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"I'm sorry but I'm a bastard" PV Keyllan

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MessageSujet: "I'm sorry but I'm a bastard" PV Keyllan "I'm sorry but I'm a bastard" PV Keyllan EmptyDim 15 Avr - 23:41

    La vue était magnifique en ce début d’après-midi si bien que Declan avait délaissé le dossier de rachat d’une entreprise en faillite pour paresser sur la terrasse privée surplombant le penthouse. Dès fois, il se prenait à dire que la vie de multimilliardaire avait des avantages et pas que des inconvénients. Oh il travaillait dur pour maintenant le groupe W à flot et surtout supportait les requins de son conseil d’administration. Une légère brise de vent effleurera son visage et il sourit simplement. Ici, bien à l'abri des regards indiscrets, il pouvait se permettre de baisser le masque et être simplement lui. Ironique quand on songeait qu’il se faisait passer pour lui à longueur de temps sans l’être complétement. A en perdre la raison. D’ailleurs, sans s’en rendre compte l’homme tomba dans un profond soleil, abrité sous le parasol. C’est une voix féminine ainsi qu’une légère secousse à l’épaule qui le réveilla. Aussitôt son visage se ferma affichant cet air si hautain et froid avant de se rendre compte que ce n’était juste que son assistante. Declan se permit de se détendre allant même jusqu’à afficher un petit sourire doux sur ses lèvres. Décontenancée par cet aspect nouveau de la personnalité de son patron, la jeune femme resta silencieuse quelques instants à l’observer avant de reprendre tout son professionnalisme. « Votre rendez-vous de quinze trente est arrivé Monsieur Weisz. Puis-je le faire entrer dans votre bureau ? » Lui demanda-t-elle de sa voix chantante. Declan lui répondit alors de le faire patienter vingt minutes en soupirant sous son regard réprobateur. Elle pouvait râler autant qu’elle voulait, pester sur cette nécessité à passer pour un connard patenté mais il devait donner le change et cela passait aussi par le fait de traumatiser un photographe.

    Ce dernier s’appelait Keyllan C. Levy-Tolkien. Jeune photographe, il s’était vu chargé de promouvoir le groupe W dans une nouvelle campagne d’affichage. Aussi Keyllan devait prendre des clichés de l’entreprise et donc de Declan. A vrai dire, l’homme d’affaires ne trouvait rien à redire sur la qualité de son travail bien au contraire. C’était de l’excellent boulot mais un de ses collaborateurs avait fait part de son étonnement quant à sa non-réaction. Apparemment, avant son accident, il avait la sale habitude d’exiger plus que le meilleur de ses associés et autres collaborateurs. Declan avait réussi à s’en sortir d’une pirouette mais pour solidifier le tout, il devait s’en prendre à cet homme. Son assistante avait donc été chargée de retourner l’ensemble de son travail d’une lettre signifiant clairement son mécontentement vis-à-vis du résultat avec un rendez-vous à la clé auquel il avait déjà vingt minutes de retard.

    Declan redescendit donc à son bureau et s’installa confortablement sur son large fauteuil en cuir puis appuya sur l’interphone. « Faites le rentrer. » prononça-t-il d’une manière des plus froides. Quelques secondes après, il entendait son assistante faire entrer le photographe. Declan ne lui accorda aucun regard puis face au silence, releva la tête. « Asseyez-vous à moins que vous ne préfériez faire office de plante verte. » Amabilité et politesse étaient semble-t-il pas dans ses possibilités. Puis, une fois que le jeune homme fut assis, il attaqua d’emblée : « Je pense que vous n’ignorez pas mon mécontentement vis-à-vis de votre travail. Je m’attendais à beaucoup mieux que ce travail bâclé voire relevant d’un amateurisme flagrant. Je suis énormément déçu mais je n’ai qu’à m’en prendre qu’à moi-même. Accepter d’engager un photographe aussi jeune que vous ! Quelle stupidité de la part de mes collaborateurs. J’espère que vous feriez un meilleur travail puisque vous avez la chance de bénéficier d’une nouvelle chance. Bien sûr, vous ne serez rétribué que si je juge avoir satisfaction concernant ma commande. »

