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Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN

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MessageSujet: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyDim 29 Sep - 12:22




Suil & Orf
Love Me Again


Il m’avait serré dans ses bras avec désespoir. Il m’avait dit adieu, et mon cœur avait volé en éclats. La vérité, c’est que toutes les choses que je lui avais dit que je ferais, étaient des mots, des pensées que l’on balance sous le coup de la colère. Non, je n’étais pas comme ça, et on ne pouvait pas changer du tout au tout, oui prendre des vacances m’était vital, mais me faire sauter par n’importe qui ou autre, ne l’était pas. J’avais mit mes lunettes de soleil, pour cacher mes larmes, souris à Gof et nous étions partis malgré tout. Ce pays ne ressemble à aucun autre, un nombre de temples à voir, le surf à tenter d’apprivoiser, apprendre à jouer d’un instrument, jouer avec des enfants en leur apprenant à faire des scoubidous. Boire des jus de fruits frais et exotiques, en regardant les rizières sous une pluie fine. Laisser le vent fouetter nos visages, perchés sur une falaise au dessus de la mer déchaînée. Et surtout, ne pas cesser de penser à lui. L’amour ne disparaît pas en partant au bout du monde, c’est la leçon de ce voyage, ça et le fait que partir de temps en temps permet à notre carrière de prendre un autre essor. J’étais rentrée avec 5 jours d’avance, laissant Gof rester un peu plus longtemps, il avait rencontré Orlando, un italien dont il avait l’air d’être éprit. A new York, l’automne avait commencé à fuir, et l’hiver allait nous tomber dessus à tous moments, emmitouflée dans une doudoune, le taxi me ramenait à la maison. J’étais ultra bronzée, ce qui avait fait ressortir bien plus mes tâches de rousseur sur les joues. Contente de rentrer malgré la paix ressentie là bas, je lui avais envoyé une carte postale presque vide, avec une photo de moi éclatant de rire, je m’étais fait prendre en photo avec un singe sur l’épaule droite qui me fouillait les cheveux. Sur la carte postale était inscrite «  C'est cela l'amour : donner du bonheur et des souffrances ; tout partager. » Je ne suis pas sure qu’il l’ait eu, et qu’il s’en souci encore maintenant, je pense qu’il a du tirer un trait sur moi, et se trouver une femme avec qui sortir. J’espère qu’il est heureux. Non c’est faux, enfin si j’espère qu’il est heureux, mais je sais que dans ce cas là, dans cette configuration là, je serais malheureuse et pour longtemps ! Je rentrais à la maison, posais mes valises et rappelait mon patron, nous discutâmes un moment tout en vidant ma valise, posant les cadeaux pour Suil sur le lit, puis je raccrochais et me posais en face du miroir. J’avais bonne mine, c’est indéniable. Je me souris, avant d’enfiler une chemise blanche à manche longue, une jupe mi longue rose pâle, près du corps, une paire de talons et un manteau blanc. J’attrapais mon sac à main et traversais New York à l’heure de sa pause de l’après midi, pour le rejoindre. L’université grouillait de partout, et le cœur presque léger, j’allais vers lui. Debout devant l’entrée du bâtiment où il enseignait, j’attendis qu’il ne sorte, qu’il ne me voit, je n’étais pas sure qu’il accepterait de s’arrêter pour me parler. Un troupeau d’élèves sortirent, et finalement le professeur qu’il était, discutant avec une étudiante… Mon dieu, il était resté tellement beau, tellement parfait… Mon cœur sauta dans ma poitrine au moment où nos regards se croisèrent et je lui adressais un petit sourire et un signe de main. 

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Dernière édition par Orfhlaith O'Leary le Mer 2 Oct - 15:54, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyDim 29 Sep - 12:59




Orf & Suil
Love me again.


Elle avait eut raison de partir. Elle avait l'air heureuse à l'autre bout du monde. Souriante comme je ne l'avais plus vu faire depuis un moment. Le regard pétillant. Joyeuse. Bronzée. C'était tout ce que je retenais de cette carte postale que j'avais reçu. Et que j'avais rangé de sorte à ne pouvoir retomber dessus par hasard. Evidemment, j'étais bien content de la savoir heureuse. Mais comprendre par tout ça qu'elle l'était en partie parce qu'elle était loin de moi et avec Gof, était bien moins plaisant. Je n'avais eus aucun autre signe de vie de sa part. Ni de celle de mon frère. Je n'en voulais de toute façon pas. Je n'avais pas besoin de savoir combien ils s'éclataient tous les deux à se bourrer la gueule et à finir dans le lit d'illustres inconnus. Ils auraient même pu être tous les deux impliqués dans une orgie sans nom, que je n'en n'aurais eus cure. D'accord ... Je mentais ... Je mentais horriblement. Je n'acceptais toujours pas l'idée qu'elle ait pu changer à ce point, qu'on se le dise. Mais peut-être qu'elle devenait juste celle qu'elle aurait du être. J'en savais foutre rien. Et je refusais de m'interroger plus encore et de me perdre en douloureuses réflexions alors que de leurs côtés, ils s'amusaient sans doute bien trop pour s'inquiéter pour moi. Et en un sens, tant mieux pour eux. Je n'allais pas leur jeter la pierre pour ça. Néanmoins, j'en voulais toujours autant à Gof que je ne pouvais m'empêcher de prendre pour responsable de tout ça. En partie parce qu'elle l'avait préféré à moi. J'espérais vraiment que, pour compenser, il prenait soin d'elle. Tout en étant un peu trop conscient que ce n'était pas son genre. Il était sans doute trop occupé à gérer ses propres courtes aventures.

Et pourtant, malgré ma certitude du fait qu'elle s'amusait bien à Bali -trop pour encore penser à moi ce qui était une bonne chose pour elle-, elle se trouvait là. Elle était rentrée plus tôt que prévu. Postée devant la fac que j'étais en train de quitter pour rentrer manger un morceau avant mon prochain cours qui ne débutait que trois heures plus tard. Que faisait-elle là exactement ? Elle venait m'annoncer qu'elle avait rencontré quelqu'un de génial à Bali et qu'elle partait définitivement là bas ? Elle avait réalisé qu'une vie de débauche n'était pas faite pour elle et avait décidé qu'elle était mieux ici dans sa petite vie bien rangée ? Et pensait que je pouvais oublier ce qui avait été dit, ce qui avait été fait ? Ces pensées qui m'assaillaient, m'empêchèrent de répondre à son sourire et à son signe de main. Je me contentai de détourner la tête pour regarder l'étudiante qui était venue me parler de mon cours. Je lui offris un faible sourire et m'excusai auprès d'elle. Avant de m'en éloigner pour rejoindre Orf que j'évitais de regarder pourtant. Je m'arrêtai à un bon mètre d'elle et posai enfin les yeux sur elle, sans afficher la moindre expression et attendant simplement qu'elle m'explique la raison de sa présence ici. Et tant qu'à faire, la raison pour laquelle elle était de retour plus tôt que prévu.

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyDim 29 Sep - 13:22




Suil & Orf
Love Me Again


Je sens le froid entre nous, ou plutôt qui émane de lui, il est glacial. Je m’attendais à quoi ? A ce qu’il se jette sur moi, pour me prendre dans ses bras, me faire tournoyer pour me dire que je lui ai manqué. Ne pas rêver, près de trois semaines de séparation ne change pas les gens d’un coup, et Suil est un chieur rancunier et fermé à toutes communications. Sauf avec moi, il n’a jamais été comme ça et ça fait mal. Il ne dit rien, se tient loin de moi, et je le regarde sans bouger, les mains dans les poches de mon manteau. « Bonjour. » Dis-je simplement pour rompre le silence entre nous. Ça allait s’annoncer corsé, il n’avait pas l’air enclin à être un peu souple, non il l’avait mauvaise encore. J’hochais la tête, sans rien dire, le sourire toujours aux lèvres. « Les choses ne changent pas du jour au lendemain Suil. Si ce voyage m’a changé ? En un sens oui. Mais de l’autre… Je suis comme toi, j’ai gardé qui je suis pour moi et mon entourage. Tu es toujours aussi mauvais lorsqu’on t’a blessé, et je suis toujours autant prête à pardonner. » Je lui adressais un peu plus grand sourire, avant de baisser le regard sur mes chaussures à talons. Je laissais le silence s’installer entre nous, s’étirer, et ça me faisait presque plaisir, je l’avais retrouvé, pas totalement, mais ça viendrait. Je déglutis, en sortant de ma poche une enveloppe. « Tiens. » Lui tendis-je. « Si tu n’as rien à faire ce soir, ça me ferait plaisir que tu viennes avec moi là… » Sur l’invitation, on pouvait lire ‘partir au bout du monde, rencontrer d’autres vies, et se dire que ce n’est pas la bonne voie’. C’était le titre de l’exposition qui avait lieu dans un grand théâtre de la ville, je n’avais pas prit des photos durant ce voyage, pas seulement, j’avais monté une association en partenariat avec la chaîne de télé, pour scolariser des enfants et faire construire des écoles. J’avais donné de ma personne chaque jour, en montant tout ce projet, en réalisant que c’était dans ce domaine là, que j’excellais, j’étais faite pour aider, aimer, et partager. « C’est important pour moi Suil, que tu sois là… Que tu réalises que les horreurs que nous avons échangées avant que je parte, n’étaient que le reflet d’une frustration et rien d’autre. Je n’ai pas cessé de penser à toi, je n’ai pas cessé de te voir, de te croiser à tous les recoins de l’Indonésie. » Je m’approchais de lui, posant une main sur son torse, effleurant de mon souffle son menton si sérieux, avant de poser mes lèvres, à l’orée de ses lèvres à lui. Contact furtif et tendre, qui me fit beaucoup d’effet même s’il n’y eut pas de réponse. « Mets ton plus beau costume, la berline passera te chercher à 20h15 » Lui dis-je avant de lui jeter un dernier regard, et de tourner les talons vers la sortie de la faculté.

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyDim 29 Sep - 14:05




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Jusqu'au dernier moment, je n'avais pas été vraiment certain de vouloir m'y rendre. Non pas que ça me dérangeait de me déplacer pour Orf. Ca n'avait jamais été le cas et elle comptait toujours autant pour moi. Assez pour que je prenne sur moi et tente de calmer ma rancoeur à son encontre ? Oui ... Bien sûr que oui ... La question ne se posait même pas. En fait, même si j'hésitais, je savais que quoi qu'il arrive, je finirais par m'y rendre. Ca me semblait être quelque chose d'important pour elle. Quel genre de meilleur ami serais-je si je ne prenais pas assez sur moi pour m'y rendre et être à ses côtés pour un tel événement ? Un bien piètre meilleur ami, à n'en pas douter. Alors j'irais. Et avant même d'avoir tout à fait pris la décision de m'y rendre, je préparais déjà ma tenue pour le soir. Certes. Alors j'irais. Et parce qu'il me semblait que tout ça était la preuve évidente du fait qu'elle n'avait, en effet, pas tant changée que ça. Et quand bien même elle aurait changé, tant qu'elle était heureuse c'était l'essentiel. Le souci aurait "juste" été que j'aurais été bien incapable de m'entendre plus encore avec elle. Parce que nous aurions alors été trop différents. Et que j'aurais eus beaucoup trop de mal à accepter la disparition définitive de la femme de laquelle j'avais été si proche pendant tant d'années. Ca se comptait en décennies maintenant. Ce qui n'était pas rien.

