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bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant...

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MessageSujet: bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant... bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant... EmptyVen 26 Déc - 13:17


Moi, avoir un ami ? Impossible. Et pourtant...
AVEC G. HAE-JIN WON

27 décembre, 14h16 Nous n'étions pas en décembre 2008 mais en décembre 2014. Impossible de me souvenir de ce qu'il avait bien pu se passer pendant ces six années. Six ans. Bordel, ce n'était pas rien !! J'avais beau appelé, impossible de joindre Élisa. Au bout de quelques tentatives, un mauvais pressentiment m'avait saisi. À mon dernier souvenir, cela faisait trois ans qu'elle était tombée malade. Et, déjà, elle allait mal. Vraiment mal. Six ans plus tard... la partie raisonnable de moi se doutait qu'elle n'était plus de ce monde. Le reste de mon être refusait d'y croire. Le reste de mon être refusait d'accepter que j'étais désormais seul, encore plus seul qu'avant, perdu dans cette immense ville qu'est New York City et dans cette vie qu'on m'a donné et dont je me serais bien passé. De toutes façons, s'il y a vraiment quelqu'un qui nous observe là-haut, je n'avais pas la moindre chance de bien m'en tirer. Qu'avais-je fait de bien au cours de ma vie, hm ? Je mentais, je manipulais, même pour ma famille j'étais souvent un poids. Je le voyais bien, à leur regard entre eux, aux repas de famille. Et ce n'était pas tout. J'étais incapable de rester fidèle à quelqu'un, et après je m'en voulais terriblement. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Selon cette psy, cela serait en partie dû à ma personnalité borderline. Je ne voulais pas me servir de cette excuse, ou même me chercher des excuses. Je m'étais juré que je resterais fidèle à Élisa, que si l'envie d'aller voir ailleurs me venait je ferais tout pour ne pas le faire, quitte à sortir mes lames. Je n'avais pas pu m'en empêcher. Je m'en voulais terriblement, et j'étais sûr que le moi de 2014 pensait pareil. Élisa se doutait sûrement de quelque chose, mais jamais elle ne m'avait reproché quelque chose. À part elle, personne n'avait voulu s'intéresser à moi. Ou en tous cas, pas longtemps. Et moi, comment je l'avais remerciée ? En la faisant souffrir. Je me sentais tellement inutile. Encore une fois, j'avais envie de venir à bout de ma risible existence. Je trompais tout le monde, que ce soit en ce qui concernait la fidélité ou avec mes paroles. Pour la première fois de ma vie, enfin, la première fois de ce que je me souvenais, je me demandais pourquoi j'avais tant besoin de me comporter ainsi. Dans le fond, tout ce que je voulais, c'était qu'on s'intéresse à moi. Je n'aimais pas la solitude. Lorsque l'on est seul, dans l'obscurité la plus totale, il est aisé pour le malheur de nous atteindre. Assis sur mon lit, jambes ramenées contre mon torse et front posé sur mes genoux, je soupirai longuement. Il fallait que je me ressaissise. Quand l'une des infirmière était venue et que mon portable avait sonné, hier, je l'avais autorisé à décrocher. Elle avait expliqué la situation à mon correspondant téléphonique et il avait accepté de passer me voir, histoire d'essayer de me faire retrouver la mémoire entre autre. Sûrement un autre type qui veut ma peau. En tous cas, ça ne pouvait pas être mon meilleur ami. Je n'avais jamais eu de meilleur ami. Impossible que pendant ces six années quelqu'un ait été assez masochiste pour passer régulièrement du temps avec moi sans y avoir été obligé. Le bruit de la porte s'ouvrant parvint à mes oreilles. Quand on parle du loup... Je relevai la tête et dévisageai d'un air froid la personne qui venait troubler ma tranquilité – mes pensées suicidaires. Une idée me vint soudain. « Je me souviens pas de toi, mais il paraît que t'es mon meilleur ami, c'est ça ? Dans ce cas... tu es sûrement au courant de ce qu'Élisa est devenue. Pour l'instant, c'est la seule chose que je tiens à savoir. », demandais-je d'un ton toujours aussi froid que mon regard. J'avais volontairement donné le prénom et non le nature de notre relation. Afin d'être sûr que ce type était vraiment un ami. Elle n'était sûrement plus de ce monde. J'en étais malheureusement persuadé, mais... j'avais besoin de l'entendre.

