It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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❝ i used to thing that i was better alone ❞ deirnor

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MessageSujet: ❝ i used to thing that i was better alone ❞ deirnor ❝ i used to thing that i was better alone ❞ deirnor EmptyLun 6 Mai - 23:05

i used to thing that i was better alone
connor & deirdre (antonia, david, logan & henry)
Pourquoi fallait-il toujours que son réveil se mette à sonner à l'unique moment où, enfin, elle parvenait à s'endormir ? Pour quelles raisons le monde était-il aussi cruel ? Telles furent les questions que la jeune femme se posa lorsqu'elle sentit le vibreur de son iPhone sous sa joue. Son oreiller avait beau se trouver au-dessus c'était à croire que l'intensité du vibreur c'était mise elle-même au maximum pour bien réveiller la demoiselle. Elle n'avait pas la moindre envie de se réveiller et encore moins celle de quitter son lit si confortable. Elle était totalement épuisée, complètement à bout et pour une fois sa fatigue n'était absolument pas due au fait que l'angoisse ne cessait de la titiller à cause de l'album qu'elle n'arrivait pas à terminer. Non, cette fois la cause de son manque de sommeil n'était autre que son fils qui avait malencontreusement attrapé un rhume chez sa nourrice et avait passé la grande majorité de sa nuit à réveiller sa mère en pleurant. Patiente malgré tout, elle avait passé la nuit à marcher de long en large dans la maison en berçant le petit garçon contre elle dans l'espoir qu'il s'endorme, ce qu'il avait fait avant de se réveiller deux heures plus tard au grand damne de l'Irlandaise qui n'en voyait plus le bout.

Ce qu'elle avait vu en revanche c'était le jour se lever et les courbatures dues au manque de sommeil n'avaient pas tardé à l'envahir, mais une fois de plus Deirdre avait tenu le coup. Elle s'était levée - bien qu'elle ne se soit pas réellement couchée - et s'était occupée de son fils afin de laisser Lullaby dormir tranquillement puis elle avait quitté la maison pour le centre de Manhattan où elle avait déposé Ewan chez sa nourrice sans oublier de lui donner tous les médicaments nécessaire au petit garçon. Ceci fait, Deirdre avait aussitôt prit la direction du studio d'enregistrement où elle passa la majeure partie de sa journée. A défaut de pouvoir terminer toutes les chansons de son prochain album toute seule, l'Irlandaise avait accepté un compromis qui lui permettait d'écrire quelques chansons tandis que les producteurs lui en faisaient choisir d'autres écrites par des personnes qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Bien que peu heureuse de ne pas laisser entièrement sa patte dans ce prochain opus, il était temps pour elle d'avouer qu'elle était à côté de la plaque ces derniers temps. La jeune femme profita également des quelques pauses entre chaque enregistrement afin de revoir ses cours de Droit pour les examens à venir et la journée terminée ce fut totalement épuisée qu'elle regagna sa maison à Coney Island.

Et, à peine arrivée chez elle, son portable raisonna dans tout le logement pour lui signaler l'appel de son père, une surprise de plus ces derniers mois. Henry était à New York et, à vrai dire, il venait tout juste d'atterrir dans la Grande Pomme et il avait pris le temps de l'appeler pour l'informer que le soir même ils étaient conviés à un repas chez les Laundry de quoi l'empêcher de se coucher aussi tôt qu'elle l'aurait souhaité. Ce fut la raison pour laquelle Deirdre profita du calme de la maison pour dormir un minimum après s'être arrangée par téléphone pour qu'Ewan reste la nuit chez la nourrice, mais la jeune femme avait à peine fermé les yeux que son alarme la réveilla d'un coup. Ainsi, malgré les difficultés qu'elle éprouva pour quitter son lit, l'Irlandaise le fit et se dirigea vers la salle de bain pour tenter de se réveiller sous une bonne douche chaude après quoi elle passa une bonne dizaine de minutes devant son armoire. Elle connaissait les Laundry depuis plusieurs années déjà et ce avant tout grâce au fait que son père connaissait madame et pourtant elle savait que ce repas aurait un minimum d'importance pour la carrière de son père et d’Antonia si bien qu'elle ne pouvait pas arriver habillée n'importe comment. Cependant, son jogging ne cessait de lui faire de l'œil à chaque fois que son choix s'arrêtait sur une tenue si bien qu'elle ne cessa de soupirer pour évacuer sa frustration.

