I don't live, i survive [PV Charles]

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I don't live, i survive

Elle les chauffait. Elle les rendait fous. Elle les faisait déconner. Elle les caressait. Puis elle s’éloignait. Puis revenait, encore plus chaude, pour les toucher tendrement de ses mains brûlantes. Elle jouait avec leurs sentiments. Elle les dévorait, même si elle savait que sa vie dépendait en la leur. Mais elle n’était habituée à se soumettre à aucune règle. Elle franchissait les limites de leur intimité dans un mélange de grâce et de provocation, incitant leurs sens à se dévoiler. Elle dansait avec sensualité, bougeait son corps avec extravagance et mystère, puis elle se refermait lentement sur elle, éteignant tous les liens qui les avaient, pendant un instant, réunis.
Maxxie avait les yeux mi-fermés, assis sur son fauteuil confortablement chaud, devant le cheminée placée au milieu du salon, et contemplait depuis une bonne demi-heure les phases que parcouraient les flammes depuis leur naissance jusqu’à leur disparition, se disant que la vie serait tellement facile s’ils pouvaient la vivre dans la même chaleur, la même complicité et la même sensualité qui caractérisait celle des flammes qui venaient de s’éteindre. Il se décida enfin, après une longue et mûre réflexion, de faire plaisir à sa chère mère et se bouger le cul pour monter « chez-lui ». Eh oui, ces pièces pleines de meubles en bois sculpté et de petits vases dont les dessins ne voulaient absolument rien dire, ce n’était pas son domicile, ou, plus proprement dit, il ne la considérait pas pour tel, c’était pour lui un passage obligatoire pour aller dans son monde. Son très petit monde, de 6m², mais ce qu’il aimait en cette petite superficie est le fait qu’elle le représentait vraiment. Les couleurs qui y dominaient lui donnaient chaud au cœur, et ses meubles, même les plus simples d’entre eux, lui semblaient aussi confortables qu’un nid douillet semblait l’être pour un oisillon.
Il s’écroula sur son canapé, alluma sa télé, mais se releva au bout de 5 min, comme d’habitude. Ces engins ne présentaient plus rien de vraiment intéressant à leur propriétaires car, de nos jours, la triste réalité est que les gens préfèrent regarder une série qui raconte les problèmes de 2-3 ados bourgeois, à contempler toute la beauté que peut contenir un défilé de mode, ou se reposer sur un son bien rock des années 80. Et ce n’était pas pour ravir le jeune homme sui, 2 fois sur 3, éteignait son engin sans même prendre la peine de vérifier e que les autres chaines avaient à lui offrir, ca de toute façon, le Fashion Week ne se passait qu’une fois par an.
Le jeune Sand se leva d’une démarche très feignante, se demandant si ce qui l’attendait dehors valait la peine qu’il se change, se peigne, se dispute avec sa mère pour l’heure, et sorte en claquant la porte. Finalement, rester à la maison à compter les traits dessinés sur son couvre-lit n’était pas plus intéressant, et puis, au pire, s’il ne rencontre aucune personne qui mérite son intérêt, il contemplera les étoiles dans le central park, et c’était déjà mieux que laisser sa mère lui laver les oreilles avec ses insultes. Pourquoi elle était aussi énervée ? Pour rien, justement, et c’est ce qui l’énervait encore plus.

Flash-back
-Je sors, maman !
-Attends, t’as pas mangé, connard !
-Mais si, demande à Nick et Kevin.
-Il n’a pas mangé !
-Quoi ? Vous êtes deux connards de première !
-Non mais c’est quoi ce langage ? Tu es en famille, je te signale, pas avec ta bande de copains drogués à mi-temps.
-Mais tu viens de me le dire, aussi !
-Et en plus, tu ne respecte pas ce que dit ta mère ? Tu n’es qu’un mal élevé, un bon a rien, un… *Claquement de porte* Qu’est-ce que je disais, cet enfant n'est qu'un mal élevé !
Fin du Flash Back

