It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞

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MessageSujet: lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ EmptySam 16 Mar - 21:48

LULANI & LOAN
lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ Tumblr_inline_mildecVWVU1qz4rgp
Que faisait-elle là ? Mais bon Dieu, que faisait-elle là ? Son cœur tambourinait dans sa poitrine et partout ailleurs dans son corps, la rendant presque sourde aux bruits alentours – bien que le couloir dans lequel elle se trouvait soit assez calme. L’air lui manqua à plusieurs reprises et elle savait très bien que ça n’avait rien à voir avec le fait que marcher alors qu’elle était presque à terme la fatiguait plus que n’importe quel entraînement qu’elle avait pu suivre dans sa carrière militaire. L’angoisse lui nouait l’estomac et pourtant elle se trouvait bel et bien devant la porte sans parvenir à savoir pour quelle raison elle était venue jusque-là ou, plus exactement, ce qui l’avait poussé à vouloir assouvir sa curiosité. Elle n’avait pas été sûre d’elle dans les premiers temps, elle avait pensé à une coïncidence, mais pouvait-elle réellement s’étonner du fait qu’on ne l’ait pas prévenu de leur retour – ou tout du moins du sien – après ce qui s’était passé dans les derniers temps où elles s’étaient vues ? Non, pas vraiment. Elle savait qu’elle lui en voulait terriblement, qui ne ressentirait pas une telle rancœur dans une situation pareille ? Elle avait tout de même couché avec son ex-mari, probablement le seul homme qu’elle ait jamais aimé, ce qui était d’ailleurs toujours le cas, elle l’avait compris lorsqu’elle lui avait avoué ce qui s’était passé entre elle et Matthew quand bien même était-ce une erreur dont tous les deux n’avaient plus jamais parler. S’ajoutait à ça le fait qu’elle était enceinte de son ex beau-frère, de l’homme qui avait participé à l’enlèvement de sa fille bien qu’elle ne pouvait pas le savoir … en réalité elle avait toutes les raisons du monde de la haïr et pourtant elle était là, devant la porte de son appartement à peser le pour et le contre.

Lorsqu’elle avait aperçu Lulani dans une des rues de la Grosse Pomme, Loan avait tout d’abord pensé avoir une hallucination, que son passé lui manquait un peu et que pour cette raison elle voyait des personnes qui ne vivaient plus en ville. Toutefois, avec son aptitude à mettre son nez partout, la Philippine était parvenue à apprendre que son amie d’enfance – si tant est qu’elle puisse encore la qualifier d’amie – était bien de retour à New York et si elle avait cru manquer de tourner de l’œil en ayant cette confirmation, une part d’elle-même en était heureuse. C’était comme tenter de se rattacher à son passé et probablement au père des filles qui n’allaient pas tarder à voir le jour parce que, qu’elle veuille ou non, Loan serait liée à Elijah à vie avec la naissance de leurs enfants. Mais pourquoi tenter le diable ? Pourquoi avoir fait en sorte de trouver l’adresse de Lulani et avoir pris la peine de venir devant sa porte alors qu’elle savait que la jeune femme la détestait pour ce qu’elle avait osé faire ? Sans doute parce que Lulani était l’une de ses plus proches amies, une personne qui manquait cruellement à son existence et que la militaire faisait tout son possible pour corriger ses erreurs passées. Loan serra faiblement ses poings pour tenter de rassembler son courage. Elle leva son bras qui resta suspendu en l’air une poignée de secondes avant qu’elle n’aille donner quelques coups à la porte en bois de l’appartement où elle savait que Lulani vivait avec ses enfants. Son bras retomba ensuite le long de son corps et son rythme cardiaque s’accéléra d’autant plus. Elle était folle, probablement plus suicidaire qu’elle ne l’avait imaginé jusque-là, mais elle ne parvenait pas à faire taire cette part d’elle-même qui avait besoin de tout tenter pour se faire pardonner auprès de Lulani, pour tenter de récupérer leur amitié même si cela mettrait un temps considérable. Alors, malgré son envie grandissante de finalement prendre la fuite, la Philippine resta devant la porte en silence, attendant que son amie d’enfance vienne lui ouvrir et ce qu’importe sa réaction en la voyant.

