It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞

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MessageSujet: arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞ arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  EmptyMer 22 Aoû - 15:28

arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  Tumblr_m725emaYFX1rt3hhs
Deux heures. Trois heures. Portable en main, je jouais à un jeu, tentant de me fatiguer les yeux et de m'endormir. L'été était là, pour de bons et je commençais à avoir du mal à m'endormir. Il faisait chaud, tellement chaud, trop chaud et les coups de soleil que j'avais attrapé la veille lors du tournage de mon nouveau film n'arrangeait rien. Ces derniers temps, le tournage se faisait en pleine journée, en plein soleil en pleine après-midi au bord de la plage. J'aimais mon métier, j'aimais ce que je faisais mais il y avait tant de choses qui me tracassait. Le film était bientôt fini et si je ne trouvais pas une série sur le champ, mon agent m'enverrait à Los Angeles pour tenter de trouver quelque chose là bas. Il m'en avait déjà parlé, tout cela serait temporaire mais je ne me voyais pas laisser Arizona et Indianna seules ici. Avec les pertes de mémoire de ma sœur et sa sortie – encore récente à mes yeux – du coma, je ne pouvais pas la laisser ici, seule et sans défense. Certes elle connaissait du monde à New York, certes je savais que cet abruti d'Ezra serait là pour elle mais j'avais tout de même peur, peur de la laisser seule. À cela s'ajoutait Indianna qui souffrait énormément des pertes de mémoire de ma jumelle. Elles étaient si proches, elles avaient toujours tout fait ensemble et voilà que maintenant, Arizona ne reconnaissait plus sa sœur. Il m'était donc impossible de partir mais trouver quelque chose de nos jours était presque impossible. Je n'étais pas une bonne chanteuse, je pouvais donc oublier les apparitions dans des séries musicales et la danse, n'en parlons pas. Je regrettais le bon vieux temps où des séries comme Dawson fleurissait à tout bout de champ. J'avais besoin d'une série avec une histoire, quitte à ce que ce soit une série religieuse. Je n'étais pas la plus croyante de tous mais j'avais des valeurs et cela pouvait toujours me servir. Téléphone en main, j'envoyai un message à Sasha, mon assistante. La jeune femme travaillait pour moi depuis un petit nombre d'années et nous avions tissé une réelle amitié. Il n'y avait pas un jour sans que je lui parle ou l'appelle, qu'on travaille ensemble ou non. Tapotant sur mon écran, j'entendis un bruit venant du salon et sursauta. Un voleur. Habiter dans l'Upper East Side avait ses avantages mais depuis que je vivais ici, j'avais peur de tomber sur un inconnu voulant vivre dans la jeunesse dorée pendant quelques temps. Me levant, j'enfilai mon short gris que j'avais ôté avant d'aller au lit et ouvris doucement la porte de ma chambre. Un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche, je sortais de ma chambre pour rejoindre le salon où il n'y avait personne, absolument personne. Les points fermés devant moi, je marchais sur la pointe des pieds, prête à donner un coup à l'agresseur s'il y en avait un. Depuis que j'avais entendu les voisins dessus se plaindre d'un vol en pleine nuit, alors qu'ils étaient là, j'étais devenue quelque peu paranoïaque. Entendant du bruit dans le frigo, je continuais ma quête de l'appartement et souffla lorsque je reconnus les chaussons de ma jumelle. Baissant les poings, je me cala contre la porte et racla ma gorge. « Arizona il est tard, tu devrais être entrain de dormir à cette heure ci. Les médecins ont préconisé du repos et tu le sais » Je m'étais plus ou moins transformée en mère poule avec ma jumelle pour qu'elle reprenne cent pour cent de ses capacités et de sa mémoire. Ses trous de mémoire étaient un handicap pour la belle brune et je voulais lui éviter d'en souffrir d'avantage. Attrapant une bouteille de lait dans le frigo, ainsi qu'un verre j'allumai la lumière du salon et lui fis signe d'aller vers là bas. Il fallait que l'on discute toutes les deux, au calme, et c'était le moment ou jamais. Deux insomniaques dans la même maison, ce n'était pas forcément une bonne chose mais pour nous deux, c'était autre chose. J'aimais ces petits moments privilégiés avec ma sœur. Arizona avait toujours compté plus que tout au monde pour moi et, intérieurement, je sentais quand elle allait mal ou quand quelque chose lui arrivait. Je ne pouvais pas l'expliquer mais le jour de son accident, j'avais senti un problème et avais compris un peu trop tard. Nous étions si proches l'une de l'autre et nous entraider coulait de source. Assise en tailleur sur une chaise, je me servis un verre de lait et en bus une gorgée, la regardant croquer dans ce qu'elle avait été cherchée dans le frigo. « Zona, ça va ? Tu me promets que ça va ? » La confiance était ce qui nous liait et elle savait tout de moi, enfin presque puisque je lui avais caché mon avortement. Avorter à dix huit ans avait été un choix qui coulait de source à mes yeux mais depuis que je savais qu'elle avait fait un bébé toute seule – du moins tenté – je ne me voyais pas lui parler de mon acte. Arizona aimait les enfants et je savais qu'elle était enceinte d'un petit bébé. Agrandir la famille maintenant n'était pas vraiment la chose à faire à mes yeux, il y avait déjà Indianna à s'occuper puisque j'estimais qu'elle en faisait trop pour son jeune âge, mais ma jumelle faisait ce qu'elle voulait avec son corps et ses journées. Tant qu'elle continuait son internat en pédiatrie, cela me convenait plus que parfaitement. Elle avait des capacités – tout comme tout le reste de la famille – et il serait interdit et défendu qu'elle baisse les bras. J'étais là pour l'aider et ça, elle devait le comprendre mais surtout se le rentrer dans le crâne. « Je suis là pour toi quoi qu'il arrive Ari, c'est clair ? Tu as une sale mine j'ai l'impression que tu me caches quelque chose et je n'aime pas ça, vraiment pas... » Elle pouvait mentir à qui elle voulait, elle pouvait faire croire monts et merveilles à certaines personnes mais cela ne marchait pas avec moi. Je la connaissais bien, parfaitement, et elle n'arriverait pas à me faire gober n'importe quoi. Je tentais de capter son regard et lui fis signe de parler lorsque mon regard croisa le sien.


Dernière édition par C. Ella Ioannis le Mar 18 Sep - 17:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞ arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  EmptyLun 27 Aoû - 9:24

CHEYENNE & ARIZONA

❝ i'll be there, no matter what ❞




Elle ne cessait de se retourner encore et encore, non pas pour tâcher de dormir – il y avait longtemps qu’elle avait compris que les insomnies allaient persister – mais afin de trouver une position un tant soit peu confortable. La jeune femme avait la sensation de bouger ainsi dans son lit depuis des siècles et pourtant ce n’était que des heures qui s’écoulaient, des heures au cours desquelles elle fixait son plafond en silence, au cours desquelles elle jouait avec son portable ou écoutait de la musique dans l’espoir de s’endormir quelques heures seulement. Elle était fatiguée, il n’y avait qu’à regarder sa tête tous les jours pour s’en rendre compte. Arizona faisait peur à voir c’était indéniable et la jeune femme savait qu’elle commençait à inquiéter sincèrement ses proches, ses sœurs plus particulièrement. A chaque fois qu’elle se rendait à l’hôpital pour sa garde, elle s’arrangeait pour croiser le moins possible son frère aîné qui ne mettrait pas de temps à remarquer le manque de sommeil qui la gagnait et qui ferait sauter sa période d’essai sans le moindre remord. Travailler était l’une des rares choses qui lui permettait de tenir encore un minimum. Lorsqu’elle se trouvait à l’hôpital, Arizona n’avait pas à penser à elle, elle se focalisait uniquement sur ses petits patients et oubliait le reste. La jeune femme savait que sans ça elle risquait de s’effondrer et se relever serait particulièrement difficile. Elle était douée dans ce qu’elle faisait et elle le faisait bien. S’occuper des enfants qui se trouvaient au service de pédiatrie était sa façon à elle de gérer les choses, sa manière d’encaisser tout ce qui avait bien pu se produire dans sa vie ces dernières années. Malgré les difficultés qu’elle avait traversé et qu’elle continuait de traverser, Arizona avait su tenir, elle avait su rester un tant soit peu au meilleur de sa forme et ses brillantes années d’études – en plus de parler pour elle – étaient ce don elle était le plus fière.

