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Shit, alcohol makes talkative. [Pv : Nastazià]

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MessageSujet: Shit, alcohol makes talkative. [Pv : Nastazià] Shit, alcohol makes talkative. [Pv : Nastazià] EmptySam 21 Juil - 22:01

Next time we will probably prudent

C’est en sifflotant gaiement – autant que faire se peut dans mon cas – que je traverse la rue ; mains dans les poches. Le soleil est encore relativement haut dans le ciel alors que 18h sont passées et mon regard se plisse doucement sous ses rayons fort plaisants ;
Finalement la journée est belle. Je ne suis pas pressé de rentrer. C’est chez la jeune étudiante Elizabeth que je loge ; étudiante, amante, amie ? Je n’en sais trop rien. C’est compliqué à vrai dire, comme tout ce qui concerne la gente féminine en général.
J’ai envie de flâner un peu et bien que je joue les innocents je sais parfaitement ou cela va me mener : je vais finir par pousser les portes d’un bar, d’un pub ou d’un café. A quelques détails près ces endroits sont les mêmes non ?

La porte métallique que je décide cependant de déplacer sur mon passage pour m’engouffrer dans la pièce est plutôt celle d’un bar. Quel est le détail phare qui me fait conclure ceci ? L’odeur d’alcool est plus présente que celle de café…et l’endroit s’appelle Fred’s bar.
Mains dans les poches toujours, je fais lentement quelques pas pour laisser le temps à mes yeux de s’habituer à l’obscurité. Ça fait un peu le lieu de rendez-vous d’une bande vampires sortis d’une série merdique. C’est quoi leur délire ? Ouvrez les volets je n’vois même pas sur quoi je marche !
Mes pupilles sombres s’y font heureusement vite et je vais m’accouder au bar en espérant que l’on vienne rapidement s’intéresser à moi. J’ai envie de…rien de particulier. Allez, une bière. Blonde. Qu’importe la marque, surprenez moi.

« ‘rci bien. »

Dis-je nonchalamment au cachalot qui sert de barman qui me tend ma boisson et je m’enfonce un peu plus dans l’antre des dents pointus afin de dénicher une chaise libre. Il y en a plusieurs, je n’ai que l’embarras du choix. Pourtant ce choix, je l’oriente vers une table déjà occupée.
Pourquoi faire simple et s’offrir la paix hein ? Pourquoi foutre la paix aux autres, surtout ?!

Je vous entends d’ici m’accuser de gros lourd dragueur maladroit dépendant des femmes.
C’est vrai.
Mais plus sérieusement là n’est pas ce qui me pousse à tirer la chaise en face de cette demoiselle là. Celle-ci, je la connais. Si je ne me trompe pas, nous nous sommes croisés il y a quelques semaines. Dans un autre bar. Un vrai lourd l’embêtait et la gêne que j’ai pu lire sur son visage ce jour là s’apparentait plus à de la détresse, de la terreur, qu’à de la simple lassitude souvent accroché au visage des miss ennuyées.
Jouant avec mon verre entre mes doigts, j’esquisse un sourire bancal en essayant de capter son attention.

« J’pensais pas te revoir si vite, encore moins dans un bar !...Mais je suis ravi de voir que personne ne t’emmerde. A part moi. »

Ouais, je prends un ton légèrement familier. Disons que je ne prends pas de pince pour m’adresser à elle. Déjà, elle m’a l’air bien jeune. Ce n’est peut être qu’une idée ; certainement infondée mais vous me l’accorderez on dirait qu’elle sort d’un de mes cours !
Je n’insiste pas plus – me trouvant assez chiant ainsi – et j’avale une gorgée en attendant attentivement mais discrètement une réaction de sa part.
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MessageSujet: Re: Shit, alcohol makes talkative. [Pv : Nastazià] Shit, alcohol makes talkative. [Pv : Nastazià] EmptyMar 24 Juil - 0:47

