Sujet: Une balade qui a du chien {Mia} Ven 27 Avr - 11:33
Aujourd’hui était un jour triste. Un jour plein d’émotion. Un jour tragique. Un jour qui resterait dans les mémoires et le cœur de William. Ce jour était celui de sa dernière promenade avec Cokkie ! Le beau Terre neuve qui ressemblait d’avantage à un mini nounours plein de poil noir avait su conquérir le cœur du Don Juan qui était malheureux de ne plus jamais revoir la bête. En vérité William n’avait pas toujours apprécié la bête. Si – une pseudo – émotion s’emparé de lui c’était toute simplement à cause de « l’effet dernière fois ». Qu’est-ce c’est ? Késako ? Eh bien l’effet dernière fois était cette capacité qu’avait notre mémoire pour nous faire rappelons seulement les bonnes choses quand une fin arrive. Prenait par exemple une relation amoureuse. Vous êtes a deux doigts de larguer votre copine parce qu’elle vous empêche de voir vos potes, passe son temps à vous dire que vous avez grossit, vous trompe et autre gentillesse dans le genre. Bin le jour où vous décider – enfin – de la larguer les seules choses dont vous vous souvenez en pensant à elle sont vos parties de jambe en l’air mémorable, votre sortie pour aller voir un match de foot, les massages qu’elle vous faisait….
Eh bin là c’était la même chose ! William avait complètement zappé la fois où Cookie avait uriné sur ses chaussures ou encore la fois où il avait presque faillit lui arracher le bras parce qu’une femelle Terre Neuve était passé devant lui. Et la liste pouvait être longue ! La seule chose dont se souvenaient William s’était les deux fois où Cookie avait attiré le regard de deux superbes jumelle forte poitrine qui adoréééééé les chiens et du coup il avait pût séduire sans mal. Gardant cela en mémoire il ne pouvant qu’être triste de ce séparé de la boule de poil ! Mais il n’avait pas vraiment le choix – enfin si mais non – car il avait trouvé un autre travail qui payer mieux que promener les chiens. Et oui parce que Cookie n’était même pas son chien !
Pour sa dernière promenade en sa compagnie, William avait choisit d’aller au Marcus Garvey Park dans Harlem. L’endroit était plutôt sympa, bien que le jeune Slayers était plus occupé à regarder les femmes faisant du jogging en tenue moulante passer qu’à observer les lieux. Il était tellement discret qu’il ne tirait pas vraiment sur la laisse de Cookie. Aussi quand une femelle passa, le Terre Neuve n’eut pas beaucoup de mal à s’échapper. Cookie courut vers l’objet de son cœur qui était partit se cacha sous un banc où était assise une jeune fille blonde. William courut à son tour pour les rejoindre. Arrivé sur place il trouva étrange le comportement de la jeune fille assise sur le banc. « Ça va ? » demanda-t-il.
Plus les journées avançaient moins j’avais l’impression de savoir quoi faire. Moi qui avais toujours eu une vie rangée et un plan de vie bien distinct, me voilà totalement perdue dans une ville trop grande, un cahier d’école à la main, essayant de profiter des premières chaleurs de l’année. Et pourquoi? Pour fuir ma maison a New Jersey qui était remplie d’un vide beaucoup trop grand à gérer pour mon cœur fragile. Pour essayer de survivre au départ si soudain de Charles. Je ne pouvais toujours pas comprendre comment un matin il se levait pour aller au front sans savoir que sur le terrain, une bombe lui exploserait au visage. Je ne lui en voulais pas. J’en voulais à la guerre. J’en voulais à l’humanité en entier. Pourquoi étions-nous incapable de vivre dans la paix la plus grande? Combien de vies auraient pu éviter d’être brisés de la sorte. De toute l’histoire du monde, je n’étais certainement pas la première veuve éplorée dans l’attente d’un enfant. Mais est-ce que ça rendait la chose moins terrible? Non. Bien au contraire. On dit qu’une mort est une mort de trop. Mais pourtant on n’hésite pas d’envoyé des centaines d’hommes en terres inconnues pour des raisons obscures. Et ce depuis la nuit des temps. Le rôle des hommes étaient certes de défendre leur famille, mais à quel prix. Bon sang les nombreuses disputes que j’avais eu avec mon époux avant son départ. Et pourtant je l’avais laissé partir, car je savais que jamais il n’aurait été heureux sans ça. Quelque chose l’aurais toujours suivit. Un regret. C’était pourquoi je ne lui en voulais pas d’être partit, mais j’en voulais a plus grand que cela. Il était triste à dire que Charles n’était qu’un pion dans toute cette roue qu’était la guerre, mais ce n’était que la triste vérité. Et tout ça pourquoi? Je ne le savais même pas…
