Tout étudiant le sait, le mois de juin rime avec acharnement, travail, fatigue. Les examens de fin d'année sont, pour tous, de terrible aspirateurs à énergie. Travailler, toujours travailler, réviser, écrire jusqu'à ne plus réussir à lire une ligne sans inverser les lettres. Mathis étant en phase terminale de ses études universitaires, il a donc souffert plus que quiconque. La session d'examens qu'il a traversé fut longue, pénible et sa santé en a fait les frais. À force de rester des heures dans ses bouquins, la fatigue s'est accumulée jusqu'à ce que son corps lui dise "stop" en lui administrant un malaise. Mais cela n'avait pas suffit pour le freiner, si bien que les évanouissements se sont représentés quelques fois. Il dût donc se rendre à l'hôpital pour une séries de tests et le résultat se montra évident : il était surmené, son corps et particulièrement son cerveau avaient besoin de repos. Mais les examens n'étant pas terminé, Lucas avait continué à travailler, jusqu'à la dernière minute. Et ce fut un énorme soulagement quand tout fut terminé. Lorsqu'il rendit la copie de son dernier examen, il sentit le poids qui pesait sur ses épaules depuis des semaines disparaître soudainement. Ses muscles se relâchèrent si bien que ses jambes peinaient à le tenir debout. Heureusement, il parvint à rentrer chez lui sain et sauf et s'autorisa une longue nuit après avoir passé la fin de la journée avec Lou. C'était fini, il pouvait enfin se reposer. Mais le stress ne s'arrêtait pas là. Restait à attendre les résultats de ses examens afin de savoir si, oui ou non, il allait finir diplômé. Et comme si cette attente n'était pas suffisante, voilà que Lou tombait malade. La pauvre se sentait étourdie, prise de nausée et de terribles maux de ventre l'obligèrent à prendre congé et à rester allongée. Mathis, bien entendu, s'inquiétait pour elle et restait à ses côtés afin de la dorloter et de l'aider à se soigner du mieux qu'il le pouvait. Mais rien n'y faisait. Les jours passaient et la jeune femme ne se sentait pas mieux. Lucas commençait à vraiment de faire du soucis pour elle et les jours qui s'écoulaient n'arrangeaient rien à son stress quant à ses examens.

Le jour de délivrance arriva enfin. Mathis allait recevoir ses résultats. Pour se faire, il quitta donc Lou en début d'après-midi, lui faisant jurer de l'appeler si elle se sentait vraiment mal et lui promettant de faire vite, puis il prit sa voiture pour se rendre à l'université. Le nombre d'étudiants parcourant les couloirs à la recherche des feuilles affichant les résultats était incroyable. Mat' dût donc se frayer un chemin jusqu'au bureau de sa faculté et il les aperçut de loin, ces fameuses pages blanche accrochées au mur sur lesquelles apparaissaient les noms des étudiants en littérature ainsi que leurs résultats aux différents examens. De plus en plus stressé, Lucas s'approcha du mieux qu'il put et chercha son nom sur les feuilles. Quand le Mathis Lucas Sawyer inscrit en gras lui sauta enfin aux yeux, il s'avança jusqu'au panneau d'affichage et parcourut la ligne qui suivait. Le souffle court, il resta un instant immobile avant de sourire et de reculer en soufflant de soulagement. Il avait réussi. Du moins, les examens qui étaient affichés. Un message stipulait que les notes manquantes allaient être communiquées par internet dans les jours qui allaient suivre. C'est donc à moitié soulagé et content de lui que Mathis traversa l'université dans le sens inverse pour retourner vers sa voiture et rentrer.

Quand il passa la porte, le silence de l'appartement le frappa. Intrigué, il appela sa chérie, mais aucune réponse ne lui vint. Elle devait être sortie. Bien. Ne se sentant pas réellement fatigué, il décida de se rendre utile et se mit à ranger les différentes pièces : balais, dépoussièrage, aspirateur, tout y passa. Puis, au milieu de son ménage, il reçu un message de Lou qui lui annonçait qu'elle était à l'hôpital avec Manuela, afin de faire des tests. Rassuré, Mathis lui répondit qu'elle avait eu raison d'aller voir un médecin et qu'il l'attendait à l'appartement. Puis, espérant que sa chérie n'avait rien de grave, il reprit son rangement. Un certain temps plus tard, il avait terminé et décida d'aller se doucher. Avec tout ce travail physique qu'il avait fourni, il méritait bien ça. Une fois lavé et habillé, il alla s'installer au salon avec son ordinateur portable et une bière et se mit à parcourir quelques sites, notamment Facebook, tout en sirotant sa boisson.

La porte sonna. Lucas délaissa donc son activité et se dirigea vers la porte d'entrée qu'il ouvrit pour voir... Lou. Il fut surpris. Pourquoi sonnait-elle alors que l'appartement était à elle ? Il la regarda et sourit, heureux de la voir. Mais elle lui passa devant sans rien dire, le teint livide et blanc. L'inquiétude reprit le dessus. Mat' ferma la porte et, quelque peu affolé, suivit sa chérie qui venait de lancer son sac sur le canapé pour s'y asseoir ensuite. « Ça va pas ma puce ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » Inquiet, il la suivit donc et la regarda sans oser l'approcher par peur de lui faire mal ou quoi que ce soit. Elle regardait droit devant elle, les yeux larmoyants. Le contraste entre ses yeux vitreux et son visage pâle et terne était saisissant, si bien que Lucas commençait vraiment à s'affoler. Il alla prendre place à côté de sa chérie et passa son bras dans son dos en la fixant de ses yeux rempli d'anxiété. « Je sais pas ... Je .. Je sais pas .. quoi faire .. » le jeune homme s'apprêtait à lui demander ce qu'elle entendait par là, mais Lou le regarda et finit par éclater en sanglots. Le coeur de l'étudiant chavira et il s'empressa de prendre sa belle dans ses bras et de la serrer tendrement contre lui. Il n'avait même pas remarqué le dossier qui trônait sur les genoux de la jeune femme. Fermant les yeux, il fit mine de bercer sa chérie et la rassura du mieux qu'il pouvait tout en l'incitant à lui dire ce qu'il se passait. « Lou, je suis là. Calme-toi ma chérie... dis-moi ce qu'il y a. Les tests ont donné quoi ? Le médecin t'a dit quoi ? Raconte-moi. » Sa voix se montrait tendre et calme alors qu'il tenait la femme de sa vie contre lui en lui caressant doucement le dos, puis les bras pour ensuite aller essuyer ses larmes et lui poser un baiser sur le front. L'angoisse se faisait de plus en plus forte mais il tenta de l'ignorer pour que Lou puisse trouver du soutien et de la protection en lui.