Ce soir j’avais besoin de me décontracter, j’avais besoin de sortir et de me changer les idées. Non pas que je sois autant dépressive qu’avant, mais j’en avais bien besoin. Ces temps-ci ma vie prenait une tournure que je ne contrôlais pas, et ce n’était pas pour me déplaire. Dans le fond, est-ce que j’avais déjà décidé de la tournure de ma vie ? J’avais eu deux filles sans le vouloir. L’une conçue par viol, l’autre par simple oublie de pilule ou dieu sait quoi. Capote ? Je n’en savais rien. Je n’avais décidée de rien, tout comme la mort de ma fille ainée il y a deux ans. Non vraiment, ma vie n’avait jamais été tirée par mes cordes mais par celles d’autres personnes. Et en ce moment même, Rafaello était en train de tirer les cordes de ma vie pour me tirer vers lui, pour me sortir de ce néant pas possible dans lequel je m’étais plongé. Et même si nous n’étions pas encore ensemble parce qu’il voulait prendre son temps et parce qu’il voulait que notre couple n’aille pas trop vite, à mon gout, ça allait trop lentement. Bien trop lentement et j’avais envie d’avancer, de pouvoir caresser ses lèvres des miennes, de pouvoir glisser ma langue dans sa bouche et l’embrasser. J’avais envie de tout cela, mais ce n’était pas accessible pour le moment. J’avais diminué ma consommation de drogue, c’était un fait, mais il fallait que je compense et je compensais bel et bien en fumant et en buvant bien plus. Et ce soir c’était bien ce qui allait se passer. J’avais envie de voir du monde de sortir et de boire un coup, ou deux, peut-être plus je n’en savais rien. Soupirant faiblement, je m’habillais d’un simple jean slim et d’un top débardeur avec ma veste en cuir. Des rangers aux pieds, à peine fermées, je filais dans le premier bar que je pouvais voir et entrait pour me poser dans un coin et commencer à commander à boire. De la simple vodka, pour le moment ça ne me ferait pas de mal. Etant Russe je buvais cet alcool comme de l’eau. A vrai dire il me fallait une bonne dose d’alcool pour me rendre saoule. Attrapant une clope, je me mis à fumer tout en buvant, regardant les gens se parler et danser entre eux. Pour moi, je ne participerai pas à la soirée, je voulais simplement boire avec une bonne ambiance, ni plus ni moins. Profitant du bon temps, je me mis à boire d’autre alcool, bien plus fort que la vodka, le mélange n’était surement pas bon et pour le moment j’avais chaud, très chaud et je me sentais bien, c’était tout ce qui comptait dans le fond, non ? Oui, je me sentais enveloppé d’une bonne chaleur. Entrapercevant quelqu’un s’approcher de moi, je relevais à peine le regard pour voir de qui, il s’agissait. « J’pensais pas te revoir si vite, encore moins dans un bar !...Mais je suis ravi de voir que personne ne t’emmerde. A part moi. » Oh… je le reconnaissais à peine, il fallait dire que ma vue se brouillait un peu. J’avais peut-être trop bu ? Mais c’était lui qui m’avait sorti d’une situation embarrassante la dernière fois. Souriant en coin, j’attrapais mon verre pour en boire une petite gorgée. « Que veux-tu, j’aime bien boire avec de la bonne musique et une bonne ambiance autour de moi… Toi m’emmerder ? Oh non ça va, ta compagnie ne me dérange pas. Et toi ? Qu’es-tu venu faire ici tout seul ? Envie de te bourrer la gueule ? » Demandai-je en finissant finalement mon verre d’un cul sec avant de le poser franchement sur la table. « Allez pas de chichi, entre gens seuls, tu peux t’assoir a ma table, un honneur, que font des abrutis seul dans un bar ? Ils se saoulent la gueule… » Ok, la j’étais vraiment atteinte. Même mon humour était décalé et totalement puéril. S’il ne fuyait pas, c’était vraiment qu’il avait bu lui aussi.
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MessageSujet: Re: Shit, alcohol makes talkative. [Pv : Nastazià] Shit, alcohol makes talkative. [Pv : Nastazià] EmptyMar 24 Juil - 20:57