Après maintes et maintes difficultés, son choix se fit finalement sur une petite robe de soirée noire sans manche à volants qu'elle enfila bien vite après un coup d'œil à l'heure. Ses cheveux séchés, elle les laissa tomber en cascade sur ses épaules puis elle termina de se préparer et quitta à toute vitesse la maison en saluant au passage sa meilleure amie qui venait tout juste de rentrer. N'ayant pas la moindre envie de conduire ce soir, Deirdre monta dans le premier taxi qu'elle parvint à arrêter et donna au chauffeur l'adresse où elle était supposée retrouver son père avant de se rendre chez les Laundry. Une fois sur place, l'Irlandaise paya sa course et à peine sortie du véhicule elle n'eut aucun mal à repérer son père vers qui elle courra comme lorsqu'elle était enfant. « Je suis tellement contente de te voir. » Lâcha-t-elle tandis qu'Henry serrait sa fille contre lui, déposant un baiser sur le sommet de sa tête avant de la regarder, un large sourire aux lèvres. « Moi aussi, tu devrais revenir plus souvent à Londres. » La taquina-t-il en tapotant le bout de son nez de son index tandis que Deirdre levait les yeux au ciel. « Allez viens la voiture est par là, Antonia n'aime pas les retardataires. » Ça elle était au courant. Aucune personne "importante" n'aimait les gens qui arrivaient en retard, avec les années la jeune femme l'avait bien compris et ce surtout à cause de tous les week-ends passés en Écosse à supporter son aristocratique de famille.

Durant tout le trajet - plutôt court en réalité - qui mena le père et la fille vers Park Avenue, Deirdre resta silencieuse. Elle ne demanda pas même à son père la raison de l'absence de sa mère puisqu'elle la connaissait très bien et une fois la voiture garée en bas de l'immeuble, l'Irlandaise se constitua un sourire qu'elle garda aux lèvres jusqu'à être arrivée dans l'appartement luxueux des Laundry. Tâchant de contrôler l'impatience de s'éloigner, Deirdre salua comme il se doit David et Antonia puis elle laissa son père avec ces derniers rejoignant les deux garçons de la famille un peu plus loin. « Prêts pour une soirée mémorable ? » Lança-t-elle en levant les yeux au ciel avant de saluer Connor et Logan pour ensuite prendre place à côté de l'aîné, bras croisés contre son torse. « Tu paries combien que demain la presse parlera de la rencontre entre un débuté anglais et le peut-être future gouverneur de New York ? » L'Irlandaise jeta un bref regard vers Connor puis reporta son attention vers leurs parents sans pouvoir s'empêcher de trouver ce tableau étrange sans sa mère, mais c'était probablement mieux ainsi, la soirée allait déjà lui sembler être particulièrement lourde elle n'avait pas en plus besoin des tensions entre elle et Katherine.
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MessageSujet: Re: ❝ i used to thing that i was better alone ❞ deirnor ❝ i used to thing that i was better alone ❞ deirnor EmptyMar 14 Mai - 20:13

J'ai passé la journée en ville, à renouer avec mes anciennes connaissances et surtout à me réhabituer à la ville qui ne dort jamais que j'avais quittée depuis trois ans maintenant. Ma mère m'as subtilement suggéré de me trouver un petit boulot, histoire de m'occuper un peu d'ici la rentrée. Forcément, je suis rentré trop tard de Croatie pour être inscrit dès cette année à Columbia, donc je vais devoir attendre la rentrée prochaine pour devenir un véritable étudiant modèle, comme ma mère le souhaite sûrement. Voilà pourquoi elle veut que je me trouve un job en attendant la reprise, ça fera sûrement mieux dans sa pub de campagne. Mais bon je lui ai répété qu'il allait me falloir un peu de temps pour reprendre toutes mes habitudes ici. Oui parce que je ne vais pas vous mentir en disant que depuis que je suis revenu à New-York, c'est comme si je n'étais jamais parti, parce que ça serait complètement faux. Mon retour date d'il y a plus de deux semaines maintenant et où que j'aille, les paysages croates dansent devant mes yeux. Et puis les autres me manquent aussi, heureusement qu'il y a les nouvelles technologies à ce niveau. C'est ça le truc, avec le boulot de ma mère, je me sens exposé ici. A Zadar, je n'étais personne et je pouvais faire ce que je veux. A New-York, il y a la politique et ma mère, qui même si elle est plus cool que le père de Mason, compte sur moi pour donner une bonne image de notre famille parce que les médias et ses adversaires vont vouloir chercher la moindre faille et bla, bla, bla. Mmm heureusement que les médias n'étaient pas en Croatie pendant ces trois ans hein … Mais bon, en résumé je crois que c'est ça, la liberté que j'avais là-bas me manque.

