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Enzoan ❝ don't cry you liar ❞

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MessageSujet: Enzoan ❝ don't cry you liar ❞ Enzoan ❝ don't cry you liar ❞ EmptyLun 5 Nov - 17:29

ENZO & LOAN

❝ don't cry you liar ❞
Prendre une pause pour tout n’aurait peut-être pas été une mauvaise chose et pourtant elle s’y refusait. Pourquoi ? Sans doute parce qu’elle n’avait pas la moindre envie de tourner en rond dans son appartement comme elle avait pu le faire lorsqu’elle avait été suspendue suite au décès de sa mère. L’inactivité était une chose qu’elle détestait et qui était très loin de lui réussir. Rester enfermée chez elle à ne rien faire la rendait bien vite folle et puisque l’armée avait de nouveau mis la jeune femme en congé, elle avait trouvé le moyen de s’occuper grâce à Tayla. C’était son travail comme barmaid qui lui permettait de tenir le coup, d’occuper ses journées et de ne pas ressasser les mauvaises choses inlassablement comme elle avait si souvent l’habitude de le faire. Elle qui avait déjà bien du mal à dormir sans faire le moindre cauchemars liés à son déploiement en Afghanistan, elle devait gérer – en plus de sa grossesse – le fait qu’Elijah avait déserté les Etats-Unis et se trouvait quelque part en Europe. Plus maligne que ce qu’elle laissait voir et croire, Loan savait très bien où le trouver mais sa fierté et sa rancœur envers le Grec la forçaient surtout à rester à new York en laissant sa haine envers le jeune homme grandir de jour en jour.

Toutefois, elle ne pouvait pas nier le fait que ce départ imprévu l’arrangeait sur un point, Elijah n’étant plus « auprès » d’elle, Loan n’avait pas la nécessité de lui mentir et pouvait ne pas le mettre au courant concernant le fait que dans les mois à venir il serait père. Cependant, la Philippine y pensait chaque jour ce qui était un peu trop à son goût. Il suffisait qu’elle ait quelques instants à ne rien faire pour qu’elle laisse sa colère l’envahir de nouveau en la forçant à penser au fait qu’elle détestait cet homme plus que jamais malgré ce lien qu’il y avait entre eux depuis toujours. En réalité, la jeune femme n’avait jamais été aussi active que depuis son retour. Tout prétexte était bon pour l’occuper et lui changer les idées. Dès lors que quelqu’un avait besoin d’elle, Loan répondait présente du moment que la tâche restait faisable à son niveau. Elle aurait dû prendre du repos, mais le repos était la dernière chose qu’elle souhaitait, désirant plus que tout vider son esprit pour ne pas avoir à se torturer. Ce jour-là, Loan s’était rendue au Scorpio afin d’aider sa sœur de sang sur quelques détails ne serait-ce que pour s’occuper un minimum dans cette journée. Même si dans sa situation elle était supposée en faire le moins possible, la Philippine n’écoutait personne – comme à son habitude – et faisait ce que bon lui semblait. Toutefois, son rôle terminé elle n’eut d’autre choix que de trouver une autre occupation et pour la première fois depuis bien longtemps elle se laissa aller dans une séance shopping à la fois pour elle étant donné le poids qu’elle allait prendre, mais aussi pour ses enfants qui viendraient bousculer sa vie dans approximativement sept mois.

