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HOLY SHIT ... What's wrong with me ? [pv, Grava-Saroyan]

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MessageSujet: HOLY SHIT ... What's wrong with me ? [pv, Grava-Saroyan] HOLY SHIT ... What's wrong with me ? [pv, Grava-Saroyan] EmptyMar 27 Nov - 1:42



Grava-Saroyan & Rafaello


Les coups pleuvaient. Les insultes se faisaient entendre. Les gens hurlaient. Les bouteilles explosaient. Les tables et les chaises tombaient voir s'envolaient à travers le bar. C'était un chaos sans nom qui prédominait dans ce petit bar de Brooklyn, principalement fréquenté par des soûlards qui avaient la bouteille d'alcool pour meilleure amie. Finalement, ce n'était pas pour rien si j'avais jeté mon dévolu sur ce bar là plutôt qu'un autre. J'étais d'humeur à jouer aux cons. Pourquoi ? Et pourquoi pas ? J'étais en manque d'adrénaline et de bastons depuis trop longtemps. Je n'étais pas bagarreur au point de foutre la merde sans raison. Mais je n'étais pas non plus une gentille petite brebis égarée parmi les loups. J'étais plutôt l'un des loups, eux mêmes. Quand je n'avais pas assez d'embrouilles à mon goût, je faisais en sorte de faire partie de l'une d'entre elles. C'était idiot et irresponsable, à n'en pas douter. Mais c'était une façon comme une autre d'évacuer tout ce que je gardais en moi depuis trop longtemps à mon goût. Et dernièrement, j'avais eus pas mal de pression à relâcher, de frustration à laisser éclater. La cause était évidente selon moi. Grava ... Encore et toujours elle. Parce que chaque jour un peu plus, je me sentais frustré de ne rien pouvoir faire d'autre pour elle, que d'être là, tout simplement. Et ça, c'était plus que frustrant. Alors histoire d'oublier un peu cette situation délicate, je m'étais rendu dans ce bar. Un verre, deux verres, trois verres, quatre ... Je ne tenais pas l'alcool du tout ... Du coup, j'étais rapidement parti en live complet. Un regard pas à mon goût, une attaque direct, une réplique acerbe, une insulte et le premier coup était tombé. Une droite de ma part, qui avait fendu sa lèvre. Une coup de son poing, qui avait fendu la mienne. Je m'étais retrouvé à tomber plus ou moins sur une table proche, provoquant la colère d'autres consommateurs. J'avais empoigné leur bouteille et l'avait fracassé sur le crâne de l'homme. Ca avait commencé de la sorte. Et quand le patron du bar prévint que la police n'allait plus tarder à arriver, tout le monde déguerpit à la vitesse de la lumière. Moi le premier. La bagarre ne continua pas dans la rue. Je décidai plutôt de rentrer chez moi. Une fois calmé, je commençais à sentir l'effet de l'alcool et des coups sur moi. Je ne devais pas être beau à voir. Mais ce n'était pas franchement ce dont je me souciais le plus. A vrai dire, je n'y pensais même pas. Mon corps me lançait trop, de toutes parts, pour que je ne pense pas qu'à cela et uniquement à cela.

