En cette journée ensoleillée, Vin avait invité Cora à lui rendre visite, ils ne s'étaient plus vus depuis un moment et maintenant, bam, ils se retrouvaient chacun avec des bébés filles. C'était... étrange, Cora était un bébé aux yeux de Vin alors ouais, ça restait... super bizarre. Vin avait tout rangé à l'occasion, tout était propre aussi et il avait pris le temps de se coucher dans son divan pour regarder la télé, sa fille dormait sur son torse, l'italien avait décidé que quitte à faire sa sieste, elle pouvait tout aussi bien la faire sur lui, il aimait la sentir... proche de lui et personne n'était là pour lui faire une quelconque remarque alors... car oui, c'était clairement un papa poule, il avait du mal à aller dans une pièce sans avoir sa fille dans ses bras et il aimait l'emmener partout avec lui, enfin, sauf sur les chantiers, c'était le seul endroit où il s'interdisait de l'emmener.

Au calme, Vin zappait quelques scènes alors que Safina respirait doucement contre son torse, elle venait de se réveiller et le frappait de ses petits poings, il sourit sans pouvoir s'en empêcher et il attrapa la main de sa fille pour l'embrasser, elle était belle et parfaite. Il s'installa plus confortablement dans le fauteuil et il finit par s'endormir avec sa fille dans les bras. Quand il se réveilla, ce fut parce qu'on sonnait à sa porte et il se dépêcha de se lever pour aller ouvrir à Cora tout en lui offrant un sourire désolé. « Il se peut que je vienne juste de me réveiller, désolé pour l'aspect... » soupira-t-il tout en se passant la main dans les cheveux pour s'assurer qu'il n'avait pas une tête où tout partait dans tous les sens, il tenait à avoir un physique impeccable le trois quart du temps. « Rentre, je t'en prie, comment tu vas ? Comment va ton bébé ? » demanda rapidement Vin en s'effaçant de l'entrée pour la laisser pénétrer sa maison. Il sentit une sorte de sentiment réchauffer son coeur, ça faisait du bien de revoir quelqu'un qu'il considérait comme une petite soeur.

Abandonnée de tous, Cora avait de plus en plus de mal à supporter la solitude. Elle avait sa fille et son chien mais elle ne pouvait pas exactement tenir des conversations avec eux. Ils passaient leur temps à dormir en plus, ce qu’elle ne pouvait pas vraiment faire non plus. Elle en était très jalouse et well… Elle aurait aimé passer un peu plus de temps avec des humains et des adultes. Son petit ami travaillait toute la journée, sa sœur travaillait toute la journée, son meilleur ami était parti s’exiler à l’autre bout du monde… Elle n’avait plus grand monde vers qui se tourner. Elle n’avait pas énormément d’amis et sa famille était trop loin pour qu’ils puissent se voir. Puis, Vin l’avait appelée, sans qu’elle ne s’y attende. Ils ne s’étaient pas vus depuis trop longtemps pour qu’elle se souvienne de la dernière où ça avait été le cas. Il lui avait manqué, elle le considérait comme son frère et elle se demandait comment elle avait fait pour ne pas le voir pendant si longtemps. Elle savait qu’il avait eu une fille et qu’il n’était plus avec la mère… Et ouais, elle avait été occupée de son côté et elle s’en voulait de ne pas avoir été là pour lui. Elle ne pouvait décemment pas refuser son invitation, et sortir un peu de son appartement lui ferait le plus grand bien. Sa fille dans les bras – elle ne bougeait et ne crisait pas trop pour le moment, c’était tellement rare – elle n’eut pas à attendre bien longtemps avant de voir apparaitre son ami derrière la porte. Il avait l’air… Un peu perdu et affolé.  « Il se peut que je vienne juste de me réveiller, désolé pour l'aspect... » La jeune femme secoua la tête tout en riant. « Tu sais très bien que tu as toujours une apparence impeccable. C’est même de la sorcellerie à ce stade. » Il n’avait vraiment rien à craindre. « Mais je dois dire que je suis un peu déçue de constater que tu n’étais pas là à camper derrière ta porte à attendre que j’arrive. On ne s’est pas vus depuis tellement longtemps… » C’était ce qu’elle aurait fait à sa place. Ou pas, en fait, mais il n’avait pas besoin de le savoir. Il s’écarta ensuite et elle le suivit jusqu’à l’intérieur. « Rentre, je t'en prie, comment tu vas ? Comment va ton bébé ? » « Charlie va bien pour le moment. Elle est incroyablement calme, ça ne devrait pas durer. Et moi, je vais… bien. Disons que ça pourrait être pire. » Mais ça pouvait aller mieux aussi. « Et toi ? Tout va bien ? Tu t’en sors avec la petite ? Elle est magnifique d’ailleurs, le portrait craché de son père. » remarqua Cora tout en lui faisant un clin d’œil. Elle avait encore tellement de questions à lui p oser mais elle ne voulait pas l’assommer tout de suite avec ça, ils avaient un peu de temps devant eux.

