It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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rafaello&emma;; ❝ just go away please ❞

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MessageSujet: rafaello&emma;; ❝ just go away please ❞ rafaello&emma;; ❝ just go away please ❞ EmptyMer 6 Juin - 0:56

rafaello&emma;; ❝ just go away please ❞ Tumblr_m0qmiilPQt1rrsxqqo1_500
« Savannah, range tes barbies, on va au parc dans dix minutes. Si tu n'as pas rangé tes barbies, tu restes ici avec tata Lisa et je pars sans toi faire des manèges » Il n'y avait que cela qui marchait avec Savannah, le chantage. Bien entendu, même si tout n'était pas rangé dans dix minutes, j'irais l'aider avant de partir se promener, ensemble, au jardin botanique de Brooklyn. Elle adorait ce jardin – encore plus le parc à côté – et le calme y régnait là haut, c'était le lieu parfait pour se reposer et pour profiter du soleil qu'offrait New York en ce début de juin. Le vent n'était plus si brusque qu'il y a une dizaine de jour, le soleil était encore plus ou moins discret et cela nous évitait de sortir les casquettes qui étaient encore cachées bien loin dans le placard. Tournant dans la cuisine, je réfléchissais à ce que je devais prendre avec moi : biberon d'eau, biberon de sirop, boudoir, bavoir, pansements, mouchoirs, eau. Tout y était et j'étais presque sûre d'oublier quelque chose. Quoi ? Je n'en savais strictement rien et j'avais beau questionner Elisabeth du regard, elle ne voyait pas non plus. J'étais surement entrain d'halluciner et j'avais tout de prêt, comme à mon habitude. Sac sur le dos, poussette devant la porte, je me déplaça dans la chambre que Savannah avait pour elle seule et lui fis signe de ranger la dernière barbie qui jonchait sur le sol. J'avais l'impression de me voir, il y a plus de vingt ans, à jouer avec mes barbies et à profiter jusqu'à la dernière seconde. Seulement les choses avaient bien changé, énormément même et je ne pouvais plus vraiment me permettre de jouer avec mes poupées, j'avais d'autres chats à fouetter. Attrapant Savie par la taille, je la porta pour la poser dans sa chaise. Je savais très bien qu'elle préférait être dans mes bras mais il ne fallait pas trop rêver non plus. Je ne me voyais pas faire cent mètres, Savannah dans mes bras et la poussette vide devant nous. Il ne fallait pas trop rêver non plus, j'étais une mère qui cédait aux trois quart des caprices de sa fille mais ce genre de chose, il ne fallait pas trop rêver non plus. Poussant la poussette hors du lotissement, je vis Conrad au loin et lui fis un léger signe de la main. Je n'avais pas envie de passer dix minutes à discuter de la couleur du ciel et je ne perdis donc pas de temps à discutailler avec le beau brun. Il était bien gentil mais il fallait admettre que le fait qu'il ne cède pas à mes avances commençait doucement à me courir sur le haricot. Un homme qui ne se laisse pas faire et peut être une bonne chose pour certaine mais pour d'autres, c'est une toute autre histoire. Je me posais assez de questions comme cela mais je le soupçonnais d'avoir des sentiments pour une jeune femme de la copropriété. Qui ? Telle était la question à laquelle je ne savais pas répondre pour le moment, et peut être jamais. Comme à mon habitude, je prenais le métro et descendais une station avion, histoire de profiter du paysage, de tout ce qu'il y avait autour de moi et j'en profitais aussi pour montrer bien des choses à Savannah. Un couple d'hirondelle autour d'une fontaine, une fleur que l'on ne voyait que très peu souvent, une voiture plutôt rigolote ; je profitais de chaque moment possible avec ma petite princesse. Je voulais qu'elle en sache le plus possible sur tout et n'importe quoi, elle avait le droit d'être cultivée, intelligente et d'en envoyer plein la tête de ses camarades lorsqu'elle serait plus âgée. J'avais confiance en elle pour cela, elle aurait sûrement le même cerveau que son père. Avançant en direction du