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MessageSujet: Re: bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant... bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant... EmptyLun 12 Jan - 12:07


Bailey & Haejin
Allumant le chauffage, je soufflais dans mes mains avant de les frotter pour les réchauffer. Le froid était de plus en plus intense, et j’étais obligé d’allumer le dit chauffage bien plus tôt dans le bar pour pouvoir chauffer la salle. Bien que la chaleur humaine puisse réchauffer le lieu, je me devais d’avoir un minimum de chauffage d’abord, pour l’ouverture. Surtout que c’était pour dans une heure, et je doutais fortement que le chauffage au maximum change quelque chose, mais qui ne tente rien n’a rien. Attrapant mon téléphone, je composais le numéro du Japonais pour savoir s’il allait venir ce soir au bar. Pourtant ce fut une voix de femme qui décrocha. Wouha, monsieur avait passé la journée avec une femme ? Et pourtant… Lorsque j’entendis ce qu’elle m’annonça je fus un peu déconcerté. Quel con, qu’est-ce qu’il avait encore foutu ce glandu là ? Ne pouvant pas venir aujourd’hui, je raccrochais, assez perturbé laissant la soirée se passer, sans arriver à me sortir de la tête ce foutu Bailey. Y’avait qu’à lui que ce genre de connerie arrivait, sérieusement. Le lendemain, la neige était tombée, et il faisait encore plus froid. J’avais l’impression de vivre non pas sur New-York, mais dans le pôle nord. Glacé, je montais le chauffage partout dans le bar, comme dans l’appartement. Foutu isolation super vieille. Prenant une bonne douche brulante pour me réchauffer, je me préparais pour aller voir l’autre glandu, pour voir son état et si ça c’était amélioré. Habillé chaudement, je pris mes affaires et quittais le Queens partant alors en direction de Manhattan. Et en plus il me faisait aller super loin. Arrivant sur place, je pris tout de même le temps de fumer une clope avant d’entrée à l’accueil et demander la chambre où il était. Allant dans cette dite chambre, j’ouvris la porte avant de voir un regard glacial s’abattre sur moi. Moi aussi, content de te voir, pensais-je. « Je me souviens pas de toi, mais il paraît que t'es mon meilleur ami, c'est ça ? Dans ce cas... tu es sûrement au courant de ce qu'Élisa est devenue. Pour l'instant, c'est la seule chose que je tiens à savoir. » Fermant la porte d’un coup sec, je m’avançais vers lui avant de tirer la chaise et m’assoir non loin de lui. « Elisa ? Ta femme ? T’as vraiment perdu la mémoire ? T’es genre en quelle année dans ta tête ? » Ouais, je voulais savoir ça. C’était pas drôle, mais bon, je n’avais pas envie qu’il me chiale dans les bras moi. « Elle est au cimetière ou tu bosses. » bon, c’était toujours mieux que de lui balancer, qu’elle était morte non ? Le tact et moi on n’était clairement pas ami…

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MessageSujet: Re: bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant... bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant... EmptySam 31 Jan - 13:33


