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arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞

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MessageSujet: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyVen 22 Fév - 0:47

Arthur & Myrcella

❝ you better fear my rage ❞

Myrcella avait dû plusieurs fois se rendre chez le médecin pour cruelles baisses de tension, mais rien ne semblait la freiner, pas même son manque de sommeil. Elle enchaînait longues séances de lecture et d’écriture en compagnie de sa nouvelle assistante, Chloe, une blondinette charmante avec qui elle avait sympathisé dans une librairie ne payant pas de mine alors que Dimitri était, une fois encore, en retard, traitait son contrat avec un important metteur en scène de main de maître et était pourtant toujours disponible en vue de visiter des appartements en compagnie d’Arthur. Hélas, lesdites visites se faisaient de plus en plus rares ces derniers jours car le jeune homme ne chaumait pas davantage. Entre les rendez-vous professionnels, les dîners interminables et autres répétitions avec son groupe, c’est à peine si les deux jeunes gens avaient le temps de se croiser. Pourtant, aujourd’hui, Myrcella avait réussi à mettre la main sur un formidable appartement, un loft de toute beauté avec un grand plafond donnant sur Theater District, une rue bordant Broadway avec une imprenable et tellement bien insonorisé qu’il faudrait crier plusieurs jours entiers pour que quelqu’un n’entende de l’extérieur. La jeune femme n’avait hélas pas réussi à joindre Arthur directement et avait passé le message à l’un des membres de son groupe, lui demandant d’informer son cher et tendre qu’elle l’attendrait avec l’agent immobilier à dix-huit heures à l’appartement de leurs rêves. Cinq minutes de retard, puis dix, puis vingt… message sur son répondeur, nouvel appel, aucune réponse. Myrcella fut contrainte de s’excuser auprès de l’agent avant de reprendre rendez-vous, tout en sachant qu’un autre couple pouvait très bien prendre ce loft de rêve avant eux. Autant dire que la jolie seychelloise était furieuse et ne mit guère de temps avant de prendre un taxi et de se rendre jusqu’à l’appartement d’Arthur, où des rires s’échappaient… ils venaient de finir une répétition et, comme elle s’y attendait, le message n’était évidemment pas arrivé à bon port.

« Presque une heure je t’ai attendu avec l’agent, tu peux m’expliquer ce que tu fabriquais ?! Jouer de ton instrument te rends sourd au point de ne pas regarder une seule fois ton téléphone ?! » Les autres membres du groupe pouffaient de rire dans leur coin tandis que Myrcella, les yeux encore plus clairs que d’habitude, fusillait littéralement Arthur sur place sans même avoir l’idée de l’emmener dans la chambre pour hurler. « Arrêtez de rire comme des benêts j’en ai autant à votre service, vous qui n’êtes même pas foutus de passer un pauvre message ! A se demander comment vous grillez vos pauvres neurones ! DEHORS !! Je vous ai assez vu pour les trois cent douze prochaines semaines, et ne m’obligez pas à vous flanquez à la porte parce que vous auriez du mal à vous asseoir demain… DEHORS J’AI DIS !! » Myrcella veilla à ce que tout ce beau monde quitte l’appartement avant de ne claquer elle-même la porte d’entrée pour retourner son attention sur Arthur. « J’ai trouvé LE loft parfait mais non, avec tout ça il va nous passer sous le nez parce que tu as oublié que l’on cherchait un appart’… fabuleux !! » Le manque de sommeil commençait définitivement à lui monter au cerveau, au final. Mais au moins, elle n’oubliait pas l’emplacement du frigo pour se servir un grand verre de coca frais ; cela ne la calmerait sans doute pas, mais cela lui faisait du bien tout de même.
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyVen 22 Fév - 13:08

Il y avait tout de même quelque chose de profitable dans le pauvre appartement que le jeune homme possédait. Vu qu'il y avait très peu d'effets personnels il était simple de pouvoir inviter un groupe d'une petite dizaine de personne. Pas de risque de casser quelque chose ou d'abîmer les meubles, puisque Arthur ne possédait que le stricte minimum. La répétition avec son groupe s'était brillamment passée, les jeunes gens avaient même trouvé un nouveau titre pour l'album qu'ils projetaient d'enregistrer. Ils avaient ris, bu quelques bières, accorder leurs instruments, joués un peu, puis ris encore. Non vraiment, sourire du phillipin avazit été présent tout l'après-midi, jusqu'à ce que Myrcella arrive dans l'appartement comme une furie. En quelques secondes il eu comme un petit déclic, un sentiment de honte puis fit une moue boudeuse en regardant tous ses amis partir en ronchonnant, leurs affaires à la main. Cette femme avait décidément du culot et de la voix. Ho ho! Myrcella, calme toi, tu viens de flanquer à la porte la moitié de mes potes. Bien que la situation ne lui permette pas d'apprécier sa douce, il ne manqua pas d'admirer à quel point elle était élégante en ce jour, et à quel point son nouveau rouge à lèvre illuminait son visage. Tu es super mignonne aujourd'hui tiens. Sa voix avait changée de ton en quelques secondes chrono. Avec un peu de chance il aurait pu avoir un bouquet de fleur caché derrière lui qu'il aurait pu tendre la bouche en coeur pour se faire pardonner. Pourtant cette fois-ci, il allait falloir se servir de mot. Tu m'en veux vraiment? Laisse moi te dire que je n'ai même pas entendu le téléphone sonner, et que personne n'a essayé de me prévenir d'une quelconque visite. Ne te prends pas la tête, je vais appeler l'agent et lui demander d'organiser une nouvelle visite. Sil il ne veut pas j'insisterais, on le paye pour ses services il nous doit bien ça. Puis si d'autres potentiels acheteurs ont fait une meilleure offre, je sur-enchérirait. Te bile pas, il y a toujours une solution. L'esprit simple et synthétique de l'anglais avait prit le dessus. Pour lui aucune situation était désespérée, il y avait toujours une solution qui se profilait d'une façon ou d'une autre.

On va pas se disputer à chaque fois que quelque chose ne se passe pas comme prévu si? C'est bien ça la spontanéité de la vie, on la prend comme elle vient et on savoure ce qu'elle nous offre de bon, puis on essaye d'arranger les choses qu'elle s'occupe de rendre compliquées. Arthur passa délicatement ses bras autour de la jeune femme pour venir poser ses mains dans son dos. Il y a une multitude d'appartements dans NY, et on a la chance de pouvoir s'offrir le meilleur d'entre eux. Tu ne devrais vraiment pas te plaindre! Le jeune homme déposa un doux baiser sur la joue de son amante, avant de lui sourire sincèrement.
Construire un couple était plus difficile que prévu.
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyVen 22 Fév - 13:55

Arthur & Myrcella

❝ you better fear my rage ❞

« Je ne me plains pas, j’aime être organisée » répliqua-t-elle tout en croisant ses bras contre son corps frêle mais néanmoins diablement élégant. Le pire, c’est qu’elle avait acheté cette robe en compagnie de Diego, sur son conseil, alors qu’à cette époque elle ne pouvait discerner que la qualité des étoffes grâce à ses doigts fins et aiguisés comme des sabres de samouraï. Elle constatait désormais de ses propres yeux qu’il ne s’était pas moqué d’elle et avait fait en sorte qu’elle soit élégante à sa manière… une beauté pure et fragile, exactement comme elle. « Je n’aime pas savoir que l’argent va tout arranger alors qu’une simple visite et un « je le prends ! » enthousiaste aurait pu nous épargner cette peine. Ca… me gêne. Mais plutôt que de passer le message à un de tes idiots d’amis j’aurais dû me charger moi-même de la commission ! » Hélas, elle n’aurait pas eu le temps. Myrcella était par monts et par vaux en ce moment, sans arrêt sur le « champ de bataille », tant et si bien que sa nouvelle assistante elle-même la considérait comme surhumaine. La jolie seychelloise était à deux doigts de la crise de nerfs au moindre petit grain de riz de travers, il est vrai… elle ne supportait pas le moindre retard dans ses plans et un petit imprévu la rendait si nerveuse que la corde d’un arc archi tendue paraissait mollassonne à côté. « Je sais que les appartements ne manquent pas, je ne suis pas stupide au point de ne pas m’apercevoir des multiples opportunités que l’on a… mais celui-ci était vraiment bien. Spacieux, lumineux, donnant sur Broadway. Même toi n’y aurait pas résisté avec tes envies de gloire musicale ! Et ce n’est pas un reproche… »

Myrcella avait analysé la situation posément et trouvé que ce spécimen était idéal. De plus, il donnait sur la zone de tournage favorite de son nouveau contrat, où elle pourrait donc trouver toute l’inspiration nécessaire à l’écriture du plus gros scénario de sa jeune carrière. Que demande le peuple ? Pour l’instant, à se calmer. La jolie seychelloise se détacha sans violence d’Arthur pour aller s’asseoir un moment et souffler pour reprendre la maîtrise de ses faits et gestes. « J’ai viré la moitié de tes amis parce que l’un d’entre eux a la fâcheuse tendance à avoir la main baladeuse sur mon postérieur dès que je rentre et que vous êtes en pleine répétition. Je pense que c’est suffisant comme raison, non ? Je ne suis pas une poupée ! »
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptySam 23 Fév - 18:59

Arthur était le genre de personne tout à fait capable de se rendre compte de ses propres erreurs. Pourtant, pour le coup, il avait une fâcheuse tendance à jouer avec sa désinvolture et son désintérêt. Le fait de se considérer comme en couple le déstabilisait parfois. Après tout, depuis toujours il avait vécu avec son indépendance, son propre agenda et avait seulement eu à s'inquiéter de lui et de personne d'autre. Pour sûr, le jeune homme était responsable, il n'y avait pas de doute. Le problème résidait dans la peur de laisser partir sa vie de célibataire. Oui, ce qu'il possédait en ce jour était tout ce dont il avait rêvé, mais il y avait ce petit pincement au coeur à chaque fois qu'il pensait que son indépendance partirait en même temps que son couple se construirait. Le brun avait totalement reprit ses esprits, et son visage neutre indiquait qu'il avait complètement retrouvé la raison. D'ailleurs il en profita même pour vider le reste de sa bière dans l'évier, avant de jeter la canette dans la poubelle. Je suis désolé Miss, je vais appeler l'agent de ce pas pour lui expliquer que j'ai eu un contre temps et qu'il serait généreux de sa part de reporter la visite. Il savait très bien que si la jeune femme lui disait que cet appartement était idéal, alors il l'était. Pour le coup, il lui faisait entièrement confiance au niveau de ses goûts. Ils avaient les mêmes exigences en tête, ce qui facilitait carrément la tâche. Une tâche qui aurait pu être encore plus largement facilitée, si Arthur avait été un peu plus présent ces derniers jours.
En quelques minutes il avait passé le coup de fil, faisant les cent pas au beau milieu du salon. Son visage avait changé plusieurs fois d'expression, sourire, moue boudeuse, sourire et sourcils froncés. Puis en raccrochant il poussa un petit soupir. Demain matin, il nous a trouvé un temps pour le visiter demain matin. Tu es ok?
Elle le serait sûrement, de toute façon l'agent avait été très spécifique sur le fait que c'était leur dernière chance pour voir ce fameux appartement, puisqu'il y avait un autre couple d'acheteur prêt à se ruer dessus. Le jeune homme termina son parcours dans le canapé, en s'asseyant gentiment à côté de son amante.
Au fait, c'est lequel de gars qui te tripote? Si c'est ce Trevis je sens que je vais avoir le sang chaud. Ce mec s'est ramené dans le groupe la bouche en coeur après avoir fait la misère à Steve, et je ne comprends toujours pas pourquoi personne ne le vire. Bref, je m'occupe de ça, et promis, dans notre nouveau chez nous il n'y aura plus aucun pote lourd et macho qui viendra te peloter. La fin de sa phrase avait prit une tournure humoristique et intéressée. Ceci dit, non tu n'es pas une poupée Myrcella, tu es juste la plus belle femme de cet univers. Puis, si les mains baladeuses sont les miennes, ça change la donne, non? Le sourire aux lèvres, Arthur s'était penché sur elle comme pour aller l'embrasser.
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptySam 23 Fév - 19:20