A vue de nez, la demoiselle que j’aborde est ivre. Relativement. Tout est relatif on ne vous l’a jamais dit ?
Elle semble bavarde du fait du taux d’alcool déjà présent dans ses veines mais cet état ne gâche ni son joli visage ni même son humour. Peut être même que c’est le verre qu’elle est en train de vider qui la rend un brin amusante.
Presque vexante ceci dit. C’est vrai quoi, comment sait-elle que je suis seul ? J’aurais pu laisser un ami au bar le temps de venir la saluer, j’aurais aussi pu donner rendez-vous à une créature de rêve et je serais simplement arrivé le premier !
On n’invite pas une femme dans un endroit pareil ; c’est ce que vous voulez dire ? Vous avez probablement raison. Soit. Je suis seul, mais pas pour me bourrer la gueule. Pas cette fois en tout cas, sachant que la jeune femme est bien imbibée – et qu’elle attire les ennuis si je me souviens bien – inutile de former avec elle un couple de crétins pintés.

« Trop aimable…mais je vais me contenter de vider ce verre si ça ne te dérange pas. A la tienne ! »

Dis-je en relevant ma boisson en sa direction avant d’avaler quelques gorgées, laissant mon regard scruter la pièce. Tous les types ici présents pourraient être des gens très bien…ou des marteaux. Je suis incapable de supposer quoique ce soit de leur personnalité si ce n’est qu’ils ont un penchant pour l’alcool.
La bonne nouvelle c’est qu’aucun d’entre eux ne matent trop explicitement la miss face à laquelle je suis. Donc, pas de « baston » cette fois ?

« J’m’appelle Thomas, au fait. Je n’me souviens pas te l’avoir dit l’autre fois. »

Qu’est ce qu’elle s’en fout, j’imagine. Mais moi pas. Pas de mon prénom, du sien voyons. Je suis un type curieux, c’est un défaut que voulez-vous j’ai beau lutter contre cette nature de fouineur rien à faire ça revient toujours !
Et puis quoi, ça ne va pas la tuer de me donner son prénom ; si ?
Craignant de me lancer sur un sujet de conversation trop indiscret, je reprends. De manière un peu plus générale. Détachée.

« Tu prétends ne pas être emmerdée par ma présence et j’aimerais qu’on en reste ici mais…t’es sûre que c’est bien bon de se bourrer la gueule ? Comme tu dis. Qu’est ce qu’il y a ? Non parce qu’on dit qu’il faut une raison pour se rétamer alors tu dois en avoir une ; ça vaut vraiment la peine ? »

Et ta gueule tu connais ?
Je me frotte le visage en reposant mon verre à moitié vide devant moi. Ça te regarde ? Non, franchement pas. Nous ne nous connaissons même pas vraiment, et je suis là à jouer les amis protecteurs – chiants aussi, c’est important que les potes soient pénibles – comme si je devais quelque chose à ce bout de femme !

Elle me parait sûre d’elle. Forte, mais fragile à la fois. Le genre de femme qui a vécu le pire – ou qui est en train de le vivre ? – mais qui pourrait soulever des montagnes pour ceux qu’elle aime ; ou des voitures pour vous les balancer en pleine poire. Voyez le genre ?
Ouais c’est ça." Mademoiselle je me bourre la gueule" est une fille qui sait ce que veut dire souffrance et qui n’a pas froid aux yeux.
Surtout pour quelques verres de vodka.
Moi ? Beh, je ne suis pas russe, moi Laughing et l’alcool si j’aime ça, je ne tiens pas.
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MessageSujet: Re: Shit, alcohol makes talkative. [Pv : Nastazià] Shit, alcohol makes talkative. [Pv : Nastazià] EmptyDim 29 Juil - 22:44

