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I'm on the highway to hell [ DILLON ]

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MessageSujet: I'm on the highway to hell [ DILLON ] I'm on the highway to hell [ DILLON ] EmptyMer 3 Oct - 17:57

I'm on the highway to hell [ DILLON ] Tumblr_m4m29onr3E1qbg5z5o1_500

« Quelque chose ne va pas mademoiselle ? » Me demande Amorita, la gouvernante en penchant légèrement sa tête sur le coté. Alors qu'elle me regarde mettre sans dessus dessous le dressing qu'à fait faire mon père tout spécialement pour moi – comme si je n'avais pas sentie à des kilomètres à la ronde qu'il avait fait ca pour m'acheter - je finis par me retourner de trois quarts, quelques mèches de cheveux me tombant des les yeux. « Au lieu de me poser des questions, aide moi à trouver cette fichue paire de chaussures ! » M'exclamais-je les nerfs à vif. Non, ca ne va pas du tout aujourd'hui. Mais alors pas DU TOUT. A vrai dire cela fait même quelques jours que ma mauvaise humeur se fait sentir. Il faut dire que mon père a toujours eu un dont pour que des idées très lumineuses lui passent par la tête. Quelques semaines plus tôt, il m'avait convié à une soirée mondaine dans son hôtel où toute la haute société était présente. Jusque là rien d'anormal, bien que j'ai toujours détesté ce genre de soirée à la con pendant lesquelles tout le monde aime tout le monde afin de faire des affaires et ensuite se poignarder les uns les autres. Maintenant que j'avais une bonne notoriété dans le monde du showbiz, je me devais donc de faire bonne figure et de soutenir mon paternel. Afficher un large sourire forcé et ma rangée de dents parfaitement bien alignée était devenue une de mes habitudes. A vrai dire je pensais juste faire un peu plus de promotion pour la chaine d'hôtels de mon père – bien qu'il soit déjà très bien réputé – et qu'ensuite je pourrai rentrer tranquillement à mon appartement et mener ma vie de « rockstar » bien tranquillement. C'est à partir de là que je me mettais le doigt dans l'oeil. Jusqu'au coude même. Alors que je matais du coin de l'oeil un type entrain de foutre la merde entre deux personnes, voilà qu'une drôle de surprise me tomba sur le dos. Une très mauvaise surprise même. De mauvais goût je dirai. Voilà que parmi une centaine d'invités, mon paternel annonçait que j'allais me fiancer. Je ne vous dit pas la tête que j'ai du faire en apprenant la nouvelle. J'ai bien cru que mes yeux allaient ressortir de leurs orbites. Moi ? Fiancée ? Et depuis quand ? Et surtout à qui ?! J'avais l'impression d'avoir loupé un épisode pour le coup. Etait-ce encore une histoire montée de toute pièce par les journalistes ? Oh, cela ne m'aurait absolument pas surprise. Malheureusement pour moi, mon père était le fondateur de toute cette mascarade. Et tout cela pour quoi ? Pour ses propres intérêts à lui. Je ne sais pas ce qui m'a retenu de tout péter dans la salle de réception. Cependant je ne me suis pas gênée – une fois seule avec lui – pour lui en coller une. J'avais l'impression d'être trahie par mon propre père. La pire des déceptions que j'ai pu connaître. Finalement je finis par mettre la main sur ma paire de baskets noire que je cherche depuis des lustres et les enfile. Avec l'aide de ma main droite, je finis par me redresser et enfile ma veste en cuire. Etant contrariée comme je ne l'ai jamais été, je n'ai pas eu l'envie de faire un effort vestimentaire particulier. Un jean et un t-shirt me suffisent largement. Dans la foulée j'attache ma chevelure brune en un chignon fait à la va-vite et attrape mon sac à main effet « matelassé ». La boule au ventre je me décidais enfin à quitter l'appartement de mon père qui donnait vue sur Central Park. Depuis l'annonce de mes sois disant fiançailles, mon père voulait absolument que je vive chez lui. Seulement je ne l'entendais pas de cette oreille. Dès ce soir je serai de retour dans mon appartement de l'Upper East Side. Hors de question que je passe une nuit de plus chez ce traitre ! Un chauffeur qui m'attendait en bas de l'immeuble m'emmena directement à l'hôtel de mon père. A peine descendue de la voiture, qu'une horde de journalistes se jetait sur moi. Sac à main au niveau du visage, je me faufilait directement à l'intérieur de l'hôtel. Une blondinette se dirigea alors vers moi. « Votre père vous attend dans le salon. » J'hochais la tête et me dirigeais d'un pas tout sauf rapide vers l'endroit indiqué. Je donnais un coup sur le bois de la porte avant d'entrer. Aucun sourire de ma part, seulement cette mine fermée et pâlichonne. Je lançais une bref regard aux deux concernés présents dans la pièce et jetais un regard mauvais à mon père. « Ma puce ! » S'exclama t-il avec un sourire largement faux et les bras grands ouverts. Je l'esquivais tout naturellement et allais m'affaler sur l'un des fauteuils en cuir. « Bon, c'est quoi encore cette connerie ?! » Cinglais-je aussitôt.
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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [ DILLON ] I'm on the highway to hell [ DILLON ] EmptyJeu 4 Oct - 12:14

