Joey détestait qu'on lui résiste, il détestait qu'on lui dise non et qu'on le remballe, pas parce qu'il avait un égo surdimensionné, mais parce qu'il avait été si longtemps rejeté par des femmes tout au long de sa vie que le moindre refus —de la fille la plus insignifiante à la femme la plus vieille ou laide— provoquait chez lui une réaction chronique : il appelait à la vengeance. C'était plus fort que lui, si on le rejetait, il fallait en payer le prix et en général, ce dernier était du genre corsé.
Le jeune homme était de sortie une nouvelle fois ce soir, il était venu avec ses amis de classe, ils étaient sympa mais lui servait surtout de faire valoir à vrai dire. Il les avait choisi parce qu'ils étaient moins beaux et qu'ils s'extasiaient facilement devant sa facilité à séduire les filles. Encore une fois, ils étaient là à lui payer des verres et à le supplier de faire venir des "filles". Il haussa les épaules en toute indifférence et à force de sourire charmant et de petites phrases bien cliché, il amena des femmes dans leur "petit cercle", il ne leur parlait même plus à vrai dire, c'était ses amis qui s'occupaient de tenter leur chance, à ses yeux, elles ne représentaient aucun défi et étaient donc insignifiante. Sans résistance, Joey perdait tout intérêt aux femmes. Il sirota sa boisson quand son regard s'arrêta sur une silhouette qu'il avait déjà vu. Un sourire mauvais s'afficha sur ses lèvres et il finit rapidement son verre avant de se lever et laisser en plan ses amis. Pas qu'ils le remarquèrent, ils étaient bien trop occupés à tenter leur chance les pauvres petits chou.
Joey n'avait pas encore décidé ce qu'il allait dire à Jezabel mais une chose était sûr, il allait la blesser, il avait déjà commencé à vrai dire, il avait trouvé son petit secret et comme la demoiselle l'avait rejeté, il n'avait pas hésité à le jeter en pâture, les rumeurs avaient fait le reste. Il aurait pu se sentir mal ou coupable mais il avait été blessé en premier dans son orgueil et tout son être appelait à la vengeance, du coup... il s'en fichait un peu des conséquences de ses actes. « Hello ! » lança-t-il à la cantonade avec un grand sourire mesquin dessiné sur ses lèvres. « Tu... tu... tu vas bien ? » demanda-t-il d'un air moqueur. « Tu te rappelles de moi ? Joey Davenport ? On s'était rencontré à une soirée avant... tout... » il chercha les bons mots mais n'en trouva aucun, donc il tendit la main et la fit trembler. Parfois, montrer les choses étaient mieux que de trouver des mots pour tout expliquer. Il se mit aussi tôt à rigoler de sa blague, il était tellement drôle. Il entendit d'ailleurs quelques personnes rigoler autour de lui, il eut un petit sourire sarcastique au coin des lèvres.
Sujet: Re: Jezabel & Joey ♆ Rude boy Jeu 15 Nov - 21:39
Parfois, il vallait mieux éviter de croiser la route de certaines personnes, des personnes mauvaises, mais parfois, on n’avait pas vraiment le choix et c’était le destin qui nous faisait tomber sur ces mauvaises personnes. A son arrivée à New York, Jezabel était malheureusement tombée sur une personne de ce genre. Elle l’avait remballée gentiment mais très franchement sans prendre de pincette et sans se soucier de savoir si il y avait des personnes autour d’eux pour entendre ce qu’elle avait à dire alors qu’il la draguait. Elle avait bien remarqué qu’il ne l’avait pas bien pris mais elle aurait pensé que cela lui passerait. Une lourde erreur qu’elle avait compris après. Elle ne savait pas comment il avait fait cela mais il avait trouvé son talon d’Achille, ce qu’elle cachait à tout le monde ici tout simplement car elle n’était pas prête à accepter le regard des autres sur elle car elle n’acceptait pas elle-même sa maladie, mais il l’avait trouvé et il s’était empressé de le dire à tout le monde. C’était revenue aux oreilles de la jolie brune qui n’avait pas été enchantée loin de là, elle était même restée quelques jours chez elle et ne sortait plus le soir. Déjà qu’elle sortait peu en soirée, le jeune homme avait eu raison d’elle. Elle ne voulait plus tomber sur ce genre de con et le meilleur moyen pour cela était de rester chez elle à l’écart de tout le monde car si ce n’était pas elle qui allait aux cons c’était les cons qui venaient à elle. Pendant plusieurs jours, elle s’était donc posée des questions et avait presque voulu retourner dans son pays natal où tout le monde la connaissait depuis des années et où tout le monde l’accepterait qu’elle soit malade ou pas. Mais elle avait voulu finalement affronter le regard