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Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur

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MessageSujet: Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur  EmptySam 13 Avr - 13:09


SULLI & MEI
Le masochisme à l'état pur




Aujourd’hui le soleil tapait. Il tapait si fort qu’on étouffait presque dans l’appartement. Pour la première fois de l’année, j’avais allumé la clim histoire de baisser un peu la température des pièces. Aucun nuage en vue, on se serait limite cru en plein été. Débardeur et petit short d’été je me retrouvais allongée sur une chaise longue que j’avais posé sur le balcon afin de prendre une petite cure de vitamine. Lunette de soleil posé sur le nez je sentais ma peau bruler doucement sous les rayons du soleil. Je n’étais pas le genre de fille à préserver ma peau du soleil comme bon nombre de petite Japonaise avec une ombrelle. Non, moi j’avais grandi en plein soleil, au sud de l’Australie, là où la chaleur était parfois insupportable, ici, le soleil n’était pas si violent que ça. Mais je m’en étais accommodé depuis le temps que je vivais sur New-York. Me ventilant grâce à un petit éventail, je me levais en soufflant avant de rentrer dans l’appartement qui me fit sourire sous la baisse de température. Nam-Kyu était affalé sur le canapé en train de regarder la télévision, il venait surement de se lever. En jean et torse nue, je déglutis longuement pour tenter de ne pas le regarder plus que nécessaire. C’était tout juste quatorze heures. Nous étions samedi et aujourd’hui je ne bossais pas. J’aurai surement préféré. Plus ça allait et plus je voulais l’éviter. C’était compliqué entre nous… Filant en cuisine j’ouvris le congélateur pour prendre une glace avant de revenir dans le salon pour m’assoir à même le sol devant le canapé en posant ma tête sur l’accoudoir. Sans un mot pour lui je mangeais la dite glace en regardant son programme télévision qui était assez bizarre. Une fois la glace finie, je me levais pour filer me brosser les dents, prendre mon sac, mes clés et mon téléphone. « Je vais faire un tour, à tout à l’heure ! » soufflai-je avant de quitter l’appartement. Rapidement je me retrouvais dans Manhattan un mister freeze géant dans les mains en train de le suçoter avant de m’aventurer dans un des parcs de la ville. Chantonnant tranquillement tout en profitant de mon petit plus, j’entendis tout à coup du bruit non loin de moi. Tournant la tête je vis alors un groupe de jeune quatre exactement en train de voler un homme en fauteuil roulant. Choquée de voir ça, je grognais faiblement avant de courir vers eux alors qu’ils narguaient le dit monsieur à quelques mètres de lui. M’arrêtant à côté de l’inconnu je lui mis mon mister freeze dans les mains. « Gardez moi ça deux minutes s’il vous plait. » Une fois les mains vides, je ne perdis pas de temps avant de sauter sur les quatre hommes sans aucune difficulté pour leur foutre la raclée de leur vie. Ils étaient lent, très lent, et mou, autant dire que pour moi habituée à combattre, c’était le doigt dans le nez. Une main suffisait, j’esquivais chacune de leur attaque. M’amusant au début, vers la fin, je leur fis à chacun un ippon histoire de les calmer en les frappant à des points stratégique pour qu’ils souffrent. Récupérant le sac de l’inconnu, je le lui lançais pour qu’il atterrisse sur ses jambes avant de me placer devant les mecs. « On fait moins les malins bande d’abruti ! Je compte jusqu’à trois, si vous êtes toujours là à trois, j’appelle les flics ! Un… Deux… » Pas le temps de compter jusqu’à trois qu’ils étaient déjà loin courant comme s’ils avaient le feu au cul. Me frottant les mains, je me tournai vers l’homme avant de m’approcher pour récupérer mon mister freeze. « Ça va ? Les jeunes de nos jours tous des cons à se croire fort et à voler. Leurs parents ont oubliés de leur foutre des raclés quand ils portaient des couches ses bons à rien ! Il vous manque quelque chose dans votre sac ? » demandai-je alors en suçotant à nouveau mon en cas.


