Sofia faisait sa ronde et ça la faisait royalement chier. Elle détestait ça, devoir patrouiller pour renvoyer les élèves perdus ou amoureux dans leur dortoir. C'était d'un ennui et le trois quart du temps c'était gênant pour elle de devoir séparer certaines personnes dans des positions cocasses... elle poussa un soupir, elle adorait être Préfète-en-Chef, elle adorait avoir un pouvoir supplémentaire sur les autres, mais ça, elle s'en serait bien passée.

Cela dit, c'était son rôle et son devoir alors elle le faisait avec application, comme tout ce qu'elle entreprenait de façon générale. Tout était bien organisé et planifié dans sa vie parce que c'était ce qu'on attendait d'elle. Elle se mit alors à patrouiller dans le coin des Serpentards, elle espérait ne pas tomber sur Rogue. Boule de gras la dégoûtait complètement et c'était un des Serpentards à toujours trainer dans un local à tenter des potions étranges... c'était sa petite passion, pas étonnant qu'il n'ait pas beaucoup d'amis celui-là. Cela dit, ce n'est pas sur Rogue qu'elle tomba mais sa petite soeur. Sofia fronça aussi tôt les sourcils avant de se diriger vers sa soeur et d'emprunter sa voix la plus condescendante. « Rosalie, qu'est-ce que tu fais encore ? Retourne dans ton dortoir maintenant avant de te faire remarquer » lança froidement la jeune femme. Elle pouvait faire un effort de ne pas retirer des points à la maison de sa soeur. Mais sa soeur devait absolument rentrer dans sa salle commune maintenant. Elle ne supportait pas qu'on enfreigne les règles, soeur ou pas. Puis elle avait envie de rentrer pour se reposer et lire un livre avant d'aller se coucher, que sa soeur la ralentisse l'ennuyait profondément. Elle poussa un soupire légèrement désespérée.

Rosalie rentrait de dehors, les joue encore rossie par le froid. Il y avait un moment qu’elle avait arrêté de coucher avec l’ainée des frères Black, mais elle aimait encore assez bien pour lui quémander quelques tours de moto volante. Elle adorait se machin, mais elle était certaine que si elle pensait à même s’en procurer une, sa mère y mettrait fin assez rapidement. Alors à la place, elle faisait des beaux yeux au gryffondor et s’assoyait derrière lui sur le véchuile. Enfin, il y avait bien pire comme situation, il fallait l’admettre, elle n’était pas à plaindre. Elle prit la route qui menait vers les cachots, sans se soucier sur qui elle pouvait tomber. Elle était habituée aux excursions nocturnes et à la retenue, ce n’était pas vraiment ça qui l’énervait. Si la tâche qu’on lui donnait était particulièrement sévère, elle trouvait un lambin pour le faire à sa place et puis voilà. En échange, il pouvait passer quelques heures dans son corps, tout le monde en sortait heureux. « Rosalie, qu'est-ce que tu fais encore ? Retourne dans ton dortoir maintenant avant de te faire remarquer » Un frisson d’horreur lui parcourut le dos. Non, elle n’avait pas pensée à tout finalement. Les profs, ça va, le directeur, pft un vieux crouton, mais sa sœur par contre… Elle se retourna vers Sofia et lui offrit un grand sourire. « ‘Fia ! J’étais seulement en train de bosser sur un de mes devoirs et j’avais besoin de venin de vipère donc je pensais à aller m’en procurer un peu. Tu ne pouvais pas mieux tomber en somme ! » Un sourire provocateur se dessiner sur son visage. Sa sœur était une terreur, mais il y avait tout de même une partie d’elle qui ne pouvait pas s’empêcher de l’énerver. Elle lui tapota l’épaule légèrement. « Enfin, ne t’inquiète, tout est sous contrôle, tu peux retourner dans ta tour, adieu. »