Puis, en fin de matinée, ma mère m'appelle tandis que je suis avec des amis sur la 5e Avenue. On a un dîner ce soir et elle veut que je vienne. Je n'ai pas pu m'empêcher de lever les yeux au ciel, m’apprêtant à refuser car je n'ai pas du tout envie d'assister à un de ses dîners de travail mais elle a fini par dire que nos invités étaient les O'Dwyer. En sachant ça, il est évident que je ne peux plus refuser quoique ce soit, alors ma mère m'a donné rendez-vous ce soir à la maison familiale. Elle ne comprend toujours pas pourquoi j'ai dû prendre un appartement quand je suis rentré, que ça aurait été mieux que je retourne à la maison. Allez lui expliquer le plus diplomatiquement possible que c'était juste impossible. Hors-de-question que je replonge là-dedans, j'ai déjà assez donné. Je suis revenu pour elle certes, mais il y a des limites. Pour en revenir à notre dîner de ce soir, mes parents et les O'Dwyer se connaissent depuis quelques années déjà. Le père est dans la politique en Angleterre et je connais plus particulièrement sa fille, Deirdre. C'est pour cette raison qu'après que ma mère me l'ait dit, je n'ai pas pu dire non. Deirdre et moi on n'a pas eu beaucoup de temps pour se revoir depuis mon retour mais elle sait que je suis ici. Du coup le reste de la journée est passée bien tranquillement et vers la fini, je suis rentré me préparer à mon appartement. Il ne me faut pas longtemps de toute façon, juste le temps d'enfiler une chemise blanche, un pantalon noir et une veste de la même couleur en plus de deux ou trois autres choses à faire, qui ne sont que des détails, et je suis déjà reparti. S'il y a bien une chose qui ne me manque pas c'est vivre à la maison, même si mon petit-frère me manque.