« Tu sais très bien que tu as toujours une apparence impeccable. C’est même de la sorcellerie à ce stade. Mais je dois dire que je suis un peu déçue de constater que tu n’étais pas là à camper derrière ta porte à attendre que j’arrive. On ne s’est pas vus depuis tellement longtemps… » furent les premiers mots de Cora et Vin sentit une vague de familiarité gagner son coeur, c'était toujours elle, sa "petite soeur", elle pouvait être une bébé mama, ça ne changeait rien au fait qu'il la reconnaissait tellement, que ce soit ses intonations ou sa façon de parler, et quelque part, ça le rassurait. Il s'écarta pour la laisser rentrer et il l'entoura aussi tôt à l'entrée, il passa son bras par-dessus son épaule et lui embrassa brievement le front avec affection. « J'aurais campé avec plaisir, sauf que mademoiselle a décidé de ne pas bien dormir la nuit... du coup, je suis crevé mais heureux de l'être... » répondit-il avec son sourire le plus honnête et communicatif, il caressa doucement la joue de sa fille qui tenta d'éloigner sa main en remuant son bras, il pouffa de rire, madame était si petite mais avant un tel caractère déjà, il allait souffrir, il le savait d'avance. Il demanda après la fille de Cora, il l'observa rapidement et constata avec affection qu'elle semblait minuscule, encore plus que Safina... gosh, elles n'avaient qu'un mois et demi d'écart, mais là tout de suite, on aurait dit... un monde d'écart. « Charlie va bien pour le moment. Elle est incroyablement calme, ça ne devrait pas durer. Et moi, je vais… bien. Disons que ça pourrait être pire. » « Fatiguée ? » demanda alors Vin en comprenant parfaitement le sentiment. « Et toi ? Tout va bien ? Tu t’en sors avec la petite ? Elle est magnifique d’ailleurs, le portrait craché de son père. » l'italien eut un petit sourire en coin avant de mettre le visage de sa fille à côté du sien. « Rigole pas, elle a mes yeux » pouffa-t-il de rire avant de passer une main affectueuse dans ses cheveux. « Elle tient beaucoup de sa mère, mais c'est fou, j'ai l'impression... de reconnaitre des traits de ma mère en elle... » avoua-t-il avec une douceur particulière dans la voix. « Pour le reste, hormis le fait qu'elle ait un peu confondu jour et nuit... ça va dans l'ensemble. Mais viens t'installer dans le fauteuil ! » lui proposa alors Vin avant de les diriger vers le salon, Vin déposa sa fille dans son parc avant de sourire à Cora. « Je te sers à boire ? Soft je suppose ? J'ai peut-être une bière brune si tu veux. » proposa l'italien en faisant mine de réfléchir.

Cora n’était pas très contente de constater que Vin n’avait pas campé devant sa porte en sachant qu’elle allait venir. Ça faisait tellement longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus qu’elle aurait pensé lui manquer plus que ça. Heureusement pour lui, elle n’était pas capable de lui en vouloir trop longtemps parce que justement, il lui avait beaucoup manqué et cela ne servait à rien de perdre du temps à lui en vouloir. Elle entra dès qu’il l’y invita et se laissa faire lorsqu’il l’entoura et l’embrassa sur le front. Ce genre de gestes familiers lui avaient manqués aussi. C’était Vin, c’était son ‘frère’, elle le retrouvait et ça lui faisait du bien. « J'aurais campé avec plaisir, sauf que mademoiselle a décidé de ne pas bien dormir la nuit... du coup, je suis crevé mais heureux de l'être... » Cora ne pouvait que compatir, elle vivait exactement la même situation… Elle lui offrit un sourire compatissant. « Impossible de leur en vouloir, je suis bien d’accord… » Jamais elle ne regretterait d’avoir gardé Charlie. Elle l’aimait plus que tout et elle la rendait heureuse, malgré toute la fatigue qu’elle pouvait ressentir. Ça avait beau ne pas être facile, surtout toute seule, elle ne changerait ça pour rien au monde. « Fatiguée ? » La jeune femme soupira, hochant finalement la tête. « Epuisée. Mais ça en vaut la peine, non ? » Elle s’intéressa alors à son ami et à sa fille, elle avait tant de questions à lui poser mais elle ne voulait pas l’assommer alors se contenta de noter la ressemblance avec son