Arthur & Myrcella

❝ you better fear my rage ❞

« Demain matin ? Ca va être très dur, je suis sur un tournage demain ! » Myrcella adopta une moue transformant les traits de son visage jusqu’à obtenir un sérieux qui risquait d’être extrêmement dur de rompre. Après avoir fait tant d’efforts dans ce but, elle avait réussir à monter un scénario extrêmement bien ficelé et il n’était pas question qu’elle soit ailleurs lorsque le tournage débuterait. « Je connais l’appartement, je sais exactement quels sont ses moindres recoins… je suis très observatrice, tu me l’as déjà dit ! Tu peux toujours y aller tout seul et s’il te convient également, je te fais confiance pour tout ce qui est paperasse mon ange. » En fait non, elle ne lui faisait qu’à demi confiance seulement puisqu’il restait le scientifique et elle la littéraire. Mais juste pour cette minuscule petite fois, inutile de dire qu’ils n’avaient pas le choix et qu’il faudrait bien s’adapter à la situation présente. Au pire, elle pourrait toujours le rejoindre une fois sa pause annoncée, ne serait-ce que quelques minutes, afin qu’ils ne se mettent d’accord. Au pire, une fois encore, il avait son numéro de téléphone… Myrcella ne quittait jamais son portable et décrochait à chaque appel, au cas où il s’agissait d’une nouvelle doléance de la part du réalisateur. « Plus aucun pote lourd ? C’est drôle, mais ça ne sonne pas exactement comme une promesse que je peux croire… allons Arthur, nous savons tous les deux que tu aimes inviter tes potes, et surtout pour répéter. Seulement si j’adore ce que vous faites et que personne ne comprendra mieux que moi ce qu’est de réaliser un rêve… je ne sais pas, je voudrais pouvoir me dire que je peux laisser quinze sous-vêtements dans le salon sans avoir à baliser parce que certains de tes potes aux idées très peu catholiques sont capables de les ramasser pour fantasmer dessus ! Tu rigoles peut-être, mais je n’arrive pas à remettre la main sur mon soutien-gorge rouge… je parie que c’est ce fameux Trevis qui a réussi à fouiller dans notre placard. Ne me traite pas de parano avant d’avoir vérifié, je ne suis pas folle ! »

Myrcella se releva félinement du canapé pour frustrer légèrement le jeune homme et ainsi obtenir toute son attention pour encore quelques minutes. « C’est pas seulement une question de tripotage, en plus. Tu as laissé ton portable traîner récemment ? Parce qu’il m’envoie des messages, tu veux que je te montre ? » Ce n’est qu’à partir de ce moment là que la jolie seychelloise grimpa sur les genoux du beau guitariste avant de s’emparer de ses lèvres l’espace de quelques secondes seulement. Elle cherchait avant tout à rester stable malgré ses chaussures à talon qu’elle n’avait pas pris le temps d’enlever. « Je croyais que tu étais le chef du groupe, moi… » Sauf qu’au moment où elle commençait à déboutonner les boutons de sa chemise et à reprendre un tantinet de confiance en elle, on frappait justement à la porte. Inutile de dire que Myrcella ne mit pas plus de deux secondes avant de reconnaître la voix de Steve, sans oublier de le maudire au passage puisqu’il venait de la pousser à redescendre du canapé pour se rendre dans la salle de bain. Une douche s’imposait pour calmer ses nerfs !
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyDim 24 Fév - 14:45

Arthur sentit ses muscles contractés au moment ou la jeune femme avait grimpée sur lui. Il adorait ses moments, ses simples petits moments ou l'excitation le rendait toute chose. Pourtant, aucun sentiment n'est plus méchant que la frustration, et c'était malheureusement bien le seul à être présent lorsque Steve toqua comme un dératé à la porte. J'ai oublié mon métronome, Arthur. Tu veux bien m'ouvrir? Myrcella était déjà dans la salle de bain lorsque le jeune homme soupira en serrant les dents. Ses poings aussi s'étaient recroquevillés comme pour frapper quelque chose, ou quelqu'un... Regarde dans le salon et dépêche toi, j'ai pas que ça à faire. Son ami aux cheveux châtain courts était déjà dans l'appartement. Wow,tu es sûr que ça va? Ta petite femme a réussi à te rendre aussi froid que la glace, en quelques minutes. Le phillipin se frotta les paupières, puis sa tête devenue presque méprisante. Tu n'es vraiment pas drôle, bouge toi. Son interlocuteur ne sembla pas vouloir le contredire, alors il se mit à chercher son métronome près du canapé. Arthur s'était appuyé contre les plans de travail de la cuisine, les bras croisés. Il observait son ami dans le vide, puis émergea d'une certaine réflexion pour lui demander : Mec, est-ce que tu as remarqué si Trevis faisait quelque chose de spécial en venant ici? Steve leva la tête alors qu'il avait semblé être complètement attiré par le sol. Hein? Genre quoi? Arthur fronça les sourcils. Il manque des affaires dans nos armoires, genre plutôt de la lingerie féminine. Puis... Puis j'ai remarqué qu'il avait la main baladeuse dès qu'il croisait Myrcella. Son ami s'arrêta totalement de chercher pendant quelques secondes. J'avais déjà dit aux autres que ce gars là était pas de la bonne trempe. Je l'aime pas, il me revient pas. Donc tu sais c'quil te reste à faire. Tu veux quoi, que je me batte avec lui? C'est ridicule, il n'a rien à faire avec notre groupe et j'espère que tu me soutiendras quand je ferais en sorte qu'on le vire. Il aurait aimé que son compagnon lui réponde "Oui, bien sûr!", mais au lieu de ça il s'écria Le voilà, le petit coquin! et brandit son métronome comme un trophée. Bon, je te dérange pas plus longtemps. Occupe-toi bien de ta petite femme, à toute mec. Pour se dire au revoir, les deux adultes jouaient de leurs mains. Ils avaient inventés un signe quand ils étaient devenus bon amis, un signe qui était resté depuis.

Après s'être entièrement rendu compte que personne ne viendrait l'importuner plus longtemps, il se glissa à son tour dans la salle de bain. La pièce était humide et le miroir principal complètement recouvert de vapeur chaude. J'irais à la visite seul demain, je te passerais un coup de fil après. On pourrait toujours retrouver l'agent dans l'après-midi, si tu ne travailles pas. Le jeune homme enleva son T-shirt d'un coup de bras et fit de même avec son jean et ses sous vêtements. Puis, avec la tête d'un innocent il se glissa à son tour dans la douche pour y retrouver son amante. Elle était déjà trempée, et il ne tarda pas à sentir l'eau brûlante s'abattre sur ses cheveux noirs. C'est moi le chef, bébé. Sur ses mots il passa sa main sur les reins de la jeune femme pour la coller contre lui, tout en s'appuyant de son autre main sur le carrelage recouvrant les murs. Sa bouche se colla à celle de Myrcella, sa langue de mêla à la sienne. En quelques secondes il était tout aussi trempé qu'elle l'était.


Dernière édition par Arthur B. Bellamy le Dim 24 Fév - 20:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyDim 24 Fév - 18:05

Arthur & Myrcella

❝ you better fear my rage ❞

L’eau brûlante coulant sur sa peau si pâle calmait peu à peu la braise s’écoulant à l’intérieur de ses veines. De toute évidence, la seule issue à cette colère froide la chamboulant de part en part restait une bonne douche, bien que celle-ci ne soit pas froide. Myrcella se surprit à se mettre à chantonner comme si tout allait bien, mais en vérité, cela l’aidait à se concentrer sur autre chose. Les multiples phrases de ses différents scénarios se jouaient dans son esprit et la portaient loin, très loin des sentiers que n’importe qui arpente habituellement. Elle n’avait pas entendu Arthur entrer dans la salle de bain et ne manqua pas de sursauter violemment lorsqu’elle entendit sa voix derrière elle. La jolie seychelloise n’eut pas le temps de dire un mot qu’elle se retrouva plaquée contre le carrelage de la douche, sentant leurs deux nudités respectives extrêmement proches, chose qui ne manqua pas de la faire rougir violemment. Elle ne se priva certes pas de rendre langoureusement son baiser à Arthur mais finit néanmoins par s’écarter de lui, les yeux brillants de gêne, à l’image de cette pudeur extrême dont elle faisait peur plus par réflexe de protection qu’autre chose. « Tu sais, je vais travailler d’arrachepied pendant les quatre prochains mois… il ne faudra pas t’attendre à ce que je rentre tôt ou à ce que je sois très disponible. Tant que je suis prise par ce tournage, j’aurais un emploi du temps chargé et des plages libres extrêmement serrées… je te l’avais dis, ne me dis pas que tu avais oublié ! » Myrcella n’était plus en colère, calmée par son petit moment en solo sous une douche brûlante, et davantage marquée par sa gêne que par un éventuel agacement. D’ailleurs, elle se surprit à placer un bras contre sa poitrine généreuse en vue de la cacher, parfaitement consciente du fait qu’avant aujourd’hui, Arthur ne l’avait jamais vue nue…

« Je ne suis pas exactement visible pour le moment, tu sais… » Myrcella n’avait rien d’une séductrice croqueuse d’hommes qui montre son corps sans arrêt afin de prouver qu’il est sexy et magnifique. Elle restait quelqu’un de timide, de réservé, d’extrêmement peu assuré et n’aimait pas n’avoir aucune armure pour se protéger du regard des autres, même si en l’occurrence il s’agissait de celui d’Arthur. De même, elle n’osait pas le regarder. Elle se concentrait sur ses yeux et tremblait comme une petite feuille morte, sa peur augmentant au fur et à mesure des secondes. « Je ne suis pas vraiment à mon avantage, j’en ai peur. »
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyDim 24 Fév - 21:18

Arthur fut surpris de voir Myrcella couper court à leur étreinte. Il en avait même été presque vexé, se demandant pourquoi elle devait encore jouer la carte de la froideur, comme si il n'y avait eu aucune évolution entre leur retrouvailles à New York et leur escapade à Washington. Il fronça les sourcils, perplexe par rapport aux gestes timides de la jeune femme qui avait entreprit de se cacher la poitrine à l'aide de son bras. En aucun cas le jeune homme n'était entrain de recouvrir ses parties génitales, considérant qu'il n'y avait plus à garder une telle barrière entre eux. Je te gêne à ce point? Le Phillippin ne se serait jamais énervé pour une telle futilité si il n'avait pas repensé aux révélations de son amante, qui datait de cette soirée. Sentant qu'une méchante colère montait en lui, il sortit furibond de la douche, brusquement, et faillit s'étaler sur le sol lorsque son pied mouillé toucha le carrelage sec de la salle de bain. Il n'en fit rien, et attrapa une serviette violemment avant de regagner la chambre et d'enfiler au plus vite un caleçon propre. Non, il n'aurait pas agit aussi vivement si la jeune femme n'avait fait que de se montrer timide par rapport au contact physique. Chose qu'il aurait pu juger comme normale, en vue de son innocence sur un certain point de vue sexuel. Il le comprenait tout bonnement parce qu'il ressentait la même gêne, bien que ses pulsions masculines extrêmes et que son taux de testostérone élevé lui donnait une tout autre apparence. Là n'était pas le problème, et il n'avait pas envie d'hausser le ton pour aujourd'hui. Pourtant lorsque Myrcella apparut devant lui, la frustration, la colère et la jalousie ne pouvaient pas restées enfouies sagement dans son intérieur. Bien trop dur que de contrôler ses émotions, surtout la rage, devant elle.
C'est la meilleure, ah ça oui c'est vraiment la meilleure! J'en rigole vraiment, tu vois comme je rigole? Sur ses propres mots il imita un sourire des plus hypocrites avant de se retourner pour souffler un gros coup. Il passa ses mains sur son visage en soupirant.