Sofia avait toujours tenu à être vu de façon impeccable à l'école, c'était plus fort qu'elle, elle voulait gagner le respect de par son savoir et ses agissements parfaits. Elle n'était pas lèche-cul, enfin, pas vraiment, mais elle aimait par dessus tout être respectée car elle le méritait et non parce qu'elle était la fille de Felicity née Doyle. Cela dit, sa petite soeur devait toujours enfreindre les règles ou les narguer, pour prouver qu'elle s'en fichait. En soit, Sofia aussi n'en avait pas grand chose à faire, mais elle aimait respecter les limites, c'était plus facile et c'était toujours mieux vu. « ‘Fia ! J’étais seulement en train de bosser sur un de mes devoirs et j’avais besoin de venin de vipère donc je pensais à aller m’en procurer un peu. Tu ne pouvais pas mieux tomber en somme ! » elle roula des yeux et frappa l'épaule de sa petite soeur. C'était plus fort qu'elle, quand elle était en présence de Rosalie elle ne pouvait pas rester impassible et souriante comme avec tous les autres. Elle montrait ses mauvais côtés à sa petite soeur, en même temps, elle ne pouvait pas lui cacher à elle, c'était à cause de Sofia que Rosalie avait souffert d'une peur aigüe du placard de leur maison. Puis il y avait eu les araignées qu'elle mettait dans les cheveux de sa cadette juste pour l'entendre hurler. Et la fois où elle était fâchée contre Rosalie et que dans un excès de rage, elle avait envoyé une bonne partie des affaires de la benjamine à une association pour des enfants dans la misère... « Comme si tu savais ce que voulais dire le mot "bosser" » siffla la blonde entre ses dents avant de croiser ses bras autour de sa taille pour gagner en prestance. Rosalie lui tapota l'épaule de façon condescendante, Sofia la fusilla du regard. « Enfin, ne t’inquiète, tout est sous contrôle, tu peux retourner dans ta tour, adieu. » Sofia renifla. « Tu as raison, être ici avec toi n'est qu'une perte de temps, et mon temps est précieux. » rajouta-t-elle en tournant les talons. « 5 points en moins pour Serpentard by the way » lâcha-t-elle avec un amusement certain dans la voix.

« Comme si tu savais ce que voulait dire le mot "bosser" » Rosalie éclata d’un doux rire. Même après six ans, sa énervait toujours aussi facilement sa sœur qu’elle retienne les choses beaucoup plus facilement et n’avait jamais besoin de se forcer pour exceller. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien y faire ? Elle était une progénie après tout et Sofia devrait être contente d’être reliée à elle par le sang. C’était un grave honneur. Et puis ce n’était pas comme si Rosalie avait envie de faire un effort pour le cacher, elle aimait être brillante et surpasser les autres. Elle aimait comprendre très vite et voir l’admiration dans les yeux de ses professeurs quand elle lançait, un sort. Elle était la dernière de sept enfants. Ses parents avaient beau l’adorer, elle ne pouvait jamais vraiment rien faire de ‘nouveau’ pour eux, tous les cadeaux typiques d’enfants, les dessins, les mots doux, ils avaient tout vu ça déjà. Elle devait impressionner eux, et tout le monde, d’une nouvelle manière. Donc elle brillait et quand ça ne suffisait pas, elle s’arrangeait pour frôler le renvoi et avoir un peu d’attention supplémentaire. Sa sœur évidemment, détestait tout ce qui lui volait un peu de lumière. « T’as raison, je devrais arrêter de faire semblant. Je suis définitivement meilleure que toi, sans effort aucun. » Elle haussa les épaules et fit mine de bâiller en s’étirant. Elle la cherchait, mais juste un peu. C’était tellement facile aussi. Enfin, elle essaya tout de même de la renvoyer d’où ce qu’elle venait pour ne pas finir avec 50 points en moins. Si elle faisait perde autant de points, elle devrait faire mine d’écouter demain pour en gagner le double. Beaucoup trop d’efforts. « Tu as raison, être ici avec toi n'est qu'une perte de temps, et mon temps est précieux. » La blonde hocha la tête, même si sa cadette lui avait tourné le dos. « Évidemment, ne faudrait pas que personne ne remarque qu’on vienne de la même famille ein, tu pourrais avoir trop honte de ta petite sœur quand même. » C’était toujours la même chose avec elle de toute façon. Elle alla pour prendre le chemin de son dortoir, mais elle entendit Sofia ouvrir la bouche, une fois encore, en trop. « 5 points en moins pour Serpentard by the way » « Quoi ? Mais pourquoi ? T’exagères! Tu ne peux pas m’enlever des points justes parce que je t’énerve ! Je suis à peine en retard ! » Bon, cinq c’était pas dramatique non plus, mais c’était inutile.