Ce ne fut donc qu’en fin d’après-midi qu’elle regagna son appartement dans le Queens, plus épuisée que jamais au point de laisser ses poches dans l’entrée de son logement avant d’aller s’étaler de tout son long dans son lit. Tombant de sommeil plus vite que jamais, Loan n’eut pas conscience des heures qui s’écoulèrent avant que la sonnette de son appartement ne la force à se réveiller dans un sursaut. Doutant d’abord de l’avoir bien entendu, lorsque la musique retentit à nouveau la jeune femme quitta sa chambre pour se rendre à la porte de son appartement loin d’être très réveillée lorsqu’elle ouvrit cette dernière. Néanmoins, lorsque son regard se posa sur le jeune homme face à elle son sang ne fit qu’un tour et son visage n’eut aucun mal à exprimer une certaine pointe de colère. « Qu’est-ce que tu me veux ? » Demanda-t-elle froidement sans même chercher à cacher son agacement de le voir sur le pas de sa porte. Si elle le détestait ? Pas totalement, elle en serait incapable même si elle s’y forçait, cependant elle lui en voulait et Loan avait longtemps espéré ne jamais avoir à recroiser son regard sachant que trop bien ce qu’il éveillerait en elle et pourtant Enzo était là, devant elle et la Philippine dû prendre sur elle pour ne pas lui claquer la porte au nez.
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MessageSujet: Re: Enzoan ❝ don't cry you liar ❞ Enzoan ❝ don't cry you liar ❞ EmptyMar 6 Nov - 23:27

ENZO & LOAN

❝ don't cry you liar ❞
Baisser les bras et abandonner sa requête ? Même si ça lui était arriver d'y penser à plusieurs reprises, il s'y refusait. Son principe était qu'il valait mieux tenter que de rien faire. Il se trouvait déjà assez lâche comme ça de ne s'être pas battu d'avantage pour la récupérer y a deux ans. Le voyage aux Philippines était censé être quelque chose d'unique, les retrouvailles de Loan avec sa mère, l'annonce de leur mariage dans les prochains mois... Et pourtant, l'italien avait commis l'irréparable en trompant sa fiancée avec une son ex qu'il avait croisé par hasard dans l'hôtel où ils résidaient. Après leur rupture, il s'était éloigner d'elle comme elle l'avait clairement demander et n'a jamais chercher à revenir. Mais c'est pas pour autant qu'il l'avait oublier. Au contraire, il n'a jamais pu le faire. Elle a été la femme de sa vie et elle le restera. Il était encore éperdument amoureux d'elle. Tout ce qu'ils avaient construits en deux ans et demi de relation avait été anéanti en une seule nuit. A cause de lui. Mais durant son accident, il avait pris le temps de repenser à tout cela. Il n'en pouvait plus de ce regret, cette culpabilité qu'il ressentait. Il devait la retrouver. Par n'importe quels moyens. Le temps qu'il fallait. Mais il le devait.

Devait-il faire demi-tour ? Allait-elle bien réagir ou lui claquer la porte au nez ? Des tas de questions se posait dans la tête du jeune homme à cet instant précis, posté sur le pas de la porte de l'appartement new-yorkais, adresse qu'il a réussi à obtenir après de mainte recherches faites durant pratiquement des jours entiers. Enzo hésitait encore quelques minutes puis fini par prendre son courage à deux mains et appuyer la sonnette. Personne ne répondait. Elle était peut-être absente ? Était-ce la bonne adresse ? Il n'en savait rien. Il refit retentir la musique, après tout, il était possible qu'elle ne l'avait tout simplement pas entendu. Lorsque Loan ouvrit la porte et que son regard se posa sur l'italien, son visage n'eut pas de mal à exprimer une certaine pointe de colère. Elle avait de quoi, en même temps. « Salut... » Il attendait ça depuis longtemps et tout ce qu'il trouvait à dire était Salut. Idiot, pensait-il. « Qu’est-ce que tu me veux ? » demandait-elle d'un ton glaciale. « Ton pardon. Je sais que ce n'est pas une tâche facile mais tant pis, j'userais la force qu'il me reste pour. J'étais stupide. Je suis stupide. » Enzo commençait à trembler légèrement. Le hall de ce bâtiment ressemblait presque à une chambre froide. Ils devraient penser à faire installer des radiateurs avant de faire mourir les passants. Il poussa un soupir avant de reprendre. « Est-ce que... je peux entrer ? Il fait pas très chaud dans ce hall. »