parc, je profitais de ce spectacle de couleur qui s'offrait à moi. C'était tellement beau, tellement doux et tout ce qui allait avec. Il fallut plus ou moins une minute pour que Savannah remarque un homme que j'essayais désespérément d'éviter depuis de nombreux mois, très nombreux même. Tentant d'esquiver le jeune brun, je me dirigea vers le jardin botanique, me fondre dans la foule avant d'aller payer un tour de carrousel à ma petite brune. Pourvu qu'il ne m'ait pas vu me répétais-je, sans succès, dans ma tête. Je ne voulais pas lui parler et encore moins le confronter à la vérité. Pourquoi est-ce que je l'évitais, tout simplement parce qu'il se droguait, j'en étais persuadée. Vous connaissez beaucoup de vendeur de drogue qui ne consomme pas eux même ? Je l'avais vu vendre sa poudre blanche dans une rue sombre de la ville et depuis, j'avais coupé les ponts. Savannah se détacha rapidement et couru dans les bras de l'italien « Tonton raaaaaaaaaaf ! » C'est ça, tonton Raf, le vendeur de drogue qui peut t'avoir bien des problèmes Savie. Idiote. Je ne voyais que le mal, je ne voyais que ma fille se faire kidnapper pour un problème de drogue. Après tout, c'est bien connu non, les dealeurs de drogue s'en prennent toujours à la famille, aux plus faibles pour avoir ce qu'ils veulent. La petite se jeta littéralement dans les bras de Rafaello, qui avait le sourire aux lèvres. Lâche ma fille avant que je te refasse le portrait espèce de drogué J'avais quelques paroles fort peu positive à l'égard de Rafaello mais ce qu'il était devenu ne me plaisait guère. Tendant les bras vers Savannah, elle quitta les bras du jeune homme pour venir dans les miens. Je cramponnais ma fillette à moi et lançais-je, plutôt sèchement, « Je t'interdis de t'approcher d'elle Raf'. Tu es nocif pour Savannah » Et je m'inventais presque des films mais soit, c'était ça l'instinct maternel, non ? Posant la petite par terre, je m'agenouillais – histoire d'être à sa taille – et dis « Tu peux aller au toboggan là bas mon cœur si tu veux, je te surveille » Ni une ni deux, elle avait pris la direction du toboggan vert qui était à deux pas de là. Gardant mon regard sur ma fillette, je croisa mes bras au niveau de ma poitrine et porta – rapidement – mon attention sur le jeune brun en face de moi « Tu deales ici maintenant ? Y a des gosses dans le coin alors va magouiller ailleurs s'il te plait » Sinon, je fais un scandale, capiche ? Je n'étais pas un ange, loin de là, mais j'avais si peur pour Savannah...
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MessageSujet: Re: rafaello&emma;; ❝ just go away please ❞ rafaello&emma;; ❝ just go away please ❞ EmptyMar 12 Juin - 0:06


Let it all burn


C’était une belle journée qui se profilait à l’horizon. Une journée que j’allais passer avec Nastazià, bien entendu. Quel autre genre de journée, pourrait être aussi belle et merveilleuse, que celles que je passais avec la femme que j’aimais ? Aucune. Cela allait de soit … Ainsi, je me sentais heureux et euphorique à l’idée de passer les heures à venir, avec elle. Nous avions décidés de nous retrouver ici, histoire de prendre un peu l’air tout simplement. C’était un coin qui pouvait s’avérer romantique dans le fond. La nature, la végétation, tout ça était d’une beauté à couper le souffle. Et j’étais vraiment heureux de m’y rendre avec Nastazià. Quelques heures hors du temps, juste elle et moi. Je n’en demandais pas plus, ça suffisait amplement pour me combler de bonheur et de joie. Nous nous étions déjà retrouvés tous les deux, ensemble, pour une après-midi ou même une journée dans un parc. Et chaque moment passé avait été plus beau encore, que le précédent. Raison pour laquelle j’avais envie de remettre ça, encore et encore. Et à vrai dire, j’avais hâte de passer aussi des journées, avec Marilys pour s’ajouter dans le tableau du parfait petit bonheur. Mais je savais qu’il était encore un peu trop tôt pour cela. Il fallait que notre relation avance plus