Je titubais à cause de l'alcool et gémissais de douleur, encore et encore. J'allais avoir un sacré bleu sur le flan gauche à défaut de quelques côtes brisées. Ma lèvre supérieure était fendue, ma pommette droite me lançait et l'une de mes arcades sourcilières pissait le sang au point de m'aveugler plus ou moins. Pris de vertiges violents, je devais parfois m'arrêter pour retrouver un certain équilibre et éviter de rencontrer le bitume froid, de façon trop violente. Jamais le trajet jusque chez moi, ne m'avait parut aussi long. C'était affolant. J'allais m'écrouler et crever là. Un pas, deux pas, trois pas ... C'était douloureux à en lâcher quelques râles qui témoignaient de cela. Ne pas tomber, ne pas tomber. Leitmotiv que je me répétais mais qui était plus difficile à penser qu'à réaliser de façon aisé. Chaque inspiration me brûlait les poumons. Chaque expiration, me rappelait les coups que j'avais pris sur les flans. Ca faisait vraiment un mal de chien. Et pourtant, je ne regrettais absolument rien. Fallait croire que je savais être vraiment con quand je m'y mettais. Mais ce n'était pas vraiment important ... Raison pour laquelle j'étais en train de rentrer tant bien que mal. Je ne pensais plus qu'à mon besoin d'arrêter le sang qui coulait et me coucher dans mon canapé si peu confortable. Une fois dans l'appartement, je fus confronté à un problème. Comment aller à la salle de bains, sans réveiller Grava, en sachant que je devais passer par la chambre ? Bien décidé à faire le moins de bruit possible, j'abandonnai chaussures et veste à même le sol de l'entrée, avant d'approcher de la porte de la chambre. Je l'ouvris le plus lentement et le plus silencieusement possible. Ne pas regarder en direction du lit. Surtout pas ... Un pas dans la chambre, puis deux, puis un autre ... J'avais fais la moitié du parcours, dans un silence presque parfait, quand un meuble se dressa soudainement sur mon chemin. Ou c'était moi qui venait de dériver droit dans sa direction, plutôt que de continuer tout droit. Quoiqu'il en soit, mon front heurta brutalement mon armoire. Avec une telle violence, que je fis un pas en arrière, m'emmêlai les pieds et tombai sur les fesses. Je lâchai un "putain" bien senti avant de m'écrouler pour de bon. A demi assommé par le coup et abruti par l'alcool, j'eus toutes les peines du monde à me remettre debout. Mais y parvint tant bien que mal. Titubant, une main sur mon front endolori, l'autre en l'air comme pour tenter de retrouver mon équilibre, je restai planté en plein milieu de la chambre ... Comme un pauvre con ivre et le corps en vrac.

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Dernière édition par L. Rafaello Viscenti le Jeu 17 Jan - 19:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: HOLY SHIT ... What's wrong with me ? [pv, Grava-Saroyan] HOLY SHIT ... What's wrong with me ? [pv, Grava-Saroyan] EmptyMer 28 Nov - 0:25

Grava-Saroyan Ҩ Rafaello
« Je crois que si tu me donnais la chance de t'expliquer.. Je t'enverrais voir ailleurs car je n'ai aucune idée pourquoi ça nous ai tombé dessus... »  


En voyant Rafaello s'en aller ce soir j'avais cette boule dans le ventre, qui me comprimait l'intérieur et me disait un de ses jours son boulot va lui valoir des bleues et tu pourras rien !" j'ai beau être amnésique je sais ce qu'est une boite de nuit et je sais aussi que Rafaello m'a dit travailler dans l'une d'elle. Si encore c'était une boîte de nuit huppée je pense que j'aurais moins peur mais c'est un peu compliqué en ce moment... Il ne veut pas m'emmener voir comment c'est là bas, que je me rassure un peu quoi que je ne devrais pas avoir à me rassurer de quoi que ce soit... Ce n'est pas comme si on sortait ensemble après tout.. Oui j'habite chez lui depuis plus de trois mois mais ça ne fait de moi que son amie... Son amie stupidement amoureuse du beau brun aux yeux terriblement profonds et bleus qu'il est... Oui je sais c'est nulle surtout que ça ne semble pas réciproque pour un sous.. Certes depuis l'autre jour quand je l'ai taquiné sur le fait qu'il s'était mis un instant torse nu devant moi, j'ai l'impression que l'on se parle un peu plus effrontément des fois mais bon ça reste dans le domaine du supportable... Enfin supportable ça dépend.. Pour moi c'est de la torture. Je suis là, névrosée par mes souvenirs qui refusent de revenir et par ces souvenirs que je refuse, j'ai envie qu'il me reprenne dans ses bras comme quand il m'a rassuré quand je pleurais, je veux que nos visages soient à nouveau à quelque centimètre l'un de l'autre et j'aimerai qu'au lieu d'aller dormir sur le canapé il vienne se coucher avec moi... Que je puisse me blottir dans ses bras où je suis certaine que j'arriverai à dormir bien mieux quand ce lit si grand pour moi seul... Je suis là et je le vois, je ris de ses blagues, je fais la moue quand il me taquine, je l'aide comme je peux et tout ça.. Toutes ces fichus petite choses de la vie quotidienne faisaient que plus je le fréquentais, plus je le connaissais, plus je l'appréciais et plus ce sentiment d'appréciation se transformait sentiment d'attachement auquel je suis incapable de résister. Je sais c'est idiot mais qu'y puis-je ? sincèrement : Rien. Et ça me désole. Surtout dans des moments comme ça.

