutes verbales, aux désaccords, et aux repas qui viraient au cauchemar. Mes pensées ont été stoppées alors que nous nous arrêtions, pour sortir.

« Rooooh m’énerve pas. » Dis-je en soupirant. « Pour une fois, je n’ai rien dit, et je n’ai rien fait. J’ai juste évoqué une certaine idée… D’ailleurs, tu peux l’interpréter comme tu l’entends. En sachant que ce n’était pas forcément un sous-entendu sexuel… » Ajoutais-je en lui faisant un clin d’œil. « On pourrait très bien jouer aux billes, par exemple. »

Oui Stan, très crédible. Vraiment, j’étais loin d’être le roi du mensonge spontané. D’autant plus que cette idée de l’ascenseur était vraiment loin de me déplaire, même si Azure ne semblait pas l’entendre de cette oreille. Une fois arrivés au quatrième étage, nous sommes sortis, pour nous diriger vers mon appartement.

La vie est rythmée d’imprévus. Certains nous sont bénéfiques, d’autres, au contraire, nous plongent dans un tourbillon de questions. Evidemment, allongé sur mon lit, en train de vivre un moment si particulier avec ma demi-sœur, je ne me rendais pas compte de ça. Non, sur le coup, je pensais vraiment à autre chose qu’aux soucis qui allaient bientôt me tomber dessus. La seule chose dont j’avais envie, c’était de laisser libre court à ce désir que j’avais refoulé aux cours des derniers mois. La première barrière, le premier cap était franchi : le plus dur avait été fait.

Ma demi-sœur se révéla être plus entreprenante que je l’avais imaginé. Moi qui l’avais toujours pensée pudique et sainte-nitouche, voilà qu’elle se laissait faire sans rien dire. Au contraire même, elle était en train d’approfondir ce baiser. Moi qui avais pensé que j’allais avoir droit à une claque magistrale, la situation opposée était en train de se produire. Au revoir la chasteté et la pudeur, bonjour la passion et la fougue. J’avais du mal à croire à ce moment, et pourtant, j’étais bel et bien en train de le vivre : je pouvais clairement sentir la main d’Azure se perdre dans mes cheveux, alors que mes doigts glissaient doucement le long de sa colonne vertébrale, pour finalement se faufiler sous son haut de pyjama.

J’ai finalement abandonné ses lèvres, pour la regarder pendant une fraction de seconde. J’avais sous mes yeux une Azure que je ne connaissais pas, que je n’avais jamais vue. Envolée, l’image de la demi-sœur sainte nitouche et agaçante. J’ai niché ma tête dans son cou, partant à la découverte de sa peur sucrée. Ce soir, j’avais le sentiment d’avoir tout oublié.

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MessageSujet: Re: une soirée désastreuse une soirée désastreuse EmptyJeu 27 Oct - 19:01

Azure haussa les épaules, elle ne savait pas vraiment quoi répondre. Elle était certainement d’accord, ils passaient tellement de temps à se tirer dans les pattes qu’ils n’avaient jamais pris le temps de réellement discuter, d’apprendre à se connaître.
Un petit sourire chassa les penser plus sombre de la jeune femme. C’est vrai que voir la tête de leurs parents lors dès repas de famille était quelque chose d’assez comique. Ils désespèrent de voir leurs enfants se détester autant qu’eux s’aimaient. « tu es vraiment cruelle … mais bon je dois reconnaître que par moment c’est vraiment très drôle de voir leur tête … »

Azure fut surprise parce qu’elle entendait, rien ne le retenait ici ? mais il avait sa famille ? des amis ? il avait même une petite amie ? Azure ne comprenait pas vraiment pourquoi Stan’ disait cela. N’était il pas heureux parmi les gens qu’il côtoyait ? La jeune femme réalisait qu’elle ne connaissait pas beaucoup son demi-frère. « mais et ton père ? ta petite amie ? ils ne sont pas une bonne raison de rester ? ». Azure résistait à l’envie de tourner sa tête pour voir le visage de son demi-frère pour comprendre cette réaction. Secouant légèrement la tête, Azure se sentit légèrement mal, elle ne voulait pas qu’il parte, ce n’était pas son souhait. Pourtant Azure ne put le dire, elle se contenta de rire bêtement avant d’ajouter « ouai amuser c’est le mot !! Enfin c’est pas comme si tu n’allais pas revenir après hein ? »

