Aujourd’hui était un jour nouveau pour moi. Oui. Pourquoi ? Tout simplement parce que, bye-bye Prada ! Bonjour Dior ! Enfin je changeais de boite ! Enfin, je changeais de marque, enfin j’allais pouvoir changer de vie. Une sorte de renouveau, de changement qui me permettrait d’aller tout simplement de l’avant et de pouvoir gérer au mieux ma vie. Pouvoir cesser la drogue plus vite, trouver une autre motivation et j’en passe. J’étais heureuse. Oui, heureuse car ça me donnait la pêche ! Ça me donnait le sourire, ça me donnait la joie de vivre ! À tel point que je n’en avais pas dormi de la nuit. Je bossais depuis combien de temps pour Prada ? Depuis près de six ans… Six ans… Et j’abandonnais tout pour la concurrence, à savoir Dior. Mais Dior était tellement une belle marque et je devais avouer que Dior était tout de même la référence pour moi en haute couture… Me frottant les mains, je sentis mon estomac se contracter sous le stress. Pourtant j’étais habituée, j’étais tout de même mannequin depuis mes six ans… J’avais fait plusieurs maisons, je n’étais pas resté à Prada toute ma vie… Soupirant faiblement, je me levais rapidement avant de m’étirer, je devais me dépêcher et ne pas prendre de retard. Je devais rejoindre Bonnie sur son lieu de travail… Nous avions rendez-vous pour parler des formalités et j’en passe… Bref, j’étais heureuse pour le coup. Grâce à bonnie, parce qu’il fallait l’avouer, c’était grâce à elle que j’étais entrée chez Dior, je pouvais enfin, espérer que ma vie soit meilleure. Veste mise, chaussures à talons mise, je mis une touche de parfum avant de prendre mon sac à main et mon téléphone. Clé de la voiture en main, je quittais l’appartement avant de filer alors sur les routes de la ville. J’étais pas mal en avance, mais je préférais attendre que faire attendre Bonnie. Puis de quoi j’aurai l’air si j’arrivais en retard lors du rendez-vous ? Je me le demandais bien. Grimaçant rien qu’à cette idée, j’appuyais faiblement sur l’accélérateur pour avancer plus vite. Mais pas trop non plus. Je n’aimais pas tant que ça la vitesse, depuis l’accident j’avais du mal avec les voitures tout court. Toujours cette anxiété qui m’envahissait… soupirant fortement, je ma garais de que je pus avant de sortir de la voiture. L’immeuble était immense. J’y étais pourtant déjà entré, nous avions déjà bossé en partenariat avec eux, ou même embauché pour certaines pubs précise, mais là… Là c’était pour longtemps, je bossais là maintenant. Ça me faisait plus loin d’ailleurs niveau trajet mais ce n’était pas un réel souci. Souriant faiblement, j’entrais dans le building avant d’aller à l’accueil. Me présentant j’annonçais alors que j’avais rendez-vous avez Bonnie. Une fois annoncé, je filais m’assoir alors sur une chaise attrapant un magazine bien évidemment qui parlait de mode avant de le feuilleter. J’espérais ne pas attendre trop longtemps non plus. Mais je pouvais faire confiance à ma belle petite Bonnie pour ne pas être en retard.
