Lakhi était complètement lésivée. Elle avait passé la journée à la bibliothèque du collège à bosser. LA JOURNÉE ! COMPLÈTE ! À BOSSER ! Elle avait l’impression que sa tête allait exploser et son cœur lui sortir de la poitrine. Enfin, les 18 canettes de boisson énergisante qui l’encerclait était n’aidait surement pas à sa cause, mais soit. Ce matin, elle avait eu sa pire rencontre à vie avec un professeur. On lui avait jeté des menaces par la tête, on l’avait traitée d’ignorante, de paresseuse, etc. Et comme le monstre s’agissait d’une vieille bonne femme ridée, elle n’avait pas réussi à s’en sortir. Parce que c’est ce qu’elle faisait habituellement, elle flirtait un peu pour remonter ses notes, après tout, on lui avait toujours dit que tous les moyens étaient bons. Elle faisait que démontrer de la détermination. Mais cette vieille prune n’avait rien voulu entendre. Elle avait été particulièrement vicieuse avec elle d’ailleurs et ne lui avait pas laissé le choix ; soit, elle se démerdait pour remettre son projet final dans une semaine et ramassait une note de plus de 80%, soit elle coulait sa première année. Il n’était pas question qu’elle coule. Vraiment pas. Et la Marocaine c’était résolu à bosser… Mais voilà, après 8 heures, elle commençait à penser que tout ça était impossible et que couler n’était pas si mal. Elle dirait à ses parents que son prof ne comprenait pas sa ‘vision’ des choses et qu’elle ferait mieux l’an prochain, un truc du genre. La brune ramassa ses affaires, pas plus avancée que ce matin et sortie de l’établissement.

Elle était presque dehors quand elle aperçue Mrs. Kealoha, le pire prof de l’histoire de l’humanité (seulement après Severus Snape). Et le premier réflexe fut de se cacher derrière un pilier et attendre que le monstre finisse par passé. De sa cachette cependant, elle vit que la femme était accompagnée par un garçon qui lui disait vaguement quelques choses…. Et qui paraissait six fois plus jeune qu’elle. Elle alla pour sortir son téléphone et filmer la scène quand elle se rapaillait où exactement elle avait vu le garçon. Ce matin, dans le bureau du monstre, sa tête était apparue dans plusieurs cadres sur son bureau. Son fils évidemment, elle n’afficherait pas aussi facilement une relation de cougar comme celle-là. Lakhi sourie à elle-même, c’était encore mieux tient. Un coup de chance pour elle, elle vit la femme se rediriger vers l’établissement et l’homme rester derrière. Elle attendit quelques secondes, pour s’assurer que le chemin était libre et sortit son téléphone, coupa le son, et le porta à son oreille, avant de se mettre en marche. « NON ! Laisse-moi finir, j’en aie plus que marre que tu passes tes journées à rien faire, j’en peu plus de devoir te supporter comme ça tu m’épuises. Ce n’est pas d’une copine que tu as besoin, c’est d’une mère et d’un psy. » Elle fonça dans le brun, faisant exprès de regarder ailleurs. « Oh pardon… » Elle arrêta de marche et resta à côté de lui pour finir sa ‘conversation’. « Non, fuck you*. Ne sois pas à l’appartement quand j’arrive et ce soir je rentre chez mes parents, j’en peux plus, c’est fini et ne me rappelle plus ! » Elle fit mine de raccrocher et lança son téléphone dans son sac. Juste à ce moment, elle fit semblant de prendre conscience du brun pour la première fois et posa sa main sur son bras. « Gosh, pardon, je voulais pas vous bousculer et surtout pas vous crier dans les oreilles. Journée de merde et tout ça. » Elle hocha la tête, découragée. Au moins, elle mentait qu’a moitié.

« Un de tes profs m'a encore dit que tu avais fait le pitre dans la classe. » Zuko haussa les sourcils pour faire l'innocent. « Vraiment je ne vois pas de quoi tu parles. » Sa mère poussa un soupir. Elle savait très bien qu'il n'était pas l'élève modèle qui se mettait au premier rang et n'intervenait que pour poser des questions. Elle ne le supporterait sûrement pas en cours. « Arrête de te faire du soucis, j'ai juste mis un peu d'animation. » Il en fallait bien dans un cours d'histoire. Il se demandait encore ce que ces cours venaient faire dans son cursus. Mais il s'y était fait, et trouvait toujours un moyen d'éviter le coma profond d'ennui à toute la classe. Son prof' devrait le remercier plutôt. « Bon calme-toi un peu, j'ai un cours à donner, à ce soir. » Il se contenta de sourire et de rester là où il était. Il ne se rappelait plus quel cours il avait à cette heure-ci. Peut-être qu'il n'en avait pas. Il se demandait s'il devait bouger ou non, quand une jeune fille au téléphone lui rentra soudain dedans. « Oh pardon… » Il allait répondre que ce n'était pas grave mais elle reprit sa conversation au téléphone, visiblement houleuse. « Non, fuck you*. Ne sois pas à l’appartement quand j’arrive et ce soir je rentre chez mes parents, j’en peux plus, c’est fini et ne me rappelle plus ! » Ça c'était dit. Zuko se tenait à côté, l'air un peu gêné. Il avait l'impression d'écouter à la porte une conversation qui ne le concernait pas. Mais qu'il écoutait quand même. La jeune femme avait rangé son portable et posé sa main sur le bras du jeune homme. « Gosh, pardon, je voulais pas vous bousculer et surtout pas vous crier dans les oreilles. Journée de merde et tout ça. » Il sourit aussitôt, se passant une main dans les cheveux un peu hésitant. « Oh c'est pas grave. Je comprends que ce genre... de situation peut énerver. » Qu'est ce qu'il racontait. « Un de perdu, dix de retrouvés, plaisanta-t-il alors. » Ouaip. Il avait dit ça. Le truc sûrement le plus pathétique à dire. En même temps il ne connaissait pas vraiment cette fille, ni son histoire avec ce mec. Mais il n'allait pas se laisser déstabiliser pour autant. Il n'était pas toujours complètement à l'aise avec les filles, du moins les jolies filles, alors il faisait encore plus l'idiot. « Je peux aller lui casse la figure aussi si tu veux. » Il banda ses muscles avec exagération puis il serra le poing qu'il tapa dans l'autre main, avec un faux air mauvais. Il plaisantait évidemment, il n'avait pas vraiment ce genre de carrure. Et oui il tutoyait rapidement les gens. Il n'aimait pas vouvoyer, il avait l'impression de retourner au moyen-âge. Pas qu'il ait connu cette époque mais les manières ce n'était pas son truc. S'il pouvait la faire sourire, il serait déjà content. Zuko partait du principe que tout le monde était plus joli quand il souriait. Bon elle, avec ou sans, elle devait toujours être aussi belle. Mais c'était toujours mieux avec un sourire.