Plus les secondes passaient plus l'angoisse se faisait présente dans le ventre de Lucas. Sa chérie allait mal depuis quelques jours et se retrouve en pleurs devant lui suite à sa visite à l'hôpital. Le jeune homme s'imaginait déjà la pire. Lorsqu'il s'agissait de Lou, c'était toujours ainsi ; le moindre petit soucis qui la touchait l'affolait. La preuve, il suffisait de quelques larmes pour que son coeur se mette à accélérer et qu'il commence à angoisser. Après tout, peut-être était-elle juste fatiguée et que ce n'était rien de grave. Il l'espérait tout du moins. C'est donc en tentant de se calmer lui-même qu'il prit la jeune femme dans ses bras pour la rassurer et l'inciter à lui dire ce qu'il lui arrivait. Il essuya ses larmes, essaya de trouver un quelconque indice qui pourrait l'aider à arrêter de se mettre la pression à lui-même. Mais le teint pâle et livide ainsi que les larmes qui perlaient sur les joues de sa belle ne faisaient qu'empirer son état d'anxiété. Ce fut quand Lou saisit le dossier entre ses mains qu'il remarqua son existence. Si elle avait emporté un dossier médicale, c'était mauvais signe. Un cancer ? Une maladie incurable ? Qu'avait donc trouvé ce satané médecin ? Encore plus anxieux, Mathis posa sa main légèrement tremblante sur la cuisse de sa dulcinée et la regarda, les yeux traduisant sa peur et son inquiétude. Elle se détache de lui et essuie ses joues sans le lâcher de ses yeux vitreux. Elle reste un instant silencieuse, tout comme lui, puis elle finit par ouvrir la bouche afin de sortir quelques mots présentement difficiles à prononcer. « Le médecin a dit : Vous n'avez rien de grave mademoiselle … vous êtes juste ... en .. enceinte de quelques semaines, … bonne .. bonne journée. »

Mathis resta immobile à côté de la jeune femme. La nouvelle le frappa comme s'il s'était ramassé un coup de tonnerre : elle était enceinte. Les paroles qu'il venait d'entendre résonnaient dans sa tête. Il voulait parler, bouger, ne serait-ce que cligner des yeux, mais il ne parvint pas à bouger. Son coeur, quant à lui, battait de plus en plus fort, si fort que Lou devait en entendre les battements réguliers mais rapides. La bouche entrouverte, il respirait difficilement, sa gorge en devenait d'ailleurs sèche. Elle était enceinte, enceinte, enceinte... Comme tout jeune homme de vingt-trois ans qui apprend que sa copine attend un enfant, sa première réaction ne fut certainement pas celle qu'espérait Lou. Lucas finit par bouger : il se leva et se mit à marcher d'un pas vif, le regard alerté, le visage crispé, les mains liées derrière son crâne. Il fit les cent pas, tournant en rond dans le salon et répéta d'une voix si basse que la jeune femme devait à peine voir ses lèvres bouger : « C'est impossible, c'est impossible, c'est impossible, c'est impossible... » Non, elle ne pouvait pas être enceinte. Elle prenait la pilule, ils avaient fait en sorte de se protéger à chaque fois... mais tout coïncidait ; les nausées, les maux de ventre, la fatigue... et le diagnostique du médecin ne pouvait qu'être fiable. Paniqué, Mathis ferma les yeux et finit par se tourner vers sa chérie. Il tenta de se calmer du mieux qu'il pouvait, car le but n'était pas d'effrayer encore plus Lou. Elle devait déjà être suffisamment terrifiée comme ça. « Comment ça peut être possible ? Tu prends la pilule, on s'est protégé... et il n'y a jamais eu de problème... enfin... je... je comprends pas... » Puis il resta silencieux, debout devant Lou, complètement affolé.

Il ne bougea plus, les yeux fixé sur la jeune femme qui semblait soudainement très triste. Elle devait être encore plus paniqué que lui ; la peur qu'il s'enfuit face à cette nouvelle, la peur de ne pas savoir faire un choix, la peur de perdre cet enfant, la peur de ne pas savoir s'en occuper... toutes ces peurs qu'une jeune mère peut ressentir. Et c'est à cette pensée que Lucas se donna une gifle mentalement et ferma les yeux. Il pensa à Nathaniel et Avril, ses deux meilleurs amis. Avril était tombée enceinte alors qu'ils étaient encore tous au lycée. Ils avaient longtemps douté jusqu'à choisir de garder l'enfant. Et les voilà maintenant heureux parent d'un garçon superbe, plein de vie, tous les trois formant la famille parfaite. Combien de fois Lucas avait rêvé d'avoir un fils comme son filleul ? Combien de fois s'était-il imaginé père ? Il avait toujours rêvé de fonder une famille... et c'était ce qui était en train de se produire. La femme qu'il aimait attendait un enfant de lui. Il était évident qu'il panique et qu'il ait peur, mais après tout, devenir papa était un rêve qu'il avait toujours souhaité vivre avec Lou, et ce rêve venait de commencer à se réaliser...

L'émotion et la joie finirent par remplacer l'angoisse... du moins, en partie. Il ne faut pas oublier que Mathis et Lou sont encore jeunes et devenir parents à vingt-trois ans risquait de se montrer difficile, surtout en sachant que seule la demoiselle gagne un salaire. Mais après tout, si le désir et la motivation est présente, ils s'en sortiront très bien. Lucas sentait des larmes de bonheur lui monter aux yeux. Il allait devenir papa, il n'y croyait pas. Il regarda sa chérie qui, elle, semblait complètement perdue, en proie à la peur et à la douleur. Il se rapprocha d'elle et reprit place à ses côtés. Il la regarda, leurs regards larmoyants se croisèrent et il lui sourit tendrement avant de lui prendre la main. Il cherchait les bons mots et finit par laisser parler son coeur, en tentant de contrôler ses émotions. « Le rêve qui me suit depuis mon enfance, c'est de devenir basketteur professionnel. J'ai fini par abandonner cette idée pour rêver de faire carrière en tant qu'écrivain, je te l'ai déjà dit... mais... mon plus grand rêve, celui qui ne me lâche pas depuis que je t'ai connu, c'est celui de vivre à tes côtés jusqu'à la fin de mes jours, de t'avoir pour femme et de fonder une famille... ce rêve... ce rêve commence à se réaliser maintenant... » Pris par ses émotions, il rigola nerveusement et s'essuya les yeux d'une main sans lâcher celle de Lou. Puis il souffla et, sans cesser de sourire, continua sur sa lancée. « On est jeune, je sais... je sors tout juste de mes études, je n'ai pas de travail et tu as tout juste un salaire pour payer ton loyer et survivre pendant un mois... mais... je t'aime Lou, comme un dingue, et je m'en fiche de notre situation. Regarde Nathaniel et Avril, ils ont eu Eliott à même pas dix-sept ans et ils forment la plus belle famille que je connaisse... alors je te le dis en toute sincérité : je veux être le père de tes enfants et je me sens près à en avoir un maintenant. Je ferai tout, tu entends, absolument tout pour te rendre heureuse et pour que notre enfant ait la plus belle vie possible... » Il marqua une pause et finit par se demander : et elle ? Qu'en pensait-elle ? Il était en train de lui dire qu'il était prêt à être papa, qu'il voulait avoir ce bébé, mais il ne s'était même pas demandé si Lou était de cet avis. Peut-être n'était-elle pas du tout prête à être mère, peut-être ne voulait-elle pas avoir d'enfants, pas maintenant. Le sourire de Math' disparut à cette pensée et il prit les deux mains de Lou entre les siennes en la regardant. « Je te dis tout ça, mais je ne veux pas te forcer. Si... si tu n'es pas prête, j'attendrai le temps qu'il te faudra. »

Mathis n'en croyait toujours pas ses yeux ; il allait être papa. Ces quelques mots se répétaient dans sa tête, comme un vinyle qu'on aurait oublié dans un tourne-disque et qui émettrait le même bruit sans s'arrêter. Sauf que, contrairement au bruitage désagréable et constant que produit ce vieil appareil, les mots qui résonnaient dans l'esprit du jeune homme variaient ; ils se montraient tantôt comme quelque chose de merveilleux, la chose la plus belle que l'on puisse souhaiter et vivre, tantôt comme quelque chose d'angoissant, de stressant, de mystérieux. Oui, il rêvait de devenir père, il souhaitait avoir un enfant, il se sentait prêt à en avoir un maintenant. Mais cela n'évinçait en rien le doute, la peur et tous ces sentiments négatifs qui submergent un jeune de cet âge. La crainte de ne pas savoir s'y prendre, de ne pas avoir la possibilité d'élever un enfant, de ne pas être à la hauteur mais aussi la crainte de choisir de ne pas garder le bébé et de regretter cette décision plus tard. Mathis le savait au fond de lui ; si Lou avortait, il le regretterait à la seconde même où la décisions sera définitivement prise.