Sujet: Re: BONNASSE | A new story Ven 8 Mar - 0:30
La chose la plus importante dans la vie de Bonnie c’était clairement son travail. En omettant les personnes qui lui étaient chères comme ses parents, ses deux frères, sa sœur – quoique, l’entente n’était pas toujours évidente entre les deux jeunes femmes - Sweva la femme de sa vie et Lynch – le meilleur pour la fin – son travail était la principale raison qui faisait qu’elle était contente de se lever le matin c’était son but dans sa vie, un de ses moteurs, un indispensable. Quand elle était tombée enceinte il y a un an, elle avait été vraiment malheureuse. Elle était tellement ronde que faire le plus petit pas la fatiguait et surtout elle n’avait pas envie qu’on la voit dans un tel état : elle s’était imaginée ressemblant à une épave puis à une baleine jusqu’au jour de son accouchement. Son boulot lui avait donc manqué puisqu’elle avait fait un caprice à son frère pour qu’il lui accorde un congé avant l’heure. Elle avait toujours voulu travailler chez Dior, d’aussi loin qu’elle s’en souvienne. Son père et son grand-père avaient été PDG, aujourd’hui c’était son frère qui s’occupait de la branche américaine et elle voulait un jour prendre sa place. C’était son unique but. Elle était fait pour les affaires, elle était faite pour diriger, c’était en elle depuis toujours. Après avoir fini ses études, elle avait joué quelques temps au mannequin le temps qu’on lui trouve une place dans l’entreprise un peu plus adaptée à ce qu’elle voulait faire, dans l’administratif. Elle n’avait pas aimé n’être qu’un joli visage, un joli corps. Elle avait aussi un cerveau et elle savait s’en servir. Aujourd’hui, elle était devenue le bras de son président de frère, celle qui le conseillait et qui supervisait un peu toutes les branches de l’entreprise. Elle donnait beaucoup ses idées au niveau de la pub et aimait s’occuper des nouveaux mannequins qu’ils recrutaient. D’ailleurs c’était une de ses fonctions principales et elle avait personnellement demandé à s’en occuper. Elle avait un don pour recruter les meilleures et d’ailleurs, elle devait accueillir une jeune femme qu’elle avait connue en travaillant avec elle par le passé. Celle-ci travaillait chez Prada avant et elle lui avait tout de suite tapé dans l’œil, il la lui fallait chez Dior, coute que coute. Son frère avait approuvé et elle s’était donc employé à la convaincre de venir rejoindre leurs rangs. La jeune femme regarda sa montre : pile l’heure du rendez-vous. Elle devait être là, enfin en tout cas elle l’espérait, la ponctualité était extrêmement importante pour elle, elle voulait être sûre qu’elle pouvait compter sur ses mannequins. Bonnie se dirigea donc d’un pas rapide et assuré dans le hall d’accueil et repéra immédiatement la jolie blonde. « Nastazià ! » s’écria la jeune femme alors qu’elle arrivait à sa hauteur. « Je suis contente de te voir ici ! Comment vas-tu ? Je ne t’ai pas trop fait attendre j’espère ? »
Dernière édition par Bonnie Fitzgerald le Lun 11 Mar - 21:45, édité 1 fois
Sujet: Re: BONNASSE | A new story Ven 8 Mar - 23:46
BONNIE & NASTAZIA
A new story
J’étais en avance, enfin, pas de beaucoup non plus, je ne devais pas abuser. Mais j’espérais tout de même que Bonnie ne soit pas trop longue, histoire que je puisse vite être au courant de mes horaires, de ce que j’allais faire e surtout quand je pourrais commencer à bosser. Il me tardait de pouvoir bosser avec Dior. Bonnie avait eu une bonne idée en pensant à moi. Feuilletant le magazine, je fronçais les sourcils en voyant les nouvelles mannequins sur le marché. Elles étaient très jeunes, mais si mince. Enfin, je n’étais pas en position de parler… Je préférais amplement les mannequins chez Victoria’s secret. Au moins, elles avaient des formes et était pulpeuse elles. Pas comme moi. J’avais certes pris de la poitrine depuis mes deux grossesses… Mais j’étais toujours aussi maigre. C’était d’un immonde… Je me demandais comment je pouvais attirer les garçons avec le corps si maigre que j’avais. La peau sur les os, c’était tout ce que j’avais. Soupirant, je posais le magazine sur la petite table basse avant d’en prendre un autre. Il traitait de la même chose. Vive la concurrence. Le posant lui aussi, je me mis à soupirer en regardant rapidement l’heure sur mon téléphone. « Nastazià ! » Entendant mon prénom, je me relevais d’un bond, comme si j’allais la rater ou dieu sait quoi. La voyant arriver, un franc sourire se logea alors sur mon visage. Bonnie était une femme très belle ! Brune, de belles formes, un corps exquis, je la jalouserai presque tellement elle était belle. Elle avait un visage des plus charmeur et envoutant. « Je suis contente de te voir ici ! Comment vas-tu ? Je ne t’ai pas trop fait attendre j’espère ? » M’approchant à mon tour d’elle pour lui éviter de marcher jusqu’à moi, je la pris rapidement dans mes bras une fois à sa hauteur. J'étais très tactile, fallait s’y faire avec moi, et j’espérais que ça ne la dérangeait pas. « Ma belle Bonnie ! » soufflai-je en lui faisant un bisou sur la joue avant de me reculer pour le contempler. De près, elle était encore plus belle ! « Je vais bien et toi ? Et non je viens juste d’arriver ! Nous sommes donc toutes les deux à l’heure ! Si ça ce n’est pas du timing ! » soufflai-je en portant mon sac à main à mon épaule tout en souriant faiblement. J’étais excitée comme une puce. Il me tardait vite de savoir, il me tardait de conclure, il me tardait de pouvoir savoir quand je commençais le boulot. « Alors ? Quoi de neuf depuis tout ce temps ?! » demandai-je en souriant encore plus. C’était tellement plaisant de parler avec sa future patronne quand on se sent à l’aise de la sorte. Le fait d’avoir déjà bossé avec Bonnie et de l’avoir côtoyé, me permettait d’être bien plus à l’aise. Même si j’étais de base, une fille sans tabou et sans gêne, ça m’aidait encore plus je devais tout de même l’avouer.