Alors j'avais rejoins le théâtre finalement. Et même à l'heure. A bord de la voiture qu'elle avait réservée pour moi. Si je tournai un peu en rond devant le lieu de la réception, toujours aussi incertain, je finis malgré tout par entrer. Je n'étais pas venu là pour repartir ... Ainsi entrai-je dans le théâtre, cherchant déjà Orf du regard. Mais je ne l'aperçu pas. Je vis néanmoins une femme, qui sortait largement du lot. Elle était dos à moi. Dos d'ailleurs incroyablement mit en valeur par une robe qui le dénudait en grande partie, avant de mouler son bassin et ses fesses et finir par un évasé et une traîne. De couleur bleue foncée, elle tranchait nettement avec la peau bronzée et la blondeur de la jeune femme. Elle était incroyable. A couper le souffle. Et j'avais envie de découvrir son visage pour connaître l'identité de cette fille qui était ... Remarquable. Mais je culpabilisai presque aussitôt et détournai la tête. Je n'étais pas là pour tourner autour d'une femme présente ce soir. Et surtout pas en connaissant les sentiments d'Orf pour moi. Nous nous étions faits assez de mal dernièrement, sans que j'en rajoute une couche pareille. Et de toute façon, je n'avais pas la tête à avoir une relation de sitôt, avec qui que ce soit. C'était plus le dada de Gof ça. L'incapacité à demeurer célibataire bien longtemps. Ce que je ne comprenais pas du tout. Etre seul évitait les mauvais choix et les peines de coeur.

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyDim 29 Sep - 14:40




Suil & Orf
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On toqua à ma porte, et c’était Daphné qui avait accepté de m’aider à entrer dans ma robe de soirée, et qui aussi, avait prit le temps d’aller m’acheter des accessoires de nanas, genre du maquillage. « Et alors il vient ?? » Me demanda-t-elle au comble du bonheur. « Je ne sais pas, je lui ai donné l’invitation, on verra bien… J’avoue que je serais triste s’il ne vient pas… » Elle chassa les mauvaises ondes autour de moi, en claquant des doigts en disant ‘oust’ « ne penses pas à ça maintenant, et faisons de toi une cendrillon, une belle, une petite sirène, une vraie… princesse… » Elle me regarda avec presque les larmes aux yeux ce qui me dit sourire de plus belle. Je ris avec elle, et c’était partit, épilation méticuleuse, gommage de la peau, masque pour le visage, masque pour les cheveux, avant d’arriver dans la chambre, les mains sur les seins nus, parce que cette robe somptueuse n’appelait pas au soutien gorge bien sur. En string chair, n’admettant aucun marquage de ma peau de son élastique, perchée sur mes talons de 10 cm chacun, je regardais Daph qui arrivait avec la robe. « Courage ma belle, le plus dur est fait. » Me dit-elle. « Et si il me trouve vulgaire dedans ? » Lui demandais-je prise d’un coup de stress. Elle me regarda comme si j’étais idiote. « Tu rigole, un homme est un homme, il ne pourra que te trouver belle ! Allez, lève tes bras. » J’obéis et me glissais, non je me faxais littéralement dans la robe. Il n’aurait pas fallu que je grossisse entre temps, le tissu épousait parfaitement mon corps, ni trop, ni trop peu, juste à la perfection. Daph sautillait sur place, m’attachant les cheveux en une longue queue de cheval haute, lissant mes cheveux, puis me maquillait en me mettant une serviette sur les épaules, pour ne pas tâcher la robe. « Je suis anxieuse… » Elle me sourit, une fois terminé, avant de me tourner vers le miroir. La vache. Voilà ce qui en ressortit, j’étais sciée devant mon propre reflet. Je me touchais le visage, le buste, et me tournais pour voir le dos, réalisant que ce postérieur que je trouvais trop gros depuis des années déjà, était en fait un atout de choix ! « Je ne me reconnais pas. » Soufflais-je. « C’est le but !! » Dit-elle avec cette fois ci les larmes aux yeux, me prenant dans ses bras, elle me souhaita du courage, bonne chance et tout ce qui va avec. « S’il n’est pas un peu ému devant ta tenue, c’est que ta beauté ne le touche pas, et je serais là, je t’attendrais avec des litres de glace ben & Jerry, des films, et Twilight. » Me dit elle, allant presque réussir à me faire pleurer. Voilà, j’étais prête, et armée de ma pochette argentée, je quittais mon domicile, entrais dans la berline, abandonnant Daphné. Arrivée devant, je me fis prendre en photo par quelques photographes venus pour la soirée, me prêtant aux jeux, souriant à leurs mots, récupérant des ‘magnifique’, ‘vous êtes sublimes’ etc… Posant avec mon patron, et des collègues. J’entrais dans le lieu, serrant des mains, me présentant, et parlant de mon projet qui avait vu le jour à Bali, lors de mes premières vraies vacances. Au bout d’un certain temps, d’interview, je me mis à regarder vers l’entrée, si Suil était là… Avec la peur au ventre, qu’il ne se soit désisté. Anxieuse donc, je balayais la foule du regard, jusqu’à l’apercevoir à deux mètres de moi, dans un costume 3 pièces gris, à couper le souffle. Comment ignorer l’amour qui me submergea, je posais un regard sur lui, et il tourna le visage vers moi. Mon cœur cogna frénétiquement aux portes de mon âme, et je lui adressais un sourire charmant, radieux, un peu timide malgré tout. Et lentement, ondulante, j’arrivais vers lui. Posant une main sur son torse. « Tu es très beau. Et ponctuel. » Lui dis-je doucement, en glissant mon visage vers le sien pour déposer une bise sur sa joue. « Viens, que je te présente. » Lui dis-je en attrapant son bras. Je le présentais à mon patron, son nom n’était pas inconnu dans la profession, et nous discutâmes donc de Suil, de sa carrière, et j’adorais ça. « Vous avez une amie fantastique, et je ne dis pas ça, parce qu’elle travaille pour CBS depuis 6 ans, mais parce que ce soir encore, grâce à son grand cœur, elle a fait un pas vers le monde… Gardez là, sinon quelqu’un tentera de vous la prendre. » Lui conseilla t-il en lui chuchotant ça.  

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyDim 29 Sep - 15:09




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Oh mon Dieu. Non ... Plutôt ... Bordel de Dieu ! Je n'étais pas vulgaire pour un sou. Je ne disais jamais de gros mots. Mais là ... Seuls ce genre de mots parvenait à entrer dans mon esprit et à y raisonner. Quelle autre réaction pouvais-je avoir devant la constatation que j'étais en train de faire ? La femme aux courbes affolantes et à la blondeur mise en valeur par le bleu nuit de sa robe, n'était ni plus ni moins que ... Orfhlaith. Avait-elle toujours été aussi époustouflante de beauté ? Oui, bien sûr que oui. Seulement, je n'avais jamais eus dans l'idée de la regarder autrement que comme une soeur. Jusqu'à ce soir où j'avais manqué demeurer bouche bée devant cette femme qui attirait tous les regards, avant de réaliser qu'elle n'était ni plus ni moins ... Qu'elle. Ma meilleure amie depuis toujours. J'étais si scotché, que je fus incapable de dire quoi que ce soit ou même de répondre à son salut. Elle allait sans doute penser que je ne faisais encore et toujours que bouder. Quoi que mon regard était plus royalement paumé que froid. Et même quand elle me présenta à son patron avec qui on parla de ... Moi ... J'étais encore trop perturbé pour parvenir à soutenir une conversation normale. A plusieurs reprises, je répondis totalement à côté de la plaque. Avant de le réaliser et me rattraper. Je devais avoir l'air d'un parfait crétin. J'en étais peut-être même un d'ailleurs. Pour ne pas avoir déjà craqué à l'appel de ma meilleure amie, alors que bon nombre de types n'auraient pas résisté comme moi je le faisais. Résister. Dans une robe pareille, c'était une grande résistance qu'il allait me falloir. Elle était à se damner. Même un saint ne saurait lui résister. En était-elle seulement consciente ? Oui bien sûr que oui. C'était sans doute voulu de sa part. Et non, je n'entendais pas par là qu'elle cherchait à me séduire. J'ignorais si elle était capable de tout mettre en oeuvre pour ça. Mais je pensais plutôt que non.

« Je n'en doute pas. » Me contentai-je finalement de répondre quand l'homme me fit remarquer que l'on pourrait tenter de me la prendre. En tant que meilleure amie, je la partageais déjà avec mon frère. Et étrangement, ça me coûtait de plus en plus. Pour le reste ... Eh bien elle n'était que ça. Que ma meilleure amie. Et oui, l'idée de la voir me mettre de côté au profit d'un homme duquel elle tomberait amoureuse, ne me plaisait pas. Mais je l'avais repoussé. Je n'aurais donc jamais mon mot à dire à ce sujet. J'avais même plutôt intérêt à être heureux pour elle. Et peut-être même que je devrais me préparer à l'idée dès ce soir. Époustouflante comme elle l'était, aucun doute qu'elle ne repartirait pas seule. Ou pas sans un numéro "en poche". Dieu que l'idée me titillait. Quand le patron d'Orf s'éloigna, me laissant seul avec elle, j'eus une seconde ou deux d'hésitation. Avant de baisser le regard vers elle. J'aurais voulu sourire, au moins pour lui montrer que je faisais des efforts malgré tout ce qui avait été dit entre nous avant son départ pour Bali. Mais j'en étais incapable. J'étais comme ... Figé. Sur place. Regard rivé sur le sien, comme si je craignais de le laisser errer sur les courbes de son corps un peu plus bas. « Désolé. Je pense que ton patron va croire que tu es amie avec un idiot. » Tentai-je de plaisanter. Mais non. C'était nul. J'étais nul. Je détournai la tête avant de revenir presque aussitôt à elle. « Je ne t'avais pas reconnu. Tu es ... » Incroyable. A couper le souffle. Bien trop belle pour être vraie. Séduisante en Diable. « Ca te va très bien. » C'était nul. Encore une fois. Et toujours cette incapacité à sourire. Toutefois, je fus incapable de retenir mes yeux plus longtemps, qui finirent par courir sur son corps, s'attardant quelques secondes de trop sur ses seins. Merde. C'était ma meilleure amie que je zieutais là. Et en le réalisant, je détournai de nouveau la tête. « C'est ... vraiment bien ce que tu as fais ... » Oui, changer de sujet était indéniablement ce qu'il y avait de mieux à faire.