encore et évolue chaque jour un peu plus, avant que nous ne puissions en arriver à cela. Je ne pourrais pas créer de lien avec sa fille, avant que nous ne soyons un couple véritable, pur et dur. Et je n’avais pas de souci à l’idée de devoir attendre un peu, du coup. Au contraire. C’était moi qui, après tout, avais décidé que notre relation devait avancer avec lenteur, histoire d’être certains, tous les deux, que nous ne faisions pas une connerie grosse comme la lune, en nous mettant ensemble. Etions-nous réellement faits l’un pour l’autre ? Notre relation irait-elle réellement loin ? Je n’en savais rien. Même si je voulais y croire dur comme fer, je savais me montrer prudent aussi. Prudent au point où nous ne nous étions même pas embrassés encore. Ca pouvait paraître étrange, j’en convenais bien. Mais c’était ainsi et ça nous allait bien à tous les deux. Du moins, c’était ainsi que je voyais les choses et je ne pensais pas trop me tromper concernant ce qu’elle-même pensait de tout ça. Même s’il était évident que nous avions envie d’accélérer les choses, pour aller plus vite, plus loin, dans notre relation. Si ça n’avait tenu qu’à moi et mes envies, nous en serions bien plus loin bien entendu. A savoir, que nous serions sans doute déjà en train de vivre ensemble et j’aurais tout fait pour qu’elle puisse récupérer sa fille et qu’elle vienne vivre avec nous. Mais nous n’en n’étions vraiment pas encore là, bien entendu. Et ce n’était sans doute pas encore prêt d’arriver. Quoi qu’il en soit, je savais avec certitude maintenant, que tôt ou tard, ma vie s’arrangerait et serait tout simplement parfaite.

C’était dans cette optique là, que j’avançais donc, avec Nastazià à mes côtés. Et ce jour là, je comptais bien en profiter au maximum et ne pas gâcher la moindre petite minute passée à ses côtés. C’était bien le but d’une telle sortie d’ailleurs. Bref. Nous devions nous retrouver dans ce parc et j’étais arrivé foutrement en avance, dans ma hâte de la retrouver enfin, après seulement quelques petits jours d’éloignement. Rien qu’une journée, c’était déjà trop à mes yeux et à la limite du supportable. Mais tant que nous ne vivrions pas ensemble, il ne pourrait en aller autrement. Et puis nous n’en n’étions pas encore là de toute façon. Alors je comptais bien profiter au maximum, de l’après-midi à venir. Et j’en étais là dans mes pensées, quand une voix de petite fille, m’interpella. Je mis quelques secondes avant de retrouver mes esprits, tourner la tête et voir une gamine me courir droit dessus. Gamine que je reconnus aussitôt, comme étant la fille d’Emma. Une jeune personne qui avait été longtemps mon avis, avant de couper tous les ponts entre nous, du jour au lendemain. J’ignorais totalement pourquoi et je devais bien reconnaître que ça me gênait assez. Dans le sens où ayant été une amie, je l’avais tout de même apprécié. Et ajoutez à cela, le lien que j’avais développé avec sa fille, comme j’étais capable de le faire avec bien des gosses, et vous comprendrez pourquoi j’éprouvais de la rancœur à l’encontre de cette jeune femme qui ne se trouvait pas bien loin de là, bien sûr, à surveiller sa fille. Et je ne doutais pas qu’elle n’appréciait pas ma présence là et que sa fille soit, à l’instant présent, dans mes bras. Malgré tout, j’étais ravi de la revoir après tout ce temps et ne me gênais pas pour le montrer, tout sourire. Evidemment, il fallut qu’Emma veuille s’interposer. C’était la logique même. Je laissai Savannah se détacher de moi, pour courir dans ceux de sa mère. Je soupirai doucement et me relevai après m’être accroupis pour la petite et époussetai mes genoux, en relevant le regard vers Emma. « Je t'interdis de t'approcher d'elle Raf'. Tu es nocif pour Savannah » Je fronçai les sourcils et la regardais sans comprendre. Qu’entendait-elle par là au juste ? Et puis, merde, qu’est-ce que j’avais bien pu faire, pour qu’elle mette un terme à notre amitié et se montre si injuste à mon encontre, maintenant ? Je ne répondis rien, en songeant que la petite n’avait pas à entendre quoi que ce soit qui puisse ressembler de près ou de loin, à une dispute. Elle sembla d’ailleurs penser la même chose, puisqu’elle lui demanda d’aller jouer un peu plus loin. Une fois seul en face d’elle, j’enfouis mes mains dans les poches de mon jean, en pinçant les lèvres. Sans doute le moment des révélations était-il arrivé. « Tu deales ici maintenant ? Y a des gosses dans le coin alors va magouiller ailleurs s'il te plait » Voilà donc où était le souci. D’un côté, je pouvais parfaitement la comprendre. J’aurais réagis de la même façon. Mais pourquoi n’avoir jamais pris la peine de m’expliquer tout ça, avant aujourd’hui ? Je serrai les dents et lui lançai un regard noir. « Quelle haute estime, tu as de moi … Remarque, ça aurait pu être pire. Quoi que non en fait. C’est déjà du haut niveau là. Oui, tu as raison, je ne fais que ça de ma vie. Parce que oui, je suis dealer, ça signifie que, où que j’aille, je tente de refourguer ces merdes à tout le monde et à tout bout de champ. C’est ça ? » Je tentai de calmer mon brusque accès de colère et finis par rire nerveusement. « Avec un peu de chance, j’arriverai à faire tomber deux ou trois gamins là dedans. Avec leur naïveté, ça ne peut qu’être facile ! » Lâchais-je sur un ton ironique, avant de retrouver le silence. Me comporter de façon aussi narquoise, n’était sans doute pas une bonne idée finalement. Alors je soupirai doucement et fermai les yeux un instant, le temps de me calmer. « Je suis venu ici, pour retrouver ma petite amie. J’ai une vie tout à fait normale … Et saine. En journée au moins … Je ne suis pas un … Dealer à plein temps. Et d’abord, comment tu sais ça ? »
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MessageSujet: Re: rafaello&emma;; ❝ just go away please ❞ rafaello&emma;; ❝ just go away please ❞ EmptyJeu 14 Juin - 23:29

rafaello&emma;; ❝ just go away please ❞ Tumblr_m35a5xVi3I1rrld4no1_500
« Ça signifie que, où que j’aille, je tente de refourguer ces merdes à tout le monde et à tout bout de champ. C’est ça ? » Je regardais Rafaello et j'avais envie de lui dire que oui, peut être que c'était ça. Peut être que là où il allait c'était toujours pour refourguer sa merde. Qui sait, peut être qu'un jeune un peu trop naïf lui avait demandé de venir ici, histoire de passer inaperçu au milieu de la foule et du nombre de personnes présentes. Passer inaperçu et détruire les gens, c'était une occupation comme une autre mais je ne supportais pas qu'il soit proche de Savannah. La voir courir dans ses bras me faisait tellement mal au cœur, elle était tellement petite et naïve, fragile et inconsciente. Je regardais le jeune brun, ne bronchant pas, ne cherchant pas à m'expliquer ou quoi que ce soit. C'était à lui de s'expliquer, c'était lui qui venait dans un parc rempli de gosses et de parents totalement flipés pour ses mômes. Lorsqu'il tenta d'ironiser sur le fait que les enfants étaient des proies faciles, je le regarda de haut en bas d'un regard dédaigneux et lança « Tu te crois drôle Rafaello ? Tu veux jouer au malin ou comment ça se passe ? Tu veux jouer à l'amoureux avec ta copine, c'est tant mieux pour toi mais tu pourrais éviter ce genre de lieu. Quelqu'un pourrait te reconnaître et te dénoncer aux flics. J'espère au moins que tu n'as rien sur toi » Quoi que je pouvais dire et prôner fièrement, le jeune homme me manquait beaucoup. J'avais passé tellement de temps avec lui et Savannah dans le passé et là, plus rien. J'avais peur qu'il fasse du mal à ma fille ou qu'un acheteur un peu trop fou s'en prenne à elle. Je pourrais me défendre mais elle du haut de ses trois ans que pourrait elle faire ? À part hurler et pleurer, pas grand chose. Je n'avais jamais eu aucun contact avec la drogue – l'alcool c'était une autre histoire – et la seule chose que je voyais c'était mon ancien ami, un sachet de poudre blanche dans la main. Il ne faisait peut être pas ça tous les