It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore]

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MessageSujet: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptyJeu 26 Sep - 20:07


I'm on the highway to hell


(AC/DC) ▽ Livin' easy, livin' free. Season ticket on a one way ride. Asking nothing, leave me be. Taking everything in my stride. Don't need reason, don't need rime. Ain't nothing I would rather do. Going down, for a time. My friends are gonna be there too.
Gotham était une vraie fourmilière. Ca grouillait de gens à gauche et à droite. Dans chaque ruelle plus ou moins sordide que j'empruntais, je pouvais croiser quelques personnes. Pas forcément très fréquentables. Mais c'était parfois ce que je cherchais justement. A l'image de la ville qui ne dormait jamais, j'en faisais de même. Parce que mes nuits étaient difficiles. De plus en plus. Je revoyais tout le sang que j'avais versé. Tous les meurtres et les tortures que j'avais prémédités ... Et ... Non, ce n'était pas du tout le regret et l'horreur de la chose qui me maintenait éveillé nuit après nuit. C'était plutôt le manque. Parce que ça me manquait. Terriblement. Ne plus avoir la possibilité de faire tout ça, de me défouler encore et encore, était une terrible torture pour moi qui n'avais toujours connu que ça. Je pensais pouvoir prendre un nouveau départ en débarquant dans la ville debout. Mais j'avais fait fausse route, autant se le dire ... Je n'y parviendrais pas éternellement. J'avais beau chercher comment penser à autre chose, comment ne pas craquer ... Je n'y arrivais pas. Je me sentais bien faible face à mes propres pulsions meurtrières. J'étais un monstre, oui. Mais au moins, j'en étais parfaitement conscient. Et je vivais avec ça depuis toujours, sans en éprouver la moindre gêne. Et surtout aucun regret. Ca, ce n'était foutrement pas le genre de la maison ! Alors pour faire face, j'avais tendance à me doper à ma façon. Somnifères, antidépresseurs et parfois des drogues bien plus dures. Coke. Héroïne. Crake. Je me foutais en l'air à vitesse grand V.

Mais ce qui m'avait carrément foutu en l'air dernièrement, c'était cette vision. Cette femme ... La grosse pomme était supposée être une immense ville qui grouillait de monde ... Et pourtant, il avait fallut que je tombe sur elle. Sur cette femme. Celle qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à mon épouse défunte. J'entendais par là la dernière en date bien sûr. La seule qui avait vraiment compté pour moi. La seule que j'avais longtemps pleuré et pleurais encore ... Bref, elle était son sosie parfait, avec quelques années de moins au compteur. Et tout ça, je ne pouvais ni le supporter, ni l'accepter. Personne ne pouvait à ce point ressembler à la femme que j'étais bien incapable d'oublier. Je l'aimais toujours. Je l'aimais tellement ... Et elle, elle lui ressemblait. Le monde ne tournait plus très rond pour moi. Plus rien n'allait. J'aurais du, face à ça, poursuivre ma vie comme si de rien n'était et oublier à tout prix cette femme. Mais je l'avais aperçue une seconde fois. Et avais perdu les pédales. C'était con. Bien sûr que ça l'était. Mais sans vraiment m'en rendre compte, je m'étais retrouvé le soir même à faire d'importantes recherches sur cette femme. A défaut d'avoir tout apprit sur son compte, j'étais parvenu à savoir qu'elle était une escort girl qui offrait ses services, principalement à des hommes riches. Et en poursuivant mes recherches, j'avais appris que l'un de ses plus gros clients, était mort deux jours plus tôt et serait enterré le jour même. Et c'était bien pour cette raison là que je me trouvais maintenant dans ce cimetière, prêt à assister à l'enterrement à l'ombre des arbres qui entouraient les lieux. Tout ce que j'attendais, c'était de pouvoir enfin l'apercevoir. J'avais besoin de lui faire face. J'ignorais pour faire quoi encore. Mais ma décision serait radicale.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptyDim 29 Sep - 12:21

I'm on the highway to hell
Theodore & Abigail
Un enterrement. Voilà qui n’était pas des plus réjouissants. Et même si cela ne m’enchantait guère, je me devais d’être présente. C’était un de mes clients qu’on enterrait. Un des premiers à avoir fait appel à moi en tant qu’escort. Et c’était certainement mon plus fidèle client. Ainsi, je m’étais en quelques sortes attachée à lui. Nous voir régulièrement, lors de ces soirées auxquelles il était convié, nous avait permis de nous rapprocher un peu. Enfin, de faire plus ample connaissance. Et de nous apprécier. Nous nous considérions d’ailleurs presque comme des amis. Presque… Disons plutôt de bonnes connaissances. Et tout naturellement, j’avais été peinée en apprenant son décès. Crise cardiaque. C’était sacrément tragique. Et il allait de soi que je devais me rendre à son enterrement. C’était d’ailleurs un des seuls clients pour lesquels j’aurais fais le déplacement. Généralement, je ne me liais aucunement à mes clients. Nous étions tellement différents qu’il m’était parfois difficile de vraiment les apprécier. Je gardais, avec la plupart, des rapports strictement professionnels. Mais avec lui, c’était un peu différent.  Certes, nous n’étions pas intimes, mais un début d’amitié avait vu le jour entre nous. Suffisamment pour que je sois présente  à son enterrement. C’était d’ailleurs assez étrange pour moi de me retrouver là. Je ne connaissais personne mis à part quelques unes de ses connaissances, croisées lors de soirées. Et dans le fond, même lui, je ne le connaissais pas plus que ça…. Mais soit, je le connaissais tout de même un peu et me voyais mal ne pas être présente ce jour là.