Alors puisqu'il était parti travailler assez tard mais que je ne trouvais pas le sommeil j'ai d'abord allumé la télé à la recherche d'un programme intéressant... une chaîne, deux chaînes, trois, quatre... et je ne comptais plus. Je n'ai rien trouvé bien entendu. Que des séries en rediffusions, des journaux télévisés de nuits et du football.. ou du Base ball.. beaucoup de rediffusion. Alors j'ai opté pour un DVD et en cherchant dans le meuble où il rangeait les films je suis tombé sur une des très rares comédies romantiques qu'il avait. Certes ce n'est peut être pas le meilleur choix dans un moment pareil où je ne suis vraiment pas apte à contrôler mes émotions et où me rappeler qu'il y a des cas où l'on tombe amoureux, où c'est réciproque et où l'histoire d'amour est si parfaite qu'on bave devant, n'est vraiment pas une bonne idée.. Pourtant je me suis installée devant la télé, enmitoufflée dans mon gros pull blanc, passant mes jambes en dessous en les ramenant contre moi. Un chocolat chaud sur la table basse et puis de la glace si je me mets à pleurer ou à déprimer et la soirée pouvait débuter tranquillement.. Le film s'appelait Un jour et était émouvant que j'ai du mettre pause au bout de 20 minutes pour aller chercher une boîte de mouchoirs. Quand il fut finit, j'avais les yeux tout bouffis et rougis à force de pleurer et la boîte neuve avait été réduit de moitié. Une fois la glace rangée, les mouchoirs jetés et le dvd rangé je pris directement le chemin de la chambre que Rafaello me prêtait. Vu qu'il rentrait tard la nuit il m'avait laissé sa chambre et dormait sur le canapé. Pas que l'idée qu'il dort seul dans le canapé dans le salon ne me plaise mais je me voyais mal partager son lit.. à coups sûre je finirais pas me retrouver couché inconsciemment sur lui et alors le réveil serait compliqué...

Un rèveil un peu comme pendant la nuit. Alors que je dormais paisiblement ou presque vu que de nouveaux cauchemars ruinaient comme d'habitude mon sommeil et donc j'étais plus dans un état inconscient qu'entrain de vraiment dormir quand un "Putain !" retentit dans la pièce. Au début j'ai pensé que ce n'était que mon rêve puis j'identifia les bruits qui avaient accompagné ce cri. Quelque chose avait frappé contre autre chose puis était tombé par terre... bref ce n'était vraiment pas clair.. enfin pas clair, jusqu'à ce que j'ouvre un peu les yeux et que je ne vois rien.. la nuit noire faisait que j'entrevoyais à peine une ombre alors j'étira le bras hors des couvertures dans un geste assez vif pour une jeune femme qui est encore à moitié endormie et l'autre moitié presque endormie. Et vous savez ce que j'ai trouvé ? là ? devant moi ? en plein de cette chambre où il avait promis de ne pas venir.. J'ai trouvé Rafaello avait la même tête qu'un homme a qui ont vient de faire vivre une souffrance terrible... Ce que je prédisait était à présent, malheureusement, sous mes yeux et donc je n'avais pas trop le choix : me lever d'un bond pour venir lui proposer mon aide, ou me lever d'un bond et l'embarquer dans la salle de bain pour l'aider... Bien entendu je me suis levée d'un bond, ou presque vu toute la fatigue que j'avais entassé me prenait au niveau des jambes et ce fut un peu laborieux mais finalement je réussis à me lever et à me placer face à lui en disant « Rafaello ça va ? ouh ouh ! qu'est-ce-qu'il t'est arrivé ?»