père. Elle ne se moquait presque pas en plus. « Rigole pas, elle a mes yeux. Elle tient beaucoup de sa mère, mais c'est fou, j'ai l'impression... de reconnaitre des traits de ma mère en elle... » « C’est possible… Charlie ressemble à ma sœur bébé… » La génétique était pleine de mystère. Mais c’était bien, au moins personne ne pouvait douter qu’il s’agissait vraiment de leurs filles. « Pour le reste, hormis le fait qu'elle ait un peu confondu jour et nuit... ça va dans l'ensemble. Mais viens t'installer dans le fauteuil ! » Cora hocha la tête et suivit Vin au salon. « Je suis contente de voir que ça se passe bien en tout cas. Et contente de te voir aussi, j'en avais grand besoin. » Comme sa fille commençait à s’endormir, elle veilla à ne pas trop la bousculer en l’installant dans son landau avant de venir s’asseoir. « Je te préviens, je ne pars pas avant qu’elle soit réveillée c’est tellement rare qu’elle s’endorme toute seule comme ça, et sans être sur moi. » Elle voulait en profiter un peu, c’était un peu handicapant quand sa fille ne pouvait dormir ailleurs que sur elle, elle ne pouvait rien faire en attendant. « Je te sers à boire ? Soft je suppose ? J'ai peut-être une bière brune si tu veux. » « Oui c’est parfait merci, sinon si je risque de tourner de l’œil à la première goutte. »

« Impossible de leur en vouloir, je suis bien d’accord… » Vin rigola légèrement avant de secouer la tête avec amusement. « Oh, sur le coup de 3h et 4h du matin, je lui en veux quand même un peu » avoua-t-il tout en haussant les épaules avec indifférence, il adorait la paternité, mais il restait un homme avec des faiblesses et tout n'était pas toujours facile. Surtout qu'il l'avait seule et que Safina était encore bien jeune quand on y pensait. L'italien voulut savoir si Cora n'était pas trop fatiguée de tout ça. « Epuisée. Mais ça en vaut la peine, non ? » Vin eut un sourire tendre avant d'hocher positivement la tête. « Je dois dire que oui, je suis assez impressionné par Safina, elle a une souplesse incroyable, dire qu'on a aussi un jour été... minuscule. » fit Vin en ayant du mal à se faire à l'idée qu'il était également passé par ce stade. Ensuite, Cora nota "sa ressemblance" avec sa fille. Pour être franc, il avait du mal à voir la ressemblance avec son bébé cacao, elle n'était absolument pas blanche mais elle en était encore plus jolie à ses yeux. Un bébé métisse, sa petite princesse parfaite, après, elle avait ses yeux, ce qui la rendait juste... adorable à ses yeux, et à tous les coups, elle allait avoir un succès fou. « C’est possible… Charlie ressemble à ma sœur bébé… » « Vraiment ? Et niveau caractère, tu te reconnais ? » voulut savoir Vin en la regardant légèrement amusé. Vin exposa rapidement le fait que sa fille avait du mal à dormir, c'était "normal" quelque part, mais ça n'en restait pas moins crevant. « Je suis contente de voir que ça se passe bien en tout cas. Et contente de te voir aussi, j'en avais grand besoin. » l'italien lui offrit un sourire doux « Idem, ça faisait trop longtemps, on a eu le temps d'avoir des bébés... qui l'aurait cru hein. Enfin, l'avantage, c'est qu'elles vont grandir ensemble, elles auront une amie pour la vie depuis le début » Vin vit que Cora installait sa fille somnolente dans son landeau et il eut un petit sourire pour la petite fille, ce bébé aussi était tout mignon. « Je te préviens, je ne pars pas avant qu’elle soit réveillée c’est tellement rare qu’elle s’endorme toute seule comme ça, et sans être sur moi. » il leva les mains en l'air. « Aucun soucis, ça me va parfaitement. » fit-il avant de proposer un soft à la brune. « Oui c’est parfait merci, sinon si je risque de tourner de l’œil à la première goutte. » il hocha la tête avant de ramener tout ce qu'il avait sous la main, coca, fanta et sprite en somme. Il laissa le choix à son amie puis se servit un verre de sprite. « Alors, raconte-moi, tout va bien avec le père du bébé ? » demanda simplement Vin, les questions de se genre devait tomber, et il savait que ce serait ensuite à son tour, cette idée par contre le fit légèrement grimacer.

