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I want to be your attention Feat wayne

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MessageSujet: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyMar 29 Jan - 18:41



Wayne


&


Marley




La douleur que je ressentais été plus ou moins éphémère. J’avais l’habitude de souffrir, non pas que je sois une femme battue, mais avec la drogue et l’alcool que j’ingurgitais, je devais l’avouer, parfois je ne passais pas de bonne soirée. Il suffisait d’avoir un tracas dans sa vie pour avoir l’alcool mauvais ou se taper un Bad tripe et finir sa soirée totalement anéantit à chialer comme jamais au moindre petit truc fait, ou la moindre réflexion faite. Je détestais ce genre de sensation. Je ne supportais pas quand ça m’arrivais. C’était idiot, inutile et con. Je préférais amplement avoir de bon trips, du genre, voler, avoir des ailes et j’en passe. Ça c’était des tripes que j’aimais. Mais on n’avait pas encore le contrôle de soi, sinon je le saurai et j’en jouerai jusqu’à ce que je puisse me tuer. Après tout, je ne faisais rien comme il le fallait. Etant greffé d’un rein, je devais extrêmement faire attention et pourtant je fumais je buvais, je me droguais, je faisais la folle… Mais en contrepartie, je faisais beaucoup de sport, je ne mangeais pas de sel … Comme disait mon père si je n’avais pas une vie seine à côté… Bref, pour le moment tout allait bien… Mais je redoutais la venue du docteur… Il m’avait sauvé la vie, cette nuit et j’avais dormi une partie de la journée. Maintenant que j’étais belle et bien réveillé, et que la journée touchait à sa fin, je me doutais bien qu’il allait me rendre visite dans ma chambre. Pour me passer un foutue savon. Je l’enverrais chier, comme à mon habitude. Il me tardait d’ailleurs de le ou la voir pour voir ce qu’il ou elle me dirait ! J’attendais ça avec impatiente. Je devais me reposer, je sortais que demain de l’hôpital mais moi je voulais sortir ce soir ! J’étais prête déjà à faire la fête ! De plus ne pas pouvoir fumer c’était chiant. Pourquoi on ne pouvait pas fumer dans l’hôpital d’abord ? J’étais en manque de nicotine c’était clair… Me relevant, je fouillais dans mes affaires avant de trouver ma pochette ou je stockais ma drogue. Heureusement que hier je n’avais pas tout consommé. Me léchant les lèvres rien qu’à l’idée de me faire un rail ou tout simplement de prendre un petit cachet, je pris le tout avant de filer m’enfermer dans la salle de bains. Ici vive l’intimité, la vitre permettait à tout le monde de me voir, je détestais ça d’ailleurs… comme si j’allais m’enfuir, ou je ne sais quoi. Je ne pouvais pas avoir une chambre normal, avec quatre mur et une foutue petite fenêtre ?! On ne payait pas le prix fort pour avoir ce genre de service ! Tsss. Soupirant faiblement, je m’enfermais à clé au cas où avant de me demander quoi prendre. Valait mieux un peu de coke, c’était plus discret et moins shootant que ma pilule d’ecstasy… Prenant ma petite paille, je fis rapidement et grossièrement un rail, assez petit histoire d’être juste bien, pas besoin de faire non plus dans l’extravagance alors que j’étais à l’hôpital. Un jour, oui un jour je cesserai peut être de fumer et de me droguer…Reniflant ma drogue, assise sur les toilettes, je soupirais lentement avant de pencher ma tête en arrière. Pourquoi j’avais commencé à me droguer ? On se le demandait bien. J’avais une vie de merde. Si certains pensaient que je vivais un conte de fée parce que j’étais riche, c’était loin d’être le contraire… Je me droguais, je fumais, je pleurais souvent, de plus maintenant que nous vivions ici, je ne pouvais plus aller sur la tombe de Sergio, et ça, ça me manquait atrocement… Grinçant des dents, je sortais de la salle de bains avant d’attraper mes sous-vêtements que mon père m’avait apportés. Pourquoi je portais cette tunique blanche pourri d’abord ? Fermant les stores de la chambre pour ne pas qu’on me voit. Enfin, soyons honnête je ne suis pas pudique… Mais je préférais avoir mon intimité, j’en avais marre de les voir me regarder comme si j’étais une bête de foire… Jetant la blouse à la poubelle, j’enfilais mon tangua en dentelle noir avant de mettre le soutif assorti et prendre mon téléphone. Ça manquait un peu de musique tout ça ! Kim se reposait dans sa chambre, après tout elle avait fait une overdose elle… C’était bien plus grave que moi… Moi je pétais le feu, j’avais envie de danser. Et c’est ce que je fis une fois un peu d’électro mis. Téléphone en main, je dansotais devant la fenêtre en regardant les gens dehors passer dans la cours de l’hôpital. Chantant de temps en temps suivant le remix, je me défoulais avant d’entendre la porte s’ouvrir. Tournant le visage je vis alors un…. C’était un docteur ? Ce n’était pas plutôt un mannequin ? Ecarquillant faiblement les yeux, je souris avant de m’approcher de lui en sautillant. « Bonjour docteur ! » Lâchai-je avant de l’attraper par les mains pour l’amener avec moi au centre de la pièce et danser avec lui. « Vous allez bien ? Aller, on danse un peu ? On s’ennuie ici ! » lâchai-je sans pouvoir le quitter du regard. Je n’avais jamais vu un docteur aussi beau de ma vie. Même une simple personne aussi belle de toute ma vie… Il m’intriguait…
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyJeu 31 Jan - 18:51

Marley & Wayne

❝ are you serious ? ❞

Trois gardes d’à filée, de fort mauvaises nouvelles à propos de la leucémie de sa sœur, son jumeau qui venait de réapparaître comme par enchantement… autant de choses qui pesaient considérablement sur le moral de Wayne et qui, contre toute attente, ne l’empêchaient pas de bosser. Pire, il venait d’enchaîner trois chirurgies d’à filée sans prendre le temps de manger un morceau ou même de faire une pause de cinq petites minutes… il sortait juste du bloc d’ailleurs, sa blouse tout juste remise sur ses épaules et son calot en main. On lui avait demandé de rentrer chez lui histoire de prendre un peu de repos, mais Wayne avait quelque chose à faire avant cela. Il lui fallait rendre visite à une jeune femme dont il avait sauvé la vie, à elle et à son amie ayant fait une overdose. Dossier en main, il longeait justement le couloir menant à la chambre de sa patiente quand il entendit une sorte de… musique. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il surprit justement sa patiente en tenue affriolante, remuant son magnifique corps au rythme de la musique avec un enthousiasme qu’il aurait qualifié d’étrange. Mais il faut dire qu’à l’intérieur des quatre murs de cet hôpital, il n’y avait pas de folie qui tienne. Il ne pouvait pas mettre en avant le fêtard qu’il savait très bien être alors qu’il était censé être un brillant neurochirurgien, connu dans le monde entier et hautement respecté malgré son jeune âge. Il arqua donc un sourcil et, sans même avoir eu le temps de dire Quidditch, la jeune femme lui prit les mains dans le but sans doute de le faire danser en sa compagnie. Elle avait perdu la boule ou quoi ? Bien sûr que non. Ses pupilles dilatées lui indiquèrent rapidement l’origine d’une telle joie de vivre après le traumatisme qu’elle avait subit. Comment une telle chose avait-elle bien pu se passer au sein du service ? « Mademoiselle Don Vito, je vais vous demander de vous asseoir, s’il vous plaît. » Sérieux comme il le devait, Wayne n’eut aucun scrupule en éteignant la musique tandis qu’il sortait également sa petite lampe de la poche de sa blouse.

« Je peux savoir ce que vous avez pris ? » Une main contre son beau visage aux traits de poupée, l’autre serrant l’objet afin de tester ses réflexes oculaires, il fronça légèrement les sourcils bien qu’à priori ses signes vitaux soient bons. « Je veux savoir ce que vous avez pris et en quelle quantité. Je vais également devoir vous demander de me remettre lesdites substances… sans quoi je ne signerai pas votre autorisation de sortie demain matin. » Au moins, elle savait à quoi s’en tenir. Wayne n’était pas du genre à se laisser attendrir par deux grands yeux, si beaux soient-ils, aussi n’avait-elle aucun intérêt à chercher à l’amadouer…
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyVen 1 Fév - 21:45



Wayne


&


Marley




« Mademoiselle Don Vito, je vais vous demander de vous asseoir, s’il vous plaît. » Et voilà que l’autre ruiné mon envie de danser ! Non mais on aura tout vu ! Et puis quoi encore ? Il ne voulait pas une pipe tant qu’à faire ? Comme si j’allais m’assoir tranquillement, et surtout, oui surtout obéir à son ordre ! Alors là, il pouvait toujours se fourrer les doigts et bien profond comme j’aimais à le dire ! M’attrapant le visage je fus surprise d’un tel acte d’autorité. C’était bien la première personne à oser me faire ce genre de chose ! Pour qui se prenait-il à la fin ? Fermant les yeux sous la lumière je poussais un cri de surprise. Il voulait en plus m’aveugler ? Non mais il était barge ! Beau mais con ! Ça ne changeait pas ça ! « Je peux savoir ce que vous avez pris ? » Sentant toujours la lumière sur ms yeux je m’y habituais, malgré que mes yeux soient plissés. J’étais parfaitement clean ! Ce n’était pas un petit rail de coke qui allait me tuer ! On voyait qu’il n’avait pas l’habitude… Moi je l’avais parfaitement depuis le temps que je me droguais ! Le repoussant pour qu’il enlève sa main de sur mon visage, n’étant pas sa propriété que je sache, je lui lançais un regard très menaçant. « Je veux savoir ce que vous avez pris et en quelle quantité. Je vais également devoir vous demander de me remettre lesdites substances… sans quoi je ne signerai pas votre autorisation de sortie demain matin. » Haussant un sourcil sous sa demande, je ne pus m’empêcher de rire franchement. Lui donner ma drogue ? Non mais il avait craqué son slip lui ! Non mais on aura tout vu ! Moi lui donner ma came ? Et puis quoi encore ? Non mais les vieux, ils se sentaient plus de nos jours ! Comme si j’allais lui obéir. « Ooooooooooooook le vieux ! Ecoute moi bien, t’as pas d’ordre à mes donner ! C’est peut-être tes petites mains qui m’ont soignée mais ça s’arrête là, alors tu vas gentiment me foutre la paix, moi, ma drogue et mes envies. Capito ? » soufflai-je en sicilien à la fin. Récupérant mon téléphone, je remis la musique avant de monter sur le lit pour sauter dessus. Dommage il était plutôt beau gosse ce docteur ! J’aurai bien aimé le chauffer et être son Escort mais bon soyons honnête il n’avait pas l’air d’être le genre de type à aller dans des soirées huppés en louant une fille. « Oh, t’es pas encore parti médecin incompétent ? » demandai-je en le regardant de haut en bas avant de me rapprocher du bord du lit pour être près de lui. Baissant mon visage vers le sien, je m’arrêtais à quelque centimètre du sien. Il avait des yeux sublimes, d’un bleu intense. « Je peux parfaitement sortir sans ton autorisation tu sais. Dégage avant que je ne hurle que tu me touches et tente d’abuser de moi ! » soufflai-je avant de lécher faiblement a joue du bout de ma langue pour le provoquer l’air de rien.
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyDim 3 Fév - 4:07