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MessageSujet: Re: lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ EmptyDim 17 Mar - 1:39

LOAN & LULANI
lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ Tumblr_md4q78qaJt1qauvgjo2_r1_250
La philippine soupira bruyamment et passa une main sur son visage aux traits tirés par la fatigue. Cela faisait maintenant plus d’une heure qu’elle épluchait ses factures impayées, que ses doigts pianotaient nerveusement les touches de la calculatrice et que son regard étudiait scrupuleusement le détail de ses comptes, mais le constat était sans appel : son petit boulot de serveuse ne suffirait pas à couvrir toutes ses dépenses, même les plus basiques. Désespérée, l’asiatique se laissa tomber contre le dossier de sa chaise et envoya valser le stylo sur le tas de paperasse dans lequel elle s’était plongée corps et âme après avoir conduit ses enfants à l’école. Lulani s’était pourtant jurée de ne pas relever la tête avant d’avoir trouvé une solution à ses problèmes financiers, mais la migraine tenace qui malmenait son crâne avait eu raison d’elle ; il était grand temps de prendre une pause. L’atmosphère de son bureau – autrefois propice à l’inspiration – était devenue oppressante au point que Lulani avait rapidement ressentit le besoin de s’en éloigner avec l’idée que, peut-être, un éclair de génie s’imposerait à elle comme par enchantement. Elle se traîna alors jusqu’à la salle de bain, ouvrit l’armoire à pharmacie et avala un comprimé pour apaiser ses maux de tête, mais – en regagnant son bureau pour un deuxième round – passa près de la cuisine et, cette fois-ci, fut incapable d’ignorer plus longtemps la faim qui lui nouait le ventre en lui rappelant au passage qu’elle avait sauté un repas. Lulani grimaça et ouvrit aussitôt les armoires en quête de choses à grignoter pour apaiser cette faim qui lui retournait l’estomac : son choix se porta aussitôt sur le tout dernier cupcake nappé d’une savoureuse crème aux fruits rouges. Comme pour renouer avec son ancien métier, Lulani se mit à expertiser ce chef d’œuvre d’un autre type sous tous les angles et en eut rapidement l’eau à la bouche. Impossible de résister plus longtemps, la philippine croqua le cupcake avec tant de gourmandise qu’il laissa son empreinte sur le bout de son petit nez. Le sucre lui procura une telle sensation de réconfort qu’elle ne put retenir un long soupir de satisfaction, mais fut brusquement interrompue par les coups d’un visiteur contre sa porte d’entrée. Lulani fronça légèrement les sourcils en se demandant qui pouvait la déranger au beau milieu de l’après-midi : non seulement elle n’attendait personne, mais en plus, peu de monde était au courant de son retour à New York. C’est après une longue minute de réflexion qu’elle reposa son encas pour voir qui lui rendait visite et pria même pour ne pas tomber nez-à-nez avec l’homme qu’elle évitait depuis des mois. En ouvrant la porte à la volée, la jeune femme constata que ce n’était pas Matthew, mais un visiteur encore plus indésirable. La surprise laissa très rapidement place à une expression beaucoup moins chaleureuse et parfaitement légitime. « T’as un sacré culot de te pointer ici. » cracha-t-elle avec dédain. Elle s’apprêtait à lui claquer la porte au nez lorsque son regard fut attiré par le ventre proéminant de sa prétendue amie d’enfance et, aveuglée par la colère, Lulani en conclut que Matthew l’avait mise enceinte. « Désolée, mais c’est pas ici qu’il faut venir réclamer une pension alimentaire. » acheva-t-elle, allant cette fois-ci au bout de son geste. Lulani claqua la porte avec tellement de force et de hargne qu’elle eut presque l’impression que tout l’appartement s’était mis à trembler, mais la satisfaction que ça lui procura ne dura pas plus de quelques secondes, rapidement remplacé par de la tristesse et un profond sentiment d'injustice.

OMG, tout premier RP de Lulani 2.0 : si tu savais comme ça fait du bien 22 j'crois que je l'ai assez bien exprimé en parlant du cupcake :mdr:


Dernière édition par Lulani Kaleko le Dim 17 Mar - 20:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ EmptyDim 17 Mar - 19:02

Plus les minutes s’écoulaient et moins Loan avait l’impression d’être à sa place … probablement parce qu’elle n’y était pas. Elle avait trahi la confiance et l’amitié de Lulani en allant trop loin avec Matthew – même si de ce côté-là ils avaient été deux et qu’il était probablement aussi coupable que la jeune femme – et pourtant elle se trouvait sur le seuil de sa porte partagée entre l’envie que la locataire ne lui ouvre jamais et l’inverse. L’erreur est humaine disait-on, mais était-ce réellement le cas lorsqu’on en commettait autant que la jeune femme avait pu en faire ? Elle les accumulait depuis des années sans même chercher à régler les problèmes que ces erreurs pouvaient créer et elle en rajoutait par-dessus quand bien même essayait-elle de se racheter au jour d’aujourd’hui. Certains de ses actes étaient impardonnables, la Philippine en avait bien conscience mais elle ne pouvait pas ne pas tenter de se rattraper auprès des personnes qu’elle avait pu blesser, d’autant plus lorsque ces personnes lui étaient très proches. Elle faisait de son mieux pour se faire pardonner auprès de Caleb. Chaque jour depuis qu’elle avait accepté d’entrer dans la vie de Nolan la jeune femme essayait au mieux de prouver à l’Américain qu’il avait raison de lui faire confiance, qu’il avait eu raison de vouloir tenter de laisser le passé derrière eux pour se concentrer sur l’avenir, leur avenir. Elle tentait également de se rattraper auprès de sa jumelle.