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyDim 29 Sep - 16:00




Suil & Orf
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Mon patron nous laissa, et je ne savais pas trop quoi dire pour rompre le silence, ce fut lui avec une petite phrase qui eut le mérite de me faire sourire un peu plus. « ça arrive à tout le monde d’être un peu bête. Heureusement pour toi, ça ne tue pas. Et puis mon patron, Harven, est quelqu’un de très compréhensif… La preuve, après que j’ai fondu en larmes contre lui, il m’a permit de réaliser tout ceci… » Lui dis-je d’une voix douce, avec une sincérité débordante. Il détourna le regard, peut être voulait il aller voir ailleurs, peut être était il mal à l’aise dans la posture de mon ami. Non, arrêtes de te faire des films, arr… Je me perdis lorsqu’il replongea son regard dans le mien, pour me complimenter, et j’attendis la fin de sa phrase, qui me fit hocher la tête. Perturbé peut être mais pas assez donc pour se livrer. Garder confiance, tout vient à qui sait attendre. Je n’ai pas gardé ma précieuse virginité à Bali, et jusqu’à maintenant, pour rien, je sais qu’il sera mon premier, et la soirée ne fait que commencer. Je lui souris, en esquissant une petite révérence. Il ne s’arrêta pas là, non, je vis son regard dévier de mon visage, vers un sud plus que mit en valeur et son regard eut le mérite de me faire dresser les pointes, j’en rougis d’un coup. Se peut il qu’un homme me fasse perdre le contrôle rien qu’en me regardant ? Il semblerait, et il changea de sujet. Je passais la main sur mon bras, cachant momentanément ma poitrine, qui avait elle aussi perdu la raison. « Oh… euh… Et bien… » Je repris la marche, en direction des grandes photographies, d’enfants Balinais. « Ça a été des rencontres complètement folles, touchantes et j’ai adoré mon séjour là bas… Les balinais sont des gens qui n’ont pour ainsi dire, rien, mais te donne tellement… C’est un pays qui a su me toucher comme jamais. Pour l’heure, la première école se construit, et je devrais y retourner dans quelques mois, pour faire un reportage… Il s’avère que je suis peut être une femme de terrain, bien loin des bureaux rangés. » Je marchais un peu devant lui, baissant le regard vers lui, par moment. « Je suis devenue la marraine de Peïpeï, ce petit garçon de 5 ans, ne m’a pas seulement fait comprendre les torts de la société, il m’a apprit à écouter, à partager bien plus… C’est un ange. » Je me mis face à une photographie de lui, son regard rieur, son sourire édenté mais charmant. Poussant un soupir, tout en plongeant mon regard dans le sien. « J’aimerais tant que tu le rencontre un jour… Peut être… Viendras-tu avec moi… » Je glissais un regard bas ver lui, remontant lentement pour rencontrer son regard, sentant au plus profond de mon être un fourmillement particulier, une envie irrépressible qu’il ne me touche. Je laissais l’électricité se délier, aller l’envelopper, peut être se sentirait il dans le même état que moi ? Quoique je ne sois ni vampire, ni sorcière, et donc que mes volontés sont bien stupides. Harven m’appela au micro, et j’attrapais la main de Suil, pour me rendre dans la grande pièce principale. Il était là, sur l’estrade, et les applaudissements m’accueillirent. Je lâchais la main de Suil, pour prendre celle d’un charmant jeune homme, qui m’aida à grimper sur l’estrade. « Je pense que j’ai assez parlé, je laisse donc la parole, à la délicieuse Orfhlaith O’Leary. » Il me tendit le micro, et je le pris, un peu anxieuse, puisque peu préparée certes. « Merci Harven, certains de vous pourront se dire que ce projet, n’est que le reflet d’une journaliste quelque peu en manque d’attention… Il s’avère que non… » Il y eut une petite vague de rire. « Je suis et resterais la journaliste qui aime à se battre pour des causes qui ne sont pas vaines. Si j’écoute mon entourage qui ne fait pas parti du milieu des médias, tous me diront avec vergue, que les associations créées, que les gestes faits envers une cause, ne sont qu’une goutte d’eau bien insignifiante, qui portera juste une meilleure étiquette à son créateur. Qu’au final, à quoi bon se battre, puisque le monde meurt… Je comprends ce scepticisme, et je ne leur en veux pas. Je suis une utopiste, douce rêveuse, mais bien ancrée dans une réalité, qui ne doit pas s’avérer fatale. Je suis partie à Bali, pour prendre des vacances, comme n’importe qui le fait, et… » Je m’arrêtais pour regarder Suil. « Et je me suis découverte, là bas, ils n’ont rien, ou si peu, mais voudraient rêver comme les autres, si nous avons ouvert notre monde pour chacun puisse le voir, internet, la télé, la radio, et j’en passe… Pourquoi n’auraient ils pas le droit, d’avoir la même vie, les mêmes envies, et considérations que nous ? C’est pour cela que la chaine CBS et moi-même, avons décidé de faire construire 7 écoles en Indonésie, pour apprendre aux enfants, à lire, à écrire, et à rêver de poésies et d’histoire. Mon aventure balinaise n’est pas terminée, et sera longue. Je vous remercie à tous, d’être venus ce soir, et je vous invite à parcourir les allées de photos, de vous imprégner de cette vie différente… Bonne soirée. Ah oui petite note importante, le bal sera ouvert par des danseuses balinaises, je suis sure que vous apprécierez le spectacle. » Je souris, rendis le micro à Harven, qui me prit dans ses bras, et je descendis sous les applaudissements, me rendant vers Suil, que je n’arrivais pas à quitter du regard.

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyDim 29 Sep - 16:35




Orf & Suil
Love me again.


Partir à Bali avec elle pour faire la rencontre de ce petit garçon dont elle était devenue la marraine ? C'était ... Ouais, c'était sans doute un truc de meilleur ami. Gof avait déjà du le rencontrer, lui qui était alors sur place contrairement à moi qui avais préféré demeurer sagement de mon côté, sur le sol New-Yorkais. Quoi qu'il ne s'était sans doute pas autant intéressé à toutes ces choses qui avaient attirées l'attention d'Orfhlaith elle même. Ca, c'était plus son truc. Et en parlant d'elle, elle était justement en train de présenter cette exposition à toutes les personnes qui avaient répondu présent, à l'aide d'un petit discours savamment préparé. Elle était incroyable. Elle parvenait à captiver les foules par sa seule présence. Et pas uniquement parce que cette robe lui allait à ravir. Au delà de ça, elle avait tout pour elle. Et son geste était sincère, vrai. Elle parlait avec son coeur, faisant passer le message qu'elle avait à passer sans en faire trop ni virer dans le mélodrame. Touchante de sincérité, époustouflante de beauté. C'était ce qu'il y avait à retenir sur elle et sur ce discours. Et elle était ... Ma meilleure amie. Y avait-il de quoi s'en vanter ? Non, bien sûr que non. Être le meilleur ami d'une femme incroyable, ce n'était pas aussi beau ni aussi valorisant qu'être son conjoint. Et ... Pourquoi au juste pensais-je à ça ? Bien sûr que j'étais fier d'être le meilleur ami, depuis vingt ans, de cette femme incroyable. Et bien sûr que j'étais fier à l'idée d'être celui qui la connaissait sans doute le mieux. Parce que tout ça ne m'étonnait pas le moins du monde venant d'elle. Elle était du genre à donner beaucoup. A se démener pour les autres. Elle n'avait pas menti quant au fait qu'elle n'avait pas tant changé au cours de ses vacances à Bali. Ca me rassurait. C'était bien la jeune femme que j'avais vu partir, qui m'était aujourd'hui revenue. Gof n'avait pas déteint sur elle. Pas encore tout du moins.

Et quand elle quitta la scène pour me rejoindre, je parvins enfin à retrouver le sourire pour la regarder venir à moi. Et quand elle fut à ma hauteur, je m'emparai de sa main, avant de finalement la prendre dans mes bras et la serrant doucement contre moi. Tout en prenant toutefois garde de garder sagement enroulés mes bras autour de ses épaules et en gardant un minimum de distance entre nos deux corps. Il n'était pas utile que mon corps réagisse démesurément comme j'avais pu voir le sien le faire un peu plus tôt. Non, je n'avais pas manqué ce "détail". Simplement fais mine de ne pas le remarquer, pour éviter de la mettre mal à l'aise. En me reculant, je déposai un faible baiser sur sa joue, avant de lui faire de nouveau face en souriant et en la contemplant sans cacher une réelle admiration. « Tu as été incroyable. » Incroyable. Mieux que bien. C'était forcément plus facile pour moi de la complimenter sur ses faits et gestes, que sur sa beauté. Parce que jusqu'à ce qu'elle m'avoue ses sentiments, je n'avais jamais eus le réflexe de la regarder comme une femme et non comme mon amie, ma soeur. Mais même sans ça, j'aurais difficilement pu passer à côté de sa beauté évidente ce soir là. Ne l'avais-je pas remarquée avant même de la reconnaître ? « Je suis vraiment fier de toi. » Ajoutai-je en caressant sa joue du revers de ma main, avant de me reculer pour de bon et regarder alentours, constatant que certaines personnes semblaient attendre que je la libère. « Je vais te laisser à tes admirateurs et ... Faire un tour pendant ce temps. » Certes, j'avais tendance à être égoïste quand il était question d'elle, comme elle me l'avait si bien fait entendre avant son départ pour Bali, mais c'était sa soirée. Et elle ne m'appartenait pas ...

