La vision de mes pieds disparaissait au fur et à mesure de l’avancée de cette grossesse. Chaque jour, je m’amusais à regarder mes pieds, très bon signe de la croissance de notre bébé. Flânant dans le rayon garçon du magasin pour bébé, je me rappelais avec précision de l’évènement survenu quelques jours plus tôt : la découverte du sexe de notre bébé. Elle avait mis un peu plus de temps, car contrairement à toi, notre fils semblait rechigner à nous dévoiler son sexe, croisant les jambes  lors de la première échographie du second trimestre. Un petit pudique ce petit gars. Allongée sur la table d’examen, je caressais tes doigts, toi qui comme à chaque fois mourrait d’impatience de revoir le portrait de ta progéniture à travers quelques clichés photographie et une merveilleuse vidéo. Tu ne ratais jamais mes échographies et t’arrangeais toujours pour te libérer si par malheur la date tombait mal. Je revois encore ton visage, les yeux écarquillés lorsque la gynécologue avait annoncé qu’elle voyait enfin son sexe. Tu n’avais pas pu te retenir de le savoir, moi non plus d’ailleurs. Et ce fut un immense sourire ému qui s’était affiché sur ton visage lorsqu’elle avait enfin prononcé le mot Garçon. Ta fierté. Cela se voyait que tu étais fier de ton fils. Tu avais même découpé une image de mon écho afin de la poser sur ton bureau au commissariat, au regard de tous, comme si tu voulais prouver que malgré tout ce qu’on pouvait dire sur nous, nous allions avoir un bébé, et nous étions plus que jamais heureux tous les deux.
Arrêtée devant quelques bodys à ton effigie MY DAD IS A POLICEMAN. WHAT SUPERPOWER DOES YOUR DADDY HAVE ?, je ne pus m’empêcher de les glisser dans mon caddie déjà fort rempli. Moi qui t’avais pourtant juré que je n’irai qu’au supermarché, nous chercher de quoi faire le souper. Depuis quelques semaines, tu excellais en cuisine à mes cotés. En vrai cordon bleu tu ne me laissais rien faire de contraignant, sous ton regard plus que jamais protecteur. Je t’avais promis de m’en tenir à quelques courses mais tu me connais depuis le temps, en jeune maman ravie, je ne pouvais m’empêcher de tout acheter pour notre petite grenouille.  Les bras encore bien chargés, je retrouva sans problème le chemin de notre nouvelle maison, spacieuse, charmante et très lumineuse. C’était notre coup de cœur à tous les deux, mais malgré le prix un peu plus élevé, nous nous étions laissé charmer, au cas où notre fils réclamerait une petite sœur à protéger. D’un pas léger, je rejoignis l’étage, t’entendant siffler dans la salle de bain au bout du couloir, les pieds nus, j’approcha la chambre de notre fils que tu étais entrain de confectionner dans le plus grand secret et qui ne me serait dévoilée qu’une fois terminée. Cela faisait des semaines que je cherchais à la voir, mais tu étais bien trop rusé que pour me laisser la clé à portée de main. Soudainement attrapée par le bras, je me retourna vers toi , bras croisés sur mon ventre une moue boudeuse au visage. Ca va encore durer longtemps ce petit secret ? J’aimerais bien voir la chambre de mon bébé, si papa le permet. S’il te plait. Juste cinq minutes et je te ferai passer la plus belle nuit de ta vie Dis-je, un brin aguicheuse. Même enceinte, notre activité sexuelle battait son plein, bien que depuis quelques semaines, je cachais mon corps, même de ton regard. Nous faisions l’amour dans le noir, je me déshabillais à la salle de bain, porte close, sans même oser regarder mon corps malgré ma fierté de devenir maman. Tu avais beau me trouver magnifique, mon corps ne me plaisait pas.

