It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER

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MessageSujet: I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER EmptyMar 1 Sep - 1:40

    Le sable blanc, l'eau turquoise, des palmiers, le soleil lui caressant sa peau dorée... Et un coup dans le ventre. Merde, c'était qu'un rêve.
    Putain c’était quoi ce poids qu’elle avait sur elle. La belle blonde ouvrit difficilement les yeux. Ses rideaux filtraient à peine les rayons, trop agressifs à son goût, du soleil. Elle avait ses jambes d’allongées sur Devon, alors que son monstre de quatre ans venait de lui sauter dessus. Sale gosse. Un sourire espiègle sur ce visage. Merde sa fille lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Everleigh porta son attention sur le beau brun qui était à l’autre bout du canapé. Un beau tableau… La Belle au Bois Dormant endormi sur son canapé, avec sa progéniture et son Prince Charmant ? Nan… C’est trop beau pour être vrai. Et Ever’ ne croit plus, depuis bien longtemps au compte de fée. Devon lui avait proposé son aide pour garder Madie… Bah en fin de compte, le pauvre, il s’était démerdé tout seul. Il affichait un sourire amusé, elle arqua un sourcil. Elle était toujours aimable lorsqu’elle venait de se réveiller. Et elle était prête à parier qu’il avait fortement soufflé à Madison ce qu’elle devait faire. Peu importe… Elle finirait par se venger.
    La jeune femme se redressa légèrement, avant d’attraper sa fille pour la chatouiller. Cette dernière éclata de rire avant de se tordre dans tous les sens, et de finalement partir en courant, toujours hilare, vers sa chambre. Posant finalement son regard sur Devon, le sourire aux lèvres, elle se rapprocha doucement.

    Comment se débarrasser des mômes en un temps record…

    La jeune Matthews se rallongea sur le dos, mais cette fois, sa tête sur les cuisses de son ami. Elle ne le quittait pas des yeux, un sourire malicieux sur le visage.
    Rapprochant dangereusement ses lèvres de celle du beau brun, elle voulait le provoquer. Voir s’il cèderait. Après tout, il fallait bien l’avouer, Devon était totalement canon, et Ever’ se demandait comment, après toutes ces années, ils n’avaient jamais fini dans le même lit… Attrapant sa lèvre inférieure entre les siennes, elle le taquinait. Sauf qu’elle dut mettre fin à son petit jeu lorsque la sonnerie de la porte d’entrée retentit. L’embrassant au coin des lèvres, elle sourit, amusée, avant de se lever pour aller ouvrir. Elle détestait devoir mettre fin à ses jeux à contre-cœur.
    La baby-sitter. La belle blonde l’avait presque oublié. Elle avait prévu de sortir ce soir, avec Devon. Un resto… Sympa, classe, ils allaient passer du bon temps. Finir au lit ? Hum pas sûr. Mais pourquoi pas. Elle en mourrait d’envie.
    Sortant finalement de ses pensées, elle expliqua à la jeune fille tout ce qu’elle avait à faire, et à ne pas céder à Madison. Parce qu’il ne fallait absolument pas se fier à ce visage angélique, qui était capable de vous faire tourner en bourrique, pour son simple plaisir.

    Madison !

    La petite blonde accourut, saluant la jeune fille qui lui servait de baby-sitter. Elle s’installa sur le canapé, au milieu de ses nounours.

    Bon, moi… j’vais me changer !

    Ever’ se dirigea dans sa chambre. Elle sortit un jean taille basse, un top blanc, et enfila ses Jimmy Choo chéries. Une touche maquillage, et elle était fin prête. C’était pas non plus le rencard avec l’amour de sa vie hein. Puis même si c’était le cas, l’était fucking hot la belle blonde !
    Sortant de sa chambre, elle fit glisser son doigt sur les épaules de Devon en passant derrière lui, avant de s’arrêter vers la porte.

    Let’s go ?