Toutefois, ce n’était pas ce qui lui permettait de dormir. Pourtant, elle était exténuée et plus le temps passait et plus ses muscles devenaient douloureux, mais elle était capable de dormir seulement quelques heures ce qui était loin de lui être suffisant, surtout dans les conditions actuelles. La résidente se retourna pour la énième fois dans son lit et fixa le plafond de sa chambre pendant de longues minutes avant de repousser la couverture de son lit au pied de ce dernier. Balançant ses jambes simultanément hors du lit, elle se leva si brusquement qu’un vertige la prit aussitôt et Arizona retrouva son équilibre de justesse. Elle savait qu’elle n’allait pas pouvoir continuer ainsi très longtemps et que, tôt ou tard, elle serait dans l’obligation de faire part à son frère ou à son médecin qu’elle était incapable de dormir, mais pour l’instant la jeune femme préférait garder ceci pour elle. Arizona quitta sa chambre en silence, parvenant à s’orienter dans l’appartement de sa jumelle sans même avoir besoin d’allumer la moindre lumière et elle rejoignit la cuisine afin d’y trouver quelque chose à grignoter. C’était le beau milieu de la nuit, mais son ventre parlait pour deux à présent, enfin … pour trois plus exactement, un détail qu’elle avait encore bien du mal à assimiler bien que ce n’était pas une surprise. Dans sa famille existait trois paires de jumeaux, qu’elle-même en attende n’était pas vraiment une surprise. « Arizona il est tard, tu devrais être en train de dormir à cette heure-ci. Les médecins ont préconisé du repos et tu le sais. ». La jeune femme attrapa un muffin qui avait été mis au frais puis referma la porte du réfrigérateur pour poser son regard sur sa copie parfaite, sa sœur jumelle avec un sourire amusé. « Oui maman, je sais. ». Arizona resta au même endroit et entreprit d’ôter le film plastique qui entourait le gâteau qu’elle tenait à présent dans les mains. « Je n’arrive pas à dormir, ils peuvent dire ce qu’ils veulent si je n’arrive pas à dormir ce ne sont pas des paroles qui m’aideront. ».

De toute manière, elle avait souvent eu cette tendance à ne pas écouter les paroles des médecins, pas parce qu’elle considérait être capable de faire son propre diagnostic, mais parce qu’aussi étrange que ça puisse paraître les médecins – lorsque c’était pour elle – elle n’aimait pas ça. De nouveau silencieuse, la jeune femme suivit les moindres mouvements de sa jumelle en mangeant quasiment miette par miette le muffin qu’elle avait pris et la suivit ensuite jusque dans le salon où elle se laissa tomber sur le canapé et passa ses jambes sous ses fesses. « Zona, ça va ? Tu me promets que ça va ? ». Son nez se fronça légèrement tandis que ses yeux se posèrent sur sa sœur. Cheyenne et elle avaient toujours eu ce lien particulier – comme Sydney avec Charlotte et Paris avec Phœnix – qui leur permettait de savoir lorsque l’une ou l’autre allait mal et comme toujours sa jumelle visait juste. Un soupire lui échappa et son regard alla se poser sur le muffin qu’elle avait cessé de manger suite à sa question. « Je suis là pour toi quoi qu'il arrive Ari, c'est clair ? Tu as une sale mine j'ai l'impression que tu me caches quelque chose et je n'aime pas ça, vraiment pas... ». Un de ses sourcils s’arqua et Arizona redressa la tête pour regarder Cheyenne. Doucement, elle mordilla sa lèvre inférieure, de toute manière elle savait pertinemment que sa sœur n’allait pas la lâcher puisqu’elle ne l’avait jamais fait et parler ne pouvait pas lui faire de mal. « C’est juste que … ça me fatigue tout ça. ». Elle haussa les épaules dans un soupire et repris. « J’ai l’impression que ma mémoire ne me reviendra jamais entièrement contrairement à ce qu’affirme London. Et puis je sais plus très bien où j’en suis et ce que je vais faire … Je me sens incapable de continuer la médecine après l’arrivée des jumeaux. ». Ceci dit, elle baissa les yeux vers le sol du salon sans même prendre conscience du fait qu’elle n’avait encore dit à personne qu’elle n’attendait pas un bébé mais bien deux.
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MessageSujet: Re: arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞ arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  EmptyLun 27 Aoû - 18:07

arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  Tumblr_lpq5jxiyHo1qllgzk
Au fond de mon lit, je pensais à mon enfance en Australie puis en Grèce. Les pays du Sud me manquaient tellement et j'avais beau vivre en Amérique depuis plus de dix ans, ici n'était pas chez moi. J'avais dans l'optique de faire ma vie d'actrice ici et de partir m'installer en Grèce où les maisons sont blanches et bleues. Pourquoi pas ouvrir une auberge où tous les vacanciers pourraient passer deux à trois semaines à la grecque ? Je ne disais rien à personne mais ce petit projet prenait une place importante dans ma tête, un trop peu importante même. J'en oubliais tout, ma vie à New York, les heures qui passaient, les problèmes avec ma sœur et surtout mon con de collègue. Une fois à la maison, je pensais à l'agencement des chambres, le tissu pour les rideaux mais je revenais rapidement à la réalité. La Grèce allait devoir attendre, Arizona avait besoin de moi plus que n'importe qui et ça, je ne pouvais pas le nier. J'avais beau sortir dès que je le pouvais, rentrer à des heures pas possibles, elle était toujours là, à tourner dans sa chambre ou à errer dans l'appartement. Je me sentais mal pour elle, triste et tout ce qui allait avec mais j'essayais de ne rien montrer. M’apitoyer sur son sort ne servirait à rien, strictement rien à part la braquer et ça, c'était bien quelque chose que je ne voulais pas. Lorsque je ne pouvais pas aller chez le médecin avec elle, j'appelais le cabinet du docteur et lui demandait ce qu'il lui avait dit, comment avançait son cas et tout ce qui allait avec. Le médecin avait longtemps été réticent mais après une venue dans son cabinet, il avait rapidement compris qu'il ne fallait pas ennuyer une Ioannis sinon qui s'y frotte s'y pique. Une minute j'étais douce comme un agneau, la minute d'après je me transformais en loup et détruisais tout sur mon passage. Devant ma sœur, je faisais mon maximum pour me calmer et me tempérer mais il fallait avouer qu'une fois sur deux, j'avais envie d'éclater le visage des gens devant nous. Je n'étais pas violente pour deux sous mais je ne supportais pas me faire regarder de haut en bas et encore moins être dérangée alors que je suis en famille. Le film que j'étais entrain de tourner était annoncé comme l'un des meilleurs film du réalisateur – et c'était le cas – mais je ne pouvais pas supporter ce côté 'notoriété'. J'aimais mon métier mais j'avais une sphère privée que je ne voulais pas ouvrir au monde. Personne n'avait besoin de savoir ce qui se passait chez moi, dans mon appartement de l'upper east side. Ce soir, j'étais fatiguée mais pas assez pour dormir et des tas de choses me venaient en tête. Arizona allait mal, j'allais tuer Ethan – mon collègue et petit ami dans le film – et Indianna ne semblait toujours pas s'adapter à la nouvelle vie qu'elle avait ici. L'upper East Side était différent des anciens quartiers qu'elle avait fréquenté et je ne pouvais que comprendre le temps qu'elle mettait à s'intégrer ; j'avais six bons mois à m'adapter à ce quartier de la ville alors que j'avais vécu à Brooklyn pendant de nombreuses années. Ici tout était doré, on tournait un bon paquet de série et de film dans cette partie de la ville mais je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir toujours une boule au ventre dès que j'entendais un bruit dans l'appartement. Je n'étais pas habituée à vivre avec quelqu'un et cela ne faisait que deux minuscules mois qu'Arizona était sortie du coma. La retrouver dans le frigo me faisait du bien – ce n'était pas un voleur – mais d'un autre côté, cela voulait dire qu'elle ne dormait pas et que son traumatisme était bien plus grand que ce les médecins ne voulaient admettre et elle aussi. « Il doit bien avoir des médicaments homéopathiques pour te faire dormir, non ? » la bourrer aux médicaments était chose impossible puisqu'elle était enceinte mais elle devait se ressaisir. Elle avait fait une fausse couche il y a quelques années à cause du surmenage et à cette allure, elle pourrait très bien perdre son enfant alors qu'elle était à deux ou trois mois du terme. J'avais lu plusieurs articles sur la question et le cœur de l'enfant pouvait s'arrêter à tout moment si la mère ne se nourrissait pas assez bien ou ne se reposait pas assez. Elle devait très bien le savoir vu le métier qu'elle faisait. Me posant sur un fauteuil près d'elle, je lui fis part de mes craintes. Je ne pouvais plus faire comme si de rien était. Je sentais son malaise, je sentais qu'elle n'était pas en forme et je me devais d'être là pour elle, de l'épauler. L'entendant parler de jumeaux, mes yeux presque fermés par la fatigue faillirent me sortir de la tête. Des jumeaux ? Oh mon dieu... « Ta mémoire va revenir Arizona. Il faut te laisser du temps et ce n'était pas en trois mois que ça va s'arranger. Tu subis énormément de stress, il faut te laisser du temps... Woaw, des jumeaux. Je ne m'y attendais pas à celle là n'empêche. Tu le sais depuis combien de temps ? Il faudrait sérieusement que tu penses à te reposer Zona... Je n'ai pas envie de te retrouver allongée sur le sol parce que tu auras poussé le bouchon un peu trop loin » J'avais évité d'ajouter 'dans une marre de sang' pour éviter de lui faire trop peur. Me levant de mon fauteuil, je posa mes fesses sur l'accoudoir du canapé sur lequel était ma jumelle et pris sa main. « Il faut que tu continues tes études et ton travail Ari... Il doit bien y avoir une crèche dans l'hôpital pour les enfants du personnel ? Puis je serai là, London aussi et Indianna aussi. Je suis sûre qu'elle serait ravie de s'occuper de ses neveux et nièces quand ils seront là. On est une famille soudée et au pire, j'engagerai une nourrice pour les jours où tu voudras te reposer. Elle n'élèvera pas les jumeaux pour toi mais elle pourrait t'aider, ça te ferait du bien » L'aide n'avait jamais été une honte et il y avait plein de nourrice plus que compétente dans ce quartier de la ville. De plus, je pouvais très bien ne tourner que quelques heures par jour, il y avait toujours une solution. Posant un baiser sur son front, je dis « Il y a toujours un moyen et je refuse que tu abandonnes tes rêves. Tu as travaillé trop dur pour ça Ari. » Et comment. Certes nous avions tous des facilités dans la famille mais tout de même... Les jumeaux étaient son avenir mais je refusais concrètement qu'elle abandonne tout au première obstacle. Nous avions tout traverser avec brio alors pourquoi pas cette épreuve ? À deux on est toujours plus fort.
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MessageSujet: Re: arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞ arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  EmptyMar 28 Aoû - 0:53