    Declan se laissa aller contre le dossier de son fauteuil, croisant les bras pour toiser le jeune photographe. Au fond de lui, il s’excusait de son comportement mais il n’avait pas le choix. Les affaires étaient les affaires et le show devait continuer. Show must go on. « Des questions ? »
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MessageSujet: Re: "I'm sorry but I'm a bastard" PV Keyllan "I'm sorry but I'm a bastard" PV Keyllan EmptyLun 16 Avr - 23:44

Le réveil. Un moment difficile à vivre, pourquoi ça à votre avis? Parce que toi, tu es dans ton lit, et tu n'as aucune envie d'en sortir: Terrible épreuve. Tu dois lutter, et tu réussis enfin à en sortir. Sensation de froid, parce que ta couette était chaude. Tu prends une couverture, tu t'enroules dedans et tu ressens au rez-de-chaussée: C'est là que tu te fais chauffer un café dans la cuisine, tu te poses devant la télé et tu dégustes des petits gâteaux en les trappant dans ton café bien noir, bien fort. Après ça, tu prends une bonne douche bien chaude de façon à te réveiller complètement, tu passes dix ans devant ton dressing pour choisir LA tenue du jour -qui pour mon cas, doit être la plus belle sachant que j'ai rendez-vous-, et tu finis par une touche de gel. J'ai sauté des étapes dans le résumé du réveil, pardonnez-moi mais je ne suis pas là pour raconter ma vie. Voilà j'ai fini, je viens de résumer le reveil de la plupart des gens, précisément le mien. Aujourd'hui est un grand jour pour moi. Pourquoi? Je suis photographe et j'ai récemment était chargé de promouvoir le groupe W dans une nouvelle campagne d’affichage. J'ai un rendez-vous aujourd'hui, pour que le patron me donne un avis sur mon travail, mais vu sa tête sévère j'ai du souci à me faire: Rien ne doit lui plaire à cet homme-là. J'attrape mes affaires, et quitte l'appartement. J'arrive à l'accueil, et là, une secrétaire aux lunettes -laides...- m'indique de monter à l'étage, le monsieur à la tête sévère m'y attend.

À peine entré, l'homme me regarda à peine et sur un ton froid et désagréable me lança « asseyez-vous à moins que vous ne préfériez faire office de plante verte. » Mais quelle politesse! Il commençait à lancer ses vannes pourries? Je ne vais absolument pas me gêner pour lancer les miennes. Il n'a pas goûté à la sauce épicée vanneuse de Keyllan, c'est pour ça qu'il se tente à en sortir des belles -du moins c'est ce qu'il pense-. Dans la vie, j'ai toujours l'art et la manière de vexer, blessé les gens. Je parie que même superman j'arrive à le mettre à terre rien qu'en lui lançant une de mes phrases cassantes. Faut arrêter les conneries, qu'il fasse preuve de délicatesse ce vieux. Je commençai sur un ton poli, à voir ce qu'il allait me dire par la suite. « Pouvez-vous me parler sur un meilleur ton pour commencer, et non aucune envie de faire la plante verte, merci bien. » Dis-je en roulant des yeux. Il enchaîna sur le même ton désagréable « Je pense que vous n’ignorez pas mon mécontentement vis-à-vis de votre travail. Je m’attendais à beaucoup mieux que ce travail bâclé voire relevant d’un amateurisme flagrant. Je suis énormément déçu mais je n’ai qu’à m’en prendre qu’à moi-même. Accepter d’engager un photographe aussi jeune que vous ! Quelle stupidité de la part de mes collaborateurs. J’espère que vous feriez un meilleur travail puisque vous avez la chance de bénéficier d’une nouvelle chance. Bien sûr, vous ne serez rétribué que si je juge avoir satisfaction concernant ma commande. » J'ai toujours adorez-me prendre la tête, me disputer. Mon passe-temps favoris. Je plaisante, c'est vrai que ça ne me gêne pas de me disputer, surtout quand c'est pour la bonne cause, et mon travail est considéré comme une bonne cause. En y réfléchissant, je ne peux pas vraiment me défendre, aucune envie de me faire viré après tout. Autant me défendre, tout en étant poli, mais vaut mieux pas qu'il me chauffe de trop le coco. J'ai peut-être que vingt piges mais je ne suis pas idiot. « Déjà quand je vois la manière dont vous vous adressez à moi, il est certain que mon travail est considéré comme mauvais. J'ai peut-être seulement une vingtaine d'années, mais je ne suis pas incompétent. Je trouve que mon travail est réussi, mais si vous en demandez plus je vais faire le nécessaire pour que cela vous plaise. » Combien de fois j'ai pu me faire critiquer par rapport à mon travail? Tellement de fois, je ne compte même plus. À l'heure d'aujourd'hui, je n'en ai plus rien à faire. Je sais ce qui est bon à prendre comme critique, et ce qui ne l'est pas.