Une fois les obsèques terminées, je quittais rapidement les lieux. J’avais un peu de mal avec ce type d’atmosphère. Ce n’était jamais très gai et je n’étais pas vraiment à mon aise dans un cimetière. Et puis, je craignais que quelqu’un s’intéresse à moi et à ma relation avec le défunt. Clairement, je n’aurais pas pu dire que j’étais l’escort qui l’accompagnait lors de soirées… J’aurais du improviser, nous inventer une amitié ou je ne sais quoi de crédible… C’était un des risques que je prenais en me rendant à son enterrement. Car de toute évidence, la plupart de ses proches se connaissaient… Et donc ma présence devait leur paraître étrange. J’étais pour eux une parfaite étrangère.  Il valait donc mieux que je disparaisse avant que l’on puisse se questionner sur moi. Ainsi, d’un pas rapide, j’empruntais soudain quelques allées du cimetière, me rapprochant ainsi de la sortie. Tête baissée et me hâtant de quitter les lieux, je ne prêtais guère attention à ce qu’il y avait autour de moi, si bien qu’au détour d’une allée, à tout juste quelques mètres du lieu de l’enterrement, je bousculai quelqu’un. « Oh pardon ! Je suis désolée… » dis-je immédiatement en levant le regard vers lui avant de froncer légèrement les sourcils. Cet homme…. Il me semblait l’avoir déjà aperçu, sans doute dans les rues de New York. Comme on dit, le monde est petit…  « Vous n’avez rien ? » m’inquiétais-je ensuite, plus par politesse que par réel soucis. Je lui étais à peine rentrée dedans, rien de bien méchant…




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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptyLun 30 Sep - 21:25


I'm on the highway to hell


(AC/DC) ▽ Livin' easy, livin' free. Season ticket on a one way ride. Asking nothing, leave me be. Taking everything in my stride. Don't need reason, don't need rime. Ain't nothing I would rather do. Going down, for a time. My friends are gonna be there too.
Rien de plus joyeux qu'un enterrement, n'est-ce pas ? Bon d'accord, pas tout à fait. Mais pour ma part, je préférais voir des gens pleurer que minauder et rire comme des idiots. C'était monstrueux. J'étais monstrueux. Qu'on le veuille ou non, j'étais ce genre d'être pas très plaisant. Et j'étais sans doute le seul à me trouver dans un cimetière au cours d'un enterrement, et qui se réjouissait de cet événement supposé être triste pourtant. Mais c'était comme ça. Le fait était que je m'en réjouissais parce que je pouvais enfin tenter un léger rapprochement avec une femme. Cette femme. Celle qui ressemblait un peu trop à la mienne. J'étais fasciné par elle. Autant qu'énervé. De quel droit lui ressemblait-elle au juste ? Et justement, cette femme était en train d'abandonner les proches du défunt, à leurs plaintes et larmes. Elle traversait l'allée principale sans regarder où elle allait. A savoir, droit sur moi. Et je ne fis pas le moindre mouvement pour me déplacer et lui laisser la voie libre. A vrai dire, je demeurai de façon tout à fait volontaire, en plein milieu de son chemin. Ainsi me percuta-t-elle assez brutalement. « Oh pardon ! Je suis désolée… » Je pinçai fortement les lèvres pour retenir le sourire qui menaçait de s'afficher. Chose que je ne ne voulais surtout pas. Plutôt mourir que lui donner l'impression que j'étais un type sympa ou quoi que ce soit de ce genre. Je n'avais pas réellement envie de sourire de toute façon.

Finalement, elle planta son regard dans le mien et fronça les sourcils. Reconnaissait-elle en moi le type qu'elle avait eut l'occasion de croiser à quelques reprises et de façon tout à fait involontaire, en plein coeur de New-York ? « Vous n’avez rien ? » Est-ce que j'avais l'air de pâtir d'une façon ou d'une autre, de cette rencontre pour le moins brutale ? Physiquement, je n'avais rien du tout en tout cas. J'étais quand même plus solide que ça. Plus qu'elle, pour sûr. « Je ne suis pas encore sur le point d'être enterré six pieds sous terre en tout cas. » Lui répondis-je simplement en continuant de l'étudier de mon regard froid et calculateur. Parce que je ne savais faire autrement. Observateur et manipulateur à souhait. Ca faisait partie intégrante de ma personnalité. « Et vous ? Vous ne vous êtes pas fais mal ? » La questionnai-je sur un air faussement inquiet et intéressé par sa petite personne. En un sens, je l'étais. Intéressé. Toutefois, pas pour les raisons auxquelles on pourrait bien penser de prime abord. Disons simplement que j'étais intrigué par elle. Elle et sa trop grande ressemblance avec une femme défunte à présent et depuis trop longtemps à mon goût. « Vous savez ... Vous me rappelez beaucoup quelqu'un ... » Remarquai-je sur un ton tout ce qu'il y avait de plus songeur. A peine feint pour le coup. Ca faisait un bout de temps que je me demandais le pourquoi du comment, sans trouver de réponse.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptyMer 2 Oct - 22:21

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Theodore & Abigail
Je n’étais pas spécialement du genre à fuir. Ce n’était pas dans mes habitudes. Ou alors, il fallait vraiment que la situation m’y oblige. Et là, c’était un peu le cas. Clairement, j’aurais bien du mal à justifier ma présence ici sans mentionner mon boulot. Certes, j’étais plutôt douée pour les mensonges et aurais pu inventer quelque chose… Enfin, je doutais tout de même réussir sa facilement à embobiner les proches de l’homme en question. Puis franchement, je n’avais même pas envie de discuter avec eux, de subir leurs questions… A quoi bon ? Ils m’auraient oublié quelques minutes après. Et je n’avais pas envie de perdre mon temps pour des conneries pareilles. Ce fut donc pour cela que je quittais rapidement les lieux une fois la cérémonie termine. Si rapidement que j’heurtais assez violemment un homme. Oui, j’aurais  du regarder où j’allais, mais j’avais un peu l’esprit ailleurs. J’avais tendance à être plutôt mal à l’aise dans un endroit pareil. Bref, passons. A peine eus-je posé les yeux sur cet homme que je me figeai légèrement. Je l’avais déjà croisé. Plusieurs fois, même. J’étais incapable de dire où et comment, mais je savais que l’on s’était déjà vu. Sans se parler cependant. Juste croisés. A vrai dire, il dégageait à la fois un certain charme et quelque chose d’assez mystérieux. Difficile donc de l’oublier. Ainsi, juste après l’avoir bousculé, je m’assurais qu’il n’avait rien. C’était bien la moindre des choses. « Je ne suis pas encore sur le point d'être enterré six pieds sous terre en tout cas. » Je ne su pas vraiment comment réagir à sa réponse. Devais-je la prendre avec humour ? Comme du sarcasme ? Ou comme une réflexion presque agacée de sa part ? Aucune idée. Et rien dans son expression ne pu me mettre sur la voie. Au contraire, le regard qu’il afficha faisait presque froid dans le dos…