Salem était sa moitié en plus d’être sa petite sœur et elle considérait avoir été trop longtemps en conflit avec cette dernière par sa faute pour laisser les choses continuer sur cette voie. Lorsqu’elle avait appris par elle-même et par hasard que Lulani était de retour à New York, ce besoin de demander pardon l’avait à nouveau gagné, comme le jour où elle avait avoué la vérité à son amie d’enfance alors que Matthew se trouvait à l’hôpital. Elle doutait sincèrement que la Philippine soit très heureuse de la revoir après ce qu’elle avait appris, mais elle ne pouvait pas faire comme si de rien n’était et prétendre ne pas savoir qu’elle était en ville. La peur lui nouait pourtant l’estomac tandis que les secondes s’écoulaient et elle savait que ce n’était pas un état dans lequel elle devait se mettre à un tel stade de sa grossesse, mais pour tout dire Loan s’en moquait pour le moment, la seule chose qui lui importait était de savoir si oui ou non la locataire de l’appartement allait lui ouvrir la porte. Entendant des bruits provenant de ce dernier se diriger droit vers la porte devant laquelle elle se trouvait, la militaire compris que la réponse à sa question était « oui », Lulani allait lui ouvrir la porte, restait à savoir pour combien de temps. « T’as un sacré culot de te pointer ici. » Les deux jeunes femmes ne s’étaient pas vues depuis plusieurs mois – presque une éternité pour Loan – si bien qu’elle ne fit pas tout de suite attention au ton qu’elle venait d’employer en s’adressant à elle. Elle se contenta de la fixer, de remarquer les traits tirés et fatigués de son visage tandis que Lulani prenait conscience du ventre rebondit qui était le sien.

« Désolée, mais c’est pas ici qu’il faut venir réclamer une pension alimentaire. » Sa bouche s’ouvrit, mais elle n’eut pas le temps de répliquer quoi que ce soit que déjà elle faisait de nouveau face au bois de la porte de l’appartement. Cette dernière avait claqué avec une telle force que le bruit résonna dans tout le couloir et en elle tandis qu’elle rassemblait ses pensées. En silence, Loan se répéta la dernière phrase prononcée par la jeune femme et ferma les yeux en soupirant. Evidemment qu’elle avait pensé que les enfants qu’elle attendait était de Matthew, qu’aurait-elle pu imaginer d’autre ? Etait-elle même au courant du lien étroit qui avait lié Loan et Elijah plusieurs mois auparavant ? La Philippine laissa sa tête se cogner contre la porte, les yeux toujours fermés. « Lula, ce ne sont pas les siens … c’est … l’autre frère. » Lâcha-t-elle, sa voix se faisant plus basse sur la fin, comme si elle se chuchotait cette vérité à elle-même. Elle resta quelques instants de plus contre la porte avant de trouver la force de se redresser tandis qu’une grimace déformait son visage. « Ouvre s’il te plait … » Supplia-t-elle. Baisser les bras n’était pas envisageable et tant pis si elle devait rester toute la sainte journée devant la porte de l’appartement, de toute manière Lulani devrait tôt ou tard sortir de chez elle et à ce moment-là elle n’aurait d’autre choix que de lui faire face. Toutefois, Loan espérait sincèrement qu’elle n’ait pas à en venir là et que, malgré la haine que la jeune femme pouvait éprouver à son égard, elle allait accepter de lui ouvrir et de la confronter face à face à l’intérieur et non pas dans le couloir.
il a l'air méga bon son cupcake Ö
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MessageSujet: Re: lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ EmptyLun 18 Mar - 14:16