La routine, il paraissait que cela pouvait à la longue détruire un couple, sincèrement avec toi je n'avais jamais cet effet ci. J'avais toujours l'impression de découvrir chaque jour quelque chose de nouveau en toi. Tu parvenais toujours à me surprendre de part tes réactions, tes avis et diverses choses, j'espère parvenir à faire de même avec toi. En tout cas voir ton ventre s'arrondir de jour en jour m'amusais fortement, car je le voyais jour après, je voyais que tu mesurais l'avancée de l'évolution de ce petit bout de chou qui grandissait en ton sein. Quelques photos chaque mois démontrait bien la chose, et je m'en amusais souvent. Chose qui me faisais davantage rire c'était tes goûts quelques peu modifiés et parfois spéciaux. Tu avais un caractère déjà bien trempé et là il était fortement accru, bien sur parfois je marchais sur des oeufs mais la plupart du temps c'était intéressant de voir ce changement dû à tes hormones. Toi qui pensait que je m'ennuierais de toi et ne te désirait plus en cette période, tu avais totalement faux au final. Néanmoins il y avait une chose contre laquelle je me devais fortement de lutter ces temps-ci, ta curiosité. Bon sang je me devais de déployer des efforts considérable pour ne pas que tu mettes le nez dans cette chambre. J'avançais dans mes travaux lorsque tu sortais, ou lorsque je me réveillais plus tôt. Lentement mais sûrement, j’espérais sincèrement que la chambre allait vous plaire à tous deux. Depuis ce jour dans cette salle chez le gynécologue, depuis que je savais que nous aurions un petit garçon j'avais visualiser la chambre et mit au point une décoration confortée par nos idées respectives de comment se devait d'être une chambre d'enfants. Contemplant mon oeuvre je soupirais et m'étirais, et voilà il manquerait juste un ou deux objets mais ça je souhaitais voir avec toi. Je n'avais pas chaumé, me précipitant quelques minutes après que tu sois partie. Courses ces derniers temps avec toi rimaient avec deux heures de ton temps au minimum. L'argent ne manquait pas, de part ton livre et de part mon évolution de carrière, et te voir ainsi heureuse contribuait à mon propre bonheur. Me prélassant sous la douche frottant énergiquement je haussais un sourcil entendant la porte d'entrée s'ouvrir. Sifflotant j'attrapais une serviette, laissant l'eau couler je la nouais sur ma taille et attendait le moment propice pour bloquer ton avancée. Encore loupé mais j'avoue que ta seconde tentative était presque la bonne. Agitant mon index avec amusement, petit sourire mutin en coin je t'annonçais : Bientôt, bientôt la patience payera ma chérie et peut-être même ce soir si tu es sage mon amour. Quand à la promesse d'une merveilleuse nuit tu me l'as fait déjà vivre soir après soir. T'attrapant contre moi avec amusement caressant ta joue j'émis tranquillement : Les courses étaient bonnes ? Qu'as-tu trouvé de beau ? Je t'embrassais avec douceur puis déposais un doux baiser sur ton front caressant en passant ton ventre rebondit que je regardais avec autant de tendresse que toi.

Encore raté, décidément tu étais absolument partout, s'en était absolument infernal. Grognant dans mes dents, je croisa les bras sur mon ventre rond, exaspérée par cette attente interminable que tu me faisais endurer depuis des semaines. Je ne te privais pourtant pas de venir voir notre fils et pourtant tu me privais d'entrer dans la chambre de mon bébé. Tu avait sans aucun doute, beaucoup de chance d'être si sexy que mes hormones en ébullition n'en tienne pas plus d'une seconde, autrement je te bouderais furieusement pendant une bonne semaine au moins. Tu avais cette sale manie de me répéter encore et toujours que la patience est une vertu, mais c'est avec une force incontestable que j'avais envie de te coller mon pied au cul. Tu étais peut-être plus grand que moi, mais j'avais tous les moyens pour te faire craquer en un quart de seconde. D'ailleurs cette petite serviette de bain qui me faisait de l'oeil ne serait probablement plus longtemps sur tes hanches. Tu m'énerves Hayden Anderson. C'est pas parce que tu es flic que tu as le droit de piquer la clé de la chambre de MON fils et de la conserver sur toi de jour comme de nuit. Tu es peut-être un flic hors pair, mais je te promets que je finirai par avoir cette clé, quitte à défoncer la porte avec acharnement pour pouvoir y entrer. Et si je me casse un os, je dirai que mon cher compagnon ne m'en aura pas laissé le choix. Lâchais-je en le regardant dans les yeux, tandis qu'il se fichait largement de moi et de l'air que j'affichais dans cette position. J'avais l'impression que cette grossesse me rendait plus petite encore qu'autrefois, sans doute parce que je ne portais plus de talons afin de ne pas blesser mon dos, Hayden avait donc une bonne - voire deux - têtes de plus que moi et semblait aussi doux qu'un agneau. Agrippant le doigt qu'il agitait devant moi, je pinça les lèvres et retroussa mon nez comme à mon habitude pour marquer mon désaccord. Ah ben justement ! Je peux très bien faire grève de câlins coquins. Tu seras bien malheureux mon pauvre chéri. Moi j'ai toujours mon fils pour me câliner, toi tu es tout seul, haha ! Lâchais-je en posant mon index sur son torse nu avant de me retrouver emprisonnée dans ses bras mon ventre rond collé à lui. Les courses ? Elles étaient chouettes. Je pense que j'ai de tout pour rhabiller notre fils, quand au souper, j'espère que je n'ai rien oublié ! Dis-je avant de me taire, sous ton baiser. Bon, tu avais encore gagné, mais ce petit jeu ne durerait pas éternellement. Ta main posée sur mon ventre, je la guida à la droite de mon nombril, là où notre fils tapait le plus fort ces derniers temps. Il bouge. Murmurais-je en souriant, avant de glisser mes bras dans ton cou pour t'embrasser à nouveau. Viens voir ! Dis-je en aggripant ta serviette sur laquelle je tira pour te dénuder, façon à moi de m'amuser pour t'emmener dans notre chambre où j'avais déposé mes sacs de vêtements. Je sentais déjà cette petite réplique habituelle "Ana, tu abuses." mais avant même que tu puisses parler, un doigt se posait sur ta bouche pour te faire taire. Psss ! Rien n'est trop beau pour mon petit prince ! Les mains contre ton bassin, je te fis assoir dans le lit, attrapant les quelques t-shirts à ton effigie Regarde ça ! Tu seras le héro de notre bébé mon amour dis-je en souriant D'ailleurs, il faudrait lui trouver un prénom à notre petit gars, tu penses pas ? Dis-je en m'installant sur tes jambes, serrant contre moi le futur doudou de notre bébé, un loup.