    Direction Greewnich Village. Un quartier qu’Ever’ aimait. Ce qui en soi, était assez exceptionnel, vu qu’elle clamait haut et fort qu’elle ne voulait pas sortir de son Upper East Side de bourges. Sauf bien évidemment, pour faire la conne, avec des abrutis, dans le Bronx.
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MessageSujet: Re: I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER EmptyMar 1 Sep - 16:57

    Alors que Ever dormait tranquillement mi-allongée sur le jeune homme, ce dernier essayait au départ de jouer tant bien que mal avec la jolie Madi. Il avait que ces mains de libre, et alors que la filette s’approchait de lui doucement, lui il essayait de l’attrapé avec ses mains libre, ce qui amusait bien l’enfant qui riait tout le temps et qui parfois s’efforçait même à le faire. Comme tous les enfants de son âge. Ce qui qui la rendait encore plus craquante la petite Matthews. C’est environ deux heure plus tard que le jeune Lauthner eut l’idée ou même l’envie de réveillé Ever. Après tout, leur réservation était pour bientôt, il dit à Madi de s’approcher qu’il allait lui dire un secret et lui demanda de sauter sur sa mère. Ce que la petite fille trouva très rigolo et le fit en un rien de temps. Elle sauta sur sa mère ce qui eut don de réveillé Ever comme le voulait Devon. Il avait un petit sourire en coin quand Ever porta son attention sur lui, il haussa un sourcil d’un air innocent puis sourit en les regardant faire. Madi ressemblait tellement à sa mère et c’était tant mieux étant donné la beauté de cette dernière. L’enfant courut dans sa chambre laissant les deux adultes seuls.

    La jeune Matthews changea de position pour se trouvé après une petite remarque qui fit rire le jeune Lauthner. Il avait toujours un sourcil haussé en la voyant faire. Elle s’était de nouveau allongée mais fois-ci vers lui, mettant sa tête sur ses cuisses. Il baissa son regard vers elle, avec un petit sourire. Il fronça les sourcils en voyant ce petit sourire malicieux qu’elle avait aux lèvres, ce n’était pas très bon signe ça. Il ne dit rien la laissant complètement faire, et d’ailleurs il voulait même savoir ce qu’il lui passait par la tête. Quand il la vit approcher son visage du sien, il s’étonna de ne pas bouger. Les lèvres de la belle blonde s’approchaient dangereusement des siennes, mais lui ne faisait rien attendant juste la suite. Il connaissait son petit côté là, celui ou elle adorait provoquer les gens, et surtout ses proches comme elle le faisait à présent, et Dev’ la laissa de nouveau faire quand sa lèvre inférieur se trouva entre celles de la jeunes femmes, allait-elle aller plus loin ou non ? Mais voilà que la sonnette retentit et elle du se lever pour aller ouvrire.

    Devon n’aurait sûrement pas continuer, tout d’abord parce qu’elle était l’ex de Peter et que Peter était l’un de ses meilleurs potes et que ça ne se faisait pas, et puis il avait Cheryl bien que c’était légèrement bizarre entre eux à cause de l’autre jour ou elle avait vu les photos de Loke’, bref ! Même si il fallait l'avouer la jeune femme était plus que séduisante, peut-être que si elle n'avait pas été l'ex à Peter et si Dev' serait célib'... Hum c'était une chose dont il ne devait pas penser nan? Ever ouvrit à la baby-sitter qui devait garder Madi ce soir alors que les deux adultes allaient dîner au restaurant. Après qu’elle appela le petit monstre pour qu’elle vienne accueillir la baby-sitter, la jeune Matthews partit se changer. Quand elle revint dans le salon quelques minutes plus tard, Dev la trouvait plus que ravissante, il ne s’en priva pas pour le lui dire d’ailleurs. Il fit un bisou à la petite Madi, puis posa une main sur le dos de Ever puis ils quittèrent le domicile des Matthews pour se rendre au restaurant.

    C’est quelques minutes plus tard qu’ils arrivèrent à leur table, Dev poussa la chaise pour que la demoiselle puisse s’asseoir, toujours aussi galant oui. Puis il s’assit à son tour en face d’elle. Le serveur vint tout de suite prendre leur commande après les avoir saluer. Le jeune Lauthner laissa d’abord choisir Ever puis passa commande à son tour et le serveur les laissa tranquille, ils n’avaient pas vraiment besoin du menu, venant souvent dîner à cet endroit. Ils connaissaient par cœur ce qu’ils faisaient et même avant d’arriver, ils savaient ce qu’ils prendraient et en avaient déjà l’eau à éa bouche. Devon avait son regard posé vers la jolie blonde.