Non Myrcella. Non je ne suis pas assez immoral pour réagir comme ça face à ta timidité. Je comprends très bien, je suis dans le même cas que toi, voudrais-tu que je te le rappelles? Tu es la première à me voir dans de telles conditions, n'en doute pas. Le soucis c'est que ce n'est pas réciproque. Le problème c'est que tu te montres tellement distante avec moi alors qu'avec ce gars-là... Ce fameux "Diego", avec lui, non, tout est plus simple. Tu peux être nue devant lui sans problème, tu peux l'embrasser sans problème. Avec moi c'est juste comme une obligation, comme quelque chose de pénible. J'ai l'impression que tu as peur de moi, que tu te sens obligée de te cacher pour je ne sais quelle raison. Le fond de cette rogne était la jalousie, sans doute. Pourtant il y avait aussi son manque de confiance en lui qui faisait surface. Face à Diego, il se sentait faible. La façon dont Myrcella en parlait, à lui comme à d'autre le laissait avec un coeur douloureux. Il avait mal de se sentir aussi mauvais par rapport à lui.
Il n'y en a que pour lui, tout le temps. Ton "sauveur", ton "meilleur ami", la personne qui ta arrachée aux rues sombres et dangereuses de New York. Il est celui qui te protège des mauvais garçons, en l'occurrence moi, que tu as vu comme quelqu'un capable de profiter d'un mariage arrangé pour de l'argent. Je suis le vilain petit canard, et lui la blanche colombe qui vole à ton secours. Et qui derrière, peut te voir nue et t'embrasser sans que tu en paraisses gênée. Dis moi, dans ce cas là, qui est l'homme que tu aimes?
Arthur ne la lâchait pas du regard, bien qu'il n'ait rien enfilé de plus que son sous-vêtement.
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyDim 24 Fév - 22:06

Arthur & Myrcella

❝ you better fear my rage ❞

Myrcella écarquilla de grands yeux étonnés face à la réaction si vive d’Arthur. Celle-ci n’était pas si étonnante, au fond, et peut-être aurait-elle dû la prévoir mais la jolie seychelloise n’avait jamais prétendu être devin. Elle attrapa maladroitement une serviette après avoir cessé de faire couler l’eau, sentant une haute agitation dans la chambre. Elle s’y avança avec une extrême précaution, tandis que sa respiration avait pris une intensité proprement alarmante. Les mots qu’il prononçait lui faisaient plus de mal encore que s’il l’avait traitée de traînée. Elle cessa donc de s’avancer, comme pétrifiée sur place face à tant de virulence dans ses propos mais surtout face à une jalousie qui n’avait pas lieu d’être… Diego était quelqu’un d’important dans la vie de Myrcella, le nier serait revenir à inventer un odieux mensonge. Sans raison, sans attente de retour, le jeune homme avait sauvé la naufragée qu’elle était et lui avait offert tout ce dont elle avait besoin. Sans son aide, probablement ne serait-elle-même plus là pour raconter ce qui s’était passé. Myrcella n’avait aucunement honte de ce qui s’était passé, pour la simple raison que le baiser échangé n’avait rien été plus qu’un essai, une envie à laquelle elle avait répondu et qui ne s’était pas renouvelée depuis. Diego avait eu la noblesse de ne pas lui en vouloir et leur amitié n’en n’avait aucunement souffert. A ceci près que la jolie seychelloise ne s’attendait pas une seconde à ce que son accès de sincérité à ce sujet ne lui vaille de telles remontrances de la part d’Arthur. Plus elle croisait son regard, et plus celui-ci la pétrifiait. « Tu n’as vraiment rien compris… je ne sais pas si je dois être davantage affligée ou bien avoir peur de ce que j’entends ! Non mais tu t’écoutes, sérieusement ? Je n’ai pas que Diego à la bouche, arrête de tout mélanger. Tu as été bien plus occupé que moi depuis notre retour, mais j’ai la décence de ne pas te le reprocher sans arrêt… mais forcément, dès que j’ai le malheur de m’absenter et de passer l’horaire que je t’avais indiqué, je suis forcément dans les bras de Diego, à faire sauvagement l’amour avec lui parce que je ne peux pas être séparée de lui ! Non mais tu es vraiment sérieux ?! Tu penses sincèrement que je suis si fébrile dans mes sentiments, que je suis capable de te tromper ? Je ne peux pas croire ce que j’entends ! »

Myrcella balayait les quelques larmes qui s’écoulaient désormais contre ses joues et resserra le nœud de sa serviette pour éviter qu’elle ne s’étale au sol par la même occasion. « Il ne m’a jamais vue nue. Et pour information, je fais preuve de la même retenue avec tout le monde ! Tu extrapoles parce que tu es incapable de contrôler ta jalousie et je suis fatiguée de me justifier pour rien. Si tu n’es même pas capable de comprendre que j’ai peur de me montrer nue devant toi parce que je ne veux pas que l’on me rejette ou qu’on me juge, parce que je n’ai pas confiance en moi… alors je ne sais pas ce que je peux dire de plus. » Myrcella prit un jean, des sous-vêtements ainsi qu’une chemise afin de pouvoir s’habiller avec et poussa un énième soupir avant d’énoncer, d’une voix brisée : « Je ne vais surtout pas me faire l’affront de répondre à ta dernière question insultante, ne compte pas sur moi pour te suivre dans ce délire stupide et injuste. » La jeune femme claqua la porte de la chambre avant de s’habiller à toute vitesse dans la salle de bain. D’ici cinq minutes, elle irait prendre l’air, car cela semblait être la meilleure chose qu’elle puisse faire dans la seconde.
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyLun 25 Fév - 1:41

Encore une fois, il ne pourrait faire face aux tirades littéraires de la jeune femme qui s'en aurait aussitôt. C'était un vrai fléau pour lui, que de devoir lui courir après pour lui répondre une fois de plus. Sans ça, la conversation s'arrêterait par la voix de Myrcella qui avait sûrement raison. Pourtant, le jeune homme demeurait certain de ce qu'il avançait. Sans se rendre compte qu'il pouvait mettre en péril quoi que ce soit dans sa relation. Seule l'image de ce Diego entrain de s'accaparer les lèvres de sa douce le rendait fou. Sa machoire se serrait, ses muscles se contractaient et ses veines s'emplissaient de sang. Alors que son interlocutrice quittait la pièce avec furie ou dégoût, il ne le savait trop, il s'arma d'un pantalon et d'un T-shirt blanc en vitesse. Il regagna le salon avant que la tête châtaigne ne sorte de l'appartement, afin de pouvoir lui barrer la route si elle daignait véritablement le faire. Non mais tu vas encore fuir? Juste parce que je viens de te faire l'ultime remarque qui me ronge depuis que j'ai connaissance de ce que tu as pu faire ce mec? C'est normal pour toi d'arriver la bouche en coeur à cette soirée en disant "J'ai déjà embrassé mon colocataire" devant moi, alors que tu savais très bien, oui tu savais très que tout ce temps j'étais juste resté à Los Angeles, à me morfondre comme le plus ridicule des hommes pour quelque chose qui n'était pas même de ma faute. Oui évidemment, c'est toujours stupide quand je le dis. Parce que ma réflexion et ma jalousie n'ont aucun sens, c'est bien connu. Le jeune homme se relâcha à la fin de sa phrase, le souffle lourd et fort. Comment pouvait-il lui faire comprendre qu'il y avait une sorte de souffrance naissante au fond de lui? Des remords, des souvenirs du passé qui le laissait malade. Une nostalgie aussi, une nostalgie qui était apparue sans crier gare.

Myrcella... Tu pensais véritablement que ma réaction face à cette révélation serait positive? Tu t'attendais à quoi, à ce que je reste indifférent? Pendant tout ce temps... Putain, je suis resté fou de toi à me demander comment il était rationnel que tu me détestes à ce point. Je n'ai pas désirée une seule autre femme que toi, je n'ai embrassé personne, touché personne. De l'autre côté du pays tu étais juste entrain d'embrasser le premier venu sous peine qu'il soit ton "sauveur" pour "tester", attention oui, "tester". J'espère que tu as bien testé, et moi, maintenant, j'ai réussi le contrôle madame? La colère était revenue d'un seul coup, alors qu'il se montait le sang à la tête tout seul par ses propres phrases. Puis, sachant bien qu'elle finirait par craquer et sortir de l'appartement aussitôt qu'elle le pourrait, son ton se calma instantanément. Arthur marcha d'un pas fatigué vers le canapé avant de s'asseoir proprement dedans. Son visage était devenu bizarrement doux. La colère est mauvaise pour moi, tu le vois bien. Le truc c'est... C'est que l'on aurait du resté toute notre vie à Los Angeles. Si il n'y avais pas eu mon vile père et ton affreuse mère il n'y aurait pas eu cette histoire de mariage fortuite. Alors tu ne m'aurais pas détesté, tu ne serais pas partie pour New York. On aurait pu rester là-bas et y construire notre couple, notre vie. Pas de colocataire super-héros, pas de baiser sous forme de test. Complètement assommé par ses propres dires, il attrapa son manteau qui gisait sur la table basse et l'enfila. Il serait préférable que JE prenne 'air.
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyLun 25 Fév - 7:29