C’était pour cette raison que Lulani n’avait rien dit concernant son retour à New York : elle n’était pas encore prête à faire face aux personnes qu’elle avait cherché à fuir pendant tout ce temps et qui faisaient ressortir son mauvais côté. Cependant, malgré sa discrètement et l'immensité de New York, les retrouvailles semblaient inévitables. Elle s’était donnée un peu de temps pour digérer la trahison de Loan, mais il avait suffit de la voir, enceinte jusqu’au cou, sur le pas de sa porte pour se rendre compte que sa rancœur était intacte. Dans un sens, cela n’avait rien d’étonnant : elle avait mis plus de trois ans avant de refaire confiance au père de ses enfants et leur relation était toujours aussi fragile. Loan ne devait pas s’attendre à un miracle de sitôt ! Planquée derrière la porte, Lula tentait de reprendre son calme et de contrôler sa respiration saccadée digne d’un marathonien en fin de course : si son débit de paroles avait été si rapide, c’était pour ne laisser aucune chance à Loan de répliquer. Le message avait été aussi clair que de l’eau de roche : elle n’avait ni envie de la revoir, ni envie de lui parler et pourtant, l’intruse insista. « Lula, ce ne sont pas les siens… c’est… l’autre frère. Ouvre s’il te plait… ». Si les propos de Loan étaient censés rassurer la philippine, autant dire que ce fut loin d’être le cas. Surprise d’apprendre qu’elle attendait des jumeaux, Lula le fut encore plus de savoir que le géniteur de ces derniers n’était autre que Francis, le frère de Matthew. « Tu t'es tapée mon ex-mari, tu viens m’annoncer que tu es enceinte de son frère qui, au passage, a kidnappé ma fille et tu voudrais que je te laisse entrer ? SERIOUSLY !? C'est quoi, un programme en 12 étapes ? » s’époumona-t-elle, toujours cachée derrière la porte en mentionnant implicitement la méthode des Alcooliques Anonymes. Lula avait déjà eu beaucoup de mal à imaginer Loan dans les bras de Matthew, alors dans ceux de Francis avec qui elle avait passé la majeure partie de son enfance à se chamailler : on nageait en plein délire ! Finalement, Lulani n’arrivait plus à rester derrière la porte : elle voulait l’affronter en face car, des deux, ce n’était pas à elle de se sentir honteuse et de détourner le regard. Elle ouvrit donc à la volée, les traits toujours tirés par la colère bien que ponctuer d’un sourire carnassier. « Et si Kina avait été un homme, tu lui aurais aussi sauté dessus ? » lança-t-elle, sarcastique. C’était la seule chose que Lulani avait trouvé à dire pour lui faire comprendre qu’elle acceptait de discuter – ou plutôt de se disputer – avec Loan. Son regard glissa de nouveau sur le ventre bien arrondi de la philippine et elle finit par s’éloigner de la porte sans prendre la peine de lancer une invitation à entrer en bonne et due forme. « T’as de la chance d’être enceinte… même si c’est d’un salopard. » lança-t-elle pour lui faire comprendre qu’elle l'avait pris en pitié et ne devait sa présence dans l’appartement qu’à son ventre proéminent. Une chose était sûre : ses enfants qui allaient devoir apprendre à vivre avec le nom de Vryzakis, un patronyme qu'elle savait lourd à porter pour de petits êtres innocents. « Shut the door. » ordonna-t-elle avant de disparaître dans la cuisine pour terminer son cupcake en croquant dedans avec rage, comme si ce simple geste suffirait à contrôler ses envies de meurtres. « Alors ? Qu'est-ce qui t'amène dans la tanière du loup ? ». Elle soupira, visiblement peu ravie de devoir faire preuve de politesse avec une traitresse. « Je te sers quelque chose ? Si tu veux, je te laisse finir mon cupcake... ça ne devrait pas trop te déranger de finir mes restes. » répondit-elle, consciente d'être exécrable.
il a l'air trop délicieux, tu veux dire lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ 1656269883 omg, elle est spicy, lula ! 10 je m'excuse pour elle 90
PS : j'ai édité, c'est pour ça que je reposte 76
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MessageSujet: Re: lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ EmptySam 6 Avr - 14:26

Si elle savait à quoi s’attendre lorsqu’elle avait fait le choix de venir trouver la jeune femme ? Parfaitement. Elle connaissait la Philippine depuis des années ce qui lui permettait plus ou moins de deviner à l’avance la réaction de la jeune femme quand bien même n’avaient-elles pas passé toutes les années qui s’étaient écoulées ensemble. Elle savait Lulani être capable de faire preuve d’une sacré rancœur, d’autant plus lorsqu’elle la trahison venait directement d’un proche, mais ce n’était pas ce qui avait arrêté la jeune femme. Peut-être était-elle toujours aussi masochiste sur les bords ? Un côté de sa personnalité qui mettrait plus de temps à se dissiper que cette fierté qui l’avait si longtemps habité. Néanmoins, elle était fière des efforts qu’elle faisait ces derniers mois bien qu’elle devait parfois faire face à de véritables murs ce qui serait sans aucun doute le cas de la jeune mère de famille. Ce qu’elle avait fait, Loan ne le considérait elle-même pas comme pardonnable. Elle avait vécu une situation quelque peu similaire quelques années plus tôt lorsque son ex fiancé, Enzo, l’avait trompé alors qu’ils étaient à Palapag pour rencontrer la famille de la jeune femme. La différence dans cette situation là était que venant d’une amie c’était encore bien pire et elle était parfaitement consciente que Lulani ne serait pas prête de lui pardonner, ce qu’elle se sentait capable d’accepter mais au moins elle aurait essayé. La réaction de la Philippine n’avait donc rien eu de surprenant, elle s’y était attendue dès qu’elle avait fait le choix de trouver l’adresse de Lulani. C’était pour cela qu’elle ne comptait pas baisser les bras, pas tant qu’elles auraient encore des choses à se dire, paroles violentes ou non.