« Et vous ? Vous ne vous êtes pas fais mal ? » J’affichais alors un vague sourire et secouais rapidement la tête de droit à gauche. « Non, tout va bien. Merci. » Je n’étais pas non plus en sucre et avais déjà complètement oublié cette bousculade. D’ailleurs, j’étais soulagée qu’il n’ait rien et surtout, qu’il se montre aussi poli. Nombreuses étaient les personnes qui, dans la même situation, m’auraient sans doute traité de tous les noms et me disant de regarder où je mettais les pieds. Puis cela aurait été parfaitement justifié dans la mesure où c’était de ma faute. « Vous savez ... Vous me rappelez beaucoup quelqu'un ... » Je fronçais légèrement les sourcils. Ce n’était quand même pas une technique de drague, ça ? Et si, en effet, cela n’en était pas une, je me demandais bien où il voulait en venir. Nous ne nous connaissions absolument pas et c’était une bien drôle façon d’aborder quelqu’un. « Ah bon ? Je n’ai pourtant aucune famille sur New York, donc aucun lien de parenté possible… Cela doit être simplement une coïncidence... Ceci dit, il parait qu’on a tous un sosie quelque part sur terre. Vous avez peut être trouvé le mien ! » répondis-je alors en plaisantant, essayant de trouver quoi répondre à sa remarque et à jouer sur celle-ci.





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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptyMar 8 Oct - 21:58


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(AC/DC) ▽ Livin' easy, livin' free. Season ticket on a one way ride. Asking nothing, leave me be. Taking everything in my stride. Don't need reason, don't need rime. Ain't nothing I would rather do. Going down, for a time. My friends are gonna be there too.
Si j'aimais bien me promener dans les cimetières à la lueur sélénique, je n'étais pas un habitué de ces lieux de jour. Parce qu'en journée, on avait de grandes chances de rencontrer des personnes qui venaient pour pleurer sur leurs morts. Et même si pour ma part, il y avait bien une personne que je "pleurais", je ne tenais pas à être confronté à la peine d'autres gens. Des gens qui n'avaient rien à voir avec moi. Rien du tout. Et puis à côté de ça, je n'avais aucune raison d'assister à des enterrements puisque je ne connaissais absolument personne dans les environs. Je ne risquais donc pas de voir quelqu'un de qui j'étais proche, mourir pour telle ou telle raison. C'était donc pour une raison toute autre que je me trouvais actuellement dans ce cimetière. Une raison qui fini par me percuter, physiquement parlant, alors qu'elle s'éloignait de l'enterrement auquel elle venait de participer. Certes, je me trouvais volontairement sur son chemin. Mais ça, elle n'était pas vraiment obligée de le savoir. Je fis malgré tout mine de m'inquiéter pour elle en retour, cherchant à savoir si elle ne s'était pas fait mal en me rentrant dedans. « Non, tout va bien. Merci. » Je me forçai à afficher un sourire. Et même en me forçant, j'eus un mal fou à étirer mes lèvres de la sorte. Parce que depuis bien trop longtemps, j'avais perdu cette habitude somme toute très humaine pourtant. C'était comme le fait de parler dans le fond. Je pouvais rester des jours et des jours, sans prononcer un seul mot. Et quand je reprenais la parole, j'avais la voix rauque et enrouée. Heureusement que ce n'était pas une perte complète de l'usage de la parole tout de même. Ne manquerait plus que ça, tiens.

Finalement, maintenant que je la "tenais", je ne comptais pas la laisser disparaître aussi rapidement et simplement. Raison pour laquelle je repris bien vite la parole, pour lui annoncer qu'elle me rappelait quelqu'un. C'était là un fait qui ne me plaisait d'ailleurs pas du tout. Aussi étrange que ça puisse sembler. « Ah bon ? Je n’ai pourtant aucune famille sur New York, donc aucun lien de parenté possible… Cela doit être simplement une coïncidence... Ceci dit, il parait qu’on a tous un sosie quelque part sur terre. Vous avez peut être trouvé le mien ! » Cette fois ci, je ne pris même pas la peine de sourire. Quand bien même elle venait de tenter une plaisanterie. Sans doute était-elle drôle mais j'étais incapable de le réaliser tout à fait. Ou bien elle ne l'était pas du tout et ça expliquait mon manque d'amusement évident. Dans les deux cas, je ne pris pas la peine de sourire. « Pas de New-York ... Mais Européenne. » Indiquai-je en penchant légèrement la tête de côté pour continuer de l'observer de mon regard froid et dénué de toute chaleur. « Votre sosie est morte. Ce qui fait de vous ... Une personne unique peut-être ? » Mon ton était normal, froid, détaché. Comme s'il n'était pas question d'une personne morte. Plus précisément, d'une personne que j'étais toujours incapable d'oublier. Malgré le temps qui était passé. C'était ainsi. De toute évidence, j'avais perdu la seule femme que je pouvais aimer. Elle m'avait été arrachée, pour mon plus grand malheur. Et je n'avais pas fini de la pleurer. Pour preuve, j'en arrivais à poursuivre une jeune femme qui n'avait sans doute absolument rien à voir avec elle, simplement parce qu'elle lui ressemblait un peu trop à mon goût, physiquement parlant.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptySam 19 Oct - 13:18

I'm on the highway to hell
Theodore & Abigail
Lorsque je me rendais dans un cimetière, c’était uniquement par obligation et jamais par plaisir. Il fallait pourtant croire que certaines personnes appréciaient se promener dans un lieu aussi morbide… Mais ce n’était vraiment pas mon truc. J’évitais ainsi de mettre les pieds dans un tel endroit. Et au final, j’y allais rarement. Juste lors de quelques enterrements de clients ou connaissances. N’étant pas native de New York et n’étant ici que depuis quelques années, je n’avais personne à pleurer. Pas de personne proche en tout cas. Ainsi, j’allais rarement dans les cimetières. C’était peut être stupide, mais je n’étais jamais très à l’aise dans de tels lieux. Et j’en ressortais généralement  plutôt déprimée. Croiser des gens venus pleurer des proches n’avait rien de réjouissant à mon goût. Ainsi, une fois la cérémonie terminée, je me hâtais de quitter les lieux, cette fois ci pour plusieurs raisons. Et étant pressée, je venais de bousculer un homme se trouvant sur mon chemin. Et après s’être assuré que je n’avais rien, l’homme en face de moi afficha un léger sourire avant de mentionner que je lui rappelais quelqu’un… C’était assez étrange comme sujet de conversation. Surtout dans un cimetière. Ne voulant toutefois pas être désagréable envers lui, je jouais le jeu sans vraiment savoir quoi répondre à une telle déclaration. Ni même sans savoir comment la prendre. Cela ne semblait pas être un moyen de me draguer. Simplement de discuter… Et encore… J’en avais rien à faire de savoir que je lui rappelais quelqu’un !