« Trop aimable…mais je vais me contenter de vider ce verre si ça ne te dérange pas. A la tienne ! » a la mienne… Oui à la mienne, et je ne privais pas en buvant mon verre avant de me resservir. Après tout j’étais venu ici pour boire, et j’avais bel et bien l’impression que j’étais imprégnée par l’alcool. Peut-être qu’il n’était pas venu ici que pour boire, peut-être qu’il était venu pour s’amuser, rencontrer une nana et passer une nuit de débauche avec dans un lit ou dans un lieu quelconque insolite. Qu’est-ce que j’en savais moi ? Relevant la tête je le contemplais, comme une idiote, le scrutant en me demandant, pourquoi ? Pourquoi était-il venu dans ce bar et boire ? « J’m’appelle Thomas, au fait. Je n’me souviens pas te l’avoir dit l’autre fois. » Thomas, c’était un prénom peu courant, du moins je n’en avais pas réellement connu. J’avais l’impression d’être sous l’eau. Dès qu’il ouvrait la bouche pour me parler, j’avais l’impression de l’entendre de loin. Etais-je si bourrée que cela ? Non, je ne voulais pas y croire, c’était surement la fatigue, je n’avais pas réellement bu tout de même. Je n’avais pas compté tout ce que j’avais bu. « Nastazià pour ma part, je m’appelle Nastazià. » Marmonnai-je doucement en buvant une nouvelle gorgée de mon verre, le sirotant plus qu’autre chose, cette fois. Notre dernière rencontre, lorsqu’il m’avait évité des ennuis avait été brève, puisque j’étais partie pratiquement aussitôt. Soupirant faiblement, je restais alors silencieuse, sans rien dire d’autre, contemplant mon verre, comme si parler m’était tout à coup impossible. « Tu prétends ne pas être emmerdée par ma présence et j’aimerais qu’on en reste ici mais…t’es sûre que c’est bien bon de se bourrer la gueule ? Comme tu dis. Qu’est-ce qu’il y a ? Non parce qu’on dit qu’il faut une raison pour se rétamer alors tu dois en avoir une ; ça vaut vraiment la peine ? » Il était psychologue ou quoi ? C’était ça son métier ? Il était venu ici pour me faire la morale ? Je n’avais pas besoin de ça, mais pourtant au plus profond de moi j’avais envie de tout déballer d’un coup.

Oui c’était bien ça… J’avais envie de tout dire et de foutre le camp. Le regardant du coin de l’œil, je me mis à soupirer quelque peu avant de m’enfoncer un peu plus dans mon siège. J’étais totalement perdue dans mes pensées, j’avais envie de vomir pour le coup. L’alcool ? J’avais surement trop bu, oui à mon avis c’était bel et bien le cas. Me mettant doucement à rire, je me mis à penser à ma défunte fille. Camilya, comme elle me manquait. J’avais envie de l’entendre rire, de voir son sourire et ses yeux pétiller de joie. J’avais envie de l’entendre crier maman en courant dans le parc pour qu’elle me montre les papillons qui étaient en train de voler autour d’elle. Je voulais encore et encore l’entendre rire, pleurer, crier, toutes ses émotions me manquaient. Ma fille. Mon bébé… Allumant une cigarette je tirais longuement dessus avant de tourner mon regard vers le fameux Thomas avant de sourire de façon mielleuse. « Et toi pourquoi tu bois ? S’il y a une raison pour se bourrer la gueule ?! Boire ce soir, m’évite de me droguer. Je ne veux plus me droguer, plus jamais. » Lâchais-je doucement avant de poser une main sur mon front et me lever sur un coup de tête. Il faisait chaud ici ou c’était moi qui déraillait ? Je pouvais sentir, tout à coup la sueur perler sur ma nuque et mes cheveux coller ma peau. J’étais moite, j’avais besoin de prendre l’air. Payant mes consommations, je pris mes affaires et fit signe à l’homme à mes côtés de me suivre. Une fois dehors, je sentis l’air frais parcourir mon corps et glacer mon sang, me donnant la chair de poule. Riant bêtement, je me mis à marcher vers chez moi. « Si t’es ok, on va boire un coup chez moi ? Et pas de mauvaises pensées, je ne suis pas libre. » Lâchai-je d’un ton tout à fait normal. Je ne voulais pas d’ambiguïté, je voulais qu’il sache que je voulais simplement boire un coup, parler, être dans un autre lieux. J’avais surement trop bu, et j’étais surement folle de l’inviter chez moi, je n’en savais trop rien, mais j’étais vraiment trop bourrée pour penser de façon rationnelle. Rafaello me tuerait-il en apprenant ce que je faisais ? Je ne le trompais pas en toute logique… Mais sa jalousie était tellement puissante et intense…
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MessageSujet: Re: Shit, alcohol makes talkative. [Pv : Nastazià] Shit, alcohol makes talkative. [Pv : Nastazià] EmptyMar 31 Juil - 14:12