Maintenant, vous comprenez pourquoi sa mère ne manquait pas une occasion, même mauvaise, pour lui rappeler à quel point elle ne le supportait pas, et aujourd’hui n’était pas une exception. Max descendit enfin de sa chambre, vêtu d’un jean bleu délavé assez moulant, d’un sweat-shirt noir avec des inscriptions incompréhensibles en gris clair, et de baskets grises claires, laissant ses cheveux noirs en bataille, ils étaient très bien ainsi, à son avis. Par contre, sa mère en pensait autrement, et n’hésitait pas à le dire :
-Où est-ce que tu vas comme ça, vêtu comme un gay en manque?
-Avoue que ça te plairait, que je sois gay, tu seras enfin en sécurité dans te chambre.
-J’ai posé une question, mal élevé !
-Je vais loin de toi.
-Tant mieux, et ne reviens pas avant d’être mort !
-De toute façon tu t’es fous, que je revienne ou pas !
Maxxie descendit les marches menant vers la porte d’entrée, puis envoya un baiser à sa mère, avant de claquer la porte, pour enfin affronter le vent léger de cette nuit assez froide. Il traina ses pieds jusqu’à sa voiture, pour se diriger à Manhattan, le cœur de New-York, et plus précisément le Central Park. C’était l’endroit où il avait fait les plus belles rencontres de sa vie, où il avait tellement de souvenir, qu’y aller était devenu pour lui une thérapie. Il jeta un œil sur l’heure, et fut surpris de lire 2h38. Aaah, sa fameuse montre déconnait encore, et, se connaissant, il n’allait la régler qu’après 2 beaux mois. C’est bien là qu’on voudrait se téléporter à Londres pour avoir le Big Ben sous les yeux xD. Il marchait tranquillement, les yeux caractérisés par un regard vague, les lèvres par un sourire charmeur, les mains dans la poche. Vous venez d’assister à THE journée type de Maxxie Wembley Sand.

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Charles Leonardo Fitch, deux semaines après son arrivée à New York, avait déjà pris goût à cette belle ville et à la nouvelle vie dont l'opportunité lui était offerte. Il aurait aimé éprouver des regrets vis-à-vis de son départ du Mexique, d'avoir laissé ses proches, sa famille, son passé derrière lui. Seulement il ne le pouvait pas car, quoi qu'il pouvait penser pour se convaincre, la vie dans la Ville qui ne Dort Jamais s'annonçait une dizaine de fois meilleure. Il avait déjà repéré les lieux utiles dans son quartier, des cafés, bars, musées, bibliothèques, boutiques... Il avait même visité le quartier réputé pour être celui où les gays règnent, et y avait fait quelques rencontres plaisantes. Mais surtout, quelque chose qu'il n'aurait pu trouver à Mexico et dont il avait toujours eu besoin dans sa vie. Un endroit où se détendre, se changer les idées, profiter de l'oxygène et de la verdure, et pourquoi pas se trouver des divertissements. Un endroit qui était rare dans une des villes les plus polluées du monde dans laquelle il avait grandi. Central Park. Des arbres, des buissons, des fleurs. Toutes les activités qui lui plaisaient y étaient présentes. Quand il s'y promenait, la tête face au vent, les mains dans les poches, prenant tout son temps dont il était loin de manquer, tous ses ennuis s'envolaient au gré de ses pas. Des ennuis qui dataient à présent mais qui tardaient à s'effacer de sa mémoire. Charles était heureux car son concours de mannequinat s'annonçait plutôt gagné d'avance, et les films pour adulte qu'il réalisait en ce moment lui permettaient de financer sa vie en attendant les résultats du concours. Il s'était déjà fait quelques amis, notamment dans le salon de mode où il passait son concours. Un vendredi en fin d'après-midi, la deuxième semaine de son arrivée à New York, il n'avait rien à faire et ne désirait pas s'enfermer chez lui. Pas la peine de réfléchir à un moyen de faire passer le temps.

