J'étais arrivée à New York comme une fleur. En fait j'avais plutôt pressée de quitter ma Russie natale pour fuir mon très cher ex époux. Un homme horrible dont les actes sont impardonnables, à l'heure qu'il est j'espère qu'il est bien sous les barreaux. Mais j'en doute vu ses messages, un par heure, dans ma boîte mail. Depuis le temps je ne prends même plus le temps de lire, il disent tous la même chose et me supplient de rentrer en Russie, qu'il se rachètera... Je n'y crois pas une seule petite seconde. Cet homme a été une personne horrible avec moi et il croit que le pardon s'achète comme cela ? Non. Enfin bon, tout cela pour dire que je n'ai pas énormément de liens ici, je suis vraiment toute nouvelle. Une maman célibataire divorcée dans la grosse pomme. décidément mes rêves d'amour sont bons à la poubelle. On m'a retiré l'amour dès que j'en avais un minimum... C'est bien triste, et ensuite on m'a forcée à me marier avec... Je n'ose même pas dire son nom tellement cette personne a ruiné ma vie. Enfin bon, il fallait que je me reconstruise totalement. C'est pour cela que ce weekend, au lieu de passer les deux jours avec ma fille adorée, je n'avais passé ce que le samedi avec elle et profitais du dimanche pour, après être allée à l'église décompresser et tenter de rencontrer des gens.
Manhattan, Midtown le dimanche. Rempli de monde mais au fond calme et légèrement apaisant. J'avais mes gants et ma grosse écharpe beige et le bout de mon nez était tout rosi par le froid. J'étais bien, enfin je me retrouvais dans mon élément même si ce froid ma rappelait amèrement la Russie et donc mon époux et... Raah, il faut que je l'oublie il le faut ! Il me hante et me pourrit l’existence totalement. Je regardais les gens passer tous emmitouflés comme moi, mais ils semblais beaucoup plus congelés. J'avais acheté le journal à un jeune bouclé qui avait l'air lui même de mourir de froid. Je m'étais installée sur un banc qui aux premiers abords avait l'air froid mais avec ma grosse veste me descendant jusqu'aux genoux, je ne risquais pas d'avoir froid. J'avais un café de chez Starbuck's dans la main et j'avais le journal sur les genoux. Je sirotais doucement mon breuvage de peur qu'il ne me brûle la langue. Une fois mon journal terminé je fus prise d'une grande flemme de me lever, je ne voulais pas bouger, c'était comme si j'avais le pressentiment que j'allais rencontrer quelqu'un ou quelque chose comme cela... Je ne vis personne. Agacée par mon intuition trompeuse j'eus le courage de lever mes fesses de mon banc et je fis quelques pas, en scrutant les visages personnes avant de voir quelqu'un ressembler anormalement à Chris, mon ex avant que je ne me marie. Plissant les yeux il me passa à côté et dans le doute me mis à le suivre. Je trouvais vraiment qu'il lui ressemblais et je le doublais avant de me retourner pour voir à nouveau son visage. Je le stoppais alors. « Je me trompe peut-être mais... Vous vous appelez Chris McKay ? Si oui, peut-être que vous vous souvenez de moi, je suis Heïdi... » Dis-je simplement. Heïdi n'est pas super courant.