Quelques minutes plus tard, je me retrouve dans mon ancien chez moi, qui n'a pas changé depuis que je l'ai quitté il y a trois ans. Ma mère a un grand sourire quand elle me voit arriver et plante un baiser sur ma joue. Je serre mon père dans mes bras et ébouriffe les cheveux de mon frère. Bah même si toutes ces histoires de politique me saoulent, les voir me fait toujours du bien. Ma mère est très belle dans sa robe bleu marine. Elle achève la préparation du dîner alors que les O'Dwyer vont bientôt arriver. Logan et moi nous posons au salon en attendant jusqu'à ce que des voix nous parviennent de l'entrée. Nous nous levons pour aller les accueillir, le sourire aux lèvres. « Prêts pour une soirée mémorable ? » nous lance Deirdre à son arrivée non sans lever les yeux au ciel au passage. Logan rigole légèrement et je souris alors qu'elle vient nous saluer. Heureusement qu'elle va être là parce que sinon, ce dîner aurait ressemblé à tous les autres. Je lève les yeux au ciel à mon tour. « La soirée de l'année oui. Heureusement que t'es là d'ailleurs. » ai-je répondu en sous-entendant qu'heureusement qu'elle est là pour nous faire échapper à l'ennui. Son père est très gentil hein, c'est juste que leurs sujets de conversations avec mes parents sont limités. Deirdre se poste à côté de moi, pendant que nos parents commencent à discuter. Forcément, je me retiens de demander à mon amie la raison de l'absence de sa mère, ayant ma petite idée là-dessus. « Tu paries combien que demain la presse parlera de la rencontre entre un député anglais et le peut-être future gouverneur de New York ? » me demande Deirdre les bras croisés. Je soupire et hausse les épaules. La presse et tout ce système … ça ne m'a vraiment pas manqué pendant toutes ces années.« Ce que tu veux. » Dans le sens où je m'en fous pas mal en fait. Je tiens vraiment à rester en dehors des affaires de ma mère, même si je veux faire ce que je peux pour l'aider bien sûr donc si ce dîner peut lui servir. Logan lève les yeux au ciel. « Oui, mÔsieur a décrété qu'il se foutait pas mal de la politique depuis son retour et qu'il voulait se mêler le moins possible des affaires de maman. Il arrive pas à se remettre d'avoir quitté les plages de Croatie faut croire. » fait Logan d'un air moqueur en s'adressant à Deirdre. Je hausse un sourcil et lui donne un léger coup d'épaule en souriant. Mais parfois je me demande si ce genre de remarque ne cache pas plutôt des reproches sur le fait que je l'ai laissé se débrouiller tout seul ces trois dernières années au lieu d'être là pour lui comme je l'avais toujours été. Sauf qu'à force de penser aux autres, y a un moment où on ne peut plus. « Ha, ha. T'es gentil mais j'avais d'autres plans pour ce soir. » ai-je menti même si ça aurait largement pu être le cas. « Bah moi aussi qu'est-ce que tu crois ? Il y a plein de soirées en ce moment avec la fin d'année qui arrive, je sais plus où donner de la tête. Mais t'as sûrement oublié ce que c'était depuis le temps. » a fait mon frère en se donnant des grands air. J'ai fait comme si j'étais offusqué. Je sais pas ce qu'il veut dire exactement, s'il parle du fait que je n'aie pas participé à une soirée new-yorkaise depuis des années -ce qu'il ne peut pas savoir mais soit, je dois le lui accorder- ou alors, le fait que je ne sache plus depuis longtemps ce qu'est une soirée au lycée. Ca me fait rire même si pendant quelques secondes, je me mets à être nostalgique en repensant à cette époque. Mais je me reprends rapidement. « Man, ça se voit que t'as jamais participé à des soirées en Croatie. » ai-je répondu avec un sourire en coin. S'il savait pauvre petit. Nos parents ont approché dans le salon. « Logan, Connor, si vous voulez bien éviter de faire peur à Deirdre dès le début de la soirée ! On va passer à table ! » annonce ma mère sans nous avoir lancés un regard sévère, même si je sais qu'elle est plus amusée qu'autre chose. « Peur ? Il en faut plus pour te faire peur hein Deirdre ? » ai-je fait tandis que tout le monde s'approche de la table dressée pour l'occasion. Et puis après tout ça fait peut-être trois ans mais elle est habituée.« Tu vas bien d'ailleurs ? T'as l'air … crevée ... » lui ai-je murmuré pour que personne d'autre n'entende.
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MessageSujet: Re: ❝ i used to thing that i was better alone ❞ deirnor ❝ i used to thing that i was better alone ❞ deirnor EmptyMer 5 Juin - 22:51