« T’as raison, je devrais arrêter de faire semblant. Je suis définitivement meilleure que toi, sans effort aucun. » Sofia leva légèrement le nez de façon méprisante. Elle détestait quand Rosalie faisait ça, ça lui donnait juste envie de lui jeter un sort. Mais elle savait se contrôler, perdre contenance n'était pas digne d'elle et ça ferait beaucoup trop plaisir à sa soeur de voir qu'elle pouvait la pousser à bout. Intouchable, elle aimait bien penser que c'était ce qu'elle était. Elle aimait bien faire croire ça même si la réalité était quelque peu différente. « Meilleure ou pas, personne ne te fais confiance, tu n'as même pas su avoir le badge de Préfète ma pauvre. Tu brilles peut-être mais tout le monde sait que tu n'es qu'un artifice, de l’esbroufe tout au plus. C'est pour ça que tu seras certes toujours brillante dans ton domaine, mais personne ne pourra te confier un poste à responsabilité, tu ne tiens pas en place et tu ne supportes aucune contrainte » analysa froidement Sofia de façon hautaine et purement méchante.

Sofia finit par dire à sa soeur qu'elle devait y aller, que Rosalie était une perte de temps pour la Préfète-en-Chef. « Évidemment, ne faudrait pas que personne ne remarque qu’on vienne de la même famille ein, tu pourrais avoir trop honte de ta petite sœur quand même. » Sofia regarda son dos quelques secondes avant de sourire d'un air passablement mauvais. « Vois-tu très chère soeur, je n'ai pas honte de toi... » avoua Sofia avec une voix sincère. « Tu es juste une continuelle déception pour moi. » rajouta-t-elle froidement. Ensuite, l'aînée enleva des points à la benjamine qui décida de ne pas se laisser faire. « Quoi ? Mais pourquoi ? T’exagères! Tu ne peux pas m’enlever des points justes parce que je t’énerve ! Je suis à peine en retard ! » Sofia se tourna très lentement vers elle et se rapprocha très lentement avant de déposer sa main sur l'épaule de sa soeur avec un sourire vraiment sarcastique. « Les règles sont les mêmes pour tout le monde, tu vois, tu n'es pas si exceptionnelle puisque tu te fais punir comme n'importe quel autre élève » ricana-t-elle avant de tapoter légèrement le dessus de la tête de Rosalie avant de lui ébouriffer les cheveux. Elle savait qu'elle était méchante, elle savait qu'elle était cruelle même. Mais elle n'arrivait pas à être autrement avec Rosalie. C'était plus fort qu'elle... peut-être qu'en grandissant, la colère qu'elle éprouvait pour sa petite soeur se calmerait... mais pour l'instant, elle avait toujours cette impression constante que Rosalie était là pour lui voler sa place... et soeur ou pas, elle n'avait plutôt pas intérêt à essayer.