Chris les enviaient. Qui ? Tous ces gens ! Tous autant qu’ils étaient. Même le clochard assis dans la rue qui réclamait une pièce. Même lui, il l’envier... Le plus gros problème de ses gens pour l’heure, étaient les courses de Noel, acheter le cadeau qu’il faut ou encore ne rien oublier pour le repas du réveillon. Les enfants, les adolescents, avaient des préoccupations encore plus futiles. « Qu’est-ce que je vais mettre ? » « Est-ce que j’lui plais ? », « Le père Noel, il va me l’amener le camion de pompier ? Si seulement Chris n’aurait pût avoir en tête que les fêtes de fin d’années... Mais sa vie était bien plus compliquer. Quand la plupart des gens pensaient « Dinde ou magret de Canard ? » lui il se demandait si sa prochaine victime sera une femme ou un homme… Ces derniers temps il avait beaucoup de mal à faire la part des choses. Il avait toujours était deux Chris. Le vétérinaire et le tueur. S’il ne voulait pas finir ses jours à moitié fou il était vital pour lui que le Chris vétérinaire existe, celui qui savait rire, s’amusait plaisait aux filles et ne se prenait pas la tête. L’homme qu’il aurait sûrement été totalement si sa mère n’était pas morte, si Orchideus n’existait pas…
A dix jours de Noël les rues de New-York étaient pleines de mondes. La rue s’était parée de rouge et vert. Les décorations étaient sublimes et un marché de Noel remonté la cinquième avenue dans des petits chalets en bois montait pour l’occasion. Une chorale d’enfants chantait pour recueillir un peu d’argent pour l’église. Tout le monde était dans l’esprit de Noël. Malgré tout, Chris l’avait aussi. Il était les bras encombré de sacs quand une jeune femme lui barra la route, lui faisant face. « Je me trompe peut-être mais... Vous vous appelez Chris McKay ? Si oui, peut-être que vous vous souvenez de moi, je suis Heïdi... » « Heiiiiiiidi » Chris laissa tomba ses sacs pour attraper la jeune femme dans ses bras, heureux de la voir. Il finit par la posé, sourire aux lèvres. « Bien sûr que je me souviens de toi. On est sortis ensemble ! WAW ça fait plaisir de te revoir, je… Waw ! » Il dévisagea la jeune femme de haut en bas, elle avait vieillit mais elle était toujours aussi belle. Ils n’étaient qu’adolescent quand ils s’étaient connus, en Russie. Chris avait les cheveux plus longs à l’époque, elle aussi. Il ne pensait vraiment pas la revoir, ici, à New York…
« Heiiiiiiidi » Apparemment il s'agissait bien de Chris à qui j'avais à faire ! Il me prit dans ses grands bras en me soulevant, ce qu'il faisait tout le temps lorsque nous étions ensemble. Mais après il m'embrassait... C'était l'amour fou à l'époque. Il me reposa tout aussi délicatement qu'à l'époque nous avions de larges sourires aux lèvres, que c'était bon de se revoir après un si long moment et une rupture un peu rapide. J'avais dû le quitter assez rapidement, car mes parents m'avaient promise à un autre, ils ignoraient ma relation avec Chris. J'étais assez rarement tombée amoureuse d'un homme, mais je ne pouvais nier ce que j'avais ressentis pour lui, je me souviens à quelle allure battait mon coeur dès que je le voyais et mon sourire dès qu'il me parlait. Et puis nos baiser, ces choses qui ne partirons jamais de mon esprit, c'était le bon vieux temps ! Il avait un peu changé, il avait tout comme moi, coupé ses cheveux à l'entrée du monde adulte et sa mine avait l'air légèrement vieillie, mais dans mon esprit il restait l'adolescent charmeur et mon ex petit ami que j'avais tant chéri. Cela faisait tel un "boom" en pleine tête, se remémorer un peu de notre histoire, de notre petit bout de chemin que nous avions fait ensemble, oublier quelques instants Indrich pour me rappeler de moments plus heureux.
Il me dévisagea avant de commencer, très joyeux. « Bien sûr que je me souviens de toi. On est sortis ensemble ! WAW ça fait plaisir de te revoir, je… Waw ! » Mes yeux pétillèrent, oui nous étions sortis ensembles. J'avais beaucoup changé et pris du caractère mais je n'en restais pas moins la fille pétillante de vie qu'il avait connu. « Oui ! Ça fait tellement longtemps ! Je suis super contente de te revoir aussi ! » A vrai dire je ne m'y attendais pas vraiment à le croiser à New York, d'un coup, en pleine rue et c'était assez surprenant. Comme quoi la vie et le destin nous jouent de sacrés tours ! Ce n'est pas pour m'en déplaire. « Qu'est-ce que tu deviens dis moi ! » Dis-je d'une voix pleine d'excitation dut à nos retrouvailles. Il reprit ses sacs pleins de paquets colorés, certainement pleins de cadeaux pour... Et s'il était marié ? Et s'il avait des enfants ? Je l'aime toujours énormément, mais pourquoi est-ce que je prends ça pour quelque chose de mal ? C'est super ! Peut-être car j'ai eus une vie assez pourrie après notre séparation. Je commençais alors à lui emboîter le pas. « Tu ne sais pas ce qui m'est arrivé après notre rupture.. Tu sais j'ai épousé Indrich et puis est née Tia, mais il me... battait en réalité, à cause de la naissance de la petite -changement certainement trop radical- et j'ai divorcé ! Et me voilà, croquant la grosse pomme ! »
« Oui ! Ça fait tellement longtemps ! Je suis super contente de te revoir aussi ! » Toutefois malgré ces mots Heidi semblait moins enthousiaste que lui. Ils s’étaient quittés en bon terme à l’époque. Elle ne lui avait pas vraiment expliqué les motifs de leur rupture, se contentant de lui dire qu’elle savait qu’ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre. Il l’avait accepté… De toute façon ensuite il avait quitté la Russie, apprit le décès de sa mère et commençait une nouvelle vie. Sa période d’adolescence lui semblait si loin désormais… Il y avait longtemps qu’il n’avait pas pensé à elle mais il était ravi de la revoir. Sincèrement. Heidi était synonyme pour lui d’innocence, d’insouciance et de beaucoup de souvenir joyeux. Ils étaient jeunes, libre, la vie devant eux et bien loin de toute responsabilité.