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MessageSujet: Re: HOLY SHIT ... What's wrong with me ? [pv, Grava-Saroyan] HOLY SHIT ... What's wrong with me ? [pv, Grava-Saroyan] EmptyMer 28 Nov - 1:30



Grava-Saroyan & Rafaello


Parfois, je faisais des choses totalement irréfléchies. Non ... Pas seulement "parfois". Mais plutôt "souvent". J'étais du genre impulsif, qui perdait rapidement le contrôle de lui même. Un regard de travers et je pouvais devenir vraiment mauvais. Quelque chose qui ne me plaisait pas et je pouvais m'emporter et faire quelque chose de vraiment mal et irréfléchi. C'était ce qui m'était arrivé ce soir là. Plus ou moins en fait. De verre en verre, j'avais peu à peu perdu le contrôle de moi même. Et ce, jusqu'au moment où c'était vraiment parti en vrille. Parce que je n'étais pas le seul à avoir trop bu dans ce bar ce soir là. Et parce que ce-dit bar, était souvent le témoin de ce genre de scènes totalement dingues. On aurait presque pu se croire dans un mauvais film. Le gars qui a un verre de trop dans le nez et qui prend mal le premier regard qu'il croise. Les coups qui se mettent à pleuvoir dans la foulée, les tables qui se renversent, la panique et le chaos général. Et dire que j'étais l’investigateur de tout cela ... Et que je ne le regrettais pourtant pas. Tout au contraire même. Alors que je souffrais le martyre, le corps entièrement endolori jusque dans mes poings à force d'avoir donné des coups, j'étais même content de moi. Parce que je m'étais lourdement défoulé et que, oui ... Oui, ça faisait vraiment beaucoup de bien. Autant le fait de se faire physiquement du mal, que le fait d'en donner et que le fait d'en arriver à se surpasser autant. Bref, c'était complètement con et totalement irréfléchi. Pourtant, j'étais bel et bien en train de le faire. Parce que j'avais simplement besoin d'évacuer. L'on pouvait dire que l'homme sur lequel j'avais cogné, était là au mauvais endroit, au mauvais moment. Même si, pour le coup, je devais reconnaître qu'il m'avait plutôt bien rendu les coups. Sans pour autant me détruire de la tête aux pieds, non plus.

Je ne réalisai tout à fait mon égoïsme,que lorsque je fus chez moi. Là, comme un idiot, blessé et le visage en sang ... Je prenais enfin conscience du fait que je risquais de réveiller Grava. Chose que je ne souhaitais pourtant vraiment pas. Alors il allait falloir que je traverse la chambre à pas de velours. Lentement, doucement, silencieusement ... Mais pas sur la pointe des pieds. Non, surtout pas. Ivre comme je l'étais, je risquais simplement de perdre l'équilibre et m'étaler comme une tâche, à même le sol. Dans le pire des cas, je pourrais même tomber dans le lit et lui offrir ainsi, le pire réveil de toute sa vie. Et elle risquait, en retour, de m'offrir le pire accueil qui soit. Une gifle, dans le meilleur des cas. Ou bien elle ne me reconnaîtrait pas de suite et me filerait un coup de lampe de chevet sur le crâne, m'assommant ainsi pour de bon. Il m'en faudrait si peu, pour me faire trouver le chemin de l'inconscience, tant j'étais déjà à demi dans les vapes. Avec ce que j'avais bu et les coups que j'avais pris, c'était tout à fait normal d'ailleurs. J'étais même surpris du fait que je tenais encore debout. Mais peut-être que la dose affolante d'alcool que j'avais dans le sang, devait m'aider en un sens. J'étais comme dopé au point de pouvoir trouver des ressources jusque là insoupçonnées, dans mon organisme. Mes réflexions étaient vraiment idiotes et je m'en rendais plus ou moins comptes. Pensées d'un homme ivre qui avait besoin de quelques soins médicaux, de surcroît. Pensées d'un homme qui ne semblait pas avoir prit suffisamment pour la soirée ... Puisque j'allai m'éclater le visage dans l'armoire. Quelle idée aussi, de se mettre ainsi sur mon passage ? Un coup, une chute, une insulte presque hurlée malgré moi. La cause à la douleur qui me lançait maintenant, même au front. Apparemment, je venais de m'achever pour de bon. Ou pas, puisque je parvins à me relever.