Dans sa famille ce n’était pas le soutien qui manquait, elle le savait bien. Ils étaient nombreux et tous étaient passés par les mêmes épreuves qu’elle même si aux yeux de la jeune femme ça resterait à tout jamais à un niveau différent. A chaque fois elle avait quasiment été un témoin direct des évènements. Elle avait été là lorsque son père était mort et elle avait dû tenir le coup pour son petit frère, pour éviter que Phœnix ne panique ou qu’il ne s’endorme et vienne à couler auquel cas elle aurait été incapable de maintenir sa tête hors de l’eau bien longtemps. Elle avait été au chevet de sa mère jusque dans les deniers instants et elle avait vu la douleur s’insinuer en Indiana sans être capable de faire quoi que ce soit pour l’apaiser étant elle-même torturée par cette nouvelle perte. Arizona avait tout vécu de ses propres yeux, mais elle n’avait jamais rien dit, elle ne s’était jamais plainte de cette douleur qu’elle avait eu sans cesse dans son cœur. Ses frères et ses sœurs avaient toujours été là pour elle, que ça soit à distance ou non, l’important était qu’ils avaient été là. Mais la jeune femme était fière, trop fière même. Lorsqu’elle allait mal, elle préférait garder cela en elle et continuait d’avancer sans rien dire même si ça pouvait finir par se retourner contre elle. D’après ce qu’elle avait entendu dire par son aîné c’était ce qu’elle avait fait au cours des premières années à New York, lorsqu’elle était arrivée avec leur petite sœur et que, apparemment, elle s’était bien trop sacrifiée pour elles deux au point d’en perdre le bébé qu’elle attendait. Arizona ne s’en souvenait pas le moins du monde, certes elle avait cette sensation en elle que les difficultés elle connaissait, mais elle ignorait d’où cette certitude pouvait bien provenir, elle l’avait en elle voilà tout. Encore aujourd’hui la jeune femme semblait refuser d’avouer lorsqu’elle allait mal.

Ses proches s’étaient bien trop inquiétés pour elle dernièrement et Arizona n’avait pas la moindre envie qu’ils continuent de le faire pas alors qu’ils avaient leur propre vie de leur côté et qu’en plus de ça elle ne supportait pas le fait qu’on s’inquiète pour elle. La jeune femme avait beau être particulièrement tournée vers la famille ce n’était pas pour autant qu’elle appréciait que ces deniers en viennent à trop s’inquiéter pour elle. Néanmoins c’était ce qu’il y avait de plus naturel et elle le savait. Elle était leur sœur, le même sang coulait de leurs veines et ils avaient déjà bien trop perdus par le passé pour en rajouter, mais ça ne changeait pas le fait qu’elle préférait qu’ils ne préoccupent pas trop d’elle. Cependant, si elle parvenait à éloigner Charlotte ou London d’elle avec Cheyenne ce n’était pas la même chose. Elle était sa sœur, son double, sa jumelle et une partie d’elle-même. Depuis toujours elles étaient liées. Depuis toujours elles savaient lorsque l’une ou l’autre mentait ou allait mal et ce n’était pas maintenant que ce fait allait changer. Sa sœur ne la laisserait pas tranquille tant qu’elle ne serait pas convaincue par les paroles d’Arizona et qu’elle ne se serait pas assurer que sa cadette et double allait bien, ce qui n’était pas le cas. « Il doit bien avoir des médicaments homéopathiques pour te faire dormir, non ? ». Arizona ne releva pas, mais elle n’avait pas tort. L’homéopathie était la solution pour s’occuper de ses insomnies sans avoir à la droguer aux médicaments ce qui, dans son état actuel, était fortement déconseillé voire même à proscrire immédiatement. Seulement avaler des pilules – quel qu’elles soient – n’était pas une chose qu’elle affectionnait tout particulièrement et si elle pouvait s’en passer elle le ferait. Arizona continua de manger son muffin en silence, le regard perdu dans le vide devant elle tandis que sa sœur continuait de lui faire part de son inquiétude vis-à-vis de son état actuel.

« Ta mémoire va revenir Arizona. Il faut te laisser du temps et ce n'était pas en trois mois que ça va s'arranger. Tu subis énormément de stress, il faut te laisser du temps... Woaw, des jumeaux. Je ne m'y attendais pas à celle-là n'empêche. Tu le sais depuis combien de temps ? Il faudrait sérieusement que tu penses à te reposer Zona... Je n'ai pas envie de te retrouver allongée sur le sol parce que tu auras poussé le bouchon un peu trop loin. ». Le temps … parce que deux mois ce n’était pas assez long peut-être ? Elle exagérait sûrement de penser de la sorte, mais comment pouvait-elle réagir autrement alors qu’une partie de sa vie semblait s’être effacée de sa mémoire et refusait de lui revenir alors qu’elle n’attendait que ça ? La patience n’était pas son fort pour les choses qu’elle désirait ardemment, mais il semblerait que de toute manière elle n’ait pas vraiment le choix. « Je l’ai appris il y a quelques jours et avec notre fratrie ça ne m’a pas plus surpris que ça en fait. Enfin je veux dire, regard le nombre de paires de jumeaux dans la famille, même Charlotte a mis au monde deux garçons, que ça me tombe dessus ce n’est même pas surprenant. ». Et autant dire que ça ne la dérangeait pas plus que ça. Elle avait enfin accepté le fait qu’elle allait être mère même en aillant plus ou moins perdu trois mois de grossesse. C’était un évènement qu’elle attendait depuis des années parce qu’elle était comme ça, parce qu’elle voulait fonder sa famille et tant pis si elle était seule bien qu’il était évident qu’elle aurait préféré avoir Wyatt à ses côtés, mais elle avait toujours Ezra et le reste de ses proches pour l’aider. « Il faut que tu continues tes études et ton travail Ari... Il doit bien y avoir une crèche dans l'hôpital pour les enfants du personnel ? Puis je serai là, London aussi et Indiana aussi. Je suis sûre qu'elle serait ravie de s'occuper de ses neveux et nièces quand ils seront là. On est une famille soudée et au pire, j'engagerai une nourrice pour les jours où tu voudras te reposer. Elle n'élèvera pas les jumeaux pour toi mais elle pourrait t'aider, ça te ferait du bien. ».

