Les vacances, quelle invention fabuleuse n’empêche et quoi de mieux que de revenir à ses racines pour se ressourcer ?! Ayant grandement besoin de vacances après les évènements liés à la tempête de neige et de mon accident, j’avais proposé à Katniss d’aller au Mexique voir ses grands-mères qui y passaient six mois de l’année. Je n’avais eu aucun scrupule à faire sécher l’école à ma fille pour la simple et unique raison, qu’elle s’ennuyait la plus part du temps en cours et puis son institutrice était au courant. Quoi qu’il en soit, nous nous étions envolés deux jours plus toto et depuis c’était relâche totale. Il était bon de sortir sans arme. Toutefois, si je me trouvais dans une voiture de location, c’était pour me rendre à l’aéroport. En effet, Savannah avait pu se libérer et je lui avais proposé de nous rejoindre à Mexico pour de une qu’elle fasse connaissance comme il se doit avec ma fille mais aussi pour que nous puissions passer du temps tranquillement tous les deux. Cela nous ferait le plus grand bien.

Son avion venait d’atterrir et je commençais déjà à me sentir impatient de la serrer dans mes bras. Cela faisait deux semaines que nous nous étions pas vus ayant fait en sorte dans un premier temps de séparer vie amoureuse et vie professionnelle le temps que l’on trouve nos marques dans le couple. Alors, oui, il me tardait de la revoir et à peine avais-je pensé cela qu’elle apparaissait aussi fraiche et belle que dans mon souvenir. Aussitôt qu’elle m’eut vu, j’ouvrais les bras pour qu’elle puisse venir s’y blottir. « Tu m’as manqué querida. Tu as fait bon voyage ? »

Ca y j'avais pu enfin prendre quelques jours de repos après les fêtes et je voulais en profiter un maximum puisque ce n'était pas assez souvent. J'en avais parlé à Javier et celui ci m'avait proposé de passer un peu de temps avec lui en vacances dans son pays natal, j'avais accepté contente que celui ci veuille bien de ma présence. Bon la petite chose qui me faisait peur c'était que j'allais connaitre sa fille et ses mères. J'avoue que ca ne faisait vraiment peur, car tout ca allait donné surement des changements dans ma vie. si Katniss ne m'acceptait pas, j’avais un risque de perdre Javier et j'avoue que j'en avais pas envie du tout.

Départ de New York en direction de Mexico, j'avais pris un billet de 1er classe afin d'être tranquille par rapport à la 2ème classe. Une fois dans l'avion, je n'avais pas mis longtemps à m'endormir sur un siège. Tellement fatigué que j'ai dormi toute la durée du trajet. Puis me voila arrivé, je descends dans le hall pour récupérer ma valise. Une fois prise, je marche faisant rouler ma valise derrière moi.

J'arrive alors proche de Javier et je l'aperçois enfin, mon sourire s'agrandit, je m'approche de lui. Il me tends ses bras et je vais directement dans ceux ci tellement heureuse de le revoir depuis deux semaines où on s'était vu que très peu. Je pose ma tête sur son torse avant de dire

_ Moi aussi tu m'as manqué Javier, oui j'ai fait que dormir à vrai dire, j'ai pas profité du tout du voyage

Je ris un peu et je me redresse doucement afin d'aller chercher ses lèvres pour l'embrasser lachant ma valise pour poser ma main sur sa joue et la caresser

Il y avait foule aujourd’hui dans l’aéroport et j’observais tout ce beau monde derrière les verres fumés de mes lunettes de soleil. Depuis l’accident, la lumière me dérangeait énormément et je ne comptais pas les migraines. J’avais également noté quelques étourdissements mais rien de bien méchant car cela pouvait se mettre aisément sur la fatigue ou le stress de ma profession. Je ne voyais donc pas la nécessité de consulter un médecin mais si cela persistait, je le ferais. Pour l’heure, je voulais réellement profiter de mes vacances et essayer de faire en sorte que ma fille et ma petite-amie s’entendent à peu près bien. Le reste, je le verrais à notre retour à New York. Bien sûr, je me doutais connaissant Savannah qu’elle ne serait pas à l’aise avec l’idée de rencontrer ma famille alors je l’avais rassuré en lui disant que l’on passerait d’abord quelques jours ensembles afin que je puisse lui faire visiter ma ville natale et quelques coins sympas à voir. Après tout, c’était également notre première vacance en tant que couple et pour avoir été marié, je savais que c’était important. Un cap à passer.