Peu importe ce que sa fille lui faisait vivre, Cora était tout bonnement incapable de lui en vouloir. Un regard vers elle et la jeune femme oubliait tout. C’était un peu magique… Et ça l’aidait quand même pas mal à tenir le coup. « Oh, sur le coup de 3h et 4h du matin, je lui en veux quand même un peu » Cora se mit à rire légèrement, oh oui elle était bien d’accord mais ils n’avaient pas totalement le choix et elle était sûre que leurs filles feraient autrement si elles le pouvaient. Mais elles étaient des bébés, on ne pouvait pas leur demander d’être raisonnables. « Mais on leur pardonne vite quand même parce qu’on n’a pas vraiment le choix. » Même si elle était épuisée par sa faute. Comme la jeune femme le fit remarquer, ça valait le coup. Leurs filles avaient besoin d’eux, ils ne pouvaient pas les laisser tomber. « Je dois dire que oui, je suis assez impressionné par Safina, elle a une souplesse incroyable, dire qu'on a aussi un jour été... minuscule. » La brune hocha la tête, c’était tellement difficile de se dire qu’elle était passée par là aussi un jour, personne n’avait aucun souvenir de cette période et tout le monde changeait et grandissait tellement… Il fallait avoir beaucoup d’imagination. Elle regarda ensuite son ami d’un air perplexe, pendant plusieurs secondes. Elle finit ensuite par faire une petite grimace et secouer la tête. « Ouais, non, je n’arrive pas à t’imaginer bébé non plus. » C’était étrange et elle s’efforça de chasser cette idée de sa tête bien vite. « Vraiment ? Et niveau caractère, tu te reconnais ? » lui demanda-t-il après qu’elle ait noté la ressemble de sa fille avec sa sœur. La génétique pouvait être capricieuse parfois… En revanche elle devait bien avouer que personne ne pouvait douter que Charlie était bien sa fille. « Elle a mon caractère, clairement. Mais c’est bien au moins elle ne se laissera pas marcher sur les pieds. » C’était important, même cela voulait dire que Paul et elle allaient galérer, elle allait être un peu rassurée quand même. « Et de ton côté, qu’a hérité Safina de toi ? » Elle était curieuse de savoir ce que pensait Vin de tout ça, et ce serait de voir à quel point il serait objectif ou non. Cora fit ensuite savoir à son ami qu’elle était contente de le voir, il lui avait beaucoup manqué. « Idem, ça faisait trop longtemps, on a eu le temps d'avoir des bébés... qui l'aurait cru hein. Enfin, l'avantage, c'est qu'elles vont grandir ensemble, elles auront une amie pour la vie depuis le début » Une fois de plus la jeune femme hocha la tête. « J’espère qu’elles auront la chance de connaitre une amitié comme la nôtre. » Elle était très précieuse à ses yeux et tout le monde méritait d’avoir un ami comme ça. C’était important aussi. Charlie s’endormit ensuite ce qui était rare… Tellement que Cora fit savoir à Vin qu’elle ne partirait pas tant que sa fille ne s’était pas réveillée toute seule. Il fallait qu’elle en profite. Il n’émit aucune objection et la jeune femme le bénit silencieusement. Ils s’installèrent ensuite au salon et la jeune femme se servit un verre de coca comme son ami lui en avait laissé le choix. Elle l’entama sans attendre. « Alors, raconte-moi, tout va bien avec le père du bébé ? » Finissant sa gorgée, la jeune femme acquiesça d’un signe de tête. « Tout va bien. Il est un peu pris par le travail alors je suis seule la plupart du temps et c’est assez… pesant mais je fais avec et il m’aide le reste du temps… » Elle n’était pas la plus à plaindre. Au moins elle avait quelqu’un sur qui se reposer de temps en temps. « Et toi ? Est-ce que tout va bien ? » Elle n’était plus tellement au courant de la vie amoureuse de son amie et il n’en parlait pas beaucoup en général alors elle avait hésité avant de poser la question. Mais au moins elle pourrait savoir s’il avait besoin d’aide ou quoi, si c’était le cas elle serait là pour lui.

« Mais on leur pardonne vite quand même parce qu’on n’a pas vraiment le choix. » Vin lança une oeillade en direction du parc de sa fille avant qu'un sourire doux n'étire ses lèvres. « Juste parce qu'elles sont cute » répondit-il avant de rigoler légèrement. L'italien avait vraiment du mal à s'imaginer avoir lui été un jour un bébé, ça semblait... si lointain et abstrait cette période, il n'avait même pas de photo... tout était en Italie et vu qu'il n'y était retourné que quelques fois et qu'il n'avait jamais vraiment pensé à demander ses albums de famille... mais ça lui faisait mal au coeur en même temps de revoir ses parents, jeunes et heureux... « Ouais, non, je n’arrive pas à t’imaginer bébé non plus. » Vin eut un sourire moqueur et les yeux pétillant, il se permit d'avoir une réponse malicieuse. « Pourquoi ? Tu m'imagines avec une moustache et une barbe ? » se moqua-t-il allégrement tout en se passant la main sur son visage pas vraiment bien rasé, depuis que la petite était là, il était trop fatigué pour se raser de près. N'empêche, l'homme voulait savoir que ce que la petite avait hérité de sa mère, ça l'intéressait grandement. « Elle a mon caractère, clairement. Mais c’est bien au moins elle ne se laissera pas marcher sur les pieds. Et de ton côté, qu’a hérité Safina de toi ? » fermant un oeil, Vin prit le temps de réfléchir. « Elle aime pas trop qu'on lui dise quoi faire et quand le faire... » grimaça-t-il, ça, ça allait être un peu ennuyant, mais en même temps, il serait foutrement fier de sa fille si elle gardait ce trait de caractère de lui. Après, il n'était pas trop sûr que le bébé comprenne réellement tout, mais bon, il aimait tout de même bien cette idée. « J’espère qu’elles auront la chance de connaitre une amitié comme la nôtre. » Vin observa Cora avant de déposer sa main sur la jambe de la brune avec tendresse. « Voyons Cora, tu es comme une soeur pour moi, une adorable petite soeur » fit-il doucement avec une sincérité flagrante dans ses yeux bleus. Il l'avait toujours pensé, lui qui avait manqué cruellement de familles, de gens, lui qui c'était toujours senti de "trop" partout où il était, avec cette impression désagréable de ne jamais... vraiment convenir nul part. L'italien voulait tout de même savoir si tout se passait bien niveau... relationnel avec Cora. « Tout va bien. Il est un peu pris par le travail alors je suis seule la plupart du temps et c’est assez… pesant mais je fais avec et il m’aide le reste du temps… Et toi ? Est-ce que tout va bien ? » Vin hésita un instant avant de répondre d'une voix calme et posé. « Azula refait sa vie. Je dois aussi apprendre à la refaire. Mais j'ai le temps et je préfère me consacrer à ma fille, je n'ai pas besoin d'une femme dans ma vie pour me sentir complet » avoua alors l'italien d'une voix mesuré. Il le pensait, il n'avait jamais vraiment été célibataire, mais il en avait besoin, pour se retrouver et savoir ce qu'il voulait et attendait d'une relation. « Je suis content pour toi, tu devras me le présenter un jour, quand son emploi du temps sera moins... prenant. Ne le laisse pas te négliger cela dit, il le regrettera aussi non... » parce que lui l'avait clairement fait.

