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Let's get it started.

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MessageSujet: Let's get it started. Let's get it started. EmptyVen 11 Fév - 19:40



Let's get it started
    Manuela && Winston
    Let's get it started. Antoni10 Let's get it started. 18n5g010
    © LJ


La fête battait son plein : la différence entre une party dans le centre de Manhattan, et des festivités données dans des quartiers plus humble, réside dans l'ingéniosité de pouvoir avoir un portier à disposition. Dans le coin, personne ne vous laissait pousser une porte dès lors que vous aviez un porte-feuille bien garni : chaque building avait son employé à disposition, vêtu d'un uniforme et vous scandant des 'bonjour Monsieur', 'Au revoir Monsieur', avec un certain timbre blasé. Dans ces quartiers donc, vous pouviez risquer d'avoir deux grammes d'alcool dans chaque bras, sans vous prendre une lourde porte au coin de la figure. Au moins, nous avions des témoins flegmatiques assistant vos entrées et vos sorties... Pour le reste, ce n'était qu'une question de moyens : la bière coulant à flot était remplacée ici par le champagne, les jeans par les pantalons Calvin Klein, les filles à la beauté relative par des créatures de rêves aguicheuses, mais pas spécialement plus intelligentes. Au diable les différences, je n'étais ici que pour profiter d'une bonne ambiance chauffée à l'alcool et par la piste de danse improvisée, en l'honneur d'un anniversaire donné pour le vingtième anniversaire de... de qui déjà ? « Winston ! » Une voix familière – ou presque – vint me sortir de ma léthargie : me sentant imbibé par des effluves d'un peu trop de champagne et de vodka, j'avais peine à réfléchir, mais me prêtais volontiers aux amusements de mes comparses guillerets. L'un d'entre eux s'était par ailleurs dirigé vers moi d'un pas allègre, me prenant avec effusion dans ses bras, et me faisant la bise. L'alcool ce soir faisait des ravages. « T'es complètement déchiré. » Bien, le temps que ses mots savants n'atteignent mon cerveau, j'entendais sans entendre ce qu'il me scandait dans un sourire amusé, l'observant glisser dans le canapé avant de s'endormir d'une traite. C'était ainsi que se déroulaient mes soirées régulières : beaucoup d'alcool, pas de prise de tête, beaucoup d'amusement inconscient mêlé à une euphorie collective, du flirt également à venir danser sensuellement contre les corps quémandeurs de demoiselles que je ramenais pourtant que rarement chez moi. Je n'étais pas adepte des relations charnelles sous emprise d'alcool ; certes cela nous désinhibait, mais je ne ressentais jamais de véritable plaisir ni jubilation. Le flegme à l'anglaise, peut-être... Quoique.

Sentant ma gorge sèche, je portais mon verre à mes lèvres non sans avoir trinqué au préalable vers mon ami endormi, et lui lançais un vindicatif : « Je vais prendre l'air. », sans vraiment comprendre qu'il avait déjà été kidnappé par Morphée. Déambulant entre les convives agités, je me faufilais vers le balcon envahit de quelques fumeurs bruyant : moi-même allumant une cigarette, je pouvais enfin apprécier l'air pur et frais de New York. J'aime l'ironie, c'est un excellent tonique sanguin. Apaisé et serein malgré les brumes alcoolisées me montant à la tête, je finis par détourner distraitement mon regard chocolat sur une demoiselle esseulée à l'autre bout du fief des fumeurs (cqfd : le balcon sacré), reconnaissant la tristesse dissimulée de Manuela. Esquissant un bref sourire tendre, je vins cueillir sans gêne un magnifique Camélia rose planté dans un des pots, avant de me diriger vers la demoiselle ; cigarette aux lèvres, coupe de champagne et ornement floral dans chacune de mes mains. Lui tendant la fleur avec galanterie, je lui offris un regard pétillant et mutin : « Une fleur contre un sourire. Tu troques ? » demandais-je avant de tirer une bouffée de nicotine, toisant Manuela avec intensité.
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MessageSujet: Re: Let's get it started. Let's get it started. EmptyDim 27 Fév - 16:57

21h50, je terminais de me préparer. Enfilant mes bas résilles, faussement filés, mon short noir et l'un de ces longs t-shirt costumisés que je recouvrais d'une petite veste en cuir noir, histoire de ne pas attraper froid. Dernière retouche maquillage et j'attrapais mes clefs, me glissant hors de mon appartement et rejoignant la rue principale où ma "boîte à sardine" m'attendait ( - note à moi-même : investir dans un nouveau véhicule - ). 22 h 05, j'étais définitivement attendue, les organisateurs de la soirée allaient m'en vouloir à mort ou pas; je n'avais que trois quarts d'heure de retard après tout. Main sur le volant, pied sur l'accélérateur, je déambulais dans New-York, slalomant entre les voitures, huant les automobilistes incapables et lents au possible qui feraient bien mieux de repasser leur permis selon moi. Moi ? Stressée ? Pas du tout. Simplement, je ne supportais ni les embouteillages, ni les trainards et encore moins les feux. Surtout pas ce soir. Arriver une heure après le début des festivités passait encore - il fallait savoir se faire désirer - mais au-delà, c'était jouer à la diva et ça... très peu pour moi.