Elle n’était pas encore certaine de son plan, ou d’avoir un plan tout court d’ailleurs. Elle n’avait pas du tout réfléchi avant d’agir (quelque chose qu’elle faisait beaucoup trop souvent d’ailleurs). Son corps était encore gavé de caféine et autre produit chimique qu’elle avait ingurgités dans la journée, sa tête buzzait un petit peu. Mais elle était certaine que si son professeur la voyait tourner autour de son fils, sa pouvais être que très drôle, même bénéfique. Elle eut au moins la présence d'esprit d’être subtile avec son approche et trouvait qu’elle s’en était pas si mal sortie, une fois sa fausse dispute finie. « Oh c'est pas grave. Je comprends que ce genre... de situation peut énerver. » Elle ne put s’empêcher de sourire en le regardant faire, il était mignon quand même. « Un de perdu, dix de retrouvés. » Lakhi éclata de rire gentiment. « C’est ce qu’on dit oui… » Mais quel genre de fille en avait besoin de dix quand même ? « Enfin, il m’en reste plus qu’à en trouver neuf maintenant ! » Elle baissa sa tête, gênée et ramena ses cheveux derrière ses oreilles. Elle n’était pas vraiment une championne du flirt, généralement, elle ne se forçait pas beaucoup, mais bon. Elle venait de passer 8 heures à faire des efforts sur humain, elle pouvait bien essayer encore un peu. « Je peux aller lui casse la figure aussi si tu veux. » Là, elle ne put s’empêcher de rire sans se forcer. Elle était certaine que son ex-copain imaginaire serait très impressionner. Sans aucun doute. « Nan, ça en vaut pas la peine. » Elle mima un sourire triste et hocha la tête gentiment. « Mais je prends compte de l’offre, merci ! » Elle croisa les bras sur sa poitrine, et resta en silence quelque seconde. « Dit, numéro 1, on a besoin d’attendre pour les neuf autres ? Parce que j’ai vraiment envie d’un café juste maintenant… » Elle leva la tête et essaya son plus beau sourire. « Je n’ai pas vraiment envie de retourner à mon appartement tout de suite… Ou bien d’être seule… » Les mots lui sortaient de la bouche avant qu’elle puisse se rendre compte de ce qu’elle faisait. Apparemment, elle avait bel et bien un plan, mais sa tête ne l’avait pas encore mis au courant. Elle espérait juste qu’elle ne se renfoncerait pas trop dans le procès.

Zuko se disait parfois que le destin faisait bien les choses. Enfin il fallait dire que ce n'était pas tous les jours qu'une jolie fille lui rentrait dedans et lui adressait la parole comme ça. Il passait généralement pour un pitre et au final les filles le prenaient rarement au sérieux. Dans tous les cas il arrivait toujours à sortir ses bêtises. « C’est ce qu’on dit oui… Enfin, il m’en reste plus qu’à en trouver neuf maintenant ! » Il rigola avant de s'arrêter en comprenant ce qu'elle voulait dire. Il sentit ses propres joues rosir quand il vit que la jeune fille elle-même était gênée. Le jeune homme proposa ensuite de s'en prendre à l'ex de la jeune femme, en plaisantant bien sûr. « Nan, ça en vaut pas la peine. Mais je prends compte de l’offre, merci ! » Il fit une petite révérence avec sa tête. « A votre service princesse. » Voilà maintenant il se croyait au moyen-âge. Good boy.
« Dit, numéro 1, on a besoin d’attendre pour les neuf autres ? Parce que j’ai vraiment envie d’un café juste maintenant… » Waow. Ce n'était pas souvent que ça lui arrivait. Il sourit aussitôt : « Les premiers sont toujours les meilleurs, c'est connu. Dit-il en portant sa main sur le côté de sa bouche comme si c'était un secret. Il paraît même qu'ils acceptent toujours les cafés. » Le jeune homme avait pour le coup du mal à faire partir son sourire. Quand il raconterait ça à ses potes... Elle lui sourit à son tour et le jeune homme sentit son souffle légèrement lui manquer. Ça devait sûrement être prohibé les sourires comme ça. Ou bien c'était une sirène, dans ce cas là c'était pas vraiment sa faute si elle charmait tous les hommes avec, du moins ça marchait très bien sur Zuko. « Je n’ai pas vraiment envie de retourner à mon appartement tout de suite… Ou bien d’être seule… » Le jeune homme leva les bras en signe de victoire. « Ça tombe bien princesse, je n'ai plus cours. » Ce qui n'était bien sûr pas vrai. « Suis-moi je connais un raccourci. » Il se dirigea vers les bureaux des professeurs. Ils en croisèrent d'ailleurs un et Zuko montra la jeune fille derrière lui. « Je l'amène au bureau de ma mère. Dit-il en hochant la tête. » Même si le professeur en avait visiblement rien à faire. Ils arrivèrent au bout du couloir et le jeune homme ouvrit tout simplement la porte qui menait aux parkings des enseignants, qui donnait sur la rue. « Libre. » Il se tourna ensuite vers la jeune fille. « Je veux bien continuer à t'appeler princesse. Ça lui allait bien. Mais je ne sais pas si c'est très correct de boire un café avec quelqu'un dont on ne connaît même pas le prénom. And I'm Zuko by the way. »

« A votre service princesse. » Lakhi rigola encore un peu, son sourire pouvait difficilement quitter ses lèvres, même sans trop se forcer. Il était quand même mignon dans son genre et puis ce n’était pas tout les jours qu’on l’appelait princesse. Elle devait être meilleure à filtrer qu’elle le pensait après tout, si on lui donnait un titre royal. Elle tendit la main et glissa ses doigts sur son menton pour lui relever la tête et souris gentiment, clignant des paupières doucement. «It’s really all i needed today. A knight in shining armour. » Encore là, elle ne mentait presque pas.