Moi, avoir un ami ? Impossible. Et pourtant...
AVEC G. HAE-JIN WON

Je le regardais attentivement, du moment où il s'avança jusqu'à ce qu'il s'assoit à côté du lit. Par réflexe, je tirais les manches de ma chemise. Même si c'était, apparemment, mon meilleur ami, hors de question que je laisse voir à qui que ce soit l'état de mes bras. « Elisa ? Ta femme ? T’as vraiment perdu la mémoire ? T’es genre en quelle année dans ta tête ? » Sa réponse me surpris, j'étais forcé de l'admettre. Il avait réellement l'air de me connaître. Je détournai le regard et le posai devant moi puis, après plusieurs instants et un soupir, je répondis à ses questions. « Oui, cette Élisa-là. À ton avis, j'ai l'air de me souvenir de tout ce que j'ai vécu ? Je suis genre en décembre 2008 dans ma tête. » Il y avait vraiment des questions inutiles. Ça se voyait que j'avais vraiment perdu la mémoire. Apparemment, j'avais fait une mauvaise chute. « Elle est au cimetière ou tu bosses. » Je baissai la tête, tandis que je sentais mon cœur et ma gorge se serrer. J'avais beau m'en douter, voir en être sûr... je ne m'attendais pas à avoir confirmation de mes hypothèses. Je ravalai mes larmes sans trop de difficultés. Question d'habitude. J'avais toujours pris sur moi. Soit je cachais mes sentiments et mon mal-être, soit je pétais un câble. Soit je pétais un câble, et parfois sans raison. Au bout d'un moment, la phrase dans son intégralité me parvint. Le cimetière où je bosse... fallait croire que j'avais suivi mes envies morbides. « Tu sais quand sa maladie l'a tuée, ou pas ? Et... je savais que je n'étais plus dans la police, à cause de cet abruti qui m'a tiré dessus, là, et qui a failli me tuer, mais... d'après mes souvenirs, je ne travaillais plus. Je songeais juste à devenir fossoyeur, je ne l'étais pas encore, il y a six ans. » Attendant une réponse, j'essayai de me souvenir. Mais non. En vain. Rien ne venait. C'était le vide. Je me frottai les yeux puis, cuisses contre mon torse, je posai mes coudes sur mes genoux, où mon jean était légèrement déchiré, puis laissa tomber mon front dans mes mains. « J'ai beau essayer... je ne me souviens de rien. À l'inverse, je me souviens toujours aussi bien de ce que j'ai vécu le 11 septembre 2001, tout comme du visage souriant d’Élisa et de ses cheveux roux flottant au vent. » J'aurais tellement aimé oublier aussi ce jour de septembre. Tellement. Après un nouveau silence, je repris. « Si tu pouvais m'aider à reconstituer ces six dernières années, ou même qu'une partie, je t'en serais extrêmement reconnaissant. Tu peux pas savoir à quel point ça peut être... angoissant... de se souvenir de rien pendant tant de temps. » Je relevais la tête et posai mon regard sur lui. « Dis, M'sieur Ombre... tu t'appelles comment, au fait ? » Monsieur Ombre, pourquoi ce surnom ? Je n'en savais foutrement rien. C'était sortis tout seul. Et puis avec l'éclairage, les ombres étaient bizarres dans la chambre. C'était sûrement pour ça. Et puis, fallait pas toujours chercher à me comprendre.

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MessageSujet: Re: bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant... bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant... EmptyVen 6 Fév - 15:28


Bailey & Haejin
« Oui, cette Élisa-là. À ton avis, j'ai l'air de me souvenir de tout ce que j'ai vécu ? Je suis genre en décembre 2008 dans ma tête. » ça paraissait loin cette date-là. Sachant que nous allions bientôt passer en 2015. Comme quoi le temps pouvait passer plus que vite en fait. « Bienvenue en 2014. » Dis-je d’un ton ironique. Il allait avoir envie de me tuer si je continuais à me foutre de lui moi. « Tu sais quand sa maladie l'a tuée, ou pas ? Et... je savais que je n'étais plus dans la police, à cause de cet abruti qui m'a tiré dessus, là, et qui a failli me tuer, mais... d'après mes souvenirs, je ne travaillais plus. Je songeais juste à devenir fossoyeur, je ne l'étais pas encore, il y a six ans. » Comment je pouvais savoir tout ça moi ? Il ne m’avait pas dit les années ni rien quand il m’en avait parlé… Mais elle était morte dans cette tranche de toute façon, puisqu’il était déjà fossoyeur quand elle est morte… « J'ai beau essayer... je ne me souviens de rien. À l'inverse, je me souviens toujours aussi bien de ce que j'ai vécu le 11 septembre 2001, tout comme du visage souriant d’Élisa et de ses cheveux roux flottant au vent. » Elle était rousse ? je venais de l’apprendre. J’avais du mal à l’imaginer avec une nana rousse d’ailleurs. J’ose à peine imaginer le mélange de leurs enfants s’ils en avaient eu. Des nippon roux. Drôle de mélange. « Si tu pouvais m'aider à reconstituer ces six dernières années, ou même qu'une partie, je t'en serais extrêmement reconnaissant. Tu ne peux pas savoir à quel point ça peut être... angoissant... de ne se souvenir de rien pendant tant de temps. » Oui je m’end doutais, je ne pouvais pas comprendre, car ça ne m’était jamais arrivé, mais je me doutais oui, que c’était angoissant et frustrant… « Dis, M'sieur Ombre... tu t'appelles comment, au fait ? » Monsieur ombre ? Il se souvenait du surnom qu’il m’avait donné ? Ou c’était venu machinalement, comme une habitude ? Ça m’avait l’air d’être comme ça. Soupirant, je m’approchais de lui avant de prendre une chaise et m’installer à côté de son lit, posant mes pieds sur le bas de son lit pour prendre mes aises. L’observant longuement je croisais les bras sur mon torse avant de soupirer. « Bon. T’as pas oublié le surnom ridicule que tu me donnes. Hae-Jin, c’est mon prénom. » Dis-je en me grattant le nez avec mon index. Soufflant sur mon doigt pour que la crotte de nez aille par terre, je me frottais les mains avant de relever le regard vers lui. « Je ne sais pas quand la maladie a tué ta femme. Tout ce que je sais c’est qu’à ce moment-là, tu étais déjà fossoyeur et que ton connard de boss t’as fait faire l’enterrement de ta propre femme. Depuis tu lui voues une haine immense. Bon c’est un réel con ce mec. Je t’ai même proposé de le tuer mais t’as pas voulu. T’es trop gentil Bailey. » Bon, je parlais normalement, me fichant qu’il ait oublié sa mémoire, peut-être que ça allait lui remémorer des souvenirs. « J’avais parlé d’accident de voiture et tout ça. Mais t’as refusé. M’enfin, t’étais bourré comme un coin à ce moment-là. Peut-être que là, tu me donneras ton aval pour que je le tue. » oui, j’en profitais et alors ? Tant qu’à faire. Puis c’est tout ce que je savais moi de ces six années de perdue… Sa femme morte et voilà… En fait, je n’étais pas d’une si grande aide que ça…