Très vite, je l’aperçus. Elle était belle, elle était là et je pouvais enfin la serrer dans mes bras. « Ma petite marmotte au moins tu ne te seras pas ennuyée durant le vol » la taquinais-je car je savais qu’elle pouvait se montrer impatiente de temps en temps. J’accueillis son baiser avec tendresse, entourant sa fine taille de mes bras avant de reculer avec regret. Je n’étais pas très fan des démonstrations en public bien que je sois quelqu’un de tactile en général. Que voulez-vous, je pouvais être un paradoxe à moi tout seul. « Allez viens, je t’ai réservé une suite dans un hôtel réputé, je me suis dis que tu apprécierais d’avoir ton intimité mais si tu préfères, on peut faire autrement » lui proposais-je pour lui laisser le choix. Je savais qu’elle était dans une position délicate alors je préférais qu’elle se sente à l’aise.

Une fois arrivé, je me dis tout de suite ca y est les vacances sont la, je vais pouvoir profiter un maximum. De plus, et surtout il ferrait meilleur qu'à New York où la chaleur était inexistante puisque la neige avait pris sa place sur nos rues. Ce qui m'avait valu quelques frayeurs et quelques " Je suis tombée " sans me faire mal.
Heureusement avant de descendre de l'avion, j'avais enlevé ma grosse doudoune et je l'avais mis dans mon sac histoire de ne pas transpirer à gogo et me faire prendre pour une folle d'américaine qui ne sait pas qu'à Mexico, il fait chaud.

Une fois dans ses bras je souriais comme pas possible et je me mis à rire en l'entendant m'appeler marmotte. C'est vrai que sur le coup j'étais une marmotte mais il faut dire que le soir avant d'avoir pris l'avion j'avais eu un concert qui avait duré jusqu'à 4heure du matin donc très fatiguant et le matin j'avais à peine pris le temps de dormir n'ayant pas fait ma valise.

Ses bras sur moi me donnaient des frissons mais aussi de la chaleur car il était très chaud. Oh oui très chaud par rapport à d'habitude c'était surement dû à la chaleur au Mexique. Il recule et je le sens quelques peu mal à l'aise, on s'affichait en public et pour une fois pour moi ca me dérangeait pas du tout puis qu’aucun paparazzi ne viendrait me prendre en photo. Il me propose une suite dans un hotel et je souris encore

_ T'es fou ca a du te couter cher Javier, je pouvais très bien aller dans une chambre. Mais ca me va très bien même si je dis que tu es fou

Puis je glisse ma main vers la sienne afin d’entremêler nos doigts ensemble avec un large sourire. Il m’avait manqué et j'avais bien l'intention de me rattraper et surtout de lui faire voir qu'il m'avait manqué

« Ne t’inquiète pas, le propriétaire de l’hôtel est un ami de longue date donc il est heureux de me rendre ce petit service » la rassurais-je tout en la tirant par la main pour qu’on puisse sortir de l’aéroport pour rejoindre la voiture de location. Arrivé à sa hauteur, en bon gentleman, je lui ouvris la porte passagère avant de contourner le véhicule et de me glisser derrière le volant. « Tu vas voir Mexico a beaucoup de choses à te montrer, tu ne risques pas de t’ennuyer ici » lui dis-je pour faire la conversation alors que je me concentrais sur la route. Le soleil tapait fort en ce début d’après-midi et il faisait une chaleur étouffante en dehors pour les personnes n’ayant pas l’habitude ce genre de climat. Heureusement pour Savannah, j’avais pris un véhicule doté de la climatisation. Il nous fallut une demi-heure pour rejoindre l’hôtel. Un portier vient prendre les clés et un autre lui ouvrir la porte. Je le remerciais avant d’attraper la valise de ma petite-amie et c’est main dans la main que nous entrions dans le hall de cet hôtel aussi réputé que classé. J’avais rencontré Miguel sur les bancs de l’école quand nous étions gosse. Il était devenu depuis un très bon ami et malgré la distance, nous n’avions jamais rompu contact et j’avais pu ainsi suivre sa progression. On peut dire qu’il avait réussi son rêve de gosse ! La réceptionniste nous remis alors les clés et je conduisis ma belle chanteuse dans sa suite, ravi à l’idée de me retrouver en tête à tête avec elle. « Alors, comment trouves-tu ta suite ? » lui demandais-je une fois la porte de la suite refermée sur nous. Je posais donc sa valise dans un coin de la pièce et attendit sa réponse.