Je finis toutefois par sous-entendre qu’il s’agissait certainement d’une coïncidence et non d’un lien de parenté puisque je n’avais aucun famille ici. « Pas de New-York ... Mais Européenne. » Le regard qu’il posait sur moi me faisait froid dans le dos. C’était un regard froid, presque dénué d’émotion. Presque inquiétant. Je ne pris cependant pas vraiment la peine de réagir à cette information. Certes, j’aurais pu lui demandait d’où elle venait exactement, comment elle s’appelait pour faire mine de m’intéresser à elle – et surtout à cette étonnante ressemblance – et au possible lien que nous aurions pu avoir. Mais franchement, je doutais qu’elle puisse avoir un quelconque lien de parenté avec moi. Je n’avais aucune sœur et quelques cousines qui ne me ressemblaient pas spécialement. « Votre sosie est morte. Ce qui fait de vous ... Une personne unique peut-être ? » Je me décomposais alors immédiatement, sentant que j’avais fait une jolie boulette. Clairement, évoquer cette histoire de ‘sosie’ n’était pas la meilleure idée que j’ai eue. Si bien que j’étais désormais gênée d’avoir mis les pieds dans le plat. « Oh, je suis sincèrement désolée… Je ne savais pas et ne voulais pas vous blesser… » m’excusais-je aussitôt en baissant doucement le regard, fuyant le sien, sans oser lui demander  qui elle était par rapport à lui, etc... Je gardais pourtant à l’esprit le ton qu’il avait utilisé, si détaché… A croire qu’il ne ressentait rien à évoquer cette personne décédée. Et j’imaginais aisément que cela devait être assez perturbant pour lui de me faire face si, comme il venait de le dire, je lui ressemblais…




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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptyDim 20 Oct - 13:51


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(AC/DC) ▽ Livin' easy, livin' free. Season ticket on a one way ride. Asking nothing, leave me be. Taking everything in my stride. Don't need reason, don't need rime. Ain't nothing I would rather do. Going down, for a time. My friends are gonna be there too.
En tant qu'homme monstrueux que je savais être, je me rendais à certains enterrements rien que pour regarder les gens pleurer. Personnes forcément fétides à mon humble avis, puisque je détestais purement et simplement la race humaine. C'était tout moi ça. Et je l'assumais sans l'ombre d'une hésitation. Ainsi, ça ne me faisait ni chaud ni froid de voir toutes ces personnes venues pleurer un homme qui était peut-être bien un gros porc d'ailleurs. Ou juste un type tout à fait normal et presque sympa. Mais ça ne changeait rien au fait qu'il était mort maintenant. Et que quelques personnes étaient venues pour le pleurer. Comme j'avais pleuré ma défunte épouse. A laquelle je tentais de ne plus trop penser parce que malgré mon coeur de pierre et mon passé de monstre, je n'étais toujours pas capable d'accepter cette tragique perte. Et j'ignorais si j'y parviendrais un jour. Peut-être que non tiens. L'important pour moi était que je ne l'oublie pas. Jamais. Et jusqu'à maintenant ça fonctionnait plutôt bien puisqu'il avait suffit que je croise cette femme à plusieurs reprises, pour que le souvenir de mon épouse soit plus vivace encore, dans mon esprit. C'était bien là la preuve qu'elle me hantait toujours autant donc. Et pour le coup, oui, ça me convenait largement.  Je ne tenais pas à ce que ça change. La douleur me permettait de me rappeler que j'étais toujours en vie. Ouais, j'étais également maso en plus d'être un monstre et d'apprécier la douleur d'autrui. Je cultivais la mienne sans me poser de question et sans prendre la peine de me demander si c'était une bonne ou une mauvaise chose. C'était ainsi quoi qu'il arrive, point barre. Je m'en fichais même tant, que j'en arrivai à mentionner ma défunte épouse à voix haute, devant son "sosie".

« Oh, je suis sincèrement désolée… Je ne savais pas et ne voulais pas vous blesser… » Elle avait l'air réellement désolée en plus. Ce qui me surprit assez. Depuis quand les gens ressentaient-ils sincèrement ce genre de chose ? Moi je ne connaissais pas ça. Je n'étais jamais de la sorte. Je penchai légèrement la tête de côté pour continuer à l'observer, sans afficher le moindre sentiment ni quoi que ce soit d'autre d'ailleurs. « Me blesser ? Il en faut plus que ça ... » Remarquai-je sur un ton toujours aussi calme et dénué de toute émotion. Avant de hausser les épaules en me redressant. Sans pour autant la quitter du regard. C'était quand même étrange de regarder cette femme et de voir en elle celle là même que j'avais épousé quelques nombreuses années plus tôt, pour ensuite la perdre à mon plus grand désarrois. Elle était certes beaucoup plus jeune qu'elle. Mais ça ne changeait pas grand chose au fait que je voyais en elle celle que j'avais tant aimé. Et oui, c'était vraiment très déconcertant pour moi. « Je vous ai croisé à plusieurs reprises en ville. Moi qui pensais que New-York était trop immense pour ça. Etrange que le destin vous mette encore sur ma route. »  Ok, ce coup ci, j'y étais pour beaucoup. Puisque cette rencontre, dans ce lieu pour le moins morbide, était bel et bien de mon fait. Et non, je ne ressentais pas la moindre gêne à l'idée de la croiser ici, en un jour supposé être triste pour les personnes qui assistaient à cet enterrement. Pour moi, c'était seulement un jour comme les autres. Aussi dénué d'intérêt. Aussi inutile devrais-je même dire ...
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptyMar 29 Oct - 22:12