« Tu… es… Tu es fiancé ?! Mais.. Je croyais qu’on vivait une histoire tous les deux, explique moi Dillon » pleurnichait Maggie..Non Sandy.. Argh elle s’appelait comment déjà ? Dans mon répertoire téléphonique, elle était bellerousse#1 mais impossible de me rappeler de son prénom. « Ecoute Sally » commençais-je avant d’éviter de justesse la chaussure gauche « mon prénom c’est Suzanne ! » cria-t-elle avec fureur. Merde, Suzanne… Minute, c’était qui alors Sally ? Sexyblondie#4 ou bruneexotique#3 ? Mystère ! Quoi qu’il en soit ma rousse incendiaire me faisait pitié ! Avec ses larmes de crocodile, son mascara pas étanche et sa robe rouge mal ajusté à cause de notre dernière étreinte passionnée, elle était tout sauf sexy. Bordel, je ne lui avais rien promis donc pourquoi elle me prenait le chou comme ça ? Sincèrement ?! S’il y a bien une chose que je ne promettais pas, c’était bien l’amour romantique alors pourquoi s’obstinaient-elles toutes à vouloir me changer et faire de moi un mec rangé ?! Heureusement j’avais l’argument imparable : j’étais fiancé mais ma future femme était une maniaco dépressive à la libido incertaine et que je n’arrivais pas à coucher avec elle car elle tenait plus de Shrek que de la princesse des contes de fées. Malheureusement mon amour pour elle m’empêchait de la quitter et puis, depuis qu’on l’avait amputé des jambes à cause de son diabète, elle avait besoin de moi. « Tu te fiches de moi ?! » s’écria-t-elle. « Non, j’ai pas une vie facile crois-moi c’est pour ça que j’avais besoin de toi mais toi, tu veux que je la quitte..Que je sois sans cœur et que je l’abandonne » répondis-je en faisant les fiancés accablés de chagrin et tiraillé par ma conscience. « Dillon.. Oh non, ne sois pas triste, si tu veux on pourra toujours se voir à l’occasion pour que tu puisses te décharger de ce fardeau mais ne me quitte pas, je t’en supplie ! » Fit-elle avec ferveur en s’accrochant à ma chemise. Je fis mine de réfléchir, de me sentir coupable puis je l’embrassais tandis qu’elle me sautait dans les bras. Ok elle n’avait pas inventé le fil à couper le beurre mais elle était très très souple et puis elle faisait un truc de dingue avec sa langue !

Une heure plus tard, je reboutonnais ma chemise, la laissant alanguie dans le lit. J’avais rendez-vous avec mon père et le clan des minimoys. Si je n’avais pas été aussi redevable à mon paternel, j’aurais refusé en bloc ce fichu mariage mais voilà, j’avais autant le choix que Jeanne d’Arc le jour où on l’avait brûlé. Toutefois, en bon fiancé, je pris le temps de faire un détour pour acheter un cadeau à ma future femme. Père ne pourra pas me taxer de rustre cette fois-ci. La vendeuse me regarda bizarrement quand je lui indiquais que c’était pour ma fiancée. J’aimais assez l’incompréhension que je venais de faire naître en elle tout en jubilant du film qu’elle ne manquerait pas de se faire. Voilà mission accomplie ! Je payais donc mon cadeau demandant un sac pour le transport. Le présent n’était pas gros mais je voulais qu’elle ait la surprise. Heureusement le sac était neutre, dans des couleurs prune. Parfait. Jenny allait a-d-o-r-e-r mon cadeau, j’en mettais ma main à couper. Elle ne pourra pas dire que je ne fais pas d’effort envers elle. Un sourire satisfait aux lèvres, je rentrais dans la voiture indiquant au chauffeur l’adresse de l’hôtel où je devais retrouver mon père ainsi que mon futur beau-père et ma charmante mais néanmoins maniaco dépréssive.. Enfin vous n’avez qu’à relire la charmante description située un peu plus haut. « Tu es en retard fils » me fit mon père en guise de salut tandis que je pénétrais dans le petit salon. « J’ai une bonne raison père, je tenais à acheter un présent pour ma future femme » lui répondis-je en ayant l’air d’un chat devant une coupe de lait. « Comme c’est aimable de votre part Dillon » s’exclama le père de Jenny avant de s’éclipser avec mon père dans une salle attenante, nous laissant seuls. « Tiens mooglie » lui tendis-je le sac. Je me retenais de rire quand elle sortit du sac la dernière poupée barbie. « J’ai hésité avec la dinette mais je me suis dit que tu pourras frimer auprès de tes amies ainsi. C’est qu’il est gentil ton futur baby-sitter non ? » Fis-je avec une ironie mordante. J’adorais la prendre pour une gamine et lui faire des coups tordus. C’était même mon activité favorite depuis l’annonce des fiançailles mais à ma décharge, elle m’en faisait voir aussi des vertes et des pas mûres !

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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [ DILLON ] I'm on the highway to hell [ DILLON ] EmptyJeu 4 Oct - 18:26