Rosalie avait entendu les gens normaux parler d’une petite voix à l’intérieur d’eux qui pointait tout leurs insécurités, qui les faisaient douter ou hésiter. Elle n’avait jamais connu ça personnellement. Non, à la place, elle avait Sofia. Ce n’était pas une petite voix, mais une grande sœur. Elle pouvait la faire taire facilement par s’éloigner de quelques pas, mais il avait toujours cette envie en elle de lui faire ravaler ses paroles. Sa sœur avait une façon bien à elle de la toucher directement où ça faisait mal, elle le savait, elle en avait toujours profité et Rosalie encaissait toujours plus ou moins* bien. Elle était capable de garder son calme dans bien des situations, mais vis-à-vis sa sœur, elle régressait. Elle était moindre toujours. C’est ce que son ainée voulait et elle réussissait à chaque fois. La serpentarde la détestait avec passion pour cette raison. « Meilleure ou pas, personne ne te fait confiance, tu n'as même pas su avoir le badge de Préfète ma pauvre. Tu brilles peut-être, mais tout le monde sait que tu n'es qu'un artifice, de l’esbroufe tout au plus. C'est pour ça que tu seras certes toujours brillante dans ton domaine, mais personne ne pourra te confier un poste à responsabilité, tu ne tiens pas en place et tu ne supportes aucune contrainte » Elle encaissa le monologue comme une gifle et du respirer un bon coup avant de se calmer. Ses doigts se resserraient sur sa baguette en cerisier. Elle la sentait trembler dans sa main et le sort se lança tout seul, sans qu’elle en ait vraiment conscience, ou bien pas totalement… Impero. Ce n’était pas la première fois que la sorcière lançait un sort interdit, elle c’était entrainé sur des souries et des rats trouver dans les cachots, dans ses heures perdues, mais c’est la première fois qu’elle le réussissait sur un humain et pour la première fois de sa vie, elle fit Sofia s’agenouiller devant elle. « Tu ne sais pas… T’as aucune idée, Sofia De la Vega. T’es tellement absorbé par ta propre image que tu ne vois même pas. T’as aucune idée de ce que je pourrais faire pour briller, qu’elle règle que je puisse supporter ou tordre pour dépasser tout le monde, te dépasser toi*. Arrête de parler comme si tu ne savais, tu ne sais rien, rien du tout et t’as jamais sue quoi que se soit. » Elle lâcha son emprise sur sa sœur dans un soupir, mais ne desserras pas les doigts de son arme, tandis que sa respiration devenait un peu plus normale. Elle regrettait déjà ce qu’elle venait de faire.

« Vois-tu très chère soeur, je n'ai pas honte de toi... Tu es juste une continuelle déception pour moi. » La cadette hocha à peine la tête. Elle l’avait déjà entendue celle-là, tellement de fois, ça ne lui faisait presque plus rien maintenant. « Si tu penses que je satisfais de toi. » Elle avait toujours dit que la serdaigle était la pire des sœurs. Elle vivrait tellement mieux dans un monde où elle n’existerait pas. Sofia n’avait jamais pensé à personne d’autre qu’à elle-même, elle n’avait jamais décollé son regard de son propre reflet, Rosalie l’avait toujours trouver incroyablement égoïste et monstrueuse comme sœur, jusqu’à la rendre malade presque. « Les règles sont les mêmes pour tout le monde, tu vois, tu n'es pas si exceptionnelle puisque tu te fais punir comme n'importe quel autre élève » Le fait que Sofia aille jusqu’à lui ébouriffer les cheveux la rende encore plus furieuse que les points et, laissant tomber sa baguette par terre, elle poussa sa sœur jusque dans le mur en pierre. « T’es tellement fière d’être préfète en chef, tu te rends compte que c’est juste l’école non ? Tu te rends compte quand dans 10 ans, personne ne s’en souviendra d’autre que toi. Que ça sera plus important et que tu seras de nouveau ordinaire ? Oh oui, okay, tu seras doué dans peu importe le domaine ridicule que tu choisiras, mais sans plus. Personne ne te remarquera vraiment*. Tu ne feras rien d’extraordinaire et ton plus bel accomplissement sera une stupide badge avec un P dessus. Tu vas être banale et probablement très seule, parce que t'es trop frigide pour te laissé approcher. »