I'm on the highway to hell
Theodore & Abigail
En fait, c’était peut-être majoritairement car ce type était, de son vivant, quelqu’un de plutôt agréable et loin de porcs auxquels j’avais souvent affaire dans mon boulot, que j’étais présente à son enterrement. Dans le fond, c’était un des seuls clients que j’avais pu réellement apprécier. Au point de faire acte de présence à son enterrement, alors que c’était plutôt le genre d’événement que je préférais éviter… Je n’aimais pas vraiment ce genre d’endroit… Et encore moins l’ambiance pour le moins morbide qui en ressortait. Et puis, voir tous ces gens pleurant un être cher avait le don de me démoraliser. Et donc, lorsque j’appris, par l’homme que je venais de rencontre, que je ressemblais à une défunte qu’il avait connu, je me retrouvais dans une drôle de situation. Enfin, drôle… pas vraiment. Gênante, oui ! Cela voulait dire que je rappelais à ce type, quelqu’un qu’il avait perdu. Et je me mettais à sa place, cela devait être plus qu’étrange de se retrouver face au « sosie » de la défunte en question… surtout si elle lui était proche. Et cela me faisait froid dans le dos.  Et je m’en voulais presque… Parce que je savais qu’inconsciemment, j’étais sans doute en train de raviver les blessures de cet homme.  Or, loin de moi l’idée de faire souffrir qui que ce soit… Mais ce coup-ci, c’était malgré moi ! Qu’y pouvais-je, si je ressemblais à cette femme ?  Et cela était tout aussi déstabilisant pour moi que pour lui !

Ainsi, remarquant que j’avais fais une énorme erreur en évoquant cette ressemblance – et en plaisantant même là dessus – je m’en excusais aussitôt, me sentant véritablement gênée. « Me blesser ? Il en faut plus que ça ... » Aucune émotion. Rien. A croire que cela ne le touchait absolument pas. Et pourtant, il continuait à m’observer, penchant légèrement la tête sur le côté. Et cette fixette qu’il faisait sur moi était d’autant plus étrange et inquiétante maintenant que je me connaissais cette funeste ressemblance. « Je vous ai croisé à plusieurs reprises en ville. Moi qui pensais que New-York était trop immense pour ça. Etrange que le destin vous mette encore sur ma route. » Ca aussi, c’était inquiétant. Surtout maintenant qu’il m’avait parlé de cette ressemblance… Si bien que j’avais un peu de mal à croire à une simple coïncidence. Et l’insistance avec laquelle il me regardait ne m’aidait pas à penser le contraire… Pourtant, cela devait bien être une coïncidence… Il faudrait être totalement farfelu, voire totalement barge, pour espionner de la sorte quelqu’un ! « Ah, il me semblait bien vous avoir déjà croisé également ! Mais c’est effectivement une drôle de coïncidence… » Bien sûr, je ne pouvais pas l’accuser de me suivre ou d’agir d’une quelconque manière inquiétante… Je n’en savais strictement rien et me faisais certainement des films. « Pardonnez mon indiscrétion mais… il s’agissait de votre femme ? » Cette question me brûlait les lèvres depuis un moment et il avait fallu que je me jette à l’eau, en espérant bien évidemment, ne pas trop le gêner avec mes questions… Mais dans l’état actuel des choses, je me voyais difficilement débattre du fait qu’il s’agisse – ou pas – d’une coïncidence ou de la superficie de New York…



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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptySam 2 Nov - 13:38


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(AC/DC) ▽ Livin' easy, livin' free. Season ticket on a one way ride. Asking nothing, leave me be. Taking everything in my stride. Don't need reason, don't need rime. Ain't nothing I would rather do. Going down, for a time. My friends are gonna be there too.
Tous ces pantins qui pleuraient un mort, alors même que celui ci n'en saurait de toute façon jamais rien. Shannon-Theodore, trouvait tout cela incroyablement croquinolesque. Il ne comprenait pas et ne comprendrait sans doute jamais. Il n'avait pas pleuré sa femme. Pas physiquement parlant tout du moins. Il était du genre à ressentir beaucoup mais à montrer si peu. Oui, il était du genre à beaucoup prendre sur lui et à encaisser. Mais non, il n'éprouvait pas le moins du monde le besoin d'extérioriser et d'en parler à qui mieux mieux. Ce n'était pas son genre du tout et ça ne changerait pas de sitôt. Ce n'était pas à son âge qu'il allait changer, c'était une certitude. Il n'éprouvait même pas la moindre gêne devant la jeune femme qui lui faisait face, alors même qu'il venait de lui annoncer qu'elle ressemblait à une personne défunte. Ce n'était pas la chose la plus incroyable et sympathique que l'on puisse dire à quelqu'un, il était vrai. Il n'était pas assez idiot pour ne pas s'en rendre compte. Insensible, ça oui. Mais pas complètement idiot encore, Dieu merci. Ainsi, même quand il fit remarquer qu'il l'avait souvent aperçu à New-York, il le faisait sciemment. Il cherchait si peu à l'effrayer ... « Ah, il me semblait bien vous avoir déjà croisé également ! Mais c’est effectivement une drôle de coïncidence… » Un lent sourire pas le moins du monde rassurant, se dessina sur les lèvres de l'homme qui continuait de l'observer sans gêne.