Tu avais cette manière de te tenir lorsque tu étais en colère, franchement amusante au possible et qui me faisait plus rire que m'embêter. Je savais que tu n'étais pas dans une réelle colère, c'était un peu les hormones qui te titillais donc je me permettais ainsi de continuer à te taquiner pour mon plaisir personnel et te voir retrouver le sourire. Je savais que ces humeurs allaient et venaient et j'arrivais très bien à m'en accommoder, j'étais même fier d'avoir une compagne avec un caractère de feu comme le tien, une totale confiance. Je me souvenais de cette pauvre fille qui avait tentée de m'aborder dans ce magasin, j'avais du me contenir pour ne pas rire, pauvre demoiselle. Une vraie petite tornade ma chérie. Ecoute ta tirade, je ne dépatissais pas de mon sourire en coin, mort pour mort comme le disait le dicton. Je levais les yeux au ciel fortement amusé, imaginant sans peine la scène. Oui oui le chef d'un groupe de flic se faisant malmener par sa femme. Profitant de l'ouverture que tu me donnais je t'attrapais pour te coller à moi dans le souhait de te caliner malgré la situation impromptue, tu m'avais manquée même au bout de trois heures seulement. Et je savais aussi que cela parvenait à te détendre quelque peu. Mais ça ne suffisait pas, t'écoutant d'une oreille je t'embrassais, te prouvant encore que malgré que toi tu te trouvais grosse, moi je te trouvais toujours aussi magnifique et désirable. Je relevais un regard ému vers toi hochant doucement la tête lorsque je sentais les coups de notre petit bonhomme, un énergique comme sa mère à n'en pas douter. En parlant d'énergie tu m'entrainais deja autre part, j'eux le temps de rattraper ma serviette au sol et te suivre la renouant au possible. Mes yeux écarquillés je soupirais en comptant les sacs présents, clair que notre bout ne manquerais de rien. Néanmoins même si acheter c'était bien, il ne fallait pas oublier qu'il grandirait vite. Mais en voyant ton air émerveillé je me calmais attrapant un boxer que j'enfilais avant de t'observer épanouie dans cet univers. Assit sur le lit je t'observais un air tranquille et amoureux. Le voyais-tu ? Te gardant contre moi je vins caresser ton visage : Tu fera une très bonne mère ma chérie, tu seras sa super héroine, tu es déjà la mienne à dire vrai. Reposant ma main sur ton ventre, avec de nouveau le besoin de juste le sentir bouger j'ajoutais : Notre fils, à tous les deux, il faut donc que le prénom nous convienne. Un prénom original, parce qu'il est évident qu'il n'a pas été conçu de la manière la plus posée. Je déposais quelques baisers dans ton cou, tout en réfléchissant de manière posée. Un prénom qui commence par A, comme celui de sa maman, Aaron ? Ou as-tu déjà des idées, toi l'artiste ? Tu es plus douée pour ces choses là que moi. Caressant tes cheveux je t'énonçais : Ce soir je propose soit un restaurant ou soit je vais chercher ce que veux ma battante au traiteur du coin. Et peut-être qu'à la fin de la soirée, tu pourras enfin voir la caverne de notre ange.

