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Aujourd'hui j'ai des ailes, tu peux m’appeler Casimir.

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MessageSujet: Aujourd'hui j'ai des ailes, tu peux m’appeler Casimir. Aujourd'hui j'ai des ailes, tu peux m’appeler Casimir.  EmptyMer 25 Avr - 0:11

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❝ Les étoiles dansent. ❞

Tali & Skye










« Tu le sens ? - Sentir quoi ? - Cette sensation. - C'est dément. - Mieux que ça. - J'ai envie de voler. - T'as des ailes ? - Mieux que ça. - Envoles-toi. - Tu m'accompagnes. - Mais je suis déjà là. »

Il ne fallut pas longtemps pour que j'embrasse le jeune homme qui m'accompagnait, je me sentais légère, je me sentais bien, j'étais libre, et j'avais la sensation de pouvoir tout contrôler. Je me laissais bercé par ses caresses, ses baisers tendres, par terre dans l'herbe humide de la soirée. On se laissait totalement aller tous les deux, puis quelques instants après on ne faisait plus qu'un, on se laissait entièrement guidés par l'euphorie du moment. Bon Dieu que c'était bon, que c'était nouveau, mais aussi inoubliable. Bine que certains moment restaient flou, surtout vers la fin, je continuais à savourer se souvenir, qui me réjouit, mais en même temps me fait souffrir. C'était bien la première fois que je découvrais ce qui mettait mes parents sur un petit nuage, sans cesse je leur demandais, quand pourrais-je les rejoindre pour flotter dans le ciel, ils me répondaient béa « Bientôt, il faut savoir attendre pour mieux savourer. » J'ai toujours été curieuse, je voulais connaître cette sensation, ce qu'ils éprouvaient, plus les jours passaient, et plus je me disais, bientôt, bientôt, c'est bientôt. Mais ce jour-là, ce ne fut pas mes parents qui me firent découvrir ça, non mais bien la seule personne que j'ai pu aimer dans ma vie. Un soir qu'on devait se voir, après deux mois à se supporter mutuellement, vers l'âge de quinze ans, il n'arriva pas les mains vides. Un peu curieuse, je voulus savoir ce qu'il avait apporté, mais tout en étant tendre, il me disait d'attendre. J'en avais un peu marre d'attendre, cela faisait plusieurs années que j'attendais, pourquoi toujours attendre. Un peu plus tard dans la soirée on alla s'asseoir dans l'herbe humide près d'un plan d'eau à Ottawa, l'endroit était fermé, mais on avait trouvé un endroit de passage et une petite cachette pour passer hors du champ de ronde du gardien (quand il ne dormait pas). Il sortit la fine poudre blanche et me dit de le regarder attentivement avant d'en faire de même. Après l'avoir bien regardé je pris le sachet et j'imitais les moindres gestes qu'il avait fait. « Et doucement pour une première fois, faut y aller molo sur la dose. - Écoutes, je veux flotter, comme mes vieux, alors j'en prends autant que je veux ok ? » Il me regarda en affichant un large sourire quelque peu déstabilisant. Impatiente j'attendais que les premiers effets ce manifestes. « C'est long ton truc... - Laisse donc agir et respire un grand coup, tu vas monter tu verras. »

Je me dirigeais dans un bar dans East Village, un coin que je fréquente assez souvent, pour la musique, mais aussi parce que c'est juste à côté de mon petit chez moi. Que demander des plus. Inutile de vous décrire l'état dans lequel je suis, étant donné que je peux à peine marcher droit et que les étoiles au-dessus de ma tête sont en train de danser rien que pour moi. Je sautillais comme une enfant, presque inconsciente de mon état, une bonne dose fait toujours la différence. Je rentrais dans le bar que je fréquentais de temps en temps, je n'étais pas une grande habituée, mais certains semblaient s'éterniser ici. À chaque fois que je venais ils étaient là. Je me dirigeais vers le comptoir, en demandant un truc qui déboîte au serveur, après mes mots un homme s'approcha de moi, puant l'alcool, en me disant : « Un truc qui déboîte, c'est ça... Il n'y a rien de mieux que ce qu'il y a devant toi. » Je le regardais avec un air béa, en essayant de paraitre sérieuse, le problème, c'est que vu mon état, je n'allais pas aller bien loin, et ce gros lourd n'était pas près de me lâcher. Il s'approcha encore un peu plus de moi en me prenant la main, je retirais le contacte sur le coup pour lui flanquer une gifle, quoi que bien dans l'incapacité de lui faire mal. Il recommença de plus belle, plusieurs clients nous regardaient, mais ne semblait pas plus apte que moi à avoir la moindre réaction. Après m'être levé de ma chaise, je me mise à dire des absurdités pas possible : « Faut me laisser voler, aujourd'hui je suis un papillon noir, et je mords fais gaffe. » Mais rien n'y faire, je me demandais bien sûr le coup quel était le pire, une fille droguée ou un mec bourré ?
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MessageSujet: Re: Aujourd'hui j'ai des ailes, tu peux m’appeler Casimir. Aujourd'hui j'ai des ailes, tu peux m’appeler Casimir.  EmptyMer 25 Avr - 16:03