Au fond, ce n'est pas étonnant que ma mère ait demandé le divorce vu le personnage tordu qu'est mon paternel. Moi qui en avait toujours été particulièrement admirative et ce, depuis que j'étais gamine. Moi qui avait toujours pensé que c'était ma mère la folle à lier du lot. Comme on dit, l'habit ne fait pas le moine. Une chose est bien certaine, je ne vais pas me laisser faire. De toute façon cela n'a jamais été dans mon caractère et ce n'est pas aujourd'hui – et encore moins sous prétexte d'un mariage à deux balles – que je vais changer. Alors forcément j'arrive en faisant la gueule. En même temps – à moins d'être sado maso - ca aurait été étrange que j'arrive toute joyeuse vu la situation dans laquelle je me trouve. Et puis il y a cette blondasse de l'accueil et son sourire de faux cul qui m'agace aussi. Comme si j'ignorais qu'elle se tapais mon père franchement. Lorsque je pénètre dans la pièce, je ne salue personne – caractère à la con quand tu nous tiens ! - et prend place sur un fauteuil. Je demande des explications à mon père concernant ce scenario complètement délirant mais mon père préfère faire le sourd d'oreille. Bah voyons. Il préfère faire la causette à... Futur beau papa ? Rien qu'à cette pensée, une grimace se dessine sur mes lèvres. Quelle horreur. Tiens, en parlant d'horreur, voilà que Dillon se pointe – en retard évidemment - comme si de rien n'était. « J’ai une bonne raison père, je tenais à acheter un présent pour ma future femme  » Face à cette remarque je lève un sourcil, perplexe. Qu'est-ce qu'il raconte celui la encore ? Ca sent le coup fourré à deux cent kilomètres à la ronde ! Toujours affalé dans mon fauteuil, je les toise du coin de l'oeil. J'ai toujours été quelqu'un de méfiant et encore plus face à un personnage comme Dillon. Nos pères décident alors d'aller poursuivre leur discussion dans la pièce d'à coté, nous laissant...seuls. Par pitié ne me laissez pas seule avec ce cinglé ! « Tiens mooglie  » Le jeune – quoi qu'il n'est plus franchement très jeune... - homme me tend alors un petit paquet. Je le fixe avec un air suspect tout en faisant une moue avec ma bouche. Qu'est-ce qu'il va m'arriver si j'ouvre son machin ? Je vais me prendre une décharge électrique ? Ou bien un jet d'eau dans la gueule ? Hum. Je me décide tout de même à saisir le paquet et voir ce qu'il contient. Passant une main dans le sac en papier, j'en ressortais une Barbie. Je vois que Monsieur a du goût. Captez donc l'ironie de mes propos. « J’ai hésité avec la dinette mais je me suis dit que tu pourras frimer auprès de tes amies ainsi. C’est qu’il est gentil ton futur baby-sitter non ?  » J'affichais alors un sourire faussement ravis, virant plutot à un sourire sournois. « Oh merci tu es un amour, ca faisait longtemps que je cherchais une poupée vaudou. » Répondis-je aussitôt en oubliant de préciser « comme ca je pourrai la tester sur toi » AH AH ! De toute façon cela n'aurait rien de surprenant, il paraît que les « rockstars » sont des adorateurs de Satan. Ce qui est complètement faux ceci dit. Mais bref, pour en revenir aux Barbies, il est très important de savoir que je déteste ces machins là. Une représentation outrancière de la femme parfaite : blonde, grande, avec une immense poitrine et des mensurations de rêves. Autrement dit : tout ce que je ne suis pas. Quand j'avais six ans ma mère m'a offerte une maison de Barbie. L'angoisse totale quand j'ai vu la grande maison rose qui prenait les trois quarts de la place dans ma chambre. Bien entendu mon frère et moi n'avons pas perdu une seule seconde avant de détruire de part en part la maisonnette qui avait été commandée deux semaines plus tot, et fabriquée spécialement pour la petite princesse que j'étais. Bon il faut dire que ma mère n'a jamais su ce que ses enfants aimaient faire ou même quel était leur parfum de glace préféré. Non, elle était bien trop occupée à dépenser des milles et des cents dans des boutiques de luxe. Une chose est certaine, cette monstruosité de poupée ira à la poubelle lorsque je rentrerai chez moi. Hors de question que je garde ca avec moi. Je finissais alors par me lever du fauteuil et me dirigeais vers le bureau de mon père et m'appuyer contre ce dernier – il y a un cendrier en cristal dessus. Dans la foulée je sortais mon paquet de cigarettes et m'en allumais une. Même pas le temps d'envoyer une petite pique à mon futur époux que nos parents refaisaient leur apparition. Merde. « Ma puce, tu sais très bien que je ne veux pas que tu fumes. » Je laissais échapper un rire nerveux. « Premièrement je ne suis pas ta puce, et deuxièmement il y a bien longtemps que je me tape royalement de ce que tu veux ou non. Un peu comme ce que tu fais en ce moment en te permettant de diriger ma vie pour ton intérêt personnel. » Lâchais-je sur un ton calme mais très sec et froid. « Jenny je ne te permets pas de me parler sur ce ton ! » Rire franc de ma part. « Ah parce que tu m'as demandé mon avis pour me fiancer peut-être ? » M'exclamais-je. Puis je prenais une profonde inspiration pour ne pas me mettre à hurler dans la pièce. «Merde ca ne te fais rien à toi peut-être ?!» Demandais-je à Dillon. J'avais l'impression que cette nouvelle ne lui faisait ni chaud ni froid.
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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [ DILLON ] I'm on the highway to hell [ DILLON ] EmptyLun 8 Oct - 15:48

« Oh merci tu es un amour, ça faisait longtemps que je cherchais une poupée vaudou. » s’exclama-t-elle tandis que je laissais un rictus amusé fleurir sur mes lèvres. Cette fille avait quand même un sacré tempérament. J’étais presque impressionné. Oui presque car elle me faisait toujours l’impression de n’être qu’une gamine capricieuse en pleine rébellion contre l’autorité parentale. Toutefois, je ne pouvais pas nier qu’elle était bien foutue et que notre nuit de noce pourrait presque être agréable. Il suffisait jusque que je la bâillonne et pourquoi pas, que je lui foute un sac sur la tête. Après, le reste pouvait se montrer potable. Néanmoins, je ne me faisais guère d’illusion sur notre bonne entente. Elle ne pouvait pas me voir en peinture et moi non plus. Merde, mon père voulait que j’épouse une gamine ! Elle n’avait que vingt-deux ans et moi j’allais sur mes trente et un an. Huit ans d’écart. Pour mon père, elle était majeure donc mariable et j’en avais sous-entendu donc baisable sans problème juridique. Ok la dernière partie, je l’avais moi-même rajouté et je me demandais comment elle réagirait si elle savait que son futur mari était un ex-taulard. A coups sûrs, elle paniquerait et rentrerait bien sagement dans les jupes de sa mère. Je les connaissais les rebelles dans son genre : tout dans la gueule mais rien dans le slip. « Ah, tu es dans la période magie noire ? Les gamines dans ton genre passent toujours par cette case. Ne t’inquiète pas quand tu grandiras, cela te passera mais en attendant, sois sage pendant que les grandes personnes discutent entre elles » lui assenais-je tout en me dirigeant vers le canapé qui lui faisait face pour m’y asseoir tout en la couvant d’un regard chargé de mépris et d’incrédibilité. Comment père pouvait me marier à cette gamine ? Je n’en ferais qu’une bouchée. Je soupirais discrètement tout en regardant l’heure à ma montre. Jenny, elle, avait décidé d’emmerder son paternel en allumant une cigarette. Je me retins de lever les yeux en l’air quand elle me demanda si cela ne faisait rien. « Je n’ai pas envie de t’épouser si c’est ainsi que tu vois les choses mais faire une crise d’adolescence ne nous mènera à rien non plus mooglie. » lui répondis-je tandis que mon père me fusillait du regard. « Fils, je ne t’ai pas élevé de cette manière » me réprimanda-t-il. « Vous ne m’avez pas élevé père, je vous le rappelle. »