Sujet: Re: BONNASSE | A new story Mar 12 Mar - 22:07
Bonnie n’était pas spécialement du genre tactile. Elle n’était pas non plus de celles qui aimaient faire des câlins à leurs amies ou leur petit-ami et n’était pas particulièrement fan des démonstrations d’affection en public. Cela dit, il lui arrivait de faire des exceptions quand elle était très contente de voir une personne ou quand elle n’avait pas vu quelqu’un depuis longtemps. Nastazià cumulait ces deux caractéristiques, c’est pourquoi Bonnie se laissa faire lorsque la jolie blonde la prit dans ses bras. Bien sûr, elle avait repris contact avec la jeune femme plusieurs mois auparavant mais tout c’était fait par téléphone, elles n’avaient pas eu vraiment l’occasion de discuter de tout cela entre quatre yeux. Puis franchement, même si cela n’avait pas été le cas, elle ne l’aurait pas repoussé. Il fut un temps où cela ne la gênait pas de repousser quelqu’un de la sorte et de le remettre à sa place publiquement. Mais à présent, c’était différent, elle avait appris à mettre de l’eau dans son vin et à être plus tolérante. Elle ne pouvait décemment pas donner une mauvaise image de la boite à son nouveau mannequin en se montrant désagréable. Enfin, au fond, Nastazià était quand même une excellente amie qu’elle ne voulait pas perdre. « Ma belle Bonnie ! » la complimenta-t-elle tout en la contemplant de loin. Flattée, Bonnie fit un tour sur elle-même avant de prendre la pose. La jeune femme se nourrissait des compliments qu’on lui faisait et elle était certaine de tous les mériter. Bon elle n’était pas naïve au point de complètement craquer au premier compliment venu et il fallait bien plus que ça pour obtenir ce qu’on voulait d’elle. Mais ça faisait quand même marquer certains points. Admirant à son tour son amie et sa nouvelle collègue de travail, l’américaine la regarda avec un grand sourire. « Tu es absolument magnifique tu sais ! Je ne regrette vraiment pas de t’avoir engagée. » Elle allait sans doute faire beaucoup d’ombre aux autres mannequins mais Bonnie n’en avait rien à faire, après tout, elle faisait passer les intérêts de la boite avant ceux des employés – même si quelque part ils assuraient son bon fonctionnement - son avenir et son succès personnel reposaient entièrement là-dessus. « Je vais bien et toi ? Et non je viens juste d’arriver ! Nous sommes donc toutes les deux à l’heure ! Si ça ce n’est pas du timing ! » Bonnie faisait tout pour la mettre à l’aise en tout cas, il fallait qu’elle se plaise si elle ne voulait pas la perdre. Nastazià était un atout clé. « Bon très bien alors, je m’en serais voulue de t’avoir fait attendre. C’est assez dur d’être ponctuelle mais j’essaye de faire des efforts, ça ne donne pas une très bonne image. » Elle haussa les épaules. « Je vais très bien sinon, comment ne pas aller bien alors que tu vas travailler pour nous ? C’est parfait. » Elle coinça alors son bras avec celui de son amie et l’entraina avec elle pour commencer à lui faire faire une petite visite avant d’aller à son bureau. « Alors ? Quoi de neuf depuis tout ce temps ?! » L’américaine soupira, réfléchissant à ce qu’elle pourrait lui dire, elle ne voulait pas non plus l’ennuyer avec sa vie même si elle adorait parler d’elle. « Hum eh bien je travaille énormément en ce moment. Je ne fais pas grand-chose d’autre, par manque de temps. Et toi alors ? Raconte-moi, ça fait tellement longtemps ! » Elle consacrait tout son temps pratiquement à son travail. Elle la voulait sa promotion ! Puis comme Lynch travaillait tout le temps également, il n’y avait pas grand-chose qui la retenait chez elle.