    Je suis content de dîner avec toi ce soir, ça faisait quand même un bout de temps qu’on l’avait pas fait non ? En plus, comme je l’ai dis tantôt, tu es ravissante !
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MessageSujet: Re: I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER EmptyJeu 3 Sep - 23:49

    Ceci est la vision typique et routinière d'une jeunesse toute particulière de New York. Il y a plusieurs types de jeunes, là-bas. Il y a ceux qui étudient, qui sont sages. Ceux-là, on les trouve plutôt dans les banlieues, ou à prendre le bus pour se diriger vers leurs cours. Ils prennent plus souvent le bus que le taxi ou le métro, pour eux c'est moins rempli de demeurés. Il y a ensuite cette jeunesse dorée, que l'on dépeint de travers dans toutes les séries à la gomme, et que partout dans le monde, on tente de reproduire. Il y a les fêtards normaux, ceux qui s'amusent sans faire trop de remous. Eux, généralement, on les apprécie, on les envie un peu d'avoir leur part de plaisirs, mais sans les problèmes. Puis il y a ceux qui en avaient pas assez de faire la fête. Ceux-là, ce sont des cas spéciaux. Ils ont un mode de vie plutôt rock&roll, généralement. À première vue, ce serait dans l'appartement de ce genre de jeune, que la scène se trouve. Un homme, pas trop loin de la trentaine, affalé sur le canapé. À première vue il est en sous-vêtement, mais lorsque l'autre protagoniste de notre histoire, une fille, se lève et lui lance une claque pour qu'il se remue un peu, on peut voir le bout de tissu retomber lamentablement sur ses jambes. Il est simplement là, affalé, nu, et si ce n'était pas de cette fille qui lui crie à tue-tête de se remuer, on aurait bien pu croire qu'il faisait partie du décor un peu bordélique, lui aussi.

    Un bébé pleure, dans une autre pièce du petit appartement. Quand on regarde celui-ci, aucun signe de richesse apparante. La propriétaire a des moyens plutôt banals. On voit qu'elle affectionne particulièrement Ikea, comme tous les américains à revenus moyens, comme les jeunes de son âge aussi. La fille, petite, frèle, pas très habillée non plus, continue à hurler au garçon de se grouiller, et crie au bébé qu'elle arrive, avant de disparaître dans le couloir. À nouveau, l'appartement est silencieux. La démarche nonchalante de l'homme démontre qu'il est blasé, en fait les cernes sous ses yeux démontrent une certaine habitude. Il connait ce scénario pour l'avoir vécu et revécu de nombreuses fois. Il agrippe son caleçon, et l'enfile. il ne trouve pas ses satanés pantalons. Autour de lui traînent paquets de cigarettes, des résidus de poudre blanche, une cuiller, et sur le sol accessoirement, un de ces machins où on le devine, il a fait fondre sa saloperie. Comment on le devine? La seringue et le tourniquet sont planqués sur la table basse comme une évidence de ce qui s'est passé plus tôt. D'ailleurs, il est quelle heure? Vingt heures, presque du moins. Dix-neuf heures. Il s'active un peu, fouille pour finalement trouver son pantalon parmi une masse de vêtements masculins sans propriétaires qui semblent le regarder, comme un message qu'il n'était pas le premier, et sans doute pas le dernier non plus.

    Il a la gorge sèche, il voudrait bien boire un verre d'eau, mais lorsqu'il passe dans le couloir pour aller lui demander où sont les verres, il aperçoit la jeune femme dans la chambre du bébé, qui allaite. Sans savoir pourquoi, il quitte vivement le couloir, cette vision le perturbe. Il prend ses affaires, sa guitare n'est pas dans son case. Il le sait bien, il lui a joué une balade il y a quelques heures. Les souvenirs de l'après midi sont encore flous, il trouve finalement un verre propre et ouvre le robinet pour un peu d'eau. Étrangement, on dirait que ça ne veut pas passer. Il jette l'eau dans l'évier, y dépose son verre. Il prend ses effets et alors qu'il allait partir, elle est derrière lui et lui saisit le bras. Elle a le bébé dans les bras, et lui jette le regard accusateur. À la voir, on dirait un père qui n'a pas payé pension depuis longtemps. Pourtant, on est bien loin de ça. Il ferme les yeux, elle crie encore. Le bébé plonge son regard gris-vert dans celui de l'homme, ils ont ce même regard, c'est plutôt drôle. Particulièrement quand on sait qu'il n'est pas le père. Car ce n'est absolument pas de ça dont il est question.

