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méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞

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MessageSujet: méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ EmptyMer 26 Sep - 18:53

❝ méli and. ryan ❞


    En théorie, on ne verra pas forcément une princesse se rendre dans un fast-food. Comme si les représentants de sang royal avaient un standing à respecter… il est évident que Mélisandre se lavait les mains de ce genre de poncif ridicule, car si elle venait de mettre les pieds dans un Subway en cette belle après-midi de septembre, ce n’était pas pour son petit plaisir gustatif personnel : il s’agissait d’une mission bien précise. La jolie rousse était à la recherche de son ami proche, Ryan, pour qui elle s’inquiétait sans arrêt et dont elle prenait régulièrement des nouvelles. Il n’était plus seulement l’architecte qui était en train de faire les plans de la maison qu’elle souhaitait construire, au fur et à mesure des mois, ils étaient devenus plus proches. Le jeune homme souffrait malheureusement d’une maladie cardiaque, pour laquelle il fallait une surveillance constante et Méli ne pouvait pas en rire ni passer outre ses éventuelles étourderies. Aussi, après avoir appelé à plusieurs reprises à son cabinet, on lui avait appris que Monsieur Echolls déjeunait probablement au Subway le plus proche, et qu’il avait pris une pause déjeuner un peu plus importante dans ce but. Autant dire qu’à l’entente de cette information la princesse avait sauté sur sa moto et slalomé entre les voitures jusqu’à être en mesure de voir l’enceinte « Subway » à portée. Elle n’avait pas mis longtemps avant de repérer Ryan dans la foule de clients, alors qu’il était installé confortablement à une table, seul, un grand plateau en face de lui. En soi, il n’y avait rien de préjudiciable, il ne faisait que déjeuner et Mélisandre n’était personne pour le lui interdire… mais le contenu du plateau la choqua bien davantage : un Red Bull posé devant lui, un sandwich à la taille gargantuesque à la main, sans parler du dessert dégoulinant de gras, de sucre et de chocolat. La totale. En mettant de côté le fait qu’elle ne soit pas sa mère, la jeune femme se rua à sa table et n’hésita pas à s’asseoir en face de lui, un sourire éclatant sur le visage, comme pour lui inspirer confiance avant même que de s’exprimer. A ceci près qu’elle n’émit pas de sons tout de suite : elle s’empara dans un premier temps de son Red Bull, le donnant à un client manifestement fauché juste derrière elle, non sans lui sourire plus franchement encore. Comme ça, il ne lui ferait pas de mal. « Moi je vois des palpitations et des arythmies partout, là » trancha-t-elle en s’emparant du sandwich de Ryan sans même lui demander son avis. Elle le replaça dans l’emballage avec un soin tout particulier, avant de reprendre, stoïque : « Pris en otage ! Les frites avec, aussi. »

    Il allait la prendre pour une folle, c’était même atrocement probable, mais elle faisait ça pour son bien. Il ne devait pas merder sur son alimentation et encore moins se lâcher sur les aliments à risques, offrant tout un tas de possibilités à son cœur pour faire un arrêt. En somme, elle agissait en médecin, mais avec des méthodes plutôt… discutables dira-t-on. « Ca tombe bien, je meurs de faim et je sors d’une garde de soixante-douze heures, j’ai donc quelques excuses. Quant à toi, cela va t’embêter de faire un malaise… tout bénef’ non ? Mais si tu veux, je peux te commander un sandwich avec un maximum de crudités et de viandes pauvres en matière grasse. Avec une bouteille d’eau, évidemment, ne soyons pas trop extrêmes… regarde, le club régime, il donne envie non ?! » Mélisandre sautillait presque sur sa chaise pour faire passer son enthousiasme légendaire et inusable, mais quelque chose lui disait qu’elle allait devoir être plus convaincante encore. « On mange ensemble comme ça ! »
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MessageSujet: Re: méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ EmptyJeu 27 Sep - 5:01

méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ Tumblr_lt3j4d8Sga1qdqfdno1_500
(c) tumblr (crédit)




Ryan & Meli


Toute ma vie j'avais été ce gentil garçon qui avait respecté les consignes et qui avait obéi aveuglement aux règles établies et puis avec le temps j'en suis venu à me révolter et à décider qu'à partir de ce moment je vivrais ma vie comme je l'entendais tout en me foutant des convenances, c'est à partir de ce moment que je m'éloignai de mon paternel et que lentement je pris ma vie en main forgeant mon propre destin. Ma vie avait changée depuis mon départ de Denver, je n'étais plus ce jeune homme calme et docile que j'étais tout comme je n'étais plus à la merci de mon père, j'habitais maintenant New York et y menait une carrière d'architecte … je gagnais bien ma vie et je me permettait même le loisir de choisir mes clients après tout je savais qu'avec mon état de santé je me devais de ne pas trop travailler, le manque d'activité physique combiné à une mauvaise alimentation et le stress étaient ce qui pouvaient m'être le plus nuisible alors comme je n'étais pas nécessairement le plus actif des jeunes hommes et que je ne m'alimentais pas toujours parfaitement je m'efforçais de réduire l'impact que le stress pouvait avoir sur ma petite personne.

Ce matin j'avais été rencontrer un client afin de discuter de son projet d'agrandissement de son pavillon qu'il désirait réserver pour ses invités mais rapidement je me rendis compte que cet enfoiré n'avait pas les moyens de ses ambitions. Il semblait être habité par la folie des grandeurs puisqu'il me parlait de moulure en acajou, de marbre vénitien, de robinetterie plaquée or mais lorsque je lui posais des questions relatives au budget qu'il comptait consacrer aux travaux je réalisai rapidement qu'il ne pouvait pas s'offrir le luxe qu'il désirait et je n'hésitai pas à le lui faire comprendre. Bien sur je savais que j'allais heurter sa susceptibilité mais je m'en foutais, je n'avais jamais été le type de mec à dorer la pilule à qui que ce soit et je n'allais pas débuter maintenant, après tout ce type avait davantage besoin de moi que je ne pouvais avoir besoin de sa clientèle. Poliment je le remerciai donc d'avoir pensé à moi pour ce projet mais je lui fis comprendre que j'allais le refuser, bien sur il me menaça de représailles en me disant qu'il allait pourrir ma réputation mais je connaissais ce type de personnes, après tout il me rappelait mon père, et je savais qu'il n'était tout simplement qu'un fort en gueule … jamais il n'oserait mettre sa menace à exécution.

