It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream

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The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels.

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MessageSujet: The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. EmptyMer 4 Juil - 21:10



Quand elle reçut l’invitation pour une soirée au Pierre, destinée à amasser des fonds pour les enfants sans abris de New York. Elle sut immédiatement qu’il allait s’agir d’une de ses soirées complètement barbantes où les gens de la haute, tous plus âgés les uns que les autres, profitaient pour se pavaner, faire des rencontres et tromper leurs conjoints, tout ça en gardant leurs anonymats si précieux. Le genre de soirée donc elle se tenait, loin en général, le genre de soirée qu’il allait plaire à Madison, elle s’en était doutée. Et bon, une partie de chasse pouvait toujours être amusante. Elle avait donc fait usage de son ‘plus one’ avec l’espoir d’y voir quelques choses d’intéressantes. Et puis bon, c’était pour une bonne cause après tout.

Elle ne c’était pas vraiment foulée pour son costume et avait choisi d’y aller en cygne noir. L’Anglaise avait craqué pour la robe de bal noire de chez Dior et c’était trouver un masque approprié par la suite. Le résultat était magnifique, mais très peu pratique. Tant pis, ce n’était pas comme si elle n’avait pas l’habitude des robes longues et gênantes, elle était pratiquement née dans ce genre d’accoutrement. Elle s’engouffra dans la voiture de ville, avec un chauffeur payé pour l’occasion et donna l’adresse de Madison. Elle regarda la vile défiler devant ses yeux, jouant avec une mèche de ses cheveux. Elle espérait tout de même que la soirée allait en valoir la peine, sinon c’était une très belle robe de gâcher.

Le chauffeur immobilisa la voiture devant l’appartement de l’autre et Rosalie attendit que celle qui avait essayé de l’arnaquer daigne de se montrer. C’était étrange comment elle, qui ne faisait confiance a personne, avait laissé Madison entré dans sa vie. Non pas qu’elle lui faisait confiance, grands dieux non, jamais. Mais ça avait été une tout autre personne à sa place, elle l’aurait sans doute réduit en poussière. Mais quelque chose chez la brune la faisait bien rire et l’intéressait assez pour la garder dans son cercle d’amis, sans toutefois exagérée et maintenant qu’elle savait à quoi s’attendre, il lui suivait d’êtres sur ses gardes. Ce n’était pas comme si les gens intéressants étaient nombreux dans cette ville de demeurer. Madie finit par se montrer et Rosalie se cala dans son siège, croisant les bras, impatients. « T’en a mis du temps, ils vont tous être morts à notre arrivée. Ses fragiles ces gens-là. » En même temps, plus prêt de la mort, mieux c’est, elle imaginait.
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MessageSujet: Re: The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. EmptyMer 11 Juil - 15:38

