It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez

will & tal ❝ breathe me ❞

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyLun 12 Nov - 10:35





WILLIAM & TALLULAH

❝ breathe me ❞

C'en était terminé. Après plusieurs mois d'amour qui avait fini par les détruire, Andrea avait proposé à la jeune chanteuse sud-africaine de mettre un terme à leur histoire. Il était évident que tout allait de mal en pis et Tallulah s'était vue obligée d'acquiescer les dires de son compagnon le soir où, entre deux larmes, il lui avait annoncé ne plus pouvoir continuer sur cette voie. La blondinette avait affirmer ce qu'il disait, d'accord sur le fait que la situation actuelle ne pouvait plus continuer. Mais, contrairement à son petit ami, elle avait imaginé être capable de surmonter cela. Elle l'aimait de tout son coeur et se sentait prête à faire tous les efforts possibles, faire toutes les concessions imaginables pour mener à bien leur relation. Andrea, de son côté, avait affirmé ne plus supporter de voir sa dulcinée souffrir et avait préféré mettre un terme à leur souffrance partagée en mettant un point final à leur amour. Un point final qui fit saigner le coeur de la jeune femme. Elle avait acquiescé, presque sans un mot, mais une fois chez elle, elle avait fondu en larmes. Il la quittait, il lui avait annoncé repartir vivre en Afrique afin de la laisser respirer. Mais l'annonce de son départ l'avait étouffée. Elle mourrait, asphyxiée par son amour démesuré qui ne pourrait plus avoir une personne à qui se consacrer.

Trois jours plus tard, les deux anciens amants se retrouvèrent à l'aéroport, devant le passage sécurisé menant aux diverses portes d'embarcation. Andrea tenait un sac de sport sur son épaule, ses valises ayant déjà été enregistrées, et regardait son amie d'enfance qui, de son côté, faisait peine à voir. Les yeux rouges d'avoir trop pleuré, le teint blafard, elle serrait ses bras contre son ventre, comme pour retenir toute la douleur qui forçait sa sortie. Elle avait tant pleuré, beaucoup trop depuis le soir où l'homme qu'elle aimait lui avait dit clairement que c'en était terminé et qu'il allait retourner à Pretoria, elle n'avait presque plus la force de laisser libre cours à ses larmes. Le regard dépité et larmoyant, Andrea se retenait de pleurer lui aussi. Il aimait la chanteuse de tout son coeur, de toute son âme, mais s'il la quittait, c'était pour son bien, persuadé qu'il n'était pas la personne faite pour elle et qu'elle trouverait le bonheur ailleurs. Décontenancé par la souffrance visible de Tallulah, il tendit lentement la main vers son visage, avec l'intention d'effacer les larmes qui roulait sur sa peau de porcelaine. Mais la sud-africaine détourna vivement son visage, lui faisant ainsi comprendre qu'elle ne voulait plus de son contact physique. Se ravisant, le jeune homme soupira. « Tallulah, s'il te plait... » la supplia-t-il doucement. Il ne voulait pas la voir pleurer, il voulait la voir forte comme elle l'avait toujours été, battante et indestructible. Mais Tallulah avait le coeur brisé et son palpitant émietté avait fait disparaître toute la force qui caractérisait normalement son tempérament. Alors qu'elle soufflait doucement pour tenter vainement de se calmer, une voix annonça aux passagers du vol en destination d'Afrique du Sud qu'ils se devaient de se rendre aux portes d'embarcation au plus vite. La blondinette posa alors son regard océan noyé de larmes sur l'homme qu'elle aimait démesurément et le supplia de partir, d'une voix faible et tremblante. « Vas-y... » Alors Andrea lui adressa un dernier regard et embrassa son front avec tendresse avant de s'éloigner, le coeur lourd. Tallulah l'observa qui se rapprochait du passage de sécurité et, une fois qu'il lui fut hors de vue, elle tourna les talons et traversa l'aéroport au pas de cours pour rejoindre le parking, puis sa voiture, dans laquelle elle se laissa fondre en larmes à l'abri des regards.

Tout était définitivement terminé. Andrea était parti et ne reviendrait certainement jamais. La blondinette essayait de s'encrer cela en tête une fois chez elle, mais elle était incapable de faire face à la réalité. Une part d'elle-même espérait toujours le voir revenir en posant ses bagages chez elle, lui annonçant que c'était une erreur, qu'il l'aimait et qu'il ferait tout pour que le futur se passe bien. Mais non, il était parti définitivement, brisant leur amour qu'elle croyait incassable et la laissant terriblement seule. En proie à un chagrin inconsolable, Tallulah avait rapidement appelé sa meilleure amie à l'aide et Sora avait rappliqué à la vitesse de l'éclair pour tenter de consoler la jeune femme. Mais, mis à part des paroles banales du type « Le temps effacera ta douleur, tu verras. », elle n'avait pas de remède capable de mettre un terme à sa souffrance. Elle avait pourtant passé l'après-midi chez elle, à tenter de lui changer les idées en discutant de choses et d'autres et à regarder des séries télévisées en mangeant de la glace -cliché américain du chagrin d'amour. Puis elle l'avait quittée en début de soirée, lui faisant promettre de l'appeler si elle se sentait à nouveau partir à la dérive. Rapidement, Tallulah sentit à nouveau la douleur lui lacérer le coeur et les entrailles, mais au lieu d'appeler Sora une nouvelle fois, elle enfila une paire de bottes et sa veste avant de saisir son sac et de quitter sa maison pour monter dans sa voiture et conduire jusqu'au quartier de Washington Heights. Elle se retrouva rapidement avec sa voiture garée et se rendit jusqu'au pas de porte donnant chez William. Elle ne savait pas ce qui l'avait poussée à venir chez lui... certainement le fait qu'elle le savait lui aussi dans une passade compliquée suite au départ d'Arizona. Et, lors de leur dernière soirée passée ensemble, elle avait l'impression qu'il la comprenait. Alors oui, elle s'était rendue chez lui, espérant pouvoir oublier son chagrin avec son aide.

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptySam 17 Nov - 20:40





WILLIAM & TALLULAH

❝ Breathe me ♦️

« Sawyer t’es franchement chiant ! » « Je sais » répondu l’ainé Slayers sur un ton neutre ce qui fit rire William. Les mots « je sais » était fréquent dans la bouche de William, mais lorsqu’il les prononçait s’était toujours avec arrogance, fier de ce qu’il était. « Qu’est-ce que t’es chiant Will ! » « Je sais cheese ». Mais les mêmes mots dans la bouche de Sawyer qui était l’inverse de son frère, quelqu’un de posé, calme, réfléchit, ne résonnait pas de la même façon. C’est ce qui fit rire William. Au moins il riait, pensa Sawyer qui ne cessait de s’inquiéter pour lui. « Si tu continue à jouer les mamans poule je vais finir par te le tatouer sur le torse " je vais bien " » dit-il pour qu’il lui lâche un peu la grappe. « Si ça n’allait pas tu ne me le dirais pas. » Sawyer avait raison. Il ne lui dirait pas ! Pourquoi lui dire au final ? ça ferait revenir Arizona ? ça ferait comprendre à cette lâche qu’il était tomber amoureux d’elle, qu’ils avaient cru en eux et qu’il avait cru mérité mieux qu’un simple mots ? Non ! Alors il allait bien. Déprimer, se morfondre, faire du « bouhou bouhou » ne rendrait pas sa vie plus belle. La seule façon qu’il avait d’être heureux c’était de faire semblant de l’être pour qu’un jour il le soit réellement. William était un garçon optimiste, souriant, joyeux et il préférait être ainsi que faire pitié...

« Peut-être bien que oui. Peut-être bien que non. » Lui dit-il juste pour le faire chier, espiègle. « En plus ça serait plutôt moi qui devrait m’inquiéter. Quel est la dernière fille que tu as touchée ? Je vais finir par croire que tu es gay. » William savait que son frère n’était pas gay mais il savait aussi comment détourner une conversation ou la faire cesser. « Fox. » « Quoi ? » « Ma copine s’appelle Fox. » « Oh…. » Si même Sawyer se mettait à avoir une copine, Will allait sérieusement se mettre à déprimer. « T’es sûr que ça va ? » « Repose-moi la question demain. » lui répondit-il avec un sourire timide. « Je reste ? » « Certainement pas. » « Tu connais mon numéro. » Sawyer laissa son frère, comprenant qu’il avait besoin de rester seul pour faire face à la tristesse qu’il avait refoulé depuis le départ d’Arizona. William se dirigea vers le frigo et attrapa une bière qui serait sans nul doute loin d’être la dernière qu’il allait boire ce soir là…

Quand Tallulah frappa à la porte de son appartement l’alcool coulait déjà bien dans ses veines bien qu’il tenait encore sur ses jambes « Tal ? Mais qu’est-ce que tu fou là ? » Lui dit-il des plus franche, surpris. Il la laissa entrait. Un part de lui espéra qu’elle venait lui apporter d’Arizona mais ses yeux rougis lui firent comprendre qu’il s’agissait d’autres choses. « Tout va bien ? T’a l’air déguiser pour le soir d’Halloween, on est déjà en Novembre tu sais. »

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyDim 18 Nov - 16:07

Plantée devant la porte de William, la sud-africaine commençait à se demander quelle mouche l'avait piquée pour qu'elle se réfugie ici et non ailleurs. Elle avait des amis sur qui elle pouvait compter, elle avait sa demi-soeur qui était toujours prête à lui remonter le moral comme elle avait pu le faire pour elle. Elle aurait même pu appeler son frère ou sa mère afin d'entendre de vraies paroles rassurantes. Mais non, elle s'était réfugiée chez William, l'incarnation même de l'ironie qui n'allait certainement pas manquer d'enfoncer encore un peu plus le couteau dans la plaie ouverte et saignante de son coeur. Baissant la tête, Tallulah commença donc à regretter. Peut-être devait-elle faire demi-tour avant que la porte ne s'ouvre. Mais c'était comme si ses pieds étaient fermement cloué au sol. Elle était incapable de bouger, et pourtant, elle s'imaginait déjà face à l'américain se moquant d'elle en lui lançant des « Je t'avais prévenue ! » railleurs. Se pinçant les lèvres, la blondinette s'apprêta à tourner les talons, mais évidemment, ce fut l'instant même où la porte s'ouvrit sur un William visiblement surpris de la voir. « Tal ? Mais qu’est-ce que tu fous là ? » Cette question, elle se la posait sans arrêt. Que lui était-il passé par la tête pour qu'elle vienne le trouver lui ? Elle n'en avait aucune idée. William avait toujours eu le don de la faire rire, mais ce n'était pas ça qu'elle était venue chercher. Elle avait besoin de réconfort, d'entendre dire qu'elle irait mieux, que son chagrin disparaîtrait rapidement, que la douleur tordant son coeur s'estomperait. Mais l'américain était-il capable d'une telle chose ? Elle en doutait.