Image de la suite

" Alors si c'est un ami ca me va plutot bien"

dis je en souriant. Je prends alors sa main et le suit tranquillement. On sort enfin de l'aéroport et je fus surprise de ne pas voir un taxi mais plutot une voiture louée par Javier. Celui ci ouvre alors ma porte et je rentre dedans. Je m'assois et je mets ma ceinture tranquillement.

" Je n'en doute pas mais j'aimerais si ca te dérange pas qu'à un moment donné tu veuille bien qu'on aille danser dans un bar ca me ferrait vraiment plaisir tu sais. "

Voyant que je commençais à avoir chaud, j'enlève délicatement ma veste pour laisser apparaitre mon débardeur de couleur blanc avec bretelles. Après une demi heure de route où on avait un peu parler mais sans plus, on arrive enfin à l'hotel. Je laissais alors un portier prendre mes affaires et je prenais la main de mon amoureux pour rentrer dans l'hotel direction la suite qu'il nous avait réservé.

On rentre dans la suite après un peu de marche et je regarde autour de nous, c'était vraiment magnifique, douillé et comme j'aimais pas trop flashi le juste milieu. Je regarde alors Javier qui me demande mon avis, je lui réponds

" Wahou c'est magnifique j'adore. Tu m'avais caché que tu avais de bon gout"

Je ris un peu et je vais alors dans ses bras pour déposer sur ses lèvres un baiser qui voulait dire beaucoup de chose. Le baise finit, je le regarde à nouveau

" Et tu nous a prévu quoi maintenant?"

« Tu sais très bien que je ne résiste jamais à l’appel de la danse surtout qu’ici, tu ne trouveras que des clubs où la salsa est reine » lui répondis-je tout en attrapant sa main brièvement pour y déposer un baiser avant de la relâcher pour passer une vitesse. Le reste du trajet en voiture se passa dans un silence qui n’avait rien de désagréable. Cependant, je profitais de la vision qu’elle m’offrait dans son petit débardeur blanc. Elle était définitivement à croquer et il me tardait de profiter d’elle comme il se devait. Après tout, cela faisait quinze jours que nous nous n’étions pas vus et elle me manquait sur tous les points. Des fois, je me demandais réellement comment j’avais fait pour vivre comme un moine durant plus de trois ans. La mort de Grace m’avait libéré sur bien des points. Cependant, il n’était plus l’heure de penser à des choses tristes. C’était les vacances ! Très vite après être arrivé à l’hôtel, je la conduisis dans la suite que je lui avais réservée. Je n’étais pas certain qu’elle lui plaise mais elle me rassura rapidement. Tant mieux. Comme quoi, cela servait d’avoir beaucoup de relations. Je l’attirais donc à moi, ne voulant plus la lâcher une seule seconde. « Je n’y suis pour rien pour la décoration mais tu verras rapidement que nous, les mexicains, nous savons recevoir nos hôtes américains » la taquinais-je avant de la soulever du sol pour qu’elle enroule ses jambes autour de ma taille. « Je n’ai rien prévu pour le reste de la journée à part profiter de toi ! Que dirais-tu d’une douche à deux ? En fait, vous n’avez pas le choix mademoiselle, nous filons sous la douche ! » rigolais-je tout en l’entrainant vers la salle de bain sans cesser de l’embrasser une seule seconde. J’étais bien décidé à lui montrer à quel point, elle m’avait manqué.