Dernière édition par Enzo W. Sullivan-Paolucci le Jeu 6 Déc - 19:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Enzoan ❝ don't cry you liar ❞ Enzoan ❝ don't cry you liar ❞ EmptyJeu 8 Nov - 1:06

La dernière personne qu’elle s’attendait à voir un jour sur le pas de sa porte était actuellement en face d’elle. Il était là. Il était devant elle et la jeune femme n’avait pas la moindre idée de la façon dont elle devait réellement se comporter. Elle le détestait toujours et elle savait qu’il en serait ainsi encore longtemps. Il l’avait trahi et la Philippine n’avait toujours pas digéré ce fait, du moins pas lorsqu’elle se laissait à y repenser. Lui fermer la porte au nez était une option plus qu’envisageable pour elle et pourtant Loan ne le fit pas. Elle était curieuse. Elle ignorait ce qui l’intriguait autant, mais étrangement elle ressentait le besoin d’avoir des réponses, sans doute sur la raison de sa présence devant elle et surtout sur la manière dont avait-il obtenu son adresse. Ils s’étaient quittés en mauvais terme … en très mauvais terme pour tout dire et la jeune femme avait été clair quant au fait qu’elle ne voulait plus jamais le revoir, jamais ! Loan se souvenait encore de ce fameux jour où elle avait eu la sensation que son monde s’écroulait autour d’elle pour la énième fois. Elle avait enfin trouvé le moyen d’être heureuse. Elle avait enfin pu imaginer un avenir un tant soit peu idéal et puis tout avait disparu en un rien de temps.

Elle l’avait retrouvé au lit endormi avec une autre et au lieu de créer un scandale, la Philippine avait pris sur elle et avait fui en direction de chez sa mère pour pleurer comme elle le faisait si rarement. Sa mère avait été la seule personne devant qui Loan avait accepté de pleurer parce que cette femme aujourd’hui décédée connaissait la demoiselle par cœur et avait toujours su voir au-delà de son entêtement et de son imprudence légendaire. Elle avait apaisé sa douleur et lui avait dit d’accepter de le revoir lorsqu’elle avait refusé de prendre ses appels. C’était ce qu’elle avait fait … pour mettre un terme à leur histoire. Plus de deux ans et demi de relation qui s’était terminés sur une plage des Philippines, son pays natal. Après ça, elle n’avait plus entendu parler de lui parce qu’elle avait pensé qu’il allait respecter son souhait, qu’il allait définitivement disparaître et ce fut le cas … jusqu’à aujourd’hui. Loan fit donc le choix de laisser la porte ouverte et de lui demander clairement ce qu’il voulait d’elle après qu’Enzo l’ait brièvement salué, ce à quoi elle ne prêta pas plus attention que ça. Elle voulait seulement savoir et pas en entendre plus. Elle voulait retourner à ses pensées sombres dans lesquelles elle maudissait Elijah et que son envie de massacrer le Grec redoublait et non pas affronter son passé comme elle savait qu’elle allait devoir le faire avec l’Italien dans les parages.