Je mis plusieurs secondes avant de réaliser qu'une lumière venait de s'allumer. Non, pas la lumière au bout du tunnel, qui me mènerait tout droit au paradis; Mais bel et bien la lumière de la chambre. Celle dans laquelle dormait Grava. Ma chambre, mon lit. Celui dans lequel je n'avais pas dormis depuis quelques mois et que je rêvais pourtant de partager avec l'occupante actuelle. Je papillonnai des paupières, pendant plusieurs longues secondes. La lumière, même si elle n'était pas très vive, me semblait être hautement agressive. Je fronçai les sourcils pour m'en protéger mais abandonnai bien vite l'idée. Le coup au front et l'arcade ouverte, me faisaient un mal de chien. La jeune femme apparut dans mon champ de vision. Vision qui s'illumina soudainement. Un ange. Cette fille était un ... Non, c'était Grava. Juste, Grava. Un sourire totalement crétin étira mes lèvres, alors que je la détaillais du regard. Mais la douleur à ma lèvre fendue, me fit stopper net. Bon sang, j'avais vraiment mal de partout ! « Rafaello ça va ? ouh ouh ! qu'est-ce-qu'il t'est arrivé ?» Hein ? Qui ? Moi ? Pas grand chose. Peut-être que je venais de me prendre un trente six tonnes, qui avaient prit plaisir à me rouler dessus, avant de faire marche arrière puis repartir à nouveau en avant. Ou peut être que je venais de provoquer la troisième guerre mondiale, dans un bar. Plutôt la seconde option, en effet. Je portai une main à mon front, où apparaissait une légère bosse maintenant. La faute à l'armoire celle ci. Je grimaçai en la frottant lentement. Comme si c'était là le plus important. Alors que mon visage était en sang pour d'autres raisons. Avant de répondre à la jeune femme, je levai la main, index surélevé. Mais le simple fait de faire ce mouvement, me fit tanguer. Le sol était en train de bouger sous mes pieds. Je me sentis partir vers l'arrière et eus la certitude que la jeune femme était en train de se reculer loin de moi. Quand je réalisai que c'était moi et uniquement moi qui étais en mouvement, je fis un pas en arrière et me rééquilibrai tant bien que mal, bras écartés loin du corps; Bon Dieu que ça tanguait. J'allais avoir le mal de mer rapidement, à cette allure là. « Un verre de trop ... Un bar ... Une bagarre. » Articulai-je tant bien que mal, avant de grimacer. J'avais la bouche pâteuse.

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MessageSujet: Re: HOLY SHIT ... What's wrong with me ? [pv, Grava-Saroyan] HOLY SHIT ... What's wrong with me ? [pv, Grava-Saroyan] EmptyLun 3 Déc - 11:24

Grava-Saroyan Ҩ Rafaello
« Je crois que si tu me donnais la chance de t'expliquer.. Je t'enverrais voir ailleurs car je n'ai aucune idée pourquoi ça nous ai tombé dessus... »  