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MessageSujet: Re: Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur  EmptyMer 17 Avr - 21:16


MEI & SULLY
Le masochisme à l'état pur




« Enfin seul, bordel » grommela Sullivan sans l’ombre d’un enthousiasme pour autant. Comme d’habitude, sa mère était passée pour voir si tout se passait bien chez, je cite « son petit bouchon », et il avait eu un mal fou à s’en dépêtrer. Comme à chaque fois, il avait dû se montrer désagréable et grossière envers sa propre génitrice pour arriver à claquer la porte derrière elle. Ce genre de montée de stress lui montrait une nouvelle fois à quel point il était diminué et cette vision lui déplaisait. Il n’hésita donc pas à sortir prendre l’air, vêtu en tout et pour tout d’un t-shirt avec la chaleur étouffante qu’il faisait, se moquant bien qu’il pleuve, neige ou vente par la suite. Sa destination en ligne de mire ? Le premier parc qu’il trouverait à portée de sa main, rien que pour avoir la petite sensation de ne pas être totalement écrasé par les imposants buildings de New York. Sullivan aimait cette ville autant qu’il la haïssait. Celle-ci n’avait de cesse de lui rappeler sa condition, et pourtant, elle renfermait les médecins ayant fait les plus importantes avancées concernant la réparation d’une moelle épinière brisée. C’était bien la seule chose qui le retenait, sans quoi il serait illico presto retourné dans sa Wellington natale bien aimée. Sully aurait préféré ne jamais en partir. Comme quoi, personne ne prêtait jamais intérêt à ce qu’il pouvait bien baragouiner en ce bas monde, pas même cette jeune asiatique qui lui confia son Mister Freeze qui se mit à lui fondre dans la main, laissant une large condensation entre ses doigts, avant d’aller botter le cul –l’expression n’est pas trop forte étant donné la dextérité de combat de la demoiselle ; à de jeunes importuns. Sully s’en serait volontiers occupé lui-même, mais hélas, il n’avait pas eu le temps ne serait-ce que de dégoiser un mot. Le pire dans tout ça ? C’est que non seulement il s’était fait sauver par une nénette, mais en plus il se sentait redevable. Non d’un chien que la journée allait être longue…

« Oui, les jeunes de nos jours » répéta-t-il, au comble de l’agacement, armé de son habituel sarcasme. Pour un peu, Sullivan aurait presque pu passer pour l’inventeur de celui-ci tant il le maniait avec brio. « On a dû vous en foutre bien trop des raclés, à vous… votre cerveau a été endommagé, non ? » Le néo-zélandais étant dans un très mauvais jour, il n’allait pas se salir lui-même en disant merci. Cette nénette n’avait fait que l’humilier et ça, il ne l’acceptait pas. Pire, il revendiquait le fait de pester tout ce qu’il savait en marmonnant des paroles parfaitement incompréhensibles à l’oreille humaine. « Non seulement vous avez emprunté ma main pour votre sale truc sucré mais en plus vous m’avez empêché de me défouler sur ces abrutis de première… tout ça pour crâner, en plus ! Franchement, si ça c’était une démonstration de votre kung-fu, allez reprendre des cours. A bonne entendeur ! » Cette parfaite inconnue avait déjà de la chance, il n’avait pas envie de la tutoyer, sinon il ne s’en serait pas privé. Mais il ne lui laissa cependant pas le plaisir de lui rétorquer quoi que ce soit que déjà, il pensait aller se terrer dans le premier bar venu, en agitant ses bras toujours aussi musclés que lors de son départ pour l’Afghanistan sur les roues de son fauteuil. Il ne manquerait plus qu’il pleuve pour que son humeur massacrante soit intégrale, tiens.