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MessageSujet: Re: bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant... bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant... EmptySam 21 Fév - 15:31


Moi, avoir un ami ? Impossible. Et pourtant...
AVEC G. HAE-JIN WON

« Bienvenue en 2014. » Son ton ironique me fit lever les yeux au ciel, avec un soupir. Il se croyait drôle, celui-là ? Baka. 2014, tout de même. Si je me forçais à voir le bon côté de cette amnésie partielle, je me disais qu'au moins, j'allais avoir un certain nombre de tomes de mangas à lire et d'albums de visual kei à écouter. Il en sortait des choses en six ans, et je doutais fort que je me souviendrais de ça et pas du reste. De quoi patienter en attendant les prochaines sorties. M'enfin, quitte à choisir, je préfèrerais devoir attendre et retrouver mes souvenirs, aussi horribles puissent-ils être. « Bon. T’as pas oublié le surnom ridicule que tu me donnes. Hae-Jin, c’est mon prénom. » Sourcils froncés, surpris, je posai mon regard sur Hae-Jin. Comment ça ? Comment une chose si futile aurait-elle pu me revenir ? Je détournai le regard et fixai le bout du lit. « Tu dois avoir une place importante dans ma vie, alors, pour que ça me soit resté... », songeai-je à voix haute. Je ne comprenais pas comment ce surnom avait-il pu rester. Après la phase d'incompréhension totale, je me demandai comment j'étais venu à le surnommer ainsi. Je n'eus pas le temps de lui poser la question qu'il répondit à celles que j'avais posé quelques moments plus tôt. « Je ne sais pas quand la maladie a tué ta femme. Tout ce que je sais c’est qu’à ce moment-là, tu étais déjà fossoyeur et que ton connard de boss t’as fait faire l’enterrement de ta propre femme. Depuis tu lui voues une haine immense. Bon c’est un réel con ce mec. Je t’ai même proposé de le tuer mais t’as pas voulu. T’es trop gentil Bailey. » Je l'écoutais, sans rien laisser paraître. Ma gorge s'était serrée, je me sentais trembler et quelques gouttes de sueur couler le long de mon dos. Non. Non, ça ne pouvait pas être vrai. Je n'étais pas réveillé, tout compte fait. Ça ne pouvait tout simplement pas être possible. Non. Hors de question. Je ne voulais pas retrouver la mémoire. Je ne voulais pas me souvenir de ce jour qui avait dû être encore plus atroce que ce que j'imaginais. « J’avais parlé d’accident de voiture et tout ça. Mais t’as refusé. M’enfin, t’étais bourré comme un coin à ce moment-là. Peut-être que là, tu me donneras ton aval pour que je le tue. », ajouta-t-il, me surprenant encore plus. C'était trop à la fois. Deux détails mais une trop grande quantité d'informations malgré tout. Quelques secondes passèrent avant que je ne réussisse à être capable de répondre, refoulant le plus possible toute émotion, comme à mon habitude. Cependant, je me doutais bien qu'il était visible, pour quelqu'un d'observateur, que quelque chose clochait. « J'ai trois autres questions à te poser... Enfin... plutôt quatre en fait. », commençai-je d'une voix légèrement tremblante, en replaçant une boucle brune derrière mes oreilles, puis en réalisant que les manches de ma chemise blanche étaient remontées, je m'empressai de les rebaissé, espérant que Hae-Jin n'avait pas eu le temps de voir mes cicatrices. Qu'il avait peut-être déjà vues, mais même, je ne supportais pas qu'on puisse les voir et ensuite me juger pour ça. « Déjà... comment on s'est rencontré, d'où vient ce surnom ? Ensuite... j'ai conscience que je bois beaucoup, beaucoup trop même. Et ma compagnie dans ces moments-là est loin d'être agréable, soit je suis encore plus dépressif soit je suis trop joyeux pour que ça soit naturel et j'en deviens fatigant. Comment as-tu pu me supporter et vouloir me revoir ? » Ce point m'intriguait, tout de même. « Et après, pour les deux autres questions... je doute que tu puisses répondre mais tu es le seul qui aurait pu être au courant, j'imagine. Est-ce que tu sais combien de tentative de suicide j'ai fait et si j'ai recommencé à ne rien manger ? », lui demandai-je, non sans mal. Parler de ce dernier point me coûtait énormément. Inutile de préciser que j'évitais soigneusement son regard.