« Ton pardon. Je sais que ce n'est pas une tâche facile mais tant pis, j'userais la force qu'il me reste pour. J'étais stupide. Je suis stupide. » La Philippine fut incapable de cacher sa surprise. Son pardon … À vrai dire ce dernier allait être difficilement accessible tant elle pouvait continuer de le détester pour la souffrance qu’il avait causé. Mais, elle resta silencieuse, bras croisés contre sa poitrine et son regard ne déviant pas une seule seconde. « Est-ce que... je peux entrer ? Il fait pas très chaud dans ce hall. » La jeune femme se pinça les lèvres tout en réfléchissant à sa requête. Il ne lui fallut que quelques secondes pour savoir qu’elle serait son choix et celui-ci fait, elle se décala sur le côté et ouvrit la porte de son appartement de sorte à le laisser entrer puis referma derrière lui une fois Enzo à l’intérieur. « Prend pas ça comme une acceptation de ton pardon, il va me falloir bien plus que des paroles pour que je te pardonne Enzo. » Autant être clair dès le début. Loan ne voulait pas de malentendu. Elle ne voulait pas qu’il s’imagine que le simple fait qu’il cherche à la revoir et à s’excuser après tout ce temps allait lui suffire car ce n’était pas le cas, loin de là. Toutefois, ceci dit, la jeune femme passa devant lui et regagna son salon en lui faisant un signe de tête pour qu’il la suive avant de se laisser tomber sur le canapé en ramenant ses jambes sous elle. « Tu as toute mon attention, profite avant que je ne change d’avis. ».
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MessageSujet: Re: Enzoan ❝ don't cry you liar ❞ Enzoan ❝ don't cry you liar ❞ EmptyJeu 6 Déc - 20:28

« Prend pas ça comme une acceptation de ton pardon, il va me falloir bien plus que des paroles pour que je te pardonne Enzo. » Il était évident qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui saute dessus et qu'elle lui pardonne tout si facilement. Non, il savait dans quoi il s'embarquait en cherchant à la recontacter. Au bout de deux ans et demi de relation, il ne la connaissait que parfaitement. Loan est une femme de caractère, entêtée comme elle est, il savait que la faire revenir vers lui s'annonçait être une tâche laborieuse. Surtout qu'il ignorait encore tout de ce qu'il s'est passé dans sa vie depuis tout ce temps où ils se sont coupés les ponts. « Tu as toute mon attention, profite avant que je ne change d’avis. » disait-elle avant de se laisser tomber sur son canapé en ramenant ses jambes sous elle. Enzo s'installa à ses côtés, légèrement perturber. La culpabilité, le regret, il n'arrivait plus tellement à la regarder dans les yeux. « Hmm... » Lui qui attendait ce moment depuis longtemps, qui pensait à ces retrouvailles depuis des années, à ce qu'il lui dirait, à comment elle réagirait, il eut comme un trou de mémoire. Comme si les mots lui restaient en travers sa gorge et qu'il ne pouvait plus en sortir aucun. Baissant la tête, il essayait de reprendre ses moyens. Il releva alors la tête sans pour autant la fixer du regard, expirant et se lançant finalement. « Écoute... Je suis conscient que ce j'ai fait et impardonnable et que tu as toutes tes raisons de me haïr... Tu m'as dit que tu ne voulais plus me voir, plus jamais, je pensais pouvoir respecter ton souhait, j'y ai parvenu quelques temps, jusqu'à aujourd'hui. Je passais mon temps à faire des recherches pour te trouver, j'ai souvent renoncer à continuer et pourtant tu es en face de moi. Je pense que tu as au moins droit à des explications. Chose que je n'ai pas pu faire l'autre soir. » L'italien marqua une courte pause avant de reprendre. « Je sais que l'alcool n'est pas une excuse, mais ce-soir là, j'ai bu, beaucoup... Un mec m'avait dit qu'il t'avait vu partir avec un autre. Tu me connais, je réfléchis pas et je me fais rapidement des films, j'ai commencer à tout remettre en question. J'étais pas bien. Vraiment pas bien. Ensuite, j'ai revu mon ex-copine par hasard, on a discuter tout en buvant sans arrêt, et... tu connais la suite. » Enzo soupira. « Je suis désolé. Je suis désolé d'avoir douter de toi et d'avoir tout gâché. » lâcha Enzo en posant son regard sur celui de Loan. Ses mains tremblaient. Il avait juste une envie, c'était de partir en courant. « Je sais que m'excuser n'effacera rien et ne suffira jamais. Te faire souffrir n'a jamais été mon intention. Si seulement je pouvais retourner en arrière, Loan... »