    - Fous le camp Sparks, pas le temps à perdre avec un putain de musicien raté, quelle connerie. Pas parce que ton salaud de bassiste paie pas la putain de pension qu'tu dois faire amande honorable chez moi.

    Il ne répond pas aux insultes, c'est un peu gênant. Il n'est même pas sûr que le père, ce soit réellement qui elle dit. Mais quand on y pense, il n'a jamais vraiment été au courant de toutes les histoires de baise de ses comparses. Il en a bien assez des siennes, qui sont plus souvent qu'autrement ambigues, brèves, et qui ne mènent à rien d'autre que des hurlements comme ce matin, ou des coups et des griffes dans les pires des cas. Il ne l'admet pas, mais parfois, il aimerait avoir un peu d'équilibre. Comme ce matin, quand il voit la jeune femme - on pourrait dire fille, elle a l'air d'avoir à peine seize ans - il a les boyaux qui se tordent de façon douloureuse en regardant le bambin. Il est vachement rassuré de ne pas être dans cette situation. Il sort une liasse de billets, les tends à la jeune mère célibataire. Elle le gifle, mais prend les billets. Il est temps pour lui de décoller, mais elle se met à pleurer, et voilà, il est coincé dans l'entrée.

    - J'veux pas te pitié, merde, j'te dis. Casse toi, c'est plus simple comme ça. Et t'as intérêt à fermer ta gueule et rien lui dire. J'veux pas qu'il vienne et qu'il fasse comme s'il était désolé. Dégage Sparks.

    Le dénommé Sparks, Peter Sparks, attrappe ses affaires à nouveau, et ouvre la porte, pour se faufiler à l'extérieur. Il murmure un bref 'salut' et quitte définitivement les lieux. Il ne se sent pas d'humeur à prendre un taxi, alors il marche. Il erre comme ça, dans Greenwich. Son appartement est loin, le bar où ce soir il bosse est loin, il n'a pas l'air de grand chose comme ça perdu dans la nature des grattes-ciels New Yorkais. Il s'allume une cigarette, amèrement, et souffle la fumée. Il voit bientôt ce qui a l'air d'un petit couple sortir d'un taxi, et il les regarde avec intérêt. Ces couples, même s'il ne se l'avoue pas, il les jalouse un peu. Puis il réalise que ce couple, c'est son ex, ainsi qu'un de ses meilleurs amis. Ses boyaux se tordent encore douloureusement, il a envie de vomir ou peut-être est-ce seulement la gueule de bois. Il se tourne vers le mur, sa cigarette tombe sur le sol. Il l'écrase. Il ferait peut-être mieux de faire demi-tour.
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MessageSujet: Re: I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER EmptyVen 4 Sep - 12:52

    Devon était un ami, mais bordel c’que Devon était attirant. Son jeu sur le canapé n’était qu’un jeu parmi tant d’autres. Elle aimait le provoquer, comme elle aimait voir jusqu’où il était prêt à aller. Non pas qu’Ever’ était prête à sauter sur n’importe qui… Déjà parce que Lauthner n’était pas n’importe qui, il faisait parti de ceux qui comptaient le plus. Mais elle aimait cette séduction, et puis… Il se laissait faire. Elle n’eut pas le temps d’aller plus loin que la sonnette de la porte d’entrée retentit. Merde, la baby-sitter, elle l’avait presque oublié. Nan en fait, elle l’avait totalement oublié ! Allez, direction le restaurant.

    Alors que Devon faisait preuve de galanterie, la jeune femme prit place. Il vint ensuite prendre place face à elle, avant qu’un serveur ne vienne les voir. Pas de besoin de la carte des menus, ils étaient des habitués des lieux. Un petit resto sympa, chic, mais pas pour autant hors de prix. Ever’ aimait l’ambiance qui y régnait. Ce n’était pas un de ses resto snob où on vous détaille de la tête aux pieds, essayant de deviner toutes les dix secondes quel était la taille de votre compte en banque. La jolie blonde commanda une simple viande rouge accompagnée de légumes. Hum si elle faisait attention à sa ligne ? Oui, enfin, comme la plupart des femmes nan ?
    Devon passa aussi commande, puis le serveur prit congé. « Je suis content de dîner avec toi ce soir, ça faisait quand même un bout de temps qu’on l’avait pas fait non ? En plus, comme je l’ai dis tantôt, tu es ravissante ! » La jeune femme lui sourit. C’est vrai que ça faisait longtemps qu’il n’avait passé une véritable soirée ensemble. Enfin autre qu’avec son monstre. Juste une soirée, entre adultes à se faire plaisir. Quoique comme ça, ça fait pervers. Bref, vous avez compris.