Son regard en tout point similaire à celui de Cheyenne alla se poser sur cette dernière lorsqu’elle la rejoignit en prenant place sur l’accoudoir du canapé et elle se refusa de la lâcher se sentant plus en sécurité et forte lorsque sa jumelle était près d’elle. « Hm … oui il me semble qu’il y en a une et je sais que vous serez là pour moi, c’est simplement que tu me connais, par moment j’ai tendance à vouloir baisser les bras et choisir la facilité. ». Et Arizona se haïssait quand elle agissait de la sorte. Elle n’était pas faible, son père ne l’avait pas élevé ainsi, au contraire. Zéphyr Ioannis avait toujours fait en sorte que ses enfants soient des battants et qu’ils tentent toujours d’aller jusqu’au bout de leurs rêves pour ne pas avoir à regretter lorsqu’âgés d’une soixantaine d’années ils repenseraient à leur vie. « Il y a toujours un moyen et je refuse que tu abandonnes tes rêves. Tu as travaillé trop dur pour ça Ari. ». Cette fois un petit sourire vint étirer les lèvres de la jeune femme qui serra dans sa main celle de sa jumelle sans pour autant détourner son regard. « Par moment tu me rappelles vraiment papa … c’est un compliment hein. Je te promets d’essayer de faire de mon mieux pour ne pas perdre mon objectif de vue. ». Sourire toujours présent sur ses lèvres, Arizona se mit aussitôt à penser aux divers moyens qu’elle pourrait utiliser pour tenter de se remettre en forme et faire disparaitre ce pessimisme qui la gagnait, mais à la place le simple fait d’évoquer leur père lui rappela une certaine information qu’elle s’était promis de communiquer au reste de sa famille. « Oh … tu devrais t’asseoir correctement, il y a quelque chose dont je dois te parler. ».
Okaaaay je crois que je me suis peut-être un peu laissé aller sur la longueur là Laughing
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MessageSujet: Re: arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞ arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  EmptyMer 29 Aoû - 13:28

arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  Tumblr_lpitbyIZTk1qffj5lo2_500
Cela faisait quelques jours qu'elle savait pour les jumeaux et ne m'avais rien dit ? Je fronçais légèrement les sourcils mais ne disais rien. Cela ne servait à rien de s'énerver et de lui dire qu'elle aurait pu m'en parler avant. La brusquer n'était vraiment pas la chose à faire et je ne voulais surtout pas qu'elle se sente menacer et décide de ne plus m'adresser la parole pour quelques jours. Nous ne nous étions jamais réellement disputées toutes les deux mais je savais très bien qu'entre son malaise et mon caractère, cela pouvait arriver à chaque moment. Je n'étais pas un amour lorsque je me disputais avec quelqu'un et je préférais totalement éviter cela avec ma jumelle. Ça ne l'a surprenait pas ? Eh bien, elle avait de la chance puisque moi, c'était pire que me surprendre. J'avais toujours entendu dire que les générations de jumeaux faisaient rarement des jumeaux mais pourtant... Deux bébés d'un coup, c'était pire que du suicide mais nous allions devoir faire avec. Elle allait les garder, les élever mais il était tout bonnement impossible qu'elle s'en occupe toute seule. Lorsque les personnes avaient toute leur tête c'était déjà difficile mais avec les trous de mémoire d'Arizona, ce serait encore pire. Je l'imaginais déjà entrain de s'énerver parce qu'une bride de souvenir lui revenait et les jumeaux à côté qui ne comprenaient pas pourquoi leur mère s'énerver après un bout de journal ou je ne sais quoi. Arizona pouvait me dire tout ce qu'elle voulait, je m'inquiétais pour elle et je n'étais pas la seule. Chacune de nos sœurs et de nos frères s'inquiétaient pour elle mais tout le monde essayait de rester à sa place pour ne pas l'étouffer mais aussi parce qu'elle n'accepterait pas être traité comme un enfant. Elle avait déjà moi sur le dos toute la journée à jouer au 'bon flic, mauvais flic' et c'était bien assez suffisant. Souriant je dis « Ca va être du boulot tout ça mais c'est cool, deux sexy Ioannis en plus dans la famille ! J'espère au moins que je serai la marraine d'un des deux hein » avec un large sourire. Elle voudrait surement prendre ses amies pour un tel rôle mais zut, pourquoi est-ce qu'en ayant le rôle de tata je ne pouvais pas combiner celui de marraine ? Bonne question. En tout cas, même si j'avais du mal à le montrer, j'étais vraiment heureuse de ce qui lui arrivait. Deux bébés, ce serait surement une des chose qui la motiverait encore plus pour se battre et affronter les obstacles. Elle allait devoir se battre pour trois et non plus seulement pour elle même. Un grand défi attendait ma jumelle mais elle ne sera pas seule, jamais. Je ne cessais de lui rappeler ces mots. Jamais elle ne serait seule. Nous avions traversé tellement de choses depuis notre naissance, en commençant par la séparation de nos parents, que maintenant, nous n'en étions que plus forte. Il n'y avait plus de parents pour nous épauler mais c'était elle qui allait être parent et c'était à elle d'épauler ses enfants et les élever dans la force et l'amour, bien que cela ne serait pas franchement facile tous les jours. Je me souvenais plutôt bien des jours où nos parents étaient fatigués de s'occuper de nous, les jours où ils auraient bien voulu tout quitter pour penser un peu à eux mais ils étaient toujours restés là, au poste que Dieu leur avait confié, plus fort que jamais grâce à leur métier et à leur passion. C'était pour cela que je trouvais qu'Arizona devait continuer son métier, qu'elle devait continuer à s'occuper de tous ses enfants malades qui comptaient sur elle. Elle avait besoin de vivre pour elle aussi après tout, même si comme ellele soulignait si bien, la facilité avait du bon... « Je me doute que la facilité est plus qu'alléchante mais tu vas devenir folle enfermée toute la journée donc bon... On trouvera une solution mais il faut que tu gardes le cap et que tu veuilles t'occuper de toi. Tu aurais déjà un congé maladie conséquent pour t'occuper des jumeaux quelques temps avant de reprendre ton cursus donc on a du temps devant nous. Ne pense pas à ce genre de choses maintenant » Comment couler en cinq minutes ? Réfléchir à des tas de choses comme ma jumelle était entrain de le faire. Son métier, sa passion, était ce qui la maintenait hors de l'eau, quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse. Je n'y connaissais pas grand chose en médecine et tout ce qui allait avec mais j'avais appris que, pour s'en sortir, il ne fallait pas abandonner ni les gens qu'on aime, ni ce pour quoi on était fait. Arizona était fait pour avoir des enfants, j'étais faite pour jouer et c'était ainsi. Nous étions comme le Ying et le Yang mais nous nous complétions si bien. Elle voulait des enfants à tout prix, je m'étais fais avorter il y a huit ans de cela pour ne pas mettre au monde un enfant. J'avais choisi ma carrière plutôt que la maternité, ce n'était pas le cas pour elle. Elle n'avait pas vraiment eu le choix après tout mais tout était encore possible. Tuer un enfant était mal, le faire adopter lui briserait le cœur et c'était donc pour cela que j'assurais ses arrières et la protégeais du mieux que je le pouvais. Je passais souvent du rôle de la grande sœur avec qui on pouvait parler de tout à la mère poule qui protégeait ses enfants, ou ici sa jumelle. De voir un sourire sur ses lèvres me faisait du bien, beaucoup de bien et j'étais heureuse de la voir enfin souriante. Adieu le petit visage tout triste, elle était bien plus belle comme cela. « C'est le plus beau compliment qu'on puisse me faire Ari... Fais de ton maximum et on sera tous fiers de toi, y compris papa » Notre père avait toujours voulu qu'on se force, qu'on aille au bout de nos envies et cela avait toujours été bénéfique pour nous tous. Il n 'y avait qu'à voir les places que l'on occupait tous dans la vie actuelle. Arquant un sourcil, je sentais comme une drôle d'ambiance s'installer dans la pièce. Elle avait quelque chose d'important à m'installer et ça, ce n'était pas vraiment pour me rassurer. M'asseyant sur le fauteuil à côté du canapé sur lequel elle était assise, je la regardais et dis « Qu'est-ce qui se passe ? Quelqu'un est en danger de mort dans la famille ? Indianna est enceinte de ce petit français qu'elle fréquente ? Si c'est ça, je vais aller lui botter le cul à cet inconscient » qu'est-ce qui pouvait bien se passer ici ? Bonne question...


C'est la pire merde qu'il m'ait été possible de pondre en deux ans 25 J'ai été déconcentrée en plein milieu donc c'est la galère Arrow
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MessageSujet: Re: arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞ arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  EmptySam 1 Sep - 16:59

« Ça va être du boulot tout ça mais c'est cool, deux sexy Ioannis en plus dans la famille ! J'espère au moins que je serai la marraine d'un des deux hein. ». Un sourire étira ses lèvres tandis qu’elle terminait une bonne fois pour tout le muffin qu’elle tenait entre ses mains sans laisser la moindre miette sur le papier qui l’avait entouré. Elle devait bien avouer que leur famille n’avait jamais eu à se plaindre au niveau de leur physique et même si tous étaient différents, ils avaient chacun un petit quelque chose qu’ils avaient hérité de leurs parents. En ce qui les concernait toutes les deux, elles n’avaient pas grand-chose de leur mère pour ce qui était du physique mais elles avaient toutefois hérité de la perspicacité de Carmen Thomson ce dont Arizona était très fière. Sa mère avait toujours eu beaucoup d’importance à ses yeux sans doute parce que quelque part elle était son modèle, une mère de famille qui même si elle avait choisi de s’éloigner de ses enfants avait tout fait pour garder le contact avec eux. Bien qu’elle n’ait pas véritablement élevé Paris et Phœnix, elle avait toujours été aussi présente que possible pour ses deux petits garçons comme elle avait pu l’être pour le reste de ses enfants et Arizona espérait sincèrement réussir aussi bien qu’elle avec les petits garçons qui grandissaient en elle. Sa mère lui manquait affreusement. Sa perte ne datait que de deux petites années et était bien trop récente dans l’esprit de la jeune australienne pour qu’elle puisse se sentir bien lorsqu’elle pensait à elle.