Curieux, il lui demanda ce qu’elle devenait et elle ne tarda pas à lui répondre. Toutefois il ne s’était attendu à entendre ce qu’elle venait de dire. Elle avait été mariée ? Battu ? Un frisson le parcouru. Il avait toujours pensait que les femmes battues éprouvé une certaine honte, qu’elles étaient plus que réticentes à l’idée d’en parler… Heidi, elle pourtant l’évoquer comme une banale anecdote et ça le choquer un peu. Elle le connaissait certes mais il ne s’était pas vu depuis tant de temps qu’aujourd’hui ils étaient presque comme des étrangers l’un pour l’autre. Chris n’irait sans doute pas raconter à Heidi qu’il était tueur à gage… Mais peut-être que si elle lui avouait aussi simplement les choses c’était qu’elle avait besoin d’en parler, de justement ne plus ressentir cette honte d’avoir été battu. Après tout elle n’avait aucune raison d’avoir honte…
« Je suis désolé… pour tout ça… Et maintenant ça va ? J’ignorais que tu étais ici à New-York ! Tu aurais dût m’appeler, on serait allé boire un café ensemble. Tu as un temps devant toi ? » Lui demanda-t-il. « On pourrait peut-être aller discuter au chaud ? Alors comme ça tu as une fille ? »
Elle parlait aisément avec Chris, elle aurait pu tout lui confier si elle l'avait désiré. Ses paroles étaient parties plus vite que ses pensées et elle retombait en enfance du temps où Chris et elles étaient très proches -voire soudés ensemble- par un lien très fort. Heïdia vait aimé d'amour ce jeune homme, et cela avait été un vrai déchirement lorsque ses parents décidèrent à sa place qui elle devait épouser. Ses parents avaient toujours décidé de tout dans leur éducation, à Heïdi et son frère. Certes, la russe était plus studieuse que son frère mais elle était brisée par ce lien détérioré par leur religion. Ses parents étaient catholiques très croyants et elle avait, dès son plus jeune âge- été envoyée en pensionnats. Elle ne pouvait pas protester contre cela. Mais cette éducation lui avait forgé un caractère de battante bien qu'elle se laisse facilement amadouer. Depuis la naissance de sa fille, il n'y avait plus que pour elle qu'elle vivait. revoir Chris ravivait en elle tout un flux d'émotions qui lui faisaient plus de bien qu'autre chose. « Je suis désolé… pour tout ça… Et maintenant ça va ? J’ignorais que tu étais ici à New-York ! Tu aurais dût m’appeler, on serait allé boire un café ensemble. Tu as un temps devant toi ? » Effectivement, Heïdi aurait dut, mais son être était meurtri et elle n'y avait pas tout de suite réellement pensé, un ami lui aurait fait le plus grand bien. « Pas de soucis, j'aurais dus oui tu as raison ! Mais j'ai eus pas mal de complications disons, mais ça va mieux merci ! Oui, j'ai même tout le temps que tu veux ! »
Chris était trop gentil avec elle, elle se rendit compte qu'elle était passé à côté d'un père merveilleux. La brune ne savait pas si Tia aimait son père. C'est assez étrange de se demander si son enfant aime son propre géniteur, mais avec toutes ces embrouilles, elle en doutait. « On pourrait peut-être aller discuter au chaud ? Alors comme ça tu as une fille ? » Un sourire joyeux occupa son visage et ses yeux pétillèrent. Elle avait tant de choses à lui raconter ! Et lui ! « Bien sûr ! J'ai vu un café tout à l'heure, on y va ? » Dit-elle à l'intention de l'africain. Elle commença alors à marcher. Elle se sentait légère comme une plume. « Oui ! J'ai une fille, elle s'appelle Tia et elle a six ans. Mais dis moi, et toi qu'est-ce que tu deviens ?! » Demanda la jeune femme en ralentissant pour que son ami puisse suivre son rythme. Étonnamment, Heïdi avait la fâcheuse habitude de marcher vite.