" Tu sais très bien que j'adore danser avec toi de puis ce jour si particulier "

Javier attrape ma main et me fait un baiser dessus, je lui souris alors et pose ma main sur ma jambe alors que celui ci passe une vitesse. Il roule tranquillement jusqu'à qu'on arrive dans le parking de l'hotel. Je rentre dedans avec sa main dans la mienne. Je sentais que j'allais passer de très bons moments avec lui avant de m'attendre au pire, je savais qu'à un moment donné, je devrais rencontrer sa fille et ses deux mère. C'est vrai que ca me faisait peur de les rencontrer surtout sa fille même si je l'avais déjà rencontré une seule fois.
Enfin bref, une fois arrivé dans notre chambre de quelques jours, je lui avais dis que la chambre était magnifique. Celui ci m'avait alors informé que les mexicains savaient très bien s'occuper des américains, ce qui me fait sourire

" Alors tant mieux même si je me dis que tu vas très bien t'occuper de moi n'es ce pas"

C'est alors que celui me soulève du sol et j'enroule mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de son cou. Je le regarde droit dans les yeux, avec un regard émerveillé, il m'avait tellement manqué que j'attendais ce moment depuis plus de deux semaines. Il me propose alors une petite virée ensemble dans la douche ce qui me fait sourire et je lui dis alors

" J'adore ce que tu me propose. Je veux bien une douche mais habillé ?"

Puis je l'embrasse tendrement ne pouvant pas m'arreter de l'embrasser tellement j'en avais envie et surtout ce que j'avais en tête pour les prochaines minutes qui arrivent entre nous deux. Celles ci allaient être très torrides

Tout en portant mon joli fardeau, je me dirigeais vers la salle de bain avant de rigoler suite à sa remarque « En effet, c’est beaucoup mieux sans vêtement ». Ouvrant la porte d’une poussée du pied, je la déposais sur le rebord du lavabo pour commencer à la déshabiller avec tendresse et délicatesse sans pour autant retenir la passion qui m’habitait à cet instant précis. Elle m’avait énormément manqué il faut dire. Je n’arrêtais pas de penser à cela et pourtant une partie de moi était toujours aussi anxieuse à l’idée de la présenter à ma famille. Il faut dire que ma fille n’était pas encline à faire des efforts et elle pouvait se montrer si peste mais mes mères étaient du genre à avoir des idées très arrêtées sur la femme qui serait parfaite selon elles pour moi. Bien sûr, tant que j’étais heureux, tout allait bien pour elles mais elles aimaient tellement Katniss qu’il serait très difficile d’imposer Savannah. Après tout, je paniquais peut-être pour rien, tout se passerait surement très bien ! Pour l’heure, j’avais autre chose à faire ou à penser. J’avais une petite amie à combler au-delà des mots et je comptais bien m’y employer. Très rapidement, nous nous retrouvâmes sous la douche à célébrer nos retrouvailles comme il se devait. Pour une fois que nous n’étions pas pressés ou même sous la crainte d’être surpris en plein flag de romance, nous prîmes le temps de profiter de l’un et l’autre, de se redécouvrir après ces semaines passées à se voir en coup de vent. Une bonne heure plus tard, nous étions confortablement installés dans le lit, tendrement enlacés à nous rassasier de la présence de l’autre près de nous. C’était à la fois calme et apaisant. « Que dirais-tu de nous faire livrer un bon repas histoire de paresser au lit et ce soir, je te ferais découvrir les joies des night-club mexicains. Tu vas voir c’est dépaysant. » lui proposais-je avant d’embrasser sa tempe. Je fermais les yeux quelques instants, ma migraine revenant de temps à autre. Il était peut-être temps que je consulte un médecin à ce sujet. Depuis l’accident, elles étaient de plus en plus fréquentes et douloureuses.

Il me portait et je le tenais toujours par le cou mais aussi la taille. Alors qu'on se dirigeait vers la salle de bain, celui ci me réponds je me mets à rire un peu et lui réponds alors

" Ca aurait pu être marrant n'empeche "

Il me dépose sur le rebord du lavabo et m'enlève alors mes habits, j'en fais de même alternant entre un baiser et lui enlever un habit. Une fois déshabillé, on rentrait dans cet espace utilisé tous les jours mais pour nous cela allait être un moment particulier, doux et tendre. On allait se retrouver corps et âmes. Nos deux corps allaient ne faire qu'un. On ferrait l'amour sous cette douche chaude.
Alors que je le regardais droit dans les yeux tellement il m'avait manqué, que je ne me retiens pas du tout et je laisse mon envie, mon désir de lui. Celui ci était dans le même état que moi on se retrouvait et ca se voyait. Bon on était pas protégés sur le coup mais pour ma part comme je lui avais bien dis je prenais la pilule donc pas de risque de voir d'ici quelques mois 9 exactement, un petit être sortir de mon ventre.