Madison apporta une dernière touche de rouge à lèvres, puis jeta un dernier regard sur l'ensemble de sa tenue pour voir si tout était parfait. Elle devait encore enfiler ses escarpins quand elle remarqua que la voiture attendait déjà en bas. Elle les enfila avec précipitation puis quitta l'appartement. « T’en a mis du temps, ils vont tous être morts à notre arrivée. Ses fragiles ces gens-là. » lui fit remarquer Rosalie dès qu'elle pénétra dans la voiture. « Plus ils sont proches de l'agonie, mieux c'est non ? Demanda-t-elle avec malice, alors que la voiture démarrait déjà pour les conduire à la fête. Enfin excuse-moi j'ai mis plus de temps que prévu à me préparer... » Qui aurait cru que Madison deviendrait amie avec une personne qu'elle avait tenté d'arnaquer ? Personne. Déjà qu'elle se faisait peu d'amis, il y avait encore moins de chances que ce soit parmi des gens à qui elle avait essayé d’extorquer de l'argent. Mais on avait des surprises tous les jours. Elle s'était vite rendue compte qu'elle avait sous-estimé la blonde à la couleur de cheveux trompeuse, qui avait finalement quelque chose entre les deux oreilles. Une erreur de jugement, et elle s'était platement excusée – miracle déjà en soit car Madison n'avait pas du tout les excuses faciles. Elles s'étaient par la suite découvertes une passion commune pour les petits vieux et se retrouvaient donc régulièrement à des soirées mondaines pour faire du repérage. Comme ce soir-là.
Madison avait enfilé une robe rouge comme les danseuses de flamenco. Elle avait ensuite accroché une fleur de la même couleur dans ses cheveux relevés en un chignon puis avait mis un masque noir, plutôt simple. Madison regarda la robe de son amie et hocha la tête comme si elle approuvait ce choix. « Jolie robe... Mais les gens risquent de marcher dessus toute la soirée... » Quoique comme la moyenne d'âge serait sûrement proche de la soixantaine, elle n'aurait pas trop à s'inquiéter, ça marchait doucement ces gens là... Le trajet fut plutôt rapide et le chauffeur les déposa devant les marches à l'entrée. Madison s'extirpa rapidement et attendit que Rosalie en fasse de même. Cette dernière avait une robe si encombrante qu'il fallait faire attention de ne pas en coincer un bout dans la portière. Ce serait bête si la voiture démarrait et que tout un pan de sa robe se déchirait. Quoique ce serait sûrement rigolo... La brune jeta un regarda sur les personnes qui faisaient la queue dehors. Elle repéra plusieurs hommes à la chevelures grisonnantes, voire blanches, certains accrochés aux bras de femmes beaucoup plus jeunes. « La chasse promet d'être bonne, glissa-t-elle à son amie. » Elle n'avait aucun scrupule à considérer ces hommes-là comme des proies. Qu'ils soient accompagnés ou non, peu lui importait, tout ce qui comptait c'est ce qu'ils avaient dans le porte-feuille.
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MessageSujet: Re: The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. EmptySam 14 Juil - 2:54

Rosalie n’avait jamais eu besoin d’argent. Elle avait toujours eu ce qu’elle voulait, au moment où elle le voulait, sans le moindre effort. Des dernières chaussures à la mode, jusqu’aux îles privées, il n’avait rien de trop beau pour les De La Vega. Ce n’était pas de sa faute, elle était née comme ça, ses parents étaient héritiers de vieilles fortunes, mis ensemble, ils n’y avaient plus de limite à ce qu’ils pouvaient faire et Rosalie en profitait pleinement, tout en ramenant sa part à l’héritage familial. Bref, elle n’avait donc aucun intérêt premier dans leurs activités de ce soir. Seulement, elle était profondément généreuse et aimait s’assurer que l’argent des autres soit disposé vers ceux qui en avaient le plus besoin, c’est-à-dire Madison. Une fille qui se respectait ne pouvait pas vivre sans Manolo de 700$, une bande d’enfants de riches trop ingrats pouvait très bien se passer d’une partie de leurs héritages, c’était logique après tout. Et puis si Maddi avait assez de petits vieux, elle ne risquait plus d’essayer de reprendre son argent à elle, alors bon, une fille n’était jamais assez prudente. La brune arriva enfin et fit sourire Rosalie, en faisant écho à sa pensée sur les vieillards et s’excusant du temps qu’elle avait pris pour se préparer. Elle se contenta d’hausser les épaules, elle pouvait comprendre après tout, tout se jouait sur le look et personne ne pouvait être aussi parfait qu’elle du premier coup alors. « Jolie robe... Mais les gens risquent de marcher dessus toute la soirée... » La blonde sourit en passant ses mains sur la traine. « C’est tout penser figure toi. Et c’est pour ton bien, tu vois. Ils marchent dessus par accident, oops, je donne un petit coup sur la robe sans m’en rendre compte et ils se retrouvent avec une hanche brisée, c’est rapide et presque sans douleur (pour toi). » C’était un autre de ses avantages durant ce genre de jeux. Vue l’âge des gens à l’intérieur, dès qu’on la présentait à quelqu'un comme étant ‘docteure De La Vega’, on s’amassait autour elle et très vite, de tout bord tout côté, de pures inconnues se mettaient à lui compter tous leurs petits malheurs de santé et lui demander conseil. Ça lui permettait rapidement de repérer les plus faibles. Aux autres, elle se contentait des faires paniqués en les référant à un de ses collègues, l’air grave et leur demandant de prendre rendez-vous avec leurs préarrangements ‘au cas où, car la liste à l’hôpital est très longue’. La lueur de panique dans leurs yeux en valait toujours le coup.