(c) Nelliel
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MessageSujet: Re: Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur  EmptyMer 1 Mai - 15:06


SULLI & MEI
Le masochisme à l'état pur




S’il y avait bien quelque chose que je détestais, c’était bien les gens qui profitaient de la faiblesse des autres pour pouvoir commettre des délits ! Et je ne pouvais pas fermer les yeux quand je voyais des jeunes s’en prendre à quelqu’un qui ne pouvait clairement pas se défendre ! Non pas que j’avais pitié, ou quoi que ce soit, mais pour moi, je ne trouvais pas ça normal, c’est tout. Je ne voulais pas devenir le super héros du jour, je voulais simplement rendre service. « Oui, les jeunes de nos jours » Sa voix grognonne ne donnait rien de bon. Il devait être énervé contre les jeunes. Fallai dire que s’en prendre à lui était tout de même très bas. Tout comme s’en prendre aux personnes âgés. Je ne supportais pas ce genre de vandalisme, de vols, et j’en passe. [color:a911=~51788A]« On a dû vous en foutre bien trop des raclés, à vous… votre cerveau a été endommagé, non ? » surprise de sa phrase, j’en restais totalement coite. J’en avais pris des raclées, ça oui, je ne pouvais pas le nier. J’avais encore le gout amer des coups de fouet de mon père dans mon dos. J’avais d’ailleurs encore quelques traces, qui ne partiraient surement jamais. Marquant alors une histoire de ma vie. Je ne saurais même compter le nombre de fois où il m’avait puni car j’avais enfreint le code, son code. Mais je ne voyais pas en quoi, mon cerveau pouvait être endommagé ! Que je sache le dos n’était pas la tête ! Ce type… C’était quoi son problème ? Je l’aidais et il m’envoyait bouler ? « Non seulement vous avez emprunté ma main pour votre sale truc sucré mais en plus vous m’avez empêché de me défouler sur ces abrutis de première… tout ça pour crâner, en plus ! Franchement, si ça c’était une démonstration de votre kung-fu, allez reprendre des cours. A bonne entendeur ! » Hein ? Non mais… J’avais une tête de chinoise moi ? Ok… J’étais croisé… mi chinoise de par ma mère et mi Japonais de par mon père ! Mais ce n’était pas du kung-fu que je venais d’effectuer ! Je n’en faisais même pas ! Jamais ! Oh grand jamais je ne ferai d’art martial venant de la Chine ! Je pratiquais le ninjutsu ! Un art martial ancien, tiré des ninjas japonais ! Il avait de la merde dans les yeux ma parole ! On pouvait clairement différencier les différents types d’art martial. Plissant les lèvres, je le regardais partir en grognant faiblement. Non mais… Quelle impolitesse ! Il se prenait pour qui ce type ?! Jetant mon encas dans la poubelle non loin de moi, je me mis à courir sans bruit vers lui tout ne me plaçant alors devant son fauteuil, le bloquant tout en posant mes mains sur les accoudoirs de celui-ci. « Vous avez de la merde dans les yeux ?! Ce n’était pas du Kung-Fu ! Mais clairement du Ninjutsu ! Plus précisément des techniques du Koppō taijutsu. Qui est un art martial de combat à main nue ! J’ai une tête à être Chinoise ! » Lâchai-je en me redressant tout ne lâchant son fauteuil. « Yaaaah ! Comme si j’étais du genre à crâner ! Je ne supporte pas l’injustice je viens aider et tout ce qui vous vient à l’esprit c’est de vous en prendre à moi ! » Crachais-je en posant mes mains sur mes hanches en le regardant de façon sévère. Je ne voulais pas non plus m’énerver contre lui, ou lui faire peur, ou me disputer avec un sombre inconnu. Mais quand même ! Un peu de respect ! Je l’avais aidé, il n’était pas obligé de me remercier, mais de là, à s’en prendre à moi, je trouvais ça franchement méchant ! Oui vraiment méchant même !


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MessageSujet: Re: Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur  EmptyJeu 2 Mai - 21:22