Une heure passe mais pour moi ce fut comme si toute une journée était passé, je ne faisais même plus attention à l'heure qu'il était, si j'avais un rendez vous. Non j'étais en vacances et j'allais en profiter avec lui pendant quelques jours puisque d'ici peu je devrais rencontrer sa fille et ses mères. Bien sur ca faisait peur mais la sur le coup, je n'y pensais même pas. Je pensais plus à nous.

Allongée sur le lit collait contre lui, ma tête sur son torse et ma main caressant le creux de la sienne. Les yeux fermées je me délectais de le sentir tout proche de moi alors qu'on avait été si éloigné l'un de l'autre. Il me propose le programme de la journée. Je souris et j'ouvre les yeux redressant légèrement

" Ca me va très bien j'aime bien le programme que tu me concocte."

Je referme les yeux doucement et j'aurais peut être pas du. Non puis qu’à ce moment, je pensais à cette peur que j'avais depuis qu'il m'avait proposé de venir avec lui dans son pays natal. Je me colle un peu plus contre lui, j'avais si peur de le perdre à ce moment que je ne faisais même pas attention à surement une petite grimace qu'il avait eu du à sa migraine. Je sais pas si de son coté, il ferrait attention à ce rapprochement que j'avais eu la sur le moment.

Allongé dans le lit avec dans mes bras Savannah, je prenais le temps pour réfléchir aux choses. Tout allait très vite entre nous, peut-être trop vite. Je commençais à douter de tout, de moi, de nous. Depuis mon accident, je m’étais rendu compte que la vie était très courte et qu’il pouvait m’arrivait n’importe quoi. Une mission dangereuse et plus de Javier. Qu’adviendrait-il de ma vie dans ces cas ? Elle n’avait pas de mère enfin plus de mère, et mes mères auraient certainement des difficultés à la garder près d’elles. Non, il ne restait plus que ses grands-parents maternel mais je me refusais à leur laisser ma fille. Le problème c’est que Savannah ne pouvait pas être sa mère. Nous n’étions pas mariés, nous venions de nous mettre ensemble et Katniss ne la supportait hélas pas. Et puis, malgré toute la tendresse que j’éprouvais pour cette femme, je ne la connaissais pas suffisamment pour lui confier ma fille. Non, notre relation était définitivement fragile et j’ignorais si elle résisterait à la rencontre avec ma famille. Depuis que Grace était tombée dans le coma, c’était la première fois que je parlais d’une autre femme à mes mères. Celles-ci s’inquiétaient donc de me voir me remettre en couple si vite après la mort de ma femme. Les remarques étaient du genre : es-tu sûr de toi ? ou n’engage pas Katniss si tu n’es pas certain de toi. Le hic, c’est que je ne l’étais pas. Pouvais-je réellement imposé à ma fille une belle-mère ? Ou si finalement elle développait de l’affection envers elle et que nous rompions ? En réalité, j’étais aussi perdu que la femme que je tenais dans mes bras alors quand elle se serra contre moi pour avoir du réconfort, je déposais un baiser sur son front pour lui dire que j’étais là mais l’ambiance devient rapidement pesante. « Je vais nous commander un bon repas, cela nous fera du bien et nous donnera des forces ! » murmurais-je à son oreille avant de me dégager et d’appeler la réception. Je commandais alors plusieurs plats m’exprimant en espagnol mais grosso modo, je demandais un peu de chaque plat pour lui faire goûter nos recettes. J’aimais beaucoup les plats épicés. En même temps, je n’étais pas mexicain pour rien. Je raccrochais au bout de deux minutes avec un sourire satisfait : « Nous allons être livrés dans une vingtaine de minutes. J’ai pris plusieurs plats ainsi tu pourras découvrir des plats mexicains. Je connais bien la cuisinière de l’hôtel et je peux te dire qu’elle est tout simplement exceptionnelle. » . Pour sûr que je la connaissais, il s’agissait de ma tante !