    Merci, dit-elle avec un grand sourire sur les lèvres. Et je te retourne le compliment.
    Hum c’est vrai que ça fait pas mal de temps… Avec Madie, qui m’prend tout mon temps… Enfin, je te remercie d’être autant là…

    Madison faisait preuve d’une énergie hallucinante, qui épuisait Everleigh en un rien de temps. Entre son boulot la nuit, et sa fille… Elle était épuisée. Mais heureusement, Devon lui prêtait souvent main forte, ainsi que son frère… Mais son ami était souvent présent, et elle devait le remercier. Un peu comme cet après midi, où il lui avait permis de dormir un peu, tandis qu’il gardait un œil sur la blondinette. Enfin, pour l’heure, la jeune Matthews ne travaillait pas, c’était un de ses rares jours de congés, elle avait donc fait appel à une baby-sitter pour garder sa fille, laissant ainsi les deux amis profiter de leur soirée.
    Machinalement Ever’ tourna la tête vers la vitre, donnant sur la rue. Un homme séduisant marchait sur le trottoir, la mine renfrognée, il tourna alors la tête vers eux. Le cœur de la belle blonde fit un bond.

    Peter… Dit-elle à mi-voix.

    Son ex. Son Peter. Bien que leur histoire soit finie, elle savait qu’au fond d’elle, elle espérait toujours. Et puis… Il serait toujours plus que les autres à ses yeux. Elle reporta alors son attention sur Devon, qui ne semblait pas comprendre pourquoi elle avait prononcé le prénom de son meilleur ami. Sans vraiment réfléchir, elle se leva, avant de glisser quelques mots à son ami.

    Il est dehors.

    Sans franchement attendre une quelconque réponse de Devon, Ever’ se rua hors du restaurant, alors que son ex semblait continuer sa route. Elle accéléra le pas, sans pour autant courir. Et qu’est ce qu’elle allait lui dire ? Elle n’en savait foutrement rien, mais peu importe.

    Peter ! Attends ! Cria-t-elle pour qu’il se retourne. Ce qu’il fit. Restant planté à l’endroit même où il était, tandis que la jeune Matthews se rapprochait. Il avait pas l’air dans son assiette. Mais ce visage et cette expression lui était diablement familière. Un élan de nostalgie, de colère, et d’amour, peut être, l’envahirent.
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MessageSujet: Re: I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER EmptyDim 6 Sep - 3:41

    Ever’ et Dev’ s’étaient tranquillement installer dans le restaurant préféré. Celui ou ils allaient la plus part du temps quand ils voulaient dîner dehors. Ce petit restau’ était parfait pour eux deux. Il ne reprensentait pas du tout ces personnes dont on devinait tout de suite leur apartenence sociale rien qu’en regardant les vêtements qu’ils portaient ou encore leur bijoux. Ou même leur tête, parce que certains ont carrément la tête stéréotype d’un milliardaire. Rien qu’avec leur cheveux laqués en arrière, leur moustache parfaitement soignée, et leur sourire colgate blancheur-fraicheur, on devinait qu’ils venaient d’un milieu plus qu’aisé. Devon n’aimait pas vraiment ce genre de personne qui pensait qu’à eux et qu’à leur fortune. Bien sûr il n’avait rien qu’on les personnes qui ont du fric, ayant des amis dans cette classe sociale, il n’avait rien du tout contre eux ! Mais c’était contre ses personnes qui ne pensaient qu’à leur petite personne et rien d’autre, hors ses amis étaient des personnes tout de même généreuse, des gens plus que bien malgré leur soucis de la vie. Soit !