Sujet: Re: BONNASSE | A new story Sam 23 Mar - 22:17
BONNIE & NASTAZIA
A new story
« Tu es absolument magnifique tu sais ! Je ne regrette vraiment pas de t’avoir engagée. » Elle était adorable, oui, très adorable même de me dire ce genre de chose. Il y avait tellement plus belle comme mannequin, et pourtant c’était moi qu’elle avait choisi. Moi la pauvre blonde sans poitrine, trop mince à mon gout. Mais je n’allais pas râler pour autant, c’était très plaisant d’être chez Dior à présent. « Tu es bien plus belle que moi t’es au courant ? » soufflai-je en lui faisant un franc sourire. Car c’était la pure vérité, elle était bien plus sensuelle et charmante que moi. Et puis une femme avec des formes c’était tellement plus beau… Enfin, à mes yeux… « Bon très bien alors, je m’en serais voulue de t’avoir fait attendre. C’est assez dur d’être ponctuelle mais j’essaye de faire des efforts, ça ne donne pas une très bonne image. Je vais très bien sinon, comment ne pas aller bien alors que tu vas travailler pour nous ? C’est parfait. » Riant doucement je lui lançais un regard amusé avant de lui ébouriffer les cheveux l’air de rien. Et oui je bossais pour elle maintenant et j’espérais sincèrement pouvoir démarrer une nouvelle page, une qui durera longtemps et qui pourra me rendre réellement heureuse. « Tu sais, je suis du métier hein, je sais ce que c’est je ne t’aurai pas mordu si tu avais été en retard, t’es au courant ? » soufflai-je en lui donnant un faible coup de coude pour la taquiner plus qu’autre chose. « J’espère qu’on fera du bon boulot ! » ajoutai-je en souriant franchement. Il ne pouvait en aller autrement. Je savais qu’avec cette maison-là, je n’aurai pas de souci, et je pourrais bien bosser sans aucune embuche. Par la suite, tout en se dirigeant vers son bureau, je lui demandais donc de ses nouvelles et ce qu’elle avait à me raconter depuis le temps que nous ne nous étions pas vu… « Hum eh bien je travaille énormément en ce moment. Je ne fais pas grand-chose d’autre, par manque de temps. Et toi alors ? Raconte-moi, ça fait tellement longtemps ! » Le travail, il prenait notre temps, de plus en plus, je remarquais même que peu avait du temps pour soi. C’était devenu invivable même. On passait plus de temps au boulot qu’à profiter de notre vie. On devrait à mon gout faire l’inverse et profiter pleinement de sa vie et ne pas la gâcher à bosser comme si c’était le plus nécessaire à notre vie… « Le boulot, le boulot, toujours le boulot, il faut croire qu’il monopolise pas mal de monde celui-là….Et pourtant, si on ne bossait pas je suis sûr que l’on s’ennuierait… » soufflai-je doucement en soupirant quelque peu. C’était que la pure vérité en plus… Les vacances c’était bien, mais venait un moment où il y avait une sorte de ras le bol de ne rien faire de sa journée, ou de faire toujours la même chose… « Moi rien de neuf tu sais… Toujours la même rengaine. Ça va mieux tout de même… Je vois un psy alors… ça doit surement y faire quelque chose, non ? » Demandai-je peu sur de moi pour le coup. Je n’avais aucune honte à parler du fait que je me droguais ou de me soucis. Etant une fille sans tabou, je savais parfaitement parler de moi sans avoir peur d’être jugé. J’étais peut être trop ouverte. Mais c’était ma marque de fabrique, il fallait faire avec. Je n’allais pas changer pour les gens de toute façon. Je resterai toujours fidèle à moi-même et si l’on ne m’aimait pas, que l’on passe son chemin alors. Je n’étais pas à un ou deux amis prêts. De toute façon, j’étais loin d’avoir besoin de qui que ce soit pour vivre moi. « En ce moment c’est le gros boum niveau fashions week, tu t’en sors quand même ? ça doit prendre un temps fou pour les gens de l’administration, autant que les mannequins et tout le toutim… » soufflai-je en lui lançant un regard en coin avant de continuer de marcher vers son bureau.