Cora avait beau essayer, elle n’arrivait pas à imaginer Vin bébé. C’était un peu étrange, si encore elle avait vu des photos de lui à cet âge elle aurait pu mais là, pas moyen, elle n’y arrivait pas. « Pourquoi ? Tu m'imagines avec une moustache et une barbe ? » La jeune femme se mit à rire et finit par hausser les épaules, ce n’était même pas ça le problème, c’était juste qu’à le voir adulte comme ça, si grand, on avait du mal à l’imaginer minuscule. « Tu penses que tu avais déjà une moustache et une barbe ? » demanda-telle en arquant un sourcil, essayant cette fois d’imaginer un bébé poilu. C’était encore plus étrange pour le coup. Toujours curieuse, elle voulut savoir à son tour ce qu’avait hérité Safina de son père, de la même manière que Charlie avait hérité de son caractère – et de celui de Paul aussi un peu, c’était un mélange un peu explosif. « Elle aime pas trop qu'on lui dise quoi faire et quand le faire... » Cora fit un sourire compatissant à celui qu’elle considérait comme son frère et alla lui tapoter l’épaule. « Je n’ai qu’une chose à dire alors… Bon courage. » Il allait sans doute un peu galérer mais il valait mieux pour elle, elle n’allait pas se laisser marcher sur les pieds non plus et c’était important. Elles allaient sans doute bien s’entendre plus tard d’ailleurs, c’était important aussi pour la jeune femme de savoir que sa fille aurait quelqu’un sur qui compter plus tard. Elle voulait qu’elle connaisse une amitié telle que celle qu’elle connaissait avec Vin. « Voyons Cora, tu es comme une sœur pour moi, une adorable petite sœur » La brune releva le menton avec arrogance, appréciant toujours autant de recevoir des compliments. « Tu as beaucoup de chance je trouve. » Ses frères et sœurs aimaient bien la taquiner là-dessus mais elle était une sœur parfaite. Et lui. Même quand Jeremy était encore envie Vin était là pour elle quand elle en avait besoin, il était un grand frère parfait en somme. Par la suite, Cora aborda un sujet quelque peu fâcheux en parlant d’Azula. « Azula refait sa vie. Je dois aussi apprendre à la refaire. Mais j'ai le temps et je préfère me consacrer à ma fille, je n'ai pas besoin d'une femme dans ma vie pour me sentir complet » La jeune femme s’en voulait un peu de lui avoir demandé mais il avait l’air convaincu par ce qu’il disait et de ne pas trop en souffrir, et c’était ça le plus important. « Tu as raison. Et du moment que tu vas bien, c’est ce qui compte le plus pour moi. » Il avait beau être plus âgé et être le grand-frère dans l’histoire, ça ne l’empêchait pas de beaucoup s’inquiéter pour lui aussi. « Je suis content pour toi, tu devras me le présenter un jour, quand son emploi du temps sera moins... prenant. Ne le laisse pas te négliger cela dit, il le regrettera aussi non... » Et lui aussi tenait son rôle à la perfection. « Si tu veux oui, ça pourrait être sympa. » répondit-elle en hochant la tête vraiment enthousiaste. « Tu devrais bien l’aimer, enfin j’espère… » Il ne manquerait plus qu’il prenait son rôle trop à cœur et le fasse fuir. « Et t’inquiète pas pour ça, il ne risque pas de m’oublier. » Elle avait tellement besoin de lui qu’elle se rappelait à lui toutes les dix secondes.