Elle proposa ensuite, directement, qu’il ait prendre un café. Après tout, si elle voulait vraiment faire suer son prof autant qu’elle l’avait fait aujourd’hui, elle ne devrait pas se contenter de parler à son fils dans l’hall d’entrée de l’université, aussi mignon fût-il. « Les premiers sont toujours les meilleurs, c'est connu. Il paraît même qu'ils acceptent toujours les cafés. » La Marocaine se pencha vers l’avant, de façon à partager elle aussi son secret. « C’est à se demander à quoi peuvent bien servir les 9 autres. » Elle cligna des yeux rapidement et s’éloigna à nouveau, ramenant ses cheveux derrière ses épaules. Elle insista sur le fait qu’elle ne voulait pas être seule et s’assura qu’elle l’avait bien gagné à sa cause. « Ça tombe bien princesse, je n'ai plus cours. Suis-moi je connais un raccourci. » « Okay. » Lakhi lui prit le bras, appuyant légèrement son épaule sur le sien et le suivie à travers les corridors. « Je l'amène au bureau de ma mère. » Lakhi ouvrit la bouche et fit mine d’être surprise un petit peu. « Tu sais, moi j’ai proposé que le café ein… » Enfin, elle se doutait que le garçon n’avait pas voulu sous-entendre quoi que se soit, mais bon, c’était un homme quand même et la pluspart, pour pas dire tous ceux qu’elle connaissait. L’aurais vraiment isolée dans un bureau, seul. « Et ta mère ? Ta mère travaille ici ? » Elle se voyait bien gagner un oscar dans 3 ans. Et elle ne trébucherait pas dans les escaliers, elle*. Mais le petit brun continua d’avancer au bout du corridor et après un moment ouvrit une porte qui menait vers le stationnement. « Libre. » Lakhi sortit dehors en faisant un tour sur elle-même. À chaque fois qu’elle mettait le pied hors de l’établissement, elle avait l’impression de respirer pour la première fois. « Je ne savais pas que les chevaliers étaient sensés connaitre la magie aussi ! » Elle fit une grimace gentille. « Je veux bien continuer à t'appeler princesse. Mais je ne sais pas si c'est très correct de boire un café avec quelqu'un dont on ne connaît même pas le prénom. And I'm Zuko by the way. » La brune retient de justesse un rire mauvais. S’il savait ce qu’elle avait fait avec des gens qu’elle ne connaissait pas le nom, un café serait la moindre des choses. À la place elle fit une révérence en pliant les genoux et tout le tralala. « Lakhi, mais je pourrais facilement m’habituer à princesse. » Elle prit la main du brun et commença à le guider à travers le stationnement. « Et je sais exactement où aller, Zuko. »

La tête baissée il eut un léger sursaut en sentant la main de la jeune fille sous son menton. Il releva alors la tête, sûrement les joues un peu rouges. «It’s really all i needed today. A knight in shining armour. » Ce n'était pas souvent qu'on lui disait qu'il était un chevalier. C'est qu'il ne se trimbalait pas vraiment en armure and all that kind of stuff (ce n'était pas le roi arthur lui →). Mais il voulait bien être son chevalier pour la journée. Ou pour plus longtemps. Tant qu'elle ne se rendait soudain pas compte qu'il y avait des mecs mieux que lui, il était content. Il se contenta donc de répondre avec un clin d'oeil. Qu'importe la situation, il arrivait toujours à faire comme s'il n'était pas "OMG-IS-THIS-FOR-REAL".
Il fallait croire que ça n'allait pas s'arrêter là d'ailleurs. Elle lui proposa d'aller boire un café et le jeune homme ne risquait pas de dire non. Ni de dire qu'il fallait attendre les autres prétendants. Nope. « C’est à se demander à quoi peuvent bien servir les 9 autres. » « Ils n'existent probablement pas. » Quoiqu'il était à peu près sûr qu'il y avait bien plus de 9 personnes qui seraient prêtes à aller vers elle. Mais le sort avait fait qu'il était apparemment le premier. Il s'attendait encore à tout moment qu'on lui dise que c'était une blague que lui avait organisé ses potes. Mais il espérait quand même un petit peu que c'était vrai alors il annonça aussitôt qu'il connaissait un raccourci pour s'échapper. La jeune fille lui attrapa le bras et Zuko lui sourit. Ils rencontrèrent un professeur mais le jeune homme joua parfaitement son rôle. « Tu sais, moi j’ai proposé que le café ein… » Il se tourna vers elle, sourcils froncés. Qu'est ce qu'elle voulait dire par là ? « Je sais oui. » Mais son sourire s'étira à nouveau. « Enfin, je dirais pas non à un donut. » Un café ne pouvait pas se boire tout seul. Puis il avait un petit creux. Enfin, il avait toujours faim. « Et ta mère ? Ta mère travaille ici ? » C'est vrai que tout le monde ne pouvait pas savoir que c'était le cas. « Ah euh oui. Elle est prof'. Quelque chose de barbant bien sûr. Mais elle fait bien à manger alors je me plains pas. » Son ton désinvolte ne montrait clairement pas à quel point il tenait à sa mère. Mais ce n'était pas le genre de chose qu'un chevalier pouvait se vanter n'est ce pas ? Son image serait de suite moins cool. Le jeune homme conduisit finalement la jeune femme dehors. « Je ne savais pas que les chevaliers étaient sensés connaitre la magie aussi ! » Il porta aussitôt un doigt devant la bouche de la jeune fille. « Shhhhh. C'est un secret. » Tout le monde ne pouvait pas savoir. Clairement, elle avait de la chance. « Mais je sais faire beaucoup plus de choses. Il hocha la tête avec sérieux. Encore plus impressionnantes. » Comme jouer à la play toute la nuit et ne même pas s'endormir. C'était un talent non ? C'était toujours mieux de connaître le prénom des gens, alors Zuko demanda ensuite celui de la jeune fille. « Lakhi, mais je pourrais facilement m’habituer à princesse. » « Je peux t’appeler princesse Lakhi, c'est encore mieux. » Elle avait vraiment un prénom de princesse. « Et je sais exactement où aller, Zuko. » Le jeune homme accueillit la main de la jeune fille dans la sienne avec autant de plaisir qu'elle avait pris son bras tout à l'heure. « Oh à ton tour de prendre les rennes. J'espère que tu ne m'amènes pas combattre un dragon ou quelque chose du genre pour prouver ma loyauté. » Il prit une mine faussement inquiète mais un sourire lui démangeait toujours le visage.

Lakhi trouvait qu’elle prenait sa rupture merveilleusement bien. Elle n’était pas en train de pleurer ou de se lamenter sur son sort, elle n’avait pas encore sombré dans l’alcool ou bien n’était pas en train de texter son ex pour qu’il revienne la prendre. Elle avait même trouvé un nouveau potentiel, vraiment, cette rupture était parfaite. Enfin, si on ne comptait pas le fait qu’elle n’avait pas eu de copain à proprement parler avec qui rompre. Tout le reste, nickel. On parlait déjà de lui trouver neuf autres nouveaux garçons ! Même si, comme elle le fit remarquer, le premier était déjà suffisant. « Ils n'existent probablement pas. » Elle hocha la tête, bien d’accord. « Je peux très bien vivre sans. On m’a toujours dit que la qualité valait mieux que la quantité après tout. » Enfin, elle était certaine d’avoir entendue sa quelque part, probablement pas de sa mère, mais bon.