Sujet: Re: BONNASSE | A new story Lun 25 Mar - 18:29
« Tu es bien plus belle que moi t’es au courant ? » Bonnie haussa les épaules tout en souriant. Elle n’allait pas la contredire puisqu’elle savait qu’elle était belle. Puis franchement, qui pouvait bien refuser un compliment ? Seulement, elle n’aimait pas trop voir son amie se « descendre » comme ça. Elle était très belle aussi et elle était parfaite en fait. Elle ne l’aurait pas engagée sinon ! Si ça avait été quelqu’un d’autre elle n’en aurait rien eu à faire mais il s’agissait d’une de ses plus proches amies et son nouveau mannequin. Elle ne devait pas manquer de confiance en elle si elle voulait faire du bon travail. « Je suis parfaite, évidemment. MAIS tu es aussi parfaite dans ton genre et tu n’as aucune raison de complexer. Tu devrais avoir plus confiance en toi. » Elle était là pour ses mannequins parce que c’était eux qui assuraient l’image de la marque. Il fallait qu’ils aient confiance et elle devait montrer qu’elle était accessible. A côté de ça, elle se fichait un peu du côté humain avec la plupart, elle n’avait pas trop de temps à perdre non plus, c’était une femme occupée. D’ailleurs, elle s’excusa si elle avait fait attendre Nastazià, elle ne voulait pas lui donner une mauvaise image. « Tu sais, je suis du métier hein, je sais ce que c’est je ne t’aurai pas mordu si tu avais été en retard, t’es au courant ? » Bonnie se mordit la lèvre et sourit un peu gênée. « Oui c’est vrai, mais bon c’est quand même bien d’essayer, non ? Et qui te dis que ça m’aurait dérangé que tu me mordes ? » dit-elle d’un air malicieux. Elle savait qu’elle pouvait se permettre ce genre de familiarité avec la jolie blonde, elle espérait quand même qu’elle ne prenne pas peur. Elle l’emmena ensuite avec elle pour commencer à lui faire visiter les lieux. « J’espère qu’on fera du bon boulot ! » La jeune femme hocha la tête, elle en était convaincue. Nastazià était la meilleure alors comment pourrait-il en être autrement ? Ce fut ensuite le moment où elles prirent des nouvelles de l’une et de l’autre. « Le boulot, le boulot, toujours le boulot, il faut croire qu’il monopolise pas mal de monde celui-là….Et pourtant, si on ne bossait pas je suis sûr que l’on s’ennuierait… » « A qui le dis-tu ! Mon travail c’est ma vie, je serais vraiment malheureuse sans. » Et c’était vrai. Ses derniers mois de grossesses avaient été les pires de sa vie parce qu’elle n’avait pas pu sortir de chez elle. « Moi rien de neuf tu sais… Toujours la même rengaine. Ça va mieux tout de même… Je vois un psy alors… ça doit surement y faire quelque chose, non ? » Bonnie les fit se stopper toutes les deux et la regarda avec un air inquiet. « Si tu as besoin de temps encore, avant de recommencer à travailler, ou si tu as besoin d’en parler n’hésite pas d’accord ? Il ne faut pas que tu sois gênée pour quoi que ce soit. » La jeune femme ne croyait pas au pouvoir des psychothérapie et ne voyait pas l’utilité, mais si ça aidait son amie alors tant mieux, vraiment. Du moment que tout allait bien pour elle et qu’elle faisait bien son travail... « En ce moment c’est le gros boum niveau fashions week, tu t’en sors quand même ? ça doit prendre un temps fou pour les gens de l’administration, autant que les mannequins et tout le toutim… » « Oui ça demande beaucoup de temps et d’énergie mais j’aime tellement ça que ça ne me dérange pas ! Le travail c’est ma drogue alors si je n’avais pas tout ça… Et toi, tu es prête à affronter tout ça ? »
Sujet: Re: BONNASSE | A new story Jeu 28 Mar - 11:15
BONNIE & NASTAZIA
A new story