La voiture finit par se garer derrière une longue ligne de voiture semblable ou bien de limousine, promettant une soirée fructueuse. Sortir de la voiture se montra un peu plus compliqué qu’à l’ordinaire, mais elle réussit quand même, avec la grâce qu’il lui était accoutumé. Et puis honnêtement, elle n’avait qu’à regarder autour d’elle pour voir que sa tenue était loin d’être la plus exubérante de la soirée. Les masques permettait tout et plusieurs personnes ne s’étaient pas privées de montrer leurs richesses avec un mauvais gout certain. « La chasse promet d'être bonne. » Elle pencha la tête de côté et eut un demi-sourire diabolique. « Des proies faciles, riches et sans défense, comme je les aime. » Après, elle n’était pas contre les défis, mais avoir beaucoup trop de compétition lui donnait l’impression d’être une prostituée de bas étage, elle préférait un jeu classe et sans grands drames. Elle prit le bras de Madison d’un côté et un bout de sa robe de l’autre et s’avança, avec les autres invités, vers l’hôtel de luxe. « Un plan de match ? »
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MessageSujet: Re: The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. EmptyDim 5 Aoû - 19:04

« C’est tout penser figure toi. Et c’est pour ton bien, tu vois. Ils marchent dessus par accident, oops, je donne un petit coup sur la robe sans m’en rendre compte et ils se retrouvent avec une hanche brisée, c’est rapide et presque sans douleur (pour toi). » La jeune femme échappa un rire, elle pouvait être sûre de compter sur la blonde pour toujours avoir de bonnes idées. Voilà une des raisons pour laquelle Madison aimait autant être en compagnie de Rosalie. Elle savait aller droit au but, ce sans détour, et connaissait ce qui était vraiment important. En l’occurrence, mieux valait éviter les papys pétant la forme pour leurs petites affaires... Arrivées à destination, Madison observa les gens qui attendaient dehors en attendant son amie. « Des proies faciles, riches et sans défense, comme je les aime. répondit Rosalie à sa remarque. » Elle approuva d'un signe de tête. Même s'il était facile de manipuler ce genre de personnes, il ne fallait pas les prendre pour des idiots non plus. Ils étaient toujours sur leur garde, parce qu'après tout, ils étaient quotidiennement harcelés par des jeunettes et ils ne savaient pas vraiment s'ils pouvaient avoir confiance ou non... Mais justement Madison était douée pour le faire. Il ne suffisait pas de mettre ses atouts physiques en avant, même si la plupart du temps ça suffisait... A vrai dire ils étaient vraiment idiots. Elle ne savait pas si c'était juste parce que c'était des hommes ou si leur âge les rendait encore plus stupides mais elle trouvait absolument navrant la facilité avec laquelle ils se faisaient avoir. « J'espère que ce ne sera pas trop facile non plus, ou ça risque d'être ennuyant... » Elle préférait encore quand il y avait un défi à relever, un vieux un peu retors ou récalcitrant, ce n'était que plus amusant de les séduire. Après elle n'était pas contre les conquêtes faciles, tant qu'il y avait de l'argent au bout, elle n'allait pas chipoter sur la manière d'y arriver...
Rosalie avait agrippé le bras de Madison, et elles s'étaient toutes deux avancées pour se mettre au bout de la queue. « Un plan de match ? » Elle plissa les yeux, dévisageant la foule qu'il y avait devant. « Trouvons d'abord le plus gros poisson. » Évidence. Inutile de commencer à attaquer s'il y avait un plus gros portefeuille à proximité. Quitte à partir à la chasse, autant choisir la plus grosse proie... La queue avançait plutôt vite et Madison laissa Rosalie s'occuper de l'entrée vu qu'elle n'était que l'invitée. Elle afficha un petit sourire satisfait quand elles pénétrèrent dans la salle. Une grande piste avait été aménagée pour les danseurs, plusieurs buffets installés, des petits groupes étaient formés; en somme, cette fête ne se différenciait en rien des autres. Les costumes en revanche montrait la pauvre imagination des gens ou leurs mauvais goût certain... « Déguisement ou sac poubelle ? La différence est parfois mince... lâcha-t-elle alors qu'une femme déguisée en elle ne savait trop quoi lui passait devant. » Enfin, elle n'était pas là pour critiquer les tenues de tout le monde, bien que le bitchage soit une activité tout aussi distrayante, aussi demanda-t-elle : « Tu reconnais quelqu'un derrière tout ces masques ? » Il n'était pas aisé de reconnaître qui que ce soit avec ces maudits masques.
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MessageSujet: Re: The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. EmptyJeu 9 Aoû - 4:42