Ses paroles, sincères évidemment, eurent le don de faire pleurer la jeune femme à nouveau. Lucas paniqua premièrement mais fut vite rassuré quand elle vint se blottir dans ses bras, un sourire se dessinant entre la brillance que ses larmes laissaient sur ses joues. Il n'hésita pas à l'entourer de ses bras afin de la serrer contre lui et il l'embrassa sur le front avant d'appuyer sa tête contre la sienne, yeux fermés. Sa respiration avait ralenti, tout comme son coeur, prenant un rythme calme et régulier. Il se sentait calme, serein en espérant que Lou allait elle aussi se détendre, après les émotions qu'elle avait ressenties durant la journée. Mathis imaginait bien qu'elle avait dû se mettre dans tous ses états à l'annonce de sa grossesse et il se mit à s'en vouloir de ne pas avoir été là, avec elle pour la soutenir dés le départ. Heureusement que Manuela était une personne de confiance ; il était sûr et certain qu'elle avait eu les bons mots pour la rassurer.

Lou décida de donner son avis. Pour se faire, elle essuya ses larmes et se décolla de son chéri afin de le regarder pour se mettre à lui parler. Le jeune homme la regarda avec attention, lui adressant un léger sourire qui se valait amoureux et rassurant. « Je ne sais pas ce que je veux, comme tu l'as dit, on est jeune très jeune, on vient de se remettre ensemble, et même si notre amour est plus fort que tout, je ne sais pas si on peut avoir un bébé, maintenant ... J'ai peur de ne pas être à la hauteur, tu viens tout juste de finir tes études, moi je travaille comme je peux, et avec un enfant tu crois qu'on peut s'en sortir? Je suis tellement perdue et paniquée ... Je ne sais pas ce que je ressens, de la joie, ou de la peur, ou de l'envie, j'arrive plus à savoir qui je suis, et ce que je veux ... » Et tout ceci était normale. Elle était jeune, avait un emploi qui payait juste ce qu'il fallait pour subvenir à ses besoins et la voilà enceinte de lui, un pauvre petit étudiant prêt à donner sa démission au petit job de journaliste qu'il exerce depuis quelques années avec le rêve de devenir écrivain. Tout cela n'était pas très prometteur pour l'avenir d'un bébé. Mais Lucas était prêt à absolument tout. S'il devait trouver un travail dans l'heure qui suivait, il le ferait sans hésitation. Il donnerait tout ce qu'il pouvait, toute son énergie afin de rendre sa chérie heureuse et pour élever leur enfant comme il le fallait. Et tout ça, bien qu'il l'ait déjà dit très rapidement, il préféra le lui rappeler. Il reprit les deux mains de Lou dans les siennes et la regarda en lui souriant tendrement. « Je sais que tu a peur et que tu te sens perdue... c'est pareil pour moi. Je te le dis clairement : j'ai la frousse. Un bébé, ce n'est pas rien... mais quand je vois mes deux meilleurs amis qui eux, ont eu un garçon à dix-sept ans et qui, maintenant, vivent plus heureux que jamais, ça me rassure. Si eux ils l'ont fait en étant encore au lycée, pourquoi pas nous ? Lou, j'ai vraiment envie d'être le père de tes enfants et si tu es enceinte de moi maintenant, je crois que je ne supporterais pas l'idée de perdre ce bébé. Je vais tout faire pour trouver un travail rapidement et je suis sûr que mes parents nous aideront, ta mère aussi ! Je suis sûre qu'on pourra y arriver, parce que je t'aime, parce qu'on est fait pour vivre ensemble jusqu'à la fin de nos jours. » Emu, il marqua une courte pause pendant laquelle il rapprocha les mains de sa belle vers ses lèvres afin d'y déposer un tendre baiser. Tout les ramenant à leur place initiale, il en caressait le dos avec douceur, puis ses yeux clairs allèrent se plonger dans ceux bien plus foncés de Lou. Ss lèvres restaient étirées, tant le bonheur qu'il ressentait était fort, plus fort que la peur, plus fort que tout. « Il faut que l'on prenne notre temps pour se décider et être sûrs de faire le bon choix. Mais crois-moi Lou, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que tout se passe bien. Je t'aime, tu es ma raison de vivre. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. » Avec ce trop plein d'émotions, les larmes lui montèrent aux yeux et il s'empressa de prendre le visage de la demoiselle entre ses mains pour le rapprocher du sien et l'embrasser avec amour, douceur et passion.

En touchant mon ventre, je regarde Lucas avec un sentiment de peine mais aussi de joie, je n'arrive même pas à savoir ce que je ressens, est-ce de la joie? de la peur? Ou de la tristesse? Du haut de mes vingt-trois ans, je ne sais pas si je peux gérer ce mode de vie, à trois, déjà qu'avec mon salaire de réceptionniste j'arrive à peine à gérer mon homme et moi, je ne sais pas si j'y arriverai avec un bébé. Peut-être que c'est trop tôt ... Mais je ne peux pas tuer ce bébé, car je l'aime déjà, c'est le fruit de notre amour, c'est un miracle, notre miracle à moi et à Lucas. Lucas lui semblait prêt à être papa, après une grande réfléxion, je pense aussi que je suis prête à être maman, car j'ai tant d'amour à donner. Et puis la famille peut nous aider, on est pas seuls, au contraire, on a des amis, et notre famille autour de nous alors ce bébé ne pourra qu'être heureux. Je touche mon ventre, on ne voit même pas la courbe, pas de bosse encore, c'est pour ça que je n'ai jamais pensé que ma "maladie" était enfaite un bébé, car je n'ai pas pris un seul gramme encore, mais en y pensant, tous mes symptomes mène à une seule solution, celle que je suis enceinte. Le médecin ne m'a même pas dit de combien, il a dit quelques semaines, cela a dût se produire juste avant les examens de Lucas, lorsqu'on s'amusés encore comme des enfants, mais j'ai surement dût oublier de prendre ma pillule un soir, et voilà comment on est là, assis l'un en face de l'autre à discuter de notre futur enfant. Lucas me rassure, il m'explique que ces amis d'enfance, les miens aussi evidemment, avaient eu un enfant, ce qui est vrai, et que maintenant tout va bien, je le sais bien, mais je sais aussi qu'avant au lycée, ce n'était pas tous les jours rose pour eux, mais chacun est différent. Une petite phrase de la part de Lucas me fit sourire, et chaud au coeur. « Je suis sûre qu'on pourra y arriver, parce que je t'aime, parce qu'on est fait pour vivre ensemble jusqu'à la fin de nos jours. » Je l'avoue, Lucas est l'homme de ma vie, alors pourquoi ne pas fonder une famille dès maintenant? Lucas continue à parler, décidemment il arrivait à mieux s'exprimer que moi, je ne fais que le regarder, sourire, et penser, alors que lui discute et essaye de régler le sujet. « Il faut que l'on prenne notre temps pour se décider et être sûrs de faire le bon choix. Mais crois-moi Lou, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que tout se passe bien. Je t'aime, tu es ma raison de vivre. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. »