« Le hasard a parfois un drôle d'humour ... » Répondit-d'une voix faussement douce. Un ton parfaitement calculé à vrai dire. Comme toujours. Comme à chaque fois qu'il s'adressait à quelqu'un. Quand il changeait de ton, c'était parce qu'il était vraiment, incroyablement, puissamment hors de lui. Ce qui, fort heureusement, n'arrivait que très rarement. Sans quoi, il y aurait eut plus de dégât en ville depuis son arrivée quelques petites années plus tôt. « Pardonnez mon indiscrétion mais… il s’agissait de votre femme ? » Il fut quand même surprit qu'elle ose lui poser la question aussi naturellement. Néanmoins, il n'en montra rien et hocha positivement la tête. « Elle avait quelques années de plus que vous, bien entendu. Mais physiquement, beaucoup de similitudes. » Répondit-il le plus sérieusement du monde. Elle allait vraiment prendre peur alors qu'il continuait de l'observer avec grande attention. Mais honnêtement, il s'en fichait un peu beaucoup. Il était habitué, depuis des lustres, à s'imposer et à faire peur à autrui. C'était presque son ultime but dans la vie. « Vraiment beaucoup. C'est assez troublant. Si je ne savais pas qu'elle n'avait aucun enfant, je penserais que vous êtes sa fille. » Ajouta-t-il toujours sans afficher la moindre émotion. Comme si c'était là parfaitement normal. Pour un peu que cela soit un sujet sensible pour elle. Que sa véritable mère soit morte par exemple. Ou un autre connerie du même genre. Mais même si c'était bel et bien le cas ... Ca ne lui ferait ni chaud ni froid ...
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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptyJeu 7 Nov - 15:02

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Theodore & Abigail
Assister à un enterrement n’avait rien de très joyeux. Et cela devenait encore plus lugubre lorsque j’apprenais, par un inconnu, sitôt l’enterrement terminé, que je ressemblais à une défunte. Charmant, n’est-ce pas ? Non, clairement, cela n’avait rien de drôle ou de rassurant. Et puis, quel était l’intérêt de ce type à me faire part d’une telle information ? Qu’attendait-il de moi ? En tout cas, cela me faisait froid dans le dos… Qui plus est, comme il venait si bien de le relever, nous nous étions déjà croisés dans New York, ville pourtant immense. Une étrange coïncidence… Très étrange, même. « Le hasard a parfois un drôle d'humour ... » Je n’appelais pas vraiment ça de l’humour. Et j’étais assez étonnée de le voir aussi insensible face à une situation qui devait être tout aussi dérangeante pour lui. « On peut dire ça comme ça… » L’attitude qu’il avait adopté depuis notre rencontre n’était absolument pas rassurante et surtout, étrange. Il semblait d’ailleurs parfaitement serein. Comme si évoquer cette personne défunte ne lui faisait strictement rien. D’ailleurs, je ne pu m’empêcher de lui demander finalement s’il s’agissait de sa femme. Certes, cela ne me regardait absolument pas. Mais n’était-ce pas lui qui avait commencé en me parlant de cette ressemblance si frappante ? Et puis, dans le fond, je ne connaissais pas ce type et n’avait donc pas à me soucier de la manière dont il pouvait le prendre. Enfin, en théorie… Car malgré tout, je n’étais pas du genre à ne pas du tout me soucier des gens.

« Elle avait quelques années de plus que vous, bien entendu. Mais physiquement, beaucoup de similitudes. » J’hochais alors légèrement la tête. Pour lui, cela devait être sacrément troublant si cette ressemblance était vraie. Et je ne doutais pas qu’elle le soit. Sinon pourquoi aborder un sujet aussi délicat ? Je finis cependant par baisser le regard, décontenancée par le fait que, depuis que nous avions commencé à parler, il n’avait eu de cesse de m’observer. Et de manière insistante. Et même si cela devait sans doute être lié à ma ressemblance avec sa défunte épouse, cela demeurait très troublant pour moi. Je ne savais plus ou me mettre et n’avais qu’une envie, quitter les lieux et rentrer rapidement chez moi. Cet homme, aussi bien que les propos qu’il me tenait, n’avait rien de très plaisant ou agréable. Ce n’était absolument pas contre lui, mais sa façon d’agir me mettait presque mal à l’aise. Et commençais sérieusement à m’effrayer. Qui sait, c’était peut-être un psychopathe qui, après m’avoir croisé en ville, avait décidé de me suivre à la trace, simplement pour une vague ressemblance avec celle qui avait autrefois été sa femme… « Vraiment beaucoup. C'est assez troublant. Si je ne savais pas qu'elle n'avait aucun enfant, je penserais que vous êtes sa fille. » Non, aucun doute là-dessus, ma mère était encore bien vivante. Malade, certes, mais vivante. « A ce point ?! J’imagine que cela doit vous faire un drôle d’effet… Et pour être franche avec vous, la situation est tout aussi étrange pour moi, c’est même la première fois que l’on me dit une telle chose… » Il ne semblait pas vouloir s’en aller. Il ne cherchait pas non plus à me retenir… A vrai dire, je ne savais même pas ce qu’il me voulait. Hormis me dire que je ressemblais à sa femme…




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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptyJeu 14 Nov - 22:13


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(AC/DC) ▽ Livin' easy, livin' free. Season ticket on a one way ride. Asking nothing, leave me be. Taking everything in my stride. Don't need reason, don't need rime. Ain't nothing I would rather do. Going down, for a time. My friends are gonna be there too.
Je ne pouvais pas avoir l'air dérangé ou surpris par le fait que j'avais déjà croisé cette jeune femme à plusieurs reprises en ville, puisque là plupart du temps c'était un hasard uniquement du à moi et à moi seul. Parce que je forçais le destin, sans une once d'hésitation ou quoi que ce soit de ce genre. Oui, c'était souvent volontaire de ma part que nos chemins se croisent, n'en déplaise à la principale intéressée qui, de toute façon, était loin de se douter de ce fait pour le moins inquiétant. Oui, qu'un type comme moi soit sans cesse à la surveiller de plus ou moins loin, c'était carrément inquiétant. Et comme je ne souhaitais pas -pas encore du moins- lui faire peur et la faire fuir, je taisais cela. Je prétendis même que c'était le destin qui avait cet humour incroyable. Alors que, dans le fond, on savait tous les deux que ce n'était pas vraiment le cas. Enfin j'osais espérer qu'elle n'était pas assez naïve pour croire ça, de la sorte. Mais qu'elle se doutait un tant soit peu de quelque chose. « On peut dire ça comme ça… » Un sourire ironique et froid étira mes lèvres. Effectivement, elle ne semblait pas vraiment certaine que nos rencontres soient uniquement dues à ce hasard et son humour fou. Grand bien lui fasse. Je ne comptais pas avouer quoi que ce soit de toute façon. Ce n'était pas le genre de la maison, pour sûr ! Je préférais me taire et continuer ainsi.