« Je suis parfaite, évidemment. MAIS tu es aussi parfaite dans ton genre et tu n’as aucune raison de complexer. Tu devrais avoir plus confiance en toi. » Bien sûr qu’elle était parfaite. Mais bon, quel être humain ne complexait pas ? Je me le demandais bien. On était fait pour complexer et jalouser les autres. Si à nos yeux une personne est magnifique, cette dite personne trouvera qu’elle est laide et va jalouser une autre. C’est comme ça, on ne pourra jamais changer le monde. Et puis la perfection n’existait pas. On s’en lasserait sinon, pas vrai ? « Quelle femme ne complexe pas ? » soufflai-je en lui lançant un regard amusé. Parlant de sa peur d’être en retard je la rassurais en annonçant que j’étais du métier et que par conséquent je n’allais pas la mordre pour autant si elle était venue en retard. « Oui c’est vrai, mais bon c’est quand même bien d’essayer, non ? Et qui te dis que ça m’aurait dérangé que tu me mordes ? » Riant sans pouvoir m’en empêcher, je passais ma langue sur mes dents avant de rire encore plus. « Espèce de coquine ! Méfie-toi, je pourrais réellement te mordre, là tout de suite… » Annonçais-je en faisant mine de mordre. Il fallait se méfier de Nasty… Oui parce que j’étais une fille qui non seulement était sans tabou mais surtout et aussi sans gêne… alors… Je pouvais très bien la mordre là, en public me fichant que l’on nous voit… Par la suite on se mit à parler boulot. Sans le boulot on s’ennuierait, vrai, mais avoir des vacances parfois ça fait du bien… Réellement du bien. J’aimais bosser à faible dose pour ma part. « A qui le dis-tu ! Mon travail c’est ma vie, je serais vraiment malheureuse sans. » Il y avait des gens comme Bonnie qui n’étaient franchement rien sans leur boulot, et parfois je n’arrivais pas trop à les comprendre. Arrêter le boulot, se balader, pouvoir flâner, pouvoir faire tout et n’importe quoi, ne pas avoir d’horaire, pouvoir faire les boutiques sans forcément acheter, faire du simple lèche vitrine… Pouvoir passer du temps avec ses amis, pouvoir juste regarder le temps sur le balcon et ne rien faire. C’était tout de même un luxe qui se faisait de plus en plus rare et que j’aimais atrocement pour ma part. « Je sais pas comment tu fais … » soufflai-je doucement. Surtout moi qui aimais glander toute la journée. Par la suite, je lui annonçai alors que je voyais un psy et que j’allais mieux. Ce qui était le cas. S’arrêtant, elle me regarda assez sérieusement. « Si tu as besoin de temps encore, avant de recommencer à travailler, ou si tu as besoin d’en parler n’hésite pas d’accord ? Il ne faut pas que tu sois gênée pour quoi que ce soit. » Bonnie était une fille adorable, je ne pouvais pas le nier, elle savait plus ou moins les problèmes que j’avais et que j’avais traversé. Comme la mort de Camilya et le fait que j’ai aussi des soucis de drogue. Enfin… Moins qu’avant ceci dit. Ce qui était déjà pas mal. J’espérais un jour pouvoir ne plus me droguer du tout d’ailleurs. Lui attrapant les deux joues pour lui faire bouger la tête comme si c’était une petite fille, je me mis à sourire franchement. « Ne t’inquiète pas pour moi d’accord ma jolie ? Tout va bien ! Je vais mieux. » soufflai-je avant de lui faire une chatouille sur le menton tout en lui tirant la langue de façon amusé. J’étais moi aussi un peu gamine quand je m’y mettais. « Oui ça demande beaucoup de temps et d’énergie mais j’aime tellement ça que ça ne me dérange pas ! Le travail c’est ma drogue alors si je n’avais pas tout ça… Et toi, tu es prête à affronter tout ça ? » Riant doucement je roulais les yeux avant de lui lancer un regard amusé. Bien sûr que j’étais prête. Je l’avais toujours été, j’affrontais les fashions week depuis tellement de temps… En fait j’avais toujours été dans la mode… Pour moi ce boulot n’était pas vraiment un boulot mais plus comme si c’était un accomplissement dans ma vie. C’était normal, un quotidien. « Bien sûr que je suis prête ! J’ai toujours grandi dans ce monde, j’ai l’impression de ne même pas bosser pour dire… » soufflai-je en fronçant les sourcils sous ma réflexion. Oui c’était ça en fait. C’était mon mode de vie depuis toujours… Changer de boulot me ferait peut être avoir l’impression de travailler ? « Tu as déjà des idées précises de ce que tu voudrais que je fasse ? Ou tu veux qu’on en discute plus amplement ? » Demandai-je alors par curiosité.