Ils décidèrent de bouger après un moment et l’étranger l’amena dans le corridor ‘réserver’ au professeur. Lakhi eu un presque un doute sur ses intentions, mais apparemment, elle se faisait du soucie pour rien. « Je sais oui. Enfin, je dirais pas non à un Donut. » La Marocaine s’arrêta de marcher pendant un moment et regarda le brun, un sourire au visage. Elle le dévisageait presque. Elle avait entendu parler des garçons de son espèce, mignonne et bien élevée, qui ne voulait pas tout simplement pound toutes les filles sur le chemin, presque une légende et les avaient toujours catégorisé comme ennuyeux. Mais le petit brun était… Intéressant. Pour le moment en tout cas, assez pour qu’elle se laisse prendre à son propre jeu quelques secondes. « You’re so cute. » Elle l’embrassa sur la joue vite fais et reprit son chemin comme si rien ne s’était passé. Son but premier lui revient en tête et elle crut bon de faire mine de se préoccuper de sa mère. « Ah euh oui. Elle est prof'. Quelque chose de barbant bien sûr. Mais elle fait bien à manger alors je ne me plains pas. » La Marocaine rigola. « C’est la seule raison pour laquelle je supporte la mienne aussi. » Enfin, non pas vraiment. Mais ça aidait.

Il finit par ouvrir une porte qui leurs donnaient accès sur un parking extérieur. La liberté à son meilleur. Elle le nomma magicien pour le coup. Parce que vraiment, elle était très impressionner. Elle avait passé tellement de temps à chercher une nouvelle porte de sortie dans cet établissement à la con… Et il en avait une… juste là ! « Shhhhh. C'est un secret. Mais je sais faire beaucoup plus de choses. Encore plus impressionnantes. » Lakhi rigola avant de mettre ses mains derrière son dos et tourner son corps doucement. « Vraiment ? Comme quoi ? Je veux voir !! » Elle avait toujours aimé les magiciens enfants et même maintenant, elle restait impressionner. Mais c’est vraiment après qui lui dit tout ce que les filles rêvaient d’entendre au fond. « Je peux t’appeler princesse Lakhi, c'est encore mieux. » La Marocaine était aux anges. Quand elle conterait à ses sœurs qu’un garçon qu’elle venait tout juste de rencontrer l’appelait princesse ! Elles seraient vertes! Enfin… Quoi qu’à mieux y penser, elle devrait faire attention et ne pas trop parler de Zuko, elle ne voulait rien compliquer et puis ne pas trop s’impliquer. Elle avait une mission et elle devait au moins achever ça, car il faudrait plus que des tours de magie pour lui faire passer son année.

Elle se mit à le trainer, lui disant qu’elle savait exactement où l’amener. Et c’était vrai, elle connaissait un petit café avec tout plein de gâteau pas trop loin, elle allait souvent s’y assoir et cuver en paix, au lieu de se rentre à ses cours le matin. « Oh à ton tour de prendre les rennes. J'espère que tu ne m'amènes pas combattre un dragon ou quelque chose du genre pour prouver ma loyauté. » La brune prit une mine choquée et hocha la tête de gauche à droite. « Est-ce que j’ai l’air aussi méchante ? Vraiment ? »

Zuko était déjà bien assez chanceux, il n'allait pas tenter le sort en prétextant qu'il fallait attendre 9 autres personnes. « Je peux très bien vivre sans. On m’a toujours dit que la qualité valait mieux que la quantité après tout. » Il arbora aussitôt un grand sourire. « Et je suis garanti 100% pure qualité. » Du vrai Zuko dans toute sa stupidité adorable. Il releva la tête, faisant comme s'il était tout fier. Il fallait bien qu'il se vende un peu, dire des bêtises ne suffirait pas. Même si sa mère lui disait souvent que le plus important c'était de savoir faire rire une fille. Jouer aux jeux vidéos en revanche lui faisait souvent perdre beaucoup de points. Il ne l'évoquerait donc pas tout de suite. Le jeune homme avait donc embarqué la jeune femme dans les passages secrets de la fac pour aller plus rapidement dehors. C'était un des petits avantages d'être le fils d'une prof'. Alors qu'ils marchaient dans le couloir et papotait la jeune fille s'était soudain arrêtée et Zuko la regarda, sourcils haussés. Avait-il déjà dit une bêtise rédhibitoire ? Mais la manière dont elle souriait fit légèrement rosir les joues du jeune homme. « You’re so cute. » Et elle l'embrassa sur la joue. Il se sentit aussitôt rougir comme une tomate. Il porta sa main sur sa joue un bref instant, se demandant s'il avait rêvé ou non. En temps normal il aurait sûrement trouvé quelque chose à dire mais elle avait réussi à lui faire perdre la parole. Il ne la retrouva que quand elle lui demanda si sa mère travaillait ici. Il confirma et tenta de se montrer désinvolte dans sa réponse, il ne voulait pas montrer à quel point il était le fils à sa maman. « C’est la seule raison pour laquelle je supporte la mienne aussi. » « Le désavantage c'est qu'elle est au courant de tout ce que je fais en cours. » Les profs n'étaient qu'une bande de cafteur. Il avait rétorqué à ça à sa mère une fois mais ça ne l'avait pas calmé davantage...
Ils étaient finalement arrivés dehors et Lakhi s'étonna qu'il pratiquait aussi la magie. Il lui dit aussitôt que c'était un secret, et qu'en plus il avait plein d'autres pouvoirs. Évidemment. Il était surtout doué pour raconter n'importe quoi. « Vraiment ? Comme quoi ? Je veux voir !! » Ahahah. Comment dire non en plus à une si jolie jeune fille qui vous regardait comme ça. « Mmh je peux... jongler. » Ce qui n'était pas vraiment impressionnant alors il s'empressa d'ajouter : « Enfin après mes autres pouvoirs demandent de la discrétion. Si je m'envolais là, quelqu'un me verrait. C'est la dure vie d'un héros dans une grande ville. » Même si en fait les super héros vivaient toujours des grandes villes. Mais ils avaient des costumes. Et il n'était pas vraiment un héros. Lakhi l'entraîna ensuite à le suivre, annonçant qu'elle connaissait le parfait endroit où aller. Le jeune homme plaisanta alors en demandant si elle comptait l'amener dans un piège pour prouver sa loyauté. « Est-ce que j’ai l’air aussi méchante ? Vraiment ? » Il s'empressa de hocher la tête négativement. « Au contraire tu sembles trop parfaite. Ne serais-tu pas un ange en plus d'une princesse ? » Il ne serait pas tellement étonné.