des gens même si la maladie et elle ne faisaient pas encore qu’un, et qu’elles ne le feraient probablement jamais, et elle était retournée en cours, retournée bosser. Les sorties, elle n’en faisait plus jusqu’à ce soir. Oui elle avait envie de côtoyer du monde, enfin plutôt de faire des rencontres et des bonnes cette fois alors elle avait franchi le pas de sa porte pour se rendre dans l’un de ces endroits que les jeunes fréquentes assez souvent les soirs. Malheureusement pour elle, à peine arrivée qu’elle était retombée sur le même idiot qui avait voulu détruire sa vie et elle ne put passer inaperçue. Enfin c’était même presque à en croire qu’on ne voyait qu’elle car à peine était elle arrivée qu’il se trouvait en face d’elle à sa moquer. Elle le trouvait vraiment idiot et elle ne voulait pas lui donner raison mais le caractère de feu de la brunette ne la fit pas se retenir bien longtemps. Sa main partie et alla se poser dans un bruit qui ne passa pas inaperçu sur la joue du jeune homme. Il allait surement détruire sa vie pour cette humiliation en public mais elle s’en fichait il ne pouvait pas faire pire. Enervée au plus au point, la demoiselle se contenta de lui faire remarquer sur un ton ironique. « Oh n’as-tu pas remarquer que Parkinson sur pattes a réussi à te coller une tarte sans trembler. Si tu n’as pas vu hein je peux recommencer ! Débile va !» Une tête à claque c’était bien ce qu’il était et un gros débile qui ne savait rien sur la maladie dont elle était atteinte et qui se permettait de parler, de juger et de critiquer. « Ah non excuse moi, je ne vais pas t’en mettre une deuxième ou tu serais capable d’inventer des choses pour détruire ma vie cette fois comme si tu n’en avais pas déjà fait assez ! » Pour le moment elle était plus énervé qu’autre chose, elle ne cherchait pas à savoir qui lui avait dit pour sa maladie mais cela allait venir.
Sujet: Re: Jezabel & Joey ♆ Rude boy Mar 15 Jan - 22:40
Joey savait parfaitement que la plupart des gens le voyaient comme un sale con, il l'était un peu à vrai dire, très peu respectueux et souvent grossier. Il n'était charmant que lors des rencontres avec les jeunes femmes, une fois qu'il les avait eu dans son lit, il les jetait avec autant de classe que des chaussettes sales. Et lorsqu'une femme ne tombait pas dans son piège à fille, il se transformait en enculé et faisait toujours en sorte que les jeunes femmes se sentent au plus mal. Personne n'avait le droit de le vexer sous peine de subir son gourou. Il n'avait aucune pitié, il n'avait pas spécialement de cœur et il était très égoïste, il respectait très peu les autres et hormis sa sœur, il ne calculait pas beaucoup les femmes.
Quoiqu'il en soit, il passait une agréable soirée en une agréable compagnie, sauf que son attention fut attirée par Jezabel, une des femmes qui l'avaient rejeté et dont il s'était vengé sans vergogne. Et lorsqu'il alla la retrouver juste pour la ridiculiser et se moquer un peu plus d'elle, sa réaction fut très violente et elle lui retourna une gifles des plus violentes. Joey vit des étoiles quelques secondes et il sentit son sang faire un tour. Une rage sans nom se lisait désormais sur ses traits et il plissa le regard, si un regard avait pu tuer, la jeune femme serait morte sur le champ. « Oh n’as-tu pas remarquer que Parkinson sur pattes a réussi à te coller une tarte sans trembler. Si tu n’as pas vu hein je peux recommencer ! Débile va !» il émit un reniflement méprisant avant de se redresser sur toute sa hauteur, jamais sa mâchoire n'avait été aussi prononcée qu'en ce moment. « Visiblement, j'ai touché la corde sensible... » lança-t-il à la cantonade sur un ton amusé. « Grâce à moi, tu sais désormais que tu ne trembles plus quand tu es fâchée, tu peux me remercier » il entendit des rires s'élever autour de lui et il prit un air satisfait. « Ah non excuse moi, je ne vais pas t’en mettre une deuxième ou tu serais capable d’inventer des choses pour détruire ma vie cette fois comme si tu n’en avais pas déjà fait assez ! » il haussa un sourcil et un sourire moqueur se dessina sur ses lèvres. « Oh, parce que j'ai menti ? Vraiment ? Et sur quoi ? Quelle histoire ais-je inventé ? Moi je n'ai fait que dire la vérité Parkinson's girl. J'y peux rien si t'arrives pas à t'accepter moi ! » lâcha-t-il froidement et en plissant le nez. Il avait dû vachement fouillé pour avoir cette info, mais mentir, il ne l'avait jamais faite. Il voulait toucher là où ça faisait mal, pas inventer des histoires comme des lycéens ! Il valait mieux.