Sofia fut contrainte de s'agenouiller et elle détesta le sentiment. Elle fusilla sa soeur du regard, elle était rageuse et avait hâte de pouvoir se venger. « Tu ne sais pas… T’as aucune idée, Sofia De la Vega. T’es tellement absorbé par ta propre image que tu ne vois même pas. T’as aucune idée de ce que je pourrais faire pour briller, qu’elle règle que je puisse supporter ou tordre pour dépasser tout le monde, te dépasser toi*. Arrête de parler comme si tu ne savais, tu ne sais rien, rien du tout et t’as jamais sue quoi que se soit. » Sofia émit un ricanement moqueur. « Je sais une chose. Tu as besoin de la magie pour me rendre docile. J'ai juste besoin de quelques phrases pour te pousser à bout. Tu es si faible, tu te laisses contrôler par tes émotions telle une Poufsouflle. Pitoyable. » ricana alors Sofia alors qu'elle se mettait à rire méchamment. Elle savait qu'elle poussait sa soeur à bout, elle le faisait exprès, elle l'avait toujours fait exprès, la faire douter, la faire hésiter, c'était son petit jeu d'esprit à elle. Finalement libre de ses mouvements, Sofia s'épousseta simplement la jupe dans un geste parfaitement indifférent. Elle lança un regard froid à sa cadette avant de renifler avec mépris. Sa soeur venait de descendre très bas dans son estime.

« Si tu penses que je satisfais de toi. » Sofia roula des yeux. Bébé Rosalie toujours à se plaindre. Typique. La blonde ne put s'empêcher de la provoquer une nouvelle fois. C'était... une question d'habitude. Sauf que Rosalie réagit une nouvelle fois au quart de tour et la plaqua contre le mur. Sofia grimaça en sentant l'impacte sur son dos mais elle effaça rapidement toute trace de douleur sur son visage. « T’es tellement fière d’être préfète en chef, tu te rends compte que c’est juste l’école non ? Tu te rends compte quand dans 10 ans, personne ne s’en souviendra d’autre que toi. Que ça sera plus important et que tu seras de nouveau ordinaire ? Oh oui, okay, tu seras doué dans peu importe le domaine ridicule que tu choisiras, mais sans plus. Personne ne te remarquera vraiment*. Tu ne feras rien d’extraordinaire et ton plus bel accomplissement sera une stupide badge avec un P dessus. Tu vas être banale et probablement très seule, parce que t'es trop frigide pour te laissé approcher. » Sofia eut juste en sourire en coin avant d'approcher son visage de celui de Rosalie et se mit à parler dans un murmure. « Désolée, j'ambitionne à autre chose que devenir pute moi » lâcha-t-elle de façon doucereuse avant de se détacher de l'emprise de la benjamine de son clan. Elle remit sa chemise dans un premier temps et finit par se gratter l'arrête du nez. « Tu sais Rosalie, cet avenir, ce sera le tien, pas le mien. Le "P" n'est que le début, il est la preuve que je suis déjà l'autorité, les élèves se souviendront de moi comme la Préfète-en-Chef et ils auront l'habitude de m'obéir quand je serais leur supérieur. Ce "P" que tu dénigres, c'est la preuve même que je sais quoi faire pour obtenir ce que je souhaite. Je n'ai pas honte de respecter les choses si au final j'en tire bénéfice. C'est pour ça Rosalie qu'un jour, je serais la première femme à la tête du Ministère de la Magie. Et toi très chère, tu seras juste* la soeur de Sofia De la Vega. Toujours dans mon ombre, mais heureusement, t'as déjà l'habitude right ? » dit-elle tout sourire.

« Je sais une chose. Tu as besoin de la magie pour me rendre docile. J'ai juste besoin de quelques phrases pour te pousser à bout. Tu es si faible, tu te laisses contrôler par tes émotions telle une Poufsouflle. Pitoyable. » Rosalie éclata de rire sans pouvoir se contrôler. Quelque chose en elle s’était brisé, elle ne savait pas quoi, mais elle s’en foutait. Sa sœur l’avait poussé à bout pour vrai cette fois, après seize ans. « Magie ? Sofia, je vais tout* faire pour te rendre aussi petite que tu m’as fait sentir toute ma vie. Je te le jure, t’as voulu commencer, bah tant pis pour toi. Je te déteste. Tu auras amplement mérité tout ce qui pourra t’arriver. Et ouais, peut-être que je me laisse contrôler par mes émotions. » Elle pencha la tête, faisant semblant de réfléchir. « Mais tu comptes là-dessus par vrai ? Parce que sinon t’n’aurais aucun moyen d’être plus forte que moi. Et puis ça prouve que de nous deux, je suis surement la seule avec un cœur. » Elle était tellement froide après tout, elle ne s’étonnerait pas qu’on ouvre sa sœur un jour et découvre une pierre glacée dans sa cage thoracique. Elle la détestait tellement en ce moment qu’elle pourrait très bien le faire elle-même pour lui prouver, ce n’était pas l’envie qui lui manquait.