Après tout, c’était vrai. J’avais passé toute ma vie jusqu’à ces huit derniers mois en ignorant totalement qu’il était mon père alors ses leçons de moral ou je ne sais quoi, il pouvait toujours se les carrer où je pense. Ayant une grande envie de fumer pour calmer ma colère, je m’approchais de Jenny et glissait ma main dans la poche arrière de son jean pour récupérer son paquet de cloque et lui en taxer une avant de la forcer à allumer ma cigarette, mes mains entourant la sienne. « Gentille fille » murmurais-je avant de déposer un baiser sur ses lèvres offertes. Finalement, je pouvais peut-être m’amuser avec elle, voir où pourrait aller le jeu entre nous, voir si elle pouvait être séduite. J’aimais manipuler les gens, c’était mon jeu favoris alors manipuler ma future femme ne serait que plus bon. « Dîtes-moi, votre fille est-elle encore vierge ? Car je refuse d’épouser une trainée car elle sera destinée à engendrer ma progéniture. Dis-moi Jenny, as-tu déjà couché avec un homme ? Je me demande si ton père est au courant ou non. »


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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [ DILLON ] I'm on the highway to hell [ DILLON ] EmptyLun 8 Oct - 16:57

Qu'est-ce qui m'empêche de lui coller ma main sur la joue à ce mec franchement ? Rien. Hormis le fait que je n'ai pas la moindre envie de salir ma main en la faisant claquer contre sa peau. Le coup de la poupée Barbie avait déjà élevé un nouveau cran dans mon niveau d'agacement, mais la façon dont il me souriait, m'énervais d'avantage. Je savais parfaitement bien qu'il fallait que j'arrive à me maitriser, si je ne voulais pas qu'il savoure sa « victoire ». Ce mec avait clairement décidé de me taper sur les nerfs, mais je n'allais pas rentrer dans son jeu complètement stupide. Certes, j'aurai très bien pu me contenter de lui renvoyer la poupée en pleine gueule et lui dire qu'il pouvait se la mettre là où je pense. Mais lui envoyer une petite réplique était bien plus intéressant. Finalement, j'allais peut-être trouver un côté amusant à notre petite guéguerre. Hormis lui envoyer des piques et divers objets à la gueule – tôt ou tard j'en viendrai aux mains si il continue à m'énerver c'est évident – je ne vois vraiment pas ce que je peux faire d'autre avec lui. Dillon était le mec le plus hautain et le plus imbu de lui-même que je connaissais. Pourtant des connards j'en avais connu des tas. Mais alors ce mec battait tous les records. Si j'avais la faculté de le faire bruler rien qu'en lui jetant un regard, je l'aurai fait depuis bien longtemps. Le coup de la Barbie montrait à quel point il ne me connaissait pas et à vrai dire je n'avais pas envie qu'il me connaisse non plus. Tout comme je n'avais pas envie de savoir quoi que ce soit à son sujet. « Ah, tu es dans la période magie noire ? Les gamines dans ton genre passent toujours par cette case. Ne t’inquiète pas quand tu grandiras, cela te passera mais en attendant, sois sage pendant que les grandes personnes discutent entre elles  » Après son petit discours à la con, je le toisais de haut en bas, affichant un air dédaigneux. Je passais outre sa remarque sur ma période « magie noire » qui est soit dit en passant parfaitement inexistante. « Premièrement je ne suis pas une gamine et je ne me comporte pas comme telle, car si c'était le cas je t'aurai offert un Action Man vois-tu. » Dis-je avec un sourire narquois tout en croisant les bras. « Et deuxièmement j'espère que tu ne penses pas te compter dans les Grandes Personnes ? Parce que t'as beau être vieux, mentalement c'est pas encore ca. » Lui cinglais-je avec un air ravis avant de m'allumer ma cigarette. Il s'attendait à quoi franchement ? A ce que je me laisse marcher sur les pieds sans rien dire ? C'était vraiment me sous estimer. Alors que je tirais sur ma clope, je fixais mon cher fiancé qui prenait place sur l'un des canapés. Nous échangions mutuellement un regard qui en disait long sur notre mépris l'un envers l'autre, puis nos pères refaisaient leur apparition. Rapidement le ton de la conversation monta d'un cran. Agacée je m'adressais alors à Dillon, qui avait l'air de se moquer royalement de la situation. « Je n’ai pas envie de t’épouser si c’est ainsi que tu vois les choses mais faire une crise d’adolescence ne nous mènera à rien non plus mooglie.  » Bras croisés, je lui jetais un regard mauvais. « Arrête de m'appeler comme ca tu m'agaces ! » M'exclamais-je avant de reporter mon attention vers mon père. « Tu vois, on ne veut pas se marier, alors démerdez-vous pour vos combines à la con ! » S'en suivis une petite joute verbale entre Dillon et son paternel dont je me serais largement passée. Soudain, j'observais Dillon du coin de l'oeil, qui se rapprochais bien trop rapidement de moi à mon goût. Sans la moindre gêne il glissa une de ses mains dans la poche arrière de mon jean avant d'allumer sa cigarette à l'aide de la mienne. Puis sans que je ne m'y attende, il m'embrassa. Ma main est alors partie s'écraser contre sa joue, laissant une jolie trace rouge. A vrai dire je n'ai même pas sentie ma main partir. C'est venu tout seul. J'affichais un air dégouté et m'écartais rapidement de lui. « On est peut-être fiancés mais ne te crois pas tout permis sur moi c'est clair ?! » Cinglais-je aussitôt, avant que ce dernier ne demande si j'étais vierge ou non. Les yeux ronds comme des soucoupes et la bouche formant un O parfait, je le fixais, incrédule. « Dillon je ne vous permet pas de parler ainsi de ma fille et je... » Très rapidement je reprenais le contrôle de moi-même et fronçais les sourcils. D'un pas – très – rapide je me dirigeais vers lui – sous le regard surpris de mon père qui ne savait plus où donner de la tête - et lui collait pour la deuxième fois en moins de deux minutes, ma main sur la joue. « Ca c'est pour le coup de la barbie, du baiser et pour oser croire que tu as tous les droits sur moi. » Hurlais-je. « Et rentre toi bien ca dans le crâne : JAMAIS tu ne me toucheras. Me taper des vieux c'est vraiment pas mon truc. » Dis-je sur un ton provoquant, tout en posant mon indexe contre son torse afin qu'il recule.
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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [ DILLON ] I'm on the highway to hell [ DILLON ] EmptyLun 8 Oct - 17:43