« Tu penses que tu avais déjà une moustache et une barbe ? » l'idée était assez... révulsante, Vin secoua la tête tout en grimaçant sans pouvoir s'en empêcher. « Ark, j'espère que non » finit-il par lâcher tout en ayant une sorte de frisson d'horreur qu'il ne réussit pas à contenir à cette idée. « J'étais plus du genre super chauve... je me rappelle plus trop des photo » avoua-t-il soudain, et c'était vrai, tout ça, c'était en Italie alors... well, c'était pour ça qu'il s'arrangeait pour... avoir un maximum de choses écrites sur sa fille, il notait énormément, prenait des tonnes de photo, il tenait à ce... qu'elle soit blindée niveau souvenir, il lui devait au moins ça. Il avait même réussi à convaincre Azula de prendre une photo d'eux trois le jour de la naissance de l'enfant, qu'elle voit au moins ses parents réunis de temps en temps... pour son bien, pour qu'elle comprenne qu'ils l'aimaient pour faire abstraction du reste. M'enfin, les années qui allaient suivre n'allaient certainement pas être facile, loin de là. « Je n’ai qu’une chose à dire alors… Bon courage. » il laissa échapper un petit rire et ses yeux bleus se mirent à pétiller d'amusement, il eut un sourire carnassier avant de secouer légèrement la tête. « Et bien... toi aussi » fit-il alors, parce qu'élever un enfant semblait être l'épreuve la plus difficile qu'il ait jamais vécu jusque là. L'italien finit par avouer à la jeune femme qu'elle était la famille pour elle, plus le genre de soeur qu'il n'avait jamais eu. « Tu as beaucoup de chance je trouve. » Vin eut un petit sourire nostalgique... il se passa la main dans sa nuque qu'il gratta légèrement. « Je sais, j'en suis conscient » avoua l'homme avec une sincérité poignante. Il n'avait pas une tonne de parents dans sa vie. Son frère, sa cousine, son oncle et sa tante... mais c'était différent, ils étaient sa famille... mais il avait toujours eu l'impression de ne pas rentrer dans le moule avec eux... mais avec Safina, il avait clairement l'impression d'enfin faire partie d'un tout, et depuis qu'il avait perdu ses parents et qu'on l'avait obligé à déménager en Amérique... c'était tout ce qu'il avait toujours attendu. Évidemment, le sujet qui fâche arriva sur la table assez vite, mais Vin voulait mettre les choses au clair sur Azula le plus rapidement et le plus proprement possible. « Tu as raison. Et du moment que tu vas bien, c’est ce qui compte le plus pour moi. » il hocha la tête, amen à ça. Et ce fut à son tour de la questionner... sur son copain. Il devait s'assurer que tout allait bien pour elle quoi. « Si tu veux oui, ça pourrait être sympa. Tu devrais bien l’aimer, enfin j’espère… Et t’inquiète pas pour ça, il ne risque pas de m’oublier. » il eut un petit éclat de rire avant de prendre une tête d'innocent... un maximum possible. « Est-ce que je pourrais lui faire un peu peur... tu vois le genre "si tu fais du mal à ma petite soeur, je te casse les deux bras ?" s'il te plait, j'ai toujours rêvé de le faire... juste l'effrayer les 5 premières minutes » demanda Vin d'un air suppliant en prenant un parfait air de chien battu.

Après avoir échoué à imaginer Vin bébé, Cora essayait maintenant de l’imaginer avec une barbe et une moustache. C’était encore plus difficile du coup, et ça lui donnait juste envie d’éclater de rire. « Ark, j'espère que non » La jeune femme fit une grimace pour approuver ce qu’il venait de dire, ça aurait été vraiment trop bizarre… « J'étais plus du genre super chauve... je me rappelle plus trop des photo » En même temps, un bébé poilu c’était un peu… impossible à concevoir alors il ne devait pas prendre trop de risque en se disant qu’il était chauve. Mais c’était un peu délicat du coup la jeune femme préféra ne pas insister, elle ne voulait pas rendre le moment triste et grave alors qu’ils ne s’étaient pas vus depuis si longtemps. Ce n’était pas approprié. C’est pourquoi ils parlèrent de leurs filles. C’était un peu plus joyeux bien qu’elles soient épuisantes. Et elles n’avaient pas fini de l’être, ils en avaient pour encore une vingtaine d’années minimum. Cora souhaita bon courage à son ami, parce qu’il allait en avoir grandement besoin si sa fille était comme lui. Quoi qu’elle en aurait besoin elle aussi, vu comme Charlie était déjà… « Et bien... toi aussi » Ouais, si même lui le voyait, ce serait encore pire. « Mais on sera encore là l’un pour l’autre d’ici qu’elles soient en âge de nous laisser, hein ? » Elle n’en doutait pas vraiment. Elle savait qu’elle serait toujours là pour lui, qu’elle aurait toujours besoin de lui. C’était comme ça. Ils étaient un peu comme des frères et sœurs à force et elle ne pouvait pas imaginer sa vie sans sa famille. D’ailleurs, fidèle à elle-même, elle rappela au brun à quel point il était chanceux de l’avoir dans sa vie. « Je sais, j'en suis conscient » Cora fut frappée par sa sincérité. Elle avait simplement plaisanté mais c’était bon de voir qu’elle ne s’était pas trompée. Après, il en était de même pour elle. « Moi aussi je suis très chanceuse. » Il avait été son seul pilier après la mort de son frère, il avait beaucoup fait pour elle et elle n’était pas prête de l’oublier. Ils parlèrent ensuite de leur vie amoureuse, naturellement. Ce n’était pas la priorité de Vin pour le moment, et tout ce qui comptait pour Cora était qu’il se sente bien et soit heureux. Avec ou sans femme dans sa vie. Elle, elle avait quelqu’un même s’il n’était pas très présent pour le moment. Et elle d’accord pour que son ami le rencontre bien sûr. L’air qu’il prit lui fit un peu peur cela dit. « Est-ce que je pourrais lui faire un peu peur... tu vois le genre "si tu fais du mal à ma petite soeur, je te casse les deux bras ?" s'il te plait, j'ai toujours rêvé de le faire... juste l'effrayer les 5 premières minutes » La jeune femme soupira et leva les yeux au ciel, pour la forme. Elle savait que Vin ne ferait pas fuir Paul, il avait vu pire de toute façon. Il la voyait bien elle tous les jours… « Si tu veux, écoute… De toute façon il est déjà prévenu et je lui ai fait suffisamment peur pour que l’envie ne lui prenne pas. » Mais si ça pouvait lui faire plaisir, elle n’allait pas le priver de ça. « En échange je veux que tu me promettes qu’on n’attendra plus aussi longtemps avant de se revoir. On devrait recommencer à manger ensemble au moins une fois par semaine, ça me semble pas mal… » Parce que là, plusieurs mois c’était beaucoup trop.