EJe ne m'énerve que très rarement contre Rafaello.. en fait jamais je crois.. je ne me souviens pas m'être jamais énervé contre lui.. pourquoi ? Je suppose qu'il est trop adorable pour ça.. que je tiens trop à lui maintenant pour m'imaginer en colère. Même quand il dit des bêtises, même quand il me taquine à la limite du stupide, même quand il part le soir pour travailler et me laisse seule.. En soi je pense que je ne lui en veux surtout pas parce que nous ne sommes que des amis.. certes entre amis on peut s'engueuler mais là je vis chez lui, on rigole bien, on s'entraide et puis je lui suis si redevable que je n'arrive même pas à m'imaginer me mettre en colère contre lui... c'est contre toutes les fibres de mon être en un sens... Je n'y arrive pas... Je crois que c'est parce que je tiens à lui.. Parce que j'ai peur qu'il ne s'énerve en retour et que ça se passe mal et je ne veux pas que ça se passe mal entre nous.. Je ne veux pas sinon il m'en voudra sûrement... Alors quand je sais qu'il s'en va sans rien me dire de plus sur son boulot, quand il revient en pleine nuit et qu'il se couche sur le canapé et que quand je me réveille le matin, je le trouve là et je me dis que merde ! J'ai raison de m'inquiéter parce qu'après tout nous sommes amis et que les amis ça s'inquiète alors je n'ai aucun raison de me dire qu'il se vexera ou trouvera ça déplacé mais si ! C'est pas à lui de dormir sur le canapé, c'est moi la scouateuse ! Et puis pourquoi il veut pas m'emmener voir où il bosse ? C'est si affreux que ça ? C'est un bar de strip tease ou quoi ? Non mais je flippe moi, quand il part surtout c'est pour que finalement mon imagination se révèle moins menteuse que je ne me le disais ! Non mais ! Regardez moi ça ! Dans quel état il revient !
Un état pitoyable.. voilà dans quel état se trouvait le gars devant moi. La lèvre ouverte laissait couler un filet de sang sur son menton, une bosse toute rouge en plein centre du front devait lui avoir été fait par le coup qu'il venait de se prendre contre sait-on quoi, un énorme bleu sur sa joue droite et au dessus de son œil coulait encore du sang me rendaient la vue de son visage encore plus désagréable. Sans parler de l'état de ses vêtements et de lui même. Rafaello semblait à peine tenir sur ses deux jambes, comme si il avait tellement bu que le poids de l'alcool sur ses épaules voulait l'attirer vers le sol à la façon de l'attraction terrestre mais de façon bien plus brutale. Plus je le regardais plus je me demandais d'où il venait avec cette tête d'ahuri ! Avec tout ce sang, toutes ses blessures ! Et plus je me posais des questions plus je m'imaginais des scénarios critiques.
Alors que je faisais un bond hors du lit pour lui faire face, une fois la lumière allumée, il fit une drôle de tête, passant d'un air égaré, ahuri puis énervé puis eut un véritable sourire de crétin. Le crétin qui va dire une ânerie et qui va sûrement s'en prendre une. J'avais raison de m'inquiéter et en voilà la preuve plus ou moins vivante, ou plus précisément plus ou moins conscient car le gars devant moi n'avait plus rien du Rafaello que je connais. C'est une sorte de loque humaine sur pattes qui essaye de tenir tant bien que mal debout.
« Rafaello ça va ? ouh ouh ! qu'est-ce-qu'il t'est arrivé ?» me fâchais-je légèrement en agitant une main devant le visage de cette sorte de mort vivant qui était planté devant moi. Il porta la main à son visage, la posant sur la bosse qui trônait sur son front rougi comme jamais. Une autre grimace apparu sur son visage d'alcoolique temporaire et il posa les yeux sur moi, comme prêt à dire quelque chose. Il était vraiment à côté de la plaque et j’espérais sincèrement qu'il s'en rendait compte car le réveil allait être dur. Je pense qu'une fois qu'il serait à nouveau sobre je lui mettrais une claque pour m'avoir fait si peur, une autre pour être rentré défoncé et une dernière pour lui rappeler que la prochaine fois qu'il fait un truc pareil je le réveille en lui balançant un saut d'eau froide à la gueule. Il releva une main vers moi, un doigt relevé et soudain il se mit à gigoter sur les côtés comme pour reprendre un équilibre qu'il n'avait plus depuis un moment sinon il ne se serait sûrement pas cogner. Il fit un pas en arrière et sembla ne plus avoir de problème d'équilibre. Il semblait aussi vouloir jouer à l'avion avec les bras écartés comme ça, sauf que ce n'était vraiment pas le moment de jouer.. et les seuls paroles qu'il réussi à dire eut la seule capacité de jouer avec mes nerfs « Un verre de trop ... Un bar ... Une bagarre. » Soupirant exaspérée par sa bêtise je pris sa main et l'attira dans la salle de bain sans faire attention au fait qu'il pouvait être complètement incapable de faire un pas sans risquer de se casser la figure tellement il était bourré. Je ne pouvais décemment pas le laisser dans cet état pitoyable quitte à devoir le regarder souffrir quand je le désinfecterais.
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MessageSujet: Re: HOLY SHIT ... What's wrong with me ? [pv, Grava-Saroyan] HOLY SHIT ... What's wrong with me ? [pv, Grava-Saroyan] EmptyJeu 6 Déc - 11:45