Arthur & Myrcella

❝ you better fear my rage ❞

« J’ai dis énormément de choses à cette soirée, mais forcément, c’est LA seule chose que tu as retenue ! » souffla Myrcella avec une exaspération extrême dans le fond de sa voix. Arthur venait de lui barrer la route, l’empêchant ainsi d’aller au bout de son idée et de sortir afin de ne surtout pas poursuivre cette discussion ridicule. Le problème, c’est que si le jeune homme avait un caractère sanguin et jaloux, la jolie seychelloise n’était pas femme à se laisser enfermer dans une jolie prison dorée ou même dans un moule. Elle avait beau être calme et capable d’apaiser n’importe qui, il n’en demeure pas moins qu’elle savait dire merde, avec le sourire en prime, dès que la situation l’exigeait. En l’occurrence, elle était loin de comprendre les motivations d’Arthur… ils auraient pu en parler mille fois de manière calme, comme deux adultes qu’ils étaient, mais il venait de choisir la pire excuse qui soit pour lui balancer dans les dents toute la rancœur qu’il devait ruminer depuis des lustres. Peut-être était-ce cela le plus pathétique dans l’histoire. A chaque mot, Myrcella sentait son cœur se serrer, ses yeux se lever sous l’effet de la colère qui était en train de naître en elle sauf que cette fois, la jeune femme refusait de balayer les larmes qui s’écoulaient le long de ses joues pâles et froides. Elle préférait que celles-ci s’expriment librement et l’empêchent ainsi d’avoir un discours qu’elle pourrait regretter… bien qu’il ne soit pas dit que ce soit suffisant au final. « Moi ce que je vois, c’est que tu sautes sur la première occasion pour te défouler sur moi à cause d’un simple baiser ayant eu lieu il y a trois ans et qui ne s’est jamais renouvelé ! Oui, TROIS ANS ! Tu perçois enfin l’extrême ridicule de ta tirade ?! Ne compte pas sur moi pour applaudir ta magnifique vertu ou de te faire l’affront de t’expliquer une fois encore pourquoi j’ai fuis Los Angeles ! Tu sais tout ça, nous en avons discuté suffisamment de fois pour que je n’ai pas à me répéter une fois encore… mais le fait est que tu ne m’as jamais réellement observée et que tu ne me connais pas du tout. Si c’était le cas, tu ne partirais pas en sucette comme tu le fais maintenant et tu accepterais le fait que je veuille attendre avant de donner la seule chose au monde que personne ne m’a encore prise !! Es-tu si avide d’obtenir tout ce que tu désires d’un simple claquement de doigt ou est-ce simplement un égoïsme insupportable que je ne te connaissais pas encore ? Je déteste ce que je vois et ce que je t’entends, en tout cas… ce n’est pas l’homme dont je suis tombée amoureuse ! »

Myrcella frottait légèrement ses bras alors qu’elle tremblait comme une feuille de peur, de froid et de la foule de sentiments qui lui donnait d’insupportables nausées. Si Arthur passait cette porte, il n’était pas dit qu’il revienne, mais la fierté de la jolie seychelloise l’empêchait d’aller lui barrer la route comme il l’avait fait avant pour elle. S’il voulait fuir, alors qu’il le fasse. Mais ils risquaient d’atteindre un point de nom retour et de s’en mordre les doigts… « J’ai vécu en cage toute ma vie, Arthur, vraiment toute ma vie. Pointée du doigt parce que quoi que je fasse ou dise, il y avait toujours une raison d’être détestée. Pour eux j’étais aveugle, le fruit d’un viol, la fille d’une traînée, ou une traînée moi-même… je ne compte plus le nombre de jugements insupportables que j’ai pu entendre sur mon compte et puisqu’il faut te mettre les barres sur les t, on a déjà manqué de m’agresser récemment ce qui explique le fait que je n’ai pas du tout envie que l’on me voie nue. J’ai des cicatrices. Plusieurs. Dès que je les vois je panique, et bien que tu sois manifestement incapable de comprendre ce qui dépasse ta petite personne, ça me gêne plus que je saurais le dire, tu es content ?! Tu as vécu dans un joli cocon doré, Beth t'a aimé et protégé, on ne peut pas en dire autant de ma personne. » Finalement, Myrcella venait de mettre de côté sa fierté pour se frayer un passage jusqu’à la porte et l’empêcher ainsi de passer, au moins temporairement. Le temps qu’il n’entende ce qu’elle avait à dire… « Je t’ai accusé à tort à LA il est vrai mais qui a mis un point d’honneur à ne pas vouloir de moi pendant si longtemps, hein ? Avec ta foutue désinvolture, ton détachement, le fait que tu me fasses me sentir absolument misérable parce que j’avais épanché mon petit cœur douloureux et que tu faisais tout ce qui était en ton pouvoir pour que ma déclaration sonne comme inutile ! Tu m’as repoussée… ce soir là, je n’ai pas fuit, j’ai assumé mes sentiments et toi tu es toujours infoutu de prononcer trois mots, alors tes reproches, tu sais où tu peux te les mettre ? » Myrcella plaqua ses mains contre son visage, honteuse du discours qu’il lui forçait à tenir. « Pars si tu veux avoir ta part de fuite dans l’histoire mais si c’est toute l’opinion que tu as de moi, si tu me considères si peu, alors… pourquoi ne me chasses-tu pas ? Ou peut-être est-ce que tu n’en n’as pas le courage… »
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyLun 25 Fév - 17:45

Arthur, contraint d'écouter Myrcella argument par ses longues tirades tirait la tronche la plus désintéressée qu'il avait pu trouvée. Il avait déjà mit son manteau et attendait le point final de leur conversation pour claquer la porte le plus possible. A chaque fois, dès qu'il fallait argumenter, la jeune femme sortait à nouveau ce point d'ordre sur les difficultés de la vie qu'elle avait pu rencontrée. Le Phillippin en était dé-consterné, et n'avait pas attendu qu'elle ouvre une fois de plus la bouche pour riposter : Tu t'entends aussi?! Toujours à rabâcher à quel point ta vie a été désastreuse, à quel point tu as souffert et à quel point tout a été si facile pour moi. On dirait décidément que tu n'as aucun recul sur ce que j'ai pu te dire depuis que je te connais. Oui Myrcella ça a été compliqué et atrocement difficile physiquement et mentalement depuis ta naissance, mais tu ne crois pas que ça fait bien longtemps que tu es passé bien au dessus de tout ça? Par contre, à chaque dispute, tu peux ramener cet argument sur ta souffrance et j'en passe, comme si j'avais toujours été heureux dans ma peau. Comme si j'avais été reconnaissant d'avoir une fortune plutôt qu'une mère! Ce que tu dis n'a aucun sens, à mes yeux. Le jeune homme poussa un long soupir d'énervement, comme si ce soupir représentait une menace qu'il venait de faire à son interlocutrice. Elle le cherchait, elle le provoquait et il en voyait en ses dernières paroles une façon de le pousser à bout. Comment pouvait-elle avoir le culot de retourner la situation en sa faveur alors que depuis le début il n'avait fait que de lui reprocher d'être partie dans les bras d'un autre? Bien sûr il était normal d'aller embrasser son super-héros pour tester, pour se sentir vivant. Pourtant, lui, il n'avait pas eu besoin de ça durant ces dernières années. Il avait seulement recherché à la retrouver, à la revoir, à se faire pardonner de quelque chose dont il n'avait même pas eu connaissance. Arthur en avait marre d'être ce mauvais garçon, d'être qualifié par sa désinvolture et son manque d'investissement dans leur relation. Alors que, finalement, c'était tout bonnement le seul à avoir parcouru l'intégralité de l’Amérique pour la rejoindre. Sinon, il ne pourrait même pas se tenir ici pour hausser le ton sur ce qui lui pesait sur les épaules depuis tant d'années.

Tu sais quoi? J'aurais bien dû me douter que ça ne pouvait pas marcher. Il a fallut que je te cours après à travers tout le pays, et que je me paye en prime en arrivant, les détails sur ta magnifique relation avec un gars que je ne connais ni d’Ève, ni d'Adam! Je suis le méchant dans l'histoire? Eh bien soit, alors oui, je vais fuir à mon tour parce que toute manière je suis celui qui a écrit ton nom sur un bout de papier pour t'échanger contre de l'argent. Hein, de l'argent, tout ce que j'aime et tout ce qui m'a rendu heureux depuis toujours. Pense bien ce que tu souhaites, pense que je n'ai aucune considération pour toi, que je te trouve minable, ridicule, ce que tu veux. Pas question maintenant de me laisser accuser de la sorte, comme si cela portait à une solution. Je ne t'ai jamais brusquée, bien même alors que tu m'as repoussé depuis notre rencontre. Continue à le faire alors, c'est pourtant dommage. Pour moi le petit jeu du "fuis moi je te suis, suis moi je te fuis" est terminé.
Sur ses propres mots Arthur s'empara de la poignée de porte pour mieux la faire claquer ensuite. Le bruit sourd que son geste produisit fut aussi désagréable pour lui que pour les voisins qui devaient être présents. Après quelques pas il était déjà dans l'ascenseur, après l'ascenseur il était déjà dehors et respirait un grand bol d'air frais. Pas la peine de chasser Myrcella de chez lui, elle était bien trop consciencieuse pour ne pas le faire d'elle-même. Pensant que la colère l'empêcherait de ressentir un moindre soupçon de remord, il fut bien surpris de sentir une larme chaude et salée s'éprendre de sa joue.
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyLun 25 Fév - 19:00

Arthur & Myrcella

❝ you better fear my rage ❞

Two weeks later…

« On vous a chaudement recommandé en tout cas, et notre scénariste pense, comme moi-même, qu’un peu de rock dans la bande originale de cette reconstitution ne peut qu’ajouter un peu de piment… cette idée originale est probablement dans vos cordes et je suis certain que vous ferez des miracles ! Mais nous allons passer devant le bureau de Miss Kervernaal, sans doute voudriez-vous la saluer par vous-même ? » Quand on parle du diable, le voilà qui vient frapper à la porte. La jeune femme avait effectivement plié bagage deux semaines plus tôt, sans hésitation, sans remord et en vue de calmer cette douleur insupportable qui tonnait dans le trou béant qui gisait contre sa poitrine. Depuis deux semaines, Myrcella n’avait vu personne, et pour cause, elle s’était plongée corps et âme, non sans un acharnement terrible, dans le travail qu’elle aimait tant. Diego avait tout à fait compris et bien qu’il ait grandement désapprouvé le fait qu’elle ne dorme dans son bureau, il s’était tenu à distance le temps qu’elle n’aille mieux. Sauf que les jours passaient et que la demoiselle n’allait pas mieux. Elle se tuait à la tâche, avait même remplacé une actrice au pied levé et accepté que sa longue chevelure châtain ne soit teinte en d’un blanc immaculé et pur… et aujourd’hui encore, elle risquait encore de finir à des points d’heure puisqu’elle aiguillait chaque acteur, dirigeait la reconstitution du décor selon son imagination et avait carte blanche de la part du réalisateur pour prendre de nombreuses autres choses en main en collaboration avec lui. Pour l’instant, elle partageait effectivement ses impressions en présence d’un acteur, peu à l’aise sur une scène sentimentale, et qui, au fur et à mesure des conseils de la jolie seychelloise, se ragaillardissait. Le compositeur, qui avait accueillit le groupe d’Arthur à l’entrée du plateau de tournage, salua sa collègue tant appréciée d’un signe de la main avant d’être étonné que celle-ci ne soit habillée d’une magnifique tenue d’époque la rendant absolument époustouflante. « Il s’agit de Miss Kervernaal, là-bas. Nous allons attendre qu’elle ait terminé et poursuivre la visite jusqu’au studio où vous allez travailler, vous me suivez ? »

Myrcella avait choisit d’ignorer le regard échangé avec Arthur et qui lui avait ni plus ni moins flanqué une belle chair de poule. Son malaise venait de reprendre une vigueur d’autant plus insupportable, et pourtant, elle ne quitta pas son poste et poursuivit sur sa lancé jusqu’à ce que la pause ne soit annoncée. Il lui fallut tout son courage pour pénétrer à l’intérieur du studio alors qu’elle n’avait pas pris le temps de changer de tenue. Qu’importe… cela ne l’aiderait pas à se sentir moins mal. « Je suis certaine que vous vous plairez ici. Vous discuterez de vos conditions avec notre trésorier au matin, celui-ci a dû quitter le plateau en début d’après-midi. Si vous souhaitez vous restaurez, nous avons la possibilité de vous faire livrer de quoi vous sustenter… si vous voulez bien m’excuser, j’ai encore beaucoup à faire. Bonne soirée Bill, embrasse ta femme pour moi et dis-lui que j’ai trouvé son bouquin absolument fantastique ! » « Tu ne vas pas dormir ici ce soir encore une fois ? » « Pas de repos pour les héros, Bill, tu l’as dit toi-même ! » Myrcella s’éclipsait déjà après avoir fait un léger clin d’œil à son collègue, mais son sourire disparut dès qu’elle fut seule dans le couloir. Il fallait qu’elle s’en aille, et vite…
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyLun 25 Fév - 20:55