« Tu t'es tapée mon ex-mari, tu viens m’annoncer que tu es enceinte de son frère qui, au passage, a kidnappé ma fille et tu voudrais que je te laisse entrer ? SERIOUSLY !? C'est quoi, un programme en 12 étapes ? » Toujours derrière la porte qui la séparait de Lulani, Loan baissa les yeux mais ne put voir que son ventre imposant. Il y avait plusieurs mois déjà qu’elle n’avait plus la chance de voir ses pieds – ce qui était parfois troublant – détail auquel elle avait su s’habituer même si, étonnement, elle avait l’impression qu’elle aurait eu l’air d’autant plus coupable si elle pouvait voir ses pieds et non pas son ventre qui lui rappelait que sous peu deux petites filles seraient sous sa responsabilité. « Quelque chose comme ça. » Siffla-t-elle entre ses deux, sa mâchoire crispée tout en sachant que la locataire de l’appartement ne l’avait pas entendu. Elle avait eu une période où elle aurait pu être comparée à une alcoolique mais elle s’était reprise, néanmoins son besoin de se rattraper auprès des gens qu’elle aimait lui donnait réellement l’air d’avoir participé aux réunions des Alcooliques Anonymes. Son regard toujours porté sur son ventre, lorsqu’elle aperçu la porte s’ouvrir à nouveau, Loan redressa la tête mais évita le regard de Lulani pour ne pas avoir à lire la colère dans ce dernier, ses paroles lui étaient largement suffisantes pour le moment. « Et si Kina avait été un homme, tu lui aurais aussi sauté dessus ? » La Philippine serra d’autant plus les dents et encaissa la pique de Lulani en silence sans cesser de se répéter qu’elle n’avait que ce qu’elle méritait pour avoir autant blessé et trahi son amie. « T’as de la chance d’être enceinte… même si c’est d’un salopard. Shut the door. » Nerveusement, elle mordit sa lèvre inférieure. Insulter elle-même Elijah était une chose, entendre quelqu’un d’autre le faire en était une toute autre même si elle comprenait le ressentiment de Lulani envers le père de ses filles, il avait tout de même aidé à l’enlèvement de sa fille aînée.

Néanmoins, une part d’elle-même restait très attachée au jeune homme même si elle faisait tout pour faire disparaître ce lien qui venait brusquement de faire surface. Mais, une nouvelle fois, Loan resta silencieuse et exécuta l’ordre donné par Lulani ; elle ferma la porte derrière elle et suivit la Philippine en direction de sa cuisine. « TAlors ? Qu'est-ce qui t'amène dans la tanière du loup ? Je te sers quelque chose ? Si tu veux, je te laisse finir mon cupcake... ça ne devrait pas trop te déranger de finir mes restes. » Secouant la tête de gauche à droite afin de refuser le cupcake de la jeune femme, Loan posa enfin les yeux sur elle tandis qu’elle jouait nerveusement avec ses mains à présent dans son dos. « Je sais que tu ne veux pas l’entendre, mais je suis là pour m’excuser. » L’angoisse commençait à la gagner, la jeune femme pouvait le sentir au fait que son estomac était noué et que son rythme cardiaque venait de s’accélérer, toutefois elle ne resta pas silencieuse longtemps, évitant ainsi à Lulani de la couper. « Je ne te demande pas de me pardonner, juste de m’écouter. Je sais que rien n’excusera ce que j’ai fait, même si vous étiez divorcés à l’époque, je n’aurais jamais dû dépasser la ligne. Malheureusement, je ne peux pas retourner en arrière, je peux juste me contenter de vivre avec la culpabilité, avec la sensation de malaise due au fait que j’ai trahi l’une de mes plus proches amis. Je suis sincèrement désolée Lulani et si je connaissais le moyen qui me permettrait de changer les choses, tout ce qui a pu se passer ces derniers mois je l’utiliserais sans la moindre hésitation parce que malgré ce qui pourra se passer, tu compteras toujours pour moi. » Son regard resta posé en direction de la Philippine quelques instants pour finalement dévier vers le plan de travail près duquel elle se trouvait. Loan n’avait jamais été douée pour les mots et ceux qu’elle venait de prononcer lui semblaient être bien trop faibles pour exprimer ce qu’elle ressentait réellement, mais au moins elle faisait un effort.
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MessageSujet: Re: lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ EmptyVen 12 Avr - 20:56