« Des questions ? » Le genre de chose qui m'énerve au plus haut point, cette simple question. Mais pour qui se prenait-il? Ce qui m'énerve chez les types comme monsieur à la tête sévère c'est le fait qu'il soit fier de lui à chaque petite chose qu'il réalise. Pour toutes les belles choses que j'ai faite, on devrait me décerner un oscar. « Pour que mon travail soit de qualité, il me faudrait l'envie d'y arriver. Alors je vous demande de bien vouloir vous adresser à moi en étant agréable. »
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MessageSujet: Re: "I'm sorry but I'm a bastard" PV Keyllan "I'm sorry but I'm a bastard" PV Keyllan EmptyMer 18 Avr - 17:21

    Les gens ne pouvaient pas s’imaginer à quel point, il était dur de se faire passer pour un autre surtout quand cette personne était aussi méprisante et méprisable que pouvait l’être Declan T. Weisz. C’est pourquoi, le fait qu’il eut été victime d’une tentative de meurtre ne l’étonne guère qu’à moitié. La seule inconnue était d’en connaitre les raisons. Etait-ce à cause de sa fortune ? Une tentative de prendre le contrôle du groupe W ? Une rancœur personnelle ? Il y avait tellement de raisons possibles et imaginables qu’il en déprimait presque. Seules les attentions de son assistante lui permettaient de temps en temps de se sentir humain. Bien sûr, depuis son réveil, il avait fait des bonnes actions. Par exemple, il avait fourni un fauteuil roulant flambant neuf à sa styliste ; il se montrait prévoyant avec certaines personnes mais à chaque fois, il butait sur la méfiance. Méfiance, rancœur, incrédulité. Pour Declan, c’était comme se faire rejeter à chaque main tendue. Assurément, il se trouvait dans une position des plus frustrantes. Comment aider les gens si rien que votre nom les fait frémir ou les dégoute ? Dernièrement à savoir pas plus tard qu’il y a deux jours, il avait surpris une conversation entre deux employés. L’un deux avait sorti la phrase ne fais pas ton Declan Weisz et l’autre avait rétorqué toujours sur le ton de la plaisanterie de ne pas l’insulter. Le multimilliardaire en avait pris un coup car il n’avait rien demandé et payé pour un autre –qui n’était autre que lui-même mais passons ; Ce soir-là, il s’était montré pour le moins exécrable.

    Tout cela pour dire alors qu’il faisait patienter son rendez-vous que sa vie n’était que plus compliquée. Pourquoi avait-il fallu qu’il soit amnésique et non bourré de toute cette foutue conscience ? Quoique plus le temps avançait et surtout plus ses recherches sur lui-même s’approfondissait et plus il doutait concernant le manque de conscience du président du groupe W. Il y avait trop d’inconnus ! Pour le moment contente toi d’être celui que tout le monde attend, tu verras par la suite pensa-t-il peu après avoir donné le signal à Cassandra pour qu’elle fasse entrer le jeune homme. Ce dernier ne semblait pas impressionner puisqu’il n’avait de cesse de lui demander de lui parler avec plus d’amabilité. Declan n’en avait que plus de regret car à force de lui tenir tête, il allait devoir se montrer que plus blessant et mesquin. Tant pis, c’était un sale quart d’heure à passer pour l’un comme pour l’autre. « Déjà quand je vois la manière dont vous vous adressez à moi, il est certain que mon travail est considéré comme mauvais. J'ai peut-être seulement une vingtaine d'années, mais je ne suis pas incompétent. Je trouve que mon travail est réussi, mais si vous en demandez plus je vais faire le nécessaire pour que cela vous plaise. » Tempéra-t-il sur la fin de sa petite tirade. Declan eut un bref sourire. Il appréciait ce genre de personne car il n’y avait rien de pire qu’une personne qui s’écrasait devant lui. A nouveau, ce dernier exigea qu’il lui parle correctement. Le multimilliardaire l’observe en silence durant quelques instants semblant peser le pour et le contre.