Pourtant, elle n'hésita pas à entrer à l'intérieur lorsqu'il l'y invita, tête baissée, regard fixant ses chaussures qui bougeaient pour la faire entrer, mécaniquement. Une fois à l'intérieur, elle releva finalement la tête pour poser ses yeux larmoyants et rougis sur le visage du jeune homme, faisant de son mieux pour ne pas montrer l'état dans lequel elle se trouvait. « Tout va bien ? T’as l’air déguisée pour le soir d’Halloween, on est déjà en Novembre tu sais. » C'était évident que cela ne passerait pas inaperçu : les larmes qu'elle avait versées avait complètement détérioré son visage de porcelaine et n'importe qui pourrait voir qu'elle était hantée par la douleur. Pinçant ses lèvres, Tallulah passa outre le fait que le basketteur s'était dors et déjà gentiment moqué d'elle, à sa manière, et croisa ses bras contre son ventre, position de protection que beaucoup lui connaissaient. « Non, ça va pas... » réussit-elle à répondre alors que sa vue était à nouveau brouillée par les nouvelles larmes qui prenait y prenaient naissance. « Andrea est parti... » souffla-t-elle difficilement, comme si cela pouvait suffire à ce que William comprenne qu'Andrea avait décidé de mettre un terme à leur histoire. Automatiquement, elle resserra ses bras contre elle, comme pour se préparer à entendre les railleries de William. Car évidemment, il n'allait pas manquer de lui rappeler à quel point il haïssait Andrea et combien il était heureux de le savoir reparti pour l'Afrique, elle s'y attendait.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyVen 23 Nov - 22:46

« Non, ça va pas... » Beaucoup de gens avait beau le prendre pour un crétin sans cervelle il avait assez de neurones pour s’en rendre compte. Il était inquiet et se demandait ce qui l’avait mit dans cet états. Elle serrait ses bras contre elle, en position de replis et ses yeux rougit prouvait qu’elle avait longtemps pleuré… Il doutait que cela est à voir avec Arizona… « Andrea est parti... »

Elle n’eut pas besoin d’en dire plus pour qu’il comprenne. Tout d’abord parce que même s’il ne portait pas le jeune homme dans son cœur il savait à quel point il avait un place importante dans le cœur de l’Africaine. Ensuite parce que lui-même avait vécu le départ il y eut d’une personne qu’il aimait… « Viens là » lui dit-il simplement en ramenant la jeune femme contre son torse, posant sa main sur son dos pour lui prouver sa présence. Elle n’avait pas besoin d’entendre qu’Andréa était un crétin. Pas aujourd’hui ! William n’avait pas envie de le dire même s’il fallait être résolument stupide pour abandonner une fille aussi géniale que la jeune chanteuse. Il avait longtemps critiqué Andréa mais jamais une seule seconde il n’aurait pensé qu’il ait pût faire une chose pareille… Il pensait qu’elle était à l’abri d’un chagrin d’amour avec lui et que leurs sentiments étaient plus fort que tout. A ses yeux les deux amoureux étaient comme Roméo et Juliette, mythique et fait l’un pour l’autre…

A croire que l’amour était un sentiment qui n’existait que dans l’unique but de faire souffrir les gens, les laisser espéré pour mieux pouvoir les poignarder dans le dos… Il serra la jeune femme contre lui quelque minute avant de lâcher son étreinte. Il posa un regard rassurant sur elle et lui adressa un sourire, espérant en voir un sur son visage en retour. « Tu savais qu’il diffuser des films de cul tout les soirs à minuit sur NBC ? » Soit elle se mettait à rire. Soit elle le traitait de crétin. Dans les deux cas, l’espace d’une seconde elle arrêterait de penser à Andréa. Une seconde ça peu paraitre ridicule, beaucoup trop peu, mais qu’est-ce que William aurait donné pour arrêter ne serait-ce qu’une seconde de penser à Arizona…

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyLun 26 Nov - 23:45

Bras resserrés contre son ventre, la mâchoire crispée, Tallulah attendait les railleries de l'américain. Qu'il se moque d'elle, elle l'avait mérité. Il l'avait mise en garde à de nombreuse reprise -à sa manière, certes- et elle ne l'avait pas écouté. Mais que diable lui avait-elle pris pour qu'elle espère construire une histoire d'amour stable avec son ami d'enfance ? Elle avait beau être éperdument amoureuse de lui, elle n'avait pu que se douter qu'autant d'années d'amitié partagées ne pouvait pas se transformer en amour idyllique en quelques semaines. Elle avait pourtant été loin de se douter que les conséquences en serait autant désastreuses. Et la voilà qui encaissait le coût de son erreur, telle une adolescente débutante en histoires de coeur. Soufflant doucement, elle passa une de ses mains tremblantes sous ses yeux afin d'effacer les larmes qui avaient entraîné son maquillage, attendant toujours que William la sermonne. Mais les secondes s'écoulèrent, sans qu'aucun mot ne franchisse la barrière de ses lèvres. Osant finalement reposer son regard larmoyant sur lui, la sud-africaine remarqua sans mal qu'il n'arborait pas son habituel visage moqueur. Elle crut au contraire lire de la surprise dans son regard, ainsi qu'une énorme compassion. Et, contre toute attente, il finit par s'approcher d'elle, la surprenant avec un « Viens là. » prononcé alors qu'il l'attirait contre lui pour l'encercler de ses bras puissants. D'abord surprise, Tallulah ne tarda pas à sentir le sel de ses larmes lui brûler à nouveau la vue et, sans pouvoir se retenir, elle craqua. Nichée dans les bras de William, elle se remit à sangloter, les yeux fermés à s'en fendre les paupières, comme si se sentir protégée par son étreinte l'aidait à évacuer encore une fois sa douleur.

Les minutes passèrent et, aussi simple que cela puisse paraître, la blondinette finit par se calmer progressivement. Les bras de William qui l'encerclaient la rassurèrent et ce fut la première fois depuis la chute infernale de son état émotionnel qu'elle se sentait en sécurité. Bien que son coeur continuait à crier sa peine, ses sanglots s'estompèrent jusqu'à disparaître, ne laissant pour trace que les larmes embrouillant son magnifique regard océan et creusant son visage de porcelaine. Au moment où l'étudiant sportif relâcha son étreinte, Tallulah soupira longuement et prit le soin de passer une nouvelle fois ses doigts sous ses yeux, espérant effacer les marques de sa souffrance. « Tu savais qu’ils diffusaient des films de cul tout les soirs à minuit sur NBC ? » Cette remarque ne l'étonnait même pas devant lui. Quelques minutes plus tôt, elle l'aurait certainement giflé avant de déguerpir, mais à présent qu'elle s'était un tant soit peu calmée et qu'elle se sentait rassurée en sa présence, elle parvint à en rire, très légèrement. Un sourire maladroit se dessina au milieu de ses larmes alors qu'elle s'éventrait à effacer ces dernières, et elle finit enfin par croiser son regard. Un regard rassurant qu'elle ne lui avait encore jamais connu. « T'es con... » marmonna-t-elle doucement. Oui, il était con, mais c'était ce qui le rendait indéniablement irrésistible et qui l'empêchait de trop s'emporter contre lui. Au moins, il avait le parfait mérite de lui rendre un minimum de sourire et d'avoir réussi à calmer les sanglots qui ne l'avaient pas lâchée depuis qu'Andrea l'avait abandonnée dans l'aéroport. Exténuée, la blondinette resserra une nouvelle fois ses bras contre son ventre. C'était un réflexe qu'elle avait quand elle se retrouvait en situation de faiblesse et, dans le cas présent, quand bien même elle se sentait en sécurité, elle ressentait le besoin de se protéger à sa manière. Humectant ses lèvres, la chanteuse passa une main dans sa longue chevelure blonde alors que son autre bras restait collé contre son ventre, puis elle baissa la tête au moment de demander d'une petite voix « Est-ce que... ça te dérange si je reste ici cette nuit ? » Loin d'elle l'envie de lui imposer sa présence. Mais elle était beaucoup trop faible pour passer la nuit seule et elle avait besoin de lui, aussi ahurissant que cela puisse paraître. « Je me sens pas capable de rester seule... » ajouta-t-elle en guise d'explication, redressant la tête pour fixer William de ses yeux bleus. Peut-être serait-il surpris par sa demande, peut-être non. Elle aurait pu une fois de plus se réfugier chez Sora ou encore chez son meilleur ami, mais c'était William qu'elle avait choisi. Parce qu'ils se comprenaient sans avoir à se le dire, traversant presque le même chagrin tous les deux.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyMer 28 Nov - 13:42