Et alors qu'il était plus encore question de mon épouse, je continuais d'observer la jeune femme tout en en parlant. Oui, je l'observais avec une immense attention, ce qui avait nettement de quoi la mettre mal à l'aise j'en étais parfaitement conscient. Mais pour être honnête, là encore, je ne m'en souciais pas le moins du monde. J'avais presque envie de dire, tant pis pour elle. Moi, monstrueux ? Vraiment si peu ! Si, certes, je l'étais beaucoup ... Mais j'étais ainsi, point barre. C'était le genre de chose qui arrivait de toute façon. Des types monstrueux comme moi, y'en avait des masses après tout ! Et je l'étais tant d'ailleurs, que je continuais à la retenir juste pour lui parler de sa ressemblance troublante avec ma défunte et tant aimée, épouse. Comment pouvait-elle autant lui ressembler, sans pour autant avoir le moindre lien familiale avec elle ? Je ne parvenais pas à comprendre et ça m'angoissait presque ! « A ce point ?! J’imagine que cela doit vous faire un drôle d’effet… Et pour être franche avec vous, la situation est tout aussi étrange pour moi, c’est même la première fois que l’on me dit une telle chose… » Peu à peu, je laissai mon sourire s'estomper pour finalement être remplacé par une mine parfaitement impassible, sans trace de joie ou même plus simplement d'ironie. Je la regardais juste. Comme je le faisais depuis un petit moment maintenant. « Oui, c'est à ce point. D'ailleurs, aucune femme ne devrait être autorisée à ressembler à mon épouse. » Remarquai-je assez froidement, passant d'une humeur à une autre avec une facilité déconcertante.
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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptyDim 17 Nov - 22:10

I'm on the highway to hell
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Plus je découvrais cet homme, et les raisons qui l’avaient poussées à me porter autant d’attention, plus je le trouvais étrange. Presque inquiétant. Surtout lorsqu’il évoqua ce hasard, qui nous avait fait nous croiser à plusieurs reprises. Drôle de hasard, vraiment. Et la manière dont il semblait obsédé par moi, et surtout, par ma ressemblance avec sa défunte épouse, laissait plutôt à penser qu’il aurait pu être à l’origine de tous ces moments où nous nous croisions. Mais ce n’était pas possible… Il faudrait déjà être sacrément tordu. Et surtout, savoir plusieurs choses me concernant pour justement anticiper mes activités et sorties… Je préférais donc croire que c’était dû au hasard et uniquement au hasard. Même si une partie de moi ne pouvait s’empêcher de penser qu’il était à l’origine de tout cela… C’était d’ailleurs assez flippant. Pour sûr, j’allais maintenant me montrer beaucoup plus vigilante et méfiante. Surtout si ce type me suivait… Tout ça pour une ressemblance physique. Il fallait être timbré ! Complètement fou, oui ! Et plus je songeais à cela en constatant cette froideur et cette manière de m’observer chez cet homme, plus j’avais envie de déguerpir. Et vite !

Si dans un premier temps, j’avais pu cautionner cette façon insistante de me regarder, je commençais à trouver cela gênant.  Certes, je ressemblais à sa femme. Certes, il devait être troublé. Mais il m’observait vraiment attentivement depuis de longues minutes. Et à la longue, cela devenait presque inquiétant. « Oui, c'est à ce point. D'ailleurs, aucune femme ne devrait être autorisée à ressembler à mon épouse. » Mon sang se glaça à ces mots et également à la mine qu’il afficha, totalement impassible. Le vague sourire qu’il avait auparavant avait totalement disparu. Et la situation devenait de plus en plus déplaisante. Je croisais alors mes bras sur ma poitrine et dévisageait l’homme qui me parlait. « Eh bien, ça a le mérite d’être clair… Un peu catégorique, non ? Vous vous rendez bien compte que vous ne pouvez pas blâmer une femme sous prétexte qu’elle ressemble un peu trop à votre femme, aussi douloureux et troublant cela puisse-t-être pour vous… ? » Répondis-je alors en essayant vainement de comprendre ce type. Et puisque aucune femme n’était autorisée à ressembler à la sienne, je devais être en tort à ses yeux. Peut-être même m’en voulait-il. Puis je ne savais rien de ce type. Peut être était-il un psychopathe, un fou… Rien ne me disait qu’il était sain d’esprit, ni même qu’il n’avait aucune mauvaise intention envers moi. Surtout après ce qu’il venait de dire… C’était étrange, mais je me sentais comme menacée. Comme s’il était capable du pire, parce que je ressemblais à sa femme… Et ça faisait froid dans le dos. D’ailleurs, je ne pu m’empêcher de balayer du regard les alentours, cherchant à voir s’il y avait du monde dans les parages. Car je n’étais franchement pas rassurée à l’idée de me retrouver seule, dans un cimetière, avec cet homme…






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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptyLun 18 Nov - 18:55


I'm on the highway to hell


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En fait, ça ne me faisait pas 'rien du tout' de faire peur juste de par mon apparence et mes regards. A la vérité, ça me faisait même plaisir. Et ce, pour la simple et bonne raison que c'était tout simplement ce que je recherchais dans le fond. J'étais loin d'être un type sympa sur qui l'on pouvait compter. J'étais plutôt un monstre qui adorait faire du mal. Mais surtout, susciter peur et respect chez autrui. Ce n'était pas avec moi que l'on risquait de se retrouver dans une situation burlesque pour sûr. Bref, j'étais ce que j'étais et ça me convenais parfaitement. L'idée d'effrayer cette jeune femme qui m'était totalement inconnue en réalité, ne me dérangeait pas le moins du monde. Même au contraire pour le coup. Parce que le fait qu'elle ressemble tant à ma chère épouse, ne me plaisait pas le moins du monde. Personne n'était en droit de lui ressembler. Elle était unique en son genre. Et le fait qu'elle soit morte, lui donnait largement le droit de garder le monopole de sa beauté parfaite. Enfin, soit, ce n'était là que mon avis. Mais mon avis comptait double, triple, quadruple. Dans l'équation, mon avis comptait plus que tout, n'en déplaise à ... Tout le monde. Ce n'était pas comme si je m'intéressais assez aux gens, pour que leur avis m'importe d'une façon ou d'une autre. Même la principale intéressée, n'avait pas son mot à dire sur la chose. Enfin, les deux intéressées. Mais l'une n'était malheureusement plus ...