    « Monsieur Tolkien, nous ne sommes pas là pour faire un concours d’amabilité. Si vous en désirez un, adressez-vous à mon assistante. J’ai beaucoup de travail et je n’ai pas le temps de vous consacrer plus de vingt-minutes. J’irais donc droit au but ! Je n’aime pas votre travail. Cela manque de profondeur, cela ne fait pas assez ressortir le professionnalisme de mes collaborateurs ! Je ne vais quand même pas vous tenir la main pour prendre vos photos ! D’ailleurs, j’espère que vous avez votre appareil sur vous, cela nous ferait gagner du temps que de planifier une autre séance. » Termina-t-il après son petit monologue. Agacé contre lui-même Declan soupira tout se levant et en tournant le dos au jeune photographe pour contempler la vue dont il jouissait sur New York. « Si vous ne vous sentez pas capable de travailler pour le groupe W, faites le moi savoir afin que nous engagions un autre photographe. Ainsi, nous gagnerons mutuellement du temps et de l’énergie. Vous avez du potentiel sinon vous ne seriez pas dans mon bureau ! A vous de le faire ressortir dans votre travail » . Keyllan avait de la chance, on pouvait prendre cela presque pour un compliment ou un encouragement.

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MessageSujet: Re: "I'm sorry but I'm a bastard" PV Keyllan "I'm sorry but I'm a bastard" PV Keyllan EmptyMer 25 Avr - 16:02

C'est vrai qu'en me rendant à ce rendez-vous je n'étais pas confiant, déjà un par rapport à la tête du patron et de deux par rapport à mon travail: car c'est vrai qu'à la séance précédente je n'avais pas vraiment donné le meilleur de moi-même, je m'étais contenter du minimum. Lorsque je me contente du minimum, ça plaît à chaque fois donc je ne me complique pas la vie, mais il se trouve que là, Monsieur Declan est quelqu'un de très exigeant, il faut que tout soit fait à la perfection, même par rapport à sa coiffure, on s'en rend compte: le fait qu'on puisse voir chaque trace de peigne dans ses cheveux. C'est un exemple bidon, je suis d'accord. Je viens de lui demander d'être plus aimable avec moi, et voilà ce qu'il me répond « ]Monsieur Tolkien, nous ne sommes pas là pour faire un concours d’amabilité. Si vous en désirez un, adressez-vous à mon assistante. J’ai beaucoup de travail et je n’ai pas le temps de vous consacrer plus de vingt-minutes. J’irais donc droit au but ! Je n’aime pas votre travail. Cela manque de profondeur, cela ne fait pas assez ressortir le professionnalisme de mes collaborateurs ! Je ne vais quand même pas vous tenir la main pour prendre vos photos ! D’ailleurs, j’espère que vous avez votre appareil sur vous, cela nous ferait gagner du temps que de planifier une autre séance. » L'homme se leva pour regarder à travers la fenêtre la belle vue qu'il avait sur New York après m'avoir adressé un sourire. Je suis à cet instant choqué de ses propos, il l'a dit clairement, il n'aime pas mon travail. Dans ce cas-là, qu'il aille voir ailleurs, mais si c'était si simple. Il vaut mieux que je ne dise rien par rapport à ça, même si quelque part je n'aime pas me soumettre c'est ma carrière professionnelle qui en dépend, je n'ai vraiment pas envie de me faire renvoyé. Et derrière cela, j'ai beaucoup à y gagner, donc je vais faire un effort et éviter de m'énerver. « Hum, oui j'ai mon appareil. Allons-y. » C'est simple comme réponse par rapport au monologue qu'il vient de me faire, mais je ne vais pas insister sur la chose pendant dix années.