S'il y avait bien une chose à laquelle elle n'avait jamais rien compris et à laquelle ne s'intéressait pas le moins du monde c'était bien la politique. Jamais personne ne l'avait forcé à se pencher sérieusement là-dessus, pas même alors que son père était un membre important du parlement britannique. Il n'y avait rien de plus compliqué à ses yeux, rien de plus barbant par la même occasion. La politique était pour elle le meilleur moyen de s'endormir lorsque le sommeil peinait à la gagner, il lui suffisait de mettre un débat à la télévision pour aussitôt sombrer dans les bras de Morphée. Pourtant, elle baignait là-dedans depuis son plus jeune âge, même lorsque son père n'était qu'un avocat. Elle avait participé à tellement de repas qui portaient sur ce sujet qu'elle était bien incapable de tous se les remémorer. C'était là le désavantage de provenir d'une famille comme la sienne. Père politicien - bien qu'avocat dans ses débuts - mère journaliste et comtesse, avec chacun des membres de sa famille elle pouvait être certaine d'y avoir le droit à tout moment, il n'y avait qu'à voir tous ces repas de famille au cours des quels sa grand-mère maternelle, par exemple, passait son temps à faire des reproches à son père concernant les choix du gouvernement, comme si avec sa petite voix Henry était capable de tout révolutionner. Combien de fois avait-elle fuit aussi discrètement que possible, rejoignant sa chambre au plus vite afin de souffler et de faire disparaître l'envie de se jeter par la fenêtre ? Avec le temps elle avait cessé de compter. Néanmoins, en grandissant les nombres de repas et de galas n'avaient pas cessé d'augmenter et, au final, Deirdre n'avait pas eu d'autres choix que de s'y habiter avant de pouvoir voler de ses propres ailes, de pouvoir faire des propres choix et encore ... avec un statut comme le sien elle était dans l'obligation de surveiller le moindre de ses faits et gestes ce qui pouvait devenir très lassant à la longue quand bien même s'y pliait-elle sans rechigner.

Elle n'était pas le genre de jeune femme à chercher la petite bête. Malgré son sale caractère dès qu'il s'agissait de la réputation de ses parents l'Irlandaise se reprenait au plus vite et jouait au mieux la petite fille modèle même si elle détestait cette étiquette. Cette sensation qu'elle pouvait souvent éprouver seuls les enfants de politiciens pouvaient réellement la comprendre, des personnes comme Connor et Logan qui, tout comme elle, subissaient la politique à cause des choix de leurs parents. Certes, il était vrai qu'elle aurait pu refuser de se rendre à ce repas mais son père lui manquait bien trop pour qu'elle décline son offre. Deirdre avait besoin de se changer les idées, de se vider la tête afin de ne pas avoir à trop penser aux dernières nouvelles et qui avait-il de mieux que de passer un moment avec des personnes qu'elle appréciait, si l'on mettait de côté la partie politique de la soirée. Cette dernière n'avait rien d'anodin. Avec la course à l'élection dans laquelle se trouvait Antonia Laundry, la présence de son père à New York était purement professionnelle ou presque. Les Laundry étaient des amis de longue date et en tant que Débuté, Henry était là pour prouver que même de l'autre côté de l'Atlantique il soutenait la jeune femme pour les élections et c'était la moindre des choses que l’Européenne soit là pour prouver qu'elle était du même avis - même si elle n'avait pas la moindre idée de ce sur quoi pouvait porter son programme électoral puisqu'elle ne s'y intéressait pas le moins du monde. Et puis, surtout, il y avait Connor. Avec les trois années qu'il avait passé en Croatie il lui avait manqué. Étant l'un de ses plus proches amis ne pas le voir aussi régulièrement qu'elle aurait pu le souhaiter n'avait pas toujours été facile même si elle pouvait remercier la nouvelle technologie pour lui avoir permis de prendre de ses nouvelles bien que Logan ait beaucoup aidé lui aussi.

Le revoir la rendait presqu'euphorique et c'était probablement l'une des rares bonnes choses de cette soirée - l'autre étant le fait qu'elle revoyait son père. Toutefois, les deux Laundry semblaient être aussi emballés par cette soirée que l'Irlandaise pouvait l'être et elle n'en fut pas surprise. « La soirée de l'année oui. Heureusement que t'es là d'ailleurs. » Un léger sourire étira les lèvres de la jeune femme qui avait parfaitement compris le sous-entendu de cette phrase, un sous-entendu qui lui faisait grandement plaisir, nullement besoin de s'en cacher. « Wouuh de belles paroles ! Je suis toujours prête à empêcher l’ennui de vous assommer voyons. » Son sourire se fit d'autant plus large tandis qu'elle levait fièrement la tête avant qu'un léger rire ne lui échappe. Son humour n'était peut-être pas le meilleur, cependant il permettait toujours de faire sourire la personne face à elle, aussi décalé qu'il soit, mais après tout elle était Britannique et ces derniers n'étaient-ils pas connu pour avoir un humour quelque peu spécial ? « Ce que tu veux. » Plus détaché que ça il n'y avait pas. Deirdre arqua un sourcil en se tournant de sorte à pouvoir poser son regard sur Connor mais elle eut à peine le temps d'ouvrir la bouche que Logan prit la parole de sorte à expliquer les quelques mots de son aîné. « Oui, mÔsieur a décrété qu'il se foutait pas mal de la politique depuis son retour et qu'il voulait se mêler le moins possible des affaires de maman. Il arrive pas à se remettre d'avoir quitté les plages de Croatie faut croire. » Une légère moue déforma les traits de son visage. Connor était sans doute le plus intelligent des trois, se détacher de la politique était ce qu'il y avait probablement de mieux à faire pour ne pas devenir fou, mais très vite elle cessa d'y penser et gloussa quelque peu quand il fut question du séjour du jeune homme en Croatie. « Tu m’étonnes, par moment moi aussi je donnerais beaucoup pour disparaître de la surface de la terre et être oubliée des paparazzis. » Mais elle avait choisi sa voie. Lorsqu'elle avait accepté de participer à X-Factor elle avait su ce qui l'attendait par la suite.