Les je t'aime par milliers me font plaisir, je ne peux pas m'en passer, c'est comme une addiction, je suis addicte à Lucas, et à ces je t'aime. Je m'avance et je vais l'embrasser tendrement, prenant ma main gauche pour lui caresser la nuque, puis je me retire délicatement, et je réfléchis à ce que je vais dire. - Je t'aime tellement ... Tu sais pas à quel point je peux être amoureuse de toi ... Et je pense que ce bébé, c'est un miracle, une chance, un signe de dieu et on doit l'accepter, car même si des fois ce sera dur, il aura de l'amour, de toi et de moi, et avec de l'amour, on peut tout faire. Je prends alors la main de Lucas, et je la pose sur mon ventre, avec un regard mignon. -- C'est notre miracle, et je t'aime, alors je pense que ce bébé, c'est une bonne chose, même si j'ai peur, et je me demande déjà ce que sera notre futur, je sais que je serais à tes côtés alors, tout va pour le mieux.

Lou semblait se calmer petit à petit, ce qui rassurait le jeune homme. Lui le montrait moins, mais il était tout autant proie aux diverses émotions qui le submergeaient. Lui aussi était mort de trouille, lui aussi doutait, mais la joie qu'il ressentait, ce bonheur de savoir que, dans quelques mois, leurs bébé verra le jour et qu'ils deviendront parents évinçait toute angoisse qui pouvait exister. Il en était sûr au fond de lui : ils allaient s'en sortir, avec des hauts et des bas certes, mais ils sauront élever leur enfant et deviendront des parents heureux et merveilleux. Lucas n'en doutait pas une seule seconde. Lui qui était fou amoureux de sa belle, il sentait tout au fond de lui qu'il ferait un bon père. L'instinct paternel avait ses racines en lui, il n'y avait qu'à voir la semaine où lui et Lou avaient gardé Lennon, le fils de Juliette-Anaïs. Il adorait les enfants et n'avait eu donc aucun mal à s'en occuper, comme s'il avait toujours été père. Pourquoi est-ce que cela serait différent avec son propre enfant ? Il n'y avait aucune raison. Et même, Mathis s'occupera de son bébé mieux que de n'importe quel autre enfant au monde.

Les paroles de Mathis semblaient rassurer la jeune femme. Elle souriait à présent et son visage avait reprit des couleurs ; ses joues étaient passées du blanc, terne au légèrement rosé et ses yeux commençaient à briller, éclairer par le bonheur ressenti et non par les larmes qu'avait engendrée l'angoisse. Lucas ayant prononcé ses derniers mots, les voilà qui s'embrassaient avec amour et tendresse. La main que Lou posa dans la nuque du jeune diplômé fit légèrement frissonner ce dernier qui ne put que sourire de plaisir. Leurs lèvres se détachèrent et les lèvres de Mathis restèrent étirées en un sourire lumineux et ravi. Lui qui se disait heureux il y a une heure à peine, il l'était encore plus à ce moment précis. Visiblement émue et rassurée, Lou prit la parole à son tour. « Je t'aime tellement ... Tu ne sais pas à quel point je peux être amoureuse de toi ... Et je pense que ce bébé, c'est un miracle, une chance, un signe de dieu et on doit l'accepter, car même si des fois ce sera dur, il aura de l'amour, de toi et de moi, et avec de l'amour, on peut tout faire. » Ces paroles touchèrent incroyablement le jeune homme. Il ramena les mains de sa dulcinée vers ses lèvres pour les embrasser tendrement et lui sourit, les yeux éclatant de bonheur et d'émotion. Les mots qu'elle avait employés était tellement sincères, tellement beau qu'il en fallait de peu pour qu'il se mette à pleurer. Mais il ravala ses larmes et se contenta de laisser son trop plein d'émotions transparaître sur ses lèvres étirées en un sourire. Puis, sa chérie attira sa main jusqu'à son ventre. Il la posa donc à cet endroit et s'imagina déjà Lou, dans quelques mois, avec le ventre arrondi par sa grossesse, le bébé donnant des coups de temps à autre pour montrer sa présence. Emu, il rigola doucement et caressa délicatement son ventre, les yeux rivé dessus. « C'est notre miracle, et je t'aime, alors je pense que ce bébé, c'est une bonne chose, même si j'ai peur, et je me demande déjà ce que sera notre futur, je sais que je serais à tes côtés alors, tout va pour le mieux. » Il reporta son regard sur Lou au moment où elle reprit la parole. Elle semblait donc tout autant décidée que lui à garder le bébé. S'il le pouvait, Lucas aurait sauté au plafond, traversé l'immeuble pour toucher le ciel et les étoiles (ahah) tellement il était heureux. Son coeur battait la chamade et son corps bouillonnait de joie. Il garda sa main gauche posée sur le ventre de la future maman et alla caresser sa joue avec sa main libre. Ses yeux brillaient toujours autant et ses lèvres restaient étirées. « Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux... c'est un miracle, comme tu le dis. je te promets que tout ira bien. Je vais chercher un travail dés demain et tu verras, notre enfant sera le plus heureux du monde. Et moi, le père et l'homme le plus comblé, grâce à toi. » Il s'approcha à nouveau d'elle et l'embrassa avec tendresse avant de poser son front contre le sien. Dire qu'il y a quelques mois, il souffrait de son amour pour Lou. Il rêvait de la revoir, de l'avoir à nouveau pour lui et il avait mal, tout au fond de lui, il vivait dans la souffrance, dans les souvenirs et dans les regrets. Mais aujourd'hui, il avait retrouvé l'amour, il était heureux comme jamais et il allait être père. Comme quoi, l'espoir n'est jamais vain.