jours, toute la journée surtout, peut être qu'il ne faisait que vendre et non pas consommer mais j'avais du mal à y croire. Quand on traine dans ce milieu, on doit avoir envie de consommer, ce n'est pas possible autrement... La drogue détruisait bien des gens, bien des familles et je ne voulais pas que cela arrive au jeune italien. Il avait beau être critiquable sur bien des points, je tenais toujours à lui et c'était pour cela que je réagissais excessivement. C'était ma façon d'agir, en quelque sorte. Bras croisés au niveau de mon ventre, j'écoutais ses tentatives d'explication, ce 'métier' n'était pas ce qu'il faisait la journée. Certes et alors ? Cela changeait quelque chose ? Pas vraiment non... Le mal il le faisait mais la nuit, quand on ne peut pas voir réellement la tête des gens et mal discerner leur âge. « Et parce que la journée tu as une vie saine ça excuse ce que tu fais ? Comment je le sais ? Tu crois que t'es le seul à te balader dans Manhattan ou autre le soir ? Je ne reste pas coincée chez moi et lors d'une balade, je t'ai vu refourgué ta merde à une jeune femme. Regarder par dessus ton épaule pour voir si les forces de l'ordre n'arrivaient pas était une très mauvaise idée ce soir là » Au moins, il savait comment je le savais et peut être qu'il ferait plus attention la prochaine fois. Se faire choper avec des sachets de drogue sur soi n'était franchement pas une bonne chose et ça, je le savais. J'avais travaillé dans le milieu du mannequinat et j'avais vu un bon nombre de mannequin faire tomber leur dealeur. Elles avaient toutes – ou presque – plongé dans les mois qui suivaient, plus souvent d'une overdose ou d'une démence. Ce milieu m'était inconnu, ne me mêlant jamais à la foule des podiums, mais j'avais vu bien trop de tête tomber. C'était une addiction, une merde et j'interdisais que mon entourage touche à cette chose, de près ou de loin. Inspirant un bon coup, je me tourna vers Savannah, lui fit un large sourire suivi d'un signe de la main pour lui faire coucou, histoire qu'elle voit que j'étais là et non pas partie je ne sais où. C'était encore un bébé, mon petit bébé. Regardant Rafaello, je dis « J'ai pas envie que tes magouilles nous fasses du mal Raf'. J'ai vu trop de films où on se sert de l'entourage du dealeur pour avoir ce qu'on veut. Faut pas se voiler la face, si un de tes clients ou vendeurs voit la gosse près de toi, ils peuvent s'en prendre à elle et ça, je ne te le pardonnerais jamais, absolument jamais. » Je n'étais pas le genre de jeune femme qui cachait ce qu'elle avait à dire, que ça plaise ou non. Je me doutais bien qu'avouer tout cela au jeune brun ne lui plairait pas et il allait me prendre pour une folle dingue mais c'était ainsi. Peut être que dans la réalité c'était tout autre chose mais étrangement, j'en doutais et pas qu'un peu. Passant mes mains sur ma tenue pour enlever les quelques petites poussières qui devaient s'y être logées, je dis « Je t'appréciais beaucoup et la petite aussi mais j'ai peur. Je suis une mère et j'ai énormément à perdre. Je suis désolée Rafaello mais c'est trop dangereux. Tu aurais pu parler au lieu de te lancer là bas. C'est l'adrénaline qui te fait faire ça ? Si c'est le cas, joue à l'élastique, fais toi tatouer ou je ne sais pas quoi mais risquer d'aller en prison, c'est vraiment débile et immature » Je portais un léger jugement sur sa vie mais bon, j'étais comme ça. Je parle trop et réfléchis après. Rafaello semblait vouloir dire quelque chose lorsque je mis ma main devant lui et dis « Je sais avec qui tu sors. Je la connais vaguement et je suppose qu'elle consomme. Tu sais que tu peux la perdre à cause de cette saloperie. Ça ne serait qu'un mannequin de plus mais une sacré perte pour toi, tu crois pas ? » Emma la moralisatrice était de retour. Je me doutais que tout ce que je venais de lui dire ne servait à rien mais c'était ainsi. Mon instinct maternel revenait à la surface, un peu plus, un peu moins, je n'étais plus à ça près.
