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Tu n'aurais pas dû voir ça ! | Andy

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MessageSujet: Tu n'aurais pas dû voir ça ! | Andy Tu n'aurais pas dû voir ça ! | Andy EmptyMar 7 Mai - 23:08



Tu n'aurais pas dû voir ça ! | Andy Tumblr_mb6wf4MYmP1rxyne5

J’avais passé ma soirée dans les bras d’un jeune homme que je ne connaissais pas et même si je ne dormais pas, ou plus, alors qu’on était en pleine nuit, et que cette situation n’était pas vraiment une de mes habitudes, je n’avais pas envie de partir. Finalement, je refermais les yeux, tentant une nouvelle fois de m’endormir en pensant au déroulement de cette soirée. Au bar dans lequel j’avais été boire un verre avec une amie, lorsque je l’avais vu s’approcher j’avais compris le séducteur qu’il était. J’avais eu des aprioris sur lui, au début oui j’en avais eu, mais après, au fil de la discussion il avait su nous mettre à l’aise, et particulièrement moi parce qu’il fallait bien le dire, il n’avait pas eu beaucoup d’attention pour mon amie, si bien qu’elle était partie pour nous laisser tous les deux. Je n’avais pas été très contente qu’elle fasse cela même si j’appréciais la soirée que je passais et finalement je m’étais laissée complètement prendre au jeu. Il était un séducteur oui mais il avait été assez doux avec moi et assez galant, il ne m’avait pas brusqué et c’était surement cela qui avait fait que je me retrouvais maintenant dans son lit. A penser à tout cela, à comment j’en étais arrivée là, j’avais finalement retrouvé mon sommeil. Avec mon partenaire d’une nuit, nous avions donc dormi côte à côté, pas forcément dans les bras l’un de l’autre, après tout je n’avais pas du tout l’habitude de cela. Après plusieurs heures de répit, je commençais à me réveiller à nouveau le sentant toujours près de moi. J’avais entendu dire que les hommes n’étaient pas très sympathiques après ce genre de soirée et filaient en douce mais là non. Il était près de moi et j’avais même la mauvaise impression qu’il m’observait. Je détestais qu’on m’observe lorsque je pouvais le voir, comme cela pouvait se produire souvent au starbuck mais alors qu’on le fasse alors que je ne le savais pas, comme là alors que je dormais, c’était encore pire. Mais ce n’était qu’une impression… Ayant envie de savoir si elle était bonne, je pris très vite la décision d’ouvrir les yeux et de me retourner vers lui pour lui faire face. En effet, appuyé sur un coude, il me fixait. Je lui jetais alors un regard noir, très mal à l’aise, avant de sortir précipitamment du lit pour enfiler mes vêtements alors qu’il tentait de comprendre ma réaction. Le jeune homme ne devait pas penser que j’allais vraiment partir si vite aux aurores puisqu’il n’avait pas pris le temps de sortir du lit mais lorsque je me dirigeais vers la porte, il capta et tenta alors de me rattraper… Se couvrant comme il le pouvait bien sur. Je claquais la porte après lui avoir adressé un gentil : « Je ne suis pas un trophée qu’on admire de la sorte ! » Je lui faisais donc gentiment comprendre le pourquoi du comment je partais… Qu’il en prenne de la graine !


Cette fameuse nuit qui n’avait pas été horrible, j’en gardais même plutôt un bon souvenir si on oubliait la fin, était restée dans ma mémoire. Je me souvenais du jeune homme, de ce que nous avions fait, de tout quoi. J’aurais d’ailleurs pu le reconnaitre entre plusieurs hommes, et c’était bien ce que je venais de faire. Alors que je prenais tranquillement un verre dans un bar, seule, après mon service, pour me détendre un peu, en regardant un peu la salle, je venais de le voir s’approcher. Si je n’avais pas été au début de ma boisson, j’aurais surement avalé le reste d’une seule traite pour le fuir mais non, comme ce n’était pas le cas, je préférais me faire la plus petite possible, plonger le nez dans ma boisson et ne surtout plus me retourner… Je croisais aussi bien sur les doigts pour qu’il ne me reconnaisse pas et ne s’approche pas du bar où je me trouvais.
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MessageSujet: Re: Tu n'aurais pas dû voir ça ! | Andy Tu n'aurais pas dû voir ça ! | Andy EmptyJeu 9 Mai - 10:41