Notre histoire avait changé ma vie et cela tu l'avais très vite remarqué. Plus épanouie que jamais, je prenais des heures à me faire belle dans la salle de bain, malgré le reflet déplaisant que j'avais de moi même, uniquement pour le plaisir de te regarder me dévorer du regard. Je respirais le bonheur et je le montrais à tous. Surtout à ceux qui avaient douté de notre histoire dès le début. Nous avions sans doute eu une période compliquée, remplie de doute et de manque de confiance mais désormais elle était bien loin derrière nous. Cela ferait bientôt six mois que nous sommes ensemble toi et moi. Six mois et déjà un bébé en route. Rapide pour beaucoup, même pour nous en fin de compte. Nous ne nous attendions pas à devenir parents si rapidement, mais ce bébé nous rapprochait un peu plus chaque jour. Déjà fusionnels, nous étions désormais plus proches que jamais, les inséparables comme certains se plaisent à nous surnommer au commissariat. Depuis l'annonce de ma grossesse, après nos retrouvailles tu n'avais eu de cesse de me protéger, brisant ton dos pour supporter les poids que je ne pouvais porter, travaillant dur chaque jour après tes heures de boulot pour créer la chambre qu'abriterait bientôt notre fils. Tu nous protégeais un peu plus chaque jour et par dessus tout, tu me poussais constamment de l'avant concernant mon livre. Il faut dire qu'avec mes hormones en bataille, il m'était difficile de me concentrer sur le récit de mon passé et de notre histoire d'amour bien que mes souvenirs soient toujours intacts, bons comme mauvais. Tu me rejoignais souvent dans le salon, habillé de vêtements couverts de peinture de la chambre de notre bébé, une tasse de chocolat chaud ou un verre de thé glacé à la main, prêt à me décrocher de mon ordinateur le temps d'un massage revigorant et de quelques câlins remplis d'amour. Tu étais un homme dévoué, et pour rien au monde je n'aurais laissé ma place à une autre femme. Cela transparaissait d'ailleurs dans ma jalousie maladive. Oui, je t'aimais à la folie, un peu plus chaque jour et sans que les mots connus sur terre ne puissent définir cette valeur inestimable. Tu t'étais d'ailleurs bien marré, lorsque dans le magasin de vêtement, cette vendeuse t'avait accosté, le sourire aux lèvres, l'air de pétasse collé au visage. En la voyant te draguer ouvertement, mon sang n'avait fait qu'un tour et telle une tornade, j'étais arrivée en un quart de seconde, agrippée à toi, la main sur ton -parfait- postérieur en clamant haut et fort que tu étais fiancé, probablement bientôt marié, et papa d'une ribambelle de bébés magnifiques. Tu avais retenu un large rire tandis que la pétasse s'était éloigné, l'air dépité. Oui, tu étais à moi et tu le restais quoi qu'il advienne de nous. Assis dans le lit, je te souris rassurée par le regard toujours amoureux et bienveillant que tu m'accordais comme chaque jours. Approchant de toi, je me posta entre tes jambes, les mains sur ton visage que je caressais en souriant. Ton héroïne tout comme le mien mon amour. Nous serons des parents dévoués, c'est certains. Je suis ravie de partager cette expérience avec toi, je n'aurais pas pu trouver meilleur père pour mon bébé. Déposant un doux baiser sur tes lèvres, je te souris à nouveau, profitant des caresses que tu portais à mon ventre. Un prénom original oui. Mais pourquoi pas un prénom commençant par H comme son papa puisque c'est un petit garçon? Aaron est très joli, il n'y a pas de doutes. Peu importe par quelle lettre commencera son prénom, il lui ira à merveilles. Personnellement, j'aime beaucoup Tom, Kyle, Sasha, Isaac ou encore Cameron comme tu m'appelais autrefois. Dis-je en riant légèrement, le visage posé dans ton cou. Arrête de m'appeler l'artiste chéri. Je ne suis même plus sure de vouloir éditer mon bouquin. Tu sais c'est notre histoire d'amour. J'ai peur que ça te rappelle mes erreurs passées, et puis c'est notre vie personnelle.. De toute façon je n'arrive plus à écrire. Je pense que je vais abandonner mon amour... Dis-je, légèrement décue. Ce livre était un projet qui me permettrait peut-être de me faire un nom dans le métier. Ta proposition était plus qu'alléchante, mais au vu de ma fatigue, j'optais pour une soirée en amoureux, lumières tamisées bien installés dans le salon autour d'un plat commandé. Et si on descendait le matelas, qu'on dormait dans le salon devant la cheminée, tous les deux en amoureux après un bon traiteur mon amour ? Je n'ai pas la force de regarder une seule pétasse poser les yeux sur mon homme. Je préfère qu'on reste dans notre maison. Et après le diner, tu me montreras la chambre que tu me caches tant. J'ai hâte de le découvrir, je ne tiendrais pas plus longtemps, chéri. Tu as envie de quoi comme traiteur ? Italien ? Grec ? Pizza ? Pates ? J'ai envie de tout, mais une énorme pizza, ma préférée, me tente vraiment bien ! Dis-je en riant légèrement avant de t'embrasser avec amour. Je t'aime Hayden. Plus que tout Murmurais-je en me serrant contre toi. Tu me passeras la bague au doigts, quand je serai assez mince pour entrer dans une robe de princesse ? Sinon, je te demande en mariage moi même, si tu ne veux pas Dis-je en riant.