Voyant que celui ci n'était pas mieux que moi, je me ressaisis, je tape la joue dans ma tête et souris. Il fallait que j’arrête de penser à toutes ses choses et que je me penche plus sur le présent. Javier était auprès de moi alors qu'on avait passé deux semaines en se voyant à peine et là il était avec moi et je n'étais pas capable de penser à autre chose que l'avenir et surtout ce repas. J'étais à ce moment la une idiote un peu comme d'habitude mais il fallait que j’arrête de trop penser, ca ne m'allait pas du tout mais pas du tout.

Il me propose de manger un peu afin qu'on reprenne des forces, oui il n'avait pas tort avec le programme prévu, il allait en falloir. Je souris à nouveau et l'écoute parler en espagnol nous commander surement des plats. Lesquels je ne savais pas exactement ne comprenant pas grand chose à ce qu'il disait à son interlocuteur. Je le laissais faire et m'assois en position tailleur lorsque celui finit sa conversation. Je le souris a nouveau pour lui montrer que j'avais retrouvé le sourire enfin.

_ Tu as des connaissances partout j'arrive pas à y croire Javier. Parfois je me dis que tu es bien plus connu que moi j'en tomberais jalouse tu sais

Je rigole doucement et je vais lui voler un léger baiser assez tendre. Je me lève doucement et je vais dans ma valise afin de l'ouvrir et récupérer quelque chose que je voulais lui donner. Je cherche dans cette valise et je sors alors de celle ci un disque. Je reviens dans le lit et m'assois avant de lui tendre

_ C'est pour toi en avant première mon album. Je te l'offre mais j'aimerais que tu l'écoute sans moi et que tu me dise ce que tu en pense une fois écouté bien sure. Il parait qu'il va faire un carton mais je sais ca me fait peur qu'il ne marche alors si j'ai au moins un fan qu'il aime je serais contente

Je me mettais sous les couvertures avec un large sourire, je ne voulais plus être triste et je ne voulais pas qu'il le soit aussi. Il avait surement des choses dans sa tête qui n'allait pas mais j'avais envie qu'on oublie à tout cela et qu'on pense qu'à nous deux et personne d'autre

J’éclatais de rire avant de me redresser et de l’embrasser passionnément. « Vous êtes bien plus connue que moi mademoiselle Pearson mais disons qu’il y a certains avantages à être garde du corps, on rencontre plein de monde et puis ici, c’est une grande famille. Tu l’apprendras rapidement » lui répondis-je avec un sourire tendre avant de reprendre ses lèvres dans un baiser à la fois tendre et demandeur. Toutefois ma jolie chanteuse me surprit en quittant le lit et en revenant vers moi, un disque à la main. Intrigué, je l’écoutais donc me donner une explication à ce présent pour le moins original. En fait, à vrai dire, c’était la première fois qu’une femme m’offrait quelque chose. Grace n’aimait pas le concept des cadeaux. Elle trouvait cela désuet et elle préférait les actes aux vaines paroles. « Je l’écouterai avec plaisir et je te promets de te donner un avis honnête et sincère mais je suis certain que tu vas rencontrer un franc succès. Tu n’es pas ma petite chanteuse pour rien non ? » Lui demandais-je avant de déposer un baiser sur ses lèvres. « Ne doute pas de toi querida, ton public t’adore. Il suffit de voir combien il t’acclame aux concerts » la rassurais-je avant de reposer le disque sur la table de nuit. Je comptais bien l’écouter. J’aimais sa voix. Bien sûr, j’étais plutôt branché jazz et musique latine mais j’aimais réellement sa voix. J’allais reprendre notre câlin où nous l’avions laissé mais le service d’étages m’interrompit et j’attrapais rapidement mon boxer pour aller ouvrir. Je revins rapidement vers elle avec un chariot rempli de mets tous plus colorés les uns que les autres. « Et si nous allions manger en terrasse ? Il fait bon alors autant en profiter ! » Lui proposais-je avant d’ouvrir la voie avec le chariot. « Tu vas voir, tu vas te régaler si bien que tu ne voudras plus quitter Mexico avant un bon bout de temps » rigolais-je tout en l’aidant à s’installer à table. Sans la moindre gêne d’être en boxer sur la terrasse, je commençais à lui tendre un à un les plats, lui proposant une bouchée ou deux entre deux baisers. Je comptais garder les desserts en dernier ! Allez savoir pourquoi !