Elle me laisse méfiant, perplexe et inquiet également. Je ne sais pas d’où vient ce pressentiment étrange car la jeune femme n’a – physiquement en tout cas – rien qui puisse m’effrayer. C’est son état d’ébriété particulier qui m’alarme. Peut être ce regard fort malgré l’alcool, peut être cette étincelle relativement éveillée que je n’ai pas l’habitude de voir au fond des yeux des personnes fortement imbibées.
Finalement je peux émettre une conclusion : elle a l’habitude de boire. Pas si étonnant sachant que notre rencontre a eu lieu dans un bar ; comme ce soir. Je me console plus ou moins en me disant que cette fermeté qu’elle dégage est éphémère, passagère, fragile.

« …Nastazià. »

Dis-je, me sentant obligé de répéter ce joli prénom aux consonances des pays de l’est.
Je ne sais pas ce qu’il me prend de vouloir jouer les moralisateurs conseillés ; sans doute une pointe de pitié. C’est moche, je sais. Mais que voulez-vous ? La jeune femme m’inspire autant de méfiance que de détresse pourtant et je ne sais rester bras croisés quand une femme – si mignonne – parait en mauvaise posture.
Ou alors j’ai gardé de notre rencontre un réflexe faussé, une habitude trompée de vouloir la sauver. Tout le temps.
Sa réponse commence par me vexer une fois de plus car je n’ai pas de réelles réponses à lui fournir concernant mes raisons de boire mais la fin de sa remarque me fait ouvrir les yeux, décrisper les traits, et je hoche lentement la tête.
Compréhensif ? Autant que possible.

« Je vois ; après tout c’est toi qui vois. »

Que dire d’autre ? J’ai déjà l’impression d’en avoir trop dis. Ce n’est pas à moi de commanditer les décisions de la demoiselle que je ne connais pas bien. Pour ne pas dire pas du tout. Elle est vraisemblablement passée par la drogue, l’alcool doit être un jeu d’enfant à côté.
Ou alors je n’y connais vraiment rien.
Toujours est-il que cette information supplémentaire que j’ajoute à la fiche « Nastazià » dans ma tête complète mes données et me laisse penser, encore une fois, qu’elle est forte. D’un passé noir.
Présent ?

« Chez toi ?...Mais ! »

Je vide mon verre en posant quelques dollars sur la table et après m’être assuré que nous n’oublions rien dans ce pub, je suis Nastazià. Qu’est ce que je fais, hum ? Ça fait plusieurs semaines que je ne me suis pas fait tabasser par un petit ami jaloux, je m’en sors bien, inutile de chercher les coups !
Mais c’est plus fort que moi.
Pas de l’attirance physique particulière, c’est une aura instable, périssable qu’elle dégage : je ne peux décemment rester là…
Venue ici se bourrer la gueule pour ne pas se droguer, que peut-elle désormais faire ? Je dois au moins m’assurer qu’elle s’enferme chez elle. Il y aura ainsi – je crois – moins de risque pour sa santé.

« Je te raccompagne c’est sans doute mieux. Tu habites dans ce quartier ? »

Je replace le col de mon blouson correctement et surveille nos arrières, toujours légèrement anxieux. Bien que les alentours ne me paniquent pas, c’est elle, qui est étrange.

« L’alcool c’est comme la solitude ; une bonne compagnie. »

Une réponse à sa question ? Une façon de partager la confidence. Sans en dire trop je parle de moi ; c’est assez intime comme aveu ça, n’est ce pas ? Et puis à vrai dire je ne saurais trouver meilleure précision, de toute façon.
Je ne suis quand même pas déjà soul, hein Laughing



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Shit, alcohol makes talkative. [Pv : Nastazià]

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