« Et je suis garanti 100% pure qualité. » Lakhi rigola, oui elle avait déjà entendu ça avant. « Vraiment ? Laisse-moi voir ! T’as une étiquette qui le prouve ? »Elle se rapprocha de lui, assez innocemment, et lui passa une main dans le cou, frôlant ses doigts sur la peau, pour finalement trouver son étiquette de t-shirt dans son collet. Elle était plus qu’à quelques centimètres de son corps et la brune trouvait sa très drôle. L’espace personnel, elle n’avait pas encore appris. « Ah oui voilà ! 50% coton, 50% polyester et 100% qualité. Bon, je veux bien te croire alors. » Elle se recula doucement, passant sa main tout le long de son bras, content de son petit effet. Enfin, maintenant, comme elle avait bien la preuve qu’il était de bonne qualité - et pas trop usagée – elle décida qu’elle pouvait bien le suivre dans les corridors de l’école. Surtout s’il promettait une porte de sortie quoi. Mais le garçon était vraiment mignon et Lakhi ne pouvait pas s’empêcher de tomber dans son propre jeu pendant plusieurs secondes ici et là. Elle décida même de l’embrasser sur la joue, il était irrésistible, un genre de petits chiens fous, on avait tout simplement envie de le cajoler. Il était inoffensif en fait, elle n’avait jamais connu ça avant. Mais le sujet finit tout de même par passer devant sa mère. Lakhi ne faisait comme si elle n’était pas intéressé, et il faisait comme s’il en avait rien à faire et tout le monde était heureux dans le meilleur des mondes. « Le désavantage c'est qu'elle est au courant de tout ce que je fais en cours. » La brune pencha la tête sur le côté.« Au moins, tu fais* quelques choses en cours. Moi sa serais plutôt le contraire. » Enfin, quand elle allait en cours déjà. En même temps, sa mère ne s’énervait pas à grand-chose.

Enfin, en moins de deux ils étaient dehors grâce à de la magie extraordinaire et Lakhi était franchement impressionner. « Mmh je peux... jongler. » Elle ouvrit la bouche pour s’exclamer, mais il l’intérompit juste avant. « Enfin après mes autres pouvoirs demandent de la discrétion. Si je m'envolais là, quelqu'un me verrait. C'est la dure vie d'un héros dans une grande ville. » Hmm. La Marocaine prit un air entendu et hocha la tête le plus sérieusement du monde. « Je comprends et je ne voudrais pas que tu révèles ton secret pour moi, alors je vais me contenter d’un spectacle de jonglerie un de ses quatre okay ? Promis ? » Elle fit des yeux de chat botté et cligna des cils plusieurs fois pour que ne puisse rien y refuser. Après, elle alla avec sa promesse et essaya de l’amener dans le petit restaurant de gâteau tout prêt. Mais Zuko se montra sceptique tout d’un coup et suggéra qu’elle l’amenait peut-être voir un dragon. Elle n’eut pas d’autre choix que se défendre, parce que vraiment, quel genre de princesse serait’elle pour amener son chevalier-magicien dans la gueule du loup comme ça ? « Au contraire, tu sembles trop parfaite. Ne serais-tu pas un ange en plus d'une princesse ? »La brune éclata de rire. Gosh, si ses sœurs entendaient ça. « Non, non, je peux te confirmer que non. Je suis désolée, pour une princesse parfaite, meilleure chance la prochaine fois. »Ils arrivèrent devant l’édifice et Lakhi poussa la porte d’un geste théâtral. « Alors, tu vois, je t’avais promis des gâteaux. » L’endroit croulait le sucre. La maison d’Hansel et Gretel avait sans doute moins de calories que tout ce qui se trouvait ici.

Le jeune homme prétendit être 100% qualité, de la même manière qu'on parlait de la viande, ou des vêtements. « Vraiment ? Laisse-moi voir ! T’as une étiquette qui le prouve ? » Il sentit alors ses mains dans son cou qui cherchait l'étiquette, et le jeune homme frissonna aussitôt à son contact. Il sentait que son corps était proche du sien et il n'osait alors plus bouger d'un centimètre. Il avait déjà été proche d'une fille mais aussi jolie et renversante qu'elle, jamais. Il échappa un petit rire nerveux. « Ah oui voilà ! 50% coton, 50% polyester et 100% qualité. Bon, je veux bien te croire alors. » Elle fit glisser sa main le long de son bras et il se demanda un bref instant si elle faisait exprès. Elle voulait le faire exploser c'est ça ? Tentant de conserver son air décontracté, il haussa les épaules, l'air de dire, je te l'avais bien dit. « Je ne vérifie pas la tienne, je suis sûre que c'est de la qualité aussi. » Puis il n'oserait pas la toucher par peur de ne plus pouvoir retirer ses mains.
Dans le couloir qui menait à la liberté, il évoqua le travail de sa mère et les petits désavantages que cela apportaient. « Au moins, tu fais* quelques choses en cours. Moi sa serais plutôt le contraire. » Il rigola, oui on pouvait dire ça comme ça. « Arf à quoi ça sert de toute manière ? Je reste persuadé que les cours ne sont qu'une excuse pour nous rendre encore plus idiot. » Il fallait profiter de la vie à la place. Sa mère ne serait bien sûr pas d'accord du tout. Mais en écoutant rien en cours il arrivait à s'en sortir, donc c'était bien une preuve que ce n'était pas vraiment utile ?
De simple chevalier, il s'était transformé en chevalier magicien. Jolie promotion. Mais il s'empressa de dire que ses pouvoirs devaient rester ses secrets. « Je comprends et je ne voudrais pas que tu révèles ton secret pour moi, alors je vais me contenter d’un spectacle de jonglerie un de ses quatre okay ? Promis ? » Il fit une petite révérence de la tête, sourire en coin. « Pinky swear ! » Et il tendit son auriculaire. Rien n'était plus solennel que le pinky swear. Le jeune homme avait ensuite affirmé, pour rassurer la jeune femme, qu'elle était probablement un ange en plus d'être une princesse. « Non, non, je peux te confirmer que non. Je suis désolée, pour une princesse parfaite, meilleure chance la prochaine fois. » Il fit une petite moue comme s'il était déçu. « C'est bête va falloir que je trouve une autre princesse... » Il croisa les bras un instant bougeant sa bouche sur les côtés pour faire mine qu'il réfléchissait. « Mais après tout, la perfection, c'est très ennuyeux... » Il fit un petit clin d'oeil avant de dire d'un air qui se voulait dramatique. « Je ne vous mérite même pas, comment pourrais-je vous laisser partir alors que vous m'avez choisi. » Elle se rendrait peut-être compte du geek qu'il était mais il avait espoir qu'elle ne prendrait pas peur. Ils arrivèrent finalement à l'endroit dont elle avait parlé. « Alors, tu vois, je t’avais promis des gâteaux. » C'était le genre d'endroit qui ferait briller les yeux de tout le monde. Ou du moins c'était le cas de Zuko. « C'est le paradis je crois, pince-moi. » Il ouvrit ensuite la porte, laissant d'abord entrer Lakhi. « Après vous princesse. » Et il la suivit à l'intérieur. Il lui faudrait sûrement quelques heures pour se décider. Ça avait l'air presque aussi cool que Honeydukes.