« T'es con... »
« Je sais » lui répondit-il avec un sourire, fier de sa connerie. Il était peut-être con mais il était arrivé à la faire sourire et il prenait cela pour une victoire. Ça a était une pour lui. Vu dans l’état où Tallulah était ce n’était pas gagner d’avance d’arriver à lui sortir un peu Andréa de la tête, mais l’espace d’une courte seconde il y était arrivé. Alors peu importe qu’elle le traite de con, il avait fait son job d’ami, essayant comme il pouvait de lui remonter le moral. « Est-ce que... ça te dérange si je reste ici cette nuit ? Je me sens pas capable de rester seule... » « Une fille sexy qui désire dormir dans mon lit ? Tu crois vraiment que j'suis capable de dire non ? » lui demanda-t-il avec humour, faisant référence aux fait qu’il aimait les jolies filles et qu’il ne s’en cacher pas. Tout le monde savait que William Alex Slayers était rarement seul dans son lit. Dans le cas présent bien évidemment les choses étaient différentes. Il avait fait de l’humour, il ne la toucherait pas. Ils étaient amis et il respectait cela. Le nombre de fille qui avait la chance – ou la malchance, ne peut-être toucher par lui quel calvaire ! – pouvait ce compter sur les doigts de la main. Et il n’avait besoin que d’une seule main !

« Par contre tu garde tes mains quand tes poche hein ? Si tu me touche je crie au viol ! » dit-il en jouant les vierge effarouché sur un ton menaçant des plus sérieux avant d’afficher un grand sourire, fier de lui. « Ça te dérange si j’dors en caleçon ? Tu arriveras à maitriser tes hormones pour ne pas sauter sur mon corps des plus attirants ? » Là encore il ne faisait que la taquiner. Il en faisait peut-être – surement – trop mais faire preuve d’ironie était son moyen de défense et ça l’empêcher de trop penser. Tout d’abord à Arizona et ensuite à Tallulah. Ça l’empêcher de s’inquiétait pour elle, d’avoir envie d’aller en Afrique défoncer la gueule d’Andréa ! William se dirigea vers la chambre à coucher et il finit par se retourner, captant que Tallulah ne le suivait pas. « Alors tu viens ? Promis je ne ronfle pas ! »

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyLun 3 Déc - 11:41

« Je sais. » Le pire était qu'il était fier ! Mais cette réplique fit sourire Tallulah. William avait beau ne pas toujours user de délicatesse quand il s'agissait de se montrer compatissant, il avait le mérite de trouver de quoi faire rire les personnes qui l'entouraient, et la sud-africaine savait en cet instant précis, alors qu'elle sentait son ami lui témoigner du soutien à se manière, qu'elle avait bien fait de se rende chez lui tout compte fait. Il employait, certes, des méthodes différentes à celle qu'elle connaissait de la part de ses amis, mais elles restaient efficace, le léger sourire sur ses lèvres en témoignant. William était comme ça, et elle le savait. Dans le fond, c'était ce qu'elle appréciait chez lui : cette manière qu'il avait à passer par-dessus les coups bas de la vie et de toujours trouver un moyen d'apporter un peu de lumière au milieu des nuages grisonnants. L'américain avait cette capacité de lui changer les idées et il le lui prouvait encore ce soir. L'espace d'un instant, elle avait cessé de penser à Andrea, ses sanglots s'étaient arrêtés après avoir sentis les bras forts de William la serrer contre lui et, même si elle se sentait terriblement affaiblie et vulnérable, elle se sentait plus en sécurité auprès de lui. Et c'était certainement cela qui l'avait poussée à lui demander si elle pouvait passer la nuit chez lui. Loin d'elle l'idée de se réfugier dans les bras d'un autre homme directement après sa rupture, mais elle ne pouvait pas rester seule : elle s'en sentait incapable et elle avait déjà versé beaucoup trop de larmes à son goût.

« Une fille sexy qui désire dormir dans mon lit ? Tu crois vraiment que j'suis capable de dire non ? » Une telle réflexion était inévitable. Maintenant que William avait vu que son humour fonctionnait pour redonner un tant soit peu le sourire à la chanteuse, il n'allait pas s'arrêter et elle allait devoir subir ses remarques jusqu'à ce qu'elle sombre dans le sommeil. Mais ce n'était pas pour lui déplaire, elle méritait de sourire et de rire un minimum après ce qu'elle avait traversé avec Andrea ces derniers temps. Soit, elle se contenta de serrer ses bras contre son ventre en levant les yeux au ciel d'une mine faussement exaspérée, sans mot dire, avant de reposer son regard sur le jeune homme. « Par contre tu garde tes mains quand tes poche hein ? Si tu me touche je crie au viol ! » s'écria-t-il d'une voix très peu virile, faisant rire la sud-africaine doucement. « Comme si ça te dérangeait... » souffla-t-elle, un sourire au coin des lèvres. Elle connaissait William et son goût prononcé pour les femmes, alors jouer les puceaux effarouchés ne pouvait que la faire rire. « Ça te dérange si j’dors en caleçon ? Tu arriveras à maitriser tes hormones pour ne pas sauter sur mon corps des plus attirants ? » Laissant une nouvelle fois un air faussement exaspéré traverser les traits de son visage, Tallulah ne lâcha pas son ami du regard. Décidément, il enchaînait les plaisanteries salaces maintenant qu'il avait vu que cela semblait fonctionner. « T'en fais pas pour ça. » répondit-elle calmement. Elle n'était pas venue pour finir dans ses bras de sorte à oublier qu'elle était amoureuse d'un imbécile qui avait cru bon de l'abandonner pour lui permettre d'être soit-disant heureuse. Elle était juste venue chercher du soutien et du réconfort, alors non, elle n'allait certainement pas profiter de la situation.

Au final, visiblement fier de tout ce qu'il avait pu sortir pour faire rire la sud-africaine, William tourna les talons de sorte à se diriger vers sa chambre. Mais la blondinette ne bougea pas, gardant ses bras croisés contre son ventre en tournant la tête en direction de la fenêtre afin d'observer l'extérieur qui était plongée dans l'obscurité. Immédiatement, ses pensées se tournèrent à nouveau vers Andrea et elle sentit son coeur se crisper alors que le visage du jeune homme se dessinait clairement dans son esprit. « Alors tu viens ? Promis je ne ronfle pas ! » La voix de William la tira de ses pensées et elle tourna la tête vers lui pour lui adresser un sourire forcé. « Donne-moi une minute... » répondit-elle d'une voix faible. Elle avait besoin de se retrouver seule, le temps de quelques secondes, juste de quoi se rendre à l'évidence qu'Andrea était définitivement parti et qu'elle allait devoir continuer son chemin sans lui. Finissant par se rapprocher de la fenêtre, elle glissa ses mains dans les poches arrières de son pantalon et laissa ses yeux océan vagabonder sur la vue que lui offrait le quartier. Les larmes scintillant au bord de ses cils, elle sortit son téléphone portable et s'arrêta sur la photo d'elle et Andrea qui lui servait de fond d'écran. Le coeur lourd, elle l'observa quelques secondes et entra dans le menu des photos afin d'effacer un à un les clichés qui avait un rapport quelconque avec le sud-africaine. Elle ne voulait plus avoir quoi que ce soit en lien avec lui, ce serait beaucoup trop difficile pour elle de se détacher. Soupirant lentement, elle range finalement son téléphone, observa une dernière fois la vue et effaça la larme qui roulait sur sa joue avant de se détourner de la fenêtre afin de rejoindre William.

god i wrote DA shit of the day '-' sorry fort that ~
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyMar 4 Déc - 20:01

]
« Comme si ça te dérangeait... » « Un point pour toi. » Lui répondit avec un sourire malicieux. Il ne démentait pas les paroles de la jeune femme et pourtant elle se trompait… William n’aurait jamais touché Tallulah ! Oh ils avaient fait l’amour par le passé mais il avait une vengeance à assouvir. Tout le monde pensait qu’il sautait sur tout ce qui avait des seins. La vérité c’est que le jeune Slayers était bien plus sélectif que ça… Les filles qui passaient dans son lit et l’aider à oublier sa solitude n’était que des filles faciles, des femmes à qui il n’aurait pas brisé le cœur et SURTOUT dont il ne pourrait pas tomber amoureux… Hors la belle chanteuse avait un cœur en or, un côté attachant qui le mettrait bien trop en danger… A jouer avec le feu on se brûle… William fuyait l’amour comme la peste et cela depuis longtemps… S’il avait continué de fuir, il aurait sans doute moins souffert du départ d’Arizona…

Le jeune homme rejoignit la chambre alors que Tallulah restait quelque minute dans le salon. Elle avait besoin de solitude. Quand elle entra dans la chambre il était en train de ranger une dizaine de photo qui était étalé sur le lit. Sur chacune d’elle se trouvait Arizona, endormie… Il les avait prises le jour où ils avaient couché ensemble. Il s’était réveillé en pleine nuit et il l’avait trouvé si belle qu’il n’avait pas pût s’en empêcher. Ce n’était même pas les formes délicates de son corps qui avait attiré son regard car elle était recouverte d’un drap. C’était seulement elle, son visage apaisé. Il avait voulu marquer l’instant… Il les avait imprimés pour les lui offrir le jour où il s’était rendu à son appartement, pour lui faire comprendre à quel point il l’aimait. Mais il n’avait trouvé qu’une chambre vide… Aujourd’hui il se trouvait ridicule. Tout ceci n’avait aucun sens. Il n’aurait jamais dût prendre ces clichés. Il forma un tas qu’il jeta sous le lit, là où on met les choses qu’on oublie. William ne déchirerait pas ces photos ! C’était peut-être son petit côté mazo mais il savait que tôt ou tard il aurait envie de les regarder de nouveau. Il en serait de même pour Tallulah et tous les souvenirs qu’elle avait d’Andréa…