Sortir de cette voiture était maintenant vitale pour Azure, lorsqu’ils arrivèrent dans l’ascenseur, les confidences étaient terminés et le Stan’ insupportable était de retour. « bien sur c’est moi qui les idées mal placés maintenant .. Jouer aux billes ? c’est vraiment la pire excuse que tu m’es sortit … enfin ne joue pas les innocents, on sait très bien ce que tu voulais dire, je te connais bien pour ça »

Sa raison semblait avoir filé pour laisser place à la passion, Azure semblait avoir totalement oublié de réfléchir, elle observa le jeune homme, la respiration courte à cause de leur baisé, la jeune femme sentait son cœur battre plus vite que normalement. Des frissons gagnaient la jeune femme alors que Stan’ semblait s’être enhardit face à la fougue de Azure, ses mains s’aventuraient maintenant sur sa peau. Elle ferma les yeux pour profiter de se contacte qui venait d’être amplifié par les lèvres de son demi-frère dans son coup. Un petit gémissement s’échappa de ses lèvres, alors qu’elle rompait le contact avec les lèvres de Stan’ pour pouvoir à son tour glisser ses mains sous le chandail de son ami et l’inciter à l’enlever. Une fois fait, elle posa ses mains sur le torse nu du jeune homme et l’embrassa.

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MessageSujet: Re: une soirée désastreuse une soirée désastreuse EmptyVen 28 Oct - 19:41


J’ai haussé les épaules, peu impressionné, et loin d’être touché par sa remarque. Moi, cruel ? A mon sens, ça relevait plus du compliment que de la critique. Je n’avais jamais été quelqu’un de bien, comme on pourrait s’y attendre. Je ne suis pas politiquement correct, je réponds aux gens, je n’ai aucune empathie pour eux, et tout ce que je désire, je l’obtiens. Forcément, avec ce genre de traits de caractère, difficile d’être aimé ou apprécié ; les gens ont l’habitude de me voir comme une machine, comme un système mécanique qui n’éprouve ou ne ressent rien.

Mais ce soir, ma demi-sœur avait compris que je n’étais pas aussi insensible que je le laissais paraître. Malgré moi, je n’avais pu m’empêcher de lui confier ce que je cachais à tous depuis quelques jours : mon intention de retourner en Russie. Sur le coup, je n’avais même pas réalisé : c’était venu, comme ça. J’en avais été d’autant plus surpris qu’Azure n’est pas la personne en qui j’ai le plus confiance. Mais maintenant que c’était dit, il était trop tard pour faire marche arrière. J’ai eu un petit rire, presque nerveux, alors que ma demi-sœur évoquait mon père et ma petite amie comme étant de bonnes raisons pour rester.

« Tu es vraiment si naïve ? » Demandais-je en posant les yeux sur elle, au moment où elle s’arrêtait à un feu rouge. « Je veux dire, ce n’est pas une critique… Après tout, tu ne me connais pas, et tu ne connais pas réellement ma famille. » Ajoutais-je en haussant les épaules. « C’est juste que… » Soupirais-je avant de reprendre : « Les relations avec mon père ont toujours été difficiles, tu vois ? Je sais que là, il passe vraiment pour le beau-père idéal. Il est cool, gentil, et il prend soin de ta mère. Je ne doute pas un seul instant de son amour pour elle, si tu veux tout savoir. Mais lui et moi, c’est… Différent. Conflictuel. Il ne m’a jamais permis de me sentir à ma place, comme si j’étais rejeté. » Avouais-je. « Quant à Aloysia… Elle est vraiment super. Elle me change les idées, elle rend mon quotidien un peu plus facile, et elle m’aime pour ce que je suis. Mais ça ne me suffit pas… »

Je savais que toutes ses confidences pouvaient m’entraîner sur un terrain glissant. Peut-être que demain, Azure allait se réveiller en rogne contre moi, et faire un compte rendu précis et détaillé de tout cela à la presse. Tant pis, le risque était pris.