Dernière édition par Enzo W. Sullivan-Paolucci le Sam 15 Déc - 17:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Enzoan ❝ don't cry you liar ❞ Enzoan ❝ don't cry you liar ❞ EmptyLun 10 Déc - 12:03

Fût une époque où la présence de l’italien avait eu un effet apaisant sur elle. Il l’avait toujours accepté comme elle était, malgré son sale caractère et le fait que, par moment, elle se révélait vraiment trop fière. Elle s’était confiée à lui et même si elle en avait toujours été surprise, il était parvenu à la calmer, à faire en sorte qu’elle soit bien plus posée et moins sauvage qu’elle avait pu l’être pendant bien des années. En réalité, il avait toujours eu un effet étrange sur la jeune femme, un petit quelque chose qu’encore aujourd’hui elle était incapable de comprendre voire même de décrire. Personne n’avait eu un tel effet sur elle, que ce soit Caleb ou encore Elijah. Avec ces deux jeunes hommes elle était restée la même. Elle avait blessé l’américain bien malgré elle, elle s’était servie de lui par simple vengeance pour finalement s’attacher à lui, mais que trop tard, révélant ainsi son impulsivité. Avec le grec c’était encore différent. Il avait toujours eu cette tendance à lui ouvrir les yeux de façon peu … joyeuse. Pourtant, aussi brutale qu’il avait pu être avec elle, Elijah avait toujours été là depuis qu’elle était toute petite, certes à sa façon mais là malgré tout. Il y avait que peu d’hommes qui avaient autant compté pour la jeune femme. Beaucoup étaient passés dans son lit, mais peu restaient ancrés dans sa mémoire puisqu’en réalité ils n’étaient que trois dont l’un se trouvait précisément devant elle. Loan n’avait pas la moindre envie de se plonger dans son passé.

Elle n’avait pas envie de se souvenir de la souffrance qu’elle avait pu ressentir lorsqu’elle l’avait vu dans un lit avec un autre. Elle ne voulait pas se remémorer ces larmes qui avaient pu lui échapper une fois qu’elle eut rejoint la maison de sa mère après avoir eu la sensation que la scène qu’elle avait eu sous les yeux serait à jamais gravé dans sa mémoire. Pourtant, avec Enzo devant elle, la philippine savait qu’elle n’avait pas vraiment d’autre option même si celle de lui claquer la porte au nez lui avait brièvement traversée l’esprit. Cependant, elle valait mieux que ça et si l’italien avait fait l’effort de venir jusque sur le pas de sa porte elle lui devait bien de l’écouter même si au fond d’elle Loan n’en avait pas la moindre envie. Elle sentait déjà sa rancœur grandir en elle et les images l’assaillirent à nouveau. Assise sur le canapé, Enzo ne tarda pas à s’installer auprès d’elle tandis que la jeune femme attendait qu’il se lance, comptant presque le temps qu’il perdait avant qu’elle ne se décide à le mettre à la porte. « Hmm... » Ça ne commençait pas très bien. Loan ne put s’empêcher d’arquer un sourcil sans détourner son regard. Si c’était la seule chose qu’il avait à lui dire, il pouvait tout autant se relever et prendre la porte, mais la jeune femme garda cette pensée pour elle et prit son mal en patience tandis qu’il soupirait tout juste avant de réellement se lancer.