Pardon! J'ai pas l'impression que sa avance du tout 56 je m'excuse Crying or Very sad ne me déteste pas 56
Au pire, si je trouve quelques chose d'autre j'éditerais, je t'aime Jo deden

« J'espère que ce ne sera pas trop facile non plus, ou ça risque d'être ennuyant... » Non ça ne risquerait pas, Rosalie pouvait clairement voir quelle difficulté la soirée leurs promettait. Elle avait eu beau se renseigner et faire une liste des gens qui étaient sensés y assister, il était impossible de bien les reconnaitre. Cette fichue invitation avait dit ‘masque obligatoire’ et tout les gens qu’elles croisaient semblaient avoir obéi. Sur, les masques allaient tomber plus tard dans la soirée, mais elles ne pouvaient pas se permette de perde autant de temps. Elles ne pouvaient pas se permettre de travailler toute la soirée sur n’importe qui. Pour quoi attraper une sourit quand on pouvait tirer un éléphant ? En tout cas, elle n’avait pas besoin de faire tomber les masques pour savoir qu’elles étaient les plus jeunes ici. Le nombre de tête grisonnante, ou de teinture mal habille, était sans égal. « Trouvons d'abord le plus gros poisson. » Elle hocha la tête. Elle avait fait ses recherches comme toujours. « C’est un ‘Monsieur Darcy’. 70 ans, sa femme de 40 ans est toujours en vie, mais apparemment, elle se tappe le jardinier. La rumeur veut qu’il n’ait rien à envier à la fortune de Donal Trump. Sans enfants, enfin, peut-être quelque bâtard, mais rien n’est certain. » Sufisait de passé quelques heures dans un salon de coiffure sur la cinquième avenue et puis voilà. Mais bon, de là a savoir lequel d’entre eux était Darcy. Elle avait bien essayé de googler, mais l’internet c’était amusé qu’à lui montrer des photos de Colin Firth et quelque chose lui disait qu’il n’était pas l’homme donc elles avaient besoin.

Elle donna son invitation, qui était aux noms de sa famille, et elles purent entrer sans problèmes. Ils recevaient souvent ce genre truc. Ses parents étaient assez nobles dans leurs pays respectifs pour avoir un nom même à New York. Enfin, les gens normaux n’y portaient pas attention, personne ne les reconnaissait dans la rue, et personne ne leur faisait de traitement de faveur en apprenant leurs noms de famille (pas comme en Angleterre ou en Argentine, là bas, c’était tout le contraire). Mais quand on venait de la haute, on savait toujours à qui on avait affaires. Bien qu’ils n’aient jamais couru ce genre d’évènement, sa mère surtout en avait horreur, il continuait à se faire inviter, par politesse et parce qu’ils donnaient souvent de l’argent à plusieurs organismes sans aller à tous les galas. Parce que dans le fond, c’était sensé être le but premier… Rosalie se faisait posé quelques questions quand elle faisait le tri des invitations, mais rien de trop grave, personne ne savait qu’elle y allait vraiment quoi. Quand ses parents recevaient la note de remerciement, elle disait tout simplement qu’elle avait refiler l’invitation à quelqu’un d’autre, ce qui n’était pas totalement menhir, quand on y réfléchissait bien.

La salle commençait à se remplir tranquillement et certains costumes étaient à faire grincer des dents. C’était épouvantable et triste dans un sens, que des gens avec autant de moyens s’habillaient de la sorte. À croire qu’ils étaient tous aveugles. « Déguisement ou sac-poubelle? La différence est parfois mince... » Elle ne pouvait qu’être d’accord. « Peut-être que c’est un thème ? » Soit. Dire que les gens avaient fait des pieds et des mains pour se démarquer était un euphémisme, on se serait dit au carnaval de Rio, avec (dieux merci) beaucoup moins de peau et beaucoup plus de plumes. « Tu reconnais quelqu'un derrière tous ces masques ? » Elle hocha la tête. Son père avait beau être superman, elle n’avait pas hérité de la vision X. Elle pointa à l’autre bout de la pièce. « Un homme en chaise roulante, on a entendu parler d’un homme en chaise roulante ? » Comme c’était le seul de son espèce… Sinon, il suffisait de papillonner de conversation en conversation et les gens se mettaient facilement à flasher tous leurs moyens.
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MessageSujet: Re: The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. EmptySam 25 Aoû - 3:47