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyDim 29 Sep - 17:53




Suil & Orf
Love Me Again


Tant de douceur, et pourtant trop de retenue. Ses lèvres sur ma joue, ses paroles gentilles et sincères, son regard parfait, ses mains caressant ma peau. Dieu que je t’aime idiot. Je fermais les yeux un instant pour le garder encore avec moi, ce sentiment délicieux d’appartenir à quelqu’un et surtout à l’homme pour lequel je serais capable de mourir. Il s’éloigna pourtant, regardant autour de lui, et je compris que le moment suspendu était terminé, il reprenait conscience, quoique l’avait il perdu ? Je ne pense pas, il contrôle tellement tout de sa personne. J’hoche la tête, j’aurais pu le retenir, mais pourquoi ? Pour le supplier d’être avec moi ? S’il n’en a pas réellement envie, ce n’est pas mon corps qui va le retenir, ni la pureté de ma morale. Non… Je baissais les yeux, lorsqu’il s’éloigna, et des personnes, vinrent me féliciter, échanger avec moi, converser, en apprendre plus, connaitre toutes les vérités, et mon regard se posait de temps en temps sur son dos, sur son épaule, sur son visage, et je tentais encore et encore d’accrocher son regard. Espérant que s’il me regardait, ce serait pour dévoiler une partie de lui, que je voulais voir apparaître. Si les mots te sont trop durs, Suil regarde moi, parle moi avec tes yeux, montre moi ton âme et je comprendrais. Quelques minutes plus tard, la musique démarra, et ça scinda la foule en deux camps, j’étais à gauche, il était à droite, et à travers les danseuses qui se donnaient à fond, je l’observais, mordillant ma lèvre à certains instants. C’est cosmique presque mon attraction, et je tente de l’attirer à moi, de l’appeler, mais Calvin se glissa derrière moi, caressant mon dos, il se pencha à mon oreille pour me glisser quelques mots, c’était un collègue journaliste particulièrement charmeur, qui avait peut être décidé de me séduire ce soir. Je l’écoutais, mais mon regard était toujours posé sur Suil. Calvin prit ma main dans les siennes, et déposa un baiser très vieille France, voulant m’inviter à danser une fois que le spectacle fut terminé, et que la pièce baissa en intensité de lumière. Mais non, je refusais son invitation, à la place, j’avançais au milieu des premiers danseurs, vers lui. La musique retentis, forte, entraînante, et je savais exactement ce que je voulais maintenant, s’il ne me repoussait pas cette fois-ci, je deviendrais juste totalement et entièrement à lui. Il avait le choix en fait. Glissant entre les couples qui dansaient, évitant quelques dieux de la piste, comme au ralentit, je me pris à penser que c’était l’instant parfait pour un film à l’eau de rose. Arrivant à son niveau, balayant du regard la femme qui avait eu l’intention de lui parler, la faisant par là même occasion, reculé dans sa volonté, j’attrapais Suil par les pans de sa veste, reculant vers le centre de la piste de danse, sans un mot et ne quittant pas son regard. Si le contact visuel ne se perdait pas, il ne prendrait pas peur, je le sais, et je veux qu’il le comprenne… regarde moi Suil… Je sais qu’il n’aime pas danser, pas particulièrement, qu’il n’est pas friand de tout ça, mais lorsqu’on est à deux, lorsqu’on est tous les deux, rien ne nous fait peur. Je lui souris doucement, prenant ses mains, pour les poser atour de mes hanches, passant mes propres bras atour de son cou, commençant à me balancer contre lui, suivant le rythme de la chanson, pressant mon corps contre le sien. Doucement, lentement, posant  une main sur sa nuque et l’autre sur ses cheveux, le laissant suivre mon propre corps.

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyDim 29 Sep - 18:41




Orf & Suil
Love me again.


Durant tout le temps que me prit la visite des lieux et alors que je n'adressais que de brefs mots aux personnes qui m'accostaient, je ne cessais de poser mes yeux sur elle. Sur la nouvelle Orfhlaith. Sur l'incroyable femme qu'elle avait toujours été mais qu'elle devenait un peu plus chaque jour. J'avais l'impression de découvrir une toute autre femme. C'était déconcertant. Parce qu'elle était malgré tout toujours la même. Et à chaque fois qu'elle semblait me chercher dans la foule, je détournais la tête et m'éloignais un peu plus d'elle. Je n'étais pas certain de savoir comment réagir face à cette étrange et nouvelle attraction qui me poussait vers elle. Même durant le spectacle qui s'étalait sous nos yeux et qui semblait être incroyable, je ne cessais de laisser mon regard errer dans sa direction. Ainsi pus-je voir un homme s'approcher d'elle, lui faire un baisemain et lui proposer sans aucun doute d'être son premier cavalier de la soirée. Je détournai le regard en songeant qu'il me fallait peut-être m'éclipser maintenant. Ne pas lui donner l'impression de faire quelque chose de répréhensible en acceptant de danser avec qui bon lui semblait. Je ne doutais pas que les hommes qui voulaient avoir la chance de partager au moins une danse avec elle ce soir là, étaient nombreux. Alors je fis un pas en arrière, prêt à prendre la poudre d'escampette. Mais mon regard se posa sur une femme qui s'était approchée de moi et qui semblait soudainement hésitante. En suivant la direction de son regard, je tombai nez à nez avec Orf. Pourquoi n'était-elle pas encore sur la piste de danse ? L'homme qui l'avait invité était maintenant occupé avec une autre femme. Sans doute pas mal non plus. Bien qu'un brin superficielle de ce que je pouvais en voir. Rien à voir avec la beauté toute naturelle, d'Orfhlaith.

Et celle ci ne me laissa d'autre choix que d'accepter d'être donc son premier cavalier pour la soirée. Elle savait que je n'aimais pas tout ça. Je fuyais les bals et autres soirées du même type, comme la peste. Parce que je n'aimais pas danser. Comme je n'aimais pas me mêler à la foule. Mais regard planté dans celui d'Orf, je me sentais bien assez confiant pour accepter de la suivre sur la piste de danse. Et sans aucun doute qu'elle me connaissait assez pour savoir ça. Elle géra le tout en logeant elle même mes mains sur ses hanches. Elle était définitivement différente ce soir là. Sûre d'elle et pas hésitante pour un sou. Et finalement, ce fut sans y penser le moins du monde, que je commençais à me mouvoir contre elle, au rythme lent de la musique. Regard planté dans le sien, je ne pensais plus à grand chose. A rien d'autre qu'à elle pour être plus exacte. Mes mains finirent par se déplacer doucement pour se croiser dans son dos et ainsi rapprocher son corps du mien. Et après un soupir, je vins coller ma joue à la sienne et fermer les yeux. J'avais peur de l'encourager dans ses sentiments en agissant de la sorte. Et en même temps, j'avais envie de l'encourager en ce sens. J'ignorais pourquoi. J'ignorais d'où cette envie sortait ... Je savais seulement que c'était loin d'être désagréable. Que ça me plaisait beaucoup, même. Et à mesure que mon étreinte autour d'elle se resserrait, je songeais qu'en effet, beaucoup de choses avaient changé entre nous. Je n'avais jamais remarqué que son corps était aussi incroyable, que sa peau était si douce, que son parfum était aussi entêtant. Je n'avais jamais fais attention à la femme qu'elle était.

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyDim 29 Sep - 20:50




Suil & Orf
Love Me Again


Oh mon dieu. Oh mon dieu, aidez moi à rester forte. Si je m’écoutais, je me serais liquéfiée sur le sol de la piste de danse. Il ne me repoussa pas, il m’attira à lui plus étroitement encore, et il pouvait sentir largement mon cœur battre contre son torse. Je respirais doucement, sinon c’était le malaise assuré. Il posa tendrement sa joue contre la mienne, et je me blottis au plus proche de lui, trop heureuse de partager ce petit moment de tendresse le plus pur. Mes bras enlacèrent plus encore son cou, croisés, mes mains se posèrent sur ses épaules. Je fermais les yeux et me laissais guider cette fois ci par lui, j’étais complètement capable de me faire diriger, quoiqu’il puisse en penser, je sais laisser la place à plus dominant en cas de besoin. Je me laisse porter par la danse, et ce malgré le fait que nous soyons si étroitement collés, et que je peux sentir la caresse délicate de ses mains sur ma chute de rein nue. En fait, je vous avouerais que la musique qui suivit n’avait rien d’un slow, et je restais contre lui, laissant une main glisser contre son torse, l’autre caresser ses cheveux doucement. « Je pourrais rester contre toi toute ma vie… » Lui soufflais-je à l’oreille. « Mais si je ne pars pas maintenant tout de suite, tu vas m’en vouloir… » Continuais-je à dire, déposant mes lèvres sur sa joue, me désengageant de son étreinte lentement, me séparant de lui avec les dernières bribes de courage qu’il me restait. Je caressais sa joue avant de filer comme une étoile entre les gens, qui sautaient sur Firework de Katie Perry, disparaissant de sa vue, pour m’éviter de souffrir de son non partage de mes sentiments. Si ça me faisait mal de faire ça ? Certainement, mais je me dis que s’il a accepté de danser, ça ne veut pas dire qu’il acceptera de me considérer comme une femme, une femme qu’il aime et désire plus précisément. Je pris le parti de descendre les escaliers qui menaient à la salle de théâtre vide, du moins je l’espérais, un peu de solitude me ferait du bien. Ma robe volant derrière moi, je longeais le couloir, laissant les autres profiter de la soirée, oui je sais… Il doit m’en vouloir de l’avoir laissé, mais je suis sure qu’il trouvera une autre compagne de danse que moi, qu’il finira la soirée dans ses bras, et moi ? Et bien, je finirais par trouver un équilibre même fragile pour palier à l’amour à sens unique duquel je suis victime. J’ouvris la porte battante pour arriver en effet dans une salle de spectacle circulaire, vide, mais éclairée. Je me dirigeais vers la scène, pour me planquer derrière le rideau, le temps de reprendre mes esprits. Soufflant vivement, faisant les cents pas pour évacuer les possibles larmes. Non, je ne vais pas bousiller mon magnifique maquillage, non et non !

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyDim 29 Sep - 21:40




Orf & Suil
Love me again.


Le coeur qui s'emballait férocement dans ma cage thoracique, la respiration qui se coupait avant de se faire irrégulière ... Je n'étais pas habitué à tout ça. J'avais pourtant eus plusieurs aventures de plus ou moins longue durée et plus ou moins sérieuses. Mais jamais aucune femme ne m'avait fait un effet aussi dévastateur qu'Orfhlaith elle même m'en faisait ce soir là. Le fait que je n'apprécie pas particulièrement le contact physique avec qui que ce soit d'autre qu'Orf elle même, y était sans doute pour beaucoup. Je ne prenais jamais la peine de câliner les femmes qui partageaient ma vie un court moment. Ca ne m'intéressait. En fait, ça me déplaisait même beaucoup. Mais pas avec elle. J'aimais l'avoir contre moi. Simplement, je me rendais compte de beaucoup plus de choses ce soir là. De la chaleur de son corps, de ses courbes pressées contre moi, de son odeur envoûtante, de la douceur de sa peau sous mes doigts logés dans son dos. J'étais perturbé par tout ce que j'étais ne mesure de ressentir à l'instant présent. Ainsi fus-je frustré quand elle entreprit de se détacher doucement de moi. Elle me souffla son envie de rester contre moi toute sa vie. J'aurais du lui répondre que c'était une chose bien impossible, scientifiquement parlant. Mais je ne dis rien. Parce que j'avais la même envie. Mais devais-je vraiment le lui dire ?

Je n'eus de toute façon pas le temps de lui répondre quoi que ce soit, qu'elle se détachait tout à fait de moi. Et je la laissai faire, regard rivé sur elle. Même quand elle eut quitté la pièce. Je ne prêtai même pas attention à la jeune femme déjà en train d'arriver vers moi, à minauder et sourire comme une niaise. Le temps qu'elle arrive à ma hauteur, j'étais déjà en train de prendre la même direction qu'Orfhlaith. Le temps que je quitte les lieux à mon tour, je pu entendre ses talons à l'autre bout du couloir. Il ne me fut donc pas bien difficile de la retrouver. J'entrai à mon tour dans la salle, cherchant Orf du regard. Le bruit de la porte qui se refermait derrière moi, manqua me faire sursauter. J'étais apparemment trop tendu. « Orf ? » Tentai-je en m'avançant entre les sièges, direction la scène dont le rideau était baissé et derrière lequel je pouvais entendre le claquement des talons d'Orfhlaith. Je poussai un bref soupir et m'avançai pour de bon pour me glisser à mon tour derrière l'épais rideau. « Tu devrais revenir. » Soufflai-je d'une voix douce avant de faire un pas puis deux vers elle et m'emparer de l'une de ses mains sans la quitter du regard. « Je suis un peu perdu sans toi là bas. » Et pas seulement là bas, certes. Doucement, je remontai ma main le long de son bras, pour finalement la loger sur sa joue.