Sujet: Re: BONNASSE | A new story Sam 20 Avr - 11:27
« Quelle femme ne complexe pas ? » Bonnie la regarda un instant comme si elle était folle. Elle ne put s’empêcher de le fixer quelques secondes sans ciller. Puis elle revint à la réalité, c’était elle qui allait passer pour une folle si elle continuait. Elle se mit alors à sourire puis passa son bras autour des épaules de la blonde. « Moi chérie. Moi je ne complexe pas. Et toi non plus tu ne devrais pas. » Bonnie estimait que si on ne s’aimait pas soi-même c’était le meilleur moyen pour que les autres ne nous aiment pas non plus. Et c’était inadmissible, elle le refusait, elle qui se considérait comme le meilleur être que Dieu ait créé. Elle ne complexerait sans doute jamais ou si c’était le cas elle ne l’avouerait pour sûr jamais. « Espèce de coquine ! Méfie-toi, je pourrais réellement te mordre, là tout de suite… » lui répondit Nastazià après qu’elle lui ait dit qu’elle pouvait la mordre si elle le souhaitait. Ce n’était que pure plaisanterie bien évidemment mais elle savait qu’elle ne pourrait jamais choquer son amie. Puis il était préférable d’instaurer une ambiance confortable pour que la jeune femme se sente bien avec elle. « C’est loin d’être un problème… » répliqua-t-elle alors avec un sourire entendu. Enfin, il était quand même temps d’être un peu plus sérieux, il s’agissait du premier jour de Nastazià et elle n’était sans doute pas venue jusqu’ici pour simplement la mordre. Non, elles devaient parler travail. L’américaine commença par dire qu’elle vivait pour son travail et que cela ne la dérangeait pas d’y consacrer tout son temps. « Je sais pas comment tu fais … » Bonnie se mit à sourire franchement. « Et moi je ne sais pas comment je ferais sans… J’ai frôlé la dépression pendant ma grossesse. » Elle n’exagérait rien. Elle ne savait pas si elle se retrouvait sans rien du jour au lendemain, mais bon elle avait confiance, son frère ne la virerait pas de sitôt parce qu’elle était très efficace en plus. Pourquoi se séparer d’un tel atout ? Bonnie lui demanda ensuite comment elle allait. C’était important pour elle d’abord parce qu’elle voulait que Nastazià travaille bien puis elle était une de rares personnes de qui elle se souciait vraiment. « Ne t’inquiète pas pour moi d’accord ma jolie ? Tout va bien ! Je vais mieux. » Bonnie lui planta un baiser sur la joue et la serra brièvement dans les bras. « D’accord, je te fais confiance. » Puis elle lui demanda si elle était quand même prête à affronter tout ça. Elle comptait faire d’elle son mannequin vedette donc elle devait s’assurer qu’elle était à la hauteur. « Bien sûr que je suis prête ! J’ai toujours grandi dans ce monde, j’ai l’impression de ne même pas bosser pour dire… » Cela la rassura un peu. « Tu as déjà des idées précises de ce que tu voudrais que je fasse ? Ou tu veux qu’on en discute plus amplement ? » Les deux jeunes femmes arrivèrent devant le bureau de Bonnie et celle-ci fit enter son amie. Elle alla ensuite s’installer sur son fauteuil. « Installe-toi pour qu’on en discute plus amplement. » dit-elle en désignant les chaises en face d’elle. « On va commencer par une séance photo avec la nouvelle collection pour cet été. Plus la promo à côté. Pour la suite on verra, mais prépare toi à des semaines chargées. »
Sujet: Re: BONNASSE | A new story Jeu 2 Mai - 12:01
BONNIE & NASTAZIA
A new story