Elle adorait le voir réagir à chaque fois qu’elle le frôlait. Il était tellement adorable qu’elle avait envie de le croquer d’un coup. Et en temps normal, c’est ce qu’elle aurait fait. Mais elle voulait faire ça bien et en règle maintenant, sinon son ‘plan’ ne marcherais pas. Et puis, techniquement, elle sortait tout juste d’une rupture alors. Elle ne devait pa oublier son ex-copain imaginaire. « Je ne vérifie pas la tienne, je suis sûre que c'est de la qualité aussi. » Lakhi rigola doucement et hocha la tête. « Bien, on ne demande jamais l’age d’une femme, ou bien son pourcentage de qualité. » Surtout que le sien serait surement très très bas. En tout cas, si le petit brun n’était pas déjà 100% qualité, il rattrapa sans aucun doute une bonne partie de ses points à l’amenant vers l’extérieur. Elle n’aimait pas passé par le devant, les gardiens de sécurité avait pris sa tête en note et ses sorties finissait toujours pas être rapporté. « Arf à quoi ça sert de toute manière ? Je reste persuadé que les cours ne sont qu'une excuse pour nous rendre encore plus idiots. » Elle hocha la tête complètement d’accord. « Il faut s’enfuir alors. » Elle se serra sur son bras qu’elle tenait encore et colla son épaule aux siens. « Faut trouver une île quelques parts et vivre toute nue dans la jungle. » C’était un choix de vie comme un autre après tout. Au lieu de se soucier du futur, ils pourraient seulement penser au tigre qui risquerait de les bouffer en pleine nuit. Elle préférait le tigre, sans même y repenser.

Éblouie par ses talents dignes d’Hodinie, elle lui confia un nouveau titre, mais en échange, demanda de voir encore plus de ses pouvoirs. Pour s’assurer que la princesse qu’elle était était bel et bien en sécurité après tout. C’était tout à fait normal. Zuko tient à cacher ses pouvoirs de super héros, mais elle essaya tout de même de lui faire promettre un spectacle de jonglerie, au moins une fois. « Pinky swear ! » Elle noua son petit doigt avec le sien en rigolant, elle n’avait pas fait ça depuis le jardin d’enfants. « Tu sais que tu viens de me promettre de me revoir au moins une fois ein ? » Elle eut un sourire fier, satisfait de l’avoir attrapé juste pour elle. Ils se mirent en marche vers le petit café et Lakhi du annoncer la grave nouvelle. Elle n’était pas parfaite, c’était très triste tout ça. On y aurait presque cru. « C'est bête va falloir que je trouve une autre princesse... » La brune arrête de marcher et ouvrit sa bouche en ‘O’ complètement choqué. Son titre ! Si durement gagner quoi ! « Mais après tout, la perfection, c'est très ennuyeux... » Bien ! Mieux ! Elle le poussa un peu en riant pour le punir de s’être moqué d’elle de la sorte. « Je ne vous mérite même pas, comment pourrais-je vous laisser partir alors que vous m'avez choisi. » « Noonn ! »Elle se pendit à son bras comme si c’était une question de vie ou de mort. « Sérieusement, qui d’autre qu’un chevalier magicien mériterait une princesse imparfaite ein ? » Match made in heaven. Enfin presque.

Ils arrivèrent à l’endroit choisi et Lakhi sut qu’elle venait de gagner des points juste en voyant la tête que Zuko faisait devant la porte. « C'est le paradis je crois, pince-moi. » Elle hocha la tête pour faire signe que non et se pencha pour lui donner un deuxième bisou à la place. « J’ai pour mon dire de ne jamais pincer des gens avec autant de pouvoir alors. » Il la laissa passer et la Marocaine envoya la main à la femme derrière le comptoir avant de se pencher vers Zuko pour expliquer. « J’ai – peut-être – un petit problème de sucre, tu vois. Et Louisa, juste là, est – peut-être – mon dealer préféré ! »* Elle sautilla jusqu’à la fenêtre de gâteau et regarda ce qu’il avait de frais. « Je vais prendre un latté matcha à la cerise et … un petit plat de macaron de toutes les couleurs. » Elle leva la tête vers sa ‘date’ du jour. « Tu prends ce que tu veux ein, c’est mon treat. Pour m’excuse de t’avoir bousculer et te remercier de m’avoir fait sortir de là. »