Arthur était resté incrédule quand Steve lui avait annoncé qu'ils avaient étés contactés pour travailler sur la bande son d'un film. Enfin, il été surtout resté sans voix quand son ami avait prononcé le nom du film, un nom qui ne sonnait pas sans le laisser indifférent. Evidemment pas question de refuser une telle opportunité qui permettrait au groupe d'atteindre des sommets, en arrivant au cinéma. Et l'avis du jeune homme ne changerait rien au fait que ses compagnons étaient décidés à accepter l'offre sans y réfléchir préalablement. Au plus profond de son coeur il espérait qu'il n'aurait pas à la croiser, elle. Qu'il n'aurait pas à devoir lui parler ou à lui sourire par politesse. Avec un peu de chance il y aurait tellement de monde sur le tournage qu'ils seraient réduits à travailler dans un studio retiré.
Durant ces deux dernières semaines le Phillippin n'avait pas arrêté de se morfondre, caché derrière une tonne de paperasse qui lui étaient données par son travail. La musique était bienfaisante dans ce genre de situation, et le jeune homme s'était vite enfermé dans son appartement pour profiter de ses vieux disques. Le numérique? Très peu pour lui, un bon disque caché au fin fond d'un de ses cartons qu'il devait dépoussiérer avant d'ouvrir était un rituel précieux. La deuxième semaine avait été plus sombre, le brun s'était plongé dans une multitude de films noirs et avait fini par craquer en contactant Rafaello, un de ses contacts des rues de la grande pomme qui lui avait déjà servit de dealer. Après coup il s'était sentit ridicule et faible d'avoir perdu face à la difficulté.

La donne était complètement différente une fois dans le studio, le simple fait de croiser le regard de Myrcella l'avait rendu furieux et triste en même temps. A croire qu'il n'avait toujours pas digéré leur dispute, à croire que 14 jours ce n'était pas assez pour oublier. Pourtant il n'empêcha pas à son groupe d'être le brillant possible devant leur directeur de séance. Arthur avait sortit sa guitare préférée pour l'occasion (après une remarque de Steve) et s'était aussi soigné afin d'être présentable... mais pour qui? Il s'en fallut de peu à la fin de la séance pour qu'il ne claque une baffe contre le visage de ce fameux Bill, alors qu'il venait de prononcer le nom interdit. Au lieu de ça il se contenta de se mordre la langue, puis de se sentir un goût de sang s'éprendre de sa salive. Aïe. Son malheur de dura pas longtemps, puisque la jeune femme s'était déjà retirée. Dommage pour lui que le superbe Bill ouvre la bouche une fois de plus : Il serait bien que l'on s'occupe de refaire la ligne de bass ce soir, je ne suis pas encore totalement convaincu. Ce qui laissa Steve, le bassiste, perplexe : On a déjà bien bossé pour aujourd'hui, non? Puis on devrait rentrer manger, demain c'est boulot encore. Billy le dévisagea comme si ses paroles étaient exactement ce qu'il avait prévu d'entendre : Eh bien mes chers collègues, c'est pour ça que je vous ai prévus autant de place qu'il ne faut à votre groupe pour le repas. Vous croyez quand même pas que toute l'équipe du film rentre chez elle pour grignoter? Une fois l'homme partit, Arthur ne se retenu pas de secouer son ami avec rancune. Tu aurais pas pu te taire? On aurait bouffé un sandwich dans le studio et basta. Son interlocuteur s'excusa hypocritement et suivit le reste du groupe qui s'empressait déjà de sortir pour se diriger vers le chapiteau où était organisé le self. J'ai l'impression de manger à la cantine de mon ancien lycée! s'était stupidement exclamé Evan, le batteur, qui s'était aussi attiré les foudres du Phillippin, visiblement de mauvaise humeur. Une jeune femme qui était responsable de l’organisation les avaient accueillis et placés dans la salle. Bizarrement les places manquaient, et les tables du self étaient à moitiés ou partiellement remplies. En tout cas, aucune n'était assez grande pour accueillir la totalité du groupe. Deux de ses amis sur ces mots étaient déjà partis s'exiler vers une table qui leurs offraient deux places et qui se plaçaient près de jolies jeunes femmes. Ce qui laissait Evan motivé pour ressortir du chapiteau et d'aller fumer une cigarette. Steve et Arthur se regardèrent complices, alors que le jeune homme avait beaucoup de mal à se rendre compte que la tête blanche derrière lui était bel et bien Myrcella. La blonde de l'accueil les poussa à se rendre à la dernière table qui offrait deux places fraîchement libérés. Juste derrière vous! Juste assez pour que les yeux du Phillippin s'écarquillent et que son compagnon soit obligé de le traîner vers la dite table. Salut! On s'incruste juste pour manger, et on retourne au studio après. Steve avait parlé avec précaution, comme s'il cherchait à éviter d'être prit de haut. J'suis Steve, lui c'est... Arthur, je suis Arthur. La soirée allait être atroce, pour sûr.
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyLun 25 Fév - 21:22

Arthur & Myrcella

❝ you better fear my rage ❞

Cela faisait une bonne heure que cette productrice la saoulait de paroles ne l’intéressant pas du tout alors que Myrcella n’avait qu’une envie, se plonger dans l’écriture de la suite de son scénario enfermée dans son bureau sans voir personne. Elle avait à peine eut le temps d’enfiler quelque chose de moins voyant, à savoir un short noir ainsi qu’un pull rouge mettant en avant la blancheur de sa belle chevelure, avant que celle-ci ne lui mette le grappin dessus et ne cesse de la couvrir d’éloge face aux scènes qu’elle avait eu la bonté de tourner sans que cela n’ait été prévu au programme. La jolie seychelloise feignait d’être intéressée, pensant que sa torture ne pouvait pas être pire, mais c’était sans compter sur l’arrivée impromptue de Steve et d’Arthur à la même table qu’eux. Enfer et damnation, damnation et enfer ! Myrcella se retint de grimacer de façon proprement désapprobatrice, n’ayant même pas le mal de se présenter car déjà, la productrice saoulait les deux jeunes hommes avec son interlocutrice comme si elle était la nouvelle coqueluche à présenter à tout prix. « Vous savez que c’est une actrice en herbe ? Elle a remplacé une actrice au pied levé et fait des mirâââcles ! Franchement, je vais limite vous laisser bavarder avec elle, vous verrez elle est passionnante ! » Myrcella leva les yeux au ciel en toute discrétion avant de sourire de façon parfaitement forcée, trop ravie de la voir s’éloigner. Diantre que le son de l’éloignement de ses pas sonnait comme une délicate mélodie à ses oreilles… « T’es vachement classe comme ça Mymy ! Ca te change, franchement tu dois faire des ravages par ici, regarde, ils ont tous les yeux tournés vers toi comme s’ils pouvaient te coller t’sais ! » Ah, Steve et sa fameuse délicatesse légendaire… qui arracha néanmoins un très léger sourire à la seychelloise, sourire qui n’était plus apparut depuis des lustres contre ses lèvres pour compenser son évidente déprime. Elle n’osait même pas regarder Arthur, qui devait la fusiller du regard et la vouloir morte et enterrée à ce moment précis. En tout cas, c’est ainsi qu’elle le ressentait. « C’est gentil de ta part, Steve. Veuillez m’excuser, mais j’ai encore pas mal de travail et comme la nuit tombe… je ne suis pas en avance. Bonne fin d’appétit ! » Il ne s’agissait pas d’une fuite mais plutôt d’une prise de conscience : si elle en voulait au guitariste d’une certaine manière, sa culpabilité avait dépassé de très loin sa rancœur. Hélas, il ne semblait pas en être de même de son côté… si elle avait été raisonnable, probablement, n’aurait-elle pas dû laisser sa main caresser l’épaule d’Arthur pendant une demi seconde avant de poursuivre sa route, juste pour lui faire comprendre qu’à ses yeux, oublier était impossible. Mais inutile de se leurrer : Myrcella était aussi brisée que leur histoire désormais.

Cela ne risquait pas de s’arranger puisqu’un acteur, « protecteur » d’une actrice jalouse ayant voulu le rôle que l’on avait confié à Myrcella, n’hésita pas à lui faire un croche-patte, lui faisant faire un vol plané tel qu’elle tomba à la renverse et cogna violemment sa tête contre le sol. La jolie seychelloise ne s’était pas rendue compte de ce qui s’était passé, mais le résultat était bien là : l’intégralité de la salle était paralysé pendant qu’elle peinait à rouvrir les yeux, passablement sonnée par le rude choc qu’elle venait de prendre sur la tête, sans compter que sa main était pleine de bouts de verre, provenant de son assiette qui s’était brisée dans sa chute. Une telle plaisanterie était évidemment de mauvais goût d’ordinaire, mais d’autant plus pour quelqu’un ayant récemment subit une très importante opération au cerveau… et le pire dans tout ça, c’est qu’elle tentait de se relever sans y parvenir, et que ses « attaquants » pouffaient comme deux ânes !
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyLun 25 Fév - 22:29

Arthur frissonna lorsque la jeune femme se leva pour mieux l'effleurer. L'effet d'aurait sûrement pas été le même si le geste provenait d'une autre personne, mais Myrcella avait bien joué sur ce coup là puisque le jeune homme s'était comme sentit apaisé l'espace de quelques secondes. Ce contact venait de le plonger dans une pluie de question qui s'emparait de lui le temps d'une minute. Il s'en fallut de peu pour le tirer de ses rêveries : le bruit du verre se brisant sur le sol et d'une personne tombant au même moment. Contrarié par le boucan et les rires il se retourna brusquement pour apercevoir que la jolie Seychelloise gisait sur le sol, quelques gouttes de sang sur les mains. Que leur relation soit des plus compliquées et que leur dernière discussion eu été un désastre, il n'empêchait pas l'amour du Phillippin de brûler avec autant d'hardeur qu'auparavant. Une autre sorte de feu était né en lui, celui de la colère qui montait aussi vite que le lait sur le feu. En l'espace d'une seconde le brun était déjà debout, la seconde d'après il était déjà en face du premier rigolo qui se tordait de rire devant la tête blanche qui était à terre. Steve s'était levé en même temps dans le but d'aller aider Myrcella à se redresser. Le verre avait écorché les mains de celle-ci qui en plus d'être rouges de sang étaient aussi tremblantes. Calme toi, je t'accompagne vers les cabinets les plus proches, ok? Le temps qu'il finisse sa phrase d'autres personnes dont la fameuse productrice s'étaient déjà ruées vers la jeune victime. Tous s'inquiétait de son état et demandaient innocemment ce qu'il s'était produit. Cependant les regards furent rapidement détournés puis que l'acteur qui avait assez pouffé de rire s'était retrouvé au sol en un rien de temps. Devant, Arthur secouait son poing comme si il venait d'heurter quelque chose de douloureux. Abruti! Tu veux jouer de ta belle gueule pour te comporter comme le plus gros des salop? Tu es minable. Un autre groupe de personne s'était alors formé autour de l'homme au sol, qui essuyait un mince filet de sang coulant de son nez. Arthur s'était déjà retourné pour rejoindre Myrcella et Steve qu'il sentit une douleur le prendre à l'épaule. Le sournois acteur s'était déjà relevé pour mieux attaquer son adversaire. De quoi amplifier la rage du Phillippin avec brio.