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MessageSujet: Re: rafaello&emma;; ❝ just go away please ❞ rafaello&emma;; ❝ just go away please ❞ EmptyVen 22 Juin - 16:46


Let it all burn


« Tu te crois drôle Rafaello ? Tu veux jouer au malin ou comment ça se passe ? Tu veux jouer à l'amoureux avec ta copine, c'est tant mieux pour toi mais tu pourrais éviter ce genre de lieu. Quelqu'un pourrait te reconnaître et te dénoncer aux flics. J'espère au moins que tu n'as rien sur toi » Ok … Faire montre d’un minimum d’humour, ne semblait pas être la solution. Pas en présence d’Emma. Plus maintenant. Sans doute était-ce le cas depuis qu’elle avait découvert mon secret principal. Celui que j’exerçais dès lors que la nuit était tombée sur New-York. Dealer. Oui, j’étais de ceux qui contribuaient à l’augmentation du nombre de drogués. Même si je n’avais quasiment plus de nouveaux clients. Je préférais me cantonner aux autres. Les habitués qui se tuaient à petit feu sous mes yeux, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit pour les en empêcher. Mais comme peu de dealers, je ne touchais pas à ces merdes moi-même. Et surtout, surtout, je faisais en sorte d’avoir une vie totalement normale et scène, à côté de ça. Parce que dans le fond, j’étais comme tout le monde. Je ne méritais pas d’être ainsi traité par une personne qui avait un jour été une amie pour moi. Elle n’avait jamais cherché à comprendre le pourquoi du comment. Ni même fait semblant de vouloir m’aider. Tout ce qu’elle voyait en moi à présent, c’était le dealer. Celui qui manipulait toutes sortes de drogue, chaque nuit. « Ca te surprendra peut-être, mais j’essaie d’avoir une vie normale, comme tout le monde. Et crois bien que j’y arrive. Je te l’ai dis … Je ne suis pas là pour vendre. Je suis là pour vivre. Et ce n’est pas toi qui va m’en empêcher. » Lâchai-je alors, à travers mes dents serrés sous le coup de la rage qu’elle était en train de m’inspirer. J’étais sanguin. Et aucun doute que si elle avait été un homme, je lui aurais déjà flanqué mon poing en plein visage. Mais heureusement pour elle, elle était une femme. Je ne frappais jamais les femmes. Pas même celles qui le méritait pourtant. Je me contentai finalement de soupirer et détourner le regard. Celui-ci se posa sur sa fille, bien loin de tous les soucis des adultes. Je sentis mon cœur se serrer à cette vision et reportai bien vite mon attention sur Emma, toujours en face de moi. Maladroitement, je tentai alors de lui faire comprendre que j’avais une vie en journée et que je n’étais pas dealer à plein temps. C’était d’ailleurs idiot de le penser. Passait-elle son temps à travailler, elle ? Que je sache, non. Dans ce cas, pourquoi serait-ce mon cas ? « Et parce que la journée tu as une vie saine ça excuse ce que tu fais ? Comment je le sais ? Tu crois que t'es le seul à te balader dans Manhattan ou autre le soir ? Je ne reste pas coincée chez moi et lors d'une balade, je t'ai vu refourgué ta merde à une jeune femme. Regarder par dessus ton épaule pour voir si les forces de l'ordre n'arrivaient pas était une très mauvaise idée ce soir là »