William défit la ceinture de son pantalon et le quitta avec son tee-shirt avant de se glisser sous la couette. Tallulah ne s’était pas rendu compte de son état d’ébriété mais l’alcool était bel et bien présent dans son organisme. Il n’avait pas pensé finir sa soirée ainsi. Il avait l’intention de boire jusqu’au coma éthylique et non de retrouver aussi vite sa carapace de « je sais bien tout va bien. » Il aurait sans doute préféré rester seul avec sa solitude mais il ne s’était pas le cœur à foutre Tallulah dehors. Peut-être était-ce un cadeau de son ange gardien qui avait envoyé la belle Africaine pour éviter qu’il ne fasse une grosse connerie…

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyMar 4 Déc - 23:18

La démarche lente, Tallulah flânait en direction de la chambre sans trop se presser, comme pour retarder le moment où elle se retrouverait dans la même pièce que l'américain. Ce n'était pas qu'elle ne souhaitait pas se retrouver en sa compagnie, loin de là. Passer du temps avec lui était toujours plaisant, principalement en ce moment étant donné qu'il était capable de lui changer les idées. Mais William était une des rares personnes de son entourage à être capable de lire entre les lignes, de la cerner dans sa totalité. En temps normal, elle se cachait derrière des faux semblants composés de sourires et de rire qu'elle essayait de ne pas rendre forcé. Mais par un simple échange de regard, le jeune homme était capable de faire tomber ses rempars. Face à lui, elle était incapable de masquer sa douleur et elle était obligée de se laisser à découvert. Cela était certainement dû aux nombreux points communs qu'ils avaient. Si elle faisait en sorte d'atteindre lentement la chambre de son hôte, c'était donc pour cette raison : parce qu'elle savait que, dès l'instant où elle franchirait la porte, il lirait en elle comme dans un livre ouvert. Elle profitait donc de ses dernières secondes de solitude afin d'avoir sa bulle privée. Quelques secondes courtes mains bénéfiques qui lui permirent d'entrer dans la chambre le coeur un peu plus léger.

à peine eut-elle passé l'encadrement de la porte qu'elle aperçut William occuper à débarrasser le lit de clichés que la blondinette eut tout de même le temps d'observer. Elle reconnut sans peine le visage de son amie, Arizona, qui avait quitté les États-Unis récemment sans réellement en donner les raisons, à qui que ce soit. Son départ avait été une surprise pour tous, que ce fut pour sa famille, ses amis ou le jeune Slayers. Tallulah savait ce qu'il s'était passé entre eux, elle savait très bien que William s'était attaché à elle, s'était laissé croire qu'une histoire stable et durable était possible avec l'océanienne, quand bien même il ne l'avait jamais clairement dit. Mais si l'américain lisait en elle comme dans un livre ouvert, la sud-africaine décelait parfaitement l'état d'âme du jeune homme pour sa part également. Elle n'avait eu donc aucun mal à voir à quel point il tenait à elle et à quel point il était aujourd'hui détruit suite à son départ inattendu. L'observant qui rangeait alors ses photos avec hâte, Tallulah s'assit au bord du lit en l'observant avec compassion. Tous les deux traversaient la même passe et elle ne pouvait que comprendre ce qu'il ressentait, quand bien même il ferait tout pour la dissuader du fait qu'il était mal en point. Et pourtant, il savait que la chanteuse le connaissait très bien et que jouer un jeu ne servirait à rien. Mais il avait sa fierté, c'était ainsi. Ne détournant légèrement son regard qu'au moment où l'américain se débarrassa de ses vêtements, Tallulah posa à nouveau ses yeux océans encore miroitant de larmes sur lui quand il fut installé dans le lit. Laissant un léger silence planer, elle hésita à aborder le sujet concernant Arizona. Mais il avait été là pour elle et lui avait remonté le moral au mieux lorsqu'elle avait débarqué chez lui, elle devait lui rendre la pareille. « Je suis désolée pour Arizona... » finit-elle par murmurer d'une voix douce et sincère, lui montrant à quelle point elle compatissait à sa douleur. Inutile d'en dire plus, elle savait pertinemment que William n'avait pas besoin d'en parler en long et en large. Savoir la sud-africaine présente pour lui devrait lui suffire. C'est pourquoi elle se contenta de se décaler légèrement sur le lit pour se rapprocher de lui, tout en restant assise, et qu'elle glissa avec tendresse sa main dans la chevelure châtain du jeune homme en ajoutant « Elle passe à côté de quelqu'un de formidable... », lui adressant finalement un léger sourire. Ses paroles étaient des plus sincères : même si William avait la fâcheuse tendance à tout ramener à son charme ou à ses prouesses sexuelles, il ne restait pas moins une personne sur qui elle pouvait compter, une personne présente dans les coups durs comme ce soir et qui était capable de la soutenir et lui remonter le moral. Et pour ça, William était formidable à ses yeux.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyVen 7 Déc - 15:45

« Je suis désolée pour Arizona... » « Pourquoi ? Elle n’est pas morte, elle est juste partie. » Répondit-il avec un léger sourire qui manquait toutefois de sincérité. Il voulait lui faire croire que le départ de la belle brune ne l’affectait pas plus que cela, comme il le faisait croire à tout le monde, y comprit lui-même… Mais ce soir avant qu’elle arrive il s’était un peu lâché, aidé par l’alcool il avait laissé sortir sa tristesse sortir, des larmes coulant sur ses joues que personne ne verrait jamais et dont il ne restait plus aucune trace… William avait beau jouer l’homme fort, viril, un homme un vrai qui ne ressent rien, il n’en restait pas moins un homme… Mais Tallulah n’avait pas besoin de le savoir. Le jeune Slayers préférait qu’elle voie en lui un homme invulnérable plutôt qu’un pauvre type pathétique affecter par un sentiment aussi faible que l’amour… « Tu sais elle n’était qu’une fille parmi d’autre. Juste un trou. Sans aucune importance. Il y a des tas d’autres filles. C’est pas grave. » De nouveau ce sourire qui sonnait faux. Juste un trou… William savait une chose, les femmes détestaient les hommes vulgaires ! Il n’y avait pas mieux pour leur laisser penser qu’on était qu’un salaud sans cœur, et à choisir il préférait être un salaud sans cœur que ruiner sa réputation de Don Juan… Mais Arizona n’était pas juste un trou, elle était bien plus que cela…

Quand Tallulah se rapprocha de lui et lui ébouriffa les cheveux avec une certaine complicité au lieu de le baffer et de le traiter de connard, William resta perplexe. Etait-elle capable de voir au delà de sa carapace de protection ? Savait-elle lire entre les lignes comme Kennedy le faisait si bien ? Comprenait-elle le oui quand il disait non ? C’est l’impression qu’il eut bien que ça lui semblait tout simplement…IMPOSIBLE !!! « Elle passe à côté de quelqu'un de formidable... » « Je sais » répondit-il avec un sourire, cette fois sincère, cette malice agaçante dans les yeux, comme un enfant insolent qui prendrait plaisir à faire une chose défendu. William détestait les compliments. Il avait horreur de ça ! Et cela depuis sa plus tendre enfance ! Tant et si bien qu’il avait rapidement appris une astuce pour ne plus en avoir : l’arrogance ! Quand un garçon vous répond « je sais » comme s’il était le maitre du monde, donnant presque envie de le baffer, ça ne vous donne pas envie de flatter d’avantage son égo. Technique infaillible qui marchait à chaque fois ! Tallulah ne ferait sans nul doute pas exception à la règle.

Il plongea ensuite ses yeux dans les sien, décelant une tristesse qu’ils avaient commune. Tout deux avait été abandonné par la personne qu’ils aimaient… Alors après une seconde d’hésitation, il lui dit « Elle me manque… » . William se montrait à nu. Honnête. Parler de ses sentiments, lui qui affectionner tant la devise « un homme un vrai ne ressent rien. », n’était pas dans ses habitudes. Mais finit pour l’instant l’humour, les sourires, les mots vulgaires, l’arrogance et autre stratagème pour se protéger. Il était sincère et montrait à l’africaine une facette de lui dont vraiment très très peu de femmes pouvaient se vanter d’avoir vu…

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyLun 10 Déc - 20:52

« Pourquoi ? Elle n’est pas morte, elle est juste partie. » C'était une réaction qui ne surprit même pas la jeune africaine. Il se cachait, dissimulait la peine qu'il ressentait derrière un mur qu'il désirait impénétrable. Jouer les hommes forts et viriles était tellement plus simple que de se montrer à nu et de craquer. Mais Tallulah connaissait ce sentiment, car elle était exactement pareille -à croire qu'elle avait des gênes d'homme en elle !-, à ce cacher derrière un masque lorsque ça n'allait pas. Sauf qu'il arrivait toujours un moment où jouer la comédie devient trop fatiguant et où ne trouve plus la force de se battre. C'était ce qu'était en train de traverser la blondinette, ce pourquoi elle venait chercher du soutien chez celui qui avait au moins autant de force qu'elle pour surmonter l'insurmontable. « Tu sais elle n’était qu’une fille parmi d’autres. Juste un trou. Sans aucune importance. Il y a des tas d’autres filles. C’est pas grave. » continua-t-il en souriant toujours aussi faussement. Des paroles crues qui auraient eu le don de choquer n'importe quelle jeune femme. Mais une fois de plus, Tallulah le comprenait. Elle avait passé elle-même l'après-midi à insulter Andrea de tous les noms d'oiseau face à Sora, entre deux sanglots, mais elle n'en pensait pas un mot au fond d'elle. La trahison engendre la colère, alors forcément, on ne peut s'empêcher de blâmer celui qui nous a abandonné. Alors oui, elle comprenait la rage que devait éprouver William et, de ce fait, elle ne réagit pas comme n'importe quelle fille. Elle le rassura au mieux, passant doucement sa main dans les cheveux du jeune homme, un geste affectif comme un autre.