« Oui, sans doute à la période de Noël… Sauf si mon père accepte de descendre. Sinon, non, je ne pense pas revenir. En tout cas pas aux Etats-Unis. » Avouais-je, avant de continuer : « Et toi alors ? Au fond, je ne sais pas grand-chose, si on laisse de côté ce que les magasines ont dit… »

Hors de question que je sois le seul à prendre un risque dans cette histoire. Même si au fond, je savais que je ne me servirais pas de ses éventuelles confidences, j’étais curieux d’en apprendre plus sur ma demi-sœur.

Mais une fois sortis de la voiture, une toute autre relation s’installa. « Je suis touché. » Dis-je en faisant semblant de m’offusquer. « Quelle mauvaise image tu as de moi ! Faire des sous-entendus scabreux dans un ascenseur. Pas du tout mon genre. » Soufflais-je en souriant. « Oh je t’en prie, ne me dis pas que tu n’y as jamais pensé ! L’ascenseur, tu sais ? Le petit espace étroit dans lequel on se retrouve bloqué et serré pendant un temps indéterminé… Ça ne t’a jamais tenté ? » Demandais-je sur un ton parfaitement innocent.

Jamais, un jour, je n’avais imaginé que la relation avec ma demi-sœur allait évoluer de cette façon. Oh bien sur, au tout début, j’avais fait quelques tentatives d’approches, qui s’étaient révélées vaines. Elle était en couple, pas intéressée, et surtout, on se détestait déjà. Et pourtant, quelques mois plus tard, je l’aidais à enlever ma chemise. Loin d’être satisfait par ce vague contact physique, j’avais entrepris d’enlever les boutons de son haut de pyjama un par un, pour finalement lui enlever et le balancer dans un coin de ma chambre. Alors que les mains de ma demi-sœur se posaient sur mon torse, ma respiration devint plus courte, plus saccadée. Ce moment était suspendu dans le temps : il n’y avait plus d’Azure, plus de Stan’, plus de querelles. C’était un moment parfait.

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MessageSujet: Re: une soirée désastreuse une soirée désastreuse EmptyDim 20 Nov - 18:09

Azure fit la grimace lorsqu’il parla de naïveté, Azure ne se considérait pas comme naïve, la vie n’avait pas été tendre avec elle et toute sa naïveté c’était envolé il y a bien longtemps de cela. Cependant Azure ne connaissait pas Stan’ du moins elle ne connaissait que la façade du jeune homme, jamais il ne l’avait laisser voir outre cela et Azure par pur esprit de fierté n’avait pas chercher à en savoir plus. Elle tourna la tête vers lui lorsqu’elle arrêta au feu rouge et croisa son regard. Elle écoutait Stan’ fasciné, elle avait l’impression d’avoir une personne différente en face d’elle, il ne lui parlait plus avec suffisance, il était juste là à se confier. Azure pouvait comprendre ce que Stan’ pouvait comprendre, son père l’avait toujours rejeté, il n’avait jamais fait partit de sa vie, à l’époque de sa naissance elle ne représentait pour lui qu’un obstacle à son bonheur et à sa réussite. Mais elle savait aussi que Stan’ avait la chance d’avoir un père auprès de lui. Elle le laissa parler jusqu’au bout, elle voulait qu’il se confit à elle un maximum. D’ailleurs elle fut surprise de sa relation avec Aloysia « pourquoi te contente tu de cela ? enfin je la connais pas mais si elle te suffit pas pourquoi reste tu avec elle ? tu riche, célèbre et très …beau » Azure sentit ses joues se colorer de rouge, cela devait être la première fois qu’elle lui avouait qu’elle le trouvait beau, et cette révélation la gêner. Pourtant pour éviter une remarque Az’ prit sur elle et continua « enfin ce que je veux dire c’est que tu pourrais très bien trouver une fille qui t’apporterais ce que tu attends … » Elle marqua un temps avec de reprendre « pour ce qui est de ton père … c’est vrai que j’avais pas vraiment remarqué que votre relation était si tendu, enfin je le connais que lorsqu’il est avec ma mère et il l’a rend heureuse, donc il est difficile pour moi de concevoir qu’il puisse être si horrible avec toi … enfin je peux essayer de comprendre »