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MessageSujet: Re: bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant... bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant... EmptyVen 27 Fév - 10:50


Bailey & Haejin
« J'ai trois autres questions à te poser... Enfin... plutôt quatre en fait. » Des questions à me poser ? le regardant cacher ses bras, je fronçais les sourcils avant de relever le regard vers son visage. « Déjà... comment on s'est rencontré, d'où vient ce surnom ? Ensuite... j'ai conscience que je bois beaucoup, beaucoup trop même. Et ma compagnie dans ces moments-là est loin d'être agréable, soit je suis encore plus dépressif soit je suis trop joyeux pour que ça soit naturel et j'en deviens fatigant. Comment as-tu pu me supporter et vouloir me revoir ? » Tiens, je me posais moi aussi la même question. Comment je faisais pour le supporter. Mais bon, c’était comme ça. La question ne s’était même pas posée en fait. J’avais agis de façon normale, en m’occupant de lui. Il fallait dire que notre rencontre n’était pas commune… et ça nous avait surement rapproché ? Gardant le secret de l’un et l’autre ? « Et après, pour les deux autres questions... je doute que tu puisses répondre mais tu es le seul qui aurait pu être au courant, j'imagine. Est-ce que tu sais combien de tentative de suicide j'ai fait et si j'ai recommencé à ne rien manger ? » Pourquoi il me posait ce genre de question ? Pas que je sois spécialement au courant, mais… Lui ? Pourquoi ce genre de chose l’inquiétait ? Ça voudrait dire qu’il passait sa vie à ce genre de chose ? Je n’en savais trop rien, même si je m’en serais douté en voyant ses bras, puisque ce n’était pas la première fois que j’apercevais ses bras et surtout ses cicatrices. Mais soit, je le trouvais plus que bizarre à me poser ce genre de questions. Comment pouvait-il perdre autant d’années de mémoire ? La science pouvait vraiment être bizarre parfois. « On s’est rencontré dans une ruelle sombre… Et hum. On a creusé une bonne partie de la nuit. » Oui, bon je n’allais pas me risquer de dire ce que l’on avait fait, il y avait peut-être des oreilles pas loin d’ici. Et ça serait con de se faire chopper de cette façon tout de même. « Et puis, va savoir. On se supporte l’un l’autre. Mais ça, je préfèrerais en parler une fois dehors. Loin d’ici. » Ajoutai-je en le fixant longuement, comme pour qu’il tente de comprendre que je ne voulais pas en parler ici. « Pour ce qui est de tes tentatives de suicides… Je ne sais pas combien t’en a fait… Mais … Tu manges correctement. Du moins, la dernière fois qu’on s’est vu, tu mangeais correctement. » Dis-je en fronçant les sourcils. Et puisqu’il ne s’en souvenait pas, autant abuser un peu. « Et puis, de ce que je sais, parce que quand t’es bourré, tu parles beaucoup, t’as fait aucune tentative depuis bien longtemps… » Je n’étais pas au courant, mais autant le remettre sur le droit chemin, tant que je le pouvais.