Marley & Wayne

❝ are you serious ? ❞

Tout au long de la petite « crise » de Marley, Wayne demeura parfaitement froid et en retrait. Il lui en fallait bien plus pour être impressionné ou même estomaqué. Il la laissa finir son petit laïus sans même prononcer un mot, allant même jusqu’à contempler ses pieds, nettement plus beau que tout ce qu’on lui donnait à voir dans cette chambre. Diantre, mais pourquoi lui avait-il sauvé la vie à celle-là ? Surtout qu’elle ne dépendait même pas de son service ! Celui de psychiatrie se ferait sûrement une joie d’étudier un cas comme le sien, mais en attendant, il était bien obligé de se la coltiner. Du moins à son sens, bien qu’il en soit de moins en moins persuadé. Hélas, son agacement toucha son paroxysme lorsqu’elle ralluma la musique et trouva bon de se rapprocher de lui pour mieux lui léchouiller la joue. Wayne eut un moment de recul, ne trouvant pas cela sexy mais à la limite du ridicule. Et le pire dans tout ça ? C’est qu’elle osait le traiter de vieux ! Il bénirait presque l’inventeur du miroir pour le coup, le sauvant de cette apparence grotesque qu’elle osait se donner sûrement pour satisfaire quelques lubies provoquées par la prise de diverses drogues. Mais Marley venait de sauver le désintérêt total du beau chirurgien : il estimait avoir bien d’autres chats à fouetter plutôt que de surveiller une gamine camée jusqu’aux yeux se croyant être la reine de l’univers. « Vous me trouvez vieux ? Que devrais-je dire face à votre ridicule essai de séduction… moyenâgeux suis-je tenté de dire ! Quant à votre petit laïus et vos menaces, si vous les trouvez impressionnantes, laissez-moi vous dire que vous avez trois siècles de retard… au bas mot ! » Wayne leva les yeux au ciel avant de s’écarter de cette folle furieuse lui donnant davantage pitié qu’envie. Si elle avait voulu faire en sorte qu’il quitte la pièce au plus tôt… elle n’aurait pas pu mieux si prendre. « A ceci près que si vous imaginez pouvoir vous enfuir, j’ai un pouvoir d’emmerdement que vous n’imaginez même pas. Je serais presque curieux de vous voir vous débattre face à une armée d’infirmières prêtes à vous sangler et à vous shooter afin que vous ne soyez plus qu’un légume pendant un très, très long moment. Dans le fond, c’est le service de psychiatrie qui vous conviendrait et non celui de chirurgie. Ce que vous venez de me dire… c’est de la gnognotte. Moi vous promettant de passer un temps considérable dans une chambre capitonnée si vous continuez à empêcher d’autres patients bien plus mal que vous de dormir, c’est une vraie menace. »

Wayne détestait être dans un tel état de nerfs, mais elle ne lui facilitait pas la tâche et il avait pleinement conscience du fait que sa sœur soit au même étage, en soins intensifs. Si elle ne parvenait pas à se reposer à cause d’une gosse de riche mal élevée, le médecin cesserait de parler et c’est au grand frère protecteur qu’elle aurait à faire. « Je vais vous laisser entre les mains de bien moins patient que moi. Si vous n’avez rien d’autre à faire que faire chier votre monde, mes mains pourront sauver des patients voulant vraiment vivre, au moins. A bonne entendeur ! » L’américain n’estimait en aucune façon lui devoir quelque gentillesse que ce soit. Pire, il haussait les épaules et s’en lavait désormais les mains. Il commença à noter soigneusement ses observations sur son dossier, ne mettant aucun sentiment dans la chose mais plutôt une observation purement honnête de la situation. Sous deux minutes… il serait parti.
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyDim 3 Fév - 15:53



Wayne


&


Marley




« Vous me trouvez vieux ? Que devrais-je dire face à votre ridicule essai de séduction… moyenâgeux suis-je tenté de dire ! Quant à votre petit laïus et vos menaces, si vous les trouvez impressionnantes, laissez-moi vous dire que vous avez trois siècles de retard… au bas mot ! » Ma technique de drague moyenâgeuse ? Je n’avais même pas encore tenté de le draguer… Mais si cela ne tenait qu’à ça, je pouvais alors m’y mettre et convenablement. J’avais juste envie qu’il parte… Mais ses réflexions me firent bouillir le sang qui coulait dans mes veines. J’avais envie de meurtre là tout de suite. J’allais le livrer à Oksana si ça continuait ! « A ceci près que si vous imaginez pouvoir vous enfuir, j’ai un pouvoir d’emmerdement que vous n’imaginez même pas. Je serais presque curieux de vous voir vous débattre face à une armée d’infirmières prêtes à vous sangler et à vous shooter afin que vous ne soyez plus qu’un légume pendant un très, très long moment. Dans le fond, c’est le service de psychiatrie qui vous conviendrait et non celui de chirurgie. Ce que vous venez de me dire… c’est de la gnognotte. Moi vous promettant de passer un temps considérable dans une chambre capitonnée si vous continuez à empêcher d’autres patients bien plus mal que vous de dormir, c’est une vraie menace. » Des menaces ? Il était en train de me faire des menaces à moi ? Moi la fille du Parrain mafieux ? Moi qui pouvait le tuer là tout de suite à n’importe quel instant. Non, pas le tuer… Mais je pouvais le vendre pour pas cher dans un pays arabe. Et ça, ça lui ferait drôle ! « Je vais vous laisser entre les mains de bien moins patient que moi. Si vous n’avez rien d’autre à faire que faire chier votre monde, mes mains pourront sauver des patients voulant vraiment vivre, au moins. A bonne entendeur ! » Oui c’est ça dégage ! C’était ce que je pensais le plus fort à cet instant, et pourtant, mon cœur se serra rien qu’à cette idée. Pourquoi ? Pourquoi ça me faisait drôle ou bien même triste qu’il s’en aille ? Ok, ok, il était beau, très beau et assez charmeur dans son genre, mais j’en avais croisé des mecs dans son genre depuis que je bossais pour mon père… alors je ne voyais pas pourquoi lui ça ferait l’exception à la règle… Cessant de bouger sur le lit, je détournais le regard vers la fenêtre. Moi j’allais bien, mais peut-être que oui, les autres patients étaient en train de souffrir, et que ma musique les dérangeait. Et en quoi c’était un problème pour moi ? Sérieusement ? Depuis quand je me souciais des gens moi ? Non mais n’importe quoi. Pourtant, je me surpris à éteindre ma musique et poser mon téléphone sur le meuble à côté de mon lit qui faisait office de table de nuit ou un truc du genre, je suppose. Claquant doucement ma langue contre mon palet, je laissais mes fesses tomber sur le matelas avant de poser mes pieds au sol. Il était froid, tout à coup tout me paraissait bizarre, terne, inintéressant et j’en passe. Il avait cassé mon tripe, mais bizarrement je ne lui en voulais pas. Non mais… ça n’allait plus là ! Fallait que je me ressaisisse ! Me levant, je le regardais écrire sur son foutue carnet ou dieu sait quoi avant de m’approcher de lui telle une féline mon regard se faisant alors ravageur. Il n’avait pas le droit de dire que ma technique de drague datait de si longtemps ! D’ailleurs s’il le savait, c’était qu’il était bien plus vieux que ce que je ne pensais ! Trois siècles ? Non, il ne pouvait pas l’être ! A moins d’être un vampire… La drogue était en train de m’abrutir là… Posant doucement ma main sur la sienne en train d’écrire, je le poussais faiblement contre le mur de ma chambre avant de sourire doucement tout en me pinçant les lèvres. Cherchant son nom sur sa blouse, je soupirais lentement avant de baisser ses mains et me coller à lui. « Docteur… hum, Swarovski, je déteste, mais alors, je déteste que l’on dise que lorsque je drague c’est vieux jeu. Surtout quand je ne vous drague même pas. C’est méchant, vraiment méchant. » soufflai-je alors que ma main libre se posait sur son tore pour le caresser du bout des doigts avant de parcourir la peau de son cou et remonter à sa joue là où je l’avais léchée plus tôt. « N’aimez-vous pas, quand votre partenaire vous lèche au lit ? Vous préférez surement qu’elle vous suce alors ? » soufflai-je d’une voix terriblement coquine alors que ma main descendit rapidement plus au sud pour caresser son entrejambe l’air de rien. Me collant bien à lui, je déposais un lent baiser sur sa joue avant de découvrir sa peau de mes lèvres et venir capturer les siennes dans un baiser doux et frivole avant de rire de façon enfantine et provocatrice. « Ou alors vous préfèreriez vous mes lèvres se refermer sur votre membre et vous adonner à un plaisir certains ? » murmurai-je d’une voix coupée. Si là il osait me dire que c’était vieux jeu, je l’étranglais sur place… Je le dépeçais et je le faisais cuir à des crocodiles… Soupirant faiblement je plongeais mon regard dans le sien, sans plus bouger, totalement hypnotisé par ce regard intense, ce regard qui me perturbait et me laissait perplexe. Cette drogue que je venais de prendre me faisait penser des choses bizarres… Pourquoi j’avais envie qu’il réponde à mes provocations ? Pas parce que je me trouvais bonne dans ce jeu-là, non, mais parce que j’avais envie de ça justement.
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyJeu 7 Fév - 20:51