C'était la jour et la nuit, tes propres parents l'annonçaient fiers, que tu semblais être redevenu la petite fille épanouie et rieuse que tu étais, à une différence prêt que tu étais une sublime femme et je ne pouvais que leur donner raison. J'imaginais sans grand peine lorsque la famille achèverait de se s'agrandir. Déjà rien que les larmes de joies lors de cette soirée, la tête de mon père qui déstabilisée n'avait pas tout de suite réalisé avant de m'accorder une franche accolade et me murmurrer que ma mère serait fier de moi et aimerait beaucoup Ana' si elle avait été là. De vrais grands parents gateaux, et nous le serions nous ? Indéniablement je ferais mon possible pour élever notre fils et je savais que toi aussi au final. Il faudrait que tu fasse donc un peu de place dans mon propre cœur pour lui. Mais il y en avait largement assez pour vous deux, j'avais réappris la notion d'amour à vos côtés et j'en étais fier. Essuyant les premières critiques aujourd'hui les gens au poste de police demandaient régulièrement de tes nouvelles et celle de notre enfant. Déjà curieux de connaitre le sexe, je m'efforçais de garder la surprise pour autrui même si je me retenais de hurler comme un fou sur tous les toits que c'était un petit garçon. Hochant doucement la tête à tes propos sur nos futures facultés de parents j'étais au moins sur d'une chose, nous avions toute la volonté du monde et vouloir rendre heureux l'être qui grandissait dans ton ventre. Un sourire en coin à la proposition des prénoms, Cameron... Oui ça serait une très bonne idée marquant nos ides, un prénom autant féminin que masculin qui sèmerait alors le doute dans les esprits jusqu'au moment fatidique. Je t'écoutais amoureuse, ponctuant tes phrases des quelques rires ou mimiques te sachant dans ta lancée avant que tu ne t'interrompe me laissant enfin réponse à tes questions. Doucement je dégageais une de tes mèches de cheveux : Si tu souhaite arrêter ton livre, je respecterais ce choix ma chérie. Mais te connaissais, je te conseillerais d'aller au bout. Oui nous avons fait des erreurs, mais regarde nous aujourd'hui. De plus ce n'est pas tant nous que ça concerne, cette histoire, cet ouvrage il peut être messager d'espoir pour toutes celle qui ont subit des violences. Je déposais avec une tendresse inconditionnelle un baiser sur ton front : C'est un bel emploi du temps, je me charge de descendre à mon retour matelas et couvertures, je t'interdis de le faire le médecin a dit pas de charge lourdes pour toi. J'irais te cherche ta pizza, cela devrait me prendre vingt minutes tout au plus faudra patienter mon amour. Un clin d'oeil car bien souvent je me moquais de son peu de patience ces derniers temps. Caressant doucement ta joue, te regardant sourire en coin : Je t'aime aussi et puis sur que tu l'aura ta demande, j'attends juste le moment propice, car tu mérite une belle demande et on le fait qu'une fois dans une vie car j'ai rencontré mon âme soeur. Caressant doucement ta peau j'ajoutais: Qui plus est il faudra de l'énergie pour organiser ce mariage.