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La vie ne valait plus rien. Relax, zen et détendu, c'est ce qu'était Maxxie quand il sentait le doux vent d'une soirée tiède lui caresser le visage et les cheveux, l'incitant à abandonner son triste vécu pour un moment de sérénité absolue, se laissant emporter par ses pensées paradisiaques, des pensées qui l'enlevaient de son cadre spatio-temporel pour le laisser profiter d'une belle journée ensoleillée au bords d'une plage déserte du Tahiti, avec rien qu'un appareil photo, un paquet de Twix et son meilleur pote à ses côtés. Que la vie serait belle s'il se retrouvait, un jour, dans cette même situation; un jour qui serait assez lointain, certes, mais peut-être que ce beau jour viendra, qui sait.
Mais, à cet instant même, il avait oublié tout ce qui pouvait être une source de stress pour son âme, sa mère, ses études, ses ennemis, tout. Il avait souvent entendu à la télé des psychologues parler du bien que pouvait nous apporter le fait de voler quelques minutes de notre quotidien pressé et se vider l'esprit, mais il croyait que c'était du pur et simple charabia, et que s'il s'est levé du pied gauche, rien ne pourrait changer son humeur, même des heures de thérapie. Mais, étrangement, ces quelques secondes avaient réussi à le faire changer d'avis, au point de l'emmener dans un pays imaginaire très lointain de la réalité.
En parlant de réalité, le jeune Max devait y revenir, car dans son élan de lenteur, il avait ignoré la présence de toute personne étrangère à ses rêves, et s'était inconsciemment heurté contre une jeune fille qui portait dans ses bras un grand bouquin qui parlait de la nature. Quelques excuses et un joli sourire plus tard, le jeune homme repartait, se disant que cette fille était surement du genre à s'instruire, à s'informer sur ce qui l'entoure, sur tout ce qui contribuait à sa survie. Elle était aussi curieuse que le jeune brun, sauf que dans son cas, la flemme réussissait souvent à arrêter ses recherches au bout de quelques minutes. Et ses connaissances n'étaient pas les seules à se plaindre de la paresse de Max, sa santé en était aussi ruinée, car ce dernier pouvait avoir toutes les volontés du monde, le moment où il est invité à faire du sport, même un simple jogging, il sentait comme si une chaine venait lui alourdir les membres, et c'était donc foutu pour son plan musculation.
Le beau Max traina encore un peu dans le park, puis, commençant à se sentir fatigué, il décida de s’allonger sur un banc, histoire de contempler les belles étoiles lumineuses éparpillées sur ce beau tapis bleu foncé qui semblait interminable à première vue, mais qui, après quelques minutes de contemplation, nous décevait en se montrant très limité, nous incitant à nous relever et à terminer notre chemin. Mais non, Maxxie n’allait pas se relever. Il ne voulait pas s’en aller. Il était bien, et peu importe si les bords du ciel étaient visibles ou pas, il allait rester, car il le voulait, tout simplement.

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Charles marchait le long de la grande allée principale, les cheveux au vent, traînant des pieds. Il ne pouvait qu'y rêver. Il adorait Central Park. Mais l'idéal était quand il n'y avait pas assez de gens pour le bousculer. En s'approchant du centre de l'allée, il aperçut justement une jeune percuter une femme tenant des bouquins dans les bras. Bien heureusement, les passants à Central Park étaient poli. Le jeune homme s'excusa en souriant. Charles était de quelqu'un de très curieux, peut-être trop. La jeune fille n'était qu'une étudiante coincée en retard à un cours. Le garçon, en revanche, l'intéressait déjà plus. Il fit quelques pas vers lui. Il éprouva quelques instants la crainte qu'il s'en aille sans qu'il ne puisse le suivre, mais fortunément pour lui, il s'allongea sur un banc et fixa le ciel. Charles remarqua que la nuit était tombée. Qu'importe, il n'avait rien prévu pour la journée du lendemain. Il considéra longuement le jeune homme. Mince, très pâle de peau. Des cheveux foncés et en bataille. Un jean très slim, laissant deviner de magnifiques formes, des baskets grises et un sweat noir très simple. Il avait quelque chose de gay, Charles croyait pouvoir sentir ces choses-là. Il avait l'habitude de reluquer ainsi les garçons, et en général, ceux-ci s'en apercevaient et Charles se retrouvait dans une position très gênante. En l'occurrence, il était debout, immobile, à quelques mètres du garçon, le fixant sans ciller. Il ne tarderait pas à se rendre compte de sa présence, mais Charles n'en avait cure. Il ne voulait plus bouger.