MEI & SULLY
Le masochisme à l'état pur




Autant dire que Sullivan se mit à soupirer bruyamment face au verbiage proprement inintéressant de cette inconnue. Elle avait beau l’avoir sauvé, du moins à ses yeux, il voyait la chose d’un tout autre œil : elle venait de lui enlever l’opportunité de défoncer la tronche de ces abrutis de première ouais ! Et en prime, elle avait loué ses doigts en lui mettant un Mister Freeze dégoulinant de condensation… bref, aux yeux du néo-zélandais, c’était un infâme scandale. Le simple fait qu’elle ne s’en rende pas compte la faisait baisser plus encore dans l’estime déjà pauvre qu’il lui vouait. Il ne la connaissait pas –et fondamentalement bénissait le fait que ce soit justement le cas– et n’avait aucune envie que la donne change. Par conséquent, le simple fait qu’elle l’informe sur l’origine des prises qu’elle avait faites à ces importuns ainsi que son indignation vis-à-vis de la supposition qu’il avait faite lui donnait des informations qu’il ne souhaitait surtout pas avoir. Le savoir, c’est le pouvoir, mais c’est également une malédiction lorsque l’on tient dur comme fer à ne surtout pas connaître autrui… était-ce trop demander que d’avoir la paix plus de vingt-quatre heures d’à filée ? Pour une fois qu’il n’avait pas sa mère sur le poil, voilà qu’une asiatique – bien que charmante– avait décidé de jouer aux héros en le ramenant de fait plus bas que terre… charmante journée, au final ! « Et qui vous dit que j’en ai quelque chose à cirer ? » maugréa-t-il après seulement quelques secondes de silence. Il ne prétendait pas avoir la patience d’attendre qu’elle se décide à briser ledit silence par de nouveaux mots insupportables, qui feraient à tous les coups saigner à nouveau ses fidèles oreilles. « Chinoise ou pas chinoise, c’est vous que ça regarde, pas moi ! J’ai une tronche à faire dans le social et à vouloir ce genre d’info ? J’crois pas ! »

Sullivan avait presque envie de la planter là face à sa médiocrité, persuadé que la compagnie de son Mister Freeze allait très certainement lui suffire mais il détestait ne pas avoir le dernier mot. Question de fierté, mal placée sans doute… mais quelque chose lui disait que cette inconnue ne souhaitait pas le lui laisser non plus ! « Ce qui me vient plutôt à l’esprit c’est que vous faites un boucan du diable et que je vais vous devoir une migraine du feu de dieu, voilà ce qui me vient à la tronche ! Mais avant toute chose, vous m’avez empêché de refaire le portrait de ces connards façon grands brûlés d’Auschwitz ! »


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MessageSujet: Re: Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur  EmptyVen 3 Mai - 11:00


SULLI & MEI
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« Et qui vous dit que j’en ai quelque chose à cirer ? » Hein ? Ce type, il n’était clairement pas normal ! C’était quoi son problème ? Pourquoi il râlait de la sort ?! Je n’avais rien fait d mal, et je me faisais engueulé, comme si c’était ma faut tout ça ! Comme si c’était moi qui avait tenté de lui voler son portefeuille ! J’étais non coupable, je le défendais, mais c’est moi qui prenait. S’était franchement sympa… « Chinoise ou pas chinoise, c’est vous que ça regarde, pas moi ! J’ai une tronche à faire dans le social et à vouloir ce genre d’info ? J’crois pas ! » Défronçant les sourcils je le regardais comme s’il s’agissait du dernier con sur terre. C’était surement le cas, peut-être que lui c’était le con par excellence ? J’avais trouvé pire que Jade ! Oh mon dieu, mais pour qui se prenait-il ?! En plus on pouvait clairement faire la différence entre Chinois et Japonais ! Tout comme Coréen, Taiwanais, Viet et j’en passe… Ce type méritait des coups de sabot sur le dos ! Même peut-être plus. Je ne savais même pas quoi répondre, tellement il m’exaspérait pour le coup. « Ce qui me vient plutôt à l’esprit c’est que vous faites un boucan du diable et que je vais vous devoir une migraine du feu de dieu, voilà ce qui me vient à la tronche ! Mais avant toute chose, vous m’avez empêché de refaire le portrait de ces connards façon grands brûlés d’Auschwitz ! » choqué de par ses propos je fronçais les sourcils en le détaillant longuement. Il était horrible dans ses propos ! Je doutais fortement que les morts d’Auschwitz apprécient la comparaison de là où ils étaient. Il n’avait pas un peu de respect pour ses pauvres gens mort dans une guerre affreuse ? Tout guerre était affreuse, j’avais beaucoup de mal pour les comparaisons. Déglutissant longuement, je lui mis une pichenette sur le front avant de me mordre les lèvres plus pour me contenir qu’autre chose. « Dites donc ! Un peu de respect pour une guerre affreuse ! De plus c’est facile de me rejeter la faute sur moi ! Migraine, migraine, mon cul, des cachets et ça passe ! Vous savez faire que ça ? Vous plaindre ? Vous êtes tellement un frustré de la vie que vous râler sur tout ce qui bouge ?! Si t’es complexé du cul mon vieux, va te faire soigner ! Mais ne passe pas tes nerfs sur des gens qui ont l’amabilité d’aider les autres ! Mais peut-être que tu ne connais pas ce mot aider, l’entraide ! Trop ingrat, trop égoïste pour faire ce genre de chose ! » Lâchai-je en grognant. Je détestais ce genre de personne. En plus sous la colère je l’avais tutoyé. Tant pis pour lui. Il ne méritait pas mon respect de toute façon. « Et pour information ! Les chinois ont les yeux biiiiiiiiiiiien plus bridé ! Ils ont aussi une tête plus petite ! Les Japonais nous avons une tête plus allongé ! Une peau plus halé ! tssss apprenez à faire la différence ! C’est insultant ! » Lâchai-je en haussant un sourcil tout en croisant les bras sans quitter mon post.