Grava-Saroyan & Rafaello


Pour quelqu'un de posé, sérieux et responsable, malgré un emploi tout à fait illégal, j'avais vraiment agis comme un con ce soir là. Mais le fait était que j'étais en manque de ce genre d'actions, depuis bien trop longtemps. Me battre comme un crétin fini, était un peu une façon de vivre et d'avancer pour moi. J'en avais tout simplement besoin pour pouvoir évacuer. C'était tout à fait puéril et idiot, j'en étais bien conscient. Mais ce n'était pas comme s'il y avait qui que ce soit en dehors de ma soeur, qui pouvait s'inquiéter pour moi et me voir rentrer dans un sale état, dans mon propre appartement. Enfin si, maintenant il y avait Grava. Mais elle était un peu la raison pour laquelle j'avais eus autant besoin d'évacuer. De façon rapide et urgente. Parce que plus je passais du temps en sa compagnie, elle chez moi, elle dans mon lit, elle qui me faisait craquer, et plus je me sentais frustré. Je restais de marbre et faisais genre de vouloir n'être que son ami ... Alors que mes véritables envies étaient autres. Je rêvais de presser mes lèvres contre les siennes pour en découvrir le goût. Je rêvais de laisser mes mains courir sur sa peau, presser mon corps contre le sien ... Mais tout ça ne m'était pas permis. Pour tout un tas de raisons qui faisaient qu'elle ne serait sans doute jamais mienne. C'était une torture de tous les instants mais je faisais avec parce que je ne voulais pas la perdre. Or, je savais qu'elle partirait au plus vite, si je venais à me montrer trop entreprenant. Ce que je pourrais parfaitement comprendre. Il ne fallait surtout pas que j'oublie qu'une vie l'attendait ailleurs et sans doute bien loin de moi.