Marley & Wayne

❝ are you serious ? ❞

Tout en cette fille était dérangeant aux yeux de Wayne. Plus elle se rapprochait et plus l’envie de quitter la pièce illico presto le démangeait. Fallait-il qu’il soit particulièrement douloureux pour ne pas laisser son compte rendu en plan pour entendre le petit ange sur son épaule, même si celui-ci se disputait bien évidemment avec le diablotin présent sur l’autre. Il soupira en voyant cette furie éteindre la musique pour mieux se rapprocher dangereusement de sa personne. N’avait-elle jamais appris à ce qu’on lui résiste qu’elle soit si sûre d’elle-même ? L’envie même d’être courtois s’amoindrissait de seconde en seconde, fondant comme un caramel sucré au soleil. Wayne ne la lâchait pas du regard, se refusant à baisser sa garde ne serait-ce qu’un instant, pour peu que la chose ne devienne dangereuse. Finalement, il ne fut guère étonné qu’elle saisisse de la seule position de repli lui permettant, du moins à ce qu’elle semblait croire, de marquer des points. Mais le beau chirurgien finit par éclater de rire face à ses petites manigances, devant avouer qu’elle mettait réellement le paquet, bien qu’il n’en comprenne aucunement la raison première. « Wah, vous devez être du genre fier pour penser ne serait-ce qu’un instant que tout le monde peut tomber sous vos charmes ! Non seulement c’est inefficace mais en plus le côté graveleux et anti-charmant au possible. Navré, mais vous vous trompez de cible. » Wayne cessa brusquement de rire, reprenant ses esprits avant de se saisir de la main de la demoiselle pour mieux l’écarter de son précieux entrejambes : il ne tenait pas à ce qu’elle ait un geste violent du fait qu’il ne vienne de la repousser. Sait-on jamais, avec les réflexes féminins… il s’éloigna donc, se défaisant relativement aisément de l’emprise qu’elle pensait exercer sur lui, remerciant ses longues années à se tenir loin de toute compagnie humaine pour ne se concentrer que sur ses études de médecine. Disons qu’il avait plus d’entraînement qu’un simple bleu qui serait bien évidemment tombé immédiatement dans le piège de l’italienne. Wayne n’était plus exactement un jeune premier… pour l’impressionner, encore fallait-il le connaître et savoir exactement comment le prendre. Autant dire que Marley faisait fausse route pour l’instant.

« On vous lèche tellement souvent les bottes que vous oubliez ce que signifie le mot « non » ? Je serais presque prêt à en mettre ma main au feu si je n’en n’avais pas besoin. Soit, si ça peut vous faire plaisir, vous n’êtes pas vieux jeu. Mais quoi qu’il en soit je ne suis pas intéressé. Je m’en tiens à ce que vous avez semblé vouloir dès que je suis rentré dans la pièce : que je remplisse votre dossier et que je quitte la pièce. Le reste vous regarde bien, vous êtes majeure après tout. » Contrairement à certains médecins se prenant pour dieu le père, Wayne ne possédait aucune condescendance dans le ton de sa voix. Bien au contraire, il était maître de chacun de ses mots et ne laissait aucune émotion particulière filtrer dans sa voix grave et suave. Difficile de le connaître de cette façon… mais après tout, il n’avait jamais été très fan des femmes rentre-dedans et vulgaires.
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyVen 8 Fév - 15:40



Wayne


&


Marley




« Wah, vous devez être du genre fier pour penser ne serait-ce qu’un instant que tout le monde peut tomber sous vos charmes ! Non seulement c’est inefficace mais en plus le côté graveleux et anti-charmant au possible. Navré, mais vous vous trompez de cible. » Soupirant faiblement je roulais des yeux avant de grogner lentement. Il était vraiment rabat joie comme type, il n’y avait pas d’autre terme pour le coup. Le laissant enlever ma main qui tenait son entrejambes, je plongeais mon regard dans le sien en souriant doucement sans rien dire. Ce type… Il avait quelque chose qui me perturbait… Dans le sens, où je n’avais pas franchement hurlé pour le moment. Mieux valait qu’il ne me mette pas en colère. Me reculant de lui, je soupirais lasse avant de rire doucement, plus par nervosité qu’autre chose. « Ou c’est vous qui êtes rigide comme pas permis… C’est surement le cas. A quand remonte votre dernier rapport ? Six mois ? Un an ? Plus ? » demandai-je en souriant doucement, plus amusé qu’autre chose à vrai dire. Le laissant s’éloigner de moi, je détournais le regard, comprenant parfaitement, que ça ne servait à rien… « On vous lèche tellement souvent les bottes que vous oubliez ce que signifie le mot « non » ? Je serais presque prêt à en mettre ma main au feu si je n’en n’avais pas besoin. Soit, si ça peut vous faire plaisir, vous n’êtes pas vieux jeu. Mais quoi qu’il en soit je ne suis pas intéressé. Je m’en tiens à ce que vous avez semblé vouloir dès que je suis rentré dans la pièce : que je remplisse votre dossier et que je quitte la pièce. Le reste vous regarde bien, vous êtes majeure après tout. » Contractant ma mâchoire sous son flot de parole, je cessais de bouger en le regardant droit dans les yeux. Je détestais les hommes qui ne répondaient pas à mes avances, qui n’entraient pas dans mon jeu. J’avais envie de les tuer. Me pinçant les lèvres, je baissais le regard en entrouvrant la bouche, réfléchissant à un moyen de le convaincre, de le mettre de mon côté. Il n’était pas joueur. Peut-être qu’il était fou amoureux de sa femme ou un truc du genre et qu’il ne comptait pas la tromper même si l’envie était là ? Claquant faiblement ma langue contre mon palet, je préférais abandonner la carte de la charmeuse et faire ressortir alors mon moi naturel. Même si là, tout de suite, l’envie de manger se montrait et grandissait en moi, je préférais me retenir et rester assez calme devant lui. Je pourrais m’empiffrer une fois qu’il ne serait plus dans cette chambre. Si bien évidemment, j’avais quelque chose à me mettre sous la dent ! « Ca c’est bien du médecin en veux-tu en voilà ! Les imbus, les péteux… Et Vas-y que je me crois supérieur aux autres. Ouais, je suis majeur et je fais ce que je veux… Mais qu’est-ce que vous savez de ma vie. Rah… » Fourrageant mes propres cheveux, je lui tournais le dos en me mordant alors la langue. Attrapant mon verre d’eau sur la petite table de nuit, je le bus longuement avant de me resservir. C’était nécessaire pour moi de boire. Bien plus que les autres. Ayant été greffé de reins je devais au maximum les faire marcher et ne pas les négliger. Si certains pouvaient rester des heures et des heures sans boire, moi je ne le pouvais pas. C’était plus une habitude qu’autre chose. La nuit je me réveillais pour boire, sans même m’en rendre compte. « Vous devez vous demander, mais pourquoi j’ai sauvé une gamine dans son genre… Oui parce que je suis sûrement qu’une gamine pour vous… Je vous rassure, la prochaine fois, laissez-moi crever, de toute façon, je ne manquerai à personne ici… » soufflai-je en regardant par la fenêtre en souriant faiblement. Et puis peut-être que comme ça, je verrais maman et Sergio…
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyMar 12 Fév - 13:07

Marley & Wayne

❝ are you serious ? ❞

La jeunesse de cette demoiselle semblait ressortir et s’il avait été un crétin attardé, Wayne s’en serait probablement suffit. Mais il avait oublié d’être con dans sa vie, voilà bien tout le cœur du problème. Derrière les mots acerbes et ô combien significatifs de Marley, l’américain aux origines russes sentait une grande détresse, un profond dégoût de cette vie étrange dans laquelle elle semblait jouer un rôle ne lui correspondant pas. Il arqua donc un sourcil de surprise, la laissant poursuivre sans même l’interrompre et, pourtant, sans la quitter des yeux une seconde. Ce fut à ce moment précis que ses sourcils se froncèrent, alors qu’il venait tout juste de se rendre compte que cette demoiselle, en plus d’être droguée jusqu’aux yeux, avait été greffée des reins. Il ne s’agissait pas de la spécialité du chirurgien, mais il avait vu suffisamment de greffes durant son internat pour mettre sa main à couper qu’il ne s’agissait pas d’une cicatrice ayant une origine différente. Il soupira doucement, reposant son stylo à l’intérieur de la poche de sa blouse ainsi que le dossier contre le lit de la demoiselle : Wayne n’avait pas d’opération à venir pour l’instant, le son de son bipper ne retentissait pas dans la pièce, il avait donc un peu de temps devant lui… il ne savait pas bien pourquoi il comptait se mettre à écouter cette insupportable fille, ni pourquoi il restait dans cette chambre du diable, mais sans doute était-ce parce qu’il était le roi du camouflage lui-même ; un magnifique sourire qui dissimule blessures, craintes, pertes et souffrances. Il n’alla pas jusqu’à s’asseoir en face d’elle alors qu’elle venait tout de même de le traiter de péteux, mais le cœur y était. « Disons qu’en prenant ces substances tout en ayant été greffée, c’est sûr que vous allez faire une fête du feu de dieu dans un cimetière sous peu. Mais qu’est-ce que j’en sais ? Je ne connais pas votre vie et je suis… péteux vous avez dit ? » Pour l’instant, Wayne passa outre les petites pensées suicidaires de Marley, cherchant à le convaincre de ne surtout pas lui sauver la vie la fois prochaine… il préférait espérer qu’il n’y aurait pas de prochaine fois, de son côté. Et de toute façon, il n’aurait pas eu le temps de dire quoi que ce soit d’autre puisque le chef de chirurgie en personne venait de pénétrer dans la pièce.