Azure détesta ressentir du soulagement lorsqu’il lui parla de revenir, elle ne comprenait pas comment un tel sentiment pouvait la gagner, ce n’était pas normal, elle était censé être heureuse de se débarrasser de son demi-frère et non pas triste. « oh d’accord » Sa voix était pleine d’émotion, elle se sentait vraiment bizarre d’apprendre que Stan’ comptait la laisser… non non il ne la laissait pas, elle ne pouvait pas penser cela, il partait juste … « moi, oh j’ai une vie bien morne depuis que je ne suis plus avec Tim … une vie de célibataire quoi … rien de bien intéressant à raconter crois moi … »


Une fois dans l’ascenseur, la proximité avec Stan’ la mit légèrement mal à l’aise, surtout lorsqu’il se permit de faire des allusions douteuses. Contre toute attendre, les joues de Azure rougirent, faire l ‘amour avec Stan’ lui avait déjà effleuré l’esprit, plusieurs fois même mais à chaque fois elle c’était dit qu’elle était folle de penser cela, pourtant Stan’ était vraiment beau mais tout aussi insupportable. « oh bien sur que si … mais pas avec toi … » Az’ avait dit cela d’un ton cassant pour reprendre contenance, l’attaque était certainement la meilleur défense.

Allongé sur le lit avec Stan’, Az’ ne pensait à rien, elle semblait hypnotisé par les baisés de Stan’. En quelques minutes Az’ c’était appliqué a enlevé le chemise du jeune homme, elle aussi était maintenant torse nu, sa poitrine était simplement caché par le fait qu’elle collait au torse de son demi-frère. Prise dans un élan de passion, elle déposait des baisés sur son buste, fermant les yeux par moment pour profiter des caresses qui lui prodiguait son partenaire.
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MessageSujet: Re: une soirée désastreuse une soirée désastreuse EmptyLun 21 Nov - 15:56

une soirée désastreuse 2984692453_1_3_EeTw3gLO

Je crois, non en fait j’étais sur, que je n’avais jamais eu une discussion aussi calme et profonde avec ma demi-sœur. Lorsque sa mère et mon père nous avaient réunis, pour nous présenter l’un à l’autre et nous annoncer qu’ils allaient se marier, nous nous étions mis à nous détester. Il n’y avait eu aucun accord, aucun mot échangé, et pourtant, elle figurait déjà sur ma liste noire. Ce n’était pas de sa faute, elle n’avait rien fait pour cela : au fond, peut-être que tout aurait été différent si sa mère et mon cher paternel ne nous avaient pas mis devant le fait accompli.

Et voilà qu’un an plus tard, j’acceptais pour la première fois de révéler quelques fragments de ma vie à ma demi-sœur. Ce n’était pas grand-chose, mais l’alcool m’avait aidé à me détendre, et je répondais à ses questions avec un naturel qui m’étonnait. J’ai légèrement ricané lorsqu’elle me demanda pourquoi je me contentais d’Aloysia. « Ce n’est pas que je m’en contente. » Dis-je en haussant les épaules. « Je suis bien avec elle, même si je sais qu’on ne passera pas notre vie ensemble. » Avouais-je sans trop de difficulté. Jusqu’à maintenant, je ne l’avais jamais dit à personne, et il fallait que ce soit ma demi-sœur qui entende ça. J’ai eu un franc sourire alors qu’elle vantait mes soi-disant qualités. « J’ai suffisamment joué de mon statut, par le passé. Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, ça peut parfois jouer des tours. » Dis-je, amer. Mon dernier gros scandale en date m’avait coûté ma place dans un célèbre et excellent club de football anglais. J’avais retenu la leçon, maintenant. « Tout ce que tu viens de dire, c’est exactement ce qui fait que je pourrais trouver une fille qui me comblera. Mais c’est aussi tout ce qui peut faire que les filles s’intéressent à moi. La beauté, l’argent… Ça fait saliver certaines personnes. » Lâchais-je en haussant les épaules. « Mais tu risques de t’en rendre compte par toi-même, même si je ne te le souhaite pas. » Et voilà, maintenant je lui souhaitais le meilleur. Dingue, l’effet que l’alcool pouvait avoir sur moi. « C’est bon, c’est pas un drame. Je sais à quoi m’en tenir… » Soufflais-je alors qu’elle parlait de mon père. La vérité, c’était que je ne pouvais compter que sur moi-même.