Mon rendez-vous étant maintenant chose du passé je commençais à ressentir les effets de la faim et les crins incessants de mon ventre me firent arrêter dans ce fast food du centre ville. Je faisais la queue comme tout les autres affamés , qui étaient dans ma situation, et lorsque tour fut venu je me commandai un énorme sandwich assorti d'une portion de frites, d'une canette de red bull et d'un succulent dessert. Me saisissant de mon plateau je me dirigeai à une table et je n'eus guère le temps de m'assoir qu'une personne venait de se joindre à moi. Bien évidemment il ne s'agissait pas d'une inconnue, je me trouvais en charmante compagnie … celle de la belle Mélisandre, j'avais rencontré cette ravissante jeune femme alors que je travaillais sur les plans de sa maison et malencontreusement elle découvrit pour mon état de santé et depuis ce jour elle se montre protectrice à mon endroit … peut-être même un peu trop. Je la regardais dans ces yeux tout simplement magnifique alors qu'elle me fit la grâce de ce regard plus que charmeur dont elle seule semblait avoir le secret et puis , rapidement, le masque tomba alors qu'elle se saisi de mon red bull - qu'elle remit à un Quidam - geste qui me laissa sans voix. Je trouvais qu'elle abusait mais de toute évidence la belle ne comptait pas s'arrêter là; elle se saisit de mon sandwich , mes frites et mon dessert

Hey

Je détestais lorsque l'on se permettait de me dicter ma conduite et je la regardai lorsqu'elle me dit qu'elle sortait d'une garde de plus de 72 heures et qu'elle mourrait de faim, elle me proposa donc d'opter pour un menu allégé ce qui n'était pas sans me mettre en colère.

Et bien tu vois mon médecin m'autorise un écart à ma diète par semaine et je compte bien en profiter, si je voulais manger santé je ne serais pas venu ici … donc tu me pardonneras mais je reprends ce qui est à moi.


Je m'empressai de reprendre mon sandwich, mes frites et mon dessert et dans un geste de pur provocation je pris une bonne bouchée de mon sandwich tout en lui faisant un regard plus que narquois.

Bien sur on mange ensemble , donc va te chercher à manger et n'oublie pas tu me dois un red bull et je n'accepterai rien d'autre.


Je comptais bien profiter de mon repas et lui tenir tête, après tout - bien que je l'adorais - je ne voyais pas pourquoi je devrais me résoudre à ne pas profiter de la vie ... une journée par semaine ou je pouvais me faire plaisir, je n'y voyais pas de mal car je me refusais d'obéir à toutes les consignes qu'on tentait de m'imposer après tout je ne suis plus un enfant. De toute façon , avec son accord ou non, j'allais le bouffer ce fichu sandwich. Razz




code par liden
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MessageSujet: Re: méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ EmptyJeu 27 Sep - 18:51

❝ méli and. ryan ❞


    Mélisandre n’était pas née de la dernière pluie, elle ne s’attendait pas à ce qu’il dépose les armes dans la seconde et n’émit donc aucun geste brutal lorsqu’il reprit son sandwich et ses frites. Elle se félicita cependant d’avoir d’ors et déjà offert le Red Bull à un client juste derrière elle : il n’irait sûrement pas reprendre une canette dans laquelle quelqu’un d’autre avait bu. A la place, il lui demandait instamment de la remplacer, tout en précisant au passage qu’il était dans son jour de non diète et qu’il n’accepterait pas de boire autre chose. Un sourire amusé se dessina peu à peu contre les lèvres de la jolie rousse, pas impressionnée pour trois sous par son petit numéro et diablement habituée à être contestée par autrui… elle n’était pas interne pour rien, soit le bas de la chaîne alimentaire, un immense rien du tout capable d’être à tous les endroits en même temps, et avec le sourire en prime. Ryan ne serait pas son « patient » –bien qu’il ne le soit en aucune façon– le plus tenace, c’était une certitude. « Ca prouve juste que ton médecin est un âne » coupa-t-elle sans perdre un centimètre de son sourire. Inutile de dire que même après soixante douze heures de garde d’à filée, à ne jamais dormir et à devoir faire presque don d’ubiquité, Méli n’était pas de mauvaise humeur et ne laissait aucunement entendre sa fatigue. Pourtant, elle avait le droit de s’énerver… elle venait tout de même de perdre pas moins de trois patients, sans qu’il s’agisse de sa faute. Encore une fois, cette petite joute verbale à laquelle elle s’adonnait en compagnie de Ryan n’était rien à côté de ces trois jours d’enfer… c’était une certitude. « Je vais aller me chercher à manger, bouge pas. Mais pour la boisson… je ne peux rien promettre, on sait jamais, ils pourraient tomber malencontreusement en rupture de stock ! » En langage codé spécial Méli, cela signifiait qu’elle n’avait aucune intention d’accepter sa dernière doléance et faire l’opposé de ce qu’il lui réclamait. Il pouvait mettre en avant sa virilité ou taper du poing sur la table qu’il n’aurait pas plus de Red Bull entre les mains au final… d’ailleurs, la jolie rousse se leva, partant commander le sourire aux lèvres sans attendre la saint glinglin. Il n’y avait plus grand monde faisant la queue à cette heure-ci, tout le monde était en train de manger et elle fut de retour à la place du jeune homme en moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire. Ce n’est qu’après avoir posé son plateau que la vérité éclata : elle n’avait pas pris de Red Bull… « Je dois être devin : plus de Red Bull ! Je t’ai pris un Coca light décaféiné. L’idéal pour le petit monsieur que tu es… inutile de me remercier, tu sais comme j’aime bien prendre soin de toi ! » Et pour la peine, alors qu’elle ne s’était pas assise en face de lui mais à côté, elle déposa un baiser léger comme une brise contre sa joue. « Pour me faire pardonner, je t’ai même pris un mini sandwich végétarien. »

    En définitive, il ne fallait pas attendre à ce qu’elle n’opte pour un autre discours… à ses yeux, même un seul jour d’absence de diète dans la semaine était dangereux. Le médecin ayant prescris ce « traitement » ne pouvait pas avoir fait au minimum huit ans de médecine, c’était inconcevable aux yeux de la monégasque. Elle finit donc par hausser les épaules, se délectant sans peine de son gobelet impressionnant de Coca normal avant de reprendre, comme imperturbable : « Non mais franchement… c’est quand que tu vas me laisser m’occuper de ton cas ? Tu me connais, tu serais ultra bien traité avec moi ! Et puis un jour de non diète… sérieusement c’est qui ton toubib que je lui fasse une tête ! » Méli ne se prenait pas pour dieu le père, elle n’estimait pas être le médecin le plus qualifié au monde, bien au contraire, mais estimait être entourée des meilleurs. Elle pouvait transmettre le dossier de Ryan en un claquement de doigts et lui avoir un rendez-vous avec un médecin ultra booké en temps normal très facilement. « Alors, qu’est-ce que tu en dis ? »
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MessageSujet: Re: méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ EmptyVen 28 Sep - 14:16

Si il y a une chose qui m'avait toujours énervé ce sont les gens qui semblaient vouloir tout régenter au sein de mon existence alors qu'ils ne gênait aucunement pour me balancer en pleine face qu'il savait mieux que moi ce qu'il me fallait, je trouvais cette attitude des plus arrogante et je ne vous cacherai pas que je fus agacé lorsque Meli me balança que mon médecin était un âne.
Et bien tu as le droit à ton avis sur la question mais malheureusement pour toi je ne la partage pas et heureusement pour moi je suis le seul qui ait voix au chapitre. Tu vois tout les gens que j'ai consulté, même le cardiologue qui me traitait à Denver me l'a confirmé … Sherman est le meilleur de sa profession, d'ailleurs il ne doit pas être si mauvais puisqu'il est celui qui veille aux examens cardiaques des joueurs des Yankees.