Quant à son père … c’était une autre histoire. La jeune femme se savait incapable d’oublier, incapable de passer au-dessus de ce trou béant qu’elle avait dans la poitrine à chaque fois qu’elle pensait à lui. L’épreuve par laquelle Phœnix et elle étaient passés lorsque Zéphyr Ioannis était mort restait gravée dans sa mémoire quoi qu’elle puisse faire et quoi qu’elle puisse dire. Sa peur de l’eau et des bateaux venaient de là alors que par le passé Arizona avait été un véritable petit poisson. Ayant grandi près de la mer Méditerranée, elle avait passé la plus grande partie de son temps à prendre des couleurs sur la plage et à profiter de l’eau. Les balades en bateau qu’elle avait pu faire avec son père lui avait permis de savoir conduire l’un d’eux si bien que Zéphyr l’avait laissé faire à plusieurs reprises. Pourtant, aujourd’hui la jeune femme se sentait incapable d’aller dans l’eau sauf si cette dernière lui arrivait au niveau des genoux et encore … quant aux bateaux, leur simple vu réveillait une puissante angoisse au creux de son estomac. Arizona détourna son attention du papier du muffin qu’elle froissa dans sa main et regarda sa jumelle tout en le déposant sur la table basse. « La question ne se pose même pas Che’, ça me semble évident que tu seras l’une des marraines. ». Arizona lui adressa un sourire pour appuyer ses mots. Elle était sa jumelle, la personne dont elle était le plus proche et ce malgré la distance … malgré tout.

Cheyenne avait toujours été là pour elle que ce soit lorsqu’elle était en tournage ou non. Les deux sœurs avaient toujours pris le temps de se contacter, de s’assurer que tout allait bien pour l’une et pour l’autre. Elle était une part d’elle et la seule dont elle acceptait l’inquiétude sans jamais rien dire. Qu’elle soit la marraine d’un des jumeaux était une évidence, la question ne se posait même pas et dans sa tête sa jumelle avait été dès le début son premier choix dans ce rôle. « Je me doute que la facilité est plus qu'alléchante mais tu vas devenir folle enfermée toute la journée donc bon... On trouvera une solution mais il faut que tu gardes le cap et que tu veuilles t'occuper de toi. Tu aurais déjà un congé maladie conséquent pour t'occuper des jumeaux quelques temps avant de reprendre ton cursus donc on a du temps devant nous. Ne pense pas à ce genre de choses maintenant. ». Elle détestait devoir l’avouer, mais elle avait raison. Arizona avait encore plusieurs mois devant elle avant d’avoir à penser à tout ce que pourrait être sa vie une fois les jumeaux là. Elle avait le temps de paniquer en se demandant si elle était véritablement capable de tout gérer avec deux petits garçons et ce malgré la présence de sa famille qui serait derrière elle quoi qu’il arrive. Arizona savait aussi que Cheyenne avait raison quant au fait qu’elle finirait rapidement par devenir folle à être sans cesse enfermée dans cet appartement.

Elle avait déjà bien du mal à y vivre actuellement lorsqu’elle devait croiser Indiana et sentir la gêne les envahir toutes les deux, rester enfermée avec les jumeaux serait encore pire. La jeune femme n’était pas du genre à rester sans rien faire, elle n’était pas touchée d’hyperactivité, mais depuis toute petite il fallait toujours qu’elle trouve quelque chose pour s’occuper pour ne pas laisser l’ennui l’envahir alors abandonner la médecine était finalement inconcevable. « C'est le plus beau compliment qu'on puisse me faire Ari... Fais de ton maximum et on sera tous fiers de toi, y compris papa. ». L’australienne pinça ses lèvres en sentant des larmes la gagner. Elle était bien plus à fleur de peau depuis qu’elle était sortie du coma, mais surtout depuis qu’elle était enceinte. Parler de leur père était toujours difficile seulement si elle sentait les larmes la gagner c’était uniquement à l’idée d’imaginer son père quelque part là-haut à les surveiller et à être fier de ses enfants qui faisaient ce qu’ils aimaient … à être fier d’elle qui faisait de son mieux pour se battre encore et toujours pour réussir et pour tenir le coup malgré les difficultés qu’elle avait pu rencontrer jusque-là. Doucement, l’australienne effectua une pression sur la main de sa jumelle pour la remercier silencieusement. « Qu'est-ce qui se passe ? Quelqu'un est en danger de mort dans la famille ? Indiana est enceinte de ce petit français qu'elle fréquente ? Si c'est ça, je vais aller lui botter le cul à cet inconscient. ».

Arizona prit une place un peu plus confortable et se tourna vers sa sœur pour pouvoir croiser son regard. Ce qu’elle avait à lui dire était important, plus que ça même … c’était vital, mais pas pour elle. « Que … attends quel petit français ? ». Sa relation avec sa petite sœur était peut-être des plus étranges dernièrement, toutefois ce n’était pas pour cela qu’elle ne devait pas s’inquiéter pour elle et le froncement de sourcils qu’elle effectua lorsqu’il fut sujet d’un français dont elle n’avait jamais entendu parlé – n’ayant guère laissé le temps à Indiana de lui parler – prouva qu’elle n’avait aucune idée de ce dont Ella parlait. Cependant, elle chassa cette pensée de son esprit, ce sujet pouvait être abordé après celui dont elle avait besoin de parler. « Mais panique pas comme ça, personne n’est en danger de mort. ». Arizona continua de s’accrocher au regard de sa jumelle en se mordillant la lèvre. Comment pouvait-elle lui annoncer cette nouvelle aussi doucement que possible ? Ce n’était pas le genre de chose à laquelle sa jumelle risquait de s’attendre, pas plus qu’elle ne l’avait fait, mais autant tenter le tout pour le tout. « Tu te souviens que London nous parlait de la jumelle de Toscane quand on était petites … celle qui n’a pas survécu après l’accouchement ? ». Arizona laissa quelques minutes de silence prendre place, inspira une grande bouffée d’air et soupira. « Figure-toi qu’elle n’est pas morte. C’est une histoire plutôt surprenante, mais crois-moi quand je te dis que c’est bien notre sœur … enfin même si elles sont fausses jumelles, mais je n’ai aucun doute. ». Au moins elle évitait de parler d’elle plus longtemps et surtout elle s’était promis d’en faire au moins part à sa jumelle avant d’avoir à l’annoncer aux autres Ioannis et leur présenter Théodora.
comme tu vois ça m'a pas empêcher de te répondre par un pavé arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  1656269883
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MessageSujet: Re: arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞ arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  EmptySam 1 Sep - 23:49

arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  Tumblr_lida1cbdAc1qbm4md
Lorsque je voyais Arizona perdue dans ses pensées, je savais très bien où elle était. Ma jumelle pouvait dire ce qu'elle voulait, elle n'avait toujours pas passé le pas sur la mort de nos parents et y repensait bien plus qu'il ne le faudrait. Nous étions des orphelins au jour d'aujourd'hui mais nous nous en sortions à merveille, tous ensemble, tous liés. Je pouvais voir dans le regard de ma sœur qu'elle se demandait comment elle allait pouvoir faire pour s'occuper des jumeaux, comment elle allait faire pour garder la tête hors de l'eau et surtout, faire aussi bien que nos parents. Je le savais puisque j'avais réagis de cette façon lorsque j'avais appris que j'étais enceinte il y a huit ans de cela. Je m'étais demandée comment j'allais faire pour réussir à élever mes enfants de la manière plus qu'exemplaire où nos parents nous avaient élevé. Seulement, je n'avais pas trouvé de réponse convenable et avais décidé d'avorter. Cette situation n'était plus envisageable et je n'accepterais pas que ma jumelle recule devant ce léger obstacle. Elle n'était pas seule, elle avait du monde autour d'elle et ce serait toujours comme cela. Les Ioannis était une famille soudée et ça, personne ne pouvait rien y changer. Je lui souris en l'entendant assurer que j'allais être marraine de l'un des jumeaux et dis « Ca va être le paradis de winnie l'ourson et ses amis ici ! » Je n'étais peut être pas prête pour engendrer des enfants moi même mais une chose était claire et nette, ces bébés ne manqueraient de rien, absolument jamais. Je voyais déjà ma sœur, un bébé dans les bras, le deuxième dans les miens et cela me plaisait. Un joli tableau de famille en quelque sorte. Je tentais d'éviter de divaguer puisque je savais que ma brunette de jumelle n'était pas dans son assiette et parler bébé et couches culottes ne lui ferait pas que du bien. Elle avait peur de faire une erreur et ses craintes pouvaient se voir sous ses yeux. Le repos, elle ne devait pas connaître, mais qui pouvait l'en blâmer ? Seulement c'était avant l'accouchement qu'il faudrait prendre des forces et ça, je ne manquerais pas de lui dire, plus tard parce que mon rôle était aussi de la soutenir et de la rassurer comme j'essayais de le faire. Arizona savait que je ne disais pas de bêtises, que j'étais plus que censée dans mes paroles mais pourtant... Je n'aimais pas la voir dans le doute, à hésiter comme elle était entrain de le faire. Elle qui avait été si déterminée – jusqu'à avoir un bébé toute seule – voilà qu'elle était perdue dans sa propre vie, comme si on l'avait jeté d'un avion au milieu de l'océan atlantique, entourée de requins. Nous pouvions vaincre les requins, elle pouvait le faire et elle le savait, elle avait juste besoin d'un bon coup de pieds aux fesses et tout irait à merveilles. Elle était une femme comme une autre après tout, il fallait la motiver pour qu'elle se batte encore plus et botte le cul de tout le monde. Regardant ma jumelle, je fis une léger grimace et lâcha un petit « Oops » en entendant sa remarque sur le 'petit français'. Indianna avait trouvé en cet homme un soutien moral alors je n'avais rien dit mais j'avais tout de même pensé que la plus jeune de la famille en avait informé son aînée. Manque de bol, ce n'était pas le cas et, comme à mon habitude, j'avais mis les deux pieds dans le plat. Je me détestais d'être aussi bavarde et de penser que tout le monde savait tout avant moi ou en même temps. « Rien de bien important... Elle a sympathisé avec un petit jeune et voilà. Ne t'inquiète pas, j'ai tout sous contrôle » Ce n'était vraiment pas le moment de lui rajouter des craintes sur le dos. Un bébé de plus dans la famille et je me foutais une balle dans le crâne ou repartait vivre en Grèce. Après tout, je pourrais très bien tourner des films plus qu'agréables à regarder là bas. Le ciel bleu, la mer et les bâtiments grecs me manquaient tellement... Je ne rêvais plus que d'une seule chose : avoir des vacances digne de ce nom pour décamper de New York et profiter de mon pays. J'étais née australienne, j'y avais vécu huit ans, mais mes plus beaux souvenirs étaient là haut... qu'étaient donc devenus mes amis d'enfance ? Peut être que Saya était morte et c'était ça qu'Arizona tentait de m'avouer... J'avais peur, peur d'entendre le pire, d'entendre qu'il y avait un nouveau décès, un nouvelle catastrophe dans la nature. Cependant, je me calma et me raisonna rapidement. Si quelqu'un était mort, elle ne serait pas si calme et douce avec moi, elle aurait déjà tué quelqu'un, hurlé sur je ne sais qui ou pire. Doucement, j'inspirai et expirai profondément et la regardait droit dans les yeux pour qu'elle me dise ce qui n'allait pas. L'entendre parler de Toscane, London et de jumelles me renvoya directement en enfance. Je me souvenais lorsque mon aîné nous disait qu'il aurait du avoir une jumelle de plus mais qu'elle était partie rejoindre nos grands-parents dès la naissance. Je l'entendais encore nous dire qu'elle avait de la chance parce que les grands-parents étaient vraiment cool. Acquiesçant de la tête, je gardai sa main dans la mienne et l'écoutais me dire ce qu'elle avait sur le cœur. Ses phrases étaient courtes mais l'information était là : la jumelle de Toscane n'était pas morte comme nous l'avions tous pensé et je ne savais pas si je devais en rire ou en pleurer. Je regardais ma sœur, sans bouger d'un millimètre, sans ciller. Il fallait que mon cerveau comprenne cette information et en fasse quelque chose. Inspirant doucement, je dis « Donc on est pas dix mais onze... Elle est venue te voir quand ? Tu en as parlé à quelqu'un d'autre ? Elle s'appelle comment ? Je te pose beaucoup de questions mais c'est tellement... étrange. J'aimerai beaucoup la rencontre, c'est notre sœur après tout... » La chose la plus importante à mes yeux était ma famille et cela ne changerait pas même avec l'apparition d'une nouvelle sœur. Elle était une Ioannis – bien qu'elle n'avait jamais vécu avec nous – et je n'allais pas la mettre de côté ou lui tourner le dos pour si peu. Je voyais déjà la réaction de Toscane et ce ne serait vraiment pas beau à voir... Quoi que, avoir une jumelle était le plus beau des cadeaux et Arizona et moi même le montrions bien... Gardant sa main dans la mienne, je dis « Tu me connais, je vais faire mon maximum pour prendre contact avec elle et tout ce qui va avec mais toi, tu la prends comment cette nouvelle ? » Arizona était une personne formidable et j'étais persuadée qu'elle réagirait très bien à cette nouvelle bien que cela soit plus que déroutant pour elle. Nous enchaînions les nouvelles déroutantes ces derniers temps, j'espérais que cela s'arrêterait là, tout de suite...
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MessageSujet: Re: arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞ arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  EmptyJeu 6 Sep - 12:16

« Ça va être le paradis de Winnie l'ourson et ses amis ici ! ». Arizona ne put empêcher un large sourire d’étirer ses lèvres. Elle savait que ses enfants allaient être gâtés et ce peut-être même avant leur naissance. Charlotte était passée par là avant elle, sept ans avant elle pour être plus exacte et elle se souvenait encore parfaitement du fait que toute la famille avait été là pour les jumeaux et que personne n’avaient hésité dès lors qu’il s’était agi de gâter les premiers enfants de la nouvelle génération Ioannis. La seule chose qui avait été regretté était l’absence de leur père qui, malheureusement, n’aurait jamais la chance de connaitre ses petits-enfants. Toutefois, sa sœur aînée avait eu la chance d’avoir leur mère auprès d’elle ce qui ne serait pas le cas de l’australienne qui ne parvenait pas à ôter ce fait de son esprit. Aux yeux de certains son incapacité à passer à autre chose était sans doute mal vu, mais Arizona s’en moquait. Elle était humaine et encaissait les choses à sa façon. La jeune femme avait pour habitude de ne rien dire, mais dans son regard il était plus que facile de lire la douleur qui meurtrissait son cœur jour après jour.

Elle était forte en apparences, mais derrière cette carapace qu’elle s’était toujours efforcée de préserver comme poussée par son instinct de survie se cachait une jeune femme fragile qui était encore bien loin de se remettre des épreuves par lesquelles elle était passée. Arizona avait beau tout faire pour, elle en était tout bonnement incapable et s’était faite à cette idée. Même le soutien de sa famille ne semblait pas suffire, après tout n’était-elle pas fragile au point que son inconscient avait jugé de nécessaire de prendre quelqu’un comme coupable au point d’effacer cette personne de son esprit ? L’australienne savait qu’elle aimait sa cadette ou tout du moins elle en avait la sensation à cause de cette gêne qui la rongeait à chaque fois qu’elle lisait sa détresse dans son regard, cependant son esprit ne semblait pas l’entendre ainsi. Pour ce dernier, tout ce qui était en lien avec la vie après le divorce de ses parents étaient la raison de sa douleur à elle et malheureusement pour Indiana elle était née tout juste deux ans après que leur mère soit partie s’installer à Townsville. Arizona était loin d’être futée au point de comprendre le mécanisme du cerveau – le neurologue c’était London et non pas elle – et elle préférait ne pas comprendre, juste se souvenir et tenter de passer à autre chose comme elle avait toujours su le faire.

Néanmoins, c’était une chose bien difficile dans son état actuel. Arizona ne semblait rien faire pour s’aider à se souvenir. Les nuits qu’elle passait sans dormir était une barrière de plus entre elle et sa mémoire et même si elle en avait conscience elle était incapable de faire quoi que ce soit contre, bien trop perturbée par ce qui lui tombait une fois de plus dessus. « Oops. ». Si la jeune femme s’était de nouveau laisser aller dans ses pensées, la voix de sa jumelle la fit revenir à elle. Son regard identique à Cheyenne se posa sur cette dernière sans qu’elle n’ajoute le moindre mot, un petit sourire amusé se contenta d’apparaître au coin de ses lèvres. Elle avait l’habitude des gaffes de sa sœur, après quasiment vingt-six ans de vie avec cette dernière ce n’était pas étonnant, mais Arizona s’en amusait toujours. « Rien de bien important... Elle a sympathisé avec un petit jeune et voilà. Ne t'inquiète pas, j'ai tout sous contrôle. ». L’australienne arqua un sourcil. Pour elle ce n’était pas rien d’important, elle aurait même souhaité en savoir un peu plus. Pourtant, elle comprenait Indiana, c’était déjà bien assez difficile pour elle d’avoir à supporter le fait que la sœur dont elle était supposée être le plus proche ne se souvienne pas d’elle alors aller se confier auprès de cette dernière devait être inconcevable pour sa cadette.