« Écoute... Je suis conscient que ce j'ai fait et impardonnable et que tu as toutes tes raisons de me haïr... Tu m'as dit que tu ne voulais plus me voir, plus jamais, je pensais pouvoir respecter ton souhait, j'y suis parvenu quelques temps, jusqu'à aujourd'hui. Je passais mon temps à faire des recherches pour te trouver, j'ai souvent renoncé à continuer et pourtant tu es en face de moi. Je pense que tu as au moins droit à des explications. Chose que je n'ai pas pu faire l'autre soir. » La jeune femme pinça doucement ses lèvres. Elle profita de la courte pause qu’il fit pour croiser ses bras contre sa poitrine. Des explications … étrangement elle n’était pas certaines de vouloir les entendre sans trop savoir pourquoi. « Je sais que l'alcool n'est pas une excuse, mais ce-soir là, j'ai bu, beaucoup... Un mec m'avait dit qu'il t'avait vu partir avec un autre. Tu me connais, je réfléchis pas et je me fais rapidement des films, j'ai commencer à tout remettre en question. J'étais pas bien. Vraiment pas bien. Ensuite, j'ai revu mon ex-copine par hasard, on a discuter tout en buvant sans arrêt, et... tu connais la suite. Je suis désolé. Je suis désolé d'avoir douter de toi et d'avoir tout gâché. » La bouche de la jeune femme s’ouvrit sans qu’aucun son n’en sorte, légèrement surprise par les paroles d’Enzo. Elle ne put s’empêcher d’avoir l’impression qu’il était en train de l’accuser d’être la raison de sa tromperie et Loan sentit la colère l’envahir d’autant plus mais elle s’efforça de la canaliser un tant soit peu tout en écoutant la suite. Elle ne fit pourtant aucun commentaire. Elle se contenta simplement de le regarder tout en se confirmant mentalement le fait qu’elle aurait préféré ne pas entendre les explications de l’italien.

« Je sais que m'excuser n'effacera rien et ne suffira jamais. Te faire souffrir n'a jamais été mon intention. Si seulement je pouvais retourner en arrière, Loan... » Doucement, la philippine ferma les yeux. Elle fit entrer une grande bouffée d’air qui s’empressa à aller jusqu’à ses poumons et expira lentement tandis que ses paupières se soulevaient à nouveau et que son regard se posait sur Enzo. « Tu as raison … ça n’effacera rien et malheureusement tu ne peux pas revenir en arrière. » Commença-t-elle calmement. Loan laissa retomber ses bras qui ne tardèrent pas à entourer ses jambes qu’elle avait ramenées contre elle avant de reprendre. « Est-ce que tu te rends compte au moins de ce que ça a pu me faire ? Je te fais confiance Enzo ! Je m’étais engagée alors que, sincèrement, ça ne me ressemble pas du tout et toi t’as tout foutu en l’air avec une de tes ex en plus ! » Pour ce qui était de contenir sa colère, elle pouvait mieux faire. « Je suis trop rancunière pour te pardonner, tu le sais … même après plus de deux ans j’en suis incapable parce que c’est trop douloureux. » Comme il était douloureux de l’avoir en face d’elle. Loan serra les dents pour tenter de contenir le reste de la colère qu’elle avait en elle. La jeune femme n’avait pas la moindre envie de s’énerver contre le jeune homme plus qu’elle ne pouvait déjà là faire, mais elle sentait la douleur dans sa poitrine se réveiller et c’était loin d’être le bon moment.
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MessageSujet: Re: Enzoan ❝ don't cry you liar ❞ Enzoan ❝ don't cry you liar ❞ EmptyLun 24 Déc - 15:32