Évidemment je lui avais répondu ceci sans trop lui montrer que j'étais agacé, j'étais devenu un maître dans l'art de dissimuler mes émotions, mon père ayant été un excellent professeur à ce chapitre. Bien sur je la savais obstinée, tout autant que moi d'ailleurs, mais bon je ne comptais pas me laisser faire … j'avais coupé les ponts avec mon père parce que je lui reprochais la mort de ma mère mais également parce que je détestais sa propension à tout vouloir régenter au sein de mon existence alors je n'allais pas laisser qui que ce soit me dire quoi faire. Elle me dit qu'elle allait se chercher à manger mais qu'elle ne me garantissait rien pour le red bull … je voyais clair dans son jeu, elle n'allait pas m'en rapporter mais bon j'allais bien avoir le dernier mot après tout je ne lui reconnaissais pas le droit de décider à ma place.

Et bien tu as tout intérêt à me rapporter mon Red Bull.

Bien évidemment elle commençait à jouer avec mes nerfs la rouquine et elle continua alors que revenant vers moi elle me dit qu'il n'y avait plus de Red Bull et que pour se faire pardonner elle m'avait apporté un mini sandwich végétarien … là j'allais exploser.

Tu mens très mal Meli et je m'y connais , je suis fils de politicien . Lui dis-je en rigolant Je t'ai demandé de remplacer ce que tu m'as subtilisé et toi tu me ramènes unde Coca light, Tu me connais et tu sais bien que je n'apprécie pas que les gens décident à ma place après tout à ce que je sache je suis le seul autorisé à décidé ce qui est bon pour moi.

Je me retournai et je balançai le sandwich dans la tronche d'un petit gros, tout en lui disant que c'était bon pour lui et je fis signe à un employé lui montrant la note de mon repas et lui demandant de remplacer mon coca par un Red Bull puisque c'est ce qui apparaissait sur ma note … se confondant en excuses il s'exécuta et me rapporta ce qui m'était du et afin de m'assurer que personne ne me le prendrait j'en pris une gorgée devant Meli avant de le poser sur mon cabaret.

Voilà que maintenant le chat finissait par sortir du sac, elle revenait à la charge en me demandant pourquoi je ne voulais pas la laisser s'occuper de mon cas. Elle me disait que je serais bien traité avec elle mais justement je la connaissais et je n'avais pas envie de l'avoir sur le dos … le fait de voir qu'elle n'avait que montré très peu de respect envers mon jugement cet après-midi me confortait dans ma décision. Ensuite elle me demandait l'identité de mon toubib ajoutant qu'elle allait lui faire sa fête … moi qui voulait prendre un repas tranquille voilà qu'on était en pleine prise de tête.

Justement Meli je ne te connais que trop bien et le simple fait de voir comment tu t'es comporté à mon égard ce midi, ne démontrant que très peu de respect envers mon jugement me confirme que je ferais une erreur en te laissant t'occuper de mon dossier … tu vois tu es trop impliqué , en raison de notre amitié, et tu manques d'objectivité. À ce que je sache je suis le seul qui est apte à décider de ce qui est bien pour moi – je ne parle plus à mon père justement parce qu'il tentait trop de me dicter ma conduite et voilà que tu te comportes exactement comme lui … tu me pardonneras, bien que je t'adore, mais je ne te reconnais pas ce droit.

Je marquai une pause histoire de prendre une gorgée de mon Red Bull

En ce qui concerne mon médecin, c'est le cardiologue le mieux coté au pays et il est conscient qu'il n'est pas humain de m'imposer une diète continuelle c'est pourquoi il me permet de passer outre pendant une journée. Tu vois c'est le fait de savoir que je vais pouvoir manger ce que je veux une fois par semaine qui me permet de tenir … et toi tu arrives et tu veux me retirer ce droit. Je la regardais alors que je commençais à avoir les yeux rougis par les larmes qui ne demandaient qu'à être versée … après tout elle m'avait fait de la peine en se comportant à mon endroit comme si j'étais trop stupide pour savoir ce qui était bien pour moi.

S'il te plait changeons de sujet je n'ai pas envie de me disputer avec toi.
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MessageSujet: Re: méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ EmptyVen 28 Sep - 17:47

❝ méli and. ryan ❞


    Mélisandre avait beau ne pas être susceptible pour trois sous, elle n’en restait pas moins sensible et aisément touchée. La preuve, son sourire en avait pris un sérieux coup et elle se massait déjà la nuque nerveusement que Ryan n’avait pas encore fini son discours moralisateur. Tout ce qu’elle voulait, c’est qu’il aille bien… certes, c’était la pire façon de le lui faire comprendre mais il n’empêche que ses intentions étaient tout à fait louables. Si son médecin ne lui avait pas fortement déconseillé d’ingérer un Red Bull, alors il ne faisait pas son boulot. La manière qu’avait la jolie rousse de le faire comprendre, c’était de dire qu’il n’était rien d’autre qu’un âne. Quand bien même restait-il le meilleur dans son domaine –bien que ce soit à prouver–, Méli ne transigeait guère avec les prescriptions évidentes. L’idée de lui octroyer un jour de plaisir ne devait sûrement pas signifier qu’il devait se lâcher comme jamais dans sa vie… le mot raison était donc tellement inconnu de la race humaine ces temps-ci ? Pas étonnant que les crises cardiaques chez des patients encore très jeunes soient diablement en hausse. Mais après tout, Ryan avait raison : ce n’était pas son rôle et loin d’elle l’envie de se transformer en véritable mère aigrie prête à lui hurler dessus s’il ne filait pas droit… elle s’inquiétait simplement pour lui, sans pour autant perdre de vue qu’il avait le droit de faire et d’agir selon ses propres choix. « Pardon » murmura-t-elle simplement alors que ses yeux étaient déjà baissés, toute consciente qu’elle était du fait de ne pas savoir ce qu’il vivait. Ses jours n’étaient pas en danger, elle n’avait pas spécifiquement de directives nutritionnelles à suivre drastiquement et si elle s’imposait tout de même une hygiène de vie impeccable histoire de tenir le coup pendant son internat et ses gardes, cela ne voulait pas dire qu’elle n’était pas la reine de la pause sucrée en tout genre, et à tout heure de la journée comme de la nuit. C’est étrange, mais elle avait sentit chaque reproche de Ryan l’atteindre de manière plus vive qu’elle ne l’aurait imaginé. Ce n’est finalement qu’en terminant son discours qu’elle se rendit compte de la diatribe dans laquelle il s’était lancé, avant d’énoncer son non désir de se disputer avec la jolie monégasque. Peut-être un peu tard, mais cela lui permit de relever les yeux vers lui et d’y voir une sorte de brillance, comme s’il était soudainement atteint d’une fragilité qu’elle ne lui connaissait pas d’ordinaire. Mais il ne fallait surtout pas se voiler la face : elle ne le connaissait pas non plus depuis des lustres… et il ignorait nettement plus de choses sur elle que l’inverse.