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    Après une journée de travail, il n'y avait rien mieux que cette sensation. Mais si, vous voyez bien, LA sensation ! Comme si vous étiez indestructible, comme si vous marchiez au pays des bisounours, comme si subitement tout était... plus beau. Je ne ressentais cela que dans deux cas: lorsque je jouais du violon ou quand je prenais de l'ecsta. Autant vous dire que, ce soir là, je ne me baladais pas dans les rues de East Village instrument en main.
    Je me sentais libre et, au rythme que l'air frais emplissait mes poumons, j'avançais en trottinant vers un bar dont Emily m'avait parlée. D'après elle, l'endroit était dirty mais typique du quartier par son esprit rock. Je voulais y aller avec Joan, ma meilleure amie, mais elle était tombée malade la veille et se sentait trop souffrante pour aller festoyer dans les bars New-Yorkais. Soit, cela me permettait de me shooter sans que ma tendre acolyte ne puisse me blâmer.

    « Faut me laisser voler, aujourd'hui je suis un papillon noir, et je mords fais gaffe. » Je venais d'entrer dans le dit bar lorsque je vis cette femme repousser un type qui la collait de trop près. La fille était jolie et probablement défoncée vu ce qu'elle disait, l'homme pouilleux et ivre à en juger par son haleine et sa drague maladroite. Je me mis à rire en les toisant tous deux. Mon charisme naturel arriva au gallo, décuplé par l'euphorie que me procurait la MDMA dans mon organisme. « Qu'est-ce que tu as à rire toi ?! Tu veux un truc qui déboîte aussi, peut-être ? » Son rire était gras et son ton vulgaire. En temps normal, je lui aurais fait un doigt et je me serais barrée, mais là... je planais complètement. J'étais si décontractée et si surexcitée à la fois que j'avais l'agréable impression de connaître tous les clients du bar, d'être l'amie de machin, la bonne pote de truc. « Un papillon noir ? Wow, pas possible ! J'en avais jamais rencontré ! Enchantée, moi c'est Lullaby, le poney arc-en-ciel ! » Je tendis ma main à la jeune femme devant moi, ignorant royalement le poivrot à côté d'elle au passage. Mon ton était à la fois sérieux et dingue, comme si j'étais une actrice jouant le rôle d'une gamine adepte de la série Mon petit poney. Mais en fait, pourquoi un poney ? Probablement à cause (ou grâce, allez savoir) du dynamisme surhumain que la drogue décuplait dans mon organisme. Je me sentais capable de tout, apaisée et joyeuse bien qu'en réalité, je n'avais aucune raison de l'être.

    « T'es bien mignonne le petit poney mais je compte me faire le papillon argenté là, donc si tu es intéressée attend ton tour » me déclara le poivrot tout en levant son index entre mon visage et le sien afin de donner plus de consistance à ses propos. Je reculais mon visage et grimaça avant de rire une nouvelle fois. A vrai dire, j'eus même du mal à m'arrêter cette fois ci tant mon interlocuteur était ridicule (peut-être même plus que moi, car le bougre était d'une austérité effrayante). « T'es bête ou tu n'écoutes rien ? C'est un papillon noir, pas argenté ! Si tu continues à dire des conneries, elle va vraiment te mordre ! » Le type haussa un sourcil, décontenancé. Si j'avais été dans sa situation, j'aurais ris. Sauf que je n'étais pas lui, et qu'il était bien trop ivre pour prendre à la légère les absurdités que je déblatérai.

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MessageSujet: Re: Aujourd'hui j'ai des ailes, tu peux m’appeler Casimir. Aujourd'hui j'ai des ailes, tu peux m’appeler Casimir.  EmptyDim 29 Avr - 15:00

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❝ Les étoiles chantent. ❞


Tali & Skye









Ces moments-là, on les savoure toujours c'est comme ça. On s'envole, on devient quelqu'un d'autre, et parfois même on joue d'autres personnes. J'aime bien jouer des personnages, mais je préfère amplement décoller, les ailes me poussent, je deviens comme une véritable gamine, c'est plus fort que moi. En temps normal, je ne suis pas comme ça, je préfère garder mon comportement dans mon petit monde, mais quand l'envie nous prend on peut difficilement y résister surtout si quoi que ce soit nous a aidé. Entre cette Skye là et ce que je suis en temps normal, il y a vraiment un fossé, difficile de me reconnaître étant donné que, quand je suis dans un état normal, je suis plus une fille qu'on dit 'bizarre' parce qu'elle vit dans son monde, avec des parents musiciens et qui fait un stage dans une marque à son image. De longs cheveux clairs, des vêtements toujours déchirés et un humour particulier, c'est Skye dans la vraie vie. À côté de ça; je n'en était pas non plus à ma première fois loin de là, c'est mes moments particuliers, en solo, ou accompagné, tout dépend du contexte.