« Je sais que m'excuser n'effacera rien et ne suffira jamais. Te faire souffrir n'a jamais été mon intention. Si seulement je pouvais retourner en arrière, Loan... » Si seulement. Même s'il le souhaitait de tout son être, son acte était fait et rien ni personne ne pouvait changer quelque chose à cela. Loan l'écoutait sans en dire un mot, la connaissant, elle devait surtout bouillir de l'intérieur et sur le point de le mettre à la porte. « Tu as raison... ça n’effacera rien et malheureusement tu ne peux pas revenir en arrière. » Étonnement, elle avait rompu ce blanc qui s'était installer entre les deux d'un ton calme. Il savait que cela n'allait pas tarder puisque la philippine était incapable de contenir sa colère bien longtemps. « Est-ce que tu te rends compte au moins de ce que ça a pu me faire ? Je te fais confiance Enzo ! Je m’étais engagée alors que, sincèrement, ça ne me ressemble pas du tout et toi t’as tout foutu en l’air avec une de tes ex en plus ! Je suis trop rancunière pour te pardonner, tu le sais... même après plus de deux ans j’en suis incapable parce que c’est trop douloureux. » Enzo restait silencieux. Il était comme désemparé. « J'ai agi impulsivement et je me suis rapidement rendu compte de ma bêtise après, pour pas changer mon habitude. Et crois-moi, toutes ses années, je n'ai fait que penser à cette stupide nuit et me haïr pour ce que je t'ai fait. » Même s'il essayait de le cacher, sans Loan, il ne vivait plus. Il semble être dépendant à elle. Elle avait beau être incapable de lui pardonner, il ne lui en voulait pas. Depuis leur rupture, il n'avait jamais parvenu à se détacher d'elle, non plus. L'italien tourna légèrement la tête et son regard se posa sur les paperasses disposés sur la table basse. Il fallut quelques minutes avant qu'il réagisse. « J'aurais jamais dû me pointer ici. » Enzo se leva et la regarda une dernière fois. « Je suis content qu'au moins un de nous est réussi à tourner la page. Toutes mes félicitations. » L'italien faisait bien sûr allusion aux échographies qu'il avait vu quelques minutes avant. S'il aurait pas commis cette impardonnable erreur, il serait sûrement à la place du père des êtres dans le ventre de la philippine. Ils étaient sur le point de se marier, fonder une famille, l'italien était sur le point d'avoir tout ce qu'il a toujours voulu, mais il avait tout gâcher. Enzo se dirigea vers la porte d'entrée, prêt à s'en aller. « Merci d'avoir bien voulu m'écouter et pas m'avoir claquer la porte au nez à la seconde où tu m'as vu... J'ai été stupide de penser qu'après tout ce temps, je comptais encore un peu pour toi malgrès tout et que les choses s'arrangeraient au moins un peu. Je devrais arrêter de m'attacher à toi pour de bon et te laisser tranquille. (...) Enfin, bonnes fêtes de fin d'année Loan. » Sur ces mots, il tourna les talons et s'en alla... pour de bon ? C'était une question qui ne s'était pas encore poser. A ce moment là, retenter quoi que ce soit avec Loan ne lui avait même pas traverser l'esprit, lui qui baissait les bras à la moindre difficulté. Bien qu'avec Loan c'était loin d'être gagner, quelque chose lui permettait de continuer. Espérons juste que ce quelque chose est encore avec lui... « Et une dernière chose... j'espère que le père de ses bébés est conscient de la chance qu'il a d'avoir une famille avec toi et qu'il n'ira pas voir ailleurs comme je l'ai fait. »
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MessageSujet: Re: Enzoan ❝ don't cry you liar ❞ Enzoan ❝ don't cry you liar ❞ EmptyLun 31 Déc - 14:29

Elle ignorait quel sentiment la dominait le plus … la colère ou la surprise ? Elle était encore partagée entre l’envie de lui pardonner un minimum ce qu’il avait pu lui faire et l’envie de le virer à coup de pied au derrière si bien qu’elle s’efforça de trouver un juste milieu entre les deux. Loan restait polie avec Enzo tout en faisant de son mieux pour lui montrer qu’elle n’était pas encore prête à lui pardonner, pas malgré les deux années – et plus – qui avaient pu s’écouler depuis sa trahison. La philippine était consciente d’être bien trop rancunière et sans doute mal placée pour en vouloir à l’italien alors qu’elle avait fait bien pire avec Caleb, toutefois c’était plus fort qu’elle. Malgré ses efforts pour tenter de corriger ses plus gros défauts, Loan continuait de partir au quart de tour dans n’importe quelle situation et le fait de se retrouver face à son ex fiancé ne l’aidait pas le moins du monde à se contrôler. La jeune femme ne se sentait jamais en position de force pour la simple et bonne raison qu’elle savait qu’elle continuait de souffrir et que le jeune homme était bien le seul à la rendre aussi faible. « J'ai agi impulsivement et je me suis rapidement rendu compte de ma bêtise après, pour pas changer mon habitude. Et crois-moi, toutes ces années, je n'ai fait que penser à cette stupide nuit et me haïr pour ce que je t'ai fait. » Discrètement, Loan se mordilla la lèvre inférieure.