Son ainée la chercha encore et Rosalie réagis violemment, juste comme quand elle avait six ans et la blonde essayait de l’enfermer quelques part. Elle ne c’était jamais faire et avait toujours finie avec du sang sous les ongles ou bien des cheveux dans ses mains. « Désolée, j'ambitionne à autre chose que devenir pute moi » La serpentard eut un sourire en coin et hocha la tête. Si c’était tout ce que Sofia pouvait trouver. Comme si elle n’avait jamais entendu une vierge la traiter de pute avant. « Tu sais Rosalie, cet avenir, ce sera le tien, pas le mien. Le "P" n'est que le début, il est la preuve que je suis déjà l'autorité, les élèves se souviendront de moi comme la Préfète-en-Chef et ils auront l'habitude de m'obéir quand je serais leur supérieure. Ce "P" que tu dénigres, c'est la preuve même que je sais quoi faire pour obtenir ce que je souhaite. Je n'ai pas honte de respecter les choses si au final j'en tire bénéfice. C'est pour ça Rosalie qu'un jour, je serais la première femme à la tête du Ministère de la Magie. Et toi très cher, tu seras juste* la soeur de Sofia De La Vega. Toujours dans mon ombre, mais heureusement, t'as déjà l'habitude right ? » Parfois elle avait pitié de Sofia. Toute sa vie avait été tellement facile, elle gardait une naïveté tellement ancrée dans sa personnalité, que le réveil allait être dur. Elle regarda sa sœur un moment dans un élan de tristesse pour sa petite personne qui vivait dans un monde spécial qui tournait qu’autour de son nombril et puis se rappelait de tout à l’heure et trouva la force de sourire encore. « Sauf que, les gens ne t’obéissent pas parce que tu inspires l’autorité Sofia. Ils ont peur de ton austérité. De ton côté licheuse et petite sainte. Tu crois vraiment que dans ton dos, ils ont quelques choses à faire que tu sois préfète ? Tu veux que je te raconte ce que j’entends dire sur toi dans les corridors ? Dans les endroits communs? Vraiment ? » Les hommes spécialement n’étaient pas toujours tendres, Rosalie avait du en remettre plus d’un à leurs places. « Le truc Sofia, c’est que t’es tellement habitué d’obéir. Tellement habituée de respecter les règles, même les plus stupides, que tu ne tentes jamais rien. Tu penses vraiment que sa vas faire de toi une bonne ministre ? Tu vas être le riser, tu vas être dans l’histoire comme celle qui va se planter royalement. T’as eu aucune pensée originale, t’as jamais osé faire quoi que se soit, sauf au plus faible que toi. Ce n’est pas une étoffe de chef ça. » Elle se recula un peu et prit une pause pour laisser l’information filtrer. « Et juste pour que tu le saches, il a déjà eu quatre femmes ministre de la magie, Artemisia Lufkin en 1798, Ottaline Gambol au début du 19ième siècle, Evangeline Orpington en 1849 on y doit le poudlard express et Millicent Bagnold, tu sais celle qui a en ce moment ? Bravo madame la Minsitre, vous avez coulé votre cours d’histoire. »

Tu m'a fait wikier tout les ministre omg ->

« Magie ? Sofia, je vais tout* faire pour te rendre aussi petite que tu m’as fait sentir toute ma vie. Je te le jure, t’as voulu commencer, bah tant pis pour toi. Je te déteste. Tu auras amplement mérité tout ce qui pourra t’arriver. Et ouais, peut-être que je me laisse contrôler par mes émotions. Mais tu comptes là-dessus par vrai ? Parce que sinon t’n’aurais aucun moyen d’être plus forte que moi. Et puis ça prouve que de nous deux, je suis surement la seule avec un cœur. » Sofia regarda quelques secondes sa petite soeur avant de hausser les épaules en toute indifférence et de ricaner quelque peu. Elle avait un devoir à rendre pour le lendemain, elle tentait de se rappeler si elle l'avait bien terminé, en théorie oui, elle l'avait fait il y a deux jours, enfin, un truc dans la conclusion l'avait ennuyé, peut-être qu'elle devrait regarder ça. Elle observa quelques secondes Rosalie ensuite, surprise de la voir toujours là, elle avait en une fraction de secondes laisser la crise de sa soeur derrière elle. Elle devait vraiment faire un effort pour s'intéresser un peu plus à la plèbe. Ou pas en fait. « Ok » finit-elle par dire en baillant légèrement.