« Te connaissant, j’en ai pas le moindre doute. Tu as toujours été du genre à surveiller les garçons que je fréquentais, alors ceux d’Indiana je ne préfère même pas imaginer. ». Évidemment, elle la taquinait. Malgré ses récents problèmes, Arizona s’efforçait de rester un tant soit peu la même et usait de son humour et de ses tendances taquines aussi régulièrement que possible, c’était un autre moyen de faire croire qu’elle allait bien alors que ce n’était définitivement pas le cas. « Donc on n’est pas dix mais onze... Elle est venue te voir quand ? Tu en as parlé à quelqu'un d'autre ? Elle s'appelle comment ? Je te pose beaucoup de questions mais c'est tellement... étrange. J'aimerai beaucoup la rencontre, c'est notre sœur après tout... ». Elle laissa sa sœur enchaîner ses nombreuses questions sans prononcer le moindre mot et sans cacher son amusement. La curiosité était l’un des traits commun de la famille Ioannis. Tous avaient toujours été poussé par cette dernière et parfois peut-être plus Arizona et sa jumelle, bien que Charlotte avait un don dès lors qu’il s’agissait de mettre son nez partout pour trouver une information intéressante pour son travail. « Tu me connais, je vais faire mon maximum pour prendre contact avec elle et tout ce qui va avec mais toi, tu la prends comment cette nouvelle ? ».

Arizona fronça son nez et pinça ses lèvres, signe qu’elle réfléchissait à la question de sa jumelle. Comment prenait-elle cette nouvelle ? Bien à priori et elle n’avait pas le moindre doute quant à la sincérité de Théodora dont l’histoire tenait parfaitement debout aussi surprenante que celle-ci pouvait être. « Bien … je dois dire que c’est la meilleure nouvelle depuis que je me suis réveillée. », affirma-t-elle en agitant doucement la tête. « Sinon … elle est venue me voir il n’y a pas très longtemps et tu es la première à qui j’en parle, imagine la réaction des autres si je vous l’avez annoncé d’un coup … je voulais d’abord juger la réaction de la personne dont je suis le plus proche. ». Un petit sourire étira à nouveau ses lèvres. Arizona se décala un peu dans le canapé et passa ses jambes sous ses fesses sans pour autant dévier son regard, ce dernier restant accroché à celui d’Ella. « Elle s’appelle Théodora Everdeen et Toscane et elle sont de fausses jumelles, mais dès que tu la verras tu remarqueras aussi ce petit air de famille, j’en suis certaine. Et puis de ce que j’ai pu juger, elle est adorable et je pense qu’elle a vraiment envie de connaitre sa véritable famille … ». Elle pouvait la comprendre, Arizona aurait été probablement dans le même état que leur sœur si elle avait été à leur place et quelque part l’australienne ne parvenait pas à chasser cette impression d’avoir été plus chanceuse qu’une autre personne pour une fois, même si être passée au travers des tragédies de la famille Ioannis n’était peut-être pas plus mal.
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MessageSujet: Re: arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞ arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  EmptyJeu 6 Sep - 18:50

arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  Tumblr_m5l6mn8f5B1r39803
Plus les minutes avançaient et plus je tentais de me convaincre que cette grossesse ne serait pas un fardeau pour ma jumelle. Je ne voulais pas la voir souffrir encore plus et je faisais donc mon maximum pour prendre la nouvelle avec joie. Bien entendu, des bébés allaient aussi changer ma vie et mon train de vie mais j'étais prête, du moins je l'espérais. En temps normal, dès que j'entendais les mots 'bébés' ou 'enceinte', mes lèvres se retroussaient légèrement pour montrer un signe de dégoût. Je n'aimais pas vraiment les enfants, ce n'était un secret pour personne même si bien des gens pensaient à croire que tout cela était dû à mon statut de célibataire depuis plus de huit ans. Me voir bague aux doigts, dans une robe blanche, le ventre prêt à éclater sous les menaces d'un bébé ; ce n'était pas pour moi. Bien entendu, il m'arrivait d'en rêver, il m'arrivait de me voir devant l'autel mais dès que mon voile était levé par mon futur mari, je me réveillais en sursaut. Personne n'allait prendre cette place de si tôt, oh non. Je n'avais toujours pas digéré la mort de mon propre père et de ma mère alors m'attacher à quelqu'un n'était pas dans mon agenda. Mes sœurs avaient peut être toutes besoins de ça, se sentir soutenu dans les épreuves de la vie mais ce n'était pas mon cas. Si je voulais du soutien, j'avais Joshua mon meilleur ami ou London. J'étais très proche de ces deux hommes et je devais avouer que s'il devait leur arriver quelque chose, je remuerais ciel et terre pour trouver le coupable. Cependant, même si je ne m'intéressais pas plus que cela à la gente masculine – sauf pour passer une nuit agréable – je continuais toujours de surveiller mes sœurs et leur relation amoureuse. Arizona semblait être libre comme le vent et je m'attaquais donc à Indianna et Toscane. Vu le caractère de Toscane, je n'avais pas trop de soucis à me faire, les hommes ne se battront pas pour avoir son cœur mais en ce qui concernait Indianna, c'était totalement différent. Et puis, il fallait avouer que la proximité aiguisait encore plus ma curiosité déjà bien développée, un peu trop pour certains. Et comme à mon habitude, je finissais toujours par me griller. Me confier un secret était vraiment un acte de folie pure et simple même s'il m'arrivait de ne rien dire. Je savais fermer ma bouche et la tenir fermer même si cela était tout de même plutôt rare. De plus, ce n'était pas comme si c'était le secret du siècle, ce n'était qu'une amourette. Léger sourire sur les lèvres, j'écoutais la remarque de ma jumelle. Bien entendu que j'allais surveiller chacun des hommes qu'Indianna allait fréquenter ainsi que ceux de Toscane. Je laissais l'air libre à Arizona, elle était assez grande pour se gérer après tout. « Je ne suis pas une experte en couple et petit ami mais j'arrive à repérer ceux qui ont des mauvaises intentions et je ne me suis jamais trompée d'ailleurs... Mais ce n'est pas qu'avec Indianna ou toi, je te rassure. Je prévois un petit voyage à Seattle pour aller jauger de l'intelligence des petites amies de Phoenix et Paris. Elles porteront peut être la future génération et tu te doutes que je me ferais un plaisir de les examiner à la loupe s'il faut » Je lui fis un clin d'oeil et laissa échapper un petit rire. Si je perdais un élément majeur de ma carrière, je pourrais totalement me reconvertir en espionne. Ma famille était plus ou moins tout ce qui comptait pour moi et je les aiderai envers et contre tous, quoi qu'il arrive, même s'il s'agissait de London. Il me semblait donc plus que logique d'accepter la petite nouvelle dans la famille. Bien entendu, la nouvelle était tout ce qu'il y a de plus déstabilisant mais ce n'était pas pour autant qu'il fallait la mettre de côté et l'ignorer. Son visage se dessinait petit à petit dans ma tête et je la voyais déjà, brune, plutôt élancée, douce et surtout curieuse. Une vraie marque de fabrique chez les Ioannis ! Je ne la connaissais pas mais pour avoir osé se montrer à Arizona, cela montrait bien qu'elle avait envie de nous connaître, ce qui me faisait plaisir. J'écoutais Arizona et souriais à chacune de ses phrases. Je faisais totalement confiance à ma jumelle en ce qui concernait ses premières impressions sur autrui et si elle m'affirmait que cette Théodora était prête à nous rencontrer, c'était que c'était le cas. Léger sourire aux lèvres, une idée germa dans ma petite tête de brune. Pourquoi pas organiser un grand repas quelques jours avant la rentrée scolaire des garçons et de Toscane et Indianna ? Phoenix et Paris n'étaient pas venus depuis tellement longtemps à New York qu'ils seraient ravis de mettre les pieds dans la ville où presque toute la famille vivait. « Pourquoi ne pas faire un grand repas avec tout le monde ? Phoenix et Paris pourraient dormir à la maison, j'irai à l'hôtel ou chez Joshua ce n'est pas un problème... Comme ça elle pourrait profiter de la famille un peu et franchement, je ne vois pas les garçons voir d'un mauvais œil tout cela.. Ca les ferait même rire d'avoir une sœur en plus et seraient bien capables de demander à Théodora de leur présenter ses amies.. » A leur dernière visite, il n'avait pas hésité à me demander le numéro d'une de mes amie avant de se raviser et d'inventer une excuse comme une autre, un pari entre eux semblait-il. Faisant craquer mes doigts, je dis « Mais si elle veut, elle pourrait d'abord rencontrer Indi et moi, elle se sentira moins paumée que devant tout le monde... Elle t'a donné qon numéro pour la contacter ? » Oui, j'étais surexcitée à l'idée d'avoir une nouvelle Ioannis dans la famille, que j'en oubliais presque l'heure qu'il était. Sortant mon portable pour composer le numéro, je vis l'heure et souffla. « Oui bon, j'appellerai demain parce que là, elle va me prendre pour une folle et ça donnera une mauvaise image de nous » Je lui fis un large sourire avant de me replacer sur le fauteuil. La famille s'agrandissait encore un peu plus et cela ne me gênait absolument pas. Posant mon portable sur la table basse, je regarda Arizona et dis « Tu ne veux pas aller te reposer toi ? Ou on se met dans mon lit et on regarde un film ? » Nous avions peut être vingt six ans mais nous étions aussi complices qu'à nos quinze ans et dormir avec ma sœur n'était pas un problème pour moi, même si cela pouvait sembler un peu étrange. J'attendis sa réponse, léger sourire aux lèvres. Elle allait dire oui et si sa réponse était négative, je prendrais un cachet pour dormir et retrouverais Morphée plutôt rapidement... Le sommeil commençait à arriver, c'était l'excitation qui m'épuisait.
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MessageSujet: Re: arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞ arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞  EmptyJeu 6 Sep - 23:02