Même si elle n'avait pas gagné - éliminée en demi-finale - son rêve s'était tout de même réalisé et de pair avec la popularité il y avait les paparazzis auxquels elle ne s'habituerait jamais. Son regard jongla ensuite entre les deux frères Laundry dont les paroles tournèrent autour des soirées et que Deirdre écoutait sans vraiment le faire. Les laissant argumenter sur ce sujet, ses iris allèrent se poser en direction de leurs parents et elle ne put que remarquer l'absence de sa mère en voyant son père discuter avec les Laundry, une constatation qui la fit soupirer aussi discrètement qu'elle le put. « Doucement, on est pas sur ring les gars … » Lâcha-t-elle en revenant doucement dans la conversation, séparant Connor et Logan à l'aide de ses bras avant de lever les yeux au ciel, deux vrais gamins. « Bon j’avoue que je préfèrerais être à n’importe quelle autre soirée que celle-ci, mais je crois qu’on est trop gentils avec nos parents, franchement que feraient-ils sans nous, hein ? » Beaucoup, vraiment beaucoup de choses, voilà ce à quoi elle pensa. Mais par quel moyen auraient-ils pu mettre en avant leur petite famille parfaite si tous les trois n'avaient pas été là ? Ils servaient au moins à quelque chose dans toute cette histoire de politique à laquelle aucun ne s'intéressait. « Logan, Connor, si vous voulez bien éviter de faire peur à Deirdre dès le début de la soirée ! On va passer à table ! » Ce fut ce moment-là que leurs parents choisirent pour leur faire signe de passer à table non sans faire semblant de s'intéresser à la conversation. « Peur ? Il en faut plus pour te faire peur hein Deirdre ? » Un rire lui échappa de nouveau avant qu'elle n'opine du chef, le regard porté en direction d'Antonia, petit sourire au coin des lèvres. « Et comment ! Je suis une vraie casse-cou ! » Ou pas. Néanmoins Connor avait raison en disant qu'il lui en fallait plus pour avoir peur, il lui suffisait d'être devant un jury à X-Factor par exemple et encore elle avait su survivre à cette épreuve même si elle avait été persuadée de faire une crise cardiaque sur scène tant elle avait pu paniquer.