Cela dit, la dispute entre les deux soeurs continua. « Sauf que, les gens ne t’obéissent pas parce que tu inspires l’autorité Sofia. Ils ont peur de ton austérité. De ton côté licheuse et petite sainte. Tu crois vraiment que dans ton dos, ils ont quelques choses à faire que tu sois préfète ? Tu veux que je te raconte ce que j’entends dire sur toi dans les corridors ? Dans les endroits communs? Vraiment ? » Sofia haussa un sourcil. « Comme si tu écoutais autre chose que ta propre voix Rosalie. » lui fit alors remarquer Sofia tout en se passant la main dans les cheveux. « Le truc Sofia, c’est que t’es tellement habitué d’obéir. Tellement habituée de respecter les règles, même les plus stupides, que tu ne tentes jamais rien. Tu penses vraiment que sa vas faire de toi une bonne ministre ? Tu vas être le riser, tu vas être dans l’histoire comme celle qui va se planter royalement. T’as eu aucune pensée originale, t’as jamais osé faire quoi que se soit, sauf au plus faible que toi. Ce n’est pas une étoffe de chef ça. » « Tu mitonnes ma pauvre. C'est juste dans ta tête que je m'en prends aux plus faibles. Je ne me suis jamais attaquée à des plus faibles, juste toi, et tu n'es pas tout le monde, t'es ma soeur, Et ne me fais pas passer pour la grande méchante en herbe. Je suis une travailleuse, c'est dans ma nature de tout faire pour donner le meilleur de moi-même, j'aime apprendre, étudier et enseigner, ne me fais pas passer pour ce que tu aimerais que je sois, je suis froide avec toi. Je suis froide avec des gars, mais je tiens à mon rôle plus que tout, j'aide un maximum les plus jeunes, et je fais de l'excès de zèle parce que ceci, c'est mon boulot, c'est mon badge et j'y tiens, je mets du coeur à organiser les choses bien, pour que la communication entre les Préfets se passent sans trop d'accroche... et ce n'est pas en commençant à faire des cadeaux aux gens qu'on se fait respecter. Soeur ou pas, t'es comme tout le monde pour moi, un retard c'est un retrait de points. Fin de l'histoire. » puis Rosalie ne put s'empêcher de faire son encyclopédie. « Et juste pour que tu le saches, il a déjà eu quatre femmes ministre de la magie, Artemisia Lufkin en 1798, Ottaline Gambol au début du 19ième siècle, Evangeline Orpington en 1849 on y doit le poudlard express et Millicent Bagnold, tu sais celle qui a en ce moment ? Bravo madame la Minsitre, vous avez coulé votre cours d’histoire. » Sofia roula des yeux et elle finit par tapoter le dessus de la tête de sa soeur. « C'est bien très chère encyclopédie, désolée, j'ai beaucoup dormi en cours d'Histoire. Et on n'a jamais vu ça avec Binns, tu sais, c'était plus des trucs de Gobelin là... et j'ai pas continué cette branche, ça ne m'intéresse vraiment pas avec ce professeur là. Approfondir l'histoire des Gobelins... j'avais d'autres choses à faire. Plus intéressante vois-tu » soupira la blonde avant de se frotter les yeux. « Ta crise est terminée, je peux rentrer dans ma Tour ou t'as une autre rancoeur à m'exposer ? » demanda la blonde tout en haussant un sourcil.

Je fais rien avancé, mais j'en ai marre de ce sujet, j'aime vraiment pas la Sofia ado -> elle est tellement froide -> elle me fait un peu peur