Je me sentais tellement dans mon droit, à l'instant présent, que je me foutais bien de savoir ce que pensait la jeune femme, de la façon que j'avais de la regarder avec insistance. Sans parler du fait que j'étais maintenant en train de lui dire très clairement, qu'aucune femme n'avait le droit de ressembler à celle que j'avais tant aimé. Et que j'aimais encore aujourd'hui, bien qu'elle ne fut plus. Sa réaction ne se fit d'ailleurs pas attendre. Si elle ne montrait pas explicitement qu'elle était effrayée par tout cela, il me semblait évident que c'était le cas. En tout cas, elle n'était très certainement pas rassurée par ce que je dégageais. Quelque chose de très malsain, pour sûr. Ce dont je n'avais cure pour être honnête. C'était même amplement voulu de ma part. Et ça, je n'avais sans doute pas besoin de le dire à voix haute pour que ça se devine chez moi. C'était même une certitude en réalité. Bref, je ne faisais rien pour la mettre très à l'aise. « Eh bien, ça a le mérite d’être clair… Un peu catégorique, non ? Vous vous rendez bien compte que vous ne pouvez pas blâmer une femme sous prétexte qu’elle ressemble un peu trop à votre femme, aussi douloureux et troublant cela puisse-t-être pour vous… ? » Je penchai légèrement la tête de côté, pour l'observer avec presque condescendance. « Oh ... Vraiment ? Je pensais pourtant que je faisais, ressentais, vivais, ce que bon me semblait ... Me tromperais-je ? »
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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptyMer 20 Nov - 16:07

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Theodore & Abigail
Si j’avais, par le passé, du côtoyer des types parfois étranges et peu rassurants, celui-ci était de loin le pire. Il était véritablement effrayant, autant par son physique, sa façon d’être, que par les propos qu’il tenait. Surtout par les propos qu’il tenait à vrai vire… Et par cette manière si insistance et dérangeante de m’observer. Et même si je justifiais cela par mon étonnante ressemblance avec sa défunte épouse, j’estimais qu’il y avait des limites et que le comportement de cet homme commençait à devenir étrange. Vraiment. Toutefois, sans vraiment savoir pourquoi, je restais avec lui. Toute personne normalement constituée aurait déjà foutu le camp, pour sûr ! Pourtant, je restais. Ce type m’intriguait vraiment et je ne comprenais pas ce qu’il me voulait, où il voulait en venir avec moi. Oui, je ressemblais à sa femme. Et alors ? Je pouvais bien comprendre que cela soit troublant pour lui mais je n’y étais strictement pour rien ! Et pourtant j’avais l’impression qu’il me reprochait cet état de fait. D’ailleurs, je ne pu m’empêcher de réagir lorsqu’il mentionna cette interdiction de ressemblait à sa femme…. Mais pour qui se prenait-il ??

« Oh ... Vraiment ? Je pensais pourtant que je faisais, ressentais, vivais, ce que bon me semblait ... Me tromperais-je ? » Je soupirais en levant les yeux au ciel. Bien sûr, il était libre de mener sa vie comme il l’entendait… Bien qu’il ne pouvait pas décider de tout. Et donc interdire une quelconque ressemblance avec sa femme. Commençant à être agacée par cette situation, je ne pris pas la peine de répondre et plantais mon regard dans celui du type qui me faisait face. « Et vous me voulez quoi au juste ? Qu’attendez-vous de moi ? OK, je ressemble à votre femme… et ? C’est tout ? Car si nous avons fini, je n’ai pas l’intention de rester ici plus longtemps… » finis-je par dire un peu plus vivement, sans toutefois m’énerver. Après tout, si je lui rappelais tant sa femme, peut-être que ce type avait juste envie que je reste un peu plus à ses côtés… Mais alors, il n’aurait certainement pas tenu de tels propos quant à cette ressemblance interdite…

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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] I'm on the highway to hell [Abigail & Theodore] EmptyDim 24 Nov - 13:04


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J'étais parfaitement conscient du fait que mon comportement était loin d'être normal. Qu'il n'était pas logique ni même acceptable, du tout, pour être plus précis. Mais c'était ainsi. J'étais comme ça et je ne voyais pas pour quelle raison je changerais. J'étais ainsi, point barre. Je n'attendais pas que l'on m'accepte de la sorte ou quoi que ce soit de ce genre. J'étais ce que j'étais et je le vivais, pour ma part, très bien. Je préférais être monstrueux comme j'étais là, que trop bon trop con. Au moins, je n'étais pas le genre de personne qui se faisait avoir par qui que ce soit. Et ça me convenait, pour sûr. Si ça n'avait pas été le cas, il semblait évident que je ne serais plus ainsi depuis belle lurette. Or, je perdurais bel et bien en ce sens pour le moins atypique pourtant. Sans me soucier des qu'en-dira-t-on. Contrairement à bien des personnes, je ne vivais pas pour autrui. Et je ne l'avais jamais fais. Je ne me souciais jamais des gens. Rien que de moi même. Et c'était parfait ainsi. Parfait pour moi tout du moins. Pour ce qui était des autres, je me foutais de leur avis.

Et je n'hésitai pas à le faire comprendre à la jeune femme devant moi. C'était limite si je ne la prenais pas de haut. Raison pour laquelle, sans doute, je fus profondément agacé quand elle leva les yeux au ciel. Ce genre de geste hautain m'était réservé à moi. Ainsi pinçai-je les lèvres, sans mot dire. « Et vous me voulez quoi au juste ? Qu’attendez-vous de moi ? OK, je ressemble à votre femme… et ? C’est tout ? Car si nous avons fini, je n’ai pas l’intention de rester ici plus longtemps… » Un sourire cynique se dessina sur mes lèvres alors que je l'étudiais du regard. « Mais je vous en prie, je ne vous retiens pas ... » Pas encore du moins. « Le fait est que ça finira sans doute par ... Vous poser quelques ... Broutilles. » Conclus-je le plus naturellement du monde, en continuant de sourire, regard froid posé sur elle. Oui, j'étais du genre très inquiétant. J'en étais parfaitement conscient et, pour sûr, c'était une chose qui me plaisait beaucoup.
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