Mathis finit par s'écarter et sourit à sa belle avant de poser son regard sur son ventre. Son imagination le portait loin, parcourant ces futurs mois de grossesse, la naissance de leur enfant et les années qui allaient suivre. Il avait hâte. Puis il regarda à nouveau Lou. Il était vraiment l'homme le plus chanceux du monde et il était motivé comme jamais pour faire bouger les choses. Soudainement, un tas d'idées lui venait quant à un futur éventuel travail. Il se sentait tout excité et débordant d'énergie et il n'hésita pas une seconde à en faire part à sa dulcinée. « Je vais lâcher mon job de journaliste pour commencer. Ça fait un moment que ça me démange... et avec mon diplôme, je vais essayer de trouver un travail. Je pourrais devenir prof de littérature, ou même simplement prof d'anglais au lycée ? Je trouverai bien. Et j'ai beaucoup réfléchi... je crois que je vais envoyer mon livre à plusieurs éditeurs. Si j'ai de la chance, j'en trouverai un qui voudra s'en occuper et peut-être que ce roman aura du succès auprès du public. Enfin ce ne sont que des hypothèses remplies d'espoir. » Il rigola, conscient qu'il partait en vrille, submergé par toute la joie qu'il ressentait. Il s'approcha de Lou et passa son bras derrière ses épaules pour la tenir tout contre lui et l'embrasser sur le front. « Excuse-moi, tu dois être fatiguée et je me transforme en moulin à paroles... » Il lui sourit tendrement et embrassa son front une nouvelle fois avant de rire gentiment et de regarder autour de lui. Cet appartement n'était pas le sien, et pourtant il y passait ses journées depuis plusieurs semaines. Il est vrai que, depuis le début de ses examens, il avait prit l'habitude de dormir chez Lou et d'y passer tout son temps, pour ne pas être séparé d'elle. Il s'était un peu incrusté dans sa vie et il s'en rendait compte seulement maintenant. Mais après tout, elle ne l'avait pas mis à la porte. Cela montrait donc qu'elle trouvait sa présence plaisante, non ? Suite à cette réflexion, Mathis osa donc proposer un second grand pas dans leur vie de couple, pas qui, logiquement, aurait dû précéder le début de sa grosses. Mais qu'importe. Il s'écarta donc un peu sans lâcher sa belle, afin de la regarder, et lui fit part de sa réflexion. « J'ai déjà une première idée pour gagner un peu d'argent... je vais quitter mon appartement. Ça me permettra de mettre l'argent qui me sert habituellement pour le loyer de côté.... enfin... pour ça, il faut que tu veuilles de moi chez toi évidemment. Au pire, je peux retourner vivre chez mes parents... » Sa voix se teinta d'ironie sur ses dernières paroles. Retourner chez ses parents ? Est-ce que Lou acceptera une telle aberration ? Non mais. Et pour couronner le tout, Mathis prit un regard suppliant de chien battu, comme s'il souhaitait sous-entendre un "Ne me laisse pas tout seul."

Ils étaient prêts, tous les deux. Du moins, ils le ressentaient au fond d'eux. Et comme l'a dit Lou, leur amour est plus fort que tout. Ils se sont tout de même retrouvés après près de six ans de séparation, ce n'est pas rien. Et les voilà plus amoureux que jamais, prêts à tout, prêts à être parents. Leur amour triomphera et grâce à leurs sentiments, ils surpasseront les difficultés, ils se battront jusqu'au bout, ensemble, côte à côte. « Je sais que je serais à tes côtés alors, tout va pour le mieux. », telles étaient les paroles qu'elle avait tout juste prononcées. Elle lui faisait confiance, elle sentait que, du moment qu'elle était avec lui, elle ne risquait rien. Ensemble, ils allaient pouvoir avancer sans craindre le futur. Et si, par malheur, il arrivait quelque chose, ils se soutiendraient, comme ils l'ont (presque) toujours fait et ils se relèveront, encore plus forts. Lucas y croyait plus que tout : ils étaient trop fous amoureux l'un de l'autre pour que cela se passe mal. Leur bébé verrait le jour et il grandira au sein d'une famille débordante d'amour.

Bien qu'excité comme une puce, Mathis proposait des idées qui semblaient plaire à Lou. Elle souriait sincèrement, ses yeux pétillaient de bonheur, elle semblait heureuse et très excitée elle aussi, ce qui rassura le jeune homme. C'était la preuve qu'il ne partait pas dans des délires insensés juste parce qu'il était heureux. Les paroles de sa dulcinée le rassura sur ce point. « C'est super Lucas ! En plus tu sais que ce livre sera un grand succés, alors je trouve cette idée géniale. Et pour le reste .. Je n'aime pas les professeurs, mais toi par contre tu dois être très attirant comme professeur, alors fonces! Et puis je travaille encore alors tu n'as pas besoin de stresser pour le moment pour chercher un travail, on a neuf mois devant nous. » Lucas ne put s'empêcher de rire. Il était certes touché de voir qu'elle croyait en lui et en ses projets. Mais, lui, un professeur attirant ? La perche qu'elle lui tendait était trop tentante. Il la regarda donc avec des yeux malicieux et joua son fier. « Un prof très séduisant ? Mmmh, il faudra que je fasse attention aux belles étudiantes qui rôdent alors. Surtout que je suis encore jeune... je vais devoir me veiller à ne pas réveiller ta jalousie. » Il tenta de rester sérieux, mais en vain ; Il éclata de rire et prit Lou dans ses bras avant de l'embrasser brièvement. « Je plaisante ma jolie. Ça me fait plaisir de voir que tu croies en moi à ce point. » Il lui sourit tendrement et passa sa main sur sa joue pour ensuite aller remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille, le tout en plongeant son regard débordant d'amour dans le sien. « Pour mon roman, ce sera un grand pas à franchir. J'espère que tu as raison et que je ne vais pas tomber dans l'oubli aussitôt le livre publié... mais si tu me fais confiance, alors j'ai confiance en l'avenir. Et puis, je ne vais pas me stresser pour trouver un travail, mais le plus tôt sera le mieux. Je te le promets, je vais tout faire pour qu'on puisse avancer sans s'inquiéter. Tout se passera bien. » Il lui caressa la joue avec tendresse et l'embrassa, une fois encore, avec le plus de douceur et d'amour possible. Son coeur battait si fort que Lou devait en entendre le rythme régulier, ce rythme qui suivait le tempo du "Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime...".