« Wayne, je veux votre blouse, votre bipper et votre stéthoscope. Vous n’avez pas quitté l’hôpital depuis près de quatre jours… il n’est pas question que vous soyez encore d’astreinte aujourd’hui. » « D’ordinaire, mon « astreinte » ne vous choque jamais, alors pourquoi en chier un évangile aujourd’hui ? » Wayne s’exécuta pourtant, rendant sa blouse, son badge ainsi que son bipper et son stéthoscope non sans chercher à comprendre le pourquoi de cette ridicule mascarade. Sans ces instruments, personne n’allait le laisser pénétrer dans un bloc à priori, mais comme il restait le meilleur dans son domaine, en cas d’urgence… il serait le premier à être appelé ! A ceci près qu’une sorte d’idée effrayante le percuta alors que son chef s’éloignait sans un mot. D’ordinaire, il avait toujours un mot agréable pour ses troupes en fin de discours, même moralisateur… ça ne pouvait donc signifier qu’une chose. « C’est elle, c’est ça ? Vous ne voulez pas que j’opère parce que je pourrais faire de la merde, c’est bien ça ? J’apprécie votre confiance. Je veux en être. » « Il n’est pas question que vous approchiez un bloc pour harceler le personnel qui va opérer votre sœur. Vous restez dans cette chambre si vous le souhaitez, mais je vous conseille simplement de rentrer chez vous. Wayne, pour l’instant, vous ne pouvez rien faire. » « Que vous dites !! Je suis bon dans ce que je fais, et je sais faire la part des choses ! » « A quatre-vingt dix neuf pour cent, je vous donne raison. Vous êtes le meilleur et connu pour ça. Mais là… vous êtes trop impliqué. Restez-là, reposez-vous. Je viendrai vous chercher dès que j’en saurai plus. » Et voilà comment on se fait royalement évincé sans en apprendre davantage. Wayne s’adossa simplement au mur, l’air passablement marqué par la nouvelle, la respiration saccadée. Si Anna ne s’en sortait pas et qu’il n’avait pas pu lui parler une dernière fois… il ne s’en remettrait jamais. Et pour la peine, il n’hésita pas à jurer dans un russe impeccable, juste histoire de ne pas être compris, une fois encore. « En fait, vous êtes la seule à vous considérer comme gamine. Je ne fais pas de différence en cas d’urgence. Je ne connais pas votre vie, vous ne connaissez pas la mienne… vous avez sûrement de bonnes raisons de faire n’importe quoi. Des raisons qui vous appartiennent… mais vous êtes en vie, en presque bonne santé. Vous gâchez un don précieux et face à d’autre, je trouve que ce n’est pas de la gaminerie… mais plutôt de l’égoïsme. » Wayne s’était fait d’autant plus froid et distant ; après tout, sa faille venait d’être révélée au grand jour…
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyMer 13 Fév - 16:14



Wayne


&


Marley



« Disons qu’en prenant ces substances tout en ayant été greffée, c’est sûr que vous allez faire une fête du feu de dieu dans un cimetière sous peu. Mais qu’est-ce que j’en sais ? Je ne connais pas votre vie et je suis… péteux vous avez dit ? » Il se permettait de me donner des leçons, qu’est-ce qu’il en savait de ma vie ? De toute façon, les greffes de reins ne duraient pas toute la vie, je savais qu’un jour je devrais subir des dialyses, et attendre que de nouveaux donneur soit compatible avec moi, et surtout, que mon cas soit assez important pour passer en priorité… « Vous vous inquiétez pour mes reins ? C’est trop mignon. Ils vont bien, je suis le régime, je fais beaucoup de sport et les derniers contrôles étaient parfait. Je suis greffée depuis plus de dix ans… » crachai-je doucement en posant une main au niveau de mes reins. Les reins de mon frère… C’était lui qui me tenait en vie en quelque sorte… La portant s’ouvrant rapidement, je tournais le regard pour voir un vieux entrer… Un vieux… un médecin quoi… Ouais un vieux… « Wayne, je veux votre blouse, votre bipper et votre stéthoscope. Vous n’avez pas quitté l’hôpital depuis près de quatre jours… il n’est pas question que vous soyez encore d’astreinte aujourd’hui. » « D’ordinaire, mon « astreinte » ne vous choque jamais, alors pourquoi en chier un évangile aujourd’hui ? » euh… Depuis quand on entrait de la sorte dans une chambre du patient sans faire attention a lui et faire sa vie comme ça ? J’avais l’impression d’être dans une salle de médecin ou dieu sait quoi et plus dans ma chambre. De plus le fait que je sois a moitié a poil ne l’inquiété pas ? Il ne me regardait même pas. C’était tout de même vexant. Hého, j’existe le vieux papé ! Je suis là, il n’y a pas que le fameux Wayne là dans la salle. Moi et mon envie de toujours être remarqué. Me pinçant les lèvres je posais lentement mes fesses sur le bord du matelas me faisant alors petite. Ils avaient l’air d’avoir une conversation, tout de même importante…Le fait de voir le docteur sans la blouse me faisait un peu bizarre. Dans le sens ou je le voyais à présent autrement qu’un docteur. « C’est elle, c’est ça ? Vous ne voulez pas que j’opère parce que je pourrais faire de la merde, c’est bien ça ? J’apprécie votre confiance. Je veux en être. » « Il n’est pas question que vous approchiez un bloc pour harceler le personnel qui va opérer votre sœur. Vous restez dans cette chambre si vous le souhaitez, mais je vous conseille simplement de rentrer chez vous. Wayne, pour l’instant, vous ne pouvez rien faire. »[b] « Que vous dites !! Je suis bon dans ce que je fais, et je sais faire la part des choses ! » [b]« A quatre-vingt dix neuf pour cent, je vous donne raison. Vous êtes le meilleur et connu pour ça. Mais là… vous êtes trop impliqué. Restez-là, reposez-vous. Je viendrai vous chercher dès que j’en saurai plus. »

Le silence s’installant dans la chambre, je relevais faiblement le regard vers la dite porte qui venait de se fermer avant de regarder mon médecin, qui avait l’air abattu. Alors, comme ça, sa sœur devait se faire opérer et apparemment c’était tout de même grave. Avait-elle de grave souci de santé ? Peut-être qu’elle était entre la vie et la mort… ça me rappelait Sergio… ça me rappelait lorsque j’avais été dans le coma pendant de long jours et ait du subir des greffes de reins… tout à coup je l’entendis parler dans une langue que j’avais déjà entendu… Du russe je crois, mais malheureusement, je ne la connaissais pas. Il avait l’air énervé, et je pouvais comprendre. Oui parce que je n’aurai pas aimé que l’on me parle de la sorte et surtout qu’on me foute dehors ainsi. Heureusement pour ma part j’étais la chef, étant la fille du parrain, personne ne m’évinçait, sauf mon père lui-même. Mais c’était très rare… « En fait, vous êtes la seule à vous considérer comme gamine. Je ne fais pas de différence en cas d’urgence. Je ne connais pas votre vie, vous ne connaissez pas la mienne… vous avez sûrement de bonnes raisons de faire n’importe quoi. Des raisons qui vous appartiennent… mais vous êtes en vie, en presque bonne santé. Vous gâchez un don précieux et face à d’autre, je trouve que ce n’est pas de la gaminerie… mais plutôt de l’égoïsme. » Soupirant faiblement nerveuse à souhait, je me levais tout en triturant mes doigts les craquant, n’ayant qu’une envie, de fumer. Mais je n’étais pas non plus folle, allumer un briquet ici ferait tout sauter… tournant en rond dans la chambre, je repensais à ses paroles. De l’égoïsme… Peut-être… Mais je savais que j’étais réellement malade… On avait tué ma mère sous mes yeux, mon frère était aussi mort sous mes yeux, j’avais du tuer Mario pour que mon père vive, j’avais grandit entourée de putain et de drogue. Ma vie était une merde profonde, terriblement. Je savais que j’étais malade et je l’assumais. J’avais besoin d’être ainsi, telle une carapace, un besoin de me protéger… de ne pas montrer mes pleures et mes faiblesses aux gens. Attrapant mon sac, je pris mon paquet de gâteau avant de commencer à manger en m’adossant au mur non loin du fameux Wayne. « Peut-être que je suis égoïste, de ce point là, mais vous, vous êtes terriblement hautain de pouvoir affirmer être si bon chirurgien, pour risquer d’opérer ou d’assister à l’opération de votre sœur. Si elle meurt sous votre bistouri ça vous détruirai encore plus que si ce n’était pas vous… De plus vous vous prenez pour un surhomme avec les gardes… Moi je suis égoïste et vous vaniteux… » Marmonnai-je en mangeant déjà un quatrième gâteaux. Quand je commençai à manger, ma boulimie ne s’arrêtait malheureusement pas. Personnellement quand je n’allais pas bien, je m’allongeais sur mon lit avec Frutti la peluche qui me restait de Sergio et je la serrais fort fort contre moi. Quand je n’étais pas chez moi… Mon frère me prenait dans ses bras et ça me calmait. Soupirant faiblement je me redressais pour m’approcher de lui. Posant mon paquet de gâteau sur la table a coté je le pris alors doucement dans mes bras, passant ceux-ci autour de son cou pour le serrer fortement contre moi. Sur la pointe des pieds, je fixais le mur avant de sentir mon cœur s’emballer avec violence. Ce type… Il me faisait faire des choses bizarre là… « Quand je vais pas bien mon frère me serre toujours fort contre lui… Je ne suis pas votre sœur, mais ça peut, peut-être vous faire du bien… » marmonnai-je doucement en me trouvant trop douce avec lui.
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyMer 13 Fév - 18:54