J’avais don décidé pour une rare fois depuis la mort de Charles de sortir de ma bulle que consistait l’appartement que j’avais loué à New York pour fuir notre maison familiale. L’air me ferait du bien. Depuis quelques heures j’avais le tournis, sans doute la grossesse qui faisait cela. Ou le fait que je n’avais pas mis le bout du nez dehors depuis plus de quarante-huit heures. J’avais beau me scolarisé à la maison, je devais tout de même préparer mes examens qui arrivaient à grands pas; j’avais un papier important à faire pour la fin du mois. Faire mes lectures dans le parc non loin de chez moi serait un moyen de faire un deux en un; étudier et s’oxygéné. L’après-midi était tranquille, l’air était chaud et dans mon ipod de la musique classique pour accompagner ma lecture. J’avais dans un thermos un thé chaud qui me réconfortait. Bref un petit moment de bonheur qu’on se force à se créé pour combattre la grisaille quotidienne. Nathan serait fier de moi. J’en étais à ma seconde lecture lorsque soudain un chien couru en ma direction et se mis sous le banc sur lequel j’étais assise. La peur me pris sur le coup et d’un geste vif, je m’écartai en lançant un cri sans doute exagéré pour la situation; le chien ne m’attaquait pas. Mais on ne pouvait pas savoir quand il le ferait. Lorsqu’un homme s’approcha pour venir me voir, je me rendis compte de ma réaction excessive et mes joues se mirent à rougir derechef. «Oui oui» dis-je, embarrassée. «Désolé, j’ai juste vraiment peur des chiens. »
Sujet: Re: Une balade qui a du chien {Mia} Ven 11 Mai - 20:14
« Oui oui. Désolé, j’ai juste vraiment peur des chiens. » « C’est vrai ? Aux cris excessivement aigu que vous avait poussé je ne l’aurai jamais deviné. » dit-il avec ironie et humour, un sourire se dessinant sur son visage. « Vous n’avez rien à craindre de Cookie, à moins que vous ne vous transformiez par magie en une jolie chienne – au sens propre du terme – vous ne l’intéresserait pas. Sans vouloir vous vexer. » De nouveau un sourire, il posa son regard sur le ventre arrondie de la jeune fille. Pourquoi avait-il cette horrible impression de ne croiser que des femmes enceintes ces temps-ci ??? D’abord il y avait la sœur d’Edwin Olivia, puis Kyah, Asthon sa patronne, Bonnie dont il avait fait connaissance la veille et maintenant elle ! William n’avait absolument rien contre les femmes enceintes, il trouvait juste étrange le fait que d’un seul coup il se mette à en côtoyer autant. L’univers s’était-il mis d’accord pour rendre toutes les femmes du monde plus fertile afin de ne conserver que les nouveaux nés après la fin du monde annonçait pour 2012 ? Allez savoir.
« William » dit-il en lui tendant la main et la regardant dans les yeux. Un regard vers Cookie, le chien semblait bien s’amuser avec sa nouvelle compagne. Oh qu’il profite, ce n’était certainement pas William qui allait lui en empêcher ou lui faire la morale. Mais si le jeune Slayers semblait vouloir laisser faire la nature, la propriétaire de la chienne elle, semblait voir les choses autrement. Elle se dirigeait vers eux et sembla des plus énervé. « C’est votre chien ? » demanda-t-elle à la jeune inconnu. De toute évidence elle n’avait pas entendu son cri quand les chiens étaient arrivaient vers elle sinon la réponse lui aurait semblait évidente. « C’est le mien » annonça William, lança un sourire à la jeune femme qui en retour lui adressa un regard noir. Elle remit la laisse à sa chienne et la tira pour la séparé de Cookie. L’animal mécontent se mit alors à grogner…. William regarda l’inconnu qui avait peur des chiens, se disant que si déjà elle avait peur d’un chien qui ne faisait rien, alors s’il se mettait à grogner… Il fallait à tout prix qu’il remette sa laisse à Cookie pour l’empêcher de suivre la chienne. Facile à dire, mais à faire…« Allez Cookie, Wouf Wouf » fit-il en imitant le chien, cherchant à communiquer avec lui.
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