    « Ce n’était pas mon but de te faire croire que tu vis dans un goulag ! » se défendit-elle finalement, non sans prendre sa main en premier signe d’armistice. « Tu ne sais pas ce que ça fait d’apercevoir quelqu’un qu’on apprécie allongé par terre, à l’imaginer mort, c’est tout. Je m’inquiète et à mon tour, c’est mon droit ! D’accord, c’était la façon la plus pourrie de le faire, mais il n’empêche que jour de plaisir ou pas, le Red Bull c’est de la saloperie en bouteille. Au moins, le Coca c’est un peu moins pire… ç’a même certaines vertus médicinales, j’te signale ! Mais bref… c’est ta santé, tu en disposes comme bon te semble et promis, je vais tâcher de me coudre la bouche pour éviter d’être chiante comme la pluie à l’avenir. C’est juste que tu me préoccupes, autant dire les choses telles qu’elles sont. » Il ne l’empêcherait pas de se demander sans arrêt s’il allait bien, s’il n’avait pas de malaise, s’il supportait bien son rythme… une vraie maman poule en puissance certes, mais à sa décharge, sa famille lui manquait atrocement. Ryan ne pouvait pas prendre ce détail en compte puisqu’il n’était au courant de rien, et surtout pas de la vraie raison de sa venue à New York, mais il n’en demeure pas moins que Méli a un besoin vital de reconnaissance et de cocon familial. Vouloir le reformer en présence de Ryan était bien trop excessif… mais il n’y avait que maintenant qu’elle en prenait –enfin– conscience. « Je crois que je suis juste un peu perturbée » reprit-elle, le plus stoïquement du monde, chose étonnante lorsque l’on connaissait son tempérament foufou. Ce n’est qu’ensuite qu’elle lui sortit un article de presse people, tout en lui indiquant implicitement de le regarder discrètement. Une photographie d’elle, avec celui qui aurait dû être son mari à l’heure actuelle, ainsi que la famille de Monaco ainsi que la famille de Kent au complet. Bref, charmante photo, si ce n’est que le sourire de Méli sonnait nettement plus faux sur ladite photographie. « Tu vas me dire que je n’ai pas de leçon à te donner, que je ne suis qu’une menteuse et en prime une fugueuse… le pire, c’est que tu auras raison. » Inutile de dire qu’elle n’avait pas envie qu’il lui jette la pierre, encore moins qu’il s’offusque du fait qu’elle soit princesse et ait gardé le silence à ce sujet, mais également pas la moindre envie qu’il ne l’accable parce qu’elle avait abandonné son mari devant l’autel… bien que l’information ne soit pas évidente à moins d’être un esprit particulièrement fin.
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MessageSujet: Re: méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ EmptyDim 30 Sep - 12:12

Je sais bien que mon amie ne se comportait pas de la sorte dans le but de me pomper l'air et qu'elle le faisait en étant animée que de bonnes intentions à mon égard mais toute ma vie on avait fait en sorte de me dire quoi faire c'est exactement ce qui m'avait poussé à fuir loin de mon Colorado natal afin de mener ma vie comme je l'entends alors de voir Melisandre se comporter de la sorte et me dicter ce que je devais faire alors qu'elle voulait m'imposer sa vision sans tenir compte de mes propres désirs je le prenais très mal. Bien entendu je n'étais pas fier de moi, après tout je ne lui avais jamais parlé sur ce ton mais en contrepartie elle ne m'avait jamais fait un truc pareil. Je la vis baisser la tête alors qu'elle me demandait pardon et je réalisai également que j'avais été trop loin. Bien sur que je te pardonne et je te demande alors également de me pardonner.

Elle me dit ensuite qu'elle ne désirait pas me laisser l'impression que j'étais confiné à vivre dans une prison de verre, prison dans laquelle je n'avais plus le moindre droits et dont tout semblait décider et que je ne devais qu'obtempérer. Je sais que tu ne désirais pas me laisser cette impression mais au final c'est tout de même l'impression que tu m'as laissé. Je l'écoutai ensuite continuer sur sa tirade alors qu'elle me dit que je ne savais pas ce que cela pouvait faire de voir une personne qui nous ait précieuse allongée sur le sol alors qu'on la croit morte … elle l'ignorait mais elle faisait fausse route. Je l'écoutai ensuite revenir sur mon choix de désirer un Red Bull … alors qu'elle me parlait du Coca Light...ajoutant qu'il pouvait même représenter des vertus médicinales … elle allait trop loin , je lui avais demandé de ne plus en discuter et elle continuait. Elle termina sa tirade des plus moralisatrice en me disant qu'elle ne pouvait s'empêcher de se faire du souci pour moi.

Détrompe toi je le sais mieux que quiconque j'ai tout de même perdu ma mère alors que je n'étais âgé que de 14 ans alors je t'en prie préserve moi de ton discours moralisateur il n'y a rien de ce que tu peux me dire que je ne sache déjà … c'est juste que j'ai décidé de mener ma vie comme je l'entends. Toi tu aimerais que tout le monde vienne te dire quoi faire et t'empêche de t'épanouir en t'imposant leur vision de ce que devrait être ta vie. Tu vois je refuse de vivre ma vie selon les désirs de mes proches … je veux vivre ma vie, à ma façon. Non s'il te plait tu ne vas pas recommencer avec les leçons et puis je te signale que le Coca Light est aussi nocif, l'Aspartame – une des composante du produit – s'attaque aux os alors jamais tu ne me feras boire de cette merde … et puis je croyais que n'en parlerions plus. Je sais que je ne peux pas t'empêcher de te soucier de ce qui m'arrive et bien que cela me touche de ton côté tu ne peux pas m'empêcher de désirer vivre ma vie comme je l'entends. Après tout bien que tu aies le droit de te faire de souci à mon endroit le droit de disposer de ma vie comme je l'entends a préséance et je ne ferai aucun compromis à ce sujet.

Évidemment il y a bien des choses qui m'échappent à son sujet, à vrai dire je ne connais que très peu de choses à son sujet, il est vrai de penser que je suis un excessif et je n'allais pas lui empêcher de le penser tout comme elle n'allait pas m'empêcher qu'elle était une obstinée mais bon jamais je n'allais laisser qui que ce soit me dicter ma conduite. Et moi encore un peu énervé mais ca va passer.


Meli me dit ensuite que j'allais probablement lui dire qu'elle n'a pas de leçon à me donner qu'elle n'est qu'une menteuse ainsi qu'une fugueuse et que j'aurais raison mais je n'étais pas ainsi, contrairement à elle je ne me mêlais pas des choix de vies des gens c'est pour cette raison que je m'énerverais autant lorsque les gens s'acharnaient à venir foutre leur nez dans les miens.