La blondinette savait que, sur elle-même, l'affection fonctionnait. Elle avait passé l'après-midi dans les bras de sa meilleure amie, et cela lui avait fait un bien fou, jusqu'à ce qu'elle se remette à sangloter une fois Sora partie. Mais peut-être que, sur ce point, l'américain et elle étaient différents. Peut-être avait-il juste besoin de solitude afin de passer par-dessus la déception et le goût amer de la rancoeur. Tallulah le connaissait certes, mais pas dans les moindres recoins. Qui sait, peut-être pouvait-il la surprendre. « Je sais. » répondit-il bêtement, fier de lui, au moment où elle le complimenta pour le rassurer. Une nouvelle fois, il s'agissait du jeune Slayers tout craché. Mais plutôt que de l'envoyer sur les roses, la blondinette se contenta de lever les yeux au ciel d'un air exaspéré tout en retirant sa main de ses cheveux pour les liés contre ses chevilles, après s'être assise en tailleur. Le silence s'installa à nouveau entre eux et, ne sachant pas quoi faire, Tallulah baissa son regard en direction de ses mains alors qu'elle tripotait ses doigts machinalement, s'autorisant quelques brefs coups d'oeil en direction de son ami. Et quand elle vit que celui-ci la fixait, elle finit par laisser son regard s'accrocher au sien. « Elle me manque… » Cette soudaine déclaration fit rater un battement au coeur de Tallulah. Pour la première fois depuis qu'elle le connaissait, il faisait tomber les murs qui l'abritaient dans leur totalité. Il se montrait à nu, et cela eut le don de la toucher profondément. Gardant son regard triste planté dans le sien, elle lui adressa un fin sourire désolé. Désolée, elle l'était. Désolée qu'Arizona l'ait abandonné, désolée qu'il se voit comme elle avec une plaie saignante au coeur, désolée de ne pas avoir les mots pour le rassurer. « Je sais... » se contenta-t-elle de répondre, dans un murmure. Elle ne pouvait rien dire de plus vrai : elle savait très bien ce qu'il traversait. Ils vivaient la même chose, elle le comprenait donc mieux que quiconque et savait pertinemment que disserter des heures sur le sujet était loin d'être plaisant. Alors, plutôt que de continuer la discussion, la sud-africaine se poussa pour se mettre au bord du lit de sorte à se débarrasser de ses chaussures, puis elle se glissa sous la couverture pour aller se blottir contre William. N'y voyez là aucun geste déplacé. Elle voulait simplement se sentir près de lui, de sorte à que tous les deux puissent se sentir soutenus et un peu moins seuls. Relevant la tête, elle déposa un baiser sur sa joue, puis elle cala sa tête contre l'épaule du jeune homme, soupirant en fermant les yeux. Demain était un autre jour, et elle espérait que William comme elle se sentiraient un tant soit peu mieux.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyLun 17 Déc - 18:11

« Je sais... » William se mit à sourire. Un sourire sincère. Pas un sourire à la « un homme un vrai » débordant d’arrogance et qui en agaçait plus d’une. Pas un sourire large et hypocrite. Non un sourire d’une sincérité frappante et qu’il n’avait pas eut depuis longtemps… Ce qui l’avait fait sourire, c’était le fait qu’elle ait employé les mêmes que lui pour répondre à son compliment. Bien que la façon dont Tallulah les avait prononcés n’avait rien à voir avec la sienne. « Non non non ça ne va pas du tout . C’est pas comme ça ! Répète après moi " Je sais " » dit-il cette fois avec l’arrogance qui lui était propre avant de se mettre à rire, sans nul doute pour rendre l’ambiance moins pesante et effacer de l’esprit de la belle Africaine le fait qu’il venait de se confier, comme un faible. « Va y, essaye ! » Il aperçut alors Tallulah se glissait sous la couverture pour venir se coller contre lui, allonger dans le lit. Elle déposa un baiser sur sa joue qui aurait pût le faire rougir s’il n’avait pas autant l’habitude des femmes. Au creux de ses bras, la tête posait sur son torse, elle semblait être en sécurité, à l’abri, comme si William empêchait le fantôme d’Andréa de venir la hanter. La présence de l’Africaine l’aidait lui-même à chasser Arizona de ses pensées. Ce soir là, il y avait une chose qui les rapprochait : la douleur ! Ils éprouvaient la même chose et comprenaient mieux que quiconque ce que l’autre pouvait ressentir. Tallulah finit par s’endormir et il fit de même…

    [...]

« Un jour mon William viendra. Un jour il dira à Tallulah ces mots d'amour, si troublants et tendres » chanta William à l’oreille de la belle Africaine encore à moitié endormie, juste avant qu’il n’éclate de rire. « Allez debout la belle au bois dormant ! Assez dormi ! » Dit-il en se remettant au lit, posant un plateau de bouffe sur la couette où il était installer. Le jeune Slayers qui apportait le petit déjeuner au lit à une fille ? Vraiment ? Comme pour répondre à cette question il commença à grignoter. « Oh ce n’est pas pour toi. » dit-il à l’intention de Tallulah. « Mais tu peux piocher si tu veux. » Etrangement le bol était deux fois trop grand pour lui tout seul. Il avait beau aimer les céréales il y avait presque un saladier entier et une grande bouteille de lait. Oui bien sûr ! Il n’avait pas apporté le petit déjeuner à Tallulah, c’était pour lui, bien évidemment. Hum. Pas très convainquant…


Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyLun 17 Déc - 19:22

La sincérité du sourire de William fut en effet frappante : elle ne manqua pas à la chanteuse qui fut soulagée de voir apparaître un sourire aussi vrai sur son visage. À son tour, elle avait réussi à lui changer les idées pour l'espace de quelques minutes, lui permettant d'arrêter de se torturer l'esprit avec Arizona. Et elle en était heureuse. Pourquoi ? Parce qu'à ses yeux, William ne méritait pas de souffrir. Malgré les apparences qu'il laissait voir, il était un homme gentil et prévenant qui ne méritait nullement d'avoir le coeur meurtri à cause d'une femme. « Non non non ça ne va pas du tout . C’est pas comme ça ! Répète après moi " Je sais ". » Le rire de Tallulah s'accorda à celui de l'américain et, plutôt que de répondre au moment où l'incita avec son « Vas-y, essaye ! », elle leva les yeux au ciel d'un air faussement désespéré et finit par se débarrasser de ses chaussures pour se glisser aux côtés du basketteur et de se blottir dans ses bras. La chaleur réconfortante de son étreinte eut l'effet d'une douce berceuse sur elle et elle tomba bien rapidement dans un profond sommeil, suivie de près par William. Cette nuit là fut une nuit sereine durant laquelle la belle africaine ne fit aucun cauchemar et ne se réveilla pas un nombre incalculable de fois. Une première depuis longtemps étant donné les nuits désagréables qu'elle avait accumulées depuis le début de ses disputes incessantes avec Andrea. À croire que le jeune Slayers était un véritable calmant sur la blondinette, une barrière de protection qu'elle n'avait rencontrée nul part ailleurs.

La nuit s'écoula donc, sans cauchemars et durant laquelle la sud-africaine trouva enfin un repos digne de ce nom. Au matin, elle ne fut tirée de son sommeil progressivement, de part la lumière qui s'infiltrait dans la chambre. Mais elle fut totalement réveillée par la voix de William qui murmurait à son oreille. « Un jour mon William viendra. Un jour il dira à Tallulah ces mots d'amour, si troublants et tendres. » Laissant un léger rire franchir la barrière des ses lèvres, la blondinette n'ouvrit pas immédiatement les yeux et se contenta de poser à l'aveugle sa main sur l'épaule de William pour le pousser doucement. Heureusement pour lui qu'elle n'était qu'à moitié endormie, car elle détestait être réveillée. « Allez debout la belle au bois dormant ! Assez dormi ! » À ces mots, Tallulah ouvrit ses paupières doucement et jeta un bref coup d'oeil au réveil qui trônait sur la table de chevet. La matinée était déjà bien entamée et ils s'étaient couchés relativement tôt la veille. Alors oui, assez dormi. Elle se tourna alors sur le dos et s'étira de tout son long en laissant un soupir s'échapper de son nez alors qu'un sourire se dessinait sur ses lèvres. Elle n'avait pas aussi bien dormi depuis longtemps et cette nuit lui avait redonné la force qui lui avait tant manquée ces derniers jours. Alors qu'elle se redressait pour s'assoir dans le lit, William vint la rejoindre, un plateau de nourriture avec lui. Surprise, la sud-africaine le dévisagea d'un regard qui frisait l'ironique. William Slayers était romantique ? Elle avait soudainement envie de rire, mais il s'empressa de la raviser. « Oh ce n’est pas pour toi. Mais tu peux piocher si tu veux. » Levant les yeux au ciel, Tallulah laissa un nouveau petit rire franchir ses lèvres et elle reposa son regard sur le jeune homme. À la vue de la taille du bol de céréales qui trônait sur le plateau, il était évident qu'il n'avait pas préparé ça pour lui tout seul. « Tu m'en diras tant... » laissa-t-elle échapper ironiquement, un sourire narquois au coin des lèvres. Puis elle l'observa silencieusement, sans oser bouger, se contentant de sourire légèrement. Se remémorant la veille, elle fut attendrie de voir à quel point William pouvait être prévenant avec elle. Il restait le même certes, mais elle avait certainement le droit de voir une facette de l'américain que peu de gens lui connaissaient. « Merci. » déclara-t-elle sincèrement, faisant comprendre par un simple regard l'étendue de ce mot. C'était un merci recouvrant beaucoup de chose : merci d'être là pour elle, de l'avoir accueillie, de l'avoir consolée, d'être aussi gentil avec elle. Mais ne souhaitant pas basculer dans une niaiserie totale, elle s'empressa de tourner ses jambes de sortes à se retrouver à genoux sur le lit et tendit le bras pour plonger la main dans le bol -qui n'avait heureusement pas encore de lait- et d'attraper une poignée de céréales. « Rassure-moi, tu ne sors pas le jeu du romantique à toutes les filles que tu ramènes ici ? Je risque de beaucoup rire sinon... » le menaça-t-elle amicalement avant de cogner son épaule contre la sienne et de lui adresser un clin d'oeil tout en se redressant, attrapant quelques céréales du bout des doigts pour les porter à sa bouche.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyMar 18 Déc - 22:23