HURRICANE

Gouffre de chair traversant son dos masculin, faille sur cette peau, semblant de beauté divine. Chaque jour, chaque matin, il l’affrontait. Ce puits à souvenirs...cette cassette qui n’en finissait plus. Parfois il fermait juste les yeux, parfois il tournait juste sa tête fixant alors le mur ou le plafond de son immense chambre, de sa merveilleuse cage dorée. Parfois...il se sentait vaincu. Le sang avait jailli de sa tranchée et taché son pyjama de gamin, il avait senti ses muscles se déchirer et sur le coup, avait abaissé ses paupières, perdant comme toujours face à la brute qu’était son père. Ce ne fut qu’après qu’il cria, quand il comprit qu’il était le dernier pion à éliminer. Cria à en déchirer sa gorge, à en faire exploser les murs qui le retenait dans ces lieux de misère et de peine. Il cria pour la douleur, la surprise, la tristesse mais surtout pour sa famille qui se déchiquetait, mutilait plus profondément tous les soirs tentant de briser les liens et de les faire voler en éclat. A croire qu’ils vivaient dans le cimetière de leurs belles années et qu’ils s’étaient tous recueillis devant la tombe de leur espoir, des chrysanthèmes blancs de pureté en main. Leur peinture naïve s’écoulant sur leurs doigts lacés, et brûlant toute haine. Car ils se laissaient abattre. Derrière leur or et leur argent, leurs sourires et leurs rires, derrière leurs mensonges, il n’y avait plus rien. Tout effacé. Et aujourd’hui encore, il n’y avait rien, il n’y aura surement plus jamais de lumières. C’était le début de la fin. A présent c’était le chaos qui se prolongeait, et l’histoire continuerait encore sur cette dernière note tant que la famille entière des Blacks ne s’éteindrait pas. Le monde porterait encore leurs os déchus. Leur âme épouvantée. Ses yeux glissant le long de la cicatrice tentèrent d’y faire face, de se délivrer de ce malaise, pourtant il savait pertinemment que ça faisait partie de son existence, de lui. Revêtant en vitesse la chemise qui était accrochée à la poignée de la porte, afin de se sentir un peu vainqueur, il cacha ce dernier démon pour enfin être lui-même, ce monstre qu’il avait nourrit de désespoir et de colère. Maintenant, c’était à son tour de jouer, de faire bouger son fou, sa pièce maitresse de la raison qui le hantait encore. Quittant son cercueil d’émoi, intarissables louanges et de prières se perdant dans les grands cieux qui le plongeaient dans la nuit obscure, il traversa son couloir d’un pas pressé. Effrayé par ce qui pouvait se passer derrière lui, ses sens en effervescence l’obligeant à fuir au plus vite. A courir tant qu’il le pouvait, à se sauver et peut-être ne plus jamais retomber. Il voilait son courage, voilait sa force et s’agenouiller devant la puissance de ses maux. Rituel d’un incube maladroitement lié au mal, sacrifice de l’humain qu’il ne voulait plus être. Alors il partit de son bel appartement, de son « doux » chez-soi et tua tous les sentiments qui auraient put avaler son regard de braise. On le comparait souvent au chasseur, ou au loup...on lui personnifiait des vivants plus forts que l’innocence, plus détestables que l’inconscience. Il en riait simplement, il se sentait herculéen, aussi absolu que les étoiles, d’un manteau de frayeurs et de mystères, elles-mêmes. Il aimait manipuler ! Allait-on l’enfermer pour cela ? Allait-on priver le plaisir des dames ? Non, bien sûr que non, on n’oserait pas toucher à cette flamme ardente qui brûlait intensément tout corps qu’elle léchait. Il était ainsi, à la fois glace et feu, paradis et enfer, dieu et diable. Enfant de la nuit, qui chantait auprès de ses harpies la détresse d’un cœur ensorcelé par l’apocalypse de son esprit, materné par la lune, il était semblable à elle. Aussi secret, à deux faces, sombre et lumineuse...ne montrant, au contraire de sa mère, que le masque d’obscurité. Et ses iris, poussières célestes, enveloppaient les nymphes jouissantes des baisers de cet infidèle soleil pour les figer en cette danse tumultueuse. La progéniture de l’avide mélancolie, de ses pas enflammés, se joignit auprès des agneaux d’Eve et d’Adam afin de chasser. De dérober à la candeur, une biche de ses bois envoutants. Violentes pulsions sanguines le condamnant à répandre la luxure sur son passage. Se fondant dans la masse d’un café non loin de chez lui, il se prêta au jeu de l’humain, se plongeant dans la totale quiétude. Plus il avançait, plus il se fondait dans cette masse de tourmentés et plus il décryptait les traits de chaque visage. Jusqu’à ce que ses pupilles, caresses lointaines, ne croisent le chemin d’un passé. D’une femme enjôleuse, fille de Circée elle-même, invocatrice des désirs charnels qu’ils avaient partagés. Il se rappelait encore son odeur, ses gestes, la douceur de sa peau enflammée, leurs soupires s’entremêlant avec passion et exaltation. Mais sa mémoire lui projeta surtout la sensation de ses doigts, le picotement de sa chair, frôlant les cicatrices sur son dos alors qu’elle dormait telle la belle au bois dormant. Cette impression de déjà vue, de malaise qui avait noué son estomac. Et pourtant cette fascination intense pour cet ange blessé. L’ondine s’était enfuie, enfuie ne le laissant pas s’exprimer. De toute manière il n’aurait jamais su quoi lui dire...quoi faire pour la garder auprès de son corps frissonnant devant cette apparition étrangement familière. Jouant avec ces malheureuses et fébriles souvenances, il s’assit auprès d’elle. Cette dernière tentant de se cacher du mieux qu’elle le pouvait. Sa maladresse si enfantine lui arracha un sourire amusé terrorisant ses propres peurs. Il commanda rapidement et se jeta à l’eau tout en fixant le bar devant lui, sans même lui adressait un seul regard. Une si belle créature ne s’oubli pas aussi facilement vous savezIl remercia rapidement le serveur qui lui avait emmené ce liquide chaud et amer qu’était le café, avant de s’accouder au comptoir. Si seulement je le pouvais... Ce n’était qu’un simple murmure, un murmure des plus sincères et troublé, mais étant monté par une simple touche de sensualité, de ce que les roses de son âme pouvaient offrir. Une simple déclaration, poignante à sa manière, pour sa fragilité et cette crainte de la voir encore fuir.
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