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MessageSujet: Re: bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant... bailey&hae-jin ~ moi, avoir un ami ? impossible. et pourtant... EmptyMar 17 Mar - 21:34


∞ Moi, avoir un ami ?

M'sieur Ombre & Bailey




« On s’est rencontré dans une ruelle sombre… Et hum. On a creusé une bonne partie de la nuit. » Je fronçai les sourcils, sans voir ce qu'il voulait dire. C'était louche cette histoire. Une ruelle sombre... Creusé une bonne partie de la nuit... On se croirait dans un film d'horreur. Ou un film à supens, policier. Ou un jeu vidéo tout simplement. Ou un anime ou un manga. Enfin, cette rencontre semblait tout droit sortie d'une fiction. « Et puis, va savoir. On se supporte l’un l’autre. Mais ça, je préfèrerais en parler une fois dehors. Loin d’ici. » Hm. C'était bien ce que je disais, ça avait l'air étrange tout ça. Ça expliquait aussi, en partie, pourquoi j'avais dû finir ami avec ce type. Je m'entendais mieux avec les gens sortant un peu du commun. Il avait l'air plutôt cool en tous cas. Bizarre, mais cool. Je commençai à avoir hâte de le connaître. Enfin... de le connaître à nouveau. Parce que je le connaissais déjà, même si je n'en n'avais pas le moindre souvenir. Hormis ce surnom, Monsieur Ombre, qui m'était resté sans que je ne sache pourquoi. D'ailleurs, maintenant que j'y pensais, ça n'aurait pas un rapport avec notre rencontre ? Ombre, ruelle sombre... ça me paraissait plausible comme explication. Une ombre surgie de nulle part, par une soirée d'hiver... Tiens, c'était bizarre, j'arrivais plus ou moins à me représenter la scène. Un type qui pète un câble et se prend pour un tueur, une ombre qui sort de l'obscurité et le tue d'un coup de couteau. Faudrait que je ralentisse sur les films et les jeux vidéos, moi... Il répondit ensuite à mes deux dernières questions, moins neutres que les deux premières. Les deux premières auraient pu être posées par n'importe qui, les deux autres... me concernaient directement, elles concernaient ce que je ne disais jamais, ce que je m'efforçais de cacher en permanence, quitte à m'enfoncer encore plus... « Pour ce qui est de tes tentatives de suicides… Je ne sais pas combien t’en a fait… Mais … Tu manges correctement. Du moins, la dernière fois qu’on s’est vu, tu mangeais correctement. Et puis, de ce que je sais, parce que quand t’es bourré, tu parles beaucoup, t’as fait aucune tentative depuis bien longtemps… » Oh. C'était surprenant, tout ça. Je pouvais deviner qu'à mon expression faciale, il devait être évident que ses dires m'étonnaient. Je le dévisageai quelques instants, avant de baisser à nouveau le regard, réfléchissant quelques instants. A priori, je n'avais pas tenter d'en finir depuis très longtemps. Et je n'étais pas retombé dans l'anorexie à la mort d’Élisa. De ces deux nouvelles, je n'en retins réellement qu'une seule. « C'est la meilleure nouvelle de la journée, alors. Là, je ne sais plus si je t'en ai déjà parlé, mais... c'est pire que l'entraînement de l'armée, sortir de l'anorexie. À chaque fois que tu crois que ça va aller mieux... tu replonges encore plus... jusqu'à ce que ça aille vraiment mieux, pour de bon et définitivement. Au bout de plusieurs années d'efforts incessants... », dis-je, pensif. Je relevai ensuite la tête, un sourire amusé sur les lèvres. « Un peu moins déprimant : quand je suis bourré, je parle beaucoup, dis-tu ? Qu'est-ce que tu sais sur moi ? Vas-y, je t'écoute. Même des tous petits détails. Je suis curieux de savoir ce que mon meilleur ami sait de moi. » J'avais déjà eu quelques amis. Mais jamais de meilleur ami. Je me faisais trop facilement détester pour en avoir eu un. Déjà qu'au bout de quelques mois, mes ''amis'' finissaient souvent par m'abandonner... « Et faudra aussi que tu me redises ce que je sais sur toi... dehors si tu préfères. » J'étais tout de même assez intrigué par sa volonté de vouloir parler de tout dehors... Quand je disais que quelque chose était louche, en général, j'avais raison. Après tout, je n'avais pas été policier et mis sur une infiltration au bout de quelques années à peine pour rien...

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