Marley & Wayne

❝ are you serious ? ❞

« Sans vouloir vous offenser, vous pouvez vous mettre vos doléances là où je pense. » Wayne n’était jamais très délicat dès que l’on s’attaquait à lui alors qu’il se trouvait préoccupé. A sa décharge, personne ne comprenait jamais dans quel état de nerf il se trouvait de façon continuelle depuis l’âge de quinze ans. Il ne s’était pas investit lui-même du fait de veiller sur sa sœur jumelle… il y avait été contraint. Son père n’avait strictement rien assumé vis-à-vis de son rôle, et si le frère de Wayne ne tarissait jamais d’éloge envers lui, l’américain n’en n’avait jamais d’assez durs. Le pilote n’était rien d’autre qu’un bon à rien à ses yeux, ayant soigneusement abandonné ses enfants sous le fallacieux prétexte que la perte de sa femme était trop dure à supporter. Chaque visage de ses enfants lui rappelait le sourire de sa bien-aimée disparue, et de fait il s’était détaché d’eux les uns après les autres. Wayne avait été sacrifié en premier, bien évidemment, Anna était venue ensuite et Jeremiah, l’aîné des jumeaux, n’avait jamais connu pareil destin puisqu’il avait eut le réflexe de suivre leur père comme un ridicule petit toutou. En somme, le chirurgien cachait une colère indicible dans son âme, colère qui ne se taisait jamais, ne dormait jamais et ne s’apaisait que lorsqu’il se trouvait au bloc, concentré à sauver une vie. Quoiqu’en dise Marley, il était parfaitement capable de sauver quelqu’un, même si une partie de son esprit était préoccupé par l’état de santé de sa jumelle. On faisait toujours l’erreur de le sous-estimer, voilà tout. A la différence que cette fois, le jeune homme ne s’attendait pas du tout à ce que cette midinette qu’il ne connaissait même pas se rapproche de lui, posant son paquet de gâteaux pour mieux le prendre dans ses bras sans aucune raison apparente. Il lui expliqua la raison après coup, lui arrachant de fait une large expression surprise alors qu’il demeurait comme un benêt, raide comme un piquet de gare, barricadé dans sa propre rage. « Que… »

Les yeux de Wayne laissaient s’échapper une expression de tristesse alors qu’ils s’étaient très légèrement humidifiés. Il ne savait pas pourquoi mais le geste de cette parfaite inconnue lui faisait du bien, il l’apaisait. Il se surprit à passer à son tour ses grands bras autour de son corps frêle, faisant fi de sa tenue et des amabilités qu’ils s’étaient joyeusement envoyés en pleine poire depuis le départ… il ne la connaissait pas, elle aurait disparut de sa vie aussi vite qu’elle y était apparue mais tout de même, elle était bien la première à ne pas chercher à fouiner dans la vie du chirurgien et à appliquer comme un baume sur son âme de façon à la fois directe et indirecte. « Je ne suis pas vaniteux, je suis un grand con. Mais merci… » Il fut le premier à s’éloigner, bien évidemment, fierté masculine oblige. Il n’avait pas hésité à la remercier et évitait de ne pas cligner des yeux, sans quoi cette brève humidification risquait de se transformer en quelque chose qu’il ne voulait plus jamais voir de sa vie : des larmes.
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyMer 13 Fév - 19:33



Wayne


&


Marley


Le fait que la tension soit descendu, et que le docteur, ne soit plus un docteur à présent, puisque le grand chef venait de lui confisquer ses joujoux, je me sentais bizarrement différente. Le voir sans la blouse, c’était autre chose. Dans le sens ou sans la blouse il paraissait un autre homme, même s’il était toujours docteur tout de même… Mais ce que j’avais appris changeait l’atmosphère de la pièce. Sa sœur se faisait opérer, de quoi je n’en savais rien, mais ça avait l’air de le perturber. Tellement qu’il jura en Russe avant de me faire des reproches et de me traiter d’égoïste. Si je l’étais, lui il était très vaniteux ! Et sacrément hautain ! « Sans vouloir vous offenser, vous pouvez vous mettre vos doléances là où je pense. » Levant les yeux au ciel, j’avais envie de lui foutre une tarte ou deux pour lui faire comprendre qu’il devrait plutôt se taire ! Les hommes toujours à faire des réflexions et à ne jamais être content… bon ok, je n’avais pas de quoi parler, mais tout de même… Et puis la petite phrase avant pour dire qu’il ne voulait pas m’offenser, en fait, il le voulait au fond de lui il devait même le penser le bougre… Rah… Soupirant longuement je fis franchement claquer ma langue contre mon palet, comme pour lui faire comprendre qu’il m’avait tout de même agacée. Mangeant mes gâteaux, je les posais rapidement sur la table pour le prendre dans mes bras tout en lui susurrant alors le fait que moi, quand je n’allais pas bien, mon frère faisait de même, et ça pouvait paraitre con, mais une étreinte pouvait rendre quelqu’un heureux… « Que… » Souriant faiblement, je restais muette en le serrant doucement un peu plus contre moi, ma poitrine s’aplatissant contre son torse bombé et musclé. Je me sentais bizarrement bien contre ses bras et le sentir m’enlacer à son tour, me fit longuement frissonner de bien-être. Bizarrement j’oubliais presque que nous venions de nous insulter et de nous prendre la tête. « Je ne suis pas vaniteux, je suis un grand con. Mais merci… » Riant doucement en le sentant se détacher de moi, je plongeais mon regard dans le sien, en voyant alors ceux-ci, brillant. Pas besoin d’être née de la dernière pluie pour comprendre, mon geste l’avait touché. Je préférais ne rien dire sur ce fait là. Me reculant faiblement j’attrapai à nouveau mon paquet de gâteau, au chocolat et à la noix de coco avant d’en prendre un autre pour le manger rapidement. « Je ne suis pas égoïste, je suis trop capricieuse et chiante… » soufflai-je doucement en lui tendant mon paquet pour qu’il en prenne un. « Le chocolat y’a rien de mieux que pour remonter le moral ! Vous devriez en prendre un… Et ce n’est pas tous les jours que je partage ma nourriture, alors… Vous êtes limite obligé d’en prendre un ! » soufflai-je en remuant le paquet sous son nez en souriant faiblement. « Alors… Wayne… Je peux ? Oui je peux… Qu’est-ce que vous m’avez fait pour… Me sauver ? Un lavement d’estomac ? J’étais… Comment quand je suis arrivée ? Je ne … Me souviens de rien, c’est la première fois que ça me fait ça… Vous avez déjà bu… Jusqu’à l’inconscience vous ? Pour oublier ? » oublier quoi ? Je n’avais rien à oublier pour ma part, mais lui, il avait l’air d’avoir des choses à oublier, sa sœur par exemple ? J’avais envie de savoir ce qu’elle avait, mais ça avait l’air d’être un sujet sensible…
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyVen 15 Fév - 22:29

Marley & Wayne

❝ are you serious ? ❞

Le climat n’était plus du tout le même entre les deux jeunes gens. Il s’était même suffisamment réchauffé pour que Marley aille jusqu’à lui proposer l’un de ses gâteaux, ajoutant une réflexion qui arracha à Wayne un large rire totalement franc. Elle pouvait se vanter d’être parvenu à un miracle, car il gardait toujours une distance très franche entre ses patients et lui. Il aurait été bien incapable de rire de quoi que ce soit sur n’importe quel sujet avec un patient, d’ordinaire. Oh, Wayne était du genre doc sympa, il consolait facilement rassurait et paraissait on ne peut plus bienveillant. Si tout ceci était loin de n’être qu’un masque, cela possédait néanmoins une limite, celle qu’il s’imposait pour ne surtout pas se perdre en route. Il s’agissait d’une incroyable sagesse pour quelqu’un de sage. Mais il devait admettre que pour l’instant, il se moquait bien de toutes ses barrières habituellement protectrices… il ne portait plus sa blouse, son bipper ou même son stéthoscope, il ne pouvait donc être considéré comme un médecin à part entière. Pour l’instant, il était Wayne et non le docteur Swarovski. « Après avoir connu nos premiers prénoms, voilà que l’on connait les deuxièmes ! Toi c’est chieuse, et moi… grand con vaniteux ? » Wayne se frappa lui-même le front par sa grande stupidité. Mais il venait de prouver par a+b que le rire était bien la seule chose, avec le sport, qui lui permettait d’échapper à la pression incroyable qu’il sentait contre ses épaules larges et puissantes. Il prit cependant un gâteau, suivant Marley dans ses recommandations presque médicales, accueillant sa générosité de son habituel clin d’œil, qu’il n’utilisait pas pour séduire contre toute attente, mais bien pour remercier sans avoir à ouvrir la bouche. Chacun ses petites manies… « Obligation satisfaite ? » Il ne s’attendait sûrement pas à la question de la jeune femme, qu’il accueillit avec davantage de sérieux, mais dans le fond… celle-ci tombait sous le sens. Elle aussi semblait se donner des airs forts sans qu’il n’en soit rien en vérité.

« Il m’est déjà arrivé de tomber après avoir trop bu, bien sûr. J’ai fais les plus grandes frayeurs à mon meilleur pote… mais l’alcool ne m’a jamais rien apporté d’autre qu’une horrible migraine chaque lendemain, alors j’ai trouvé un autre palliatif à mes colères, mes angoisses et autres choseries du genre. En théorie, je ne serais pas censé répondre à la première partie de votre réponse… mais vous n’êtes plus ma patiente. » Wayne finit son gâteau avant de prendre une grande inspiration, s’apprêtant à se lancer dans un monologue qu’il allait tenter d’enrober dans une sorte d’enveloppe sucrée et nettement moins rude que ce qu’elle renfermait en vérité. « Votre amie était bien plus en danger que vous. Un simple lavage d’estomac a suffit pour que vous repreniez à peu près conscience. J’ai passé cependant un très long moment à vous poser des questions jusqu’à ce que celles-ci soient cohérentes. Il fallait s’assurer que vous n’aviez pas de dommages autres. C’est mieux de ne pas se souvenir. Partez du principe que vous êtes en bonne santé. Je n’ai pas de leçon à vous donner… mais une belle fille comme vous devrait croquer la vie plutôt que de creuser sa tombe. »
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptySam 16 Fév - 21:41