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MessageSujet: Re: Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur  EmptyJeu 9 Mai - 0:06


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Sullivan aurait pu être choqué de ce brusque passage au tutoiement mais il ne l’était en aucune manière. Elle pouvait bien s’époumoner tout ce qu’elle voulait, lui briser l’ouïe pendant des années, il n’en serait pas moins satisfait. La raison ? Il venait de battre son record. Elle s’était énervée en deux temps trois mouvements et bigre, c’était particulièrement jouissif. Après tout, en tant qu’handicapé, il ne pouvait guère espérer attirer l’attention ou même être respecté… il devait beugler plus fort qu’autrui, avoir un verbe particulièrement haut et un égo surdimensionné pour ne pas passer inaperçu ou disparaître comme dans un tour de passe passe. Inutile de dire qu’il n’avait aucune intention de s’excuser ou même de lui mettre les points sur les virgules. Il allait continuer à s’amuser de son agacement en poussant le bouchon toujours plus loin, se demandant si elle irait jusqu’à lui faire une prise de son art martial dont il avait déjà oublié le nom ou même simplement lui asséner une gifle en bonne et due forme. Elle n’avait pas l’air d’être une folle amatrice du calme vu la vitesse à laquelle elle s’enflammait et cette vérité ne le satisfaisait que plus encore. « Bah alors, on a oublié ses manières et ses cours de yoga ? » Il n’y avait rien de raciste derrière ses paroles, car il s’était plu à entendre dire que la plupart des arts martiaux entraînaient derrière une véritable discipline de vie. Parler de yoga n’était qu’un raccourci pour mettre en avant le fait qu’il ne se trouvait pas connaisseur… ça ne voulait pas dire pour autant qu’il avait tort.

« Tu marques un point en fait, tu n’es pas si aveugle que tu en as l’air : je n’aide pas mon prochain, je lui pisse à la raie. Exactement comme la plupart des gens envers moi ! Je ne suis rien du tout comparé à toi sans doute mais je m’en contrefous. J’emmerde tous ceux qui ne sont pas d’accord avec moi, ça prouve juste qu’ils sont abrutis et je ne les prends donc pas pour des cons… je les laisse, c’est beauuucoup plus fun ! » Enfoiré ? Son deuxième prénom, de toute évidence. Insolent ? Son troisième ! Le pire, c’est qu’il était capable de lui manquer de respect et de se présenter derrière, comme s’ils allaient prendre ensuite le thé et échanger des banalités. Il en était capable… ça ne voulait pas dire qu’il comptait le faire pour autant. « Tu sais quoi ? Ton verbiage sur les différences asiatiques, je m’en fous comme un éclopé beurré comme un petit Lu au chocolat ! Ca ne m’empêche pas de dormir et vu que ce n’est pas ma culture, je ne vois pas pourquoi tu t’époumones à me faire entendre raison sur… du vent. Franchement, ça va m’empêcher de pioncer, tu crois ? Quelle importance insupportable tu te donnes ! » Sainte Mangouste qui se fout de la charité bonjour !