Mais c’est qu’elle mordrait la gamine ! Ce n’est pas mooglie que je devrais l’appeler mais guizmo l’adorable petit greemlins qu’il ne fallait pas nourrir ni mouillé après minuit. Je l’écoutais donc me faire sa tirade sur action man et mon niveau intellectuel tout en conservant ce regard à la fois moqueur et chargé de mépris. Qui croyait-elle impressionner ? Moi ? Elle me faisait doucement rire la gazelle comme si ces mots pouvaient ne serait-ce avoir une once de chance de me faire réagir. Si elle savait que contrairement à elle, j’avais passé mon enfance à me faire insulter, à être rabaisser continuellement voire à me faire tabasser tout court, elle pleurait. Raiponce ne sortait pas souvent de sa tour à part pour jouer aux rebelles afin de défier l’autorité paternelle. Cette gamine était pathétique et on la lui carrait dans les jambes. Son père s’attendait-il à ce que je fasse son éducation ? « Arrête tu vas me faire pleurer Mooglie » lâchais-je mais on pouvait sentir toute l’antipathie que nous ressentions l’un pour l’autre. Nous marier ? C’était déclencher la troisième guerre mondiale aussi sec. Il était hors de question autant pour elle que pour moi de nous unir. La seule chose positive à être marié, c’est que je pourrais me défaire de mes maîtresses plus facilement. « Tu préfères Guizmo ou Raiponce ? » lui demandais-je tandis qu’elle prenait à partie son paternel. L’envie d’une clope se fit alors ressentir comme toujours quand la situation commençait à m’agacer. Faut dire que la voir s’égosiller était assez saoulant tandis qu’elle serait beaucoup plus intéressante avachie sur le bureau de son paternel pendant que je la… Décidément, elle éveillait de drôle d’envie chez moi. Manque de cigarette à n’en pas douter. L’ayant vu s’en allumer une, je me dirigeais naturellement vers elle pour lui piquer une cigarette tout en déposant un baiser sur ses lèvres rien qu pour voir sa réaction. Aïe. Erreur fatale ma chérie. Mon regard devint beaucoup plus menaçant car s’il y avait bien une chose qu’il ne fallait pas faire avec moi, c’était lever la main qu’on soit une bonne femme ou un mec. Je rentrais donc les mains dans les poches de mon pantalon dans l’hypothétique espoir de ne pas la frapper et me reculer néanmoins, j’avais le plaisir de la voir furieuse et sans me dépaitre de mon culot et de mon sans-gêne, je commençais à déblatérer sur sa vie sexuelle et l’absence ou non d’hymen à ma future femme choquant au passage mon futur beau-père.

Deuxième claque. Mon père me lança un regard alarmé car il connaissait mon tempérament violent et le craignait. Aussitôt, sans lui laisser le temps de réagir, j’attrapais Jenny par le bras et la forçait à me suivre tandis que j’entendais mon père dire à celui de ma future femme « Il ne lui fera pas de mal d’un ton très peu convaincu et convaincant. Avisant une pièce libre, je poussais sans ménagement la furie et claquait la porte derrière moi. Si je pouvais me voir dans une glace, j’aurais vu un visage aussi froid que la glace tandis que mon regard la foudroyait sur place. Sans douceur, je la plaquais contre le mur, les poignets au-dessus de sa tête et bloquais ses jambes en glissant une des miennes entre les siennes afin d’éviter tout mauvais coup. « Ecoute-moi bien gamine. Ta crise d’adolescence passe encore, ta foutue manie à vouloir me défier également mais avise-toi non seulement de lever à nouveau la main sur moi en public ou non et je te refais le portrait. Je ne suis pas un de tes petits copains ni le genre de mec à faire égard pour l’adage comme quoi on ne frappe pas une femme. J’en ai rien à foutre de coller une droite à une nana alors à l’avenir, garde tes gifles pour toi sinon ton petit cul risque de le regretter. Compris ? » M’expliquais-je menaçant. Il n’y avait plus aucune trace de moquerie dans mon regard juste cette violence et cette froideur. Elle ne connaissait rien à la vraie vie, à celle que les gens ont quand ils ne sont pas protégés par leur argent. Néanmoins, je puisais la force en moi de me calmer et adoucit ma prise autour de ses poignets. « Il n’empêche que tu n’as pas répondu à ma question. Un homme t’a-t-il touché ? et je ne parle pas de l’étreinte poussive d’un adolescent boutonneux » lui demandais-je redevenant moqueur et méprisant. Doucement, je m’éloignais d’elle non sans lui avoir piqué une nouvelle cigarette au passage. « Au fait, tu as raison Mooglie ne te correspond pas. Je préfère t’appeler Guizmo. »



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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [ DILLON ] I'm on the highway to hell [ DILLON ] EmptyMar 9 Oct - 18:00