« Moi chérie. Moi je ne complexe pas. Et toi non plus tu ne devrais pas. » Riant doucement, je la contemplais de haut en bas, puis de bas en haut avant de siffler faiblement. Comme un garçon qui venait de voir la plus magnifique des femmes. Elle était parfaite. Bonnie était une femme Juste sublime. « En même temps, t’es magnifique, T’es bonne Bonnie. Bonnie… Bonne… a une lettre près. Tes parents ont bien choisi le prénom ma belle ! » soufflai-je en riant de ma connerie. Mais je l’aimais ma connerie. Elle était cool ! Par la suite, je lui susurrais que j’étais bien capable de la mordre. Il ne fallait pas me titillait. Et puis elle savait parfaitement que j’étais ce genre de femme, qui savait s’amuser et déconner. La timidité ? Ce n’était pas pour moi ! Ou vraiment, vraiment, très rarement ! « C’est loin d’être un problème… » Un regard entendu, un sourire taquin, je lui donnais un léger coup de coude dans le ventre avant de discuter boulot et vacances avec elle. Elle était de ceux qui aimaient le boulot. Je ne savais pas comment elle faisait. Moi les vacances j’aimais, beaucoup même ! « Et moi je ne sais pas comment je ferais sans… J’ai frôlé la dépression pendant ma grossesse. » Carrément ? Respect... Je ne savais pas comment elle faisait mais… Vraiment… C’était surement la première personne que je rencontrais ainsi. Je savais que pas mal de monde vivait pour le boulot, aimait leur boulot. Mais là… Je n’aurai pas cru que Bonnie en face parti à vrai dire. « Tu as survécu, c’est ce qui compte. Mais profit quand même de ton enfant. Ne le laisse pas grandir la plus part du temps seul, mes parents m’ont tellement délaissé pour leur boulot… » soufflai-je en plissant le nez. Je ne les connaissais pas trop d’ailleurs. Je ne les voyais que très peu. Et depuis qu’ils m’avaient mise dehors il y a dix ans… Je ne les avais plus vus du tout même. Par la suite je lui susurrais le fait que je voyais un psychologue, et que j’allais mieux. Oui, beaucoup mieux, et qu’elle devait me faire confiance. Elle le pouvait, aisément même. « D’accord, je te fais confiance. » Souriant faiblement, je me sentais soulagé. J’aimais beaucoup Bonnie pour ça, et puis bosser pour elle, me rassuré. Parce qu’elle me faisait confiance. Je me sentais un peu en sécurité, de par sa confiance. Oui, ça me rassurait aisément. Entrant dans son bureau, sans perdre une minute de plus je fis rapidement le tour sur moi-même pour regarder le magnifique bureau avant de lui sourire. « Installe-toi pour qu’on en discute plus amplement. » Suivant sa main du regard, j’hochais faiblement la tête avant de filer en direction des chaises pour m’assoir sur l’un d’entre elles. « On va commencer par une séance photo avec la nouvelle collection pour cet été. Plus la promo à côté. Pour la suite on verra, mais prépare toi à des semaines chargées. » Le programme avait l’air chargé, mais je m’y tiendrai, il ne fallait pas que je déçoive Bonnie, c’était même hors de question ! Je ne voulais pas qu’elle regrette de m’avoir fait revenir dans son entreprise, et bosser pour elle. Puis je ne voulais pas lui mettre la honte. « Pas de souci, je suis le mouvement. J’espère que j’irai aussi vite que possible et que je pourrais satisfaire toute l’équipe… » soufflai-je doucement en croisant les jambes. Regardant tout autour de moi j’inspirais avant de me caler au fond de la chaise. Il fallait que j’aborde le sujet, avec elle, je savais que c’était facile avec elle mais pour les autres, peut-être que ça posait un réel souci. Dernièrement j’avais été plus connu pour mes frasques sous l’emprise de drogue mais… J’avais quand même décroché au maximum… « Dis… J’espère que ça ne pose de souci à personne… Je veux dire, je me drogue de moins en moins… Je fais plus la con, je ne rate pas des jours de boulots sans prévenir… » soufflai-je doucement en plissant le nez. Oui, ça allait bien mieux beaucoup mieux que l’an dernier… C’était un bon début non ?
Accueil 