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyLun 30 Sep - 8:19




Suil & Orf
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Mon dieu, je suis tellement en proie aux larmes, il faut que je me calme, il faut que je me concentre, ne pas perdre pied, allez Orfhlaith, penses à ces enfants, penses à eux. Au sourire de Peïpeï, à sa main logée sur ton front, à cette pensée je m’arrêtais de marcher, dos au rideau, souriante à ce simple souvenir. Je me figeais d’un coup, lorsque la porte du théâtre se referma, me tournant vivement, le cœur battant et ce fut lui. Nom de dieu. Il prononça mon prénom, je me remis à marcher un peu, stressée au plus haut point, pourquoi m’avait il suivit au juste ? Pour me torturer un peu plus ? Ne m’était-il pas possible de prendre quelques minutes seule ? Je secouais les mains pour détendre mes muscles tendus, et déjà le rideau se mit à bouger, je lui tournais le dos, ne préférant pas croiser son regard de suite. Lorsqu’il me demanda sans vraiment le faire, de revenir, je baissais le visage… Trop consciente déjà, alors qu’il n’est pas si proche, de lui, de son odeur, de son corps, de ce visage que j’aime tant regarder, de… Il prit ma main dans la sienne, me poussant à me tourner vers lui dans un mouvement de robe et de cheveux. Son aveu me laissa pantoise, que voulait-il me signifier au juste par là. Sa main remonta ma manche, caressante, avant d’effleurer ma nuque, finir sa course déroutante sur ma joue. Ne le regardant toujours pas dans les yeux, je collais un peu plus ma joue sur sa main, appréciant ce simple geste. Ma main glissa vers la sienne, aimant épouser de ma paume, le dos de sa grande main. Je tournais le visage vers sa paume, déposant un baiser tendre, avant de laisser sa main retomber entre les miennes, levant le nez vers lui, plongeant mon regard dans le sien. Je suis amoureuse de toi Suil, ne le sens tu pas ? Je lui parle en silence, me rapprochant de lui, posant mon menton sur son épaule, mon corps collé au sien, sa main toujours contre la mienne entre nous. « Laisse moi quelques minutes Suil, j’ai besoin d’être un peu seule…C’est… Difficile de rester ta meilleure amie avec … Enfin tu vois… » Lui dis-je en collant mon front au creux de son cou, respirant à plein poumon, son odeur qui avait tendance à me faire perdre la tête. Je relevais la tête juste pour déposer mes lèvres sur la peau fine de son cou, et je sus déjà que c’était une mauvaise idée, mon corps, mon cœur et mon âme, l’appelait tout entier. Je me séparais de lui, voulant m’éloigner, mais sa main me retenait. « Arrêtes Suil, c’est une mauvaise idée tout ça… Je perds pied doucement, et chaque cellule de ce que je suis te demande… je… tu ne peux pas te jouer de moi… s’il te plait laisse moi partir… ou si tu ne le veux pas… Dis moi pourquoi ? Quel est le but de tout ceci… » Lui soufflais-je doucement, saccadé par ma respiration irrégulière. Ma poitrine se soulevant frénétiquement sous la pression qu’il exerce sur moi, mais était ce fait exprès ?

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyLun 30 Sep - 17:52




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J'avais souvent pris la main d'Orf, souvent caressé sa joue ou ses cheveux. Mais jamais, jamais, un contact aussi simple ne m'avait fait autant d'effet. C'était fou. Complètement dévastateur. Je n'avais jamais réalisé à quel point sa peau pouvait être douce. A quel point être proche d'elle pouvait être électrifiant. Et quand elle vint se loger tout contre moi, sa tête enfouit dans mon cou, je me sentis étrangement complet. Bien. Vraiment bien. J'étais apaisé au possible et j'avais envie que ça dure toujours. Véritablement. Je soupirai doucement à ses mots. J'étais bien conscient de ce qu'elle devait vivre, oui. Etre amoureuse de son meilleur ami, ça devait être quelque chose de difficile, quand les sentiments n'étaient pas partagés. A moins qu'ils ne le soient ? Non c'était ... En fait, je ne savais pas. D'une certaine manière, je l'aimais. D'amour ? C'était encore trop me demander que de vouloir savoir ça maintenant, aussi tôt après ses propres révélations. Toutefois, je pouvais au moins affirmer une chose toute nouvelle. C'était sa capacité à me rendre dingue ce soir là. A m'en faire perdre la raison. A en oublier que j'étais supposé la voir comme une soeur depuis plus de vingt ans maintenant. Parce que là, ce soir, dans cette robe incroyable, après notre dispute, l'éloignement puis nos retrouvailles, je ne la voyais que comme une femme incroyablement belle et désirable. Ce dont elle ne semblait pas avoir confiance. Elle fit un pas en arrière et instinctivement, je retins sa main pour qu'elle ne puisse s'éloigner tout à fait. Je fronçai légèrement les sourcils à ses paroles, surprit qu'elle puisse me penser capable de lui faire le moindre mal et de me jouer d'elle. Mais je comprenais. Dans l'immédiat, elle avait surtout besoin d'être rassurée. Ce pourquoi je m'approchais d'elle et pris son visage entre mes paumes pour planter mon regard dans le sien.

« Orfhlaith, regarde moi ... Regarde moi bien ! Est-ce que tu penses vraiment, que moi, je suis capable de te faire du mal, à toi ? De me jouer de toi ? » Mon ton était doux et pas moqueur pour un sou. Mon regard planté dans le sien, attendri et sérieux à la fois. Parce qu'elle était bien la seule à pouvoir décrypter mon regard, à savoir quand je mentais ou non, quand j'étais ironique ou pas. Elle me savait incapable de mentir au moins par le regard. Pas à elle. Et puis sans la quitter du regard un seul instant et sans relâcher son visage, j'en approchai lentement le sien. Comme pour lui laisser le temps de se reculer si jamais l'envie lui prenait. Mais je doutais que ce soit ce dont elle avait envie. Et à l'instant même où mes lèvres touchèrent les siennes, ce fut un déferlement de sensations toutes plus dingues les unes que les autres. Un frisson me parcourut tout entier et mon souffle se coupa avant de se transformer en un léger soupir. « Tu ressens ça ? » Demandai-je d'une voix caressante, mes lèvres frôlant agréablement les siennes sans que je ne cherche encore à reprendre ce baiser envoûtant. « Parce que je le ressens aussi. » Ajoutai-je doucement avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. « A l'instant même où j'ai posé les yeux sur toi ce soir, je l'ai ressentis ... » Ajoutai-je doucement, en logeant mon front contre le sien et en conservant mes mains sur ses joues.

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyLun 30 Sep - 22:14




Suil & Orf
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Il se rapprocha, arquant un sourcil, et je connaissais cette expression, ce à quoi je ne m’attendis pourtant pas, c’est à la suite. Mon visage entre ses mains, mon regard dans le sien, sentant son souffle sur mon visage, lorsqu’il me demanda de le regarder, et de lui dire s’il était ce genre de là. Dans son regard, je ne vis rien que de la sincérité, je me noyais dedans d’ailleurs, trop proche, tellement trop. « Non, c’est vrai, tu ne sais pas me mentir… » Avouais-je doucement, presque en chuchotant ces mots. Qu’attendait-il de moi ? « Je m’excuse, je ne sais plus où j’en suis. » M’excusais-je avec tout autant de sincérité. Il ne répondit pas, et les minutes s’étirèrent, mon visage toujours entre ses mains, et il n’eut pas l’air de vouloir me quitter, me regardant toujours avec cette intensité à couper le souffle, je le sentis se rapprocher de moi, il ne l’aurait pas fait aussi doucement, j’aurais pu avoir un mouvement de recul, mais là… Non, je sentais qu’il mesurait ce qu’il allait faire, pour me laisser le temps de m’y préparer. Mais on n’est jamais préparé au grand amour, à celui qui balaie tout sur son passage. La rencontre de nos lèvres, eut le mérite de me faire fermer les yeux, tant l’émotion ressentie était puissante. Je me sentis frémir contre sa bouche, il ne me tiendrait pas, que je pense que j’aurais défaillit. Il coupe ce baiser, et je pose mes mains sur ses hanches, j’ai besoin d’appui, je n’ai jamais Ô grand jamais été fauché par tant d’envie, de désir, de passion cachée et retenue. Je soufflais contre ses lèvres, alors qu’il me demandait si je sentais ça. Le frôlement de ses lèvres, me faisait perdre la raison doucement. Lorsqu’il me dit ressentir le même frisson que moi, je me mordis la lèvre. « Ça crépite sur ma bouche… » Soufflais-je à la limite de l’évanouissement. Un second baiser me fut offert, me poussant sans contrôle à émettre un petit gémissement de bien être total. Ce qu’il me dit me remplit d’une joie immense, qui ne manqua pas sa cible, mes yeux se mirent à déverser quelques larmes, tandis qu’il posa son front contre le mien. « Tu m’en vois ravie. » Dis-je d’une voix étranglée par l’émotion. Le menton frisant, laissant les larmes couler sur mes joues rougies par tant de pureté et de douceur. Oui, je suis comblée, c’est ça alors un happy ending ? Mon dieu… Mes mains glissent vers son visage à lui, et j’adopte la même posture, séparant nos fronts, pour plonger vers sa bouche qui me manquait déjà. Me collant étroitement à lui, me glissant dans ses bras, répondant avec bien plus d’avidité à ces deux baisers forts prometteurs. Mon cœur s’emballa bien rapidement, et je n’avais plus le contrôle de ma raison, elle s’était fait la malle pour aller danser là haut, j’étais en roue libre, dévorant de mes lèvres au gout de sel, la bouche si parfaite de Suil. Le feu aux joues, fiévreuse, trop heureuse, juste incroyablement complète en cet instant, je regrettais d’entendre la voix de mon patron s’élever dans la pièce. Je rompis notre étreinte, reculant d’un pas, en posant ma main sur celle de Suil. « Chut… » Lui dis-je en posant mon index sur mes lèvres. J’attendis qu’il ne reparte, en pensant que j’étais peut être juste partie, ou autre. Alors que non, j’étais avec l’homme de ma vie, à faire palpiter mon cœur. Je lui souris en coin, me mordillant la lèvre. « Il faudrait peut être… » Je lui montrais le rideau, en pensant sortie bien sur et pas ‘allons nous rouler dans les rideaux !’