et oui j'ai fait exprès pour le nom ->

« Bien, on ne demande jamais l’age d’une femme, ou bien son pourcentage de qualité. » « Bien reçu mon commandant. » Il savait déjà pour l'âge des dames. Il n'avait jamais compris ce qui les dérangeait. Il n'y avait rien de honteux à vieillir, c'était la vie. Même si le jeune homme aurait bien aimé ne jamais grandir pour continuer à ne rien faire et passer ses nuits sur des jeux vidéos. Et il pourrait continuer à dénigrer les cours et embêter ses professeurs. Comme il l'annonça, c'était de toute manière inutile. « Il faut s’enfuir alors. Faut trouver une île quelques parts et vivre toute nue dans la jungle. » Il échappa un rire avant de hocher vigoureusement de la tête. C'était un rêve qu'il ne fallait pas trop lui demander d'imaginer. Il sentit ses joues rosir une nouvelle fois mais il tenta de faire comme si de rien était. « On apprendra à parler avec les animaux, et on inventera notre propre cri comme Tarzan. » Il ne s'emballait pas non, pas du tout.
Zuko évoqua ses nombreux pouvoirs et Lakhi lui fit promettre de lui montrer comment il jonglait un jour. Aussitôt, il leva son petit doigt, image même du serment suprême. Quand on faisait le pinky swear, on ne pouvait pas le rompre, pire encore que le serment inviolable. « Tu sais que tu viens de me promettre de me revoir au moins une fois ein ? » Il haussa les sourcils d'un air étonné. « Une fois ? Si tu veux voir tous mes talents, il faudra venir me voir bien plus de fois. » Il allait devoir réfléchir à ce qu'il ferait mais avec son imagination débordante il trouverait bien quelque chose à faire pour l'impressionner à chaque fois. Enfin tant qu'elle accepterait de venir le voir. Zuko taquina ensuite la jeune femme, prétextant qu'il n'était pas sûr de pouvoir rester avec elle si elle n'était pas parfaite. Comme s'il allait réellement laisser tomber la jeune fille pour sa soit disant imperfection. « Noonn ! Sérieusement, qui d’autre qu’un chevalier magicien mériterait une princesse imparfaite ein ? » Il ne fallait pas lui poser la question deux fois, surtout quand on s'agrippait à son bras de cette manière et qu'on le regardait avec ces yeux là. « Personne. Ils sont faits l'un pour l'autre c'est certain. » Comprenant ce qu'il venait de sous entendre il se sentit rougir mais il conserva son sourire.
Ils arrivèrent finalement dans un lieu clairement magique et promoteur de l'obésité – on grossissait sûrement juste en regardant la vitrine. N'y croyant pas, le jeune homme demanda à Lakhi de le pincer mais à la place elle l'embrassa à nouveau sur sa joue. « J’ai pour mon dire de ne jamais pincer des gens avec autant de pouvoir alors. » Il rigola, un peu nerveusement avant de dire : « C'est un bon principe. » Comme s'il allait s'en plaindre. Ils pénétrèrent finalement dans l'établissement et Lakhi semblait être une habituée. « J’ai – peut-être – un petit problème de sucre, tu vois. Et Louisa, juste là, est – peut-être – mon dealer préféré ! » Il y avait pire comme addiction... Il prit un air faussement choqué. « C'est terrible, et tu veux me faire craquer aussi c'est ça ? » Même s'il n'avait pas besoin d'elle pour craquer pour tout ce qui était sucré. Lakhi passa commande avant de se tourner vers lui. « Tu prends ce que tu veux ein, c’est mon treat. Pour m’excuse de t’avoir bousculer et te remercier de m’avoir fait sortir de là. » Il ouvrit grand la bouche. « Mais je ne remplirais pas mon devoir de chevalier si je te laisse payer, il en va de mon honneur. » Surtout que c'était plutôt lui qui devait la remercier pour l'avoir amené ici, et pour lui avoir adressé la parole en premier lieu. Il commanda pour sa part un cappucino avec une grosse part de gâteau au chocolat.

« Bien reçu mon commandant. » Lakhi hocha la tête le plus sérieusement du monde, comme si elle venait d’approuver la parade de soldat. Commandant, oui, elle pouvait très bien jouer au comandant s’il voulait. Mais elle ce qu’elle voulait vraiment, c’était d’aller vivre naked in the jungle, comme elle lui fit savoir. Parfois, elle disait beaucoup de bêtise et c’était que très peu parler. Elle réalisait un moment plus tard tout ce qu’elle venait de sous-entendre. Elle jeta un regard en billet au petit brun pour voir qu’il rougissait encore. Elle devrait arrêter de l’agacer autant, elle ne voulait pas y donner la fièvre non plus, c’était à croire qu’elle était la première fille qui lui adressait la parole. Et avec cet air de petit chiot, elle ne pouvait pas y croire. « On apprendra à parler avec les animaux, et on inventera notre propre cri comme Tarzan. » « Oh oui ! » Elle sautilla sur place, se tenant encore après son bras. « Et on se promènera de liane en liane. » Est-ce que les gens pouvaient vraiment faire ça ? Parce qu’elle aimerait bien essayer. Pas qu’elle n’a jamais vu de liane de sa vie, mais soit. Elle se stoppa net et pris le garçon par les épaules pour le tourner vers elle, le regard plein de défis. « Allez Tarzan, fais-moi entendre ton cri! Un truc bien macho allez ! » Elle était douce quand même, comme commandante.

En même pas une heure, elle ne réussit à lui faire promettre un prochain rendez-vous, c’était qu’elle était assez douée comme fille dans son genre. Elle devrait peut-être en faire son métier… Enfin, peut-être pas finalement. « Une fois ? Si tu veux voir tous mes talents, il faudra venir me voir bien plus de fois. » Lakhi eut un sourire malicieux et fit signe que oui avec sa tête, avant de lui prendre la main puis continuer à marcher. Elle voulait bien le voir autant de fois qu’il le voulait. Il était agréable, adorable et plus longtemps elle se tiendrait avec lui, plus longtemps Miss Kealoha voudrait bien lui foutre la paix. Mais juste après avoir promis de la revoir, il la menaça de la planter là, dut ses nombreuses petites imperfections. Mais elle chassa l’idée d’un regard de biche et dit que personne n’était mieux pour elle qu’un chevalier-magicien après tout. « Personne. Ils sont faits l'un pour l'autre c'est certain. » Il rougit encore et Lakhi posa ses doigts sur sa joue pour lui faire remarquer. « Je te rends malade ? Tu es toute rouge à chaque fois que tu me regardes, Zuko ? » Elle avait appuyé sur son nom un petit peu, pour se moquer… Mais juste un petit peu. Elle était habituée au bonner dans l’autobus, elle préférait les joues roses.

Ils arrivèrent devant son petit café préféré, rempli de ce qu’on faisait de meilleur en montagne de sucre et Zuko crut rêver. Pour le réveiller, au lieu de le pincer, Lakhi se pencha et l’embrassa sur la joue, prétextant qu’elle ne voulait pas s’attirer les foudres de quelqu’un avec autant de pouvoir. « C'est un bon principe. » « Je pense aussi. » Elle s’éloigna pour aller voir les gâteaux et chercha quoi commander. En vérité, elle venait ici presque tous les jours, mais c’était à peu près la seule fois qu’elle avait mis les pieds dans l’établissement en ayant la tête aussi claire. « C'est terrible, et tu veux me faire craquer aussi c'est ça ? » Elle le regarda quelques secondes, les yeux brillants et détourna sa tête vers les gâteaux. « J’ai bien craqué moi aujourd’hui, c’est à ton tour alors. » Et il était presque aussi sweet que le chocolat qui était devant elle. Elle déclara qu’elle allait payer, mais monsieur marshmallow décida de se faire pousser un côté macho tout d’un coup et insista pour le faire. « Mais je ne remplirais pas mon devoir de chevalier si je te laisse payer, il en va de mon honneur. » Elle hocha la tête, il n’en était pas question. « Alors, je paye pour toi et tu payes pour moi. » Voilà, et c’était tant mieux pour elle parce que son matcha et ses macarons coutaient beaucoup plus cher que son cappucino.