En avouant que je comptais repartir assez rapidement, j’ai dégluti. Pourquoi je me sentais obligé de le faire ? Après tout, j’avais une petite amie ici, j’avais réussi à reconstruire un semblant de vie, tout en maintenant mon lien avec les mondanités. Je pouvais retourner à Moscou, passer ma radio, et revenir aussi vite. Mais non, c’était au dessus de mes forces. « Vraiment ? » Demandais-je en fronçant les sourcils, un peu surpris. « Pourquoi tu t’es séparée de lui ? » Questionnais-je après quelques secondes de silence. « Il ne te rendait pas heureuse ? » J’avais du mal à envisager cette possibilité : Timothy avait toujours semblé être comblé par cette relation, et inversement. Alors pourquoi, du jour au lendemain, leur idylle avait pris fin ?

« Tu rougis ! » M’exclamais-je une fois dans l’ascenseur, pointant un doigt accusateur sur elle. « Tu y as déjà pensé ! Whaaaa, j’hallucine ! » Avouais-je en souriant. « Moi qui avais toujours pensé que tu étais une sainte nitouche… Finalement, non. » Stanislas, où le mec qui venait de tomber de haut, très haut même. « Dommage. » Ricanais-je. « C’était le moment où jamais de concrétiser. »

Concrétiser. C’était exactement ce qui était en train de se passer, dans la chambre de mon appartement. Dire que je n’avais jamais imaginé ce moment aurait été mentir. Je l’avais même très sérieusement envisagé, notamment lorsqu’on avait voulu foutre en l’air les projets de mariage. Jamais pourtant, je n’avais évoqué cette idée avec elle, sachant déjà qu’elle allait refuser. Mais là, j’étais à mille lieux de ce que j’avais osé imaginer. Allongé sur le lit, je me suis légèrement mordu la lèvre alors que je sentais les siennes se poser sur mon torse. J’ai profité de ce moment d’abandon pour poser une de mes mains sur son ventre, qui s’aventura jusqu’à son bas de pyjama, pour lui retirer le nœud qui le retenait. Profitant d’un instant où les lèvres d’Azure étaient remontées jusqu’à mon cou, je me suis retourné, la surplombant de toute ma hauteur. En appui sur mes coudes pour ne pas la blesser, j’ai posé mes mains sur ses joues, remettant une mèche de cheveux en place. Elle n’avait jamais été aussi belle qu’en cet instant précis.
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MessageSujet: Re: une soirée désastreuse une soirée désastreuse EmptyJeu 24 Nov - 0:06


Azure garda le silence lorsqu’il lui dit qu’il était bien avec Aloysia, Azure était surprise du fait qu’il ne cherche pas plus loin que ça, qu’il se contente d’une relation rassurante au lieux de prendre des risques. Azure voyait plus Stan’ comme un aventurier, un homme qui ne prenait pas de gant avec la vie. Pourtant Azure devait se rendre l’évidence, Stan’ semblait plus raisonnable qu’il ne laissait le croire, il semblait avoir été réfréné par des personnes qui avait du le blesser dans le passé. Azure n’avait jamais eu à souffrir de ce genre de relation, lorsqu’elle était devenue célèbre, Azure était avec Tim, ils formaient un couple solide et Azure avait été à l’abri des gens intéressés. « J’espère pouvoir éviter ce genre de relation … enfin tu ne devrais pas te priver de l’amour pour des gens idiots… » Son discourt pouvait paraître idéaliste mais en matière d’amour Azure savait de quoi elle parlait, la jeune femme avait eu la chance de tomber deux fois amoureuse dans sa vie, elle savait que l’amour faisait mal mais c’était aussi quelque chose de merveilleux qui valait la peine d’être vécu.

Azure sentit son ventre se tordre, sa rupture avec Tim était quelque chose de douloureux mais Azure était aussi certaine qu’elle devait supporter cette douleur et rester loin de son ancien petit ami pour son bien être. « je pensais que tu étais au courant … nous n’avions pas les même attente … je ne suis pas vraiment la femme qu’il lui faut, enfin c’est compliqué … je sais qu’il est mieux sans moi et c’est le principal … » Azure avait les yeux humide, elle était consciente que s’ils continuaient à parler de ça, elle allait se mettre à pleurer, soufflant un bon coup, elle changea de sujet « bon, dis moi on arrive bientôt … parce que bon c’est pas ça mais moi je me lève demain … je travail »