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyLun 30 Sep - 23:28




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Non en effet, je ne savais pas lui mentir. Et ça, ce n'était pas nouveau du tout. Elle me connaissait beaucoup trop pour que je puisse faire un truc pareil, c'était une évidence. Alors je ne tentais même pas de le faire. J'aurais bien pu passer ma soirée à faire mine de n'éprouver absolument aucune attirance pour elle, qu'elle aurait fini par s'en rendre compte à un moment ou à un autre. Alors à quoi bon continuer de jouer à ce petit jeu là ? Je n'en voyais pas l'intérêt. Et la sincérité me poussait donc à lui faire réaliser le désir tout nouveau, que je ressentais pour elle. Parce que pour la désirer, je la désirais vraiment. Elle me rendait fou. Et de ma vie, je n'aurais jamais pu imaginer ressentir ça un jour. Et surtout pas pour ma meilleure amie de toujours. Mais ainsi soit-il donc. Je me contentai d'afficher un léger sourire attendri, quand elle s'excusa. En effet, elle ne savait plus où elle en était. Il en allait de même pour moi. J'étais totalement perdu dans tout ça. Mais je commençais à me faire à l'idée. Ce n'était pas si déplaisant contre toute attente. Et quand je lui volai un lent baiser, ça n'avait définitivement plus rien de déplaisant. C'était bon. Tellement bon. Cette sensation, c'était magique. Un frisson plus prenant que le précédent, s'empara de moi quand elle laissa échapper un gémissement à mon second baiser. Il devrait être interdit de provoquer des choses pareilles avec si peu. Juste un gémissement de sa part et je voulais en entendre bien plus encore. En sentant ses larmes couler sur mes mains, j'entrouvris les yeux pour la contempler tout à loisir. Le maquillage qui coulait légèrement, lui donnait des allures de jeune femme fragile. Ce qu'elle était dans le fond. Mais ça ne m'empêcha pas de répondre à son baiser plus insistant que les deux précédents. Plus franc. Plus passionné. Bien plus réel. J'ôtai l'une de mes mains de son visage, pour la loger sur sa nuque de sorte à maintenir son visage contre le mien alors que mes lèvres entament une danse sûre et sensuelle, contre les siennes.

Mais nous fûmes coupés par l'arrivée de quelqu'un dans la salle. Ô frustration extrême et douloureuse. Je soupirai doucement et fermai les yeux tandis qu'elle m'intimait le silence. Mais dans le fond, ce n'était peut-être pas plus mal que l'on soit ainsi coupés dans notre baiser. Dieu seul sait jusqu'où nous aurions pu aller compte tenu des sensations folles qu'un simple baiser pouvait provoquer en nous. Quoi que ... Je n'oubliais pas qu'elle était ... Vierge ... Je souris quand elle reprit la parole, oubliant momentanément mes pensées. Et hochai la tête en me reculant d'un pas et ôtant ma main de sa nuque, l'autre s'empara de l'une des siennes en douceur. « Oui. Allons rejoindre tout le monde. Ils doivent se demander où est passée la reine de la soirée. » Répondis-je d'une voix douce, avant de prendre le temps de la regarder à nouveau. Son maquillage avait à peine coulé mais assez pour que l'on se doute des larmes qu'elle venait de verser. Alors je posai à nouveau mes mains sur ses joues, cette fois ci pour effacer les traces noires, de mes pouces. Ce baiser avait au moins eut le mérite de lui redonner des couleurs et de faire briller ses yeux. Elle était ... « Époustouflante ... » Murmurai-je d'une voix à peine audible. Premier véritable compliment au sujet de sa beauté pourtant si évidente. Je n'étais pas du genre à complimenter à propos de quoi que ce soit en règle générale. Mais là... Là ... ! Je soupirai et récupérai sa main pour l'entraîner direction la sortie. Mais juste en arrivant à hauteur du rideau, je m'arrêtai et pivotai pour lui faire face. Si subitement, qu'elle me percuta et que je du loger mes mains sur ses hanches pour l'empêcher de me tomber tout à fait dessus. Son corps se moula néanmoins tout contre le mien, dans une perfection folle. Mais ... Stop. Je ne devais pas penser à ça. Pas maintenant ! « J'avais une question. » Commençai-je d'une voix légèrement plus rauque. Génial. Je me raclai la gorge l'air de rien et la repoussai doucement, juste de quoi séparer nos corps l'un de l'autre. « Tu es vraiment vierge ? »

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyMer 2 Oct - 16:46




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 Il s’arrête d’un coup et je manque de finir dans les rideaux justement, son corps fait tampon, tandis qu’il pose ses mains sur mes hanches pour me retenir. De dieu. C’est ce que je ressentis encore une fois, qui me fit rougir, et pas que. J’hochais la tête lorsqu’il me prévint qu’il avait une question. « J t’en prie… » Je passais une main sur ma nuque, et la question tomba comme ça, sans crier gare. « Euh… » Je fronçais les sourcils, en proie à une gêne réelle. « Et bien, oui… Mais tu le sais déjà, Colin Douglas en seconde ? C’était ton ami et celui de Gof, ne va pas me faire croire qu’il ne vous racontait pas tout ce qu’il se passait entre nous, je ne te croirais pas ! » Ce garçon était gentil, mais tellement bavard, que j’avais abandonné l’idée de sortir avec lui, et puis il était trop entreprenant, et ça m’avait fait fuir plus que de raison. « Et… puis, je n’ai pas eu l’occasion, ce sont des choses qui arrivent, entre ma carrière, et… ma carrière. Et bien, je n’ai pas eu le temps du tout. Ni eu l’opportunité, oui je suis sortie avec des hommes, si c’est l’extension de cette question, mais… Je prenais plus de plaisir à regarder un film de fille avec Ben & Jerry, que de… faire ça, ou de palier à ma condition. » Pour en parler, j’en parlais, tout en évitant soigneusement de trop le regarder dans les yeux, parce que non je n’étais pas à l’aise avec ce sujet de conversation. « Moi je sais que tu ne l’es plus, Pamela Colman, tu sais la rouquine là… Et bien, elle m’a tout raconté, on n’était pas amies, mais elle avait besoin de partager ça je pense. » Lui dis-je en sentant la moiteur de ma propre main contre la sienne. « Bref, est ce que ça change quelque chose ? Non parce que si ça te gêne tant que ça, je peux aller chercher mon collègue Calvin, l’emmener dans les toilettes, et régler la question… » Lui dis-je à moitié taquine, à moitié sérieuse. Plongeant mon regard dans le sien avec plus de franchise, me mordillant la lèvre. « Ne me dis pas… » J’allais lui dire qu’en gros il avait déjà, surement défloré quelqu’un, mais je m’arrêtais, réalisant alors que si nous avions cette discussion, c’est donc qu’il projetait de me retirer ma robe, de se déshabiller lui, pour unir nos corps. Et à cette seule pensée, je décrochais de mon propre esprit. Le regardant, avec ce regard vide de surcroit, parce que j’étais partie dans un fantasme, nous concernant très sexy pour le coup. Je revins à moi, refermant la bouche et réapparaissant derrière mes pupilles. « Pour ton information, la reine de soirée que je peux être, à terriblement envie de retirer ses chaussures à talons… Que veux-tu faire ? Je viens chez toi, ou tu viens chez moi ? » Lui demandais-je tandis que je descendis lentement les marches menant à la salle, en vue de quitter le théâtre.

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyMer 2 Oct - 18:06




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Alors comme ça ... Elle était vraiment vierge ... Du haut de ses vingt huit et malgré sa beauté évidente, elle était vierge. Vierge comme ... Vierge ... J'étais totalement choqué d'apprendre une nouvelle pareille. Bien sûr, je m'étais déjà douté du fait qu'elle n'était pas du tout le genre de femme à coucher avec le premier venu et à cumuler les aventures. Mais elle avait eut plusieurs rencards suivis. J'en étais donc arrivé à penser qu'elle était déjà passée à l'acte depuis belle lurette mais s'avérait être trop gênée pour m'en parler. Ce que je pouvais comprendre. J'étais un mec. Peut-être qu'elle se confiait plus facilement à une femme quand il était question de ça. Tandis qu'elle m'exposait les faits, elle évitait soigneusement mon regard alors que le mien était toujours fixement posé sur elle, en quête du fin mot de l'histoire. Vierge. Elle l'était bel et bien. « Certes ... Colin nous racontait que tu étais coincée et frigide. Mais tu aurais pu coucher avec d'autres, après. Enfin, c'est ce que je pensais. » Répondis-je sur le ton de la conversation. Comme si ce sujet que nous étions en train d'aborder derrière le rideau d'une scène de théâtre, était tout à fait normal et pas gênant le moins du monde. « Ah oui Pamela ... Pleine d'expérience. Elle m'a apprit beaucoup de choses. » Ajoutai-je en suite en haussant les épaules. Une première ça ne s'oubliait pas aussi facilement qu'une quatrième ou huitième. J'écarquillai les yeux de surprise quand elle émit l'idée d'aller faire ça avec l'un de ses collègues. Sérieusement, elle ferait ça ? Et pourquoi ça me dérangerait ? Enfin certes, j'avais comme un doute maintenant. Et si elle n'éprouvait tout simplement pas de désir ? Pour qui que ce soit ? Pas au point de passer à l'acte ?

« Calvin ? C'est pas celui avec le début de calvitie sur le sommet du crâne ? Et que fais-tu de Danny dans tout ça ? » Me moquai-je l'air de rien. Alors elle avait menti. A moi. Petits mensonges certes. Mais mensonges quand même. En un sens, elle m'avait caché ses sentiments pendant pas mal de temps. Ce n'était pas de la même trempe tout ça ... Alors qu'Orf venait de commencer une phrase, elle se coupa en plein milieu et là, gros blanc. J'attendis patiemment qu'elle sorte de ses songes, bien conscient qu'elle était trop occupée à penser pour être consciente de quoi que ce soit. Et la seconde d'après, elle était à nouveau là et reprenait la parole. Allez chez elle. Ou chez moi. Pour la première fois de ma vie, sa question prenait une tournure bien moins innocente que d'ordinaire. Raison pour laquelle je mis un moment avant de répondre. Est-ce qu'elle voulait dire qu'on allait ... ? Ce soir ? Maintenant ? Elle et moi ? Et si c'était moi qui n'étais pas prêt à passer ce cap là ? Sans compter qu'elle était vierge. Que nous venions d'avoir notre tout premier véritable baiser en plus de vingt ans d'amitié. Et si ... merde. Je n'allais pas commencer à m'inquiéter pour ceci et pour cela alors qu'elle était justement ma meilleure amie depuis des lustres. Si ? « Je suppose que tu n'as pas eus le temps de faire les courses depuis ton retour. Alors chez moi ? Tu pourras toujours me piquer un autre tee shirt si tu ne supportes pas de garder cette robe. Je suppose ... » Remarquai-je en filant à sa suite et en fourrant mes mains dans les poches de mon pantalon. « Tu es sûre de ne pas vouloir rester plus longtemps ? C'est ta soirée ... »