Monsieur Weisz se retourna vers moi, et d'un regard sévère pour pas changez-me lança « si vous ne vous sentez pas capable de travailler pour le groupe W, faites le moi savoir afin que nous engagions un autre photographe. Ainsi, nous gagnerons mutuellement du temps et de l’énergie. Vous avez du potentiel sinon vous ne seriez pas dans mon bureau ! À vous de le faire ressortir dans votre travail. » J'ai du potentiel sinon je ne serai pas dans son bureau, je prends ça comme un compliment. Évidemment que j'ai du potentiel, j'en ai conscience. Depuis que je fais de la photographie, on m'a toujours dit que ce que je fais est génial, et monsieur Declan est la première personne qui critique mon travail, c'est assez difficile à encaisser quand tu as l'habitude des compliments. La critique aide à avancer, mais si je veux je peux faire un travail dix fois meilleur que celui-là. Je n'ai pas donné le meilleur de moi-même, maintenant j'en assume les conséquences et le patron à des doutes concernant mon talon. À moi de lui prouver qu'effectivement il ne s'est pas trompé et que je suis celui dont il a besoin. « Je suis doué et je le sais. Vous pouvez compter sur moi, j'vais donner le meilleur de moi-même. Je vais me rattraper, en avant! Je vous suis. » J'attends donc que monsieur Weisz se décide à bouger. Cet homme à un regard qui fait peur, je me demande pourquoi il est comme ça. Est-il comme cela avec sa famille, ses amis? Si oui, ses proches doivent avoir du courage. Je ne pourrai pas rigoler avec un homme comme lui, figé, froid. Peut-être que c'est une image qu'il se donne, il n'est peut-être pas comme ça réellement. Mais en tout cas, s'il veut donner l'image de l'homme froid et sans-coeur, ça marche à merveille.


Dernière édition par Keyllan C. Levy-Tolkien le Dim 20 Mai - 17:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "I'm sorry but I'm a bastard" PV Keyllan "I'm sorry but I'm a bastard" PV Keyllan EmptyJeu 10 Mai - 2:04

    « Je suis doué et je le sais. Vous pouvez compter sur moi, j'vais donner le meilleur de moi-même. Je vais me rattraper, en avant! Je vous suis. » Le gamin reprenait confiance en lui apparemment nota Declan fier pour ce jeune homme qui malgré tout, continuait à aller de l’avant. Il marquait des points auprès de l’austère chef d’entreprise qui sortie un paquet de cigarette de la poche de son pantalon noir. L’homme en alluma une avant de tendre le paquet au plus jeune dans une invitation claire : s’il fumait, il pouvait prendre une cigarette. Dans les deux cas, Declan fumerait la sienne sans rien demander, tant pis si cela gênait. Le seul argument qu’il pourrait admettre serait que la cigarette nuirait à la photo donc il était inutile de lui sortir le laïus sur les non-fumeurs etc. Ce n’était pas tout à fait exact car Cassandra le lui sortait fréquemment et pour le bien de son enfant à naitre, il obéissait. De toute façon, il n’arrivait pas à lui refuser grand-chose. Le seul point positif était que la jeune femme ne semblait pas au courant du petit ascendant qu’elle possédait sur le multimilliardaire sinon il serait fichu. « Bien. Je préfère ce genre de discours. Je souhaite une photo qui serait à la fois synonyme de puissance et de pouvoir mais en même temps rassurante. Il ne faut pas que mon image soit ni trop positive ni trop négative. Si besoin, je suis prêt à sourire mais en ultime recours. » ajouta-t-il à l’adresse du jeune photographe.

    Une chose à savoir sur Declan et il était le premier à le reconnaitre, elle était superficielle mais il détestait les photographies qui plus est, s’il était dessus. Il ne se trouvait pas photogénique et même si on lui rabâchait les oreilles sur l’importance de sourire sur les clichés, il restait hermétique. Quand il souriait, il se trouvait un air con au possible et ça, il était hors de question qu’il l’admette. « Il faut que le groupe W affiche une direction ferme mais pas intraitable. L’image de marque de l’entreprise doit être vous vous en doutez un savant mélange, un parfait équilibre. Pensez-vous pouvoir m’offrir ce que je recherche ? » lui demanda-t-il d’un ton neutre. L’agressivité semblait avoir disparu de son ton qui était pour le coup redevenu cordial. Le gosse avait-il réussi à rentrer dans les bonnes grâces du méchant loup ? Qui sait ?! Peut-être que le fait de ne pas se laisser faire ni de se laisser abattre avait impressionné le plus vieux. Nul ne pouvait répondre à part le premier intéressé. Quoiqu’il en soit, Declan continuait de fumer tout en observant la vue de New York que lui offrait son bureau avant de se retourner vers le photographe pour le regarder droit dans les yeux. « Je vous écoute, que voulez-vous que je fasse pour la photo ? Soumettez-moi vos idées afin que nous puissions avancer plus rapidement dans cette affaire. »