Ascenceur – Azure leva les yeux au ciel, il semblait très heureux de l’effet qu’il pouvait avoir sur elle. Secouant la tête « oui j’y ai déjà pensé mais surtout pas avec toi … non toi et moi dans un ascenseur, la première pensés qui me vient à l’idée c’est moi entrain de te bâillonné ou bien même de t’étrangler … ». Azure le regarda surprise « tu pensais réellement que j’étais une sainte nitouche ? Mais qu’es-ce qui a pu te faire penser ça ? Enfin je n’en ais pas l’allure, ni le comportement … à moins que tu considères toutes les filles qui refuses de coucher avec toi comme des filles coincées. » Ajouta t’elle d’un air moqueur. A ce moment là, la porte de l’ascenseur s’ouvrit « je préfère choisir jamais … »

Comment imaginer que quelques minutes après Azure se retrouva pratiquement nue dans le lit de son demi-frère. Azure se laissa entrainé sur le lit pour se retrouver sous le corps du jeune homme. Enivrée par la passion, Azure glissa sa main dernière la nuque de Stan pour l’entrainer vers elle et celer leurs lèvres.

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MessageSujet: Re: une soirée désastreuse une soirée désastreuse EmptyVen 25 Nov - 22:13

Je sais que pour la plupart des gens, seule l’apparence compte. Alors forcément, si les gens se contentaient de lire les conneries que les magasines inventaient sur mon compte, ils tombaient de haut. C’était visiblement le cas d’Azure, qui semblait étonné de mes mots. Nous qui avions partagé des tas de repas en famille, des engueulades mémorables, voilà qu’elle me découvrait sous un angle nouveau, que j’acceptais de lui révéler à cause de l’alcool, qui avait de mauvais effets sur moi. « Si tu le dis… Peut-être qu’un jour j’aurais l’opportunité. » Dis-je en haussant les épaules, peu convaincu. Je n’étais pas du genre à faire dans le sentimental. Contrairement à la plupart des gens, je n’étais pas à la recherche d’une quelconque âme-sœur, tout simplement parce que je n’y croyais pas. La vie, ce n’est pas un comte de fée, loin de là. Le « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. », non merci, très peu pour moi. Il fallait être idiot pour croire ça, au 21ème siècle. Ou très utopiste, au choix.

Après quelques confidences, j’avais moi aussi décidé d’en apprendre plus sur elle. Je lui ai donc demandé ce qu’il en était de sa relation avec Tim, l’un de mes amis. Je lui ai adressé un pauvre sourire, signe de ma compassion pour elle. Je me suis légèrement mordu la lèvre, un peu gêné de la voir si mal à l’aise. J’ai tenté de détendre l’atmosphère : « A vrai dire, tu es un sujet que lui et moi évitons d’aborder. Nous n’avions pas vraiment le même point de vue… ». C’était le moins que l’on puisse dire. Il était béat devant elle, et je passais mon temps à la critiquer. Le choc des mondes, en fait. « Encore cinq petites minutes. » Répondis-je à sa question. Allez Azure, tu seras bientôt débarrassée de la carcasse qui te sert de demi-frère.

J’ai eu un petit rire, sans pour autant relever. Oui, elle et moi dans un ascenseur, outre l’aspect érotique, ça pouvait très bien tourner au drame. « N’importe quoi ! » M’exclamais-je. « C’est juste que je t’ai toujours connue avec une vie plate et rangée. Tim, le travail, toujours bien sous tous rapports, polie… Aucune excentricité. Alors j’en ai déduit que t’étais une prude casanière. » Pauvre d’elle, le tableau n’était pas franchement reluisant.

Mais quelques minutes plus tard, j’eus l’occasion de vérifier par moi-même que c’était tout sauf le cas. Etrange situation, qui ne me laissait pas indifférent, je devais bien l’avouer. Allongée, les yeux mi-clos, je ne pus m’empêcher de l’observer quelques secondes. Magnifique. C’était le seul mot qui me venait à l’esprit pour la décrire en cet instant. Sa main passa dans ma nuque, et j’ai répondu à sa demande, comblant les millimètres qui nous séparaient, alors qu’une de mes mains frôlaient sa hanche.
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une soirée désastreuse

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