Wayne


&


Marley


« Après avoir connu nos premiers prénoms, voilà que l’on connait les deuxièmes ! Toi c’est chieuse, et moi… grand con vaniteux ? » Souriant faiblement, je levais les yeux au ciel avant de lui lancer un regard un peu complice pour le coup. « Ça nous va bien je trouve… J’aurai le droit de vous appeler ainsi si l’on se revoit ? » soufflais-je doucement avant de lui tendre mon paquet de gâteau. Il se devait d’en prendre un. Pourquoi ? Car le chocolat, ça remontait toujours le moral… Et c’était ce qu’il y avait de meilleur. Je ne lui laissais pas le choix même à vrai dire… Il en prit un rapidement. « Obligation satisfaite ? » Riant doucement je me mordis les lèvres avant de lui lancer un regard amusé. « Très satisfaite docteur… » soufflai-je en souriant franchement, dévoilant alors mes dents, me sentant euphorique et bien tout à coup. Il me rendait heureuse… C’était… En quelque sorte bizarre mais plaisant… « Il m’est déjà arrivé de tomber après avoir trop bu, bien sûr. J’ai fait les plus grandes frayeurs à mon meilleur pote… mais l’alcool ne m’a jamais rien apporté d’autre qu’une horrible migraine chaque lendemain, alors j’ai trouvé un autre palliatif à mes colères, mes angoisses et autres choseries du genre. En théorie, je ne serais pas censé répondre à la première partie de votre réponse… mais vous n’êtes plus ma patiente. » Me pinçant les lèvres, je le regardais longuement, de haut en bas avant de croiser les bras sous ma poitrine la faisant alors remonter, vraiment sans le vouloir. Pour une fois… « Votre amie était bien plus en danger que vous. Un simple lavage d’estomac a suffi pour que vous repreniez à peu près conscience. J’ai passé cependant un très long moment à vous poser des questions jusqu’à ce que celles-ci soient cohérentes. Il fallait s’assurer que vous n’aviez pas de dommages autres. C’est mieux de ne pas se souvenir. Partez du principe que vous êtes en bonne santé. Je n’ai pas de leçon à vous donner… mais une belle fille comme vous devrait croquer la vie plutôt que de creuser sa tombe. » baissant lentement la tête, j’inspirais faiblement avant de me mordre la langue. Je n’avais pas réellement peur de mourir, j’agissais peut être inconsciemment mais j’avais besoin de tout cela. J’avais besoin de faire la fête de m’évader et d’échapper un peu à la vie que je menais. Vivre au sein d’une mafia n’était vraiment pas de tout repos, physiquement comme psychiquement. Je ne me souvenais vraiment pas de tout ce qu’il m’avait fait… Dans un sens tant mieux, valait mieux. Je gardais un mauvais souvenir de ma greffe des reins, alors mieux valait que j’oublie ma seconde hospitalisation… « J’ai pas peur de la mort… Après tout, pousser son premier cri de vie, c’est déjà mourir. On nait pour crever… Faut bien que ça arrive un jour ou l’autre… » Marmonnai-je en souriant faiblement avant de porter ma main à mes lèvres pour cacher mon sourire. Non, je ne souriais pas pour le fait de mourir, je n’étais pas encore folle, mais plus par le fait qu’il m’avait dit que j’étais une belle fille. C’était donc qu’il me trouvait belle… Je lui plaisais donc un tant soit peu… Passant brièvement ma langue sur mes lèvres je tournais le regard vers la fenêtre regardant alors le ciel s’assombrir petit à petit. Posant mon paquet de gâteau je m’approchais à nouveau de lui comme attiré, ne pouvant pas rester sur une défaite. Puis maintenant que je savais qu’il me trouvait belle… Autant tenter une seconde fois. Puis il avait enlevé sa blouse… alors… il n’était plus dans son cadre de travail non ? Posant mes mains sur ses épaules, je les glissais lentement le long de ses bras avant de me coller à lui et déposer alors mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser doucement, le bout de ma langue caressant sa lèvre inférieur avant de la lui attraper pour la suçoter. « J’aime vous plaire vous savez ? » susurrai-je contre ses lèvres avant de lui lancer un regard terriblement coquin et provocateur.
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyDim 17 Fév - 0:24

Marley & Wayne

❝ are you serious ? ❞

Pour ainsi dire, Marley avait réussi à obtenir toute l’attention de Wayne en lui donnant son avis sur la vie et la mort. Il fronça aussitôt les sourcils face à tant de cynisme mélangé à ce brin de vérité qu’il refusait pourtant de juger comme une évidence. Pour lui, la vie avait bien plus de valeur que la mort et méritait d’être vécue. Dieu sait qu’il avait des raisons de lâcher prise de son côté, mais il s’accrochait, comme une huître à son rocher, histoire de dévoiler sa précieuse perle aux personnes le méritant. Chacun sa façon d’appréhender les choses, mais l’américain désapprouvait. Il ne serait pas médecin dans le cas contraire… à moins d’en être un particulièrement désabusé. « Si vous passez par là, la mort est une journée qui mérite d’être vécue. Mais puisque vous êtes encore en vie, autant en profiter en aimant chaque seconde, non ? Sinon, effectivement, tout ceci n’a pas grande valeur. Mais je ne peux pas vous donner raison. Sinon… ma vocation n’aurait pas davantage de valeur. » Wayne ne s’attendait pas à voir Marley revenir à la charge, ayant totalement fait abstraction de sa tenue pourtant légère jusqu’ici. Il n’avait cure qu’elle soit habillée ou nue, il était davantage attiré par les esprits forts plutôt que par des physiques avantageux, souvent semblables à de grandes coquilles vides. Il ne bougea pas d’un millimètre, parfaitement impassible et maître de ses moindres réactions, plus encore qu’il ne l’avait été précédemment. Il faut dire que pour lui plaire, il fallait se lever tôt… jamais il ne parviendrait à la voir totalement comme une femme à l’intérieur de ces quatre murs constituant son emploi toute l’année durant. Il la voyait avant tout comme une femme perdue manquant cruellement d’un guide, se perdant dans des artifices ne lui allant pas du tout, et pourquoi ? La réponse lui vint rapidement, et lui arracha un sourire amusé sans que celui-ci ne se transforme en une bête moquerie. Si elle aimait tant lui plaire… elle devrait le faire en dehors de l’hôpital, sans quoi il resterait froid et insensible, comme il s’obligeait à l’être dans cette seconde précise.

« Me plaire ? » demanda-t-il alors qu’il n’avait pas bougé d’un millimètre, pas même lorsqu’elle avait fait de leurs deux corps respectifs une proximité à part entière, et qui était loin d’être désagréable d’ailleurs. « Vous ne devriez pas. Je suis de la race des fossiles, moi, vous savez. Et puis… je fais partie des vivants, la mort ne m’intéresse pas. Peut-être ne suis-je rien d’autre qu’un homme possédé par des espoirs fous, mais je veux croire que la race humaine peut s’améliorer et aimer la vie l’ayant vue naître. Jouer au feu en souhaitant se brûler… ça ne m’intéresse pas. » Wayne n’avait pas quitté le regard de la jolie demoiselle, cherchant à y trouver un peu de cet espoir lui plaisant tant. Hélas, à l’heure actuelle, elle empruntait un chemin sur lequel il ne pouvait la suivre… et demeurait donc en retrait, froidement, à attendre de voir une étincelle lui correspondant passer sous ses yeux d’un bleu aussi puissant que ses convictions.
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyDim 17 Fév - 15:57



Wayne


&


Marley


« Si vous passez par-là, la mort est une journée qui mérite d’être vécue. Mais puisque vous êtes encore en vie, autant en profiter en aimant chaque seconde, non ? Sinon, effectivement, tout ceci n’a pas grande valeur. Mais je ne peux pas vous donner raison. Sinon… ma vocation n’aurait pas davantage de valeur. » Riant faiblement, il marquait un point… être médecin et conseiller aux gens de mourir et de ne pas vivre, ça serait tout de même dérisoire au plus haut point. A tel point qu’on pourrait presque le prendre pour un petit fou. Pour le coup, il m’avait fait rire oui… Le sourire aux lèvres, je secouais la tête avant de la pencher en arrière et fixer le plafond le temps d’une petite seconde, avant de me remettre à ma position initiale. « Un médecin qui conseille la mort… le bourreau … ça serait tout mignon tout plein. Le médecin sadique… Vous aimez sauver des vies… Avez-vous eu de la satisfaction quand vous m’avez sauvé ? » Demandai-je alors doucement en plongeant un regard provocateur dans le sien. Non pas pour le provoquer de façon mauvaise, mais plus d’une façon taquine, provocatrice dans le sens sexy, j’étais forte à ce petit jeu, depuis le temps que je draguais les hommes… Mais ce qui m’énervait, c’était de ne pas réussir avec lui… Il me faisait penser à Léo qui avait fait la même chose quand je l’avais recruté dans la mafia… Ces hommes… Mais lui c’était différent. Dans le sens ou… Je voulais sincèrement lui plaire… C’était viscéral ! « Me plaire ? » Haussant un sourcil, le regardant droit dans les yeux sans bouger, mon corps, restant alors collé contre lui. « Vous ne devriez pas. Je suis de la race des fossiles, moi, vous savez. Et puis… je fais partie des vivants, la mort ne m’intéresse pas. Peut-être ne suis-je rien d’autre qu’un homme possédé par des espoirs fous, mais je veux croire que la race humaine peut s’améliorer et aimer la vie l’ayant vue naître. Jouer au feu en souhaitant se brûler… ça ne m’intéresse pas. » Jouer au feu en souhaitant se bruler ? C’était intéressant ça… Très intéressant même. Est-ce que ça faisait mal de passer sa main sous une flamme de briquet ? Et si je brulais mes poissons rouges ? Je versais toujours de l’acide dans l’eau… Mais et si je mettais de l’alcool et y jetais une allumette ? Que se passerait-il ? Je me le demandais… Songeuse quelques instant, le sourire e dessina alors sur mes lèvres. Me mettant sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur, ma poitrine frottant sur son torse, je passais mes bras autour de sa nuque en glissant une main dans ses cheveux. J’aimais vouloir le provoquer, je voulais le provoquer tout court même. Je voulais qu’il me succombe je voulais voir dans son regard du désir et de l’envie, tout comme mon regard qui était en train de briller de mille feu à ce moment précis. Il me plaisait de plus en plus. Il aimait la vie ? Alors j’allais lui en donner moi de la vie… Caressant ses lèvres des miennes je me mis à les lécher doucement avant de les mordiller. « Je n’ai jamais mis le feu pour me bruler, pas encore… Je tiens trop à ma belle peau pour ça… » soufflai-je doucement en caressant du bout de mes doigts sa nuque en frottant nos nez l’un contre l’autre. « Si j’ai bien compris… Tu ne veux pas de moi ? Ou c’est parce que… Tu es marié ? » demandai-je doucement d’une voix qui se faisait alors terriblement sensuelle.
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyLun 18 Fév - 1:21