    Les deux jeunes gens s’étaient donc installer à leurs places qui étaient réservé depuis quelques jours bien sûr n’ayant tout de même pas prévu de se voir à la dernière minute. Bien que parfois cela leur arrivaient. Mais cette fois-ci, Devon était passé bien plus tôt chez la jeune Matthews pour pouvoir s’occuper un peu de Madi, la fille d’Ever. Il venait parfois lui rendre ce petit service et laisser alors la jeune maman se reposer quelques heures. Et puis de toute façon, il aimait beaucoup passé du temps avec la petite fille, il la trouvait drôle, gentille, intelligente, aussi belle que sa maman. Elle lui ressemblait beaucoup mais aussi a... Soit !

    Le serveur prit la commande de la jeune femme puis celle de Devon et partit vers les cuisines. Alors qu’il allait continuer la conversation, il fut interrompit par Ever qui prononça le prénom de Peter. Ce dernier étant l’ex de la jeune femme et l’un des meilleurs amis au jeune homme. Il était un des sujets des conversations des deux jeunes qui revenait le plus souvent peut-on dire. Dev’ ne comprit toute fois pas tout de suite pourquoi elle parlait de lui, elle avait peut-être quelque chose d’important sur Peter à lui dire ? Ils étaient retournés ensemble ? Hum... Maybe not ! C’était un truc que le jeune Lauthner approuverait amplement et il les encouragerait même de le faire se doutant de quelque chose... Elle voulait peut-être justement répondre à la question « Qui est le véritable père de Madi ? », mais là encore il aurait été étonné que ce soit le cas, elle avait toujours évité le sujet.Donc il se demandait quoi, en fronçant les sourcils. Mais il eut bien vite sa réponse. Ever se leva et lui glissa juste à l’oreille qu’il était dehors. Le jeune Lauthner tourna automatiquement la tête vers la vitre et vit Peter. Il laissa deux seconde d’avant la jeune femme puis se leva à son tour et les rejoignit.

    Il mit ses mains dans ses poches et salua son ami de la tête accompagné d’un « Hey salut ! ». Il ne voulait pas vraiment ce mêler des histoires des autres, mais bon... en bon Devon Lauthner, il ne pouvait pas s’en empêcher. Du coup, il resta là, à les regarder. Ne sachant pour le moment pas quoi dire et quoi faire. Il ne se sentait pas vraiment de trop, du moins pas encore. En les regardant tous les deux l’un en face de l’autre, il pouvait encore mieux analyser cette relation qu’ils entretenaient. D’habitude, Peter lui parlait d’Ever et Ever de Peter sans les avoirs vraiment vu ensemble depuis leur rupture qui date. Pourtant il avait essayer de les faire venir au même endroit mais il y avait soit l’un des deux qui ne venait pas, soit ils ne se croisaient pas du tout de la soirée. Bref ! Et voilà quand ne s’y attendant et ne s’y préparant pas du tout, ils tombaient tous les trois au même endroit. Il avait hâte de voir la suite... ou pas.
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MessageSujet: Re: I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER EmptySam 12 Sep - 18:53

    Il y avait certaines choses dans sa vie qui lui faisaient mal. Lorsqu'il faisait son possible par exemple, et que personne ne comprenait qu'il ne voulait pas faire de mal à personne. Quand il se retrouvait piégé, souvent coincé dans des relations qu'il ne supportait plus. Il n'était pas une personne qui avait besoin de sa liberté, qui ne pouvait vivre avec des repères. Il avait longtemps cherché, que ce soit temporaire ou à long terme, peut-être quelqu'un pour le comprendre. Il se sentait comme dans un labyrinthe sans issue, et pourtant, il connaissait cet endroit comme s'il y était né. Il regardait autour de lui, déboussolé, et pourtant il devinait qu'il ne pouvait pas s'enfuir, qu'Everleigh voulait qu'il reste. Bientôt, Devon aussi apparaissait dans son champs de vision. Tout ça, c'était trop pour lui. Il aurait voulu s'enfuir en courant, les bousculer tous les deux et s'en aller, ne jamais se retourner, pourtant il leur faisait face comme il aurait fait face à la justice, en cour. Pourtant, il n'était coupable de rien, présentement. Bien sûr, il n'était pas la personne la plus honnête du monde, mais face à eux, il n'avait rien à se repprocher. Il restait là, les deux pieds comme cimentés, se demandant quoi dire. Il était simplement là, blessé, ayant envie de leur dire à tous les deux de retourner à leur petit monde et de lui ficher la paix. Il n'était pas d'humeur ce matin, à affronter un nouveau petit couple heureux. Il voulait simplement partir, aller se faire un fix très loin. S'enfermer dans sa chambre, mettre un vieux disque et oublier tout ça. Dormir peut-être. Bredouillant, il finit pourtant par prendre la parole.