Meli je n'ai jamais dis ça et jamais je ne le dirai tu le sais très bien, après tout qui suis-je pour juger tes actes? Tu vois jamais je ne t'ai jugé sur ce que tu fais et jamais je ne le ferai car je considère que cela ne me concerne pas et puis tu es assez grande afin de savoir ce qui est bien pour toi tout comme je suis assez grand pour veiller sur mes propres intérêt.
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MessageSujet: Re: méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ EmptyDim 30 Sep - 13:09

❝ méli and. ryan ❞


    « Tu ne veux pas arrêter d’aboyer deux minutes ? Je viens de te promettre que j’allais éviter d’être chiante comme la pluie à ce sujet et on dirait que tu vas brandir deux sabres pour me décapiter ! » Mélisandre avait levé les mains en signe de défense, afin qu’il stoppe de lui-même cette discussion ridicule comme elle tâchait de le faire depuis un moment déjà. D’autant que sa réflexion sur le Coca-Cola ne se portait aucunement sur le light… n’ayant aucune vertu médicinale à proprement parlé, mais plutôt que le normal. « D’autant que je ne parlais pas du light mais du normal, et merci, j’ai quand même déjà fait quelques années de médecine » coupa-t-elle, faussement vexée. Elle tenta un léger sourire histoire de détendre l’atmosphère, mais ce fut vain : Ryan était manifestement resté bloqué sur leur discussion précédente et le lui faisait largement sentir. Ce fut sans doute ce qui la poussa à reprendre l’article pour le déchirer en mille morceaux, ce geste ayant l’effet de calmer ses nerfs à chaque fois qu’ils menaçaient d’exploser. Elle tâchait aussi de ne surtout pas se mettre en mode laïus mauvais, sans quoi non seulement il ne parviendrait pas à calmer sa propre colère, mais elle n’aurait pas d’autre choix que celui de partir tout bonnement du Subway. Hélas, même si elle n’était pas forcément susceptible, elle n’en restait pas moins sensible et le fait qu’il mette en avant son indifférence n’était pas nécessairement pour lui plaire, bien au contraire. Méli ne voulait pas qu’on lui dicte sa conduite, bien au contraire. Mais entre pousser quelqu’un à manger sainement et s’enchaîner à quelqu’un qui ne vous aime pas à vie… il y a tout de même une frontière à ne pas franchir. Leurs deux situations n’étaient aucunement comparables et elle ne voulait surtout pas tomber dans ce poncif ridicule. Mais leur conversation lui avait ôté tout appétit. Elle repoussa son sandwich, son sourire s’étant définitivement éteint contre ses lèvres pour l’instant… elle ne savait pas au juste si elle était davantage attristée ou si c’était la colère qui prédominait. Mais de toute évidence, cette discussion, mêlée à sa garde de soixante-douze heures, avaient réussi à lui ôter tout son optimiste d’ordinaire invincible. Belle victoire ! « Je ne voulais pas être moralisatrice et je n’ai pas du tout envie que l’on me dicte ma vie. Si tu as cru une chose pareille, alors il y a eut grosse incompréhension. D’une, tout ce que je veux c’est prendre soin de toi parce que tu comptes pour moi, et de deux, nos situations ne peuvent pas être comparables une seconde ! On parle d’un pauvre repas, moi je viens de te parler d’un mariage… un engagement qui théoriquement s’étend sur toute ta vie. Alors quoi, je suis censée accepter sans rien dire le fait d’être enchaînée à un type froid, aussi expressif qu’une pierre et ce pour le restant de mes jours ? Non… effectivement, je n’ai pas la moindre envie d’épouser quelqu’un que je n’aurais pas choisi et c’est logique. Mais là, tu prends au drame quelque chose qui n’a pas lieu d’être transformé en règlement de compte… ce n’était qu’un repas, j’ai dépassé les bornes et me suis excusée pour ça. Si s’inquiéter pour les gens qu’on aime est un crime, alors considère moi comme le nouveau Mesrine ! »

    Méli se passa à plusieurs reprises sa main dans sa nuque avant d’emprisonner une simple mèche de cheveux entre ses doigts, avec laquelle elle jouait tout en regardant le sol d’un air pensif. Elle ne voulait pas à nouveau être incomprise ou dépasser les bornes, mais difficile de se faire comprendre autrement, hélas. Si Ryan était définitivement énervé, il n’y avait hélas rien qu’elle pourrait dire ou faire qui ne soit pas mal interprété. « Il y a peut-être une frontière entre juger et essayer de comprendre. Mais malheureusement, le fait de ne vouloir te mêler de rien fait comprendre aux autres que tu y es indifférent. Et peut-être que juste une petite fois, j’aurais pu avoir envie d’en parler… tout simplement. Mais je crois que l’on va arrêter cette discussion là. Tu es sur les nerfs, je n’ai pas ma patience de d’habitude après ma garde pénible… on se verra quand on aura l’esprit plus disponible. » Méli avait pris la sage décision de rompre la communication, même si cela ne l’enchantait pas et qu’elle risquait de ne pas trouver le sommeil une fois rentrée chez elle après une telle altercation. Mais elle n’hésita pas à lui sourire de manière plus attendrie et contourna la table pour l’embrasser sur la joue une dernière fois, fidèle à ses petites habitudes prises. « Excuse-moi pour aujourd’hui. » Et elle se dirigea vers la sortie. Sans avoir mangé ni but. D’accord, ce n’était pas la réaction la plus agréable de l’année, mais c’était la plus sage à son sens.
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MessageSujet: Re: méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ EmptyMar 2 Oct - 17:40

Évidemment j'étais conscient que je me montrais désagréable à son endroit , après tout je ne suis pas stupide, et bien que je n'en étais pas forcément fier je ne cessais de me dire qu'elle ne m'avait guère laisser le choix. Après tout je ne demandais qu'à profiter ce ce moment de répit que je désirais m'offrir et elle, sans me demander mon avis avait décidé que je devais me plier à ces volontés … comme si je n'étais pas suffisamment grand afin de décider ce qui était bien pour moi. Je me doutais bien qu'elle allait me répondre et elle le fit avec fracas, je n'appréciais pas le ton sur lequel elle s'adressait à moi et je comptais bien le lui faire réaliser mais avant de me lancer à mon tour je ne pus m'empêcher de soupirer tout en roulant les yeux. Je me demande bien qui aboie entre nous deux Meli. Oui il est vrai que tu avais promis d'arrêter de me sermonner mais ensuite tu n'as pas su t'empêcher d'ajouter un truc en me faisant la morale sur le Red Bull, donc en relançant les hostilité sur mes choix tu m'as ouvert la porte. Je préférais m'arrêter là mais elle voulait continuer en continuant de m'enfoncer et cela me déplaisait. La condescendance ne te réussi pas Meli, tu crois que c'est en m'enfonçant que tu vas me persuadé que tu as raison? Et bien que je ne possède pas tes vastes connaissances médicales je te signale que le stress et le pire ennemi d'un patient cardiaque et en me tombant dessus comme tu le fais depuis un moment disons que mon niveau de stress est rendu à un sommet inégalé.