Lulani Kaleko s’évertuait chaque jour à être une jeune femme irréprochable et aux manières exemplaires pour le bien de ses enfants, mais la seule présence de Loan dans les parages suffisaient à faire ressortir le plus mauvais côté de sa personnalité. La philippine n’était plus cette personne souriante et généreuse, mais une jeune femme exécrable qui n’avait pas l’intention de l’épargner malgré sa tentative de l’amadouer avec un ventre assez conséquent. Dans la cuisine où elles s’étaient installées, la tension était palpable et les deux partis se regardaient en chien de faïence dans l’attente de ce que ferait l’autre camp ; tandis que l’une était apparemment prête à signer l’armistice, l’autre était déterminée à lui rendre la monnaie de sa pièce. « Je sais que tu ne veux pas l’entendre, mais je suis là pour m’excuser. » commença Loan, désireuse d’entamer la conversation pour ainsi rompre le silence pesant qui s’était installée entre elles à la seconde où Lula avait terminé de cracher son venin sur la future maman. Pour toute réponse, l’ex-femme de Matthew railla sa tentative désespérée en pouffant d’un rire qui laissait parfaitement ressentir son indifférence totale et sa colère profonde. Elle s’apprêtait à l’attaquer verbalement une nouvelle fois, mais Loan avait prévu sa réaction prévisible et lui coupa aussitôt l’herbe sous les pieds. « Je ne te demande pas de me pardonner, juste de m’écouter. Je sais que rien n’excusera ce que j’ai fait, même si vous étiez divorcés à l’époque, je n’aurais jamais dû dépasser la ligne. Malheureusement, je ne peux pas retourner en arrière, je peux juste me contenter de vivre avec la culpabilité, avec la sensation de malaise due au fait que j’ai trahi l’une de mes plus proches amis. Je suis sincèrement désolée Lulani et si je connaissais le moyen qui me permettrait de changer les choses, tout ce qui a pu se passer ces derniers mois je l’utiliserais sans la moindre hésitation parce que malgré ce qui pourra se passer, tu compteras toujours pour moi. ». Lula secoua vigoureusement la tête de gauche à droite dans l’espoir que ce geste désespéré suffirait à chasser les paroles de sa tête, mais cela ne lui fut pas d’une très grande aide et, au lieu de ça, la philippine fut en proie aux larmes. « Ça me tue… » souffla-t-elle en se retenant d’un main sur le plan de travail de sa cuisine. « De tous mes amis proches, je n’avais jamais pensé que ce serait toi qui me blesserait le plus. Je n'imaginais même pas que tu serais capable d’une chose pareille après avoir aussi connu ce même sentiment de trahison avec ton ex-fiancé. ». Lula passa une main dans ses cheveux en bataille et en agrippa fermement une mèche avant de pousser un long soupir de lassitude. « Je ne comprends pas ! Tu connaissais mon histoire et les raisons pour lesquelles je suis tombée amoureuse de Matthew parce que tu as été l'une des premières à nous pousser l'un vers l'autre. Tu sais aussi pourquoi j'ai divorcé de lui, mais non ! De tous les hommes disponibles à New York, il a fallu que tu couches avec lui ! ». Nerveusement, la philippine se mit à faire les cent pas tout en fusillant son invité du regard lorsque ses yeux avaient le malheur de croiser les siens. « Et tu sais ce qui m’énerve le plus dans toute cette histoire ? Le fait que je l’ai appris par le plus grand des hasards de la bouche de quelqu’un d’autre et au moment où je commençais à me rapprocher de Matthew. J'ai eu l'impression d'être trompée une deuxième fois et j'ai du mal à l'encaisser. ». En admettant implicitement qu'elle était toujours amoureuse de son ex-mari, Lulani pouffa de rire en secouant la tête de gauche à droite comme pour s'interdire cette pensée. « Dire qu’avant qu’il ne soit emmené à l’hôpital, on a failli coucher ensemble... Ça doit être un signe ; je devrais peut-être passer à autre chose et commencer à refaire ma vie sans me soucier de Matthew. » marmonna-t-elle de manière parfaitement audible. « Le problème c'est que je suis incapable d'effacer mes sentiments aussi facilement ; je l'aime toujours et en ce qui te concerne je n'ai encore rien décidé, mais ce qui est certain c'est que je ne vous fais plus confiance. Et sans confiance... » dit-elle, laissant sa phrase en suspens.
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MessageSujet: Re: lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ lulani&loan ❝ knock, knock. who's there ? me, i kill you ! ❞ EmptySam 27 Avr - 14:52