    - Hey, salut vous deux...

    Il regarda l'heure, faisant mine d'être une personne très occupée, mais il se doutait que ce manège ne marcherait pas. Peut-être avec Everleigh, mais Devon comprendrait qu'il voulait se défiler. Il croisa le regard de celle-ci, se sentant débile, et bientôt, il fixa Devon à son tour. Il y avait des questions maintenant, qui défilaient dans sa tête. Par exemple, depuis combien de temps lui cachait-il ça. Ou bien, pourquoi le lui avait-il caché. Pourquoi elle, particulièrement. Il soupira, finalement, et il avait envie d'un joint. Pourtant, il ne pouvait pas se fumer ça en pleine rue, ici. Il fronça les sourcils et enfonça ses mains dans les poches de son jeans. Il râcla sa gorge, avant de se gratter la nuque, et hésita avant de marmonner, comme tentant de se donner un motif pour partir :

    - J'ai une répétition bientôt.. J'vais vous laisser.. J'suis très content pour vous en tout cas, vous allez bien ensemble.

    Il leur adressa un signe de main, hochant la tête légèrement, avant de les contourner, pour s'éloigner peu à peu, tentant d'être rapide sans avoir l'air de s'enfuir, et bizarrement, il ne savait pas s'il était déçu, jaloux, ou simplement en avait-il marre de ce genre de situations où il se sentait relégué au grenier, comme un vieux truc. Bien sûr, Everleigh et lui, c'était terminé depuis longtemps, mais c'était surtout Devon, le fait qu'un de ses meilleurs ami sortent avec une de ses exs. Il soupira, agacé, et accéléra le pas.
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MessageSujet: Re: I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER EmptyDim 13 Sep - 1:02

    Quittant la table dès qu’elle avait aperçu son ex au travers de la vitre, Everleigh se retrouvait en petites bretelles, dans la rue, à rattraper Peter. En quelques secondes se fut fait. Il resta planté devant elle, à la regarder, sans rien dire jusqu’à ce que Devon n’arrive. Il n’avait pas changé. Quoique plus marqué par le temps. Comme fatigué, ou lassé peut être.

    Hey, salut vous deux...

    Un silence. Une appréhension ou peut être une certaine gêne. Ever’ tourna la tête vers son compagnon de soirée. La situation était légèrement tendue. Et pourtant, elle n’aurait pas dû l’être. La belle blonde aurait aimé savoir ce qui se bousculait dans la tête de son ex. Il avait l’air d’être en proie à certaines réflexions. Puis il finit par lâcher, hésitant, quelques mots.

    J'ai une répétition bientôt.. J'vais vous laisser.. J'suis très content pour vous en tout cas, vous allez bien ensemble.

    Alors que Peter commençait à partir, jeune femme restait planté là, dans la rue, à l’endroit où ils étaient tous les trois il y a de cela quelques secondes. Aucun son n’était sorti sa bouche. Un simple mouvement de recul du à la surprise. Et encore, il était minime. Comment ça « vous allez bien ensemble » ? Everleigh tourna successivement la tête de Devon, à la vitre du restaurant. Elle pouvait y apercevoir leur table, ainsi que leurs vestes. C’est vrai que, peut être, de l’extérieur, ils avaient tout l’air d’un couple. Heureux. Cette pensée la fit sourire au fond d’elle. Puisqu’elle savait pertinemment que les belles histoires d’amour n’étaient pas pour elle. Ou du moins, c’était ce dont elle s’était convaincue. Alors que Peter pense qu’elle faisait désormais parti de ces couples qu’elle avait toujours enviés, la surprit, mais surtout la gêna. Avec lui elle avait voulu ressembler à tous ces couples. Mais elle avait tout fait foirer, seulement parce qu’elle avait un trop gros problème de confiance avec les mecs. A tort.
    Finissant tout de même par se reprendre, pour la deuxième fois de la soirée Everleigh rattrapa Peter, se posant devant lui. Lui barrant le chemin imaginaire qu’il s’était tracé.