Je voyais bien qu'elle était excédée mais je trouvais injuste qu'elle se venge sur moi et puis je trouvais que ses propos étaient pour le moins peu conséquent. Je n'ai pas envie de me prendre la tête avec toi mais bien que tu dises ne pas avoir voulu te montrer moralisatrice c'est tout de même ce qui est arrivé. Tu banalises le tout en me disant que ce n'était qu'un repas mais tu vois moi ce qui m'énerve c'est que tu as voulu me dicter ma conduite en m'imposant de changer mon menu, tu as même suggéré que je devrais changer de médecin et ca c'est une grave insulte à mon intelligence comme si je n'avais pas la maturité pour prendre soin de moi alors que je le fais sans l'aide de qui que ce soit depuis les dix dernières années. Tu vois depuis le début de la semaine que je me préparais pour ce moment ou j'allais m'offrir ce que je désirais, après avoir suivi un plan alimentaire stricte, et toi tu débarques en me disant que je ne devrais pas et c'est ça qui m'a mis en colère. J'ai renié mon père parce qu'il me dictait ma conduite alors tu comprendras que je ne veux pas que cela recommence. Je sais que tu t'es excusée mais néanmoins je crois avoir le droit d'exprimer la frustration que cela m'a causé. Je ne suis pas un gamin alors merci de ne pas me prendre de haut … je sais que nous sommes de milieu différents mais si tu ne veux pas l'épouser ce type et bien envoie le chier, envoie tout balader et fait ce que tu désires. Je n'ai pas dis que tu n'as pas le droit de t'inquiéter mais entre t'inquiéter et m'empêcher de faire ce que je veux faire il n'y a qu'un pas que malheureusement tu as franchi.

Je voyais bien qu'elle était remonté et je n'appréciais pas sa façon de m'adresser la parole, même qu'elle me donnait l'impression de me traiter comme si j'étais le dernier des imbéciles. Est-ce vraiment nécessaire de me parler sur ce ton? Tu vois si je préfère ne pas me mêler des histoires de mes proches c'est tout simplement parce que je juge qu'il n'est pas de mon devoir de m'en occuper … un peu pour les mêmes raisons que je n'aime pas qu'on se mêle des miennes. Tu appelles ça un manque de sensibilité de ma part, moi je dis que c'est plutôt une preuve de discrétion et de discernement … j'ai toujours eu comme valeur qu'il fallait traiter les gens comme nous aimerions être soi-même traiter...donc comme je n'aime pas que les gens se permette de me dire quoi faire je m'en abstient à mon tour … mais bon si à tes yeux mon attitude te semble être celle d'un monstre je n'y peux rien.

Ses propos durs et acerbes avaient fini par m'atteindre, à un point tel que j'en avais les larmes aux yeux, je la croyais sincèrement mon amie et jamais elle ne m'avait parler de la sorte mais je dois avouer que je commençais à me poser des questions. Je la vie se lever afin de contourner la table pour ensuite me donner un tendre bisous sur la joue même qu'elle s'excusa. T'en fais pas, j'ai connu pire. Je la regardai s'éloigner en direction de la porte et je préférai ne pas la retenir histoire de laisser mes larmes couler, j'étais vraiment triste du déroulement de ce diner et puis alors que je commençais à me diriger vers la porte je ressentis certaines palpitations se manifester … il me fallait mes médicaments et vite. Je me consolais en me disant qu'elle n'était pas dans les environs car au moins elle ne me ferait pas la morale et puis arrivé à mon véhicule je pris ma boite de cachet mais malheureusement je les échappai sur le trottoir et je me retrouvais à 4 pattes tentant de les récupérer alors que le mal semblait vouloir prendre de l'ampleur.

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MessageSujet: Re: méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ EmptyMar 2 Oct - 18:45

❝ méli and. ryan ❞


    Entre le moment où Mélisandre quitta le restaurant et celui où Ryan cherchait désespérément ses pilules à même le sol, il s’était écoulé de longues minutes et en théorie la jolie rousse n’aurait pas dû être dans les parages. Mais le hasard avait voulu qu’un ancien patient des urgences, soigné par ses compétences, l’ait accostée un long instant alors que la colère cognait encore ses tempes et qu’elle ne trouvait aucun moyen de se calmer. Par chance, tailler le bout de gras avec cette personne –charmante au demeurant– l’avait aidée à tempérer la moutarde lui montant au nez. C’est ainsi qu’elle vit Ryan sortir du restaurant au loin, plus pâle que d’habitude, sûrement au bord de la crise à cause de leur conversation houleuse et des différents sentiments que celle-ci avait dû provoquer chez lui. Rapidement, elle prit donc congé de son interlocuteur, en lui souhaitant le meilleur, avant de continuer à zyeuter le jeune homme de loin, tout en se promettant de partir une fois qu’elle serait assurée de son bien être. A aucun moment elle n’avait prévu de se montrer d’ailleurs, cela devait rester une attention anonyme, de loin, et Mélisandre s’apprêtait d’ailleurs à tourner les talons lorsqu’elle le vit renverser l’intégralité de ses pilules à même le sol. Quitte à subir ses foudres et à se prendre dans les dents son professionnalisme un peu trop exacerbé, la demoiselle entra en scène en saisissant doucement Ryan par les épaules et en l’incitant à s’asseoir doucement. « Hey, pas de panique ça va aller, respire. » Inutile qu’il n’empire les choses alors qu’elle pouvait lui ramasser les médicaments elle-même… Méli lui en mit donc deux dans la main, avant de sortir une bouteille d’eau de son sac afin qu’il ne puisse les prendre, tandis qu’elle ramassait le reste pendant ce temps. Ce n’est qu’après qu’elle lui remit la boîte entière en main, avant de prendre son poignet et de vérifier que son rythme cardiaque ne s’était pas emballé de manière trop incontrôlable. Il pouvait toujours pester, mais en attendant, elle pourrait agir en cas de dérapage… et savait palier aux catastrophes en attendant l’arrivée des secours éventuels. Par chance, les battements de cœur de Ryan ne s’étaient pas emballés de manière trop extravagante et les bêtabloquants pris suffirent à régler le problème, au moins pour le moment. Inutile donc d’en faire tout une mayonnaise tournée… « Le temps que tu récupères, je vais te reconduire chez toi. Je peux prendre tes clefs ? » C’était une question sans en être une. Ryan n’avait strictement rien à gagner en risquant un accident de voiture alors qu’elle pouvait le reconduire chez lui et le laisser se reposer par la suite.