Tu en as pas eu assez?! s'exclama-t-il, faisant résonner son accent anglais dans toute la salle, tel une marque de naissance. Tu veux vraiment prendre le risque d'abîmer ce qui t'as fait venir jusque là? Ou alors chercherais-tu à prouver que tu es une telle pourriture que tu n'aides pas à se relever la personne que tu viens de faire tomber? Voilà ce pouvoir le jeune homme méprisait toutes ces personnes de cette classe haute de la société, qui se prenait pour les maîtres du monde dès qu'ils avaient fait la couverture du magazine de la région. Il n'en fallut pas plus pour que son hypocrite interlocuteur lui lance son poing à la face, tellement qu'il fut obligé de faire quelques en arrières. Son visage brûlait de douleur, encore un affront et le sang finirait par lui sortir du nez ou de la bouche. Pourtant, aulieu de se raisonner et de sortir du chapiteau, les deux hommes tombèrent à terre pour mieux se battre. Pendant quelques secondes Arthur avait prit le dessus en se plaçant à califourchon sur son adversaire. Ainsi il avait pu lui enfiler une série de coup douloureux en pleine figure. Puis deux secondes plus tard il se trouvait à son tour dans la position de la victime et tentait de se débattre comme il le pouvait. La situation qui n'avait rien de risible devenue alors plus intéressant lorsque qu'un caméra-man s'amena avec son outil pour mieux immortaliser la scène. D'autres personnes présentes avaient déjà dégainées leurs portables pour filmer et directement envoyer sur des sites de réseaux sociaux. De quoi créer le buzz, l'acteur connu dans la grande pomme pour sa belle gueule et ses soi disant talents allaient bientôt faire parler de lui pour son coup du droit. Il fallait dire que la colère avait le don de puiser à l'intérieur de chaque être humain une force incroyable. Sur cette courte pensée, Arthur brandit une dernière fois son poing gauche dans le but de l'éclater intégralement sur le visage de l'homme en prise contre lui. Le choc était tel qu'un craquement se fit entendre. Sans trop savoir si il provenait de sa propre main ou d'une des dents de son attaquant il se retira de l'étreinte bestiale pour se mettre debout. Les caméras se ruèrent sur lui alors lui qu'il essayait tant bien que mal de cacher sa figure amochée. Vous avez pas mieux à faire?! Le temps d'un battement de cil Arthur était déjà en dehors du chapiteau.
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyLun 25 Fév - 22:53

Arthur & Myrcella

❝ you better fear my rage ❞

Steve avait dû porter à moitié Myrcella qui peinait à retrouver sa respiration à moitié bloquée et voyait abominablement trouble suite au coup important qu’elle avait pris sur la tête. Pourtant, elle connaissait Arthur mieux que personne et savait qu’il allait corriger l’importun ayant osé lever la main sur elle… ce fut pourquoi elle ne laissa pas à Steve l’opportunité de l’aider davantage et, avec la main pleine de verre, elle n’hésita pas à se ruer aussi vite qu’elle le put jusqu’au studio, où elle imaginait que le guitariste se réfugierait. A cette heure-ci, son groupe n’allait certainement plus répéter, ils avaient donc un moment avant d’être dérangés… Myrcella s’avança donc, sans forcément faire de bruit, jusqu’à ce qu’elle ne prenne une grande inspiration face au visage amoché d’Arthur ; pour sûr, il ne s’était pas raté ! Mais ce qui l’inquiétait plus encore, c’était l’état de sa main. Celle-ci avait viré bleu et risquait d’être diablement douloureuse dès le lendemain. Ni une, ni deux, la jeune femme n’hésita pas à se ruer vers la première trousse de secours qu’elle trouva avant de revenir auprès d’Arthur, qui n’avait pas intérêt à ne pas la laisser faire… « Assied-toi, s’il te plaît, je n’en n’ai pas pour longtemps. C’est ça ou demain tu ne pourras pas jouer, qu’est-ce que tu préfères ? » La jolie seychelloise avait toujours les mains tremblantes et douloureuses, sa tête tonnait comme si elle allait exploser dans la seconde, mais elle s’assit néanmoins en face du guitariste sur un tabouret afin de désinfecter chaque plaie de son visage, profitant de cette proximité qu’elle n’avait plus osé espérer même dans le tréfonds de ses lèvres. A plusieurs reprises, elle déglutit avec difficulté en croisant son regard, ne sachant trop s’il la fusillait ou si, au contraire, il la dévisageait de peur qu’elle ne s’évanouisse entre ses bras. « Je vais bien, au cas où c’est la question que tu te poses… mais merci. Tu n’étais pas obligé de faire tout ça, surtout pour moi. » Leur relationnel était si complexe qu’elle aurait été bien incapable de décrire ce qui les liaient encore l’un à l’autre. Pourtant, c’était là, continuellement, et cela ne l’avait pas lâchée une seconde en deux semaines, peu importe à quel point elle s’était plongée dans le travail.

Myrcella grimaça légèrement lorsqu’elle plaça un pansement d’alcool contre la main d’Arthur afin que l’hématome ne s’étende pas, ses propres blessures la faisant atrocement souffrir… « Quand j’aurais fini, cela te dérangera beaucoup de m’aider à mon tour ? J’ai du verre sur le flanc gauche en plus d’en avoir sur la main et du coup, j’ai un mal de chien à respirer. Mais si tu préfères que je m’en aille pour demander ça à quelqu’un d’autre… dis-le. Je n’ai pas envie de m’imposer à toi si tu ne veux pas que je reste. » Bien qu’il lui reste encore plusieurs blessures à désinfecter sur le visage du jeune homme, le malaise entre eux était palpable et elle préférait autant être fixée tout de suite…
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyMar 26 Fév - 1:25

Arthur n'osa pas broncher pendant que la jeune femme s'occupait de lui. En plus d'essayer de refouler ses sentiments il devait aussi faire face à la douleur cuisante qui émanait de son visage, de ses bas et de son corps qui s'était rué sur le sol. De quoi jouer dans la parfaite neutralité, pour ne pas paraître faible devant la tête blanche qu'il venait de venger. L'alcool pur lui fit tout de même tirer une grimace, qu'il essaya aussi bien que mal de dissimuler en baissant la tête. Il n'y avait plus aucune bruit, comme si plus personne ne se trouvait sur les lieux du tournage. L'endroit semblait désert, il ne restait plus que Myrcella et lui, seuls dans ce studio. Ne dis pas de bêtises, tu sais très bien que je vais m'occuper de toi. Il faut vraiment que tu arrêtes avec ce problème de confiance en toi, c'est ridicule, tu sais ce que tu vaux, je le sais, tout le monde le sais. Regarde comme cette abrutie de productrice t'a présentée, même en étant la personne la plus impayable que je n'ai jamais vue elle avait toujours assez de jugeote pour voir ton potentiel et ton talent. Le jeune homme esquissa le plus petit des sourires, de peur de tirer tellement sur ses traits qu'il finirait par en avoir mal. Décidément, il était aussi risible que l'avait été son adversaire. Pourtant, il continuait de penser qu'en faisant ce qu'il avait fait il avait sauvé l'honneur de la femme qui se tenait devant lui. C'était qui ce gars là, au fait? Comment as-t-il pu te traiter de la sorte? Rien que de parler de lui le rendait fou, tellement nerveux qu'il sentit ses muscles se contracter de nouveau. En tout cas le joli minois serait bien triste demain de voir sa face sur youtube, j'en rigole d'avance. Il ne fallait pas oublier qu'en dépit de son manque d'activités physiques (de toutes sortes) Arthur restait aussi adepte à la testostérone que un tout autre homme. Le savoir sortant gagnant de cette vulgaire bagarre réussissait à le satisfaire amplement.

Voyant que ses blessures étaient convenablement soignées, il attrapa les mains meurtries de Myrcella pour les examiner. Heureusement pour toi tu n'es ni une pianiste ni une couturière! Sur ses mots le jeune homme se rendit vite compte qu'il venait de faire un énorme bide, l'auto-dérision le fit lever les yeux au ciel. Son regard désormais absorbé par son travail il commença par enlever les vicieux bouts de verres qui s'étaient glissés dans la peau de la jeune femme. Je peux te demander de te coucher sur le côté? Il n'avait pas attendu sa réponse qu'il l'aida déjà à s'étendre sur le canapé du studio de manière à lui laisser un champ visible sur sa côte égratignée. Minutieusement il joua de ses doigts comme il le faisait avec sa guitare pour enlever chaque morceaux. A la fin il se contenta de tamponner les plaies armé d'un coton et d'antiseptique. Une raison de plus pour porter des jolis gants les jours à venir! La passion d'Arthur pour les mains gantées n'était pas née d'hier, à ses yeux, une main décorée d'un joli gant était aussi sexy que la plus sexuelle des parties du corps. En y réfléchissant, sa dernière phrase sonnait comme une avance, tout du moins la jeune femme pourrait très bien le percevoir comme tel. Finalement, l'idée qu'elle le fasse n'était pas gênante pensa-t-il. Le calme de l'instant qu'il vivait l'avait vidé de toutes ses mauvaises tensions, de toute cette colère. Il venait de prendre plus de recul en quelques dizaines de minutes qu'en quatorze jours. Tu sais quoi? Je crois que ce n'est même pas la première fois que je me bagarre avec un autre homme pour tes beaux yeux! Chose qu'il ne fallait pas du tout prendre comme un reproche.
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyMar 26 Fév - 7:25

Arthur & Myrcella

❝ you better fear my rage ❞

« Ah oui, je devrais le savoir ? » osa-t-elle demander, n’ayant pourtant aucune idée de ce que le mot ‘confiance en soi’ pouvait bien signifier. Myrcella n’avait jamais été quelqu’un d’assuré. Depuis toujours, elle doutait, et le comportement de sa mère n’était guère innocent à cet état de fait. « Tu n’aurais jamais dû te battre. C’était ridicule et tu aurais pu risquer gros. » La jolie seychelloise leva les yeux au ciel avant de se coucher douloureusement sur le côté, remontant légèrement son haut alors que ses blessures la faisait diablement souffrir. Le lendemain, elle allait sûrement être victime de courbatures terribles, avoir du mal à tenir un stylo en main, mais elle n’estimerait même pas être en mesure de se plaindre… face à l’état d’Arthur, elle s’en tirait encore très bien. « Mettre des gants ? Je crois que je n’en n’ai même pas dans le fatras de mon bureau… et puis je ne suis pas sûre de pouvoir en porter une fois devant la caméra ! Ca va être ennuyeux pour prendre un stylo en main, tout ça… » Myrcella n’avait pas saisi tout de suite que la phrase d’Arthur pouvait être prise comme une avance, chose qu’elle ne percuta qu’ensuite et qui lui arracha un douloureux rire qui se termina malheureusement en pénible toussotement. Elle grimaça légèrement alors qu’Arthur extrayait les morceaux de verre de son flanc gauche, espérant qu’il ne lui ferait pas de remarques sur les multiples cicatrices dans son dos ou sur le fait qu’elle avait perdu un poids monstre. Bien que cela n’inquiète tout le monde, personne n’osait lui en faire réflexion ; et pourtant, ce n’était pas faute de la voir à peine manger sur le plateau et imaginer qu’elle n’ingurgitait rien du tout une fois enfermée dans son bureau pour la nuit. « Comment ça ce n’est pas la première fois que tu te bats pour moi ? » s’exclama-t-elle, comme affolée. Myrcella se releva d’ailleurs trop brusquement en vue de s’asseoir et paya lourdement le prix d’une telle insolence. Elle eut la tête qui tourne bien sûr mais ses côtes la rappelèrent aussitôt la l’ordre, la forçant à placer une main qui n’était pourtant pas moins douloureuse sur la blessure contre celles-ci. Cela allait être très handicapant dans les jours à venir. « Tu veux bien m’expliquer ça ? » intima-t-elle sans violence, souriant même face au ridicule de sa propre condition.