_ Je sais pas si je suis aussi connue que toi Javier mais en tout cas tu es plus connue que moi partout on va dire.
J'éclate un peu de rire près son doux baiser si tendre. Je pose ma main sur sa joue et l'embrasse à nouveau avant de quitter le lit pour aller récupérer mon disque. Je l'avais fini il y a pas longtemps, il était bouclé et il ne manquait plus qu'un shoot pour le présenter et celui ci partirait en production pour finir par être annoncé et être mi en rayon chez les disquaires.
Javier me rassure comme il le savait faire, il avait toujours ces petits mots qui me rassurait. Et la c'est ce qu'il venait de faire
_ De toute façon on verra bien puis comme je te le dis si une personne aime ce disque ca me suffira amplement et encore plus si celle ci c'est toi.
Je m'étire doucement et je câline mon amoureux avant d'entendre quelqu'un frappait, je soupire doucement. Ce room était arrivé quand il le fallait pas. Je regarde de derrière Javier et me mord la lèvre doucement avant de dire après le départ du room
_ Tu sais que de derrière t'es encore plus sexy.
Je ris doucement et celui ci me propose alors d'aller sur la terrasse pour qu'on puisse manger sur la terrasse. Je m'enroule alors dans le drap et je le suis alors avant d'aller m'assoir à coté de lui avec un large sourire quand celui ci me faisait gouter aux divers plats qui se trouvaient devant moi
_ C'est excellent.
Je penche alors la tête sur le coté et le regarde toujours autant, j'avais une chance énorme de l'avoir auprès de moi après avoir passé quelques jours à bosser à fond pour finir cet album sans oublier bien sure la neige qui m'avait bloqué plus d'une fois

« Arrête, je suis certain que tes fans aimeront ce nouvel album, je te signale que j’ai assisté à plusieurs de tes concerts et crois-moi, tes fans sont déchainés » plaisantais-je même si dans le fond, c’était vrai. Combien de fois n’avais-je pas terminé un de ces concerts avec des bleus tellement ses fans voulaient la rencontrer ? A la fin, j’avais mis des hommes à moi, privilège du patron et ils avaient râlé de la même manière. Toutefois, ce que Mylène ignorait, c’est qu’au final, on tirait à la courte paille celui qui irait se faire malmener par la foule en délire et disons que je trafiquais beaucoup les résultats pour m’épargner cette corvée. Non pas que je n’aimais pas la voir sur scène, c’était même plutôt le contraire mais les fans et moi, ce n’était réellement pas une histoire d’amour. Loin de là. Avec Mylène, j’avais découvert un tout autre univers musical moi l’amoureux de la musique latine. Quoi qu’il en soit, nous en étions là dans la conversation et dans notre câlin quand le service d’étage nous interrompit. Je ne pus m’empêcher de rigoler à sa remarque : « Femme perverse va » répliquais-je en secouant la tête. Mauvaise idée, une migraine me vrilla les tempes mais je fis comme si de rien n’était. Depuis l’accident, j’étais devenu le roi de la dissimulation sinon j’étais bon pour le repos forcé. Or, je détestais ne rien faire. Cela me rappelait trop l’année que j’avais passée en fauteuil roulant après l’accident de voiture qui avait coûté la vie à ma femme.

Je proposais donc, chariot à bout de main, de déjeuner sur la terrasse pour profiter à la fois de la vue mais aussi de la chaleur. Cela nous changerait de la neige et du froid ambiant New Yorkais. Dire que ce pays me manquait serait un véritable euphémisme. Il était dommage que Katniss ne me parle plus car j’aurais tant aimé lui faire découvrir les joies du Mexique et tout ce que cela m’avait apporté dans ma vie. « Mademoiselle, nous ne faisons que des bonnes choses par ici, regarde-moi, je suis la huitième merveille du monde ! Un pur produit américano latino ! » Plaisantais-je en prenant la pose tel un macho moyen mais très vite, je repris ses lèvres pour un baiser. « J’espère que tu as travaillé tes pas de danse pour la rumba car je compte bien te faire danser toute la nuit, je veux profiter de toi ! » l’informais-je avec un sourire mi-taquin, mi-séducteur qui la faisait tant craquer.

Hj : pas de souci