Le sujet de l'appartement fut abordé. Comme il l'attendait, Lou éclata de rire au moment même où il évoqua la possibilité qu'il retourne vivre chez ses parents. Evidemment, c'était absurde. Aller vivre chez papa, maman à vingt-trois ans alors que l'on est fou amoureux d'une fille qui, elle, a un appartement suffisamment spacieux pour l'accueillir ? Quoi qu'il en soit, Mathis voulait simplement entendre par là qu'il ne voulait pas s'imposer dans la vie de Lou. Avec un bébé en route, c'était un peu trop tard, mais tout se passait si vite... il préférait laisser le choix à sa belle. Elle calma son fou-rire et lui répondit en jouant elle aussi sur l'ironie. « Comme si j'allais te laisser partir loin de moi chez papa et maman, non mais t'es devenu fou? Bien sûr que je veux que tu sois ici avec moi tout le temps, c'est ton chez toi aussi ici, je pensais que tu l'avais déjà compris, mais apparement non ... Lucas t'es l'homme de ma vie, et je te veux avec moi tout le temps, enfin avec nous ... » Mathis rigola légèrement puis, touché par les paroles de Lou, lui adressa un tendre sourire. Elle voulait vivre avec lui. C'était tellement plaisant à entendre, rassurant aussi ! Ce n'est pas qu'il doutait de son amour, mais tout s'était passé tellement vite depuis sa rupture avec Roméo que Lucas avait peur qu'elle ait agit sans vraiment réfléchir. Mais après tout, peut-être que, dans le fond, elle non plus ne l'avait pas oublié durant toutes ces années. Peut-être s'était-elle simplement voilée la face pour ne pas souffrir d'avantage. Bref. Mathis cessa de réfléchir là-dessus. Elle l'aimait, elle était enceinte de lui et voulait vivre avec lui. C'était tout ce qui comptait. Il préféra tout de même s'expliquer, histoire de ne pas passer pour un garçon désireux de retourner vivre chez ses parents. « Je voulais juste m'assurer que tu te sentais prête. Je ne veux pas m'imposer dans ta vie... même si, avec le bébé, c'est un peu trop tard. Mais.. j'ai moi aussi envie de vivre avec toi Lou, pour ne plus jamais te quitter, plus jamais. » Il lui sourit tendrement et déposa un baiser rapide mais rempli d'amour sur ses lèvres, avant de plonger ses yeux clairs dans les siens. « Il va falloir que je vide mon appartement alors... ça me permettra de faire un peu de tris. J'ai jamais eu le courage... voilà une belle occasion. Rassure-toi, je ne vais pas débarquer avec une tonne d'affaires, je prendrai ce qui me tient à coeur et éventuellement ce qui manque à ton appartement, même si tu as déjà tout. » Amusé, il lui adressa un clin d'oeil. Puis il posa ses yeux à nouveau sur son ventre, l'imaginant dans quelques mois, arrondi par le bébé qui aura grandi. Il avait hâte, vraiment hâte d'être papa et de partager tout ce futur avec Lou, avec la femme de sa vie. Il repensa d'ailleurs aux derniers mots qu'avait prononcés la jeune femme : « Lucas t'es l'homme de ma vie, et je te veux avec moi tout le temps, enfin avec nous ... ». À cette pensée, il reposa ses yeux sur Lou et lui sourit avant de s'approcher d'elle. « Ah et au fait... tu es la femme de ma vie Lou Juhlin-Dannfelt. ».

« Un prof très séduisant ? Mmmh, il faudra que je fasse attention aux belles étudiantes qui rôdent alors. Surtout que je suis encore jeune... je vais devoir me veiller à ne pas réveiller ta jalousie. » Lou regarda Lucas avec un léger sourire, car c'est vrai qu'avec ces hormones c'est temps-ci, plus grand chose ne l'a faisait rire autant, elle était souvent de mauvaise humeur, ou alors elle prend mal ce qu'on lui dit, chose que Lou ne fait pas généralement. Lucas dit qu'il plaisantait, et Lou se remit à sourire, rien que ce petit mot l'a reconforter déjà. Au lycée, Lou n'était pas une bonne éléve, elle courrait toujours après les garçons, et faisait plus attention à sa popularité qu'à ces notes, mais une fois qu'elle découvrit Lucas, tout changea, Lou ne fit plus attention à son look, ou autre, elle pensait plus à l'école, et à réussir, elle avait de l'ambition, chose qu'avant, elle n'avait pas connu. Lucas fut donc d'une grande aide pour Lou, sans lui, elle serait surement devenue secretaire ou quelque chose où on ne gagne pas bien sa vie, ou même elle serait encore au lycée à cet heure. L'idée que Lucas devienne professeur faisait un peu peur à Lou, car elle connait bien les filles dans les lycées, si un nouveau professeur arrive, et qu'il est jeune et beau, tout change, et la guerre pour l'avoir commence, mais Lou savait bien que Lucas n'irait pas faire quoi que ce soit avec une jeune fille, car il perdrait son travail si ça venait à s'ébruiter, et il perdrait aussi Lou, alors elle n'avait pas à s'en faire. Lucas posa ces lèvres sur celle de Lou, et un doux baiser s'échangea, Lou continua ce baiser, et pouvait même sentir le coeur de Lucas battre, ce qui lui fit chaud au coeur, car elle sentait bien que pour une fois, c'était un vrai et bel amour. Une fois que Lou rigola et dit à Lucas de venir vivre avec elle, Lucas lui soulager, sourit aussi. « Je voulais juste m'assurer que tu te sentais prête. Je ne veux pas m'imposer dans ta vie... même si, avec le bébé, c'est un peu trop tard. Mais.. j'ai moi aussi envie de vivre avec toi Lou, pour ne plus jamais te quitter, plus jamais. » Lou sentit l'émôtion montait en elle, mais elle essaya de garder ces larmes pour quand elle serrait seule, car sinon, la scène émôtion passerait comme celle d'un film. Elle décida alors d'ajouter une petite phrase histoire de rigoler un peu sur la situation actuelle. « Fais attention si un jour tu décides de me quitter, et que mes hormones ne sont pas d'accord, tu risques d'en subir les conséquences, hein, de pas belles conséquences, et oui j'ai une excuse maintenant, le bon vieux " Je suis enceinte, et mes hormones travaillent ", je sens qu'on va bien rire!»

Lou ravala ces larmes, et regarda Lucas avec un doux sourire, le " pour ne plus jamais te quitter, plus jamais ", fit tellement plaisir à Lou, car c'est vrai qu'une fois en couple, l'une des grandes peurs de Lou, c'est de voir l'homme qu'elle aime partir, comme Roméo, mais lui ce fut pire, il ne donna même pas de raison, chose que Lou détesta par dessus tout. Lou y avait pensé, elle s'était dit qu'elle aimerait bien revoir Roméo, et lui montrait à qu'elle point elle est heureuse avec Lucas, et surtout qu'elle est enceinte, car quand ils étaient ensemble, ils parlaient tout le temps du futur, comme avoir un enfant, et bien voilà que non, mais cet enfant sera dix fois mieux, car son papa, c'est Lucas. « Il va falloir que je vide mon appartement alors... ça me permettra de faire un peu de tris. J'ai jamais eu le courage... voilà une belle occasion. Rassure-toi, je ne vais pas débarquer avec une tonne d'affaires, je prendrai ce qui me tient à coeur et éventuellement ce qui manque à ton appartement, même si tu as déjà tout. » Lou sourit, et se mit à parler à nouveau. « Prends ce que tu veux, maintenant c'est chez-toi ici, et je viendrai t'aider pour ranger tes affaires dans ton ancien appartement! De plus je vais bientôt poser mes congés de maternité, enfin je ne sais pas à partir de quel mois je peux prendre mes congés, surement quand je serais énorme.. » Lou ajouta un petit sourire, c'est vrai que l'idée de prendre entre 5 à 10 kilos lui faisait un peu peur, mais bon c'est la vie. Lucas ajouta « Ah et au fait... tu es la femme de ma vie Lou Juhlin-Dannfelt. » quelques mots au final, et Lou sentit les larmes montaient à nouveau, et là elle craqua, elle se mit à pleurer de joie, elle alla se blottir contre Lucas et alla l'embrasser tendrement avant de dire quelque chose à son tour. « Je crois que je vais arrêter de me maquiller ou alors je vais mettre du waterproof, car là je suis pire qu'un bébé, je pleure pour un rien, je haie mes hormones .. Mais toi je t'aime. »

Spoiler:

Alors... postuler en tant que prof ou ne pas postuler en tant que prof ? Telle était la question. À présent diplômé, Mathis avait l'opportunité de pouvoir s'orienter dans un travail convenant à ses désirs et à sa passion, la littérature. Mais le nombre de métiers qui s'offrait à lui était incroyablement grand ; avec un diplôme de littérature, il n'y a pas que la solution "devenir professeur" qui peut être envisageable. Cependant, enseigner ce que lui même avait appris durant toutes ces années d'études lui semblait être quelque chose de plutôt attirant. Restait à choisir le niveau : école primaire, collège, lycée, université ? Certes, il adorait les enfants, mais s'il avait voulu devenir maître d'école, il ne se serait pas dirigé dans une carrière de littérature. Le collège ? Non, les ados de cette tranche d'âge sont trop pénible à dompter et ce qui intéressait Lucas était l'enseignement à des élèves en quête d'apprentissage, pas la discipline face à des cancres forcés de suivre des cours qu'ils jugent inutiles et ennuyants. Restait donc le lycée et l'université. Là, difficile de trancher. Et pourquoi pas combiner les deux ? Il avait connu des professeurs qui jonglaient entre enseignements lycéen et enseignement universitaire. Alors pourquoi pas lui ? Cela restait un sujet sur lequel il devait réfléchir de manière sérieuse.