Comme toujours, Rosalie avait fait ses recherches et elle connaissait bien son domaine. « C’est un ‘Monsieur Darcy’. 70 ans, sa femme de 40 ans est toujours en vie, mais apparemment, elle se tappe le jardinier. La rumeur veut qu’il n’ait rien à envier à la fortune de Donal Trump. Sans enfants, enfin, peut-être quelque bâtard, mais rien n’est certain. » Un Darcy quel nom intéressant pour une fortune aussi grosse, l'homme promettait-il de l'être aussi ? Difficile à dire tant qu'elles ne pouvaient pas mettre un visage sur lui. Quelle idée stupide de forcer les gens à mettre des masques. Enfin, ce détail n'arrêterait sûrement pas les deux jeunes femmes, il en fallait plus pour les arrêter. Elle trouverait bien un moyen de faire leurs affaires quitte à prendre un micro et annoncer à la salle que les masques étaient finalement interdits. Madison aurait bien le culot de faire une chose pareille. « Darcy, répéta-t-elle pensivement, il a bien choisi son nom celui-là. Reste à savoir où il se cache. » Elle jeta un coup d'oeil sur la foule comme si un panneau clignotant allait soudain apparaître pour lui montrer ce monsieur Darcy.
Madison fit après une allusion aux costumes plus que douteux de certaines personnes. « Peut-être que c’est un thème ? » La jeune femme échappa un petit rire avant de s'exclamer d'un ton faussement paniquée : « Mince on est complètement à côté de la plaque alors. » Au moins elles se feraient remarquer grâce à leurs tenues magnifiques – modestie un jour, modestie toujours. Peut-être que grâce à ça elles se feraient plus facilement aborder par les grosses fortunes. Elles n'auraient peut-être même pas à se déplacer. « Un homme en chaise roulante, on a entendu parler d’un homme en chaise roulante ? » Madison plissa un instant les yeux, tentant de se rappeler d'un homme en fauteuil roulant. « Je ne crois pas non. Allons voir pour en apprendre plus. finit-elle par répondre en haussant les épaules. » Elle en avait marre de rester dans son coin, il était temps de mettre un peu d'action dans cette soirée. Sans attendre de réponse, elle se dirigea vers lui, quittant son air malicieux pour un sourire plus avenant, simple, presque timide. « Bonsoir. Excusez moi de vous déranger mais je crois vous avoir déjà vu quelque part. Mais j'avoue qu'avec votre masque j'ai un peu de mal à vous reconnaître. » Technique d'approche plutôt banale mais elle savait qu'elle portait ses fruits la plupart du temps, pour ne pas dire toujours. « Je ne crois pas non. Je me serais rappelé d'un aussi joli visage. Ou de celui de votre amie. Dit-il en jetant un regard appréciateur vers Rosalie. Patrick Ainsworth, enchanté. » Il semblait en effet ravi d'être soudain abordé par deux jolies jeunes filles et il avait de quoi s'estimer heureux oui. Mais son nom de famille ne disait pas grand chose à Madison elle jeta donc un regard vers Rosalie comme si elle attendait son verdict pour savoir si ça valait vraiment la peine de continuer à lui parler ou non. Si le nom ne lui disait rien, elles pouvaient aussi bien passer à un autre. Madison détestait perdre son temps avec des gens inutiles et elle n'était pas du genre à avoir pitié parce que l'homme était en chaise roulante.
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MessageSujet: Re: The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. EmptyDim 26 Aoû - 16:41