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Que la vie était belle, surtout quand on était loin de ses parents. A cet instant, il sentait son indépendance. Il la respirait. Elle lui remplissait les poumons, pour enfin se confondre avec son sang et couler le long de ses veines, augmentant son taux de bien-être. Il continuait de contempler la magnifique vue qui s’offrait à ses yeux, et surtout l’une de cette multitude d’étoiles. Elle brillait très fort, comme un sourire qu’on reçoit le matin et qui nous remonte le moral pour le reste de la journée, puis, soudainement, elle se mit à bouger. Une étoile filante, c’était la première fois où il en voyait une, et il comptait bien en profiter. Pas qu’il ait vraiment besoin de quelque chose, mais surtout pour vérifier les paroles insensées des gens, selon lesquelles quand on prononce un vœu en regardant une étoile filante, ce dernier se réalisera.
Il n’avait pas vraiment d’idées, mais comme il devait agir dans la rapidité, il dit la première chose qui lui était passée par les pensées, celle d’avoir un peu de compagnie, de la bonne compagnie. Et en disant « bonne compagnie », il pensait surtout à quelqu’un de gentil, sociable, pas très chiant, fun, et accessoirement beau. Le sexe de la personne n’était pas aussi important que ça, car il pouvait autant s’entendre avec un mec qu’avec une fille, même s’il changeait un petit chouilla de personnalité avec la gente féminine, essayant de se montrer plus attentionné, plus tendre et plu poli, question d’éviter qu’elles fassent des histoires à cause d’une blague pas très bien comprise. Mais cette catégories des êtres humains restait indispensable pour la survie des hommes, car, même très exigeantes, elles pouvaient se montrer dans la plupart des cas, plus compréhensive et moins cruelle et hypocrite que les hommes, ce qui faisait que sa compagnie soit très appréciée, au moins de la part du jeune Max.
Quelques secondes plus tard, alors que notre brun n’avait pas changé de position, il se sentit bizarrement comme observé. Ce regard qui pesait su lui le dérangeait et inciter sa curiosité à convaincre Maxxie de tourner la tête pour découvrir l’identité de la personne qui le contemplait. Mais il hésitait… Et si c’était sa mère ? Ou encore June ? Non, non et non. Il n’allait permettre à rien, ni personne d’interrompre son moment de calme. Mais, en y repensant, il se pouvait que ce soit Alex, ou encore une personne envoyée pour le destin pour exhausser son vœu et lui tenir compagnie. Cette possibilité était fort probable, car, en y repensant, ni sa mère ni June n’avaient de raisons valables pour venir le chercher si loin de chez lui, ou encore pour lui causer.
Sa curiosité étant plus grande que ses craintes, il tourna lentement sa tête pour découvrir l’identité de cette mystérieuse personne, qui n’était autre qu’un jeune homme, blond, maigrichon, mais qui avait comme même de belles formes, le teint légèrement pâle, les cheveux assez bien coiffés, et qui le regardait d’une façon dont on pouvait dire tout sauf normale. Son regard était un mélange de curiosité, de crainte, de gentillesse et surtout de charme, et transmettait à Maxxie une vague indescriptible de sympathie. Il se rendit, au bout de quelques instant, de la position assez gênante dans laquelle il étaient, et se dit que lui proposer de s’asseoir serait beaucoup plus poli, ce qu’il fit sur le champ, se relevant d’un coup, pour enfin prononcer ces simples mots, accentués par son sourire habituel :

-Tu veux t’asseoir ?