Sur ces paroles, tout le petit monde commença à se diriger en direction de la table. « Tu vas bien d'ailleurs ? T'as l'air … crevée ... » Son regard se posa sur Connor. Tout d'abord silencieuse, elle fit la moue avant de lui répondre aussi discrètement que lui l'avait fait en s'adressant à elle. « Gentil euphémisme pour me dire que je ressemble à un zombie. » Son sourire fut là pour lui prouver qu'elle le taquinait et qu'elle était loin de prendre mal ce qu'il venait de dire car, de toute manière, elle savait qu'elle avait l'air complètement crevée. « Mais ça va … enfin disons que la raison de ma sale tête n’est pas dans les parages et tant mieux ! » Déclara-t-elle sans même se rendre compte qu'ils avaient rejoints la table et qu'elle avait parlé un peu plus fort que prévu, attirant ainsi plusieurs pairs d'yeux vers elle. « Deir’ ! » Oups ! Son regard dévia en direction de son père qui la regardait d'un air sévère en tâchant de lui exprimer par ce simple regard le fait de ne pas commencer à s'engager sur cette voie ce qui lui suffit pour se sentir agacer. « Quoi ?! Ça va, ce n’est pas comme si personne avait remarqué que ma très chère mère n’était pas là et puis il n’est pas question de sincérité en politique ? » Bonsoir frustration ! Voilà plusieurs jours qu'elle refoulait en elle sa colère, le fait que Henry semble vouloir endiguer le sujet l'énervait, d'autant plus lorsqu'elle prenait conscience qu'en plus d'être au courant il faisait tout pour protéger sa femme, hypocrite ! « Ça suffit … » Siffla-t-il entre ses dents. Deirdre baissa les yeux et préféra ravaler sa colère plutôt que de faire éclater un scandale à table. Elle prit d'ailleurs place autour de cette dernière, juste à côté de Connor avec qui elle échangea un regard, le sien exprimant le fait qu'elle était désolée même si au fond d'elle l'Irlandaise mourrait d'envie de vider son sac, ce qu'elle ne pouvait pas faire pour le moment à son grand damne.
oooh le joli pavé coloré *-* un peu plus et j'allais vers les 4 pages word XD
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MessageSujet: Re: ❝ i used to thing that i was better alone ❞ deirnor ❝ i used to thing that i was better alone ❞ deirnor EmptyDim 30 Juin - 0:12

Oui, inutile de préciser que Deirdre, Logan et moi avions d'autres choses de prévues ce soir, comme par exemple rester affalé sur le canapé pour regarder un film. Oui parfaitement, mais même si je me suis promis de rester en dehors des affaires de ma mère, je n'ai pas pu me résoudre à refuser de venir à ce dîner. Donc heureusement que Deirdre est là pour donner à cette soirée un côté moins ... disons professionnel. Les trois ans passés loin d'ici m'ont fait perdre l'habitude de l'univers de travail de ma mère et m'ont aussi fait comprendre que ça ne m'a pas manqué du tout. Mais bon, il ne faut pas exagéré, les O'Dwyer sont des amis de longue date, c'est sur ça que j'essaie de me concentrer.« Wouuh de belles paroles ! Je suis toujours prête à empêcher l’ennui de vous assommer voyons. » répond-elle quand nous continuons à évoquer le fait qu'on voudrait être ailleurs. Je souris à mon tour en me disant que si on y met un peu du notre, on peut essayer de faire que ce dîner ne soit pas trop ennuyeux. « Alors Logan et moi t'engageons pour tous les prochains dîners et les meeting, d'accord ? » ai-je dit plein d'espoir pour plaisanter. Enfin à moitié. C'est sûrement ce que je déteste le plus dans la politique, jouer à la famille parfaite. Tous ces faux semblants, tous ces gens qui attendent le moindre faux mouvement, tel des rapaces ... Je me demande encore comment ma mère a pu choisir une carrière pareille. Peu importe. La conversation entre nous trois, tandis que nos parents continuent de discuter, se dirige vers tout ça justement et la Croatie. « Tu m’étonnes, par moment moi aussi je donnerais beaucoup pour disparaître de la surface de la terre et être oubliée des paparazzis. » lance-t-elle en riant doucement. Je soupire intérieurement en me disant que la Croatie était vraiment l'idéal pour ça. Trois années de tranquillité, sans étiquette ou j'ai pu faire ce que je voulais. Quant aux paparazzis, Logan et moi n'avons pas à nous plaindre, vu que les enfants de politiques restent tout de même derrière les acteurs, chanteurs et autres célébrités. « Dit la fille qui a participé à X-Factor. » lance soudain Logan pour la taquiner.