« Fais attention si un jour tu décides de me quitter, et que mes hormones ne sont pas d'accord, tu risques d'en subir les conséquences, hein, de pas belles conséquences, et oui j'ai une excuse maintenant, le bon vieux " Je suis enceinte, et mes hormones travaillent ", je sens qu'on va bien rire ! » La remarque de Lou fit bien évidemment rigoler le jeune homme. Ses hormones, il en avait déjà fait les frais. Lou subissait des sautes d'humeur impressionnantes et Lucas peinait parfois à la suivre. Elle passait du rire au larme, de la joie à la colère en l'espace d'un quart de seconde et cela la rendait dingue. En y portant du recul, les scènes pouvaient se montrer comique. Mais à la longue, cela en devenait usant. La future maman devenait jalouse, possessive, rendant la vie de son homme presque invivable. N'exagérons rien, elle n'était pas si terrible. Mais elle changeait très vite d'humeur et pouvait très vite se montrer sous un jour mauvais. Mathis comprenait tout à fait qu'elle n'y était pour rien, ses hormones subissant la tension du bébé qui grandissait petit à petit. Il restait donc patient et évitait à tout pris de s'emporter. Il restait calme, même quand Lou lui criait dessus, jusqu'à ce qu'elle finisse par craquer et s'excuser. « Ouais... tes hormones te mettent à cran. Mais bon, on n'a rien à craindre... enfin, je n'ai pas à craindre d'en payer les conséquences comme tu dis, vu que je n'ai pas du tout l'intention de te quitter. Au contraire, je ne te quitterai pas d'une semelle, je te suivrai dans chacun de tes pas, j'épierai le moindre de tes mouvements... » Tout en décrivant son éventuel futur comportement il se rapprocha de sa dulcinée, le regard rempli de sous-entendus, jusqu'à ce que leurs visages se frôlent. Là, il sourit et l'embrassa tendrement. « Tu verras, je vais finir par être casse-pieds à te suivre partout comme ça. Tu crois que tes hormones apprécieront ? » Il rigola gentiment et posa un rapide baiser sur le front de sa belle.

Le sujet "emménagement" battait son plein. Mathis se réjouissait d'avance. Certes, il s'était déjà, en quelque sorte, imposé chez Lou. Il y passait toutes ses nuits depuis plusieurs semaines et ne passait dans son propre appartement que pour se changer de temps à autre et prendre les quelques affaires nécessaires. Mais ces allers-retours lassants n'allaient plus être d'aucune utilité s'il emménageait chez elle. Cela leur simplifierait la tâche, évidemment, mais pouvoir dire "Nous habitons ensemble" allait être des plus agréable. Tout se passait très vite pour eux, entre le bébé et la décision d'emménager ensemble, mais comme le pensait souvent Lucas, leur amour existait depuis des années, depuis le lycée. Ils étaient faits pour être ensemble et ces six ans de séparation ne comptaient presque plus à ses yeux. « Prends ce que tu veux, maintenant c'est chez-toi ici, et je viendrai t'aider pour ranger tes affaires dans ton ancien appartement! De plus je vais bientôt poser mes congés de maternité, enfin je ne sais pas à partir de quel mois je peux prendre mes congés, surement quand je serais énorme.. » Attendri par ces paroles, le jeune homme sourit à Lou. Il trouvait adorable le fait qu'elle veuille l'aider à faire ses cartons. Cela prouvait qu'elle aussi avait hâte qu'ils vivent ensemble et cela fit énormément plaisir à notre jeune diplômé. « Il faut que tu t'habitues gentiment au rythme de la grossesse. Toi qui est toujours en mouvement, à courir à gauche, à droite, tu vas devoir te calmer et te reposer. Je veux bien que tu m'aides... mais avec modération, d'accord ? » Il lui sourit tendrement. Elle était à peine enceinte de quelques semaines et le voilà déjà prêt à déballer les phrases du type "Chérie, allonge-toi, tu dois te ménager avec le bébé. Je m'occupe de tout, ne t'en fais pas.". Et ça, Lou pouvait en être convaincue ! Quand le moment viendra, il sera disponible autant qu'il le faudra pour l'aider afin qu'elle se repose. Il était de nature serviable, et quand cela touchait la femme qu'il aimait, il avait tendance à tout vouloir faire pour l'aider dans les tâches journalières. Quoi de mal à ça ? « Et puis, pour les congés de maternité, tu as le temps. Annonce déjà à ton boss que tu es enceinte, histoire qu'il se prépare à tes demandes de congés. » Il rigola, amusé et adressa un sourire tendre et rempli d'amour à sa dulcinée.

À peine Mathis avait-il prononcé les mots "Tu es la femme de ma vie" et voilà que les yeux de Lou s'embuèrent de petites larmes scintillantes. Au final, elle se mit à pleurer. Touché, le jeune homme passa son bras autour de ses épaules et l'attira contre lui pour poser ses lèvres contre sa tempe. « Je crois que je vais arrêter de me maquiller ou alors je vais mettre du waterproof, car là je suis pire qu'un bébé, je pleure pour un rien, je haie mes hormones .. Mais toi je t'aime. » Un léger rire franchit la barrière de ses lèvres, avant que celles-ci aillent rencontrer celles de Lou. Un baiser, encore un, toujours plus. Mathis ne se laissait pas de l'embrasser, de toute les manières qui soient. Il la serra ensuite contre lui, tendrement, et alla essuyer ses larmes, un sourire rempli d'émotion illuminant son visage. « Moi je trouve ça mignon de te voir toute fragile comme ça. Et ne t'en fais pas, même avec les légères traces de maquillage, tu restes la plus magnifique de toutes. » Il marqua un pause pendant laquelle leur regard se croisèrent. Une série d'étincelles le long de la colonne vertébrale, une douce chaleur envahissant leur corps, des coeurs qui accélérèrent, un échange silencieux mais des plus passionnels. Un simple regard peut en dire bien plus que des mots. « Je t'aime aussi ma jolie, comme un dingue. ». Leurs lèvres se scellèrent une fois de plus. Yeux fermés, Lucas goûta à la douceur fruitée des lèvres de la future maman. Il en était accro. Drogué de son visage, shooté de ses baiser, épris de son odeur, dépendant de tout ce qui la rendait si unique. C'était ça l'amour : se défoncer avec la plus dure, la plus douce de toutes les drogues, en devenir accro, chaque jour un peu plus. Elle était devenue son héroïne, celle qui, indispensable à ses journées, le rendait dépendant et était capable de le blesser au plus profond de lui, de faire de lui ce qu'elle voulait... et en même temps, la seule à pouvoir le sauver.