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyMer 2 Oct - 18:40




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 Sa réponse me fit grimacer. Moi ? Frigide et coincée ? Je rêve… J’hallucine juste, et ça me blesse mine de rien. Je lâche sa main, en réponse à tout ça et je me fige sur place. Comment me mettre à l’aise ? Ben pas comme ça clairement ! Je lui avais parlé de Pamela, et je le regrettais presque instantanément. Je n’étais plus du tout zen et le phénomène empira, lorsqu’il me dit qu’il pourrait me prêter un t-shirt, si je souhaitais retirer ma robe… Sans soutien gorge, et avec un string, tout va bien, pas tendue du tout. Je me râcle la gorge et lorsqu’il aimait la possibilité de rester, je vous avouerais que je ne sais plus quoi penser. Je plaque ma main sur mon front et je le regarde. « Alors quoi au juste, tu… enfin… » Je sens la belle assurance de la soirée me filer entre les doigts, et je suis au comble de la nervosité. « Je comprends pas. Donc, euh… ce qui vient de se passer, est balayé par les considérations d’un connard finit, à l’âge où nous étions adolescents, et donc… Ok… » Je ne terminais pas, hochant la tête, ayant du mal à respirer. Je le savais que tout allait partir en vrille, parce que j’ai tendance à tout mélanger, lorsque la panique me prend, elle n’est pas souvent là, mais pour le coup… « Je vois, donc, ma virginité est un problème pour toi, et tu ne veux pas rentrer, parce que colin t’a dit un jour que j’étais frigide… Intéressant comme suite des évènements. Tu sais quoi, moi je vais rentrer, parce que là… c’est un peu trop, et je vais aller me terrer sous ma couette. » Lui dis-je en panique donc, avec un brin de déception et de colère mêlée à une tristesse réelle. « Je pense que tu sauras retrouver la sortie. Bonne fin de soirée Suil. » Lui dis-je en ouvrant la porte à la volée, enfin c’est ce que j’aurais aimé, parce que présentement, je me battais avec la porte qui refusait de s’ouvrir. J’arrêtais un instant de m’acharner sur elle, couinant, pour aller choir que l’accoudoir d’un des fauteuils. Le regard bas, boudant, non tentant de ne pas me remettre à pleurer. « La porte est contre moi en plus… décidemment, y’a des moments où je voudrais savoir me téléporter. » Dis-je comme à moi-même, mais à voix audible. Twilight ne me manquait pas vraiment, mais je me sentais assez merdeuse en cet instant. Je croisais les bras sur ma poitrine lorsqu’il approcha de moi, parce que je sais que de toute façon, il le ferait. « Je ne pensais pas que tu viendrais à te moquer de mon statut Suil, c’est super décevant, je… On n’aurait pas du sortir de cette foutue scène ! » Lui lançais-alors, en relevant le nez vers lui.  

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyMer 2 Oct - 19:08




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Il était en train de se passer quoi là, au juste ? Aucune foutue idée. Je voyais juste les choses prendre une tournure qui ne me plaisait pas du tout. Et je n'aimais pas ça. Pas du tout. Orfhlaith était en train de tirer des conclusions hâtives et se faisait un mal évident. Je n'aimais pas la voir dans un tel état. J'avais juste envie de la prendre dans mes bras et la réconforter, comme je savais si bien le faire depuis vingt ans. Mais elle était ainsi par ma faute. Je doutais donc qu'un tel geste soit le bienvenue dans l'immédiat. Je finis malgré tout par la rejoindre avec lenteur, presque avec crainte, le regard rivé sur elle. Finalement, alors qu'elle était assise sur l'accoudoir d'un siège, je m'accroupis devant elle et posai mes mains sur ses cuisses, regard planté dans le sien. « J'aimerais vraiment être dans ta tête pour comprendre ce qu'il s'y passe. Parce que je ne suis pas certain de tout saisir là ... » Remarquai-je doucement, sans la quitter du regard. Véridique. J'avais beau la connaître par coeur depuis un bon bout de temps, il y avait certains sujets sur lesquels je ne parvenais pas à la suivre. Elle avait des réactions tellement ... Tellement ... Féminines ! « Je ne me moque pas de toi ... C'est juste totalement inattendu. C'est .... Que je ne le pensais pas du tout. Mais c'est pas un problème. Pas du tout. C'est même ... Génial ... » Enfin un truc dans ce goût là quoi. Je ne savais trop comment lui dire que ça ne me dérangeait pas du tout. Je ne tenais pas à la vexer encore plus !

« Je suis seulement en train de réaliser que, compte tenu de ce qui se passe entre nous à l'heure actuelle, je vais être ton premier. Si ce n'est pas ce soir, ce sera ... un autre soir ... Et ... Crois le ou non ... Ca me rend nerveux. » Je venais de le dire. Voilà. C'était fait. J'étais aussi nerveux qu'elle si ce n'est plus. Est-ce qu'elle l'était d'ailleurs ? Elle ne m'en donnait pas l'impression. C'était quand même dingue. « Si ça peut te rassurer, je ne pense pas du tout que tu sois coincée et frigide. Je pense juste que Colin ne supportait pas de ne pas te faire l'effet qu'il souhaitait te faire. Et que, forcément, ça ne pouvait être de sa faute. » Marcher sur des oeufs ? C'était bien ce que j'étais en train de faire. Et comme je n'étais pas le genre de mec à être très délicat, j'allais sans doute en briser quelques uns. A croire que j'en avais pas assez fais en l'espace de quelques petites minutes déjà. « Et j'ai un avantage considérable sur lui. Je te connais par coeur. Je saurais te mettre à l'aise. Enfin ... Quand je le serai un peu plus moi même. Et quand j'arrêterai de faire des bourdes. »

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyMer 2 Oct - 23:01




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Ben voilà, il me prouva donc que j’étais complètement ridicule, et je me sentis à la fois honteuse et heureuse, étrange de ressentir ces deux choses en même temps. Je trouvais ses mots, d’une incommensurable tendresse, il me toucha beaucoup. Je levais le nez vers lui, regard par en dessous, avec l’expression de la gamine qui aurait fait une grosse connerie. « C’est vrai ? » Lui demandais-je d’une petite voix douce, à cet instant je me trouvais bien conne d’avoir pu penser qu’il méprisait ma condition de vierge à près de 30 ans. Je posais une main sur sa joue et me penchais en avant pour déposer un baiser tendre sur ses lèvres pour toutes réponses. Recueillant de mes lèvres, les douces paroles qu’il m’avait dites plus avant, réussissant admirablement à calmer ma fureur et mes doutes. Il me connaissait vraiment bien, et je le remerciais pour cela. Me relevant, je l’invitais à en faire de même, le laissant cette fois ci ouvrir la porte. Porte qui ne se tirait pas, mais se poussait au passage. Marchant dans le couloir, et naturellement je pris sa main, entremêlant mes doigts aux siens, posant ma tête sur son épaule et nous quittâmes la soirée, juste avant que je ne me transforme en citrouille. Dans la rue, je hélais un taxi, grimpais dedans et lui à ma suite, pour partir vers son appartement. Passant son bras sur mes épaules, me blottissant contre lui, une main sur son torse, la tête posée contre lui, fermant les yeux d’apaisement. Je ne vis pas le trajet se passer, que nous étions déjà arrivés en bas de chez lui, je descendis de la voiture, et l’attendis devant le bâtiment, droite comme un ‘i’, anxieuse probablement un peu. Nos pas résonnèrent dans l’entrée, rejoignant l’ascenseur, pas un mot de plus ne fut échangé, jusqu’à ce nous arrivions devant la porte de son appartement. J’entrais et malgré le temps que j’avais pu passer entre ces murs, je me donnais l’impression que c’était la première fois que je me rendais là. La première fois en tant que plus que meilleure amie, du moins. Je restais dans l’entrée, mains sur ma pochette, sans bouger, attendant presque qu’il ne m’autorise à bouger. Je ne sais pas si ce soir, sera le soir, mais je sais que sa proximité même infime a le don de faire battre mon cœur plus vite et à assécher ma gorge. Je finis par poser ma pochette sur un meuble, puis quitter mes talons aiguilles, ce qui me fit perdre 7 cm haut la main. Plus petite donc, la robe traînant par terre, je le regardais, tout en jouant avec ma bouche. Je me sentais incroyablement fragile et frêle en face de lui, impression alors que je n’étais qu’une gamine et pas une femme. J’avalais ma salive, tentant d’endiguer quoique ce soit, et le regardant. Plus le lien se faisait entre nos yeux, plus l’envie revenait. Jusqu’au moment, ou je craquais, fondant sur lui, l’attraper par les pans de sa veste, l’obligeant à se pencher vers moi, pour l’embrasser. Me hissant sur les pointes de pieds pour appuyer notre baiser, échange un peu plus fiévreux, un peu plus désireux d’en découdre ou d’en démordre. Mes bras passèrent autour de son cou, ma main se glissa contre sa nuque, l’attirant encore plus vers moi, me laissant emporter par un baiser qui eut le mérite de me faire tourner la tête, comme le tour premier que nous avions échangé avec un peu plus de fougue.  

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyMer 2 Oct - 23:26




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Si c'était vrai ? Elle me connaissait assez pour savoir que je ne lui mentais pas. Que j'étais parfaitement sincère. Et que les dernières blessures que je lui avais infligé, n'étaient que le résultat de quiproquo tout à fait idiots et qui n'avaient pas lieu d'être. Sa virginité ne pouvait absolument pas représenter un frein ou quoi que ce soit pour moi. Je ne comprenais même pas comment elle avait pu en arriver à une telle conclusion. Mais ce qui était fait était fait. Et il me semblait qu'elle commençait à passer outre ces difficultés de compréhension entre nous, en réalisant que je ne me moquais aucunement de sa virginité. Il était évident que j'en étais grandement surpris. Mais de là à me moquer ? Grand Dieu non ! Je ne comprenais simplement pas comment elle avait fait pour demeurer ainsi durant tout ce temps. Parce que je ne doutais pas que les hommes à lui courir après et à vouloir la mettre dans leur lit, devaient être vraiment très nombreux. Mais de toute évidence, jamais aucun n'avait su trouver grâce à ses yeux. Finalement ... Tant mieux. Oui, c'était presque une bonne chose pour moi. Tout en étant un point qui me gênait un peu, parce que je ne savais pas si j'allais être en mesure de gérer pour une première fois. Mais ces craintes furent balayées dès l'instant où elle logea ses lèvres sur les miennes. Avant de m'entraîner hors de ces lieux, pour gagner mon appartement. Un trajet qui se fit dans le silence et la tendresse la plus parfaite qui soit.