Ne pas oublier que quelqu'un l'attendait peut être même ... Un homme de qui elle était follement amoureuse, avant de perdre la mémoire. Je voulais croire que si c'était le cas, elle le sentirait au plus profond d'elle. Mais je devais accepter l'évidence ... L'amour n'était pas aussi beau que dans ces conneries de contes de fées. Si ça avait du être le cas, on s'en serait rendu compte depuis le temps. Or, non, rien de tout ça. Et puis de mon côté, il semblerait que j'allais de désillusion en désillusion sur ce point là de ma vie. Tomber amoureux ne m'était jamais arrivé et j'ignorais si ça finirait par m'être accordé un jour. Certes ... C'était peut être bien ce que j'étais en train de vivre avec Grava. Je m'attachais beaucoup trop à elle et je savais que j'allais me brûler les ailes, à trop lui tourner autour et à trop la vouloir. Mais ce n'était vraiment pas une chose que je contrôlais, à mon plus grand désarrois. Est-ce que l'amour était supposé être douloureux comme cela ? Est-ce que j'étais censé être celui qui aimait sans que ça ne soit réciproque ? Quelle connerie d'amour, putain. Et alors que je me retrouvais là, dans la chambre, devant elle, comme un pauvre con qui venait de se faire passer à tabac, je regrettais d'avoir. Pas de m'être battu, non ... Juste d'avoir bu. Sans cela, j'aurais fais en sorte de ne pas la réveiller et je me serais soigné seul. Mais elle n'allait pas me laisser m'en tirer aussi facilement, je le sentais bien comme ça. Le visage en sang, le corps endolori et l'équilibre totalement absent, je la regardais sans trop la voir non plus. J'étais comme absent de mon propre corps. Et je venais encore de m'assommer plus ou moins, suite à ma rencontre ... Percutante, avec l'armoire. A croire que je n'étais pas dans un assez mauvais état comme cela. Sans ajouter cette rencontre un peu trop violente à mon goût, avec ce foutu meuble à la con.

Je regrettais de tenir aussi mal l'alcool, alors que la jeune femme en face de moi, semblait vraiment s'inquiéter. Ce qui m'était arrivé ? Est-ce que j'allais lui dire que j'avais provoqué une bagarre insensée dans un bar à la sale réputation ? Est-ce que j'allais lui avouer que j'avais simplement eus l'envie de foutre la merde pour pouvoir me défouler à grands renforts de coups de poings ? Non ... Je ne tenais pas à ce qu'elle me voit comme un mec à ne pas fréquenter. J'agissais parfois bêtement et j'en étais conscient. Mais je n'étais pas non plus le pire méchant de l'histoire. Pour preuve ... Ne lui étais-je pas venu en aide quand je l'avais trouvé inconsciente dans une rue de New-York ? Et depuis plus de trois mois, ne l'hébergeais-je pas ? Si, bien sûr que si ... Et c'était là la preuve que je n'étais pas le dernier des cons, à laisser les autres dans la merde. Seulement, maintenant, j'avais besoin d'évacuer à ma façon. Et cette méthode n'était pas très orthodoxe, j'en convenais. Bon, revenons en à nos moutons. Ce que j'avais ? Un verre de trop. Enfin, beaucoup plus que ça en réalité, puisque je ne tenais pas du tout l'alcool. Mais je n'allais pas me ridiculiser en le lui avouant maintenant, de but en blanc. Je pris à peine de son soupir d'exaspération. J'étais encore en droit de boire si l'envie me prenait non ? A cet instant, elle se comportait comme une mère poule. Ou comme l'épouse d'un gars qui passe son temps à faire des conneries, comme boire un peu trop souvent au bar. Or, elle n'était ni l'une ni l'autre. Pas même une petite amie. Non, à mon plus grand regret, elle n'était même pas ça pour moi ... Et je le regrettais bel et bien. Sauf que je ne pouvais pas me permettre de faire en sorte que ça le devienne. Quand elle m'attrapa par le bras pour me tirer jusque dans la salle de bains, je perdis plus ou moins l'équilibre. Au point où mon épaule heurta violemment l'encadrement de la porte. Je lâchai un bref grognement de douleur en manquant tomber sur le coup. Mais je parvins à retrouver, tant bien que mal, l'équilibre. « 'tention ! Y'a tout qui s'met sur mon ch'min là ... » Gémis-je alors que mon épaule commençait maintenant à me lancer. Comme si tout le reste n'était pas assez. Pourtant, je la suivis docilement. « Tu vas faire quoi ? » La meilleure chose à faire, serait sans doute la douche froide, pour me faire revenir à moi. Mais mon corps me lançait trop de toutes parts et je savais que ça serait plus douloureux qu'autre chose. Alors me laisser cuver à mon rythme, serait une bien meilleure idée ...

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HOLY SHIT ... What's wrong with me ? [pv, Grava-Saroyan]

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