    Méli finit par attraper ses clefs et l’aida à s’installer sans trop insister du côté du siège co-pilote. Ce n’est qu’à partir de ce moment là qu’elle s’installa, sans cérémonie ni parole supplémentaire, avant de démarrer le véhicule. Certes, le fait de revenir ici pour récupérer sa moto risquait d’être galère après coup, mais inutile de dire qu’il s’agissait du cadet de ses soucis. La tension était trop palpable et Méli avait bien trop l’impression d’être passée au crible pour s’en préoccuper maintenant. Non pas qu’elle soit au bord de la crise de nerfs, mais leur engueulade ne faisait que peser davantage sur son moral en berne après une garde particulièrement difficile. « Je suis désolée de m’être emportée et de t’avoir blessé. Mon manque de sommeil et ma garde pourrie en sont les principales responsables mais ce n’est pas une excuse. Disons que l’on n’a pas eu les mêmes éducations et que nos façons de voir les choses divergent, je pense. Mais là encore, ce n’était pas vraiment une raison pour t’imposer ma façon d’appréhender tout ça… ce n’est pas exactement comme si tu n’étais pas un grand garçon ! » Méli esquissa un léger sourire, sans pour autant quitter la route des yeux avant de pousser un léger soupir : « j’aimerais bien me racheter si tu m’en donnes l’occasion. Après tout, on est toujours dans ta journée de non diète, non ? Il se trouve que je me débrouille en cuisine. Après t’avoir raccompagné, je pense que c’est dans mes cordes de nous concocter un dîner gastronomique. Ca risque de me prendre un certain temps donc le seul pépin c’est que tu vas devoir me supporter… mais je te promets que tu ne seras pas déçu. Et en attendant, tu pourras vaquer à tes occupations, moi aussi je suis une grande fille, je sais lacer mes chaussures toute seule. Et je ferais en sorte de ne pas foutre le feu. » Puisque Méli n’avait pas d’autre choix que celui d’accepter la décision de Ryan, elle tournait la chose de manière positive. Dans de nombreux cas il s’agissait d’un défaut, mais parfois, ce trait de caractère s’avérait être une grande qualité… n’en déplaise aux plus médisants. « Ou sinon, si tu préfères rester tout seul je peux toujours débarrasser le plancher et tu me diras quand tu voudras que je te fasse le meilleur repas de ta vie. » Sans le vouloir, la jolie rousse serrait nerveusement le volant. Peut-être avait-elle du mal à gérer ce qu’elle avait fait subir à Nate. Peut-être avait-elle un besoin récurrent de se faire pardonner auprès d’autrui justement parce qu’elle avait toujours l’impression de mal faire… mais ses intentions n’étaient guère mauvaises. Bien au contraire, si seulement elle pouvait faire comprendre son attachement aux autres, elle éviterait bien des situations désagréables. « Je peux avoir droit à au moins un grounf parce que ce silence me flanque les chocottes… »
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MessageSujet: Re: méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ EmptyLun 8 Oct - 13:54

Si il y a un truc que j'ai en horreur, un petit détail qui peut me faire rapidement exploser, c'est bien que l'on décide à ma place et que l'on me mette devant le fait accompli … un peu comme si on me refusait l'opportunité de m'y opposer en faisant valoir mon point de vue sur la question et malheureusement pour moi c'est ce qui arriva lorsque Melisandre revint à ma hauteur, elle s'était rendu compte de mon malaise alors que les gens allaient et venaient sans trop s'occuper de moi et rapidement elle ne cessait de me répéter et de respirer que tout allait bien se dérouler … elle avait raison de me parler ainsi, après tout il fallait bien évacuer ce stress que j'avais subi. Il récupéra mes cachets et m'en fila deux tout en me donnant une bouteille d'eau et je me sentais beaucoup mieux maintenant que je les avais avalé. Elle me demanda si elle pouvait prendre mes clés de voiture, le temps que je récupère, mais je la connaissais bien et je savais que le tout n'était pas une question d'ailleurs je n'avais pas encore eu le temps de lui répondre qu'elle avait mes clés en sa possession. Je présume que je n'ai pas le choix.

Je finis par prendre place dans le siège passager de ma voiture, inutile de vous dire que je me sentais pour le moins inconfortable dans cette situation, et puis je l'entendis me présenter ses excuses … elle mettait le tout sur le dos de la fatigue que lui avait engendrée sa longue période de garde et elle enchaina en concluant que nous n'avions pas eu la même éducation … c'est une remarque qui ne pouvait que faire sourciller le jeune homme écorché par la vie que j'étais. Je suis désolé que ton travail te fatigue autant et puis je sais parfaitement que je suis par moment le dernier des connards et que je suis difficile à vivre. Mais je ne crois pas que ce soit une question d'éducation j'ai tout de même fréquenté les meilleures écoles et université du pays … non , du moins, de mon point de vue c'est davantage une différence culturelle … tu as grandie en Europe et moi en Amérique alors bien évidemment le contexte est différent et comme je me débrouille seul sans l'aide de personne depuis que j'ai l'âge de 15 ans tu comprendras qu'il m'est difficile d'accepter que l'on me vienne en aide … à tout coup je le prends mal, comme si on tentait de me dicter ma conduite … chose que je déteste au plus haut point, ce n'est pas contre toi d'ailleurs pour cette raison que je n'ai plus le moindre contact avec mon père depuis que j'ai l'âge de 16 ans … c'est probablement la plus grosse différence entre toi et moi : au nom de mon esprit rebelle et rancunier je n'ai pas hésité un seul instant à tout envoyer balader et , au nom de ma fierté et de mon égo surdimensionné, jamais je n'ai regardé en arrière. Au final je ne regrette rien et puis même si le crétin m'a coupé les vivres j'ai réussi à me faire ma place sans l'aide de qui que ce soit et je crois que c'est l'accomplissement dont je suis le plus fier, il aurait été facile de revenir à la maison et de ramper afin qu'il me reprenne mais je m'en serais voulu de le laisser me contrôler … je refuse de vivre ma vie par procuration tu vois et si je dois assumer le prix pour des erreurs de parcours j'aimerais bien que ce soit des erreurs que j'aie sciemment décidé de commettre et non des bourdes m'ayant été imposés … c'est pour cette raison que je me montre aussi intransigeant et malheureusement il n'y a personne qui pourra me changer à cet effet ça fait trop longtemps que je mène ma barque en faisant cavalier seul pour que, subitement, j'accepte d'y changer quoi que ce soit.

Je lui avais dit tout cela afin de l'emmener à me comprendre bien que je savais que le tout lui serait difficile, car après tout nos vécus étaient vachement différents, néanmoins je lui avais dit cela d'un ton calme et posé, sans la moindre amertume … je ne voulais plus que l'on s'engueule et je crois qu'il était temps que je lui raconte ce bout de mon existence afin qu'elle me comprenne mieux … il est vrai que puisqu'elle ne connaissait pas cet épisode de ma vie elle ne pouvait pas savoir à quel point cela pouvait m'agacer. Finalement cela semblait porté fruit puisqu'à la suite elle me présenta ses excuses, regrettant m'avoir blessé. Et moi je regrette j'ai été trop loin également , je suis aussi rancunier qu'orgueilleux … je passe rapidement d'un extrême à l'autre … pardonne moi.