Je crispai les mâchoires et enfouis mes mains dans les poches de mon pantalon, en détournant une nouvelle fois le regard. Si je la regardais que trop longtemps, je risquais de m’énerver pour de bon. Son regard accusateur, avait le don de faire monter la colère en moi. De quel droit me jugeait-elle ? Alors qu’elle ne savait strictement rien de moi, dans le fond ? J’avais le droit de vivre moi. Le droit de me débrouiller comme je le pouvais, pour ne pas simplement finir SDF, sous un pont. « Je ne demande pas à être excusé de ce que je fais. La vie n’est pas simple pour tout le monde si c’est ce que tu penses. Tu préférerais me voir crever de faim et de froid sur un trottoir ? Sans doute que oui. Et t’aurais fais la même chose. T’aurais pris tes distances. Ben ouais … Parce que ce serait sans doute donner le mauvais exemple à ta fille. Tu penses que tu vaux mieux que moi peut-être ? » Mon ton était toujours aussi froid, bien que teinté de colère et de rage mal contenue. Il m’était difficile de me contrôler, alors qu’elle était en train de me juger sur ma façon de vivre, sans chercher à comprendre pourquoi j’en étais arrivé là. Elle s’en foutait royalement de toute évidence. C’était assez triste, quand l’on pensait que je l’avais considéré comme étant une amie, fut un temps. « Je t'appréciais beaucoup et la petite aussi mais j'ai peur. Je suis une mère et j'ai énormément à perdre. Je suis désolée Rafaello mais c'est trop dangereux. Tu aurais pu parler au lieu de te lancer là bas. C'est l'adrénaline qui te fait faire ça ? Si c'est le cas, joue à l'élastique, fais toi tatouer ou je ne sais pas quoi mais risquer d'aller en prison, c'est vraiment débile et immature » Choqué et déçu qu’elle pense une telle chose de moi, je laissai échapper un faible rire sans la moindre joie. Etait-elle sérieuse ou simplement … Stupide ? Mon Dieu. Comment en était-elle arrivée à une conclusion aussi idiote ? « T’en parler avant de me lancer là dedans ? Emma ! Ca fait onze ans que je trempe dans ces histoires. Quand tu m’as connu, j’étais déjà un putain de dealer. Est-ce que tu t’en es rendue compte à l’époque ? Non ! Parce que j’essaie d’avoir une vie comme tout le monde. Quant aux raisons qui m’ont poussé à faire ça … J’ai vraiment l’air d’être aussi con ? Tu crois vraiment que si j’avais eus le choix, j’aurais fais ça pendant toutes ces années ? » J’étais choqué de réaliser qu’Emma se permettait de tels jugements, sans rien savoir sur mon compte au final. Elle ignorait pourquoi je faisais ça mais était persuadée que c’était juste pour m’amuser. Est-ce que j’avais l’air d’être ce genre d’homme ? « Je sais avec qui tu sors. Je la connais vaguement et je suppose qu'elle consomme. Tu sais que tu peux la perdre à cause de cette saloperie. Ça ne serait qu'un mannequin de plus mais une sacré perte pour toi, tu crois pas ? » Je pinçai les lèvres et lui lançai un regard noir cette fois ci. Là aussi elle ignorait totalement que j’étais en train de tout mettre en œuvre, pour que Nastazià cesse les drogues. Elle ne pouvait pas savoir bien sûr … Mais elle voulait se persuader elle-même, qu’elle se droguait, alors qu’elle n’en n’était même pas sûre. « Qu’est-ce que tu sais d’elle au juste ? Si tu la connais aussi bien que tu me connais, autant que tu évites de suite de juger. Tu ne sais même pas si elle se drogue. C’est quoi ton intérêt dans tout ça ? Simplement rabaisser deux personnes qui n’ont rien demandés ? Si c’est le cas, autant te taire … » Nastazià était mon sujet sensible, mon point faible. Personne n’avait le droit de se montrer médisant à son encontre, n’avait le droit de parler d’elle en son absence. Surtout pas si c’était en mal. « Je comprends mieux ton départ et ton silence à présent. Tu as vu une chose et tu t’es monté tout un film. Je ne suis plus sûr de vouloir changer ça … »
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