« Mais on sera encore là l’un pour l’autre d’ici qu’elles soient en âge de nous laisser, hein ? » Vin eut un sourire qui se voulait rassurant. Parler de leurs petits démons respectif faisait du bien au jeune homme, mais clairement, ils avaient encore de nombreuses épreuves... à traverser... mais il savait du plus profond de son coeur que Cora et Charlie seraient là pour Safina et lui. « Quand elles partiront elles seront mûres et déjà presque adultes... cela dit, j'aurais sans doute plus besoin de toi pour traverser l'adolescence... » parce que si sa fille était comme lui... il grimaça à cette simple idée... ouais, ça allait être compliqué tout ça. Heureusement qu'il pouvait compter sur elle, il en était tellement sûr de tout ça, il s'estimait heureux et chanceux. « Moi aussi je suis très chanceuse. » il eut un petit sourire en l'entendant répondre de la sorte. Ils étaient... proches plus jeunes, mais pas tellement, il s'entendait surtout avec le grand frère de Cora, son meilleur ami de toujours, celui avec qui il avait eu tant de mauvaises idées. Puis il était mort et... ça avait été difficile, mais encore plus pour Cora alors il avait ravalé sa tristesse pour se concentrer sur la jeune femme... et ils s'étaient rapprochés dans cette épreuve. Vin avait... protégé Cora, comme son aîné aurait souhaité qu'il le fasse, comme il l'aurait fait lui-même s'il avait été vivant. C'était pour tout ça qu'il savait qu'il pouvait tout partager avec Cora, et même parler d'Azula, oh, il ne rentra pas dans les détails, mais il... évoqua l'affaire plus longuement qu'avec quiconque. Et elle parla de Paul donc, et pour être franc, Vin avait bien envie de lui faire un peu peur, façon grand-frère suspicieux et hypra protecteur. « Si tu veux, écoute… De toute façon il est déjà prévenu et je lui ai fait suffisamment peur pour que l’envie ne lui prenne pas. » l'italien prit un air interrogatif avant de se mettre à sourire légèrement. « Qu'est-ce que t'as fait ? » voulut savoir l'homme avec un intérêt sincère pour la chose. « En échange je veux que tu me promettes qu’on n’attendra plus aussi longtemps avant de se revoir. On devrait recommencer à manger ensemble au moins une fois par semaine, ça me semble pas mal… » Vin prit un air sérieux avant d'hocher vivement de la tête. « D'accord, promis, j'aurais bien craché mais j'ai nettoyé alors... et oui, tout pour nourrit ton petit ventre sur patte... » rigola le brun les yeux pétillant de malice.