« Alors laisse-moi réfléchir… cet imbécile devait sûrement « défendre » l’oie non pas blanche mais noire qui l’accompagnait, qui voulait le rôle que j’ai eu et qui depuis se meurt de jalousie pour moi. C’est aussi simple que ça, je suppose. Peu importe le talent, ou toutes les qualités que je peux avoir, je passe pour quelqu’un à « abattre » pour ces deux-là. » Myrcella poussa un pénible soupir avant de secouer négativement la tête. Elle ne savait pas ce qu’elle était censée faire ou dire, si Arthur s’attendait à ce qu’elle ne détale tout de suite pour le laisser tranquille… mais dans ce cas ses possibilités d’expression étaient limitée et c’était maintenant ou jamais. « J’ai peut-être giflé quelques filles moi-même à cause de toi… » commença-t-elle sans oser le regarder. Elle était loin d’en être fière, après tout. « Si j’avais l’audace de m’excuser, et de prononcer des millions de mots que j’ai tournés et retournés dans ma tête pendant ces quinze jours… tu m’écouterais ? Ou peut-être es-tu trop en colère contre moi et préfères-tu me détester pour que je quitte cette pièce au plus vite… Mais c’est là tout le problème. Je n’ai pas envie de partir. »
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyMar 26 Fév - 14:11

Arthur n'était pas d'humeur à se montrer énervé ou colérique. Après la bataille qu'il venait de livrer il se sentait presque fatigué et n'avait qu'une seule envie : se poser confortablement quelque part et ne jamais en sortir. Finalement, se coucher aux côtés de Myrcella quand les deux adultes avaient essayés d'habiter ensemble était un souvenir agréable. Quelque que soit leur dispute, et quelque soit les frontières qui les séparent, le jeune homme avait tendance à ne garder que les bons souvenirs. Voilà près de 11 ans que les deux jeunes gens se connaissaient, autant de temps qui laissait une multitude d'anecdotes derrière eux. Qu'elles aient étés risibles ou non à l'époque, il était facile d'en rire désormais. Mettre une claque? Toi? Je n'arrive même pas à l'imaginer, tu ne ferais pas de mal à une mouche. Il sourit, d'un air taquin. Perso', je crois que c'était un gars nommé Trevis. Je ne pouvais pas le supporter, toujours à se pavaner, enfin tu vois le genre. Il avait dû dire quelque chose sur toi qui m'avait drôlement déplu, et je crois que j'avais fini par lui sauter dessus. Son sourire se changea pour lui donner un air presque gêné. Le pauvre garçon avait toujours eu un peu de mal à gérer ses émotions. C'était comme cette fille, Blum. Blum était du genre à péter un plomb dès que quelque chose la contrariait. Parfois, alors qu'elle était simplement une personne énervée, elle se mettait à pleurer. Des larmes coupables coulaient sur son visage parce qu'elle était incapable de se contrôler. Ses sentiments se faisaient la guerre, et quelque fois on avait l'impression qu'elle devenait folle. Puis, il fallait avouer qu'il n'avait jamais vu une personne aussi jalouse. Bien plus jalouse que lui-même ne pouvait l'être. Au final, Myrcella était chanceuse de l'avoir, il n'était pas si horrible que ça.
Pourquoi tu repars déjà dans l'optique de l'agressée? Je suis là, non? Je t'écoute, je te regarde. J'ai l'air de vouloir partir? Arthur souffla un bon coup, comme si il s'apprêtait à retenir son souffle.

Pourtant tu sais bien qu'on serait obligé de partir, avant que d'autres personnes ne viennent. Puis, je sens que je vais avoir des personnes à dos pour ce que j'ai fait dans ce chapiteau. Je suis désolé d'avoir ruiné l'image intègre de notre groupe, mais c'était bien plus fort que moi.Il était vrai que le jeune homme n'avait aucune idée de comment il rentrerait chez lui ce soir. Il était venu sur les lieux en voiture avec son ami Steve, qui devait sûrement être déjà loin. Pour sûr, il s'attendait déjà à se voir retourner en plein centre ville accompagné de la tête blanche à ses côtés. Le calme qui régnait entre eux était presque louche, après leur précédente dispute. Évite de me faire des excuses, tu sais que je trouverais ça ridicule. Tu n'as pas besoin de te justifier, et d'un côté j'espère que je n'a pas besoin de le faire non plus. Un autre grand fléau que le phillppin rencontrait chaque jour : devoir s'excuser. Quelque chose de très difficile lorsque votre ego et votre fierté vous pousse à faire le contraire. Bien entendu, il avait déjà prononcé les mots pour les beaux yeux de la seychelloise, et le ferait encore si c'était à refaire. C'est comme ça l'amour, non? C'est si proche de la haine que parfois on en oublie pourquoi on en est venu à aimer une personne. Ensuite, quelques jours après on comprend et on s'en veut. Ce sont des choses qui arrivent, on aurait dû le savoir... En quelques mot le jeune homme venait de présenter des excuses à sa façon.
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyMar 26 Fév - 19:07

Arthur & Myrcella

❝ you better fear my rage ❞

« L’habit ne fait pas le moine, comme dit l’autre… disons que je ne suis pas aussi virulente que toi, c’est sûr ! » Myrcella avait effectivement déjà giflé quelques impudentes mais rien de bien méchant. Rien qui n’égale de près comme de loin le visage tout balafré d’Arthur. Un mince sourire prit place contre les traits tirés de la jolie seychelloise, mais celui-ci s’affadit bientôt face au discours du philippin. Pour un peu, elle aurait presque cru entendre des excuses en fond sonore mais n’osait surtout pas s’avancer. C’était bien ce qui l’avait perdue lors de leur précédente dispute et puisqu’elle s’en mordait encore les doigts, inutile de rajouter de l’huile sur le feu. Mais avant même que de faire une sorte de remise en question cruelle et totale, la jeune femme eut le réflexe de prendre sa main et de l’inciter à le suivre. D’après le peu qu’elle avait compris, Steve avait conduit la petite troupe jusqu’ici et puisqu’il lui avait précisé qu’il ne resterait pas longtemps dans les parages, elle s’attendait à ce qu’Arthur galère dans la nuit noire pour trouver un taxi. La solution d’appoint… c’était le bureau de Myrcella, où des montagnes de papiers s’entassaient mais où elle s’était fait tout de même un petit cocon protecteur tout à fait confortable. Ce n’était pas le grand luxe et bien évidemment, elle évitait d’y rester trop longtemps pour ne pas déprimer, mais… il y avait un lit deux places escamotable après tout. « Je ne vais pas te laisser te balader dans ton état tout seul, alors… en attendant que Steve ne revienne demain, tu peux dormir ici. En général en ce moment je ne dors pas énormément et le lit est grand même s’il n’en n’a pas l’air puisqu’il est replié. C’est toujours mieux que de galérer pour trouver un taxi et rentrer à des points d’heure, non ? »

Myrcella commença un très léger rangement de certaines affaires traînant un peu partout, avant de se racler légèrement la gorge en cherchant ses mots. C’était bien une première… d’ordinaire, elle savait très bien être bavarde quand il fallait mais là, les mots risquaient de lui manquer. « Tu as beau trouver ça ridicule, mais je te demande quand même pardon. Je regrette beaucoup tout ce que je t’ai dis… même si j’étais mal et que j’avais mes raisons, tu n’avais pas à être mon punching ball. J’ai pensé plusieurs fois venir frapper à ta porte, mais… je me disais que tu risquais de m’ignorer ou de me claquer la porte au nez et je ne sais pas si j’aurais supporté. C’est… tellement stupide ! Moi je n’ai pas oublié comment je suis venue à t’aimer. Au contraire, ça me ronge depuis deux semaines… ça ne me laisse jamais en paix. La seule chose pour laquelle je ne me sentirais jamais désolée, c’est justement d’être tombée amoureuse de toi. » Myrcella s’était mise à prier silencieusement pour qu’il ne tourne pas son discours en dérision. Elle était prête à supporter ce petit travers pour tous les autres jours qui marqueraient leur vie, mais juste pour cet instant… qu’il ne tourne pas ses mots en ridicule ou ne les traite avec désinvolture. « Tu n’as pas trop mal ? » osa-t-elle finalement s’enquérir, peuplant ainsi le silence non sans approcher la main du visage d’Arthur sans le toucher…
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyMer 27 Fév - 14:26

Le visage d'Arthur n'avait jamais été aussi attendri. Il s'était assit sur le matelas qui lui servait de lit, et s'était douloureusement figuré les conditions de vie de la jeune femme ces dernières semaines. Un soupçon de culpabilité le traversa, pensant qu'il aurait très bien pu dormir avec elle pendant quatorze jours plutôt que de la laisser vivre comme ça. A vrai dire, il ne savait même pas si elle était retournée voir Diego, elle n'en avait pas parlé, elle n'avait même pas prononcé le nom interdit. Pas étonnant, puisque ce nom était à l'origine de leur grave dispute. Tu sais quoi? Je n'aurais même pas eu l'occasion de te claquer la porte au nez! J'ai passé beaucoup de mon temps au travail. La paperasse aussi je connais, et c'est le meilleur moyen pour se changer les idées, bizarrement. Ne t'excuse pas... Vraiment, ça m'obligerait à le faire aussi. Il rigola. Je suis désolé, eh, il faut bien être deux pour faire un couple. Comment imaginer un couple sans ses disputes, sans ses hauts et bas? Une relation platonique? Très peu pour lui. Leurs caractères ne leurs permettraient sûrement pas de rester calmes et doux. Il y a avait un besoin d’électricité, de courant qui passait et qui parfois faisait un peu trop mal. Pourtant, les retrouvailles étaient toujours délicieuses quand elles se faisaient. Le jeune homme aurait aimé être en conflit permanent avec son amante pour la simple et bonne raison que le moment des excuses est divin. C'est un peu comme une nouvelle déclaration à chaque fois, comme si on s'avouait une deuxième fois nos sentiments. Le brun porta sa main sur celle de la jeune femme qui le caressait tendrement. De ses doigts il s'en empara pour faire glisser le bras de sa partenaire derrière lui. Puis il l'attira contre lui pour mieux l'embrasser. Bien que les plaies sur son visage le brûle à chaque fois qu'il bougeait, il n'en apprécia pas moins la douceur du baiser. Voilà deux semaines qu'il n'avait pas goûter aux mystiques lèvres de Myrcella, un véritable délice.