Marley & Wayne

❝ are you serious ? ❞

« C’était une métaphore, le coup du feu… » énonça l’américain alors qu’il peinait à ne pas s’étouffer sous le rire qu’il refusait de voir sortir. Disons que sa retenue fut mise définitivement à mal par la question de Marley à propos d’un hypothétique mariage le liant à une hypothétique femme… là, il explosa de rire avant de se défaire de son emprise rien qu’en prenant ses poignets si fins entre ses grandes mains habiles à la dextérité incroyable. Le fait qu’elle soit si à l’aise ne le mettait pas spécialement à son aise de son côté. Non pas qu’il était gêné, mais il n’avait aucune envie de franchir quelque barrière que ce soit au sein de cet hôpital, pas alors que sa réputation n’était désormais plus à faire et que tout le monde le respectait. Il brandit cependant sa main gauche, mettant en avant le fait que son annulaire soit vide de toute alliance afin de lui faire définitivement comprendre que l’engagement n’était pas son fort. Il souhaitait bon courage à toute femme souhaitant lui mettre la corde au cou… Wayne était tellement réfractaire à ce genre d’engagement stupide et surfait qu’il ne pouvait s’empêcher de se marrer comme la moitié d’abruti qu’il n’était pourtant pas. « Moi marié… si tu me connaissais un peu mieux que ça, je pense que tu verrais que c’est une hérésie que de prononcer le mot « mariage » devant moi. Je ne peux m’empêcher d’imaginer sans une intense envie de vomir ces pauvres idiots qui s’engagent à ce point. Voilà bien une erreur que je ne ferai jamais. » Quel cynisme ! Mais en même temps, il avait été à bonne école. Ses parents s’étaient aimés comme des fous, et au final, le géniteur de l’américain avait piétiné tout le cocon protecteur maternel mis en place par son épouse. Comme s’il n’avait aucun respect envers l’amour qu’elle portait à ses triplés, et qu’il préférait mourir plutôt que de les laisser l’aimer de la même façon. Il s’agissait de l’une des multiples raisons pour lesquelles Wayne ne voulait pas que l’on s’attache à lui et qu’il ne comptait pas se marier un jour. Mais hormis Anna, personne n’avait de telles informations en main. Quelque part, c’était parfait ainsi… « Je crois que mon orgueil en prendrait un trop grand coup. Tu n’as pas l’air d’être quelqu’un de stable non plus… être pris et jeté comme un objet, très peu pour moi. Alors effectivement, ton offre ne peut pas m’intéresser, surtout pas ici où je suis quand même chirurgien. » Le jeune homme s’était rapproché afin de lui faire comprendre qu’il ne la fuyait pas et prenait plus la plus sage des décisions. Il l’entendait déjà se mettre en rogne… mais c’était un risque à prendre.

« Ce n’est pas de la satisfaction que j’ai lorsque je sauve un patient. C’est… de la joie. L’idée d’avoir fait une bonne action au milieu de toutes celles qui sont bien moins honorables. Je ne suis pas prétentieux au point de me croire sorcier… souvent, je ne parviens pas à faire ce que je voudrais pourtant tant faire. Ma spécialisation est… dure. En théorie, je n’aurais pas dû m’occuper de toi d’ailleurs. Je suis neurochirurgien… et ta pathologie n’était pas chirurgicale en soi. » Pourquoi diable l’assommait-il avec tous ces détails pourris ? Difficile à dire. Il cherchait probablement à analyser ses réactions, rien de plus rien de moins… « Pourquoi t’adonner à ce petit jeu de séduction ? A moins que le fait de mettre un médecin sous ta coupe ne soit ton ultime objectif avant de partir… j’aimerais comprendre. »
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyLun 18 Fév - 9:42



Wayne


&


Marley



« C’était une métaphore, le coup du feu… » Il se foutait de moi là ? Il se foutait réellement de moi ? Je pouvais le voir sous son regard et ses lèvres qui trahissaient, le fait qu’il voulait rire… « T’es en train de te payer ma tronche ou quoi là ?! » Demandai-je d’une voix haineuse pour le coup. Je n’aimais pas franchement que l’on se foute de moi. Mais lorsque je parlais de mariage, là, ce fut le comble. Il se foutait réellement de moi ! M’attrapant les poignets pour me dégager de mon emprise il me fit faiblement reculer avant de me montrer sa main gauche, dénudé de bague démontrant alors qu’il n’était pas marié. « Je crois que mon orgueil en prendrait un trop grand coup. Tu n’as pas l’air d’être quelqu’un de stable non plus… être pris et jeté comme un objet, très peu pour moi. Alors effectivement, ton offre ne peut pas m’intéresser, surtout pas ici où je suis quand même chirurgien. » De tous les médecins qu’il y avait dans ce foutu hôpital, pourquoi ? Pourquoi j’étais tombée sur le seul qui n’aimait pas se faire draguer, ou un dragueur lui-même, ou quelqu’un qui appréciait la charmante compagnie ? Peut-être fallait-il que je fasse tout cela, en dehors de l’hôpital ? C’était quelque chose que je devais vraiment prévoir… Je ne pouvais pas en rester là ! Il fallait à tout prix que je l’ai dans ma poche, je voulais y arriver ! Je voulais le faire totalement craquer ! Il avait peur de sa petite réputation… Je pouvais comprendre…ça serait donc à moi de fournir encore plus d’effort… « Ce n’est pas de la satisfaction que j’ai lorsque je sauve un patient. C’est… de la joie. L’idée d’avoir fait une bonne action au milieu de toutes celles qui sont bien moins honorables. Je ne suis pas prétentieux au point de me croire sorcier… souvent, je ne parviens pas à faire ce que je voudrais pourtant tant faire. Ma spécialisation est… dure. En théorie, je n’aurais pas dû m’occuper de toi d’ailleurs. Je suis neurochirurgien… et ta pathologie n’était pas chirurgicale en soi. » Neurochirurgien, il touchait donc tout ce qui était lié aux nerfs… C’était tout de même une spécialisation assez importante et conséquente, j’avais beau faire ma salope ou me faire passer pour une débile, j’avais toujours eu de très bonnes notes et mes études montraient, très bien que je n’étais pas non plus une attardée ! Même si la médecine ne m’avait jamais réellement passionnée, c’était tout de même vital d’en savoir un peu… « Pourquoi t’adonner à ce petit jeu de séduction ? A moins que le fait de mettre un médecin sous ta coupe ne soit ton ultime objectif avant de partir… j’aimerais comprendre. » Fronçant les sourcils, je lui lançais un regard menaçant avant de me défaire de son emprise. Je ne supportais pas être inférieure aux gens et le fait qu’il puisse me tenir les poignets démontrait simplement qu’il avait le dessus sur moi… J’avais besoin de plaire ! J’avais besoin de me montrer et de montrer de quoi j’étais capable. Je faisais cela depuis tellement d’année que la raison n’était pas si évidente… Et pourtant je savais parfaitement pourquoi je faisais tout cela… Un manque, ma mère me manquait, mon frère me manquait, j’avais besoin d’être quelqu’un d’autre pour ne pas pleurer, j’avais besoin de m’occuper pour ne pas y penser, j’avais juste besoin… D’attention. Je n’en manquais pas de la part de mon père ni même de mon frère ainé… Mais je ressentais le besoin de plaire, de jouer ce jeu pour duper la gente masculine… J’étais surement au fond pathétique, mais je savais que j’étais malade. Le fait que mon père fasse de moi une Escort girl pour espionner les gens riches et ses clients démontraient simplement qu’au fond, il se fichait que je puisse souffrir, il ne voyait là que ces intérêts et ne se souciait pas de moi. « L’orgueil, l’orgueil, y’a que ça de vrai chez les hommes ! Trop fier, trop macho, trop orgueilleux… Tu fais genre de pas avoir besoin de femme à tes côtés ou même d’une épouse, mais tout homme a besoin d’une femme ! Mais t’as raison, n’en prend pas ! T’es le genre de type à détruire le cœur d’une femme ! Trop égoïste pour voir ses besoins et bien t’occuper d’elle ! Vous êtes tous les mêmes de toute façon ! » Crachai-je en lui lançant un regard féroce tout en me mordant les lèvres, tremblant de nerfs. J’avais envie de frapper, d’hurler, de me défouler. Et si je n’avais pas encore péter un câble c’était bien pour lui… Et par le fait que nous étions dans un hôpital. Le poussant franchement contre le mur sans aucune retenue je plongeais ma tête dans son cou avant de le mordre assez fort et lui faire plusieurs marques de suçon et bien évidemment de morsure avant de me reculer l’air de rien en passant mes doigts sur mes lèvres. « T’es mignon tout plein comme ça…J’en ai rien à foutre que tu sois médecin, je ne fais pas gaffe au métier, ce n’est pas important pour moi ! Quel serait mon avantage de te mettre sous ma coupe hein ? Tu peux me le dire ? Je n’ai pas besoin d’un neurochirurgien à mes côtés pour me soigner ! Je n’ai aucun souci de ce côté-là ! Et pas la peine de me sortir le refrain de la richesse ! Je suis sûrement bien plus riche que toi tu ne m’apporteras rien ! » Crachai-je en haussant la voix hurlant presque sur la fin de ma phrase. Tremblant faiblement, je portais à nouveau ma main à ma bouche en détournant le regard. Il me mettait hors de moi, mais pas d’une façon normale. C’était bien différent là… quoi ? Tout ça parce que je le trouvais beau ? Attrapant mon paquet de gâteau je lui tournais le dos avant de manger pour me calmer.
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyLun 18 Fév - 22:47