"J'épierai le moindre de tes mouvements..." A ces mots, Lou ravala sa salive et lâcha un léger sourire, même si elle sentait bien qu'au fond d'elle, se sentir observer, ou même suivi, c'est une chose qu'elle déteste, comme elle le répète souvent, elle est grande et indépendante, alors pas besoin que quelqu'un soit à ces côtés pour la surveiller, mais elle fit mine de rien devant Lucas, qui lui ne pense qu'à bien faire. Des petits sourires s'affichaient non stop sur le visage de Lou, sa mine était radieuse et ses yeux remplient d'étoiles, comme une enfant, enchantée par la vie. Lucas l'embrassa et Lou ne put s'empêcher de continuer ce baiser, jusqu'à ce que Lucas remarqua que Lou n'aimait pas vraiment être suivi et il expliqua même que cela pouvait être bien pire avec les hormones, Lou ne fit que hocher de la tête, car elle savait bien que Lucas avait raison. Lou rigola aux mots de Lucas, et n'hésita pas à remonter à la surface le sujet des hormones. « Tu connais déjà mon caractère de base, alors imagine le avec des hormones en folies, je sens qu'on va bien rire pendant ces neuf mois. » Un grand sourire, elle alla à son tour se rapprocher de Lucas, pour le regarder, tendrement, avec un regard amoureux, un regard chaud, un regard unique. Après le sujet des hormones, celui de l'arriver de Lucas dans l'appartement fit son apparition, mais Lucas relança le sujet de la grossesse, ce qui fit sourire Lou, car elle sentit à ce moment même, que Lucas allait adorer être papa. Il demanda à Lou de rester calme, même si elle peut quand même l'aider, il fallait qu'elle fasse tout avec modération, ce qui fit grimacer Lou, car elle déteste rien faire, elle déteste ne pas bouger, alors elle mit son grain de sel à la conversation. Lucas lui rappela qu'elle devait aussi annoncer sa grossesse à son patron, chose qui allait le ravir, ou pas. Lou sentit alors son coeur battre, elle avait totalement oublier son boulot, enfin l'idée d'être en congés, chose qu'elle déteste, surtout à long terme, mais elle ne pouvait pas contredire Lucas, qui avait bien evidemment raison. Avec une bouille fatiguée, Lou s'expliqua. « J'avais oublier mon boulot .. Mon dieu quelle galère ! A tous les coups je vais me faire virer .. Bref .. Je l'annoncerai demain à l'équipe, et surtout à mon patron .. Et surtout Lucas, promets moi, qu'une fois à l'appartement, tu me laisseras faire des choses, promets moi que tu me prendras pas pour une handicapé, tu me connais, j'ai besoin d'être utile, de bouger, de faire des bêtises, enfin oui j'ai compris, avec modération, mais oublies pas qui je suis. » Avec un air sérieux, Lou entendit alors le fameux, tu es la femme de ma vie, et celle-ci ne put s'empêcher de laisser ses larmes coulaient, ce qui fit sourire Lucas, il lui expliqua qu'il trouvait cela mignon, et qu'elle était belle dans toute situation, ce qui calma Lou,surtout en entendant le petit Je t'aime aussi, qui reveilla son amour pour Lucas. Elle déposa un baiser à son tendre petit copain, et essuya ses larmes.

« Tu connais déjà mon caractère de base, alors imagine le avec des hormones en folies, je sens qu'on va bien rire pendant ces neuf mois. » Cette remarque fit, une fois de plus, rire Mathis. Lou se rapprocha de lui, il la prit donc dans ses bras, tout sourire, en hochant négativement la tête. Oui, il savait que les mois à venir n'allait pas être simple, qu'il allait sûrement devoir faire face aux caprices de sa chérie qui elle, sera sous l'emprise de ses hormones. Et bien soit, il subirait sans râler. « Je saurai me tenir comme il faut pour ne pas t'énerver, promis. » Il lui sourit une fois encore et l'embrassa sur le front tout en caressant son épaule délicatement.

Le sujet du déménagement amena à un autre petit problème causé par la grossesse : le fait que Lou allait devoir petit à petit se calmer dans ses activités à tout va. Lucas la connaissait, elle était sans cesse en mouvement. Pour le moment, cela ne changeait rien, mais dans les mois à venir, avec le bébé qui allait prendre de plus en plus de place, elle allait bien être obligée de freiner la cadence. À cette évocation, Lou semblait soudainement épuisée et légèrement paniquée, si bien qu'elle se mit à parler à la va-vite, obligeant son chéri à se concentrer pour tout absorber ce qu'elle disait. « J'avais oublier mon boulot .. Mon dieu quelle galère ! A tous les coups je vais me faire virer .. Bref .. Je l'annoncerai demain à l'équipe, et surtout à mon patron .. Et surtout Lucas, promets moi, qu'une fois à l'appartement, tu me laisseras faire des choses, promets moi que tu me prendras pas pour une handicapé, tu me connais, j'ai besoin d'être utile, de bouger, de faire des bêtises, enfin oui j'ai compris, avec modération, mais oublies pas qui je suis. » Qu'elle s'emporte de la sorte amusa le jeune homme. Il leva les yeux au ciel, prenant un air exaspéré, et sa voix en rajouta une couche en soupirant, les coins des lèvres relevés. « Lou. » Il la regarda et rigola de bon coeur. Non, il n'oubliais pas comment elle était, mais s'il fallait qu'elle se calme et se repose, il ferait en conséquence. Il ne voulait pas qu'elle se tue à la tâche et s'épuise sans arrêt, prenant le risque de laisser sa santé et celle du bébé se dégrader. Pour la rassurer cependant, il lui caressa la joue en lui adressant un tendre sourire, puis il la réconforta rapidement. « De un, tu ne vas pas te faire virer. Tu n'es pas la première femme à tomber enceinte et tu ne seras pas la dernière, alors calme-toi. Et de deux, ne t'en fais pas, je ne te demande pas de rester clouée au lit toute la journée. Tu dois juste rester attentive à ce que te dis ton corps et, quand les mois auront passés, tu devras te reposer et me laisser m'occuper du reste. Mais ce n'est pas pour demain, rassure-toi, tu as le temps encore. » Puis il lui annonça une fois de plus qu'elle était la femme de sa vie, ce qui déclencha une nouvelle série de petites larmes. Mais Lou se calma bien vite et vint contre lui pour déposer ses lèvres contre les siennes, avant d'essuyer ses larmes. Lucas la regarda en souriant, attendri, et l'embrassa sur la tempe avant de lui proposer d'aller se coucher. La jeune femme semblait exténuée et, quand bien même il n'était pas très tard, elle méritait une longue et bonne nuit de repos après les événements de la journée. « Je pense qu'il est temps pour toi d'aller rejoindre Morphée, tu ne crois pas ? » Il lui adressa un clin d'oeil et se détacha d'elle pour se lever du fauteuil et lui prendre la main pour l'inciter à la suivre, direction la chambre, pour aller rejoindre le lit et se laisser tomber dans un profond sommeil, jusqu'au lendemain matin.