Je pense que ça fait assez bien office de réconciliation, non? Ses lèvres se retroussaient pour mieux savourer le goût que la jeune femme avait laissé. Arthur avait quelques doutes quant à la nuit à venir, mais il restait souriant et confiant. Il ne la pousserait pas, il ne s'énerverait pas et ne la mettrait surtout pas mal à l'aise. Quitte à devoir éteindre les quelques lumières qui surplombaient la salle et fermer les yeux dès à présent. Tu es fatiguée? Tu as une salle mine, sans te vexer. On dirait qu'on t'a exploitée depuis plusieurs jours. Couche toi et dors. Il y avait un peu d'inquiétude dans sa voix, une certaine inquiétude protectrice. La pauvre enfant avait bosser d'arrache pied et avait eu en remerciement les coups vicieux de vengeurs jaloux. Ces conditions de vie n'étaient décidément pas recevables pour lui. Je suis sérieux, ne me regarde pas comme ça! Tu as un pyjama? Un petit sourire décorait sa face, il paraissait bien plus chaleureux ainsi. Avec un peu de chance il aurait presque été prêt à la border et à lui raconter une histoire. Pourtant, à la place, une fois qu'elle fut allongée, il se pencha pour la dévorer du regard. Je t'aime. Les simples mots avaient retentis dans l'air comme un vent qui soufflait doucement. Puis il s'était encore penché pour mieux l'embrasser.
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyMer 27 Fév - 20:03

Arthur & Myrcella

❝ you better fear my rage ❞

D’ordinaire, Myrcella détestait par-dessus tout recevoir des ordres. Elle n’avait pas réellement envie de se coucher malgré la fatigue tenant à ses traits, et peinait à garder les yeux ouverts mais sans vouloir pourtant dormir. Et si, lorsqu’elle serait endormie, Arthur quittait son bureau en douce ? Son absence à son réveil lui déplairait fortement. Mais la jolie seychelloise finit par s’allonger, non sans exécuter une large moue désapprobatrice et en accompagnant son geste d’un long soupir. Le baiser qu’ils avaient échangé ne laissait pas nécessairement présager d’un futur on ne peut plus heureux et sans ombrage. Il y aurait forcément des difficultés en route et là encore, cette idée lui déplaisait. Myrcella était même prête à lui en faire la réflexion mais une délicate mélodie frappa ses tympans… venait-il de faire une déclaration en bonne et due forme ou avait-elle rêvé ? Elle n’eut hélas pas eu le temps de se pincer ou même de lui poser la question que déjà, Arthur s’était penché sur sa personne, liant délicatement ses lèvres aux siennes dans une marque fabuleuse d’affection. Son cœur s’était littéralement envolé et pourtant, sa respiration demeurait calme, apaisée, bien plus qu’elle ne l’avait été lors de ces deux semaines insupportables. Myrcella retrouvait dès lors une sorte de paix intérieure, qu’elle n’avait trouvée qu’en sa compagnie, et ce bien qu’elle ait prouvé le contraire par a+b lors de leur précédente dispute. « Tu m’aimes ? » demanda-t-elle, incrédule. C’était plus fort qu’elle. La jeune femme aux longs cheveux d’argent voulait s’assurer qu’elle n’allait pas se réveiller d’ici quelques heures et constater que tout ceci n’avait aucunement existé. « Tu es sérieux ? » renchérit-elle avant de se mordiller la lèvre inférieure. Décidément, elle avait vraiment du mal à croire ce qui sautait pourtant aux yeux… « Pardon. Mais… je ne m’y attendais pas. Je voudrais être sûre de ne pas être en train de rêver. Mais si c’est le cas… c’est un très beau rêve. » Délicatement, Myrcella appuya son corps frêle et amaigri contre celui du jeune homme pour mieux se placer au dessus de lui. Elle l’incita à s’asseoir tandis qu’elle avait pris place contre ses jambes, collant leurs corps respectifs comme si elle ne supportait plus la moindre distance entre eux.

« Je suis peut-être exploitée… mais je n’ai pas la moindre envie de dormir. Pas alors que je viens de te récupérer. » Myrcella caressa du bout de ses doigts le visage blessé d’Arthur juste avant de ne s’emparer de ses lèvres avec une fougue presque choquante. Elle avait beau être aux frontières de l’épuisement, cela n’avait pas la moindre importance. Elle commençait quoi qu’il en soit de déboutonner la chemise du jeune homme, avec sa maladresse et ses petites hésitations, mais le geste restait là…
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyJeu 28 Fév - 19:49

Arthur se sentit amouraché de ses propres émotions. Il avait envie de prendre à a la lettre chaque idée qui lui traversait l'esprit. Sa fougue masculine qui s'était fait connaître plus tôt pendant la bagarre n'était pas partie. Sauf que cette fois elle s'annonçait sous la forme de pulsions élémentaires, dira-t-on. C'est si difficile que ça de me croire? Le jeune homme fit une moue adorable, comme un enfant qui cherchait à se faire pardonner en battant des cils. En récompense il sentit les lèvres de sa douce s'emparer des siennes, et peu à peu, sa raison n'était plus. Ce n'était pas la première fois que ses envies le surpassait, pourtant, peut-être que cette fois... Il pourrait aller jusqu'au bout. Après tout, c'était bien Myrcella qui ouvrait la danse, et elle ne semblait pas s'en déplaire. Pour l'aider il entreprit d'enlever sa chemise seul, dans un mouvement unique. La faisant basculer derrière lui il se retrouvait torse nu, brûlant, respirant à grosse bouffées d'air comme si il venait de finir un marathon. Déjà se ruait-il une fois de plus sur son amante, adorant la sentir caresser sa peau nue et frissonnante. D'un geste il décida de la dévêtir à son tour, l'aidant sans ne jamais quitter ses lèvres, à ôter le morceau de tissu qui lui cachait le buste. Ses mains s'amusèrent alors à découvrir les formes de la jeune femme, en caressant timidement son ventre, puis sa poitrine encore cachée par son soutiens-gorge. Elle avait des seins ronds et fermes, des seins dont chaque homme rêvait en silence. Cette découverte se faisait dans le noir, puisque le phillippin avait décidé de fermer les yeux pour son plus grand plaisir. Les sensations en étaient directement plus puissantes.
Ta peau est incroyablement douce, c'est un délice. Sa voix n'avait été qu'un léger soupir, qui s'était perdu dans l'air avant que la bouche de celui-ci ne vienne goûter la chair de son amante. Il mordilla d'abord son cou, complètement perdu sans ses désirs. Jamais il n'en était venu à en être déshabillé devant une femme, une femme qui s'était en plus de ça livrée à lui. La passion était-elle qu'il se sentait déjà tremblant. Chacun de ses mouvements étaient doux, il était lent et faisant attention à ne pas lui faire mal. Il y avait une sorte de peur qui se lisait sur les traits de son visage, comme si ce qu'il faisait n'était pas la chose à faire.

Finalement, Arthur poussa Myrcella sur le lit pour mieux se pencher afin de l'embrasser de plus belle. Sa main n'avait cure de parcourir le corps de la jeune femme, montant parfois s'emparer de son cou avant de redescendre vers le bas de son ventre. Pourtant elle n'allait pas plus bas, cette petite main avait bien trop d'appréhension. Cherchant tout de même à se sentir à l'égal de sa partenaire, le jeune homme retira son pantalon en se gesticulant. Ainsi ils se retrouvaient tout les deux, la peau nues, plus aucun secret, mis à part ce qui était encore caché par quelques bouts de tissus. Le brun était déjà prêt à se lancer, il te tendait plus qu'à se faire enlever ce dernier vêtement. Mais, même si Myrcella avait entreprit de le faire il s'arrêta aussitôt. Ses yeux étaient grands ouverts et fixaient le vide. Puis il se retourna vers la tête blanche encore allongée : Tu es sûre que tu veux faire ça? Là, maintenant? Dans cette atroce chambre, avec ce lit dégueulasse, dans de telles conditions? Il avait parlé pour lui comme pour elle. Une première fois lui semblait extrêmement importante. Bien trop importante pour qu'elle soit réduite à se faire dans un coin aussi lugubre.
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MessageSujet: Re: arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞ EmptyJeu 28 Fév - 21:36

Arthur & Myrcella

❝ you better fear my rage ❞

Les sensations de Myrcella venaient de prendre un tournant tout à fait différent depuis quelques secondes. Sa peau frissonnait au fur et à mesure qu’Arthur la dénudait, n’ayant cure des quelques cicatrices se trouvant notamment contre son dos et ses cuisses. Celles-ci n’étaient plus aussi douloureuses ni gênantes qu’avant… durant ces quinze jours, la jolie seychelloise les avait longuement regardées afin d’en détacher toute la souffrance qu’elles lui évoquaient. Cela n’avait pas été une partie de plaisir, mais c’est ce qui faisait maintenant qu’elle était en mesure d’ouvrir la danse, de rendre chacun des baisers du philippin avec encore plus de fougue que tous les précédents et qu’elle sentait son cœur prêt à bondir vers cette étape nouvelle. Qu’importe le lieu, le moment… Myrcella mettait de côté tous ces détails pour ne plus se concentrer que sur le jeune homme, prêt à s’ouvrir en même temps qu’elle tandis qu’il venait de la renverser sur le lit. Seul obstacle, les quelques sous-vêtements se trouvant encore sur leurs corps respectifs, et qu’ils n’avaient pas encore pris le temps d’ôter. Prendre leur temps, s’attarder sur chaque caresse, voilà ce qu’elle retenait de ces quelques minutes délicieuses passées et qui n’auraient jamais dû s’arrêter… mais la voix d’Arthur se mit bientôt à retentir dans l’atmosphère sonore de son modeste bureau et forcément, le romantisme précédemment présent s’était automatiquement brisé. « Si je pouvais faire abstraction de ce genre de détail, je vais difficilement pouvoir maintenant… pourquoi cela te choque-t-il tant ? » Aucun reproche ni trace de colère dans le ton de sa voix, et ce bien qu’elle ait eut le réflexe de ramener une petite couverture en laine sur son corps dénudé continuant de frissonner… de froid cette fois.

Myrcella voulait croire que ce genre de petit détail n’avait pas la moindre importance. Ils pourraient être au beau milieu d’un bois, dans une cave remplie d’armes à feu fabriquées par l’entreprise d’Arthur… elle s’en moquait. Savoir faire abstraction des détails était devenu un véritable talent chez elle, et pour cause, tant d’années dans le noir avaient laissé quelques séquelles. « Premièrement, mon lit n’est pas dégueulasse, il est de mauvaise qualité. Ce n’est pas exactement le matelas d’un palace, et après ? On dort très bien dedans. Et puis… ici, c’est mon bureau. Mon refuge à réflexions, comme j’aime l’appeler. J’ai eu quelques-unes des meilleures idées de scénario de toute mon existence ici. J’ai aussi fait de grandes remises en question… ce n’est pas comme si on était dans un bourbier ou dans une cave remplie de flingues ! Soit tu n’as pas de côté aventurier, soit tu es affreusement snob… franchement, je ne voudrais pas être dans un palace n’ayant strictement aucun souvenir. Je suis attachée aux souvenirs. Ca me rend peut-être naïve, mais je trouve ça nettement plus symbolique. Tu préfèrerais que l’on fasse « ça » comme tu dis si bien, dans des draps de soie ? Avec un plateau de denrées hors de prix et du champagne non moins hors de prix ? C’est hors de mes moyens, j’en ai peur… j’aime les choses simples. Désolée que cela te déplaise à ce point. » Myrcella cherchait à comprendre pourquoi l’endroit l’avait subitement refroidi alors qu’il n’avait pas eu de mal à l’embrasser ni même à l’effeuiller jusque très récemment… d’où venait ce blocage ? « Tu as un blocage avec les bureaux du fait d’une histoire antérieure ? C’est mon chez-moi, je n’en n’ai pas d’autre… »
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arthur & myrcella ❝ you better fear my rage ❞

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