L'annonce de ma grossesse à nos parents respectifs avait été pour le moins bien prise. Ton père s'était montré très touché et avait eu quelques paroles à ton égard, concernant ta mère. J'avais pu remarquer l'émotion s'étendre sur ton visage à l'évocation de ta défunte mère. Tu étais fier, cela se voyait. Tu étais heureux de savoir que ta mère aurait été la plus heureuse des grands mères et aurait été fière du petit garçon que tu étais. Malgré le peu de temps depuis lequel nous nous connaissions, ton père ne s'était pas gêné pour poser la main sur mon ventre, appréciant les mouvement de notre petit garçon et très vite, la question du sexe était tombée. Une question restée sans réponse, tant nous tenions à garder le secret pour les grands parents et même les amis du boulot. Malgré ton amour pour moi, les critiques sur notre couple me touchaient énormément et me blessaient profondément, je tentais tant bien que mal de ne rien laisser paraitre, mais c'était bien difficile de ne pas réagir lorsqu'une femme annonçait que notre couple ne tiendrait pas une année entière. D'un coté, j'avais envie de lui prouver le contraire, et de l'autre, cette vision des choses bien carrée ne me donnait pas envie de me battre, malgré tout l'amour que je te portais à toi et notre petit ange. Tentant de ne pas y penser, je me concentrais uniquement sur le choix du prénom de notre fils. Cameron était un prénom tombé du ciel. Gardant à la fois le mystère sur son sexe, et gardant une partie de notre histoire d'amour en son prénom. Cameron, et dire que tu m'appelais de cette façon avant d'apprendre la vérité sur mon passé et sur l'homme qui me maintenait prisonnière.. Ce livre qui racontait notre histoire me tenait à coeur, mais au vu des critiques que certaines personnes avaient sur nous, j'hésitais de plus en plus à l'acheter, bien qu'il ne me reste que quelques chapitres à rédiger tout au plus. Ce bouquin nous permettrait probablement d'offrir à notre fils quelques beaux cadeaux, mais je ne souhaitais pas non plus que notre bébé soit la victime des méchancetés gratuites que certains pouvaient dire dans la rue. Ecrire était une véritable passion, en tant que journaliste, écrire des livres était un véritable rêve de petite fille. Je sais mon amour. Je sais. Mais je crains que Cameron ne soit victime du succès de sa mère. Il est messager d'espoir c'est vrai. C'est l'histoire d'une vie douloureuse que tu as changé en un compte de fée par ta simple présence mon amour.. Je pense que je vais le continuer. Et le premier qui s'attaquera à notre fils ou notre famille, je me transforme en furie. Dis-je avant de l'embrasser longuement. Soupirant légèrement, je croisa les bras sur mon ventre lorsque tu ajoutais que je ne pouvais même pas lever le petit doigts pour t'aider. Oui, Chef Anderson dis-je tandis que tu riais et que tu déposais un baiser sur ma joue. Ne te moque pas chéri. Je suis enceinte, mon impatience ne me ressemble pas, c'est l'effet Cameron Anderson sur maman ça. Sois indulgent. Penchant mon visage sur ta main, je te souris légèrement, ravie de savoir que je serai un jour Madame Anderson, la bague au doigt prouvant notre amour inconditionnel. Approchant mon visage du tien en souriant, je murmurais contre tes lèvres Et beaucoup d'énergie pour notre lune de miel, surtout. Dis-je en riant avant de t'embrasser avec une passion folle. Allez, je descend les oreillers. Rejoins moi, mon amour Dis-je en souriant avant de me lever, attrapant les oreillers pour te laisser prendre le reste comme prévu. Allumant quelques bougies, je recula la table du salon et le sofa pour laisser la place pour notre matelas. Nous pourrions profiter d'une nuit devant le feu de bois et devant la télévision, notre pizza préférée prête à être dévorée. Le matelas descendus par tes forces, tu étais partis chercher le repas et déjà mon estomac criait famine. Installant le matelas, je refis notre lit, avant de me glisser sous la couette pour me réchauffer. Caressant mon ventre, je souris aux coups de notre fils. Je sais tu as faim bébé, papa va arriver.