La belle me proposa de s'inviter chez moi afin de me concocter un repas gastronomique prétextant que c'était encore ma journée de triche mais allez savoir pourquoi je craignais un coup fourré de sa part, alors bien que mon idée était bien arrêté je fis mine de réfléchir à la question avant de lui répondre. Trop risqué, tu risques de me contraindre à manger des légumes et puis si tu me fais une bouffe trop équilibrer sa ruine mon concept de journée de triche alors je veux bien que tu nous commandes des pizzas avec des frites bien grasses et des cocas. Je lui dis cela sans la moindre arrière pensée aucune c'est simplement que je n'avais pas envie de me retrouver à me faire imposer quoi que ce soit, j'en avais déjà par dessus la tête avec cet histoire de procès que mon père m'intentait. Mais non ne dit pas n'importe quoi tu sais bien que ta compagnie m'est précieuse et justement je n'ai pas envie de te savoir dans la cuisine alors que tu pourrais être à mes côtés sur le sofa à me faire des câlins.

Et puis un long moment de silence intervint entre nous, un silence qui était bien involontaire, après tout mon téléphone avait retentit et j'avais décidé de prendre l'appel, bien que je m'étais excusé auprès de Meli tel le gentleman que je suis. Dès les premiers mots prononcés par mon interlocuteur je me mis à rouler les yeux, tellement le tout pouvait m'exaspérer. Écoute crétin tu vas dire à ce gros fils de P en rut que tu représentes qu'il aller se faire F profondément et ajoute au passage que je le jour de ses funérailles je m'engage à aller lui faire un numéro un sur sa tombe. Mettant ma main sur le combiné je tournai la tête vers Meli. Un numéro un c'est un pipi. Retirant ma main de mon appareil je repris la parole. Donc tu lui file le message et on se rencontre au tribunal.

J'étais vraiment absorbé par cette histoire et j'en étais devenu silencieux, entre moi et mon père c'était devenu une guerre de tranchée et bien honnêtement je me demandais bien comment j'allais m'y prendre pour remporter la bataille, après tout je n'étais qu'un jeune architecte se frottant à un puissant sénateur dont l'influence ne pouvait que me fermer des portes.

Je suis désolé beauté, j'avais la tête ailleurs.

Et puis nous arrivâmes près de mon immeuble et je lui filai ma carte à puce qui donnait accès au stationnement sous terrain de l'immeuble afin d'aller se stationner dans l'espace de stationnement m'étant réservée.
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MessageSujet: Re: méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ méli&ryan ❝ subway te prépare ton menu crise cardiaque... ❞ EmptyDim 14 Oct - 20:08

❝ méli and. ryan ❞


    « Effectivement, c’est une différence de taille entre toi et moi : je n’ai jamais eu envie de briser le cœur de ma mère pour un stupide orgueil. Ca s’appelle faire des concessions… en échange, je savais qu’elle me laisserait aller jusqu’au bout de mes études de médecine sans jamais s’opposer à ma détermination en la matière. » Ils ne venaient pas du même monde, non plus, et n’en déplaise à Ryan, il s’agissait tout de même d’une question d’éducation. Mélisandre n’avait aucune intention de s’opposer une fois encore au jeune homme, mais il ne risquait pas de lui ôter de l’esprit qu’il venait d’un milieu et elle, d’un autre. Jamais les membres de la royauté mondiale ne transigeraient sur les mariages, c’était impensable. Peu d’entre eux parvenaient à faire réellement des unions d’amour, dans ces conditions. Ce que la jolie monégasque avait fait relevait de la trahison, du reste. Sa mère refusait de répondre à ses coups de fil pour cette raison, comme si elle avait commis un geste irréparable et que tout le monde devait donc la mettre de côté. Sans réellement s’en plaindre en ces termes, Méli en souffrait dans le plus grand des silences. Elle s’adonnait donc, pour compenser, à sa place d’interne en chirurgie de toutes ses forces. Mais cela ne voulait pas dire qu’elle ne sympathisait pas avec les dires de son acolyte : elle avait du mal à le comprendre, voilà tout, et n’estimait pas non plus devoir supporter sa violence. Après tout, l’orgueil ou la souffrance de quelqu’un ne justifie pas tout, et si elle n’aurait jamais dû pousser Mélisandre à agir de la sorte, Ryan n’était pas non plus obligé de lui parler comme il l’avait fait, allant ainsi au devant d’une crise. C’était aussi irresponsable que stupide. Mais là encore, la demoiselle se garda bien de toute réflexion, et cette fois-ci, elle écouta plus qu’elle ne parla. Il ne fallait pas croire, mais elle avait une écoute attentive particulièrement prononcée, atout considérable pour quelqu’un comme Ryan qui semblait avoir grandement besoin d’attention et de présence silencieuse… « Je ne comptais pas te faire quelque chose d’équilibré, justement ! Il ne faut pas croire, je mange surtout des merdes quand je suis en service… pas le temps de faire mieux. Mais si tu préfères que l’on commande et me dis que tu as besoin de câlins, alors on mangera quelque chose de pas raisonnable et au lieu de te faire à manger, je t’offre volontiers mes petits bras pour te consoler. » Il n’avait qu’à demander et le côté tactile de Méli ressortait automatiquement. Plutôt que d’être vexée du fait qu’il ne veuille pas goûter à sa cuisine pourtant excellente, elle était presque contente qu’il veuille lui offrir une soirée plus calme ainsi que l’opportunité de ne pas rester toute seule. Elle finissait par péter une durite à force de se heurter à la solitude de son appartement, les rares fois où elle pouvait rentrer dans son appartement pour se reposer après une longue garde…

    Cependant, la chose à laquelle elle ne s’attendait aucunement, ce fut le coup de fil que reçut Ryan alors qu’elle conduisait toujours et qu’ils étaient presque arrivés à son immeuble. Elle ne put retenir une large expression de surprise, tâchant de ne surtout pas se mêler de ce qui ne la regardait pas… difficile tâche après avoir entendu de tels propos sortir de la bouche de son ami ! Elle n’osa d’ailleurs pas ouvrir la bouche avant que Ryan ne brise lui-même le silence, comme si elle ne voulait surtout pas s’imposer à lui de peur de dire ou de faire une connerie. Elle pénétra donc à l’intérieur du parking, baignant toujours dans un silence de mort, qu’elle ne brisa de son côté qu’une fois qu’elle fut garée. « Je sais que ce ne sont pas mes oignons, mais… si jamais tu as besoin d’en parler, je peux t’écouter tu sais. Je ne peux pas faire grand-chose d’autre puisque je ne connais pas grand-chose en dehors de la médecine, mais peut-être que ça te ferait du bien de… d’évacuer un peu. Tu n’es évidemment pas obligé et je comprendrai si tu me dis de me mêler de ce qui me regarde. Je sais que ce n’est pas forcément bon de garder toute sa rage en soi. Puis tu peux me faire confiance, tu sais bien que je suis une tombe ! » Méli descendit de voiture sans attendre une réponse, l’attendant à l’extérieur, prête à le suivre puisqu’elle ne connaissait pas le chemin menant à son appartement. C’est la première fois qu’elle le raccompagnait… « De toute façon, t’as bien besoin d’une cure de câlins, c’est l’évidence même ! » osa-t-elle plaisanter histoire de détendre juste un tantinet l’atmosphère devenue légèrement tendue depuis ce fameux coup de fil dont elle ignorait la provenance.
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