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Charles L. Fitch était plongé dans sa contemplation. Quel être magnifique. Le jeune homme allongé sur le banc était loin d'avoir de bon goût en matière de style vestimentaire, mais Charles ne pensait pas qu'à la mode, malgré son emploi qui pouvait faire penser le contraire. Lui était en admiration devant le ciel déjà piqueté d'étoiles. Si Charles avait pu être raisonnable dans une situation pareille, il aurait regagné son domicile, mais il ne pouvait détacher son regard de la découverte formidable qu'il avait faite. D'ailleurs, en y repensant, il aurait pu aux premiers abords le prendre pour une femme, avec son visage assez féminin, son jean slim et ses cheveux en bataille. Mais Charles avait assez d'expérience pour faire la différence entre les deux sexes. En-dehors de la poitrine très mince, il y avait cette aura reconnaissable. Il ne pouvait plus bouger d'un poil, n'était plus maître de ses mouvements. Il savait que d'un instant à l'autre le jeune homme sur le banc allait se retourner, et Charles aurait le droit à se taper la plus grosse honte du mois. Au moins, il se ferait remarquer. De toute façon, il ne pouvait rien contre ça, si ce n'était pas de l'amour, c'était au moins de l'attirance passionnelle. Il y avait quelque chose, qui l'empêchait de rentrer chez lui et de penser à d'autres hommes. Le moment qu'il redoutait arriva enfin. Le jeune homme sur le banc, seul, se sentit observer et tourna la tête vers Charles. Celui-ci ouvrit grand la bouche, comme si sa mâchoire s'était décrochée, cherchant des mois pour se justifier. Puis le jeune homme, contre toute attente, lui lança d'une voix mielleuse et confiante :

• Tu veux t'asseoir ?

Charles, surpris de cette hospitalité inconsciente, chercha durant au moins deux minutes quoi lui répondre. Il s'approcha. Lui était inconscient, le jeune homme aurait pu être un criminel dangereux, contre lequel Charles n'aurait aucune chance de se défendre.

• Euh... C'est gentil, mais ... Je ne veux pas vous ... te déranger.

Il s'approcha un peu plus, mais n'osa pas s'asseoir, se contentant de rester à quelques mètres de lui. Il avait l'air encore plus ridicule dans cette position.