Complicité et famille ainsi qu'amour bien entendu. Tu avais enfin trouvé ce qui te manquais tant, ce qui manquait à ta vie. Aujourd'hui tu en étais fier, fier de pouvoir annoncer aux gens que tu étais accompagné dans ta vie et que vous seriez bientôt parent. Oui tu parlais encore et toujours de ça, mais c'était pour toi un grand aboutissement. Lorsque tu avais vu cette jeune femme, trempée, tremblante et blessée sur le pas de cette porte tu étais loin de te douter que le destin l'avait placé sur ta route. Tu ne tendais pas à croire à ce genre de chose, pas après ce que l'amour t'avais fait subir. Mais à présent aujourd'hui tu comprenais, cela n'avait rien eu avoir avec l'amour. Tu avais porté de l'affection à autrefois cette blonde, mais elle n'en avait jamais eu. A l'heure actuelle en revanche, tu parvenais à comprendre meiux ces grands recits, tu était comblé lorsque Ana l'était, il t'en fallais pas plus. Un bonheur simple en apparence mais que tous n'avaient pas la chance d'avoir et tu en avais purement confiance. Tu ris face au fait qu'elle avoue devenir une furie, tu la vois très bien faire, elle possède une sacré force et un sacré caractère ! Tu répond à ses baisers, ses lèvres apellent les tiennes c'est toujours ainsi. Ton petite artiste te fais vibrer, vibrer d'amour et de tendresse et à la fois de passion sans limite. Tu étais rassurer quand à son choix de poursuivre son livre, il fallait que ta future écrive, c'était compliqué tu le savais. Tu veillais toujours de loin lorsqu'elle se plongeait de nouveau dans la redaction de ses écrits. Néanmoins c'était un pas nécessaire pour elle et pour d'autres femmes. Celles qui pourraient lire, celle qui trouveraient la force de puiser dans cette autobiographie, qui oseront enfin se lever et dire Non ou de partir, meme demander de l'aide en poussant la porte du poste de police de leur quartier. Cameron Anderson, cette association sonnait à merveille, c'était émouvant en un sens. Il portait une part de sa mère de part son prénom et une part de toi via ton nom, c'était ainsi une juste equité. Tu éclate de rire face à sa référence sur votre future lune de miel, Analys n'a guère tord, jour après jour la flamme ne faiblit jamais au contraire elle brûle davantage chaque jour. Tu pourrais avoir peur de ce feu qui te ronge, pourtant tu as confiance entièrement. Attrapant le matelas que tu installais, tu déposais un doux baiser sur ses lèvres avant de filer rapidement. Tu savais combien elle pouvait être affamé et prend deux pizzas géantes, tu avais deux êtres affamés à nourir en plus de toi même. Courant même pour perdre le moins de temps possible, tu poussais la porte de bonn humeur, souffle repris dans l’ascenseur satisfait de voir que votre plat est encore chaud. Delaissant ta veste et tes chaussures, tu posais un regard attendri: Bonjour je suis le nouveau livreur de pizza, je fais service à domicile Tu t'approches d'elle déposant les cartons à ses cotés et l'embrasse dans un mélange savant de tendresse et de désir. J'arrive te rechauffer tout de suite. Attrapant de quoi boire dans le frigo et deux ou trois autres petites choses à grignoter que ta chère et tendre affectionne tu viens de glisser contre elle, attrapant la télécommande de la télévision. Tu l'observe et ajoute doucement : Tu sais je pense que si notre fils tiens énormément de sa maman, il fera des ravages, j'espère que maman sera pas trop jalouse car il en fera tomber du monde sur son passage. Tu dépose un baiser dans le cou de ta moitié, tu adore cet endroit là ou tu la sais sensible et que ton odeur se fait présente. C'est à la fois rassurant et ça te titille.

Un bébé. Dans quelques mois de deux nous passerons à trois. Notre vie sera rythmée de pleurs incessants, de biberons à donner toutes les x heures, de bains à donner, de petites fesses à langer et par dessus tout, un tas d'amour à donner. Ce bébé n'était pas prévu et était encore moins attendu si rapidement, mais ses coups me faisaient oublier toutes les critiques que certains pouvaient encore faire sur nous. Quelques coups de pieds de notre fils malgré la douleurs qu'ils me provoquaient, me rendaient heureuse. Allongée, je pouvais même le voir bouger si je fixais bien mon ventre rebondi. J'étais sure d'une chose : a deux nous serions invincibles. A deux nous pourrions déplacer des montagnes pour notre petit garçon qui a coup sur fera fondre des cœurs à  mon grand regrets, bien que mon cœur soit déjà rempli d'amour à lui transmettre. Allongée sur ce matelas qui nous accueillerait pour la nuit, je restais seule sous la couette, un chocolat chaud en préparation sur la taque de cuisson. Avec cette grossesse, mes gouts étaient changés. J'étais capable de dévorer une pizza et un litre de chocolat chaud en même temps. Adepte du sucré salé, je pouvais même faire des mélanges étonnants et ragoutant à tes yeux, mais contrairement à ce que tu pouvais penser, je me régalais avec peu de choses. Devenu un vrai cordon bleu, tu faisais rêver mes papilles gustatives par tes petits plats délicieux. Ce