En temps normal je suis une fille plutot sympathique. Certes, Dillon aurait surement beaucoup de mal à me croire mais les gens m'apprécient. C'est vrai, je ne passe pas mon temps à jouer au tyran avec tout le monde pour assouvir un plaisir sadique. D'autant plus que je suis quand même une célébrité et que je ne me verrai pas envoyer bouler mes fans pour X raison et faire la gueule du matin au soir. En revanche, lorsque l'on me fait un sale coup ou bien que l'on me fait chier – ce que font très bien mon père et mon fiancé – là je montre les crocs naturellement. Etant actuellement entourée de personnes dont la présence me dérange grandement, je n'ai franchement pas envie de me montrer docile. Surtout lorsque mon fiancé à deux balles me cherche des noises. Il a cru que j'étais l'une de ses pouffes qu'il peut soumettre comme bon lui semble ? Si tel est le cas, il se fourre le doigt dans l'oeil. Et jusqu'au coude même. D'ailleurs je ne préférai même pas répondre à sa question concernant les deux stupides surnoms qu'il m'a trouvé. Quel crétin ce mec sérieusement. Et il ose se dire mature. Non mais la bonne blague ! Le seul gêne qu'il a eu lors de sa conception est celui de la connerie voilà tout ! Voir même de l'inconscience lorsqu'il se rapproche de moi et ose m'embrasser. Il faut être complètement cinglé pour tenter quoi que ce soit avec moi sans ma permission. Même un suicidaire ne l'aurait pas fait. J'étais loin d'être le genre de petite conne – même si Dillon est persuadé du contraire – qui se laisse peloter par n'importe quel mec. Quoi que le pire dans toute cette histoire est quand même le culot qu'il a de demander si je suis toujours vierge ou non, et ce sous l'air atterré de mon paternel. Je pense qu'il doit se demander quelle connerie il a fait pour accepter de me jeter dans les bras de ce type. Quoi que, c'est plutot dans la gueule du lion qu'il m'a jeté en fait. En tant que véritable petite bombe à retardement, je ne me fais pas prier pour sauter sur Dillon et lui coller une deuxième gifle. Après tout, ce n'est pas comme si il ne l'avait pas mérité. Seulement il semblerait que j'ai réveillé la bête en agissant ainsi. Merde. Ca m'apprendra à foncer dans le tas tête baissée. A vrai dire je n'ai même pas le temps de protester ou même d'esquiver sa grosse main qui arrive droit sur moi, que Dillon m'attrapait fermement par le bras et m'entrainait avec lui dans la pièce d'à coté. Bien entendu je ne me laissais pas trainer sans rien dire. Je gesticulais dans tous les sens afin de me libérer de son emprise. En vain. « LACHE MOI TU ME FAIS MAL ! » Hurlais-je alors qu'il me plaquait contre un mur sans ménagement. Sous l'effet du choc de mon dos contre la paroi en bois, une grimace de douleur s'affichait sur mon visage. Dillon fit en sorte de me coincer pour que je ne puisse plus faire le moindre mouvement. Je lui jetais alors un regard noir. En une fraction de seconde, le visage de Dillon avait littéralement changer. « Tu crois que tu me fais peur ? » Lâchais-je avec assurance. Même si au fond, je n'en menais pas large face à cette grande brute qui me broyais littéralement les poignets. « Ecoute-moi bien gamine. Ta crise d’adolescence passe encore, ta foutue manie à vouloir me défier également mais avise-toi non seulement de lever à nouveau la main sur moi en public ou non et je te refais le portrait. Je ne suis pas un de tes petits copains ni le genre de mec à faire égard pour l’adage comme quoi on ne frappe pas une femme. J’en ai rien à foutre de coller une droite à une nana alors à l’avenir, garde tes gifles pour toi sinon ton petit cul risque de le regretter. Compris ?  » Voilà qui est intéressant. J'affichais un sourire en coin, me moquant royalement de ce qu'il pouvait bien me dire. «  Aurais-je touché un point sensible dans l'égo surdimensionné de ce cher Wolf. » Cinglais-je avec ce même sourire mauvais. Ce n'était même pas une question, mais une affirmation. Dillon finit par desserrer son emprise et me lâcha les poignets avant de s'éloigner de moi. C'est ca, éloigne toi de moi espèce de taré ! Je me frottais alors les poignets tout en grimaçant. «  Tu m'as fait mal. » Dis-je les sourcils froncés avant d'aller m'assoir à l'opposé d'où se trouvait Dillon. « Il n’empêche que tu n’as pas répondu à ma question. Un homme t’a-t-il touché ? et je ne parle pas de l’étreinte poussive d’un adolescent boutonneux  » Décidément c'est qu'il était buté lorsqu'il s'y mettait ! « Mais tu vas me lâcher avec ca ! » M'exclamais-je, les nerfs à vif. « Je ne parle déjà pas de ma vie à ma propre famille, alors ce n'est certainement pas à toi que je vais raconter ce genre de chose. » Soit il en faisait exprès, soit il était encore plus con que je ne le pensais. J'avais quand même vingt-deux ans et je n'étais plus vierge depuis un petit moment déjà. « Au fait, tu as raison Mooglie ne te correspond pas. Je préfère t’appeler Guizmo.  » Je lui tire machinalement la langue. « Et toi t'es le Capitaine Crochet. »
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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [ DILLON ] I'm on the highway to hell [ DILLON ] EmptyMer 10 Oct - 11:42