    Je crois que j’ai pas du tout bien comprendre… On va bien ensemble ? Mais euh… On n’est pas ensemble avec Devon. Regardant alternativement Peter et Devon qui s’était rapproché, elle continua. Puis ‘fin j’sais pas, mais on t’aurait prévenu si c’était le cas.

    La jeune Matthews avait comme l’impression de se justifier. Alors qu’en réalité, ça n’aurait pas dû être le cas. Son histoire avec Sparks était finie, et elle le regrettait. En théorie elle n’avait plus à se justifier. Sauf que la réalité était toujours plus compliquée. Devon était son meilleur ami, puis leur relation à eux, avait été assez… spéciale.

    T’as vraiment une répétition ? demanda-t-elle en souriant légèrement. Après tout, peut être que c’était le cas…. Ou pas. Un moyen comme un autre d’échapper à leur présence. Ou seulement à la sienne.
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MessageSujet: Re: I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER I see you, I feel you, don't leave my side - DEVON & PETER EmptyMar 22 Sep - 7:58

    Devon ne comprenait pas trop ce qu’il se passait à cet instant précis, Peter semblait bizarre, très bizarre même. Il se défilait alors même qu’il venait d’être rattrapé par Ever et le jeune Lauthner. Pourquoi faisait-il cela ? Avait-il des ennuis ? Sa petite excuse ne marcha pas vraiment avec Dev’, Une répétition ? Non non, L’étudiant en psychologie connaissait bien trop son ami pour comprendre que quelque chose n’allait pas, et il n’eut pas besoin de faire des études pour comprendre quel était le problème quand le jeune Sparks lâcha sa dernière phrase. D’où il avait vu que les deux amis étaient ensemble ? Devon n’eut pas le temps de dire quelque chose, que Peter se retourna et accéléra le pas pour les quitter, mais il fut très vite rattrapé par Ever suivit du jeune Lauthner. Il laissa parlé la jeune femme d’abord, accuentuant ce qu’elle disait en hochant la tête. Quand elle arrêta de parler Dev’ prit la parole à son tour, il était hors de question qu’il laisse Peter pensé que l’un de ses meilleurs amis sortent avec son ex. Devon n’était pas du tout de ce genre, pour lui l’amitié passait avant tout, et en ce qui concernen Peter et Ever c’était le cas, pour rien au monde il voudrait gâché l’amitié qui le liait aux deux jeunes gens.

    Non mais oui, Ever’ dit juste, on est pas du tout ensemble elle et moi, on se voit juste en amis c’est tout. Quand même tu me connais mieux que ça Peter, jamais je te ferais un coup parel !

    Devon s’approcha de son ami avant de posé une main sur l’épaule de ce dernier. Tandis que la jolie blonde demanda au musicien s’il avait vraiment une répétition ou pas avec ce petit sourire aux lèvres. Sur le coup, Dev’ se sentait légèrement de trop. Une chose qu’il voulait plus que tout, c’était que ces deux-là, soit à nouveau ensemble. Ayant de sérieux doutes concernant Maddie, mais aussi sachant ce que ressentaient l’un et l’autre. En reculant légèrement et se mettant un peu à l’écart, il pouvait mieux les observé d’où il se trouvait, légèrement appuyé contre la vitre du petit restaurant. Il croisa les bras, puis comme à son habitude, il fit le tour de la rue. Il y avait du monde à cette heure-ci. La circulation était un peu moins dense, l’heure de pointe était passé depuis un bon moment, et les véhicules circulaient librement à leur vitesse tandis que les promeneurs, a moitié emmitouflé dans leur veste, marchaient à vive allure. Le froid arrivait toujours plus vite que prévu. Comme à chaque année d’ailleurs. Dev’ n’aimait pas trop le froid, mais quand il commençait à neiger c’est simplement beau, avec toutes les décorations de Noël… Enfin soit, ils venaient d’entrée en Automne que ce dernier pensait déjà à l’hiver. Il était parfois comme ça, à trop regarder vers l’avenir oubliant légèrement le présent, en parlant de présent d’ailleurs, ses deux amis étaient toujours é côté d’une jeune Lauthner. Ce dernier leur prêta enfin attention, n’ayant pas loupé une miette de ce qu’il se disait…
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