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C’était impossible. Max n’arrivait pas à y croire, car avoir un gros coup de bol n’était pas dans ses habitudes. De puis sa naissance, il avait été mal chanceux, car déjà avoir une mère aussi rancunière était tout sauf de la chance. Puis il a été traumatisé toute sa vie par l’idée de la souffrance qu’il pourrait subir s’il n’avait pas une note complète dans l’un de ses contrôles. Et ensuite, il était tombé dans une dépression, ce qui a bien fait marrer les étudiants de son collège. Puis, au lycée, il a commencé à se droguer, à fumer, et malgré les conseils de ses amis bienveillants, il continuait, pas qu’il ne pouvait pas arrêter, mais qu’il ne voulait pas, car c’était la seule façon pour lui qui lui permettait de fuir la dure réalité. Vous comprenez peut-être maintenant pourquoi il était aussi surpris quand le vœu qu’il avait fait pour s’amuser se réalisa. Il n’était pas non plus habitué à croire aux légendes, car il avait un esprit scientifique se basant sur la logique et sur tout ce qui était concret et prouvé. Mais cette fois, il avait bien peur de devoir croire en ce fait hasardeux, qui voulait qu’il ait enfin de la bonne compagnie alors qu’il venait de le demander à cette étoile. Merci étoile !
Bizarrement, Maxxie eut un sentiment de sympathie envers ce jeune homme dès le premier regard qu’il jeta sur son visage, ce qui ne lui était pas non plus habituel. Ses traits étaient l’incarnation même d’un petit ange qui vient de descendre du ciel, et qui ne sait rien des manipulations et de l’hypocrisie dont se servait l’homme pour arriver à ses fins. Il paraissait si jeune, et si saint d’esprit qu’on aurait envie de l’adopter. Le brun effaça par la suite tout son corps du regard, détaillant son style vestimentaire, les formes de son corps, et s’attarda légèrement sur ses pieds, car peu importe ce que disent les gens, genre les apparences ne représentent pas toujours le fond de la personne, le jeune Max continuait à tirer sa première idée de la personne à partir de ses chaussures. Il savait très bien le soin que lui-même prenait pour choisir ses pompes, et, imaginant que la plupart des gens civilisés en font autant, il essaye d’en tirer profit pour améliorer ses choix et ses jugements sur les gens. Ceci dit, il prenait aussi la peine de les connaître, car c’était bel et bien la façon la plus correcte pour juger une personne, car chacun peut nous surprendre en agissant contrairement à toutes attentes.
Il décida alors d’en faire de même avec le jeune homme qui s’était présentait devant lui, et qui l’avait contemplé auparavant pendant un bon moment. Peut-être avait-il une question à lui poser, ou que son capuchon lui plaisait, ou alors, que lui aussi avait tout simplement besoin d’un peu de compagnie. Le jeune homme hésitait apparemment, car celui-ci ne savait pas s’il devait accepter l’invitation de Maxxie, ou la refuser, ou s’en aller en courant, ou encore s’avancer et s’asseoir normalement, car après tout, cet endroit était public, et s’y installer à sa guise était aussi son droit, que le lui propose le beau brun ou pas. Pour le rassurer, le jeune Sand afficha un joli sourire, qu’il voulait très sympathique et rassurant, mais qui se mélangea, contre sa guise, à une pointe de charme, puisque d’habitude, il ne souriait qu’aux filles.

-Mais non, je ne faisais rien de spécial, de toute façon.

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Charles ressentait quelque chose de très confus en regardant ce jeune homme allongé sur le banc, ses cheveux en batailles à l'état aggravé par le vent qui soufflait fort. Charles n'avait pas l'habitude de juger les gens sur leur physique, il se lançait très rarement dans une relation amicale ou amoureuse sans connaître la personne avec qui l'engager. Il avait des goûts bien précis, il savait ce qui lui plaisait chez ses proches. Entre autres il aimait la sympathie, la volonté de se montrer agréable envers l'autre, l'humour finement dosé, et surtout la douceur. Il n'avait jamais réussi à avoir une opinion sur la sincérité des autres. Même si la franchise paraissait plus loyale, cacher ses pensées aux autres permettait de protéger son avis et d'éviter de blesser ou de contrarier son interlocuter. Pourtant cette-fois ci, avant même d'avoir adressé la parole au jeune homme, il ressentait quelque chose de très vague. Une attirance. Pas sexuelle, une attirance amicale, quelque chose qui l'empêchait de prendre ses jambes à son cou et qui le poussait à avancer. Le jeune homme brun en face de lui le dévisageait aussi. Il sembla examiner ses habits, puis fixa son regard sur ses pieds. Charles eut le réflexe de regarder à son tour ses pieds, peut-être avait-il marché dans quelque chose ou bien troué l'une de ses chaussures. Il ne remarqua rien sur ses mocassins de cuir marron clair qui lui avaient coûté assez cher. Il prit finalement son courage à deux mains et se décida à avancer vers le jeune homme sur le banc. Celui-ci parla de nouveau. Il avait son temps, et Charles aussi. Le garçon ne voulait pas le déloger de sa place, il resta debout à côté du banc.

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I don't live, i survive [PV Charles]

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