« Tu m'en diras tant... »
Il mangea ses céréales comme un vrai goinfre, attrapant la télécommande de la télé pour l’allumer. Il zappa quelque seconde avant d’arrêter son choix sur ABC qui diffusait le roi lion. William meumema même « je voudrais déjà être roi » tout en mangeant bruyamment avant que Tallulah ne l’interrompe. « Merci. » « Oh mais j’t’en prie. Si j’mange tout je risque de devenir gros et ça portera préjudice à mon charme légendaire. » Bien évidemment il savait qu’elle ne lui disait pas merci pour la bouffe qu’il voulait bien partager. Elle lui disait merci de ne pas l’avoir jeté dehors la veille, mais elle n’avait pas à le remercier pour ça. Il n’était pas mère Theresa, s’il l’avait fait c’est que quelque part il tenait à elle… L’Africaine n’était pas comme toutes les autres filles et bien qu’il ne l’admettrait pas, ils étaient amis. Peu de filles pouvaient se vanter d’avoir ce statut avec lui…

« Rassure-moi, tu ne sors pas le jeu du romantique à toutes les filles que tu ramènes ici ? Je risque de beaucoup rire sinon... » « Romantique ? Qui est romantique ? » Lui demanda-t-il avec un légère grimace comme s’il l’avait insulté. Rien ne l’insupportait plus que le romantisme. C’était si nier ! Rien à voir avec lui. RIEN ! Rien à voir avec un homme un vrai. R-I-E-N ! William s’était réveillé de bonne humeur, bien loin de l’état d’esprit où il était avant de fermer les yeux. Peut-être était-ce le contact de Tallulah qui l’avait apaisé. Peut-être pas… En tout cas il affichait un air bougon de « j’suis pas comme ça d’abord ! » , contrarié par le fait qu’elle mettait à mal sa réputation de coureur de jupon sans cœur. Il l’aurait presque embrassé, brutalement sans lui demander son avis pour lui démontré que son comportement était tout sauf romantique et qu’il préférait l’action aux démonstrations dégoulinante d’affection. Presque…

Comme la veille, elle sembla lire dans ses pensées, ou elle s’était rendu compte qu’être traité de « Romantique » n’était pas vraiment un compliment pour lui, car elle cogna son épaule contre la sienne avant de lui adresser un clin d’œil. Il eut un sourire amusé. « Je ne suis pas Romantique !» trouva-t-il quand même bon de souligner une fois encore. « Et les filles que je ramène ici non pas la chance de dormir autant que toi, si tu vois ce que j’veux dire » lui dit-il en faisant bouger ses sourcils de façon charmeuse. Puis sans attendre il attrapa le saladier alors qu’elle piochait dedans, le serrant contre lui. « Viens l’attraper si tu l’ose Bobsleigh! » et sans attendre il sauta du lit pour aller courir dans le salon, joueur, et bien décidé à s’amuser et à se venger de sa petite boutade…



Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptySam 29 Déc - 18:34

En tailleur sur le lit, la belle africaine regardait le dessin animé qui s'affichait sur l'écran de la télévision après que William ait fait défilé plusieurs chaîne. Une point de nostalgie teinta son regard alors qu'un léger sourire retroussait ses lèvres. Le Roi Lion, classique de Disney qu'elle chérissait énormément, lui rappelait indéniablement son Afrique natale et lui faisait presque regretter la naïveté de son enfance. Tout était si simple à vivre quand elle habitait encore à Pretoria avec ses parents et son frère. Mais n'importe quelle personne se devait de passer par les épreuves imposées par la vie, impartiale et souvent injuste. « Oh mais j’t’en prie. Si j’mange tout je risque de devenir gros et ça portera préjudice à mon charme légendaire. » La voix de l'américain la tira de ses rêveries et elle posa un nouveau regard désespéré sur lui alors qu'un rire s'échappait de ses lèvres. En guise de réponse, elle glissa sa main jusqu'au saladier de céréales pour en prendre une nouvelle poignée qu'elle picora sans grande faim.

Là commença la taquinerie. En traitant le jeune homme de romantique, Tallulah s'attendait évidemment à ce qu'il démente ses propos. Et cela ne rata pas. « Romantique ? Qui est romantique ? » En l'entendant la questionner de la sorte, la chanteuse avala de travers les pétales de blé qu'elle avait introduit dans sa bouche et se mit à tousser, riant à moitié face à la réaction de William. « Je ne suis pas romantique ! » Pour le chercher un peu plus, la belle africaine hocha positivement de la tête avec exagération, alors que sa main posée contre sa bouche tentait de limiter vainement les toussotement qui remuaient sa cage thoracique. Ça lui apprendra à lancer des piques à l'étudiant tiens... « Et les filles que je ramène ici non pas la chance de dormir autant que toi, si tu vois ce que j’veux dire. » Finissant par enfin retrouver son souffle, Tallulah leva les yeux au ciel d'un air exagérément désespéré avant de se taper le front avec le plat de sa main. « Oh ça je le sais ! Merci de me le rappeler... » se plaignit-elle en prenant une mine dégoûtée. Imaginer toutes les filles qui avaient pu passer leur nuit ici, sans fermer l'oeil de la nuit à force de culbuter avec William était loin de lui plaire. Elle secoua donc sa mains en fermant les yeux à s'en fendre les paupières, faisant tout pour effacer les images qui forçaient son esprit.

Heureusement pour elle, l'américain eut vite fait de lui changer les idées. Alors qu'elle rouvrait ses paupières et tendait la main pour piocher à nouveau des céréales, espérant se vider l'esprit en grignotant, William s'empara du saladier à vive allure et le serra contre son torse avant de la mettre au défi. « Viens l’attraper si tu l’ose Bobsleigh ! » Le fixant en haussant les sourcils, la blondinette resta tout d'abord statique et l'observa qui sautait du lit pour courir hors de la chambre. Rigolant légèrement, elle n'attendit donc pas pour le suivre, s'extirpant du lit à une vitesse folle pour le rejoindre dans le salon. Il l'attendait, tel un chiot souhaitant jouer avec un enfant, dressé derrière le canapé en tenant toujours aussi fermement le saladier contre lui. Tallulah lui lança un sourire et s'empressa de se jeter droit devant elle, montant sur le canapé en restant debout de sorte à passer par-dessus. Et, alors que le basketteur s'était retourné pour déguerpir, elle parvint à lui sauter sur le dos. Légère comme une plume, elle ne le déstabilisa presque pas, mais elle s'agrippa à lui avec force, entourant ses épaules de ses bras et sa taille de ses jambes. « Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça ! » le sermonna-t-elle, souriant, en se tenant à lui comme elle agripperait une bouée de sauvetage en pleine mer.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptySam 29 Déc - 19:16


Le jeu avait commencé ! William gardait le bol de céréale prêt de lui comme Gollum l’aurait fait avec son précieux. Mais Tallulah semblait déterminé à le récupéré et bientôt elle se retrouva sur son dos… « T’a pensé à faire un régime ? J’dis pas ça pour te vexer mais… Waw ! Y’en a une qui a déjà abuser sur les céréales ! » Dit-il pour la taquiner et pour se donner un alibi au cas où il finirait par céder et s’écrouler par terre. Ce n’était pas lui qui n’était pas assez fort, c’était elle qui était trop lourde. Bien évidemment ! N’empêche qu’elle s’agrippait à lui comme un Amazone sur son cheval et tant qu’à être monté et devenir un étalon il préférait que ça ne soit pas dans ce sens là… Aussi il se laissa tomber par terre. Lorsqu’ils furent tout deux au sol, il roula sur le côté afin que Tallulah se retrouve le dos sur le carrelage. Ni une ni deux il se releva et enjamba l’Africaine pour se retrouvait à califourchon sur elle, face à face. Il s’empressa de lui plaquer les mains au sol pour pas qu’elle se relève et il la regarda d’un air victorieux. « Tu es ma prisonnière Bobsleigh! Je te rendrais ta liberté que lorsque tu auras admis que je suis l’homme le plus beau de tout l’univers. » Dit-il en haussant légèrement la tête avec fierté et arrogance. Autant dire que William s’amusait comme un petit fou ! Il n’était sûrement qu’un gamin la dernière fois qu’il avait fait ça et ça avait du se finir avec Willara qui hurlait « mamaaaaaan ». C’est fou comme ça pouvait lui manquer ! Voir Tallulah au sol, soumise, faisant malgré lui tambouriner son cœur dans sa poitrine. Ou peut-être était-ce dût aux quelque pas qu’il faisait dans l’appartement en transportant un poids de soixante kilos sur le dos. Quoiqu’il en soit il avait le souffle légèrement court et de la sueur coulait sur son torse nu, merveilleusement bien musclé. « Alors tu cède ? » lui demanda-t-il son beau regard gris-bleu plantait dans le sien…



Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptySam 29 Déc - 21:03

Croyait-elle sincèrement prendre l'avantage avec son poids plume ? Certainement pas. Avec la force qu'elle détenait, elle n'espérait pas faire tomber William, loin de là. Mais s'agripper à lui de la sorte pouvait le déstabiliser suffisamment, elle le savait bien. D'ailleurs, à peine avait-elle sauté sur son dos que le jeune homme se mit à railler à sa manière. « T’a pensé à faire un régime ? J’dis pas ça pour te vexer mais… Waw ! Y’en a une qui a déjà abusé sur les céréales ! » Outrée par sa manière de le taquiner, la belle africaine ne se gêna pas pour lui assener un coup dans les côtes. Rien de bien méchant : une fois de plus, avec le peu de force qu'elle avait, elle ne risquait pas de lui faire vraiment mal. Finissant par tendre le bras au mieux agin d'atteindre le saladier de céréales qu'il tenait toujours fermement contre lui, Tallulah resserra ses jambes autour de sa taille pour éviter de tomber. Mais ce ne fut pas elle qui chuta. Soudainement, sans comprendre ce qu'il se passait, elle se retrouva au sol, l'américain étendu à ses côtés qui, dans sa chute, avait laissé échapper son butin qui s'était évidement répandu par terre. À peine eut-elle le temps de saisir qu'elle était tombée parce que William avait perdu l'équilibre que ce dernier la retourna de sorte à ce qu'elle ait le dos plaqué contre le carrelage. Il fut tout aussi rapide au moment de se mettre par-dessus elle en lui attrapant les poignets, la maîtrisant ainsi sans difficulté. Sans attendre, la blondinette se mit à gesticuler de toutes ses forces pour tenter de se libérer, mais il n'y avait rien à faire. William était beaucoup trop imposant pour ne bouger ne serait-ce que le petit doigts malgré ses efforts. « Tu es ma prisonnière Bobsleigh! Je te rendrais ta liberté que lorsque tu auras admis que je suis l’homme le plus beau de tout l’univers. » Il semblait victorieux. C'était sans compter sur le caractère borné de la chanteuse qui lui jeta un regard de défi en fronçant les sourcils. « Jamais ! » répondit-elle d'une voix forte. Et comme pour appuyer ses dires, elel se remit à se débattre, gesticulant comme un asticot au sol, tordant ses bras pour tenter de libérer ses poignets de l'emprise du jeune homme. Mais c'était peine perdu. Tout ce qu'elle obtenait était le regard satisfait de William qui semblait prendre un malin plaisir à la voir se tortiller sans aucun résultat. « Alors tu cèdes ? » Fronçant d'autant plus les sourcils, la sud-africaine s'immobilisa. Sa poitrine se soulevait plus rapidement, ses poumons commençant à s'essouffler suite à l'effort qu'elle fournissait pour tenter de s'échapper de la prison humaine qui la maintenait contre le sol. « Dans tes rêves Slayers ! » laissa-t-elle s'échapper entre ses dents serrées, le regard faussement noir. Finissant par soupirer exagérément, elle laissa retomber ses mains contre le sol, entraînant ainsi celles de l'américain qui tenait toujours fermement ses poignets. Les traits de son visage se détendirent et elle bougea la tête en observant les alentours, espérant trouver quelque chose qui puisse l'aider. Mais au final, elle se contenta de fixer William de ses yeux océan. Restant un instant silencieuse, son regard plongé dans le sien, elle sentit son coeur accélérer son rythme cardiaque, alors que sa respiration s'était quant à elle calmée. Troublée, elle prit donc les devants et joua la seule carte qui lui restait pour tenter de faire bouger le jeune homme, à savoir la parole. « En attendant, toi aussi tu as besoin d'un régime ! Je croyais que tu avais peur de mettre ton charme légendaire en péril... » déclara-t-elle en prenant une mine souffrante, comme si le poids de William était en train de l'écraser au point de lui casser les côtes. Mais il n'en était rien, elle espérait juste obtenir un minimum de compassion afin de tirer profit de la situation pour s'en sortir.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyDim 30 Déc - 22:30


William avait l’impression que c’était la première fois depuis le départ d’Arizona qu’il avait le cœur aussi léger. Il avait d’ailleurs à peine pensé à elle depuis son réveil. A croire que Tallulah agissait comme un « capteur d’Arizona ». Quand elle était là, ses pensées pour la belle brune restaient dans l’air sans arriver à atteindre son cerveau. C’était reposant. Apaisant. Il avait enfin l’impression de retrouvé sa joie de vivre. A califourchon sur l’Africaine, il avait bien l’intention de ne pas la lâcher tant qu’elle n’eut pas exécuté ses ordres. Mais c’était sans compter sur le côté rusée de la demoiselle… Elle évoqua le poids de William et en voyant la petite mine de Tallulah, une certaine inquiétude apparut chez lui. « Oh je te fais mal ? Ça va ? » Loin de se douté de la ruse, il lâcha ses poigner et la couva du regard, culpabilisant de sa stupide brutalité. La dernière chose qu’il désirait c’était lui faire du mal. La pauvre avait bien trop souffert à cause de ce crétin d’Andréa. Elle ne méritait pas ça. Tallulah était une fille assez spéciale, unique en son genre. Kennedy était spéciale mais bien plus semblable avec les autres filles qu’elle ne voudrait jamais l’admettre. L’africaine, elle, avait quelque chose de… spécial, que William n’arrivait pas à expliquer. De toute façon il fallait bien l’être un peu – spéciale – pour être passer dans son lit tout en continuant à avoir de ses nouvelles...

Le jeune Slayers n’avait jamais aimé garder contact avec les femmes avec qui il avait couché. Quand il faisait l’amour avec une femme, il se laissait aller… Il laissait tomber les apparences. Il n’était pas arrogant et prétentieux, sûr de lui, certain qu’il serait pour la fille son meilleur coup, égoïste, voulant se montrait homme en se fichant bien de ce que sa conquête pouvait ressentir. Bien des personnes pouvaient sans mal croire qu’il se serait comporter ainsi, car lui-même mettait un point d’honneur à conserver cette réputation d’égoïste Don Juan sans cœur et terriblement égocentrique qu’il avait. Mais la vérité était tout autre. William était attentionné, prévenant, à l’écoute du moindre son de la belle créature qui se mouvait entre ses draps, sous son corps musclé. Il n’était pas brutal, vif, mais doux, calme, terriblement attachant… Il n’y avait que durant l’acte qu’il arrivait à être tel qu’au fond, loin de toute les barrières qui protéger son cœur, il était…Aussi lorsque l’acte amoureux prenait fin il culpabilisait de s’être montrait aussi faible et il fuyait celle avec il s’était laissé aller de peur de ne lui volé son cœur qu’il ne saurait que briser… Mais Tallulah, elle, était toujours dans sa vie…



Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyLun 31 Déc - 0:29

Retenant sa respiration pour paraître la plus crédible possible, la blondinette posait sur William un regard de chien battu, sourcils crispés et lèvres entrouvertes. Intérieurement, elle priait pour que cela fonctionne. Elle ne pouvait miser sur aucune autre carte si elle voulait se débarrasser de son emprise avec la taille de guêpe qu'elle se coltinait. Et au fond d'elle, elle restait presque persuadée qu'elle était définitivement à sa merci et qu'elle allait devoir lui obéir pour être libérée. Elle connaissait William, il n'allait pas attendrir par ces simples paroles, surtout qu'il était loin de mettre tout son poids sur elle. Et pourtant... à croire qu'elle ne le connaissait pas si bien que ce qu'elle avançait. « Oh je te fais mal ? Ça va ? » lui demanda-t-il, visiblement inquiet. Tallulah commença par se méfier, certaine qu'il jouait le même jeu qu'elle. Mais il n'en était rien, preuve était qu'il relâchait ses poignet, attendant qu'elle le rassure. Stupéfaite, Tallulah resta un instant immobile, son regard bleu planté dans le sien. Elle ne prenait pas William pour une brute, loin de là. Mais elle était loin de l'imaginer aussi prévenant avec elle. Et cela eut le dont de la perturber. Depuis qu'elle le connaissait, elle avait principalement eut le droit au jeune homme arrogant, sûr de lui et collectionneur de conquêtes. Il faut dire que, depuis la nuit dernière, il la surprenait. Il se montrait terriblement gentil avec elle. Loin d'elle l'idée qu'il était un sans coeur, elle avait toujours su que se cachait derrière lui un homme sensible et tendre. Mais elle n'avait pas imaginé qu'il le serait un jour à son égard, qu'il laisserait tomber les remparts à ce point face à elle.