Son regard restait porté en direction d’Enzo sans qu’elle ne prononce quoi que ce soit. En réalité, elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle pouvait bien lui dire. Certes, elle détestait l’idée qu’il puisse souffrir ainsi mais elle lui en voulait encore trop pour parvenir à trouver la force de lui dire les quelques mots qui pourraient aider l’italien à se sentir un tant soit peu moins coupable. « J'aurais jamais dû me pointer ici. » Sourcils froncés, la philippine le regarda sans comprendre la raison pour laquelle, subitement, il avait pu changé d’avis sur sa présence ici même. Elle n’était pas la personne la plus accueillante du monde, mais elle n’avait pas conscience d’avoir dit ou fait quelque chose de vraiment grave pour sentir une pointe de colère dans la voix d’Enzo si soudainement. « Je suis content qu'au moins un de nous est réussi à tourner la page. Toutes mes félicitations. » La jeune femme se redressa sur son canapé toujours sans comprendre à quoi il faisait référence avant que son cerveau n’accepte enfin de fonctionner un peu plus rapidement. Son regard se porta sur les échographies qu’elle avait posées sur le plan de travail un peu plus tôt et immédiatement ses yeux dévièrent vers l’italien tandis que, nerveusement, elle pinça ses lèvres. « Merci d'avoir bien voulu m'écouter et pas m'avoir claquer la porte au nez à la seconde où tu m'as vu... J'ai été stupide de penser qu'après tout ce temps, je comptais encore un peu pour toi malgré tout et que les choses s'arrangeraient au moins un peu. Je devrais arrêter de m'attacher à toi pour de bon et te laisser tranquille. (...) Enfin, bonnes fêtes de fin d'année Loan. »

La bouche de la philippine s’ouvrit mais elle ne parvint pas à prononcer ne serait-ce qu’un son. Elle sentait la colère revenir au grand galop en elle. Comment pouvait-il s’adresser à elle de la sorte alors que, clairement, il était celui qui l’avait poussé à aller de l’avant, à continuer sa vie sans lui après avoir couché avec une autre ? Loan referma la bouche et bien vite l’ossature de sa mâchoire ressortie tandis qu’elle serait les dents pour contenir sa colère tandis qu’Enzo commençait à quitter l’appartement. « Et une dernière chose... j'espère que le père de ses bébés est conscient de la chance qu'il a d'avoir une famille avec toi et qu'il n'ira pas voir ailleurs comme je l'ai fait. » Bam ! Ces paroles eurent l’effet d’une claque pour la jeune femme. Le père de ses enfants … il était loin, de l’autre côté de l’océan, quelque part à en Grèce et elle le haïssait plus que jamais. Elle était seule, seule avec en perspective le fait d’élever deux enfants. Se relevant brusquement, Loan fut incapable de contenir sa colère plus longtemps. Elle brisa la distance qui la séparait de l’italien – et de la porte d’entrée – et le menaça de son index. « Tu n’es qu’un crétin ! Mêle-toi de ce qui te regardes et reste loin de moi ! » Sur ces mots la philippine ne lui laissa pas même le temps de répliquer quoi que ce soit que déjà elle avait claqué la porte de son appartement avec rage. Enzo n’avait peut-être rien dit de mauvais – du moins pas consciemment – mais le fait de parler d’Elijah alors que ce dernier l’avait abandonné l’avait piqué au vif et la jeune femme n’avait plus la moindre envie d’avoir à faire à Enzo … jamais !
THE END
to be continued...
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