Loan pouvait nettement sentir la nervosité et le malaise grandir en elle. Ces sentiments étaient désagréables et la rongeaient doucement de l'intérieur sans qu'elle ne parvienne à les faire diminuer, à les calmer. Elle sentait chaque battement de son cœur s'accélérer au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient. Elle pouvait sentir son sang affluer plus rapidement dans ses veines et cogner avec force dans ses tempes. Elle angoissait, c'était très net. Ses mains étaient devenues moites, elle ne cessait de mordre sa lèvre inférieure et elle avait bien du mal à regarder la Philippine droit dans les yeux. Si elle se sentait coupable ? Totalement ! Comment était-elle supposée se sentir autrement après ce qu'elle avait fait ou tout du moins ce qu'elle pensait avoir fait ? Loan se connaissait ou plus exactement elle connaissait son caractère passé, la Loan du passé, celle qui agissait sans réellement réfléchir, celle qui aimait l'alcool, un peu trop d'ailleurs. Elle ne réfléchissait aux conséquences de ses actes que bien trop tard et elle était persuadée que c'était ce qu'elle avait fait avec Matthew. Pourtant cela ne leur ressemblait pas tellement lorsqu'elle y réfléchissait plus posément. Elle connaissait le Vryzakis. Elle savait combien il aimait Lulani malgré sa tromperie et elle-même n'aurait jamais pu faire une telle chose mais le fait est que la jeune femme n'arrivait pas réellement à se souvenir de ce qui c'était vraiment produit lorsqu'elle avait passé la nuit avec Matthew.

Une grande partie d'elle-même était persuadée qu'ils n'avaient rien fait malgré l'alcool, malgré sa tendance à coucher avec tout ce qui bougeait à cette époque mais justement parce qu'elle avait été ainsi, Loan avait préféré écouter la toute petite voix qui lui disait qu'elle avait fait la pire chose qui soit, qu'elle avait couché avec Matthew et trahi l'une de ses plus proches amies. Elle ignorait la vérité et cela la rendait folle. Loan voulait savoir, elle voulait être capable d'entrer dans sa tête afin de retrouver les souvenirs de cette nuit qui lui échappait et s'assurer que tout ce qu'elle imaginait était faux. Elle voulait se rappeler et assurer à Lulani que ce n'était qu'une erreur, que rien ne s'était produit et qu'elle avait préféré imaginer le pire scénario car elle se connaissait que trop bien, mais elle en était incapable et la seule chose que la Philippine pouvait faire désormais était de s'enfermer dans la certitude qu'elle avait fait quelque chose de mal, quitte à perdre une nouvelle fois quelqu'un qui lui était réellement proche, mais n'était-elle pas une habituée après tout ? Ses yeux se mirent à picoter, signe avant-coureur qu'elle allait pleurer. Depuis le début de sa grossesse elle était devenue nettement plus sensible, bien moins forte que par le passé et incapable d'user de sa fierté pour se reprendre, encore moins dans des cas aussi douloureux que celui qu'elle devait affronter. Elle n'aimait pas blesser Lulani. Elle détestait l'idée même de la faire souffrir et c'était ce qu'elle avait fait au moment même où la Philippine avait appris plus ou moins implicitement ce que son ex-mari et son amie d'enfance avaient fait - ou du moins ce qu'ils pensaient avoir fait. « Ça me tue… » Loan redressa lentement la tête vers Lulani mais ne pipa pas un mot.

Elle se contenta de poser les yeux sur la jeune femme en déglutissant bruyamment, une main portée sur son ventre bien rebondit, son ventre qui devenait douloureux, mais la jeune femme mit cette douleur sur le compte de son angoisse et de son malaise. « De tous mes amis proches, je n’avais jamais pensé que ce serait toi qui me blesserait le plus. Je n'imaginais même pas que tu serais capable d’une chose pareille après avoir aussi connu ce même sentiment de trahison avec ton ex-fiancé. » Le regard de Loan prit la direction du sol. Enzo ... Elle se souvenait que trop bien de la douleur insupportable qui lui avait lacéré le cœur lorsqu'elle avait retrouvé son fiancé dans le lit avec une autre personne. Son monde lui avait semblé s'écrouler autour d'elle et la jeune femme s'était d'autant plus fermée, ne parvenant plus à s'attacher aux hommes, jusqu'à Elijah ... avant que celui-ci ne la "trahisse" aussi, un de plus. « Je ne comprends pas ! Tu connaissais mon histoire et les raisons pour lesquelles je suis tombée amoureuse de Matthew parce que tu as été l'une des premières à nous pousser l'un vers l'autre. Tu sais aussi pourquoi j'ai divorcé de lui, mais non ! De tous les hommes disponibles à New York, il a fallu que tu couches avec lui ! » Loan se mordit à nouveau la lèvre inférieure sans pour autant redresser la tête vers Lulani. Elle connaissait toute leur histoire, elle y avait assisté de plus ou moins loin, ayant parfois des nouvelles lorsqu'elle vivait à New York ou ailleurs dans le pays à vrai dire. Oui elle connaissait leur histoire et pourtant - même sans souvenirs - elle s'était persuadée qu'elle avait permis à l'histoire de se répéter et à Lulani de se sentir d'autant plus trahie.