La violence coulait dans mon sang. Je n’étais pas quelqu’un de vertueux mais un fruit pourri qui avait passé la majorité de sa vie à fuir la réalité des choses. Cette femme qu’on désirait me voir épouser, c’était de la connerie. Je ne ferais que la pervertir comme tout ce que je touchais et dans un même temps, j’avais toujours aimé les rapports de force. « Je te fais mal ? Crois-moi ma belle, tu ne connais pas la signification du mot souffrance » lui répondis-je du tac au tac indifférent à ses jérémiades. Que croyait-elle ? Cette petite tigresse des bacs à sable pensait réellement être devant un de ces hommes riches et hautains ? Non, je n’étais qu’un usurpateur, qu’une bête sauvage lancé au milieu des brebis. La mâchoire serrée au possible, je tentais de réguler cette violence à l’état pure, ce poison qui coulait dans mes veines depuis ma naissance comme si j’étais un éternel révolté mais aussi un éternel insatisfait. « Tu crois que tu me fais peur ? » lâcha-t-elle avec assurance. Elle en avait dans le ventre la gamine et malgré moi, je fus presque impressionnée mais pas assez pour retenir cette colère qui bouillonnait. Ce n’était pas tant les gifles en soit même qui m’avait fait sortir de mes gonds mais bel et bien le souvenir de ce que ce genre de coup ramenait brusquement à la surface. « Aurais-je touché un point sensible dans l'égo surdimensionné de ce cher Wolf. » m’assena-t-elle en retour de mon petit monologue. Un rire sans joie sorti de mes lèvres tandis que mon regard se faisait plus dur. « Tu prends tes désirs pour des réalités, crois-moi tu ne sais pas ce que tu as touché mais un conseil, garde tes griffes pour tes amants de bac à sable car la prochaine fois, je ne serais pas aussi clément » lui répondis-je avec le même sourire. Je desserrais alors mon emprise sur ses poignets, essayant de me calmer et d’éloigner les images d’un passé aussi lointain que blessant. Depuis mon enfance, j’avais l’habitude des coups, on m’avait rapidement montré que dans la vie, il fallait savoir se battre mais cinq ans en prison vous changeaient un homme. Et ça, rien ne m’avait préparé à vivre dans cet enfer qui m’avait valu quelques nouvelles cicatrices. Je ne pus m’empêcher de la taquiner sur ce sujet qui semblait la mettre si mal à l’aise à première vue. Voilà, revenir sur un terrain plus serein, oublier cet accès de violence. Mon père devait se faire une raison et éloigner cette brebis du loup qu’était son fils. « Je vais finir par croire que tu es une vierge effarouchée mais quelque chose me dit que le plaisir de la chaire ne t’es pas inconnue… Tu as déjà connu l’orgasme au moins j’espère » en poussant le bouchon un peu plus loin. Je devais avouer que j’aimais la voir en colère, elle était désirable à souhait. En tout cas, la cigarette acheva de me faire rependre mon calme et ma froideur habituelle même si une pointe d’inquiétude passa brièvement dans mon regard en voyant ses poignets meurtris. Je n’y étais pas allé de main morte avec elle mais elle s’en tirait à bon compte. Si seulement, elle pouvait se rendre compte qu’on la jetait dans la gueule du loup. Pour lui changer les idées et pour éviter qu’elle ne soit tentée de me gifler à nouveau, j’enchaînais sur son nouveau surnom. « Et toi t'es le Capitaine Crochet. » venait-elle de rétorquer. Soudain, sans rien contrôler, j’éclatais sincèrement de rire avant de lui lancer un regard amusé et malicieux. « Oui ma petite fée clochette ! Je suis donc un méchant pour toi ? » Lui demandais-je mi-sérieux mi-amusé. Une part de moi ne désirait pas qu’elle me considère comme tel mais avouons-le, après la violence dont je venais de faire preuve à son égard, il était normal qu’elle ne me compare pas au prince charmant et c’était peut-être beaucoup mieux comme cela. « Quel est donc le prince charmant que je vais devoir combattre ? Il y a toujours un héros pour tuer le vil méchant et sauver la princesse en détresse. »



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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [ DILLON ] I'm on the highway to hell [ DILLON ] EmptyMer 10 Oct - 16:28

Sincèrement, je me demandais bien ce qu'il pouvait se passer dans la tête de Dillon pour qu'il soit passé du stade de chieur intergalactique, à celui de psychopathe échappé de l'asile. Peut-être que les deux gifles que je lui avais collé lui avait retourné les neurones. Tout du moins le peu qu'il doit avoir. C'est bien connu, ceux qui usent de la violence à tout va, sont généralement des gens qui ne sont pas très doués pour parler. Agir avec les poings plutot qu'avec les mots. Personnellement je préfère envoyer des piques que d'user de mes mains pour régler les problèmes. Il faut dire que je suis bien meilleure à ce petit jeu. Visiblement Dillon et moi sommes totalement opposés à ce niveau là. A coup de menaces, Dillon tente de me faire plier ou bien chialer, je ne sais pas trop. Peut-être les deux. Seulement je tente de rester de marbre en apparence, bien que la peur qu'une de ses mains ne vienne s'abattre sur mon joli minois ne soit là. Même pas encore mariés que je pourrai déjà porter plainte pour violences conjugales. Nous commencions donc très bien notre début de « vie de couple ». Je dois reconnaître que je n'étais pas la meilleure personne pour apaiser les tensions, bien au contraire. Je me savais en terrain glissant et pourtant je continuais avec amusement de le provoquer. Intérieurement cela me faisait rire de le voir se mettre dans tous ses états pour deux malheureuses gifles. Dillon était l'exemple parfait du mec macho qui ne supporte pas de se voir tenir tête par une femme. Et encore moins par une femme âgée de seulement vingt-deux ans. Eh bien il allait très vite s'y habituer. «  Tu prends tes désirs pour des réalités, crois-moi tu ne sais pas ce que tu as touché mais un conseil, garde tes griffes pour tes amants de bac à sable car la prochaine fois, je ne serais pas aussi clément  » Je levais les yeux au plafond face à sa tirade. « Epargne-moi tes menaces à deux balles tu veux ?  » Cinglais-je aussitôt. Son petit numéro de dur à cuir sortit de je ne sais où commençais sérieusement à me taper sur le système. Dans la seconde qui suivait, Dillon me libérait de son emprise et nous nous installions chacun à un bout de la pièce. Plus j'étais loin de ce mec, et mieux je me porterai. Apparemment Dillon n'avait pas l'air de vouloir me lâcher sur le sujet de ma possible virginité. C'est quand même super malsain et vicieux de vouloir savoir ce genre de turc. Personnellement je ne voudrai même pas savoir avec combien de femmes il a pu s'envoyer en l'air. Je crois bien que j'en vomirai. « Je vais finir par croire que tu es une vierge effarouchée mais quelque chose me dit que le plaisir de la chaire ne t’es pas inconnue… Tu as déjà connu l’orgasme au moins j’espère  » Je poussais un long soupire afin de faire retomber la pression qui était bien trop grande en moi. Je n'avais pas beaucoup de patience et je ne supportais pas que l'on me harcèle de cette façon là. « Bon, je vais te le dire d'une autre façon puisque tu n'as pas l'air de très bien comprendre : TU-ME-SOULES ! » Articulais-je comme si je parlais à un attardé. « J'espère que ce n'est pas trop difficile à comprendre pour tes deux neurones. » Dis-je avec un sourire narquois. Face à Dillon, il était parfaitement hors de question que je laisse tomber ma garde. Quoi qu'il arrive, j'allais rester sur la défensive. Aussitôt je reportais mon attention sur mes poignet qui affichais à présent une légère couleur violacée. Le désavantage d'avoir la peau aussi pâle que de la neige. Génial, je vais devoir me trimbaler avec des manches longues jusqu'à ce que ces marques disparaissent. Puis notre conversation repris sur cet affreux surnom qu'il me donnait. Bien entendu je ne me suis pas faite attendre pour lui en donner un à mon tour. « Oui ma petite fée clochette ! Je suis donc un méchant pour toi ?  » Je haussais alors les sourcils. « J'vois vraiment pas comment je pourrai te voir autrement... » Il avait tout sauf l'air du prince charmant. « Quel est donc le prince charmant que je vais devoir combattre ? Il y a toujours un héros pour tuer le vil méchant et sauver la princesse en détresse.  » Croisant les jambes, je le toisais du coin de l'oeil. « Tout ce que j'espère c'est que mon Prince Charmant, à supposer qu'il existe, vienne rapidement me sortir de cet enfer. » Dis-je sur un ton sec. « Mais comme ce n'est pas demain la veille, je vais devoir encore te supporter. D'ailleurs pendant que j'y pense, je refuse de vivre avec toi. Je tiens à rester en vie. » Dis-je avec un sourire largement faux.
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MessageSujet: Re: I'm on the highway to hell [ DILLON ] I'm on the highway to hell [ DILLON ] EmptyVen 12 Oct - 10:05