Du coin de l'oeil, je n'avais de cesse de l'observer. Il semblait évident qu'elle était nerveuse. Et la voir dans un tel état, ne m'aidait pas à calmer mes propres nerfs. Au contraire. Je me sentais presque aussi nerveux qu'elle. Tout en songeant que nous n'étions pas obligés de faire quoi que ce soit ce soir. N'avions-nous pas tout notre temps pour ça ? Ce n'était que le début après tout. Le début de quelque chose de nouveau. Qui, je l'espérais, ne marquerait pas la fin définitive de notre si belle amitié. Je n'arrivais toujours pas à croire que nous allions prendre le risque de tout foutre en l'air pour ... Pour des sentiments amoureux. Vraiment ? A quel moment tout ça avait-il prit une telle tournure ? J'aurais aimé trouver une réponse. Mais encore une fois, je n'en eus pas le temps, que déjà elle m'attirait à elle alors que nous venions d'entrer dans mon appartement. Celui que je partageais avec mon jumeau. Et qui se trouvait juste au dessus de son appartement à elle. Je fus surpris par la fougue qu'elle mettait dans ce nouveau baiser mais ne me fis pas prier pour en mettre tout autant. Voir avec un peu plus de fièvre encore. Ses lèvres contre les miennes me semblaient terriblement douces et représentant la tentation même. Et alors qu'elle collait davantage nos corps en enroulant ses bras autour de mon cou, je glissai mes mains sur la peau nue de son dos pour la caresser avec douceur tout en maintenant son corps étroitement moulé contre le mien. Finalement à bout de souffle après quelques minutes de baiser, je posai mon front contre le sien et plantai mon regard dans le sien. « Dis moi ce que tu veux ... »

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyJeu 3 Oct - 0:03




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Panique à bord, tout s’affole vivement en moi, à bout de souffle on rompt presque en même temps ce baiser dingue, il pose son front contre le mien, et tente malgré tout de me regarder, ce qui en soit est une manœuvre bien peu aisée. Je souris doucement. « C’est un peu vague comme question Mr O’Brien… Mais je vais y répondre, je veux escalader l’Himalaya, partir à la rencontre du peuple tibétain, apprendre le surf en Australie, me marier en Irlande… » Je m’arrêtais un instant, laissant mes bras glisser le long du buste de Suil, lui retirant sa veste lentement, pour laisser choir sur le sol.  « Avoir au moins 5 enfants, vivre de mon travail encore longtemps, apprendre le français, devenir incontournable dans le paysage télévisuel, je veux participer à Pekin express… » Mes doigts s’affairaient à défaire les boutons de son veston, tout en continuant de parler de ce que je voulais.   « Je veux aller me faire masser dans le nouveau spa qui a ouvert sur la 17ème avenue, je veux recroiser Colin et lui broyer les parties intimes, je veux… » J’hésitais un instant, lui lançant un petit regard qui en dit long, laissant le suspens, tandis que je laissais mes doigts glisser sur sa chemise encore présente. « Je veux apprendre le langage des signes, je veux savoir jouer de la guitare… Prendre des cours de Krav Maga… » Je lui retirais finalement son veston, arrêtant de parler momentanément. « Mais si en fait tu me demandais ce que je veux maintenant… Je te dirais que je te veux toi, mais que l’on a tout le temps d’y venir… » J’espérais que cette fin de phrase ne le décevrait pas trop. « Et j’aimerais que tu me prêtes deux choses, une chemise, et un caleçon… Puisque dépourvue actuellement de pyjama… » Je le laissais me donner cela, et filais dans la salle de bain, défis mes cheveux, les relâchant sur mes épaules… réalisant alors que je ne pouvais pas défaire cette robe toute seule, je ressortie. « Suil ? » Dis-je à son intention. « Pourrais-tu… m’aider… » Je vins vers lui, me tournais dos à lui, repoussant mes longs cheveux lâches, pour lui laisser entrevoir la fermeture éclair entre mes deux omoplates. Vous allez penser, que c’est ridicule, mais ce contact là… aussi furtif et presque innocent fut il, me fit fermer les yeux pour me concentrer. La robe se relâcha, et je dus la tenir sur la poitrine afin qu’elle ne me laisse pas totalement nue devant lui. Hésitante, je me tournais vers lui. « Merci… euh… je… » Je secouais la tête, et me dirigeais vers la salle de bain, refermant la porte en m’appuyant contre, complètement atomisée là haut, c’était tellement fort, chaque effleurement était une puissante décharge, quelque chose de surréaliste en somme. Je retirais ma robe en entier, puis mon dessous, j’enfilais la chemise trop grande pour moi et le caleçon tout aussi grand, que je dus rouler à la ceinture, plusieurs fois, pour éviter de le perdre. Je sortis de là, un peu plus naturelle, et un peu moins bombe sexuelle pour le coup, passant une main dans mes cheveux, le regardant sans savoir trop quoi faire.

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyJeu 3 Oct - 18:56




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J'écoutais son petit résumé des choses qu'elle souhaitait, sans intervenir et sans me détacher d'elle. Un léger sourire amusé flottait sur mes lèvres et perdura bien après qu'elle ait mentionné le fait que nous avions tout le temps pour le "ça" qui semblait nous rendre tout autant nerveux l'un que l'autre. Sans doute pas pour les mêmes raisons. Mais il semblait évident que ça nous angoissait tous les deux. Sinon, on serait déjà en train de coucher ensemble, autant dire clairement les choses ! Au lieu de ça, nous semblions bien hésitant tous les deux, en plein milieu de mon appartement. Elle qui venait d'ôter ma veste et mon veston et moi qui demeurais parfaitement immobile et silencieux. Pas étonnant que je sois aussi soulagé d'entendre que nous avions le temps pour ça. J'étais bien d'accord ! Ainsi lui prêtai-je ce dont elle avait besoin, pour qu'elle se change. Et j'étais en train de ramasser mes vêtements quand elle fit une brève réapparition pour me demander de l'aide. Ce que je fis sans aucune hésitation, quand bien même le geste suffisait à me mettre dans tous mes états. La déshabiller. Ca par contre, c'était un truc que je n'avais jamais fais. Evidemment, elle maintint sa robe en place alors qu'elle s'éloignait pour la retirer dans la salle de bain. Ce qui me fit sourire avant que je ne me détourne pour rejoindre ma chambre et troquer mon costume contre un pantalon en toile beige et un tee shirt blanc. Bien plus confortable pour demeurer à la maison. Je pris également le temps de bien ranger mon costume comme il le fallait et sans un pli de travers, avant de quitter ma chambre et gagner la cuisine. Je la vis revenir et ne pu m'empêcher de sourire en coin en constatant que sa nervosité n'était pas redescendue.

« Tu ressembles davantage à ma meilleure amie comme ça. Tu me fais ... Moins peur. » Non, pas dans le sens où elle me terrorisait en tant que femme fatale et tout le tralala. Simplement, j'avais l'impression d'être avec une toute autre femme ou presque. Et forcément, c'était ... Etrange ... Pas très gênant. Juste perturbant. Je souris en continuant de faire mine de ne pas remarquer sa gêne et me détournai pour ouvrir la porte du congélateur au dessus du frigo. Je récupérai un pot de Ben & Jerry's -son goût préféré évidemment- et deux grandes cuillères. Avant de la rejoindre en le lui tendant. « C'était le cadeau de réconciliation. Au cas où les paroles n'auraient pas été assez. » Dis-je le plus naturellement du monde, en haussant les épaules. A aucun moment je n'avais imaginé que nous ne nous réconcilions pas, malgré notre dispute. Certes, je n'avais pas prévu que les choses prennent une telle tournure. Mais soit ... De toute évidence, nous avions un peu perdu le contrôle sur tout ça. Et ce n'était pas si déplaisant que ça ! Vraiment déconcertant, oui. Mais pas déplaisant ... Je m'emparai finalement de la main d'Orf pour l'entraîner avec moi du côté du salon où je me laissai tomber sur le canapé, l'invitant à prendre place à mes côtés. « A cette heure là, on devrait tomber sur des programmes débiles. Je prie pour que ça ne soit pas un film d'amour à l'eau de rose. Je te jure, je ne comprends pas pourquoi tu pleures devant des trucs pareils. » Me moquai-je gentiment d'elle, en continuant de sourire de façon amusée et moqueuse. Tout en allumant la télévision et en commençant à zapper.

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MessageSujet: Re: Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN Love Me Again - A. SUILEABHAN O'BRIEN EmptyVen 4 Oct - 10:20




Suil & Orf
Love Me Again


Son compliment même très maladroit, me fait sourire en coin. « J’aimais bien ma robe de cendrillon pourtant… Mais il est vrai, que je me sens mieux dans cette tenue… bien que le caleçon soit largement trop grand. » Lui dis-je en soulevant la chemise, laissant apparaître le bas de mon ventre, et le bourrelet de tissu du bas, qui tenait à peine encore. Je l’entendis ouvrir le congélateur, et le suivi vers la cuisine, comprenant qu’il venait de sortir un pot de glace du congélateur, je souris de plus belle, surprise par l’initiative. Il me connait tellement… Je me mordis la lèvre, en prenant le pot dans ma main, acceptant son cadeau, mais tiquant sur les deux cuillères. « Mais qui te dis, que je partagerais mon cadeau ? » Lui dis-je en arquant un sourcil. Dois-je dire ce à quoi je pense ? D’une il est adorable, d’autre part, il est sexy en diable dans cette tenue casual. Il me prend la main et me guide jusqu’au salon, il se pose sur le canapé et je m’assieds en biais sur mes talons, dans ce canapé qui est un dévoreur d’êtres humains, complet. J’entreprends d’ouvrir la glace, lorsqu’il commence à zapper les chaines de télé, pour ma part je ne suis pas une zappeuse folle, du coup je le laisse gérer les chaines, tandis que ma cuillère se planta avec joie dans cette crème glacée vanillée, parsemée de morceau de cookie au chocolat. Je pourrais prendre la première bouchée pour moi, j’en mourrais d’envie, mais à la place je lui tendis la cuillère, pour qu’il ne prenne cette première bouchée. Trop généreuse ? Peut être. « C’est parce que je suis une fille… Mais je comprends que tu ne comprennes pas ça, les films d’amour et la gente féminine ça va de pair. Mais si tu veux, mets un film d’horreur… J’ai mon pot de glace pour me protéger… » Lui dis-je en tournant le visage vers lui, avant de lécher du bout de la langue le reste de crème glacée sur ma cuillère, m’appliquant à la tâche, ne réalisant pas forcément tout de suite la portée suggestive d’une telle action. Autant avant lorsque j’entreprenais de lécher ma cuillère, il ne voyait rien, autant maintenant… Je captais son regard sur moi, retournant la tête vers lui, la langue tendue vers l’inox glacée. Je la rentrais doucement dans ma bouche, déglutissant d’un coup, la gorge s’asséchant instantanément. « Tu en veux ? » Non pas des coups de langue, mais de la glace je parlais ! Étrange comme je voulus qu’il me réponde qu’il voulait ma langue sur une partie de son corps. Je m’en mordis la lèvre à cette pensée lubrique, me raclant la gorge, pour lui tendre une cuillère de glace, l’approchant de sa bouche, ne faisant clairement pas attention à la télé et au reste. Me sentant toute petite face à son regard si… dominant, je le laissais prendre la glace dans la cuillère avant de la poser elle et le pot sur la table. Me tournant vers lui, tendant une jambe au dessus de lui, me glissant sur ses genoux face à face, lissant les plis de son t-shirt, imaginaires les plis, mais bref. Me gargarisant, d’assurance, je penchais mon visage vers ses lèvres, caressant son visage d’une main, l’attirant à moi d’abord lentement, avant de mordiller sa langue. Joueuse en cet instant, échangeant un baiser au Cookie Dough, de quoi allier deux choses que j’aime, lui et la glace. Je poussais un petit gémissement de pur contentement, l’intimant silencieusement à ne pas rompre ce baiser.

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Dernière édition par Orfhlaith O'Leary le Sam 5 Oct - 1:45, édité 1 fois
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