Sujet: Before taking the private jet - Nate Dim 8 Mai - 16:49
& Nate E. Jones&Apollinaria A-De Nassau
Il était tôt, vraiment trop tôt. Elle aurait dû demander à prendre son avion plus tard mais elle savait pertinemment ce qu'on lui aurait répondu : Tu n'as pas voulu partir hier soir alors c'est ce matin, au petit petit matin que tu le prend ton jet privé. Apollinaria soupira tout en déambulant dans les couloirs de l'aéroport John F. Kennedy, tirant sa valise à roulettes, tenant dans le creux de son bras son Burberry. Elle avait prit sa voiture et n'avait même pas demandé à la conduire comme d'habitude, elle était vraiment trop fatiguée et tellement peu réveillée. La voiture l'avait déposée à l'immense aéroport et elle avait refusé d'être accompagnée. Son garde du corps persista et elle dû plier. Toutefois, elle réussit à ce qu'il la laissa tranquille jusqu'à la montée dans le jet, elle ne supportait pas d'être surveillée ainsi, et protégée, elle savait se protéger toute seule.
Elle vit un Starbucks, enfin de quoi se réveiller. Elle n'aurait pas dû accepter de prendre un verre hier à l'Awesome, elle aurait dû dormir. Elle se dirigea vers le comptoir et commanda un café serré. L'avantage, pensa Apo, c'était qu'il n'y avait pas de queue, pas besoin d'attendre. La jeune femme se retourna et regarda autour d'elle et sourit. Pas de paparazzi non plus, le pied. Apollinaria prit son café et s'installa sur une des tables du Starbucks, frissonnant un peu. Il est vrai que ce matin, la jeune Luxembourgeoise ne s'était pas attardée à choisir des vêtements chauds et en plus, elle n'arriverait que dans une dizaine d'heures à destination, au Luxembourg. Elle s'était donc maquillée légèrement et avait revêtu un jean souple, un pull léger et des ballerines. Elle regarda une fois de plus sa montre. 5:07. Son jet privé affrété par la famille de son défunt mari devait décoller vers 6 h. Objectif du jour : trouver quoi faire pour ne pas trop s'ennuyer.
Lili acheta un journal et commença à le feuilleter quand son portable sonna. Elle chercha celui-ci dans son Tote moyen en Python, le mettant sans dessus dessous. Quand elle réussit enfin à le trouver, elle le regarda en soupirant. Elle décrocha, c'était son beau-père. Il ne se rendait jamais compte que le décalage horaire était énorme. Il était peut-être onze heures chez lui, mais c'était toujours le petit matin à New York. Ils parlèrent quelques instants. Il lui demandait quand exactement elle arriverait, comment elle allait. Enfin, les banalités d'usage, vous voyez. Apo l'appréciait réellement mais qui a envie de discuter à cinq heures du matin ? Toutefois, elle ne pouvait pas se permettre de trouver une excuse pour raccrocher. Qu'est-ce qu'elle aurait pu trouver ? De plus, elle était princesse, elle ne pouvait décemment pas se défiler de manière si cavalière...
Sujet: Re: Before taking the private jet - Nate Mar 10 Mai - 19:11
Un appel. Un simple appel au milieu de la nuit peut nous alerter. Une catastrophe se rapprochait. Cet appel pouvait signifier beaucoup. Le décès, un accident…ou un évènement plus festif comme une naissance. Mais un appel à trois heures du matin est rarement justifié par une bonne nouvelle. Je faisais tâtonner ma main dans le lit à la rechercher de mon portable. Minnie. Oh Mon Dieu ! Que lui est-il arrivé ? Une agression ? Un vol ? La perte des clés de l’appartement ? Je décrochais rapidement, très attentif à ce qu’allait me dire ma petite sœur. « Nate ? Désolée d’appeler aussi tard mais tu ne devineras jamais qui arrive à l’aéroport dans deux heures ?…Je suis sûre que tu sais de qui je parle…tu pouvais aller les chercher ça m’arrangerait. Merci ! T’es choux ! » Une grosse catastrophe, l’apocalypse, la fin du monde, de l’univers ! Oh Mon Dieu !
Je me levais d’un mouvement vif, comme brûler à vif par la nouvelle. Minnie ne pouvait pas me demander une tel chose ! Aller chercher les parents ! Moi qui ne les ait pas vu depuis plus de deux ans. Les retrouvailles ne vont certainement pas être accompagné d’une bouteille de champagne ! Je pris me portable -balancé négligemment sur le lit- afin de composer le numéro de Minnie. Rien….la messagerie ! B**** ! Maudissant ma petite sœur, j’enfilais rapidement un jean et un polo avant de l’enfoncer dans la ville presque endormi qu’est New York.
Une fois à l’aéroport, il restait une vingtaine de minutes avant l’arrivée du vol. Je respirais difficilement, les yeux encore à moitié clos. Je me dirigeais d’un pas lent vers le starbuck. Oh oui, je vais avoir besoin d’énergie ! Je commandais un café noir…très noir. Une fois celui-ci en matin, je parti à la recherche d’une table, juste en balayant la salle d’un regard. C’est alors qu’un visage me sembla familier…très familier. Un grand sourire ornait mon visage en se remémorant la soirée que j’avais vécu quelques jours auparavant. Je m’installais donc à sa table.
« Que fait une personne tel que vous dans un aéroport…vide…à cette heure-ci ? Et sans toutous en plus ! Vous avez réussi à les semer ? Exceptionnel ! »
Avec un grand sourire, je lu la surprise de la jeune femme sur son visage. Et je m’en délectais. Je portais mon café à mes lèvres et m’installais plus confortablement dans la chaise. Quitte à attendre…autant patienter en excellente compagnie !
Sujet: Re: Before taking the private jet - Nate Mar 10 Mai - 21:30
Apollinaria soupira. Elle avait réussi à raccrocher, à se débarrasser de son bourreau du matin. Il ne pouvait donc pas attendre une petite journée ? Une seule petite journée et ils se verraient. Enfin, ça y est. Seule. Elle était seule, un café dans ses mains, dans un aéroport vide, dénué de monde, sentant la douce fraîcheur du matin. Elle souriait, mais ça n'allait pas être pour longtemps. Une personne allait tout gâcher une journée qui n'avait rien demandé. Nate. Apollinaria releva un sourcil. Qu'est-ce qu'il faisait là celui-là ?
De vagues souvenirs d'une soirée qu'ils avaient passés ensemble il y a quelques jours seulement remontèrent à la surface du cerveau embrumé par l'heure matinale. Ils s'étaient rencontrés en soirée et s'était tout de suite bien plu. Il faut avouer que ses cheveux un petit peu en bataille, mais pas trop, ses fossettes quand il souriait, tout cela façonnait un charme indéniable...
Vous parlez de qui, au juste ? Des paparazzis ? De mes gardes du corps ? De mes soupirants ?
Apollinaria laissa échapper un petit rire avant d'aspirer une gorgée du breuvage chaud de celui qui réveille après une nuit difficile ou courte, agitée ou bien trop calme. La jeune femme en profita pour détailler Nate qui s'était assis à côté d'elle sans lui poser la question si ça la dérangeait. Un jean, un polo, l'air plutôt négligé. On ne pouvait pas demander mieux à quelqu'un à cinq heures du matin. Même Karl Lagerfeld n'aurait pu faire mieux.
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