Cora était convaincue que son amitié avec Vin serait encore là une fois que leurs filles seraient en âge de les abandonner, elle serait même encore plus forte. Elle aurait besoin de lui jusqu’ici et même après… Elle s’était tellement reposée sur lui ces deux dernières années, il l’avait tellement aidé qu’elle ne pouvait pas imaginer sa vie sans lui. « Quand elles partiront elles seront mûres et déjà presque adultes... cela dit, j'aurais sans doute plus besoin de toi pour traverser l'adolescence... » Oh oui, l’adolescence serait un moment difficile à passer. Et en plus ce n’était pas quelque chose qui passait vite, comme lorsqu’on enlevait un pansement d’un coup sec. Non ils allaient galérer, pendant longtemps. Ils allaient agoniser… Ce serait un véritable marathon. Alors bien sûr qu’elle serait lui pour lui pour elle, elle l’espérait. « Evidement, je te dois bien ça, mettre mon expertise à ton service… » Elle était difficile à vivre et ça n’était pas arrivé soudainement. Elle l’avait toujours plus ou moins été et comme tous les adolescents elle avait causé du souci à ses parents. Rien de trop grave hein, mais suffisamment pour qu’ils aient envie de s’arracher les cheveux. Donc oui, elle s’y connaissait en crise d’ado. Surtout qu’elle était une fille elle aussi donc elle serait plus à même de comprendre Safina. Ce serait sans doute tout aussi difficile pour Paul, Charlie n’allait pas les épargner non plus. Mais au moins Cora lui rendait service, elle l’habituait déjà aux crises. Il saurait gérer celles de leur fille… Aussi, Cora avait fait le job de grand-frère de Vin à sa place : son petit ami était prévenu, il ne pourrait pas l’abandonner. Elle s’était assurée que cette envie lui passe et du coup rien de ce que pourrait lui faire Vin ne lui ferait peur. « Qu'est-ce que t'as fait ? » La jeune femme afficha son air le plus angélique possible. On pouvait même voir une auréole au-dessus de sa tête en se concentrant bien. « Pas grand-chose… Disons qu’il a vu ce que donnait une Cora énervée et qu’il n’a pas envie de la revoir de sitôt. » Sans plaisanter en plus, elle avait presque réussi à le faire fuir pour de bon alors elle avait vraiment mis la dose. Mais au moins il était prêt et prévenu – et non, elle n’était absolument pas une furie. Cora fit ensuite promettre à son ami qu’ils déjeuneraient ensemble au moins une fois par semaine à partir de maintenant. Ils ne devaient plus se négliger comme ils l’avaient fait. « D'accord, promis, j'aurais bien craché mais j'ai nettoyé alors... et oui, tout pour nourrir ton petit ventre sur patte... » La jeune femme eut l’air offusquée, elle n’était pas un ventre sur pattes ! Pas du tout. Avant de tomber enceinte elle ne se nourrissait même pas assez. « N’importe quoi… Et… Qu’est-ce qui me dit que tu vas tenir ta promesse si tu ne craches pas hein ? » Il n’y avait pas meilleur signe de bonne volonté selon elle.

« Evidement, je te dois bien ça, mettre mon expertise à ton service… » Vin eut un petit sourire en coin, clairement, il aurait besoin d'un coup de main, le fait d'être un orphelin placé chez son oncle et sa tante avait fait de lui une sorte d'adolescent pas trop turbulent, il vivait avec cette peur de ne pas plaire assez, d'être rejeté d'une famille qui avait dû l'accueillir sans trop avoir de choix. Oh, il avait eu des soucis, surtout en rapport avec l'école, parce qu'il n'était ni brillant, ni attentif, ni particulièrement patient sur une chaise, mais il était vif d'esprit, il avait un regard perspicace et un côté perfectionniste dès qu'il s'agissait de construction. Il n'avait jamais cherché à boire avant l'âge, il aimait sortir, mais il rentrait tôt, il avait été cet adolescent modèle qu'on remarquait à peine à cause de son côté bien trop sage, celui qui n'avait qu'une parole et sur qui on pouvait compter. Celui qui à peine sortit de l'école s'était mis à travailler à temps plein comme ouvrier... ouais, clairement, il n'allait pas être prêt à une adolescence "classique". « Heureusement que tu es là ! » décréta alors Vin l'air réellement soulagé et heureux d'avoir le soutien de quelqu'un qu'il considérait comme de la famille dans son coeur. C'était pour ça aussi qu'il voulait jouer à la perfection son rôle de grand frère "effrayant" en tentant d'impression le copain de Cora. Sauf qu'apparemment, elle l'avait déjà fait elle-même il ne savait trop comment. « Pas grand-chose… Disons qu’il a vu ce que donnait une Cora énervée et qu’il n’a pas envie de la revoir de sitôt. » il plissa le regard l'observant avec attention avant qu'un sourire n'étire ses lèvres. « Il avait fait quoi pour t'énerver ? » rigola-t-il légèrement. Parce que clairement, faire "exploser" Cora n'était pas si facile, il devait avoir dépassé une limite quelque part. Et parce que Vin savait qu'ils s'étaient négligés en ne se voyant... presque pas, il décidé de lui promettre un restaurant par semaine. Il la traita aussi de ventre sur patte en tenant ces propos. « N’importe quoi… Et… Qu’est-ce qui me dit que tu vas tenir ta promesse si tu ne craches pas hein ? » Vin fit mine de réfléchir avant de poser une main sur son coeur et lever l'autre face vers Cora. « Je jure de dire la vérité, toute la vérité » finit-il par dire en prenant sa voix et son air le plus sérieux pour l'occasion. « Est-ce que c'est suffisant pour madame où je dois signer un papier ? » demanda l'italien d'une voix quelque peu amusée. Il l'observa quelques secondes l'air parfaitement à l'aise avec elle, parce que c'était le cas en même temps. « Et pour le boulot ? Tu vas reprendre une fois les congés de maternité terminé ? Ce n'est pas trop dangereux ? » le regard de Vin glissa vers Charlie, Cora avait une fille désormais, elle ne pouvait plus prendre les mêmes risques qu'avant, n'est-ce pas ?