    Les mains dans les poches, il toisait le photographe, avec la ferme intention d’en finir au plus vite avec cette corvée. Il détestait vraiment l’idée d’être soumis à l’objectif et surtout à l’idée de se voir sur papier glacé. En même temps, quand vous ne vous souvenez de rien, se voir en photographie était quelque chose de dérangeant voir perturbant.


Hj: désolé du retard
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MessageSujet: Re: "I'm sorry but I'm a bastard" PV Keyllan "I'm sorry but I'm a bastard" PV Keyllan EmptyDim 20 Mai - 18:01

    Monsieur Weisz me tends son paquet de cigarettes, m'invitant à en prendre une. Je suis étonné. C'est rare une personne qui vous propose de fumer alors que vous êtes en train travailler, c'est mal vu. Je préfère décliner son offre et le lui fait comprendre d'un simple signe de tête. L'homme ne se gêne pas et commence à fumer. Alors que je commence à sortir mon matériel, monsieur Weisz me lance. « Bien. Je préfère ce genre de discours. Je souhaite une photo qui serait à la fois synonyme de puissance et de pouvoir, mais en même temps rassurante. Il ne faut pas que mon image soit ni trop positive ni trop négative. Si besoin, je suis prêt à sourire mais, en ultime recours. » Il est vrai que jusqu'ici, l'homme s'est révélé très froid, j'ai du mal à l'imaginer souriant. Très souvent, j'ai du travailler pour des gens durs, très exigeants et surtout très chiants. Je ne pourrai pas travailler au quotidien avec un homme comme lui. Chaque personne se forge une carapace, mais celle de monsieur Weisz semble infranchissable, incassable: il est très sûr de lui et ça se voit, je ne suis pas à sa hauteur, j'espère seulement y arriver un jour. C'est un homme qui a réussi sa vie professionnellement, je ne peux pas le nier. Moi Keyllan, je ne suis qu'au début de ma carrière donc je ne peux pas prétendre avoir fait de grandes choses, j'espère un jour arriver au sommet, devenir l'un des meilleurs photographes. « Il faut que le groupe W affiche une direction ferme mais pas intraitable. L’image de marque de l’entreprise doit être vous vous en doutez un savant mélange, un parfait équilibre. Pensez-vous pouvoir m’offrir ce que je recherche ? »

    Je n'hésite pas une seconde, je sais que je suis capable d'offrir de merveilleuses choses. Quand on veut on peut. « Evidemment que je peux. Vous allez voir, vous n'allez pas être déçu. » L'homme avait pris un ton calme, donc je fis de même.Je ne sentait plus d'agressivité dans sa voix. Peut-être que j'ai réussi à rentrer dans les bonnes grâces du vilain Declan? Peut-être que le fait de ne pas me laisser faire ni de me laisser abattre l'avait impressionné. Monsieur Weisz continuait de fumer tout en observant la vue de New York que lui offrait son bureau avant de se retourner vers moi.

    « Je vous écoute, que voulez-vous que je fasse pour la photo ? Soumettez-moi vos idées afin que nous puissions avancer plus rapidement dans cette affaire. » Il me regardait et dans son regard je pouvais bien lire qu'il avait la ferme intention d'en finir au plus vite avec cette corvée qu'est de prendre des photos. Cet homme me fait pensé à un mur, il ne dégage rien, aucune expression du visage: c'est intriguant. « Pour commencer, vous allez vous positionner de face. Le mieux serait de jouer la comédie, un léger sourire, un regard de braise. Pourquoi ces expressions? Histoire de ne pas virer trop dans le positif, ou dans le négatif, entre les deux, un équilibre. Votre regard doit être celui qui représente la puissance et votre sourire le détail rassurant. Vous comprenez la chose? » je suis concentré et rien ne peut m'arrêter. Je veux réussir et lui prouver que la nature m'a donné un merveilleux talent.


Spoiler:
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