Une fois notre petit spectacle en cours, une jeune fille blonde s'avança pour se mettre entre nous deux, elle se mise à rire, un rire qu'on connait bien quand on est dans un certain état. Je me demandais bien laquelle était la plus barrée de nous deux, pour le moment je dirais qu'on est bien avancé toutes les deux. « Qu'est-ce que tu as à rire toi ?! Tu veux un truc qui déboîte aussi, peut-être ? » un qui en pouvait pas tenir sa langue, il commençait à être quelque peu énervé, ne pouvant pas vraiment atteindre sa 'proie' de la soirée. C'est vrai que jusqu'à présent, les personnes présentes nous regardait, et n'intervenait pas, c'est comme un rituel bizarre, dont les règles sont invisibles, mais on les connait tous. Sauf qu'il y a toujours quelqu'un pour les enfreindre, soit lucide, ou soit totalement barré comme la blonde qui s'était postée là. Je le regardais béa, ne pouvant pas vraiment avoir la moindre réaction lucide. Dans un élan de j'm'en foutisme, elle s'avança vers moi en me tendant la main et en disant : « Un papillon noir ? Wow, pas possible ! J'en avais jamais rencontré ! Enchantée, moi c'est Lullaby, le poney arc-en-ciel ! » Au moins j'avais bien la confirmation, elle et moi étions sur la même longueur d'onde cette soirée. Je lui serrai la main avec un grand sourire enfantin. « Poney arc-en-ciel, génial ! Moi c'est Ciel. » Dans un sens, sans le vouloir, je venais un peu de donner mon véritable prénom, surtout dans une autre langue, mais qui le savait vraiment ? Surtout ici. Le lourdaud de la soirée, qui semblait de plus en plus ivre, à chaque fois que je le regardais, ou de plus en plus stupide, comment choisir, enfin continua à la quête de son but en pointant du doigt. « T'es bien mignonne le petit poney mais je compte me faire le papillon argenté là, donc si tu es intéressée attend ton tour. » Je le regardais, sans vraiment prendre conscience de la situation, je préférais continuer à rire comme une enfant, en regardant le poney arc-en-ciel qui venait de nous rejoindre. « T'es bête ou tu n'écoutes rien ? C'est un papillon noir, pas argenté ! Si tu continues à dire des conneries, elle va vraiment te mordre ! » Elle était loin d'avoir tort, mais le mec complètement saoul, s'en foutait royalement, et préférais passer outre ses menaces, en nous regardant comme deux gamines qui jouaient bêtement. Mais ça ne semblait pas l'arrêter pour autant, on est entêté ou on ne l'est pas, dans ce cas-ci, lui semblait très sérieux, bien que je pense pas non plus trop réfléchi de ses actes. En même temps un soir assez tard, dans un bar miteux dans l'East Village, que voulait vous trouver de plus, peut-être un peu de musique, c'est vrai qu'il en manquait à ce moment précis.

Je regardais attentivement ce qu'il se passait toujours avec cet air béa, de la fille qui ne comprend vraiment rien à ce qu'il se passe. L'ivre, semblait de plus en plus énerver, mais il était tout de même obstiné et en semblait pas avoir les temps pour de tels enfantillages. Il approcha sa main vers moi, ayant décréter de totalement ignorerLullaby. Prise par le moment présent, et la conversation je lui mordis la main un fois qu'elle était à une longueur, que j'avais décrété de critique, en mon approche. Je n'y était pas allé de main morte, enfin de dents, dans ce cas précis. Il se courba, se recroquevillant sur sa main qui avait reçu une belle marque mémorable, une qui n'oubliera certainement pas. J'espérais que cela allait le faire réfléchir. Mais après avoir agité sa main dans tous les sens, et s'être fait humilier par les rires des tous les inconditionnels du bar qui nous avait laissé place, comme une sorte de petit rond à spectacle il se stoppa et furax, me lança un regard noir. « Pourtant, je t'avais prévenu, faut pas s'en prendre aux paillions, et surtout les noir. » après tout, je l'avais mis en garde et Lullaby aussi.
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