« Bon, je vais te le dire d'une autre façon puisque tu n'as pas l'air de très bien comprendre : TU-ME-SOULES ! » articula-t-elle avec insistance comme si j’étais un demeuré. Il était tellement bon de la faire enrager et tellement facile finalement. Sa vie sexuelle semblait être THE sujet tabou et malgré elle, elle me donnait un terrain où j’allais souvent m’engouffrer. Surtout si je voulais voir la colère assombrir son joli regard. Ouaw minute papillon, son joli regard mais bien sûr et Shrek était un sex-symbol.. « J'espère que ce n'est pas trop difficile à comprendre pour tes deux neurones. » termina-t-elle peut-être dans un souci d’avoir le dernier mot. Je la toisais donc avec ce mélange d’amusement et de mépris avant de secouer la tête. Est-ce que cela servait que j’ajoute quelque chose ? Hum oui. Rien que pour l’emmerder il allait de soi que je me devais de lui répondre. « Je demandais ça uniquement pour savoir si ma future femme allait pouvoir contenter mes besoins ou si j’allais devoir aller voir ailleurs. Résultat : j’irais voir ailleurs car les gamines si peu développées physiquement ne m’intéressent pas. Je me demande où père a péché cette idée de me faire épouser une adolescente » soupirais-je avant d’hausser les épaules, signe que je m’en foutais totalement. Après tout, ce mariage n’aura jamais lieu pour la bonne et unique raison que je n’en voulais pas. Toutefois, je devais reconnaitre ma mauvaise foi car Jenny n’avait rien d’une adolescente. Au contraire, ses courbes discrètes m’affolaient beaucoup plus que celle de Sandy ou Mandy enfin bref de celle que je venais de quitter une heure plus tôt pour me rendre à ce rendez-vous seulement, je préférais me faire castrer que de le reconnaître.

Afin de ne pas rester sur ce terrain glissant et commencer à ressentir un certain désir pour cette proie aussi délicieuse que casse-couille, j’optais pour un repli stratégique en orientant la conversation sur les surnoms. Jenny réussit même à me faire rire, chose que seule ma meilleure amie arrivait pour l’heure. Il faut dire que je m’imaginais parfaitement en capitaine crochet. Un mec aussi peu fréquentable que moi. La seule chose qui nous différenciait était que je n’étais pas amputé d’une main. « Tout ce que j'espère c'est que mon Prince Charmant, à supposer qu'il existe, vienne rapidement me sortir de cet enfer. » dit-elle sèchement en réponse à ma taquinerie sur un éventuel héros avant d’enchaîner rapidement « Mais comme ce n'est pas demain la veille, je vais devoir encore te supporter. D'ailleurs pendant que j'y pense, je refuse de vivre avec toi. Je tiens à rester en vie. » . Je restais bloqué comme un con. « Comment ça ? » lui demandais-je abrupt. « Ouaw minute papillon. Père ne m’a jamais parlé de cette embrouille comme quoi je devais faire du baby-sitting à domicile. Il est hors de question que tu viennes t’installer dans ma vie. Là, nous sommes entièrement d’accord sur la question. Je veux bien faire une bonne action en couchant avec toi en cas de dernier recours mais il a jamais été question que je doive avoir un gosse entre les pattes ! » Marmonnais-je tout en faisant les cent pas. « Préfère retourner en taule » pensais-je à voix haute avant de brusquement me retourner vers elle. « Ecoute le gnome, je suis autant emmerdé que toi pour cette histoire de mariage donc si on veut s’en sortir, il faut se serrer les coudes. Je ne t’aime pas, tu ne m’aimes pas donc ce mariage c’est de la pure folie. J’ai autre chose à faire que jouer à la barbie avec toi » terminais-je en fourrant mes mains dans les poches de mon pantalon, l’air décontracté alors que j’avais envie que d’une chose : tout saccager dans l’unique but de me défouler.

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