Les journalistes sont parfois de vrais pots-de-colle et même si en apparence, mon frère et moi n'avons pas à nous plaindre par rapport à Deirdre, nous avons le droit à une alternative bien plus perturbante puisqu'il y a des gens qui seraient capable de tout pour discréditer notre mère et qui n'hésiteraient pas à se servir de nous pour ça. Des gens de l'opposition par exemple. Mais évitons de penser à ça parce que sinon je vais repartir en Croatie. Je peux pas croire que j'ai dû dire adieu à ça. La discussions rebascule à nouveau sur nos programmes respectifs. « Doucement, on est pas sur ring les gars … » lance Deirdre en mettant fin au débat. Je souris à mon frère d'un air provocateur et il me répond simplement en tirant la langue. Bien, bien ... je ne savais pas qu'on en était arrivé là. Mon frère et moi avons toujours adorer se taquiner. Notre relation est différente depuis mon retour vu qu'il a pas mal changé durant mon absence. « Bon j’avoue que je préfèrerais être à n’importe quelle autre soirée que celle-ci, mais je crois qu’on est trop gentils avec nos parents, franchement que feraient-ils sans nous, hein ? » Logan hoche la tête tandis que j'ai toujours un sourire en coin. « Ouais je te le demande. Ils gagneraient pas grand chose si on n'était pas là avec eux pour jouer la famille parfaite. » ai-je fait en levant les yeux au ciel. « C'est sûr, mais voyez le bon côté ... » commence Logan avant de s'arrêter brusquement et de prendre une mine pensive tandis que nous attendons la suite de sa phrase. « A non en fait y en a pas. » termine-t-il de façon ironique. Je rigole à moitié tout en levant les yeux au ciel encore une fois. C'est un bon résumé. Logan a son sourire angélique fixé sur les lèvres. « Mais bon arrêtons de parler de ça parce que ce dîner est pas si mal finalement. Ca fait longtemps qu'on s'est pas retrouvés tous les trois. » Mon frère a un don pour dire ce genre de choses au bon moment. Je regarde Deirdre en me disant que Logan a raison après tout. Toute ironie a disparu de mon sourire.

Sur ce, nos parents semblent avoir terminé de discuter puisque ma mère nous invite tous à passer à table. Il n'y a pas de raison pour que ça ne soit pas un bon moment si on y met du notre, hein ? On se rapproche tous de la table quand je prends le temps de demander à Deirdre si elle va bien en particulier parce qu'elle a l'air crevée. « Gentil euphémisme pour me dire que je ressemble à un zombie. » répond-elle en souriant. « Que veux tu, je suis un très bon ami. Non sérieusement, j'ai vu des zombies bien pire que ça. » ai-je chuchoté tandis qu'on s'installe tous autour de la table pour commencer le dîner. « Mais ça va … enfin disons que la raison de ma sale tête n’est pas dans les parages et tant mieux ! » explique-t-elle soudain mais un tout petit peu trop fort. Le silence a été une première réponse cinglante tandis que je la regarde, figé, en voyant l'air sévère que son père a soudain. Pas difficile de savoir de qui Deirdre parle. Mes yeux sont vissés sur mon assiette pendant la suite de l'échange entre le Henry et sa fille. Elle a l'air d'avoir une sacrée rancoeur contre sa mère. Je jette un coup d'oeil à mon frère et à mes parents qui ne savent plus où se mettre non plus. Henry réprimande un dernière fois Deirdre. Je me sens mal pour elle. Je m'installe à table à côté d'elle tandis qu'elle baisse les yeux puis, me lance un regard auquel je réponds par un très léger sourire, pour dire que ce n'est pas grave. Le silence perdure encore quelques secondes, avant que ma mère ne se racle la gorge. « J'ai failli oublié, j'ai une bonne bouteille de vin qui attend d'être ouverte. C'est un Bordeaux, vous m'en direz des nouvelles. Logan, chéri, sers l'entrée à nos invités s'il te plaît. » annonce ma mère comme si rien ne s'était passé. « Avec plaisir Antonia. » répond Henry avec une voix encore un peu tendu. Ma mère disparaît dans la cuisine quelques instants tandis que Logan commence à servir l'entrée quand nous lui tendons nos assiettes. Mon père et le père de Deirdre commencent à parler tous les deux. Je soupire et pose une main réconfortante sur l'épaule de Deirdre. « T'inquiètes pas. Tu voudras qu'on en parle plus tard ? » ai-je chuchoté pour éviter que son père nous entende encore.
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