Marley & Wayne

❝ are you serious ? ❞

Un long et pénible soupir trancha l’atmosphère sonore alors que Marley lui pétait à nouveau une durite en bonne et due forme. Diantre, mais pourquoi avait-il oublié de mettre des boules Quiès ? Voilà qui aurait pu lui sauver son ouïe déjà largement endommagée. Il la regardait d’un air quasi désespéré, ne sachant plus au juste ce qu’il était censé dire pour éviter de se prendre une soufflante à chaque mot. Il essayait de comprendre cette demoiselle, de savoir comment la prendre, mais plus il dévoilait ses efforts et moins il la comprenait. Aussi, sans aucune délicatesse, il finit par répliquer : « Si tu penses que te prendre là, tout de suite, sur le lit est une bonne façon de te respecter alors nous n’avons pas la même façon de voir les choses. » Wayne n’était pas quelqu’un de graveleux, et s’il lui arrivait d’apprécier les plaisirs éphémères, il s’en était récemment détaché. Il ne voyait pas l’intérêt, surtout en ce moment alors que sa sœur souffrait le martyr… elle méritait d’être aimée de quelqu’un d’autre que son frère. Elle méritait d’être heureuse, en bonne santé, d’avoir un mari aimant et une tripotée d’enfants comme elle disait si bien lors de ses rares moments de rêve. Au lieu de se concentrer sur ce que sa sœur n’avait de cesse de lui répéter, l’américain s’était avancé vers Marley, l’air sérieux et presque menaçant, son puissant regard bleu brillant de mille étincelles à cet instant précis. « Tu as raison, je ne saurais pas prendre soin d’une femme, je ne saurais pas comment me plier en quatre et mener mon métier de front. Alors tu sais quoi ? Plutôt que de me sentir minable en constatant le désastre que ça pourrait occasionner, j’offre toute mon énergie à ma sœur. Oui, ma jumelle qui est nettement plus mal en point que toi et ne me fais pas chier avec ses états d’âme de gamine ! » Wayne poussa un soupir, désormais complètement hermétique à ce que son interlocutrice pouvait bien faire ou dire. Il ne l’avait même pas vue revenir à la charge… et soupira d’autant lorsque sa complainte lui perça à nouveau le tympan, pour ne pas changer. A ceci près qu’il dû faire face à une véritable furie puisqu’elle laissa sur son cou la marque de plusieurs suçons. Elle avait de la chance de s’être reculé la première, sans quoi il aurait vraiment pu la pousser sans aucune délicatesse afin qu’elle cesse ses agissements de gamine. Cette fois-ci, sa colère avait fondu comme neige au soleil et à la place… il se mit à se marrer. Le rire était de loin sa meilleure arme, en fin de compte.

« Eh bah… ta richesse ne te rends pas meilleure ou plus désirable. Tu passes juste pour une psychopathe, gamine de surcroît, qui hurle au loup dès qu’elle n’a pas ce qu’elle veut. Je ne sais pas si c’est davantage risible ou juste… incompréhensible. Franchement… pour me mettre sous ta coupe, t’es mal barrée alors autant dire que je suis sauvé. » Wayne haussa finalement les épaules et se laissa glisser contre le mur jusqu’à s’asseoir à même le sol. Il massait sa nuque, légèrement douloureuse après cet assaut fou, et n’avait de cesse de regarder sa montre : son angoisse revenait à la surface pour ne rien arranger, surtout maintenant qu’il n’avait rien d’autre à quoi penser.
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyMar 19 Fév - 9:39



Wayne


&


Marley



« Si tu penses que te prendre là, tout de suite, sur le lit est une bonne façon de te respecter alors nous n’avons pas la même façon de voir les choses. » Comme si je parlais de me laisser prendre ! Non mais il avait craqué ! Je ne donnais pas mon corps au premier venu moi ! J’avais des valeurs, même si elles ne se voyaient franchement pas. J’avais fait une promesse à papa. De rester vierge aussi longtemps que possible et ça je la tiendrai ! Je ne voulais me donner qu’à l’homme de ma vie, celui qui ferait chavirer mon corps, celui à qui je pourrai tout donner… Et pour le moment ça je ne l’avais pas trouvé… « Qui t’as dit qu’on irait jusqu’à faire l’amour ? si tu y penses, c’est que t’aimerai bien… » soufflai-je en souriant de façon provocatrice. Oui, s’il en parlait… C’est que forcément il devait avoir un petit envie… Mais rapidement, je me remis à crier, de toute façon, avec moi rien de bien étonnant, je gueulais une fois sur deux alors… « Tu as raison, je ne saurais pas prendre soin d’une femme, je ne saurais pas comment me plier en quatre et mener mon métier de front. Alors tu sais quoi ? Plutôt que de me sentir minable en constatant le désastre que ça pourrait occasionner, j’offre toute mon énergie à ma sœur. Oui, ma jumelle qui est nettement plus mal en point que toi et ne me fais pas chier avec ses états d’âme de gamine ! » Serrant les dents je le regardais droit dans les yeux en me retenant de lui foutre une gifle. C’était le fait que sa sœur jumelle soit en si mauvais point. Je savais ce que c’était que de perdre un frère … Alors une sœur c’était pareil. Baissant le regard plus pour me contrôler qu’autre chose, je me pinçais les lèvres en comptant dans ma tête. Il fallait vraiment que je me calme ! Mais depuis quand, oui depuis Quand, je me calmais moi ? Je pétais toujours ma durite sans me contrôler ! Je ne faisais pas de chichi personnellement j’y allais franchement sans me soucier de quoi que ce soit ! Alors pourquoi là je faisais quelque chose de nouveau ? Parce qu’il était médecin ? Peut-être bien au fond… Mais c’était stupide comme réaction. Non c’était le coma éthylique qui m’avait totalement déréglée. Oh mon dieu, oui c’était ça… ça m’avait changé ! Fallait vite que je me tire d’ici moi ! « Eh bah… ta richesse ne te rends pas meilleure ou plus désirable. Tu passes juste pour une psychopathe, gamine de surcroît, qui hurle au loup dès qu’elle n’a pas ce qu’elle veut. Je ne sais pas si c’est davantage risible ou juste… incompréhensible. Franchement… pour me mettre sous ta coupe, t’es mal barrée alors autant dire que je suis sauvé. » Serrant les dents, je sentis mon corps frissonner sur le coup. Ok… Là ça allait trop loin, vraiment trop loin. Qu’on me donne une bonne raison pour ne pas l’amener voir Oksana et qu’elle se mette à le découper en charpie pour en faire de la pâté pour chat ! Sentant la haine gronder au fond de ma gorge montant lentement dans ma bouche, j’ouvris les yeux pour lui lancer un regard terriblement haineux avant que ma main ne parte toute seule à l’encontre de sa joue. Assis à même le sol, le bruit de la claque dans la chambre silencieuse se fit bine entendre. Un silence de plomb. Tremblant faiblement en fermant ma main, celle qui l’avait frappé, mon cœur se serra sur le coup. C’était la première fois que ça me faisait cela après avoir frappé quelqu’un. Je ne regrettais pas mon geste pour autant ! Loin de là même… « Je t’interdis… De te permettre de pouvoir m’insulter de la sorte ! Ton rang est trop faible pour te permettre de pouvoir me juger ! Ton arrogance n’a d’égale que toi-même. Reste à ta place ! Paysan ! » Crachai-je sur le coup en lui lançant un regard menaçant. Il ne savait pas qui j’étais, et dans un sens il valait mieux pour lui qu’il ne sache pas que j’appartenais à la mafia et que j’étais de surcroit la fille du parrain…
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MessageSujet: Re: I want to be your attention Feat wayne  I want to be your attention Feat wayne  EmptyMar 19 Fév - 22:14

Marley & Wayne

❝ are you serious ? ❞

Le son on ne peut plus sourd de la gifle que venait lui mettre Marley retentit un moment tandis que Wayne refusait de remettre son visage droit. Il avait bougé sous le coup qu’elle lui avait asséné, et fondamentalement, la douleur ne le touchait même pas. Il poussa au contraire un long et pénible soupir avant de se relever, l’air plus froid encore qu’il n’avait osé l’être jusqu’ici, avant qu’un sourire on ne peut plus cynique et narquois ne prenne place sur ses beaux traits masculins. Que sa joue soit rougie par le coup, il s’en contrefichait comme de son premier stéthoscope. Tout ce dont il rêvait à présent, c’était partir loin, très loin de cette furie qui de toute évidence ne lui apporterait jamais rien de bon. Tant pis pour elle. « Paysan, hum ? Ma pauvre fille. Oui, pauvre, parce que manifestement tes neurones ont été largement grillés par toute la drogue que tu t’enfiles ! Que tu sois riche ou pas je m’en cogne, ça ne te rend pas meilleure et encore moins désirable… franchement, tu devrais revoir l’ordre de tes priorités ma belle, parce que tu ne donnes qu’une envie, fuir loin, très loin de toi pour ne jamais revoir ton visage de poupée, tes manières datant d’un autre siècle et ton tempérament de furie qui donne envie de se flanquer une balle ! Je suis paysan mais ça me convient. Au moins je n’ai pas honte de ma vie au point de goûter aux paradis artificiels, je n’ai pas honte de moi-même. Tu n’aimes pas ce que je suis ? Tant pis, je ne respire pas pour te plaire… Bibiche ! » Wayne leva les yeux au ciel avant de se diriger vers la sortie sans même un regard ou une hésitation. Il allait même jusqu’à claquer la porte et se rendre dans les vestiaires réservés aux titulaires, seul endroit où il pouvait avoir la paix et où le chef de chirurgie saurait le trouver en cas de besoin. Il avait réellement un besoin inébranlable de faire le vide dans son esprit, d’être dans un silence absolument parfait histoire de reprendre son si précieux contrôle de lui-même. De toute évidence, cette fameuse rencontre ne risquait pas de l’empêcher de dormir puisque jusqu’ici, elle n’avait fait que le mettre hors de lui… pour ça, cette fichue Marley semblait être la plus douée au monde ! Malheureusement… peut-être ne parviendrait-il pas à l’oublier aussi facilement. Son inconscient complotait contre lui en la matière !
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