Se rendant compte qu'elle laissait passer les secondes en se contentant de garder ses yeux rivés sur ceux de William, la sud-africaine finit par détourner le regard et se massa les poignets pour reprendre là où elle s'était arrêtée. L'américain était tombé dans le panneau, elle n'aurait pas deux occasions comme celle-ci. Alors, sans répondre, profitant du fait qu'il était toujours en train de la fixer en attendant qu'elle lui dise qu'elle n'avait rien, elle se redressa subitement et posa ses mains contre le torse puissant du jeune homme de sorte à le faire basculer sur le côté. Il se retrouva ainsi au sol sans qu'il n'ait pu comprendre ce qu'il lui arrivait, et elle eut le temps de se jeter à son tour à califourchon sur lui pour l'empêcher de bouger, serrant sa taille de ses genoux et attrapant ses poignets pour les lui plaquer contre le sol. Son buste penché en avant, elle se retrouva presque entièrement collée à lui, leur visage se retrouvant bien plus rapprochés que lorsque les rôles de soumis et de dominant étaient inversés. Le souffle légèrement accéléré par la force qu'elle avait mis de sorte à renverser William, la blondinette laissa ses cheveux glisser contre ses épaules pour pendre dans le vide, et, irrémédiablement, son regard croisa celui de l'américain. Rigolant légèrement, elle ne put se retenir de se vanter. « C'est qui le prisonnier maintenant ? » déclara-t-elle, fière d'elle, avant de laisser un simple sourire illuminer son visage d'ange. Le silence qui suivit ses paroles fut surprenant : ce fut comme si une bulle venait les entourer, les coupant du monde extérieur pour les figer dans un instant où plus rien d'autre qu'eux n'existait. Son regard azur ne quittait plus le sien, alors qu'elle retrouvait peu à peu une respiration normale. Cela dit, son coeur ne cessait de se faire entendre, de plus en plus fort, comme s'il tentait de lui transmettre un message. À croire que, tout comme toutes ces filles qui avaient pu succombé face à William, elle finissait par se faire piéger à son tour par son charme. Quoi que non, c'était totalement différent. Ce n'était pas le charme légendaire du jeune Slayers qui la happait avec autant de force. C'était ce qu'il lui montrait en ce moment même, cette sensibilité, cette attention, cette tendresse. C'était le vrai William qui était en train de l'envoûter. Et ce fut certainement la magie de l'instant qui les englobait qui fit que, sans s'en rendre réellement compte, son visage avait déjà franchi les quelques centimètres qui l'éloignaient de celui de l'américain pour que leurs lèvres puissent se joindre.

C'était bien loin des baisers enflammés qu'ils avaient pu échanger au moment de coucher ensemble : celui-ci était retenu, tendre et terriblement sincère. Et c'est ce qui eut le dont de troubler Tallulah. Se rendant rapidement compte de ce qu'elle était en train de faire, elle se recula presque aussi rapidement, relâchant les poignets de William par la même occasion. Tirant ses cheveux derrière ses oreilles, le fard lui monta au joue et elle se pinça les lèvres sans oser regarder William. « Je... excuse-moi... » bredouilla-t-elle maladroitement avant de se laisser glisser pour s'enlever de l'étudiant et de s'asseoir au sol, ramenant ses jambes contre elle en passant le bout de ses doigts contre ses tempes. Alors elle était ce genre de filles ? À venir se consoler dans les bras d'un autre durant un chagrin d'amour qu'elle croyait destructeur ? Ou bien avait-elle simplement été aveuglée par son amour pour Andrea pour voir qu'elle avait toujours été irrémédiablement attirée par William ? Quoi qu'il en soit, la belle africaine ferma les yeux à s'en fendre les paupières, calant son front contre ses genoux alors que les larmes lui montaient aux yeux. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui avait pris. Pourtant, les battement effrénés de son coeur étaient clairs... à croire qu'elle voulait se persuader être toujours sous l'emprise de l'amour qu'elle croyait encore ressentir pour Andrea.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ EmptyLun 31 Déc - 12:41





WILLIAM & TALLULAH

❝ Breathe me ♦ ❞




William n’avait pas vu la ruse venir. Quand Tallulah le fit basculer et se retrouva sur lui, il afficha un sourire insolent et espiègle. « J’aurais dût deviner que tu préférais être au dessus. » lui dit-il le souffle légèrement cour. Quand Tallulah s’avança vers lui, il eut envie de crier « nooooooooooooon » du plus profond de son être car il savait ce qui se passerait par la suite, ce qu’il serait obligeait de faire… Mais le son resta bloquer dans sa gorge, à l’intérieur. Pourquoi ? Parce que lui aussi il le voulait… C’était mal, défendu, mal venu, complètement fou, mais il désirait tant connaitre le goût de ses lèvres. Il voulait ce baiser si grandement qu’il en oublier presque les conséquences…

Depuis la veille elle avait agit comme un pansement à ses blessures et peut-être que cette échange pourrait faire cesser l’hémorragie de son cœur… Il était désormais incapable de réfléchir, tout ce qu’il voulait, c’était elle… Se laissant embrasser, il se laissa surprendre par une certaine joie semblant sortir de nulle part, un immense soleil qui avait avalé les ténèbres et le rendait tout simplement heureux. Il savourait son bonheur éphémère, chaque seconde, précieuse à ses yeux comme un trésor. Il se laissait aller à un plaisir interdit…

Quand elle se recula – bien trop vite – son cœur eut un raté et se serra. A croire qu’elle lui avait tout de suite coupé l’oxygène… Elle s’excusait déjà de ce qu’elle avait fait, le regrettant sans aucun doute. Il le savait… Il savait que ça se passerait ainsi, qu’elle regretterait d’être tomber sur le charme du Don Juan. Normal, comment le mouton pouvait-il être fier d’avoir était dévoré par le loup ? C’était contre nature. Si seulement le loup avait stoppé le mouton tant qu’il en était encore temps… Mais il avait eut si faim… Et désormais il en payait le prix… Ici c’était la même histoire.

L’ambiance n’était plus joyeuse mais glaciale. « J’pense que tu devrais y aller… » Dit-il en déglutissant pour se donner une contenance, le cœur serré. Ignorant la position de replis qu’elle venait de prendre, ses jambes serré contre elle, William se releva et soupira légèrement. Pourquoi fallait-il que ça dégénère ainsi ? Ils s’amusaient si bien ensemble tout les deux. Pourquoi avait-elle tout gâcher ? Si encore ce baiser avait été pour rire, s’ils avaient trop bu histoire de rendre la fête encore plus joyeuse. Mais William savait que ce n’était pas ça… Si Tallulah l’avait embrassé c’est parce qu’elle l’avait voulu au plus profond de son être. Il la connaissait. Il savait comment elle fonctionnait. Elle n’embrassait pas le premier venu. Quand elle embrassait quelqu’un elle y mettait toute son âme, tout son cœur, toutes ses émotions… Il l’avait ressentit… Il était pratiquement certain que s’il avait posait sa main sur son torse elle aurait bougé au rythme palpitant de son cœur. Un cœur qui battait pour lui ? Il refusait ne serait-ce que d’y penser. Il ne voulait PAS être aimé ! Fallait-il qu’il le CRIE ? Fallait-t-il qu’il le HURLE pour qu’on le comprenne ? Tallulah n’était certainement pas amoureuse de lui mais elle commençait à être attirée par lui. Si seulement ça avait été que physique il aurait laissé faire. Mais là…

Non il refusait de la laissé s’introduire dans sa vie pour mieux la quitter par la suite comme l’avait fait Arizona. Il refusait de ressentir une nouvelle fois cette douleur. L’amour c’était pour les faibles, certainement pour un homme un vrai… Ce sentiment ne servait qu’à faire naitre la souffrance et les pleurs. Tallulah en était un bel exemple. Elle avait aimé Andréa et qu’est-ce que cela lui avait apporté ? Rien… Juste un corps vide, des larmes pour pleurer et une grande envie de mourir… Ce n’était pas ça existé. Il ne pouvait pas se résoudre à rester sur cette terre avec la seule idée de trouver l’être aimer. Ce n’était pas ce que son père aurait voulu…

Au fond, en vérité, il ne savait pas ce que Thomas Slayers aurait voulu ou voulait. Il avait grandit sans lui, s’efforçant d’être le fils qu’il aurait aimé qu’il soit pour finalement le retrouver, ce père, des années plus tard sans savoir comment l’aimer. S’il n’arrivait à aimer son propre sang, qu’il était incapable de lui dire qu’il l’aimait- parce que oui putain il l’aimait ! – comment pourrait-il ne serait-ce aimer une femme ? Quand on vit une relation de couple, on doit savoir qui on est… William commençait à peine à le savoir… Tallulah n’était pas pour lui. Il ne serait pas comment se comporter. Andréa, le gentil petit garçon lui-même avait échoué à cette tache. Alors lui qui mettait toujours les pieds dans le plat et blesser sans le vouloir les gens qu’il aimait, il y arriverait ??? La blague ! Laissez le rire ! La meilleure chose qu’il pouvait faire pour Tallulah c’était la repoussait tant qu’il en était encore temps…

« J’vais à la douche. Ça serait cool que quand j’en sortirais tu soie partis. »
Lui dit-il avec une certaine froideur. Sans un regard de plus, il se dirigea vers la salle d’eau. Il tourna le verrou de la porte pour être certain qu’elle n’ait pas la stupide idée de le rejoindre. Il ôta son caleçon, nu, il commença à faire couler l’eau. Il pencha sa tête en arrière, passa ses main sur son crane pour faire tomber l’eau le long de son dos. Le liquide chaud lui faisait le plus grand bien. C’était comme si chaque goutte qui tombait au sol emportait avec elle une de ses émotions, de sa tristesse… L’eau qui tomba par la suite fût légèrement plus salé, tombé directement de ses yeux… Le bruit de la douche, de l’eau, le mettait à l’abri et lui permettait de se laisser aller…




Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: will & tal ❝ breathe me ❞ will & tal ❝ breathe me ❞ Empty

Revenir en haut Aller en bas

will & tal ❝ breathe me ❞

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» i'm just trying to breathe just trying to figure it out
» xinthia & leroy ❝ breathe the breath of life ❞

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-