22 h 36, j'arrivais enfin. Bon sang, j'allais me faire taper sur les doigts. A moins que... à moins que je ne me fasse discrète et rentre par derrière, ainsi ne me verraient-ils pas et... lorsqu'ils viendraient à ma rencontre, je leur ferais croire que j'étais là depuis une éternité, mais que le flot d'invités, m'a empêché de les aborder. Oui, faisons cela. En priant le ciel que les réjouissances soient un franc succès et que, les nombreux invités prévus à la base soient bel et bien là. Plan mis à exécution, je me faufilais discrètement dans la fête et me fondais dans la masse. Deux, trois saluts amicaux par-ci, quelques sourires hypocrites par là et me voilà tranquille pour quelques minutes désormais. Me dirigeant vers ce qui faisait office de bar, j'attrapais une coupe de champagne et me dirigeais déjà vers une autre sortie. J'avais à peine eu le temps de m'éclipser et de rejoindre le balcon, échappant par la même occasion aux discours puérils et inintéressants d'une jeune femme exaspérante ( - au possible - ) et qui me prenait évidement pour sa meilleure amie. Ça m'apprendra à rendre service tiens ! pensais-je à chaque fois que je la voyais désormais. Enfin bref. Fille agaçante évitée, devoir de bienséance effectué et sermon reçu (- j'avais malencontreusement croisé mon hôte et amie, qui n'était pas ravie de me voir arriver si tard -), je m'accoudais donc au balcon, réprimant une forte envie de fumer que je remplaçais par une gorgée de champagne. Oui et bien quoi ? J'arrêtais déjà de fumer, je n'allais pas en plus me priver de boire un verre de temps en temps, auquel cas, je ne tiendrai pas. J'avais besoin de me détendre, de me changer les idées. Encore plus aujourd'hui. Tout ça, je le faisais pour elle. Cette petite fille de 3 ans, qui malgré elle me contraignait peu à peu à renoncer à tout ce qui avait constitué ma vie ces trois dernières années : la cigarette, l'alcool, les sorties, le sexe et les hommes. J'aurais probablement du mal à m'en passer, un mal fou même. C'était stupide, j'en convenais, mais je devrais m'y faire. La vie que je menais ne convenant définitivement pas à une petite fille de son âge. Bon sang ! Comment allais-je m'en sortir ? Cette vie...cette débauche que je m'étais construite était la seule et unique chose qui me faisait tenir. La seule et unique.

Une voix - qui me semblait familière - me sortit bientôt de mes sombres pensées. Je me retournais, esquissant un léger sourire à la découverte de mon interlocuteur. J'avais vu juste. Winston Y. O'Brain. Quel numéro. Se complaisant dans son personnage, il s'embarquait bientôt dans un jeu de rôle. Me tendant un camélia, il s'empressait de me demander « Une fleur contre un sourire. Tu troques ? ». Impossible. Il était impossible de rester de marbre face à lui. Winston était (- et bien que je le connaisse à peine -) le genre de garçon qui, volontairement ou non, parvenait toujours à vous redonner le sourire. Aussi, acceptais-je (- et sans même y réfléchir - ) sa proposition. J'avais souri, sans même m'en rendre compte. Entrant dans son jeu, je demandais à mon tour « J'ai rempli ma part du contrat. J'ai le droit à ma fleur maintenant ? » ou à cette diabolique cigarette qui se consume peu à peu, m'appelant, me suppliant presque ? Je... aller.... demande-lui. Juste une fois. La dernière. NON ! je ne cèderais pas. Je ne pouvais pas. Aussi préférais-je me concentrer sur autre chose et continuais de lui sourire bêtement, commençant alors à débiter (- et sans réfléchir encore une fois -) un flot de banalités.

« Ça faisait un petit moment qu'on ne s'était pas vu. Où étais tu passé ? Je dois bien avouer que tes pitreries m'ont manqué. Quoi qu'il en soit, je suis contente de te voir ! »
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