La blonde continuait d’observer tout le monde. Les gens se trahissaient souvent dans leurs petits gestes ou leurs habitudes. Les nouveaux riches parlaient plus fort que les autres portaient beaucoup trop de diamants et aimaient se faire remarquer masque ou pas. Plus leurs fortunes étaient vieilles, plus ils étaient austères et avait ce petit aire constipée coller au visage, jugeant tout ce qui se trouvait autour d’eux. Ceux qui n’avaient rien à faire là, regardait tout autour d’eux, les yeux aussi grands que des ballons et s’émerveillait devant l’argenterie de bas étage. Ils étaient tous amusants dans leurs genres, mais ils ne valaient pas grand-chose sans un nom. « Darcy, il a bien choisi son nom celui-là. Reste à savoir où il se cache. » Elle haussa les épaules et observa la foule quelques secondes encore, sans répondre. « Il n’est sans doute pas encore arrivé. Masque ou pas, suffit qu’une personne le repère pour que tout ce beau monde se colle après lui, comme des mouches autour d’un pot de miel. » Même les riches voulaient soutirer des faveurs de ceux qui se trouvaient au dessus d’eux. Pour l’avoir vécu elle-même, c’était éreintant. Mais bon, comme tout le monde, elle avait appris à se méfier. Ce qui faisait d’elle la partenaire parfaite pour ce genre de crime. Elle savait à quoi ses gens s’attendaient ou pas et avec Maddie, elles finissaient toujours par attirée l’attention de l’un deux et avant qu’ils s’en rendent compte, Maddie repartait avec son trophée et le tour était jouée.

Maddie fit allusion aux costumes moches qui se trouvaient partout autour d’elle et remarqua qu’elle détonnait et de loin. Rosalie pensait qu’elles se détonnaient déjà par un visage sans rides et le fait qu’aucune des deux n’avait de dents en plastique, mais se garda de le faire remarquer. Beaucoup de gens se trouvaient autour d’elle à présent et une remarque du genre pourrait tout gâcher. Elle se contenta d’un sourire entendu et d’un hochement de tête. Leurs attentions finirent par se poser sur un pauvre homme en chaise roulante, aussitôt repérer, le jeu commençait. Elle eut un sourire charmeur pour le vieux bonhomme qui les complimentait, se croyant complètement aux anges avec deux femmes comme elles à ses côtés. « Je ne crois pas non. Je me serais rappelée d'un aussi joli visage. Ou de celui de votre amie. Patrick Ainsworth, enchanté. » Elle n’aimait pas du tout le regard qui leur lançait, se sentait déshabiller par un homme qui pourrait être son grand père. Son nom ne lui disait rien cependant, mais il pouvait tout de même être une bonne source d’information, qui sait. Elle fit un signe de la tête discret à Maddie pour lui dire non et s’assit près de l’homme, emmenant sa robe tout autour d’elle. « Faison connaissance alors. » Elle rigola innocemment. « Vous êtes venu ici seul ? » Ses yeux glissèrent machinalement vers les mains de l’homme où elle ne repéra aucune alliance. « Non, non, ma compagnie investie beaucoup dans la fondation, et mon associée est sensée faire un discours plus tard dans la soirée, mais il ne semble pas être arrivé. » La blonde hocha la tête, mimant d’être passionnée. « Vraiment ? C’est tellement impressionant de savoir que les grandes compagnies s’investirent pour les orphelins de nos jours. » Le vieil homme lui tapota la main et elle du utiliser tout son self-control pour ne pas frissonner de dégout. « Évidemment, c’est ce que je disais à Darcy, mon associé, c’est toujours intéressant pour la pub. » Bingo. Rosalie recula sur sa chaise, satisfaite et lança un sourire de vainqueur à Maddie. Un plan très vague commençait à se former dans sa tête. Elle allait devoir se sacrifier avec le vieux dans la chaise, tandis que Maddie s’occupait de l’ascosier. Elle rigola encore, imitant à perfection une petite écervelée. « My, je ne pourrais jamais être à la tête d’une grande entreprise, je ne serais pas capable de penser à tous ses détails, vraiment. » L’homme semblait complètement charmé et Rosalie en profita pour lui passer une coupe de champagne. Par expérience, plus ils buvaient, mieux c’était.
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MessageSujet: Re: The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. EmptyLun 15 Oct - 19:20