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MessageSujet: Re: Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur Sulli&Mei - Le masochisme à l'état pur  EmptyJeu 9 Mai - 12:14


SULLI & MEI
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« Bah alors, on a oublié ses manières et ses cours de yoga ? » Oh…. My … God. Il le faisait exprès en fait. Oui, c’était ça. Il faisait exprès de me chercher, il devait kifer que je m’énerve. Et moi, comme une baka, j’entrais dans son jeu. Soupirant faiblement, je déglutis, sans rien dire, sans rien faire, c’était le mieux je présume. Je ne devais pas m’énerver. Pourtant je bouillonnais à mort là. Je voulais l’engueuler et lui faire comprendre qu’il n’avait pas à se conduire de la sorte ! Il se prenait pour Dieu ? Personne n’était Dieu ici ! Et il était loin de l’être lui ! Non pas parce qu’il était handicapé, je n’avais pas ce genre de méchanceté en tête ! Mais tout simplement parce que vu son caractère, il ne le serait jamais ! « Tu marques un point en fait, tu n’es pas si aveugle que tu en as l’air : je n’aide pas mon prochain, je lui pisse à la raie. Exactement comme la plupart des gens envers moi ! Je ne suis rien du tout comparé à toi sans doute mais je m’en contrefous. J’emmerde tous ceux qui ne sont pas d’accord avec moi, ça prouve juste qu’ils sont abrutis et je ne les prends donc pas pour des cons… je les laisse, c’est beauuucoup plus fun ! » Il était horrible ce type ma parole. Ce n’était pas possible ! J’en avais croisé des enfoirés dans ma vie, oui je ne pouvais pas le nier, mais alors lui il était au comble du summum là ! Comment pouvait-on penser et agir de la sorte ? Hein ? Il méritait quelque paire de claques, mais ce n’était pas à moi de lui en coller. Il méritait pire que d’être frappé. Il attendait même s’il fallait que ça… Si c’était ça son passetemps… et si c’était un pervers ?! Le genre qui s’excite en voyant les gens s’énerver sous ses paroles ? Ah berk ! « Tu sais quoi ? Ton verbiage sur les différences asiatiques, je m’en fous comme un éclopé beurré comme un petit Lu au chocolat ! Ça ne m’empêche pas de dormir et vu que ce n’est pas ma culture, je ne vois pas pourquoi tu t’époumones à me faire entendre raison sur… du vent. Franchement, ça va m’empêcher de pioncer, tu crois ? Quelle importance insupportable tu te donnes ! » Claquant faiblement ma langue contre mon palet, je pris une longue inspiration pour ne pas craquer. Pour ne pas lui foutre mon poing dans sa tronche. Pour ne pas m’époumoner inutilement. Il avait raison, je ne devais pas parler pour des prunes. Je devais préserver mes petits poumons et l’oxygène de la précieuse terre sur laquelle nous vivions. Il voulait jour à ça ? Alors nous allions jour. Puisqu’il voulait jour au plus con… Alors nous jouerions au plus con ! « Ce n’est pas moi qui ai besoin de cours de Yoga, mais toi. Oups, pardon, tu ne peux pas… » Lâchai-je en roulant des yeux. C’était méchant ça Mei… Mais tant pis, il l’avait cherché après tout hein ! M’approchant de lui, je me laissais tomber sur ses genoux comme si c’était une chaise avant de poser mes jambes sur l’un des accoudoirs de son fauteuil. Oui, j’étais clairement culotté, mais j’avais envie de le faire chier. Il m’avait cherché. Il m’avait sorti de mes gongs. « Je t’ai sauvé la mise, tu pourrais me porter jusqu’au bout de la rue ? En plus ça te fera faire un peu de sport pour tes petits bras ! » Lâchai-je en tapotant doucement sa joue en plongeant mon regard dans le sien. « Allez petit Lu au chocolat ! On roule ma poule ! » soufflai-je en sautillant sur ses cuisses. Je doutais fortement de lui faire mal… Malheureusement il ne devait pas sentir mon poids sur ses jambes. Je présume ? Ça n devait pas être si facile que ça. Moi-même je le vivrais très mal d’être handicapé. Sauf s’il l’était de naissance, là, ça serait surement plus une habitude, non ? Je me posais des questions totalement conne…


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