soir, c'était pizza party à la maison, devant le feu et un bon vieux Disney. La porte claquant, je t'aperçu, les bras remplis de pizzas géantes et déjà mon estomac criait famine. Oh, Un livreur terriblement sexy... Mon compagnon est parti, il faudra se faire discret si vous désirez un calin... Dis-je en lui rendant son baiser avec une tendresse infinie. Un véritable amour ... Dis-je en souriant avant de caresser sa nuque, de le laisser réchauffer les pizzas et de prendre quelque chose à boire pour nous désaltérer. Ce sent booooooooon ! Criais-je en entendant son rire résonner dans la pièce tandis qu'il me rejoignait avec de l'Ice Tea, ma boisson préférée. Blottie dans ses bras, je glissa sa main sur mon ventre en posant mon visage dans son cou pour humer son parfum délicat de jeune papa. Oh si je vais être jalouse. Il n'aura pas le droit de sortir avec une fille avant ses trentes ans. C'est maman la femme de sa vie. Et puis tu sais, on est deux à faire un bébé, s'il a ta petite barbe qui m'a fait craquer en grandissant, il aura des filles à ses pieds, moi première, même si je serai vieille et ridée ! Dis-je en riant. Notre petit Cameron... Plus que quelques mois mon amour ... J'ai tellement hâte qu'il soit la... Promets moi que tu vas me montrer sa chambre mon amour, par pitié, je ne tiendrai plus. Dis-je avant de dévorer le paquet de chips que tu m'avais apporté. Désolée mon amour mais si tu as des miettes collées aux fesses, on ira prendre un bain en amoureux Dis-je d'un air angélique avant de rire. Il faudrait qu'on fasse des photos de nous pour remplir la maison. On a tellement peu de photos... Dis-je d'une moue boudeuse. La sonnette tintant, signe que les pizzas étaient prêtes, je me prépara à me lever, mais plus rapide que moi tu m'en empêchas, déposant un baiser sur mon front avant d'aller chercher le repas. Ne te brûle pas mon amour Dis-je en m'asseyant dans le matelas pour manger. Soufflant sur la pizza, je pris un morceau que je dévora littéralement. mmh... C'est tellement bon les pizzaaaaas ! Dis-je en souriant. T'es un amour mon chéri... Mais j'ai vu que demain tu travaillais ? Je vais me réveiller toute seule alors...

Pour toi avoir une femme enceinte à tes côtés, non TA femme enceinte n'était pas une torture. Bien sur parfois tu devais te hater de répondre à un besoin mais dans le fond tu t'en amusais. De plus au moins pour une fois Ana' se laissait un minimum faire, fait pour le moins rare. Et puis tu avais cette joie, cette émotion à chaque échographie que de voir ce petit bout grandir un peu plus, remuer dans le ventre de sa maman. Tu admirais ta compagne, porté la vie en son sein devait être épuisant alors tu faisais de ton mieux pour l'alléger de pas mal de chose. Hélas il y avait le travail, parfois tu devais t'y rendre malgré que tu avais su avoir un emploi du temps moins chargé au travail pour en faire davantage à la maison. Un éclat de rire de ma part lorsque déjà je te sentais impatiente et que tu annonçais que ça sentait bon. Une vraie torture pour toi, tu avais plus d'appétit que moi pour dire ! Néanmoins tu mangeais pour deux alors je te laissais toujours la dernière part. Caressant doucement cette proéminence, je me rassurais par ce contact et les légers coups que j'eux en réponse avant qu'il ne se calme. Tu écoutais apaisé par ce contact si intime réagissait à tes paroles par quelques rires et sourires. Tous les deux étaient ta raison de vivre, ceux qui te donnaient la force de te lever chaque jours pour aller au travail, pour que vous aillez une situation confortable. Alors lorsque parfois c'était dur au travail tu attrapais cette photographie sur ton bureau et te remémorais quelques souvenirs ou tu t'imaginais ton retour à la maison. Ramenant les pizzas, tu te ramenais contre elle, attendant quand à toi que ça refroidisse un peu : On fera un tas de photos je te le promet ma chérie, tu en auras autant que tu le souhaite. Je me chargerais de nous acheter un appareil et oui tu la verra sa chambre, j'ai promis souviens toi. Quand à ta jalousie papa fera en sorte que maman soit assez occupée pour que Cameron puisse tous de même avoir une demoiselle à son bras. Tu étais assez taquin, mais tu émettais un sourire en coin un peu nostalgique lorsque déjà Analys te disais qu'elle se réveillerait : Je conçois que te réveiller seule t'attriste ma chérie, dès que tu te réveille tu pourras me téléphoner si tu le souhaite. Je me dépêcherais pour rentrer le plus tôt possible, si tu as le moindre problème j'accourais. Puis si j'ai l'occasion je passerais même juste pour t'embrasser. Tu posais ton front contre le sien affectueux : Il va falloir choisir le disney. Tu sais j'ai eu une autre idée aussi. J'ai vu un centre de soin, le temps d'un week-end aller à ce spa pourrait nous faire le plus grand bien. Ils proposent des massages pour femmes enceintes et diverses activités à faire à deux. Pour trois jours ils pourraient se passer de moi. Dans un rire tu ajoutais : Ils ont un buffet à volonté et un room service 24h sur 24 en cas de fringalle en plus.