« Bien sûr ! J'ai vu un café tout à l'heure, on y va ? » « Okays » et ils commencèrent à marcher en direction du café en question. « Oui ! J'ai une fille, elle s'appelle Tia et elle a six ans. Mais dis moi, et toi qu'est-ce que tu deviens ?! » Très bonne question. Bien évidemment il ne serait pas honnête en y répondant mais elle ni verrait que du feu parce qu’il avait subit un entrainement spécial pour savoir mentir à la perfection. « Bin écoute pas grand-chose, toujours célibataire. Je vis à Staten Island, à deux pas de chez ma sœur et je travaille dans un cabinet vétérinaire. Rien d’extraordinaire mais j’aime ce que je fais. » Et c’était vrai ! S’il s’en était tenu à sa banal vie de vétérinaire ça ne l’aurait pas déranger. Peut-être même qu’il aurait eut plus de temps pour penser à des choses futiles comme rencontrait une fille, tomber amoureux. « Six ans déjà ? Waw le temps passe vite. » Le café n’était guère loin et bien vite ils se retrouvèrent devant. Ils entrèrent à l’intérieur et s’installèrent sur les banquettes du fond. Chris n’avait pensé revoir Heïdi. S’il avait eut pas mal de peine le jour de leurs rupture mais il n’en gardait aucune rancœur. En règle général Chris gardait un bon contact avec ses ex même si malgré son physique attrayant il n’en avait pas eut énormément. Avec son sourire plein de charme, beaucoup de filles le prenaient au lycée pour un coureur de jupon mais il suffisait qu’elles s’adressent à lui pour comprendre qu’il ne fallait pas se fier aux apparences. En fait Chris était un garçon assez romantique. Il est vrai qu’il parlait pas mal aux filles mais c’était souvent de musique, d’animaux ou tout simplement de cours parce qu’il était quelqu’un de sociable et sympa si on en croyait ce que les autres disaient sur lui. Avoir une fille différente dans son lit chaque soir n’était vraiment pas son truc. Aujourd’hui encore… Mais si aujourd’hui même si une femme lui aurait plu il aurait été obligé de mettre de la distance entre eux pour ne pas la mettre en danger. Le serveur s’approcha de leur table munie d’un bloc note et leur demanda s’ils avaient choisit. Chris commanda une bière et laissa Heïdi parler à son tour. « Et toi tu bosse dans quoi ? »
Heïdi avait rêvé du prince charmant, ô combien elle s'était imaginée dans les bras de l'omme de ses rêves. Jusque là elle était assez déçue par les hommes, du moins du dernier avec qui elle était, qui la battait car il était alcoolique. Mais elle avait tenu bon pour sa jeune fille. La Russe portait un "masque" de bonheur en sa présence, pour qu'elle puisse s'épanouir avec deux parents qui l'aimaient plus que tout au monde. Mais pour on ex mari ce n'était pas la même histoire, il aimait certainement sa fille mais ce changement avait été trop rapide pour lui et cela lui avait monté à la tête, l'obligeant à se réconcilier avec l'alcool. « Bin écoute pas grand-chose, toujours célibataire. Je vis à Staten Island, à deux pas de chez ma sœur et je travaille dans un cabinet vétérinaire. Rien d’extraordinaire mais j’aime ce que je fais. » La brune sourit de toutes ses dents. Depuis ces temps ci, elle n'aimait plus vraiment sourire, son travail restait omniprésent dans sa tête et elle n'attachait que peu d'importance au reste. Elle acquiesça les paroles de son ami.