« Et tu sais ce qui m’énerve le plus dans toute cette histoire ? Le fait que je l’ai appris par le plus grand des hasards de la bouche de quelqu’un d’autre et au moment où je commençais à me rapprocher de Matthew. J'ai eu l'impression d'être trompée une deuxième fois et j'ai du mal à l'encaisser. » La douleur au niveau de son ventre s'accentua en même temps que son rythme cardiaque. Elle manquait d'air et continuait de mettre tout cela sur le fait qu'elle se sentait mal. Elle avait probablement mal choisi le moment pour affronter la Philippine, elle s'était sans doute jugée plus forte que ce qu'elle n'était réellement. Loan mordit l'intérieur de sa joue pour tenter de refouler cette douleur nouvelle, en vain. « Dire qu’avant qu’il ne soit emmené à l’hôpital, on a failli coucher ensemble... Ça doit être un signe ; je devrais peut-être passer à autre chose et commencer à refaire ma vie sans me soucier de Matthew. » Le plan de travail n'étant qu'à deux pas d'elle, elle s'y agrippa de toutes ses forces tout en tentant de cacher son mal. Les paroles de Lulani lui semblaient être lointaines désormais. L'oxygène parvenait jusqu'à ses poumons mais avec une grande difficulté et à bien y réfléchir c'était elle qui s'empêchait de respirer correctement comme si ce moyen allait lui permettre de faire taire la douleur alors qu'elle ne faisait qu'accentuer comme les tambourins au niveau de ses tempes. « Lula. » Souffla-t-elle faiblement tandis que sa main s'agrippait d'autant plus au bord du plan de travail devant lequel elle se trouvait. Mais sa voix avait été trop basse pour que son amie ne parvienne à l'entendre et la Philippine avait bien trop besoin de vider son sac pour se rendre compte du mal qui envahissait Loan.

« Le problème c'est que je suis incapable d'effacer mes sentiments aussi facilement ; je l'aime toujours et en ce qui te concerne je n'ai encore rien décidé, mais ce qui est certain c'est que je ne vous fais plus confiance. Et sans confiance... » Un cri douloureux lui échappa bien malgré elle. Le refouler aurait été préférable pour ne pas donner l'impression de vouloir que l'attention de Lulani se tourne vers elle, toutefois elle n'y était pas parvenue simplement parce qu'elle avait bien trop mal. Pliée en deux, la tête baissée, les paupières closes, elle porta une nouvelle fois sa main libre vers le bas de son ventre et expira lentement avant de lever la tête, le regard brouillé par les larmes, en direction du plafond de la cuisine. « Je suis désolée ... » Commença-t-elle, les dents serrées, toujours prête à combattre sa douleur tant qu'elle n'aurait pas dit ce qu'elle avait à dire. « Matthew t'aime et il t'aimera toujours, qu'importe ce qui s'est passé ou ce qu'on pense qui s'est passé. Si tu ne dois plus avoir confiance en moi je l'accepterais, mais tu dois avoir de nouveau confiance en lui parce que je continue de croire, non d'être persuadée, que vous êtes fait l'un pour l'autre. » La vision d'autant plus brouillée par les larmes de douleurs qui envahissaient ses yeux, Loan planta son regard dans celui de Lulani et tant pis si elle la fusillait du sien à chaque fois. « Maintenant ... » Dit-elle dans un souffle en s'efforçant de se redresser pour faire quelques pas vers la porte de la cuisine. « Maintenant ... je dois aller à l'hôpital. » Mais ses jambes refusèrent de la porter plus loin. La douleur - qu'elle tachait de refouler - était-elle que son corps entier se mettait à trembler et refusait de la porter plus longtemps. Sa vision devint trouble et tout autour d'elle se mit à tanguer. Loan parvint néanmoins à se rattraper au contour de la porte de justesse, évitant ainsi la collision directe avec le sol qui ne tarda pas à venir dès lors qu'elle perdit connaissance.
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