« Il n’est sans doute pas encore arrivé. Masque ou pas, suffit qu’une personne le repère pour que tout ce beau monde se colle après lui, comme des mouches autour d’un pot de miel. » Elle aimait la comparaison. Au fond, Madison était un peu pareil sauf qu'elle, elle en avait conscience. Elle jouait un rôle pour s'approcher de tous ces (vieux) riches dans le seul but de tirer profit d'eux, et non pas de se pavaner pour les impressionner. Pourquoi iraient-elles ramper devant eux ? Certes elle était attirée par les personnes plus âgés mais pas vers les vieux croulants non plus. Elle aimait ceux qui avaient de l'esprit, et clairement ceux qui pouvaient penser qu'une jeune fille comme elle pouvait s'intéresser à eux sans arrière pensée, étaient profondément stupide. Madison et Rosalie n'étaient pas des mouches, elles étaient des ours, et c'était elles qui gagneraient le pot de miel, enfin Madison surtout. Elles étaient prêtes à écraser des mouches s'il le fallait.
Mais elles n'en auraient apparemment pas besoin. Elles s'étaient dirigés vers un vieux en fauteuil et seul dans son coin. Ce qui était au départ une simple curiosité pour connaître son identité se révéla être un vrai coup de chance. Il connaissait le gros poisson, le trophée, le big boss de la soirée, aka Mr Darcy. Les manières du papy était clairement désagréable. Regard lubrique, mains qui cherchaient un peu (beaucoup) trop le contact, signe clair qu'il était en manque. Mais c'était bien peu s'ils pouvaient les présenter à Darcy une fois qu'il arriverait à la soirée. Il était tout à Rosalie de toute manière, elle n'allait pas se battre. Son amie conversait gentiment avec lui et Madison rigolait et hochait de la tête à tout ce qu'il pouvait dire. Elle était toujours très bon public dans ces situations là. Surtout très bonne actrice. Mais depuis le temps, elle avait appris à jouer le jeu et à arrêter de lever les yeux au plafond dès qu'un de ces idiots ouvraient la bouche. Même si ça relevait de l'exploit parfois de se retenir. « My, je ne pourrais jamais être à la tête d’une grande entreprise, je ne serais pas capable de penser à tous ses détails, vraiment. » « Oh moi non plus, surenchérit aussitôt Madi, jetant un regard impressionné vers le vieil homme. » Il sembla tout émoustillé par cette attention et commença à répondre : « Ce n'est pas si compli... Darcy, te voilà enfin ! » Les deux hommes se serrèrent la main tout en se saluant et Madison en profita pour dévisager le nouveau venu. L'air austère, la chevelure grisonnante, il n'avait pas l'air très agréable. Il n'avait même pas de costume, juste un simple masque noir pour les yeux. Son sourire pour son associé sembla un brin forcé (ou peut-être était-il comme ça lorsqu'il était content ? Joyeux comme une porte de prison...). Lorsqu'ils eurent finis, Darcy se tourna vers les deux jeunes femmes. Madison se contenta de sourire timidement. « Oh Darcy, je viens de faire la connaissance de ces deux charmantes jeunes femmes, et en mauvais gentleman que je suis je n'ai même pas demandé leur prénom... » Elle laissa Rosalie se présenter en premier puis elle prit la parole. « Madison McDaniels enchantée... Alors comme ça vous allez faire un discours ? » Le Mr Darcy commença à parler et Madison le regarda comme si elle était la personne la plus intéressée et la plus attentive au monde. La jeune femme avait beau avoir trouvé le gros poisson, elle s'ennuyait déjà. Elle jeta un regard vers Rosalie toujours occupée avec le premier pépé, retint un soupir et reporta son attention vers Darcy. Elle éclata de rire à sa blague pas drôle qui se voulait drôle, puis renversa son verre sur lui, faisant semblant de ne pas avoir fait exprès. « Oh comme je suis maladroite, je suis sincèrement désolée, laissez moi vous aider. » Elle s'approcha, tâtonnant timidement sa veste avec un mouchoir. Elle osa un bref regard vers lui. Il la regardait. Il tombait dans le panneau. Elle rebaissa aussitôt les yeux, en la jeune fille timide qu'elle était supposée incarner. Elle se recula ensuite, serrant ses mains devant elle. « Rosalie, tu ne trouves pas que Mr Darcy ressemble à un super héro avec son costume noir, un peu à la Batman ? Demanda-t-elle soudain, prenant à partie son amie, tout en faisant semblant d'être admirative de sa prestance. »
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MessageSujet: Re: The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. The French are glad to die for love, they delight in fighting duels. But I prefer a man who lives and gives expensive jewels. Empty

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