Leurs rêves de s'évader s'emballèrent un peu quand Lakhi suggéra qu'ils pourraient vivre dans la jungle tout nu. Il n'en fallait pas plus à Zuko pour renchérir. « Oh oui ! Et on se promènera de liane en liane. » Ça devait être sacrément cool, presque autant que le surf. « Et on voyagera aussi à dos d'éléphants ! » Il avait toujours rêvé de le faire. Puis il fallait avouer que c'était un moyen de locomotion qui avait la classe. Alors qu'ils continuaient à s'imaginer une vie dans la jungle, elle s'arrêta soudain et l'agrippa pour le tourner vers elle. « Allez Tarzan, fais-moi entendre ton cri! Un truc bien macho allez ! » Il rigola avant de prendre un air très sérieux. D'autres n'auraient jamais osé faire ça dans le couloir où se trouvait presque tous les bureaux des profs, mais c'était de Zuko qu'on parlait. Celui qui un jour s'était mis à chanter une chanson en cours parce que son prof' avait dit une des paroles. Il prit une grande inspiration puis poussa un cri, tentant d'imiter un peu Tarzan, et tout en cognant de ses points sa poitrine. Il n'était peut-être pas aussi cool que celui de Tarzan, mais il n'était pas trop mal non plus. Il fit ensuite un geste de la main vers Lakhi pour l'inviter à faire la même chose : « A ton tour. »
Avec la promesse qu'ils se reverraient, le jeune homme fut encore plus content. Elle n'était pas seulement jolie, elle était vraiment amusante et Zuko n'avait quasiment pas quitté son sourire depuis qu'ils avaient commencé à parler. Dire qu'il avait toujours eu ce cliché dans la tête que les aussi jolies filles ne pouvaient parler que de choses superficielles, il se trompait lourdement. Et il ne pouvait pas s'empêcher de rougir aussi. Il avait tendance à le faire en temps normal mais la jeune femme semblait aggraver la chose. « Je te rends malade ? Tu es toute rouge à chaque fois que tu me regardes, Zuko ?  » Il se passa une main dans les cheveux, l'air gêné, avant de sourire de toutes ses dents pour retrouver une contenance. « Je crois qu'il y a une tomate parmi mes ancêtres... » Il baissa la tête, faisant semblant d'avoir honte mais il releva vite les yeux sur elle. « Mais je mets aussi en cause toute ta princessitude. C'est impressionnant. »
Lakhi avait amené le jeune homme dans un petit paradis sur terre et confia son adoration pour le sucré. Zuko dit alors qu'elle voulait le faire craquer aussi – ce qui ne serait guère difficile. « J’ai bien craqué moi aujourd’hui, c’est à ton tour alors. » Oh mais il avait déjà craqué lui aussi... « Qui te dit que ce n'est pas déjà le cas ? Dit-il l'air soudain malicieux. » La jeune femme après sa commande offrit de tout payer, mais il revendiqua aussitôt son honneur de chevalier. Il ne pouvait laisser une chose pareille arriver. « Alors, je paye pour toi et tu payes pour moi. » Fair enough. « Marché conclu. » Il jeta un regard au lieu et déclara : « Je pense que ça va devenir mon nouvel endroit préféré. Enfin... Seulement quand tu seras là aussi. Ajouta-t-il, souriant. » Ça ne serait évidemment pas aussi bien sans elle...

« Et on voyagera aussi à dos d'éléphants ! » Lakhi hocha la tête, bien d’accord pendant un moment puis se posa très sérieusement. « Attends, c’est pas un peu risqué de se promener à dos d’éléphant tout nu ? Ça ne va pas irriter? » C’était les grandes questions de la vie quand même qui lui passaient par la tête. De quoi rester éveillé toute la nuit. Enfin, parlant de rester éveiller toute la nuit, Lakhi demanda abruptement à Zuko de prouver son machiste ( ?! ) en lui faisant une démonstration de son crie de Tarzan, ici, là, maintenant, en plein milieu du corridor. Ce qu’il fit, sans trop se faire priez même et la brune put rigoler un peu en le regardant se taper la poitrine. « A ton tour. » Lakhi se passa la langue sur les lèvres en souriant et prit les mains du petit brun pour se donner de l’appui et lâcha un cri digne de Jane en penchant sa tête vers l’arrière un petit peu. Le ridicule ne tuait pas, sinon elle serait morte il y a plusieurs années déjà. Et puis prof ou pas, tant pis ein, ils ne pouvaient être qu’impressionner de toute façon.

Lakhi trouvait Zuko bien mignon, mais ce qu’elle trouvait vraiment adorable c’était le fait qu’il soit si gêné autour d’elle et qu’il passait son temps à rougir. C’était peut-être pas très drôle pour lui, mais elle aimait bien. Elle ne put s’empêcher de rire un peu de lui cependant en le pointant comme ça. « Je crois qu'il y a une tomate parmi mes ancêtres... » Il baissa la tête un peu piteuse et la Marocaine ne put retenir un ‘awww’ bien placé. « Bah écoute, c’est mieux qu’un concombre ein, parce que le vert t’irait pas très bien au teint. » Et elle s’y connaissait, elle étudiait pour être styliste après tout. Où quelque chose dans le genre. « Mais je mets aussi en cause toute ta princessitude. C'est impressionnant. » La brune retroussa sa lèvre du bas pour faire une petite moue. « Alors, je te nomme prince et tout est réglé comme ça ! » Elle se sentait bien généreuse aujourd’hui du coup. Les ruptures imaginaires avec cet effet sur elle apparemment.

Ils arrivèrent au petit café et Lakhi put se jeter sur sa deuxième proie préférée. Les petits gâteaux. Elle avoua même à Zuko d’être accro au sucre et celui-ci lui reprocha de vouloir la faire craquer. C’était un bon plan aussi après tout et puis très juste quoi, comme elle venait juste de craquer elle-même, quelques parts entre la princesse et le cri de Tarzan. « Qui te dit que ce n'est pas déjà le cas ? » Elle releva la tête et croisa le regard de Zuko avec le sien. « Vraiment ? Pas trop de princessitude alors ? » Non parce qu’on savait jamais à quel point elle pouvait couper le souffle quoi. Ils passèrent leurs commandes et finirent même par trouver un compromis sur qui payait quoi et Lakhi alla se laisser tomber sur une chaise, dans un coin. « Je pense que ça va devenir mon nouvel endroit préféré. Enfin... Seulement quand tu seras là aussi.» Elle sourie un peu et fouilla dans son sac pour sortir un crayon avant d’attraper le bras de Zuko. Elle rigola un peu devant les tattoo un peu partout, mais trouva une place pour écrire son numéro de téléphone. « Pour le bien de ma ligne, et me voir à d’autre place qu’ici. Ouvert 24h/24, mais attention, quand j’ai pas pris mon thé du matin, je mord. »