« Six ans déjà ? Waw le temps passe vite. » Eh oui, même un peu trop. Heïdi ne pu s'empêcher de laisser échapper un petit rire avant de répondre. « Oui, le temps passe affreusement vite ! Mais je suis contente de te revoir ! » Dit-elle sur son ton toujours aussi enjoué. Ils arrivèrent ensuite dans le café vu à allée, y entrèrent et s'installèrent sur une table au fond, à l'abris des regards. Son coeur s'emplissait de joie de revoir Chris, un amour sincère. Heïdi avait rarement éprouvé de sentiments si fort. Non, elle n'était même presque jamais tombée amoureuse mais elle se rappelait du coup de foudre pour Chris. Un moment idyllique et unique. Le serveur arriva et ils prirent leur commande, son ami commanda une bière et Heïdi se contenta d'un café. « Et toi tu bosses dans quoi ? »« Je suis assistante dans une maison d'édition. » Dit-elle simplement. Elle continua la conversation. « Comment va Nahla ? »
« Oui, le temps passe affreusement vite ! Mais je suis contente de te revoir ! » « Moi aussi. C’est si inattendu. Je te croyais encore en Russie. » La Russie… Cela faisait si longtemps que Chris n’était pas retourné dans ce pays. Il lui manquait moins que l‘Afrique mais il faisait partie de lui. Il y avait là bas des souvenirs. Des bons comme des mauvais… Le jeune McKay s’était habitué à New-York, aujourd’hui il s’y sentait comme chez lui mais il n’y était pas né et il ne se sentirait sans doute jamais 100% New-Yorkais…
L’ancien couple se dirigèrent ensuite vers un petit café et prirent place à l’intérieur. Il y faisait nettement plus chaud que dans la rue. Le mois de décembre était plutôt frais, c’était de saison et ça aller de paire avec la féerie de Noël. Heidi qui avait une fille devait attendre cette fête avec plus d’enthousiasme que lui. Chris le voyait bien avec Nahla et Lucas. Lorsqu’on a un enfant on s’efforce de respecter les traditions, de rendre chaque instants magique et unique, de le rendre heureux…
« Et toi tu bosses dans quoi ? » « Je suis assistante dans une maison d'édition. » « Waw ! Je ne sais pas en quoi ça consiste exactement mais le nom donne envie. » Lui dit-il avec un sourire. « Comment va Nahla ? » Bien. Si on omettait le fait que comme lui elle était tueuse à gage… « Bien. Elle a un fils qui s’appelle Luca qui a l’âge de Tia si je ne me trompe pas et elle est Astrophysicienne. C’est Nahla quoi. Toujours la même plongeait dans ses bouquin » dit-il avec un sourire attendrie. « Son fils et ta fille s’entendraient peut-être. Je nous imagine assisté à leur mariage, les McKay et les Annevelink unie pour le meilleur et pour le pire ! » Rajouta-t-il avec un léger rire amusé. Le couple McKay/Annevelin, ça aurait pût être eux… C’était il y a si longtemps… Chris avait l’impression de tomber sur un vieux cahier de classe, ça fait toujours plaisir et on en garde que les bons souvenirs…
« Moi aussi. C’est si inattendu. Je te croyais encore en Russie. » Ce pays dégageait toute son envie profonde de vomir. Il ne fallait pas être stupide pour deviner tout le mal qu'on lui avait infligé là bas, sous l'autorité de ses parents et sous la pression constate de son mari. Retourner là bas était juste totalement impensable et rien que de se souvenir des moments passés là bas -mis à part ceux passés avec Chris- lui donnaient profondément envie de déchirer une carte du monde pour en retirer ce pays qui avait causé plus de malheurs que de larmes versées. Heïdi n'avait pas réellement pleuré, elle restait fière et gardait la tête haute même après les violence de son ex-mari. Une femme forte, on peut dire cela en quelques sortes. Mais la Russie n'avait pas laissé que des souvenirs malheureux, il y avaient ceux de son couple avec le jeune homme par exemple, mais elle se doutait qu'il lui faudra au moins une heure de réflexion pour tenter de se souvenir de moments heureux. Elle ne gardait plus aucuns contacts avec ce pays, sauf avec son frère qui lui manquait plus que tout, la seconde personne qui égayait ses journées maussades et l'avait soutenue dans son divorce. « Rah, ce pays c'est du passé, je ne veux plus jamais y retourner ! »