Pendant de nombreuses années elle avait été comme sa jumelle et avait refusé de se stabiliser persuadée qu’elle aurait bien assez de temps pour vivre en couple plus tard. Elle avait enchaîné les petits amis sous le regard désapprobateur de son aîné qui avait fini par baisser les bras en voyant que toutes ses sœurs agissaient de la même manière. A vrai dire, durant une période l’idée de se stabiliser lui avait fait la plus grande peur. Elle n’avait pas voulu risquer de finir trop dépendante de quelqu’un et finir par le perdre comme elle avait pu perdre ses parents. Toutefois, avec Wyatt tout avait été différent. L’australienne avait voulu croire que tout allait bien se passer et que jamais il ne la quitterait et tout ce qui s’était passé entre eux jusque-là lui avaient laissé croire qu’ils étaient sur la bonne voie. Ils étaient heureux tous les deux. Ils passaient du bon temps, le jeune homme la faisait rire et lui permettait de chasser ses craintes aussi facilement que l’on pouvait claquer des doigts. Lorsqu’il l’avait demandé en mariage Arizona avait d’autant plus fait taire l’angoisse qui avait pu la ronger par le passé pour laisser place au bonheur qu’elle voyait se dérouler sous ses pieds. Elle avait imaginé l’avenir avec lui, elle s’était imaginée vivre avec lui et avoir des enfants puisqu’il s’agissait de son plus grand rêve. Ils avaient été à deux doigts d’y parvenir, vraiment … mais tout s’était effondré comme un château de cartes détruit par le souffle du vent.

Cet accident de voiture dont elle avait été victime lui avait retiré l’homme qu’elle aimait, le mari qu’elle était supposée avoir et surtout le père de ses futurs enfants, ces deux petits garçons qui grandissaient dans son ventre. Si les jumeaux n’avaient pas existé, Arizona savait qu’elle aurait recommencé comme par le passé, qu’elle serait devenue d’autant plus similaire à sa jumelle et qu’elle aurait à nouveau enchaîné les hommes dans sa vie pour ne plus risquer de s’attacher, jamais. Cependant, ce n’était pas le cas et pourtant Arizona désirait plus que tout de trouver un moyen de se changer les idées et elle enviait sa sœur de pouvoir passer d’un homme à un autre sans s’attacher. « Je ne suis pas une experte en couple et petit ami mais j'arrive à repérer ceux qui ont des mauvaises intentions et je ne me suis jamais trompée d'ailleurs... Mais ce n'est pas qu'avec Indiana ou toi, je te rassure. Je prévois un petit voyage à Seattle pour aller jauger de l'intelligence des petites amies de Phœnix et Paris. Elles porteront peut être la future génération et tu te doutes que je me ferais un plaisir de les examiner à la loupe s'il faut. ». L’australienne ne put s’empêcher d’éclater d’un rire sincère devant les paroles d’Ella avant de grimacer, la main devant sa bouche en levant les yeux vers la chambre de leur cadette juste au-dessus d’elles. Arizona avait presque oublié que leur sœur dormait à une heure pareille. Elle n’avait pas pu rester sérieuse en écoutant sa sœur, pas alors qu’elle l’imaginait faire un aller-retour pour Seattle afin de rendre une petite visite à Paris et Phœnix.

La jeune femme voyait d’ici la tête de ses frères en voyant leur aînée débarquer pour examiner au millimètre près leur petite-amie respective. Les deux garçons étaient habitués depuis le temps, les Ioannis étaient tous proches, parfois peut-être un peu trop et même si par moment elle savait qu’ils étaient agacés par tout ça, les jumeaux le prenaient toujours à la rigolade et évitaient les conflits autant qu’Arizona pouvait le faire. « Ils vont être ravis, tu peux en être certaine. », affirma-t-elle en parlant plus bas, un large sourire dessiné sur ses lèvres. Ses petits frères lui manquaient … à vrai dire toute sa famille lui manquait pour avoir été habituée à vivre avec eux même si London et Georgia n’avaient pas tardé à quitter Corinthe. Arizona avait l’habitude d’avoir Toscane, Paris et Phœnix près d’elle. Depuis son arrivée à New York elle voyait bien plus souvent sa cadette que lorsqu’elle vivait à Townsville, mais ce n’était pas le cas de ses frères et elle devait bien avouer que se faire taquiner par Paris et protéger Phœnix lui manquait. Son regard ne tarda pas à se remplir de nostalgie et l’australienne le détourna pour le poser sur le tissu du canapé en y pensant. « Pourquoi ne pas faire un grand repas avec tout le monde ? Phœnix et Paris pourraient dormir à la maison, j'irai à l'hôtel ou chez Joshua ce n'est pas un problème... Comme ça elle pourrait profiter de la famille un peu et franchement, je ne vois pas les garçons voir d'un mauvais œil tout cela.. Ca les ferait même rire d'avoir une sœur en plus et seraient bien capables de demander à Théodora de leur présenter ses amies.. ».

Arizona redressa la tête vers sa sœur, les sourcils légèrement froncés. Un repas de famille … il y avait bien longtemps qu’ils n’en avaient pas fait et c’était une bonne idée, autant pour les Ioannis que pour Théodora qui aurait enfin l’occasion de rencontrer ses frères et ses sœurs. Silencieuse, elle fit la moue afin de se donner l’air de réfléchir et posa un regard pétillant sur sa jumelle. « Tu n’auras pas besoin de dormir à l’hôtel. Charlotte hébergera Sydney, nous on peut dormir toutes les deux, Paris et Phœnix n’auront qu’à prendre ma chambre et hm … on peut envoyer Georgia à l’hôtel par contre. », dit-elle en agitant vivement la tête. London et Toscane avaient chacun leur appartement, mais Arizona aurait jubilé de savoir son aînée seule dans une chambre d’hôtel plutôt que d’être accueilli chez son frère ou sa sœur. Finalement, la jeune femme grimaça et soupira avant de reprendre. « Ou elle pourra aller chez Toscane ou London … ça sera à celui que se dévouera pour elle. ». Elle leva les yeux au ciel poussée par le peu d’amour qu’elle éprouvait pour Georgia. En tout cas, pour Arizona il était hors de question qu’elle mette les pieds dans cet appartement – qu’il soit à Cheyenne ou non – il allait déjà être difficile pour elle de la supporter au repas, il ne fallait pas trop lui en demander.

« Mais si elle veut, elle pourrait d'abord rencontrer Indi et moi, elle se sentira moins paumée que devant tout le monde... Elle t'a donné son numéro pour la contacter ? ». Arizona n’eut pas même le temps de répliquer que déjà sa sœur avait le nez dans son iPhone. Toutefois, ça lui permis de prendre conscience de l’heure avant que sa sœur ne le lui fasse remarquer. « Oui bon, j'appellerai demain parce que là, elle va me prendre pour une folle et ça donnera une mauvaise image de nous. ». Un petit sourire amusé étira les lèvres de l’australienne qui approuva d’un signe de la tête même si elle doutait que Théodora la considère comme folle bien qu’elle pourrait voir ça comme une trait de famille en plus. « Tu ne veux pas aller te reposer toi ? Ou on se met dans mon lit et on regarde un film ? ». Arizona fit une nouvelle fois la moue en se mordillant la lèvre inférieure. En réalité, elle sentait déjà la fatigue venir même si elle savait qu’elle était en pleine digestion de son muffin, mais c’était sans doute le bon moment pour elle de se mettre au lit et de tenter de trouver le sommeil ne serait-ce que pour quelques heures. « Hm … je veux bien partager ton lit et regarder un film, mais il ne faudra pas m’en vouloir si je m’endors en deux minutes, je sens enfin la fatigue me gagner. ». Un sourire triomphant remplaça le précédent tandis qu’elle se levait déjà du canapé pour saisir la main de sa jumelle, l’entraîner à l’étage avant de se laisser tomber dans son lit en poussant un soupire de bien-être.
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arizolla;; ❝ i'll be there, no matter what ❞

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