Toujours à s'intéresser aux autres plutôt qu'à lui, Heïdi avait l'impression de retomber dans le passé, pendant leurs rendez vous secrets. Toujours le secret était omniprésent, toujours. Surtout dans leur relation. « Waw ! Je ne sais pas en quoi ça consiste exactement mais le nom donne envie. » Il souriait, comme si le métier de la brune était le plus intéressant du monde, ce qui n'était pas le cas. « Oh, on publie des livres et je me charge de l'administration... Rien de bien passionnant, contrairement à toi qui doit en voir de toutes les couleurs tous les jours ! » Bien entendu, elle sous entendait les soins pour animaux. A nouveau, elle ne pu retenir un petit rire. Puis la discussion dériva sur Nahla. « Bien. Elle a un fils qui s’appelle Luca qui a l’âge de Tia si je ne me trompe pas et elle est astrophysicienne. C’est Nahla quoi. Toujours la même plongée dans ses bouquins ! » Certaines choses n'avaient donc pas changées, et Nahla en était la preuve ! Un fils ? Intéressant ! « Son fils et ta fille s’entendraient peut-être. Je nous imagine assister à leur mariage, les McKay et les Annevelink unie pour le meilleur et pour le pire ! » Heïdi sourit, et imagina brèvement la scène avec Tia au bras d'un sosie de Chris. Joli tableau ! « Contente de savoir qu'elle va bien, elle n'a pas changée à ce que je vois ! Un fils ! Cela pourrait être drôle ! » Dit-elle en un rire. Le serveur revint et posa leurs boissons devant eux, alors la russe porta son breuvage à ses lèvres et avala deux ou trois gorgées après avoir dit "santé" à son ami.
« Rah, ce pays c'est du passé, je ne veux plus jamais y retourner ! » Dans le ton de sa voix Chris perçut toute la rancœur qu’elle avait envers ce pays. Contrairement à lui elle semblait ne pas du tout le regretter. Etant donné ce qu’elle lui avait avoué concernant son ex mari ça pouvait se comprendre. Heïdi avait du souffrir bien plus qu’il ne le laissait paraitre. Dans un sens Chris s’en voulait presque. Il avait toujours était un protecteur pour les gens qu’il aimait. Nahla, Luca, Sara… Protégé les gens c’était un peu sa raison d’être, sa raison d’exister. S’il avait gardé contact avec Heïdi il aurait peut-être pût l’aider à sortir de cet enfer plus tôt, bien qu’avoir un ex petit-ami collant dans les pattes n’aurait aidé à maitriser les nerfs de son ex mari…
La conversation porta ensuite sur le métier d’Heïdi qui ne semblait pas aussi emballé que le blondinet. « Oh, on publie des livres et je me charge de l'administration... Rien de bien passionnant » « Tu trouve ? Je trouve ça plutôt sympa moi ! » Dit-il en l’encourageant trouvant dommage qu’elle ne prenne pas plus de plaisir dans ce qu’elle faisait. « Oui mais toi tu dois en voir de toutes les couleurs tous les jours ! » Chris se raidit quelque peu, la première chose qui lui vint à l’esprit étant toutes les personnes qui avaient assassiné avant qu’il ne comprenne qu’elle parlait du métier de vétérinaire. Son visage se détendit et il afficha un sourire. « Oui c’est vrai. Des fois c’est plutôt animé. Mais le calme ça a du bon aussi parfois. » Le calme… Devoir s’inquiété de rien… Chris en rêvait. Des fois il avait tellement l’impression d’être assaillit de toute part, d’avoir trop de chose à pensait qu’il se demandait sérieusement comme elle faisait pour ne pas exploser….
Chris parla ensuite de Nahla, de ce qu’elle devenait… « Contente de savoir qu'elle va bien, elle n'a pas changée à ce que je vois ! Un fils ! Cela pourrait être drôle ! » « Oui assez. » Ils trinquèrent et Chris but à son tour. « Elle serait sans doute contente de te savoir à New-York ? Tu as gardé contact avec nos amis du lycée ? « Demanda-t-il curieux. « Moi pas vraiment à vrai dire. J’ai reconstruit ma vie ici à New-York et je m’y sent bien.
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