Sujet: Re: Jezabel & Joey ♆ Rude boy Sam 26 Jan - 14:50
La maladie était une chose que Jezabel n’acceptait pas certes mais qu’on la force à accepter, qu’on le dise à tout le monde à sa place juste pour espérer que tout le monde se moque d’elle, elle l’acceptait encore moins. Joey était un petit merdeux sans éducation et surtout sans aucun respect. S’il avait eu un brin de jugeote il aurait bien compris que dévoiler la maladie récente de quelqu’un n’était pas quelque chose à faire mais non cela ne lui venait pas à l’esprit. Il était débile selon la brunette et la seule chose qu’il méritait c’était une gifle, une gifle qu’il venait de prendre. Elle ne s’était pas retenue et s’était avec tout l’énervement qu’elle ressentait qu’elle l’avait frappé. Il avait donc mis un petit temps avant de s’en remettre et de lui en renvoyer encore et encore plein le nez. Enervée elle ne tremblait pas ? Elle avait juste envie de rire, il ne voyait pas ses mains qui étaient maintenant dans son dos, elles tremblaient plus que jamais et elle détestait cela. « La corde sensible ? Non mais tu rigoles, tu crois franchement que tu aurais une maladie incurable ça ne serait pas sensible ? Surtout quand un bonhomme dans ton genre passe son temps à se moquer de toi hein ! » Jezabel ne voulait pas cacher les choses, elle était sensible sur ce point et c’était bien normal et elle voulait lui faire savoir car face à lui elle n’avait pas honte de sa maladie, elle préférait être telle qu’elle était que dans son genre à lui c’était indégniable. « Tu ne mens pas, enfin pour le moment, mais tu es tellement vexé que je ne te sois pas tombée dans les bras que tu serais prêt à tout pour me rabaisser ! Qu’est ce qu’il te faut franchement pour que tu arrêtes ? Que je passe dans ton lit ? Parce que je doute que ce soit ce que tu veux maintenant que tu connais ma maladie ! Qu’est ce que tu veux maintenant ? » Sa maladie était repoussante pour elle alors pour les hommes cela devait être pareil et pour lui encore pire ! La demoiselle se demandait donc bien ce qu’il attendait d’elle maintenant pour qu’il arrête car ce n’était plus elle dans son lit qui devait l’intéresser ! « Et ne t’inquiètes pas pour moi ! Je m’accepte très bien comme je suis maintenant c’est juste à cause des guignols moqueurs comme toi que je ne dis pas la maladie et puis je suis moi pour moi-même et non pour ma maladie alors tout le monde n’est pas obligé de le savoir ! » La jeune femme venue de l’antarctique mentait en disant cela, elle n’acceptait pas du tout encore mais il y avait une part de vérité dans ce qu’elle disait : si il n’y avait pas tant de regards déplacés et de gens moqueurs, tout irait surement mieux pour elle.
Sujet: Re: Jezabel & Joey ♆ Rude boy Mar 29 Jan - 17:05
Le jeune homme était si énervé qu'il n'avait aucune autre envie que de blesser un peu plus la jeune femme. Il savait que plus tard, il allait réaliser qu'il avait été trop loin, il le réalisait toujours après coup... mais dans le feu de l'action, il était toujours incapable de se contrôler, c'était comme tenter d'arrêter la lave d'un volcan en éruption... il ne valait clairement pas être sur son chemin. Mais la jeune femme ne comprenait pas, elle restait campée sur sa position, tout aussi en colère que lui. Elle le frappa ! Personne ne le frappait jamais ! Personne ne le reprenait jamais ! Son père toujours présent dans sa vie n'avait jamais vraiment été un père souvent à la maison... Joey ne lui en avait jamais voulu, il avait compris que son père faisait passer sa carrière avant tout et Joey avait toujours l'intention de suivre ses traces un jour. Mais du coup, Joey n'avait jamais vraiment eu quelqu'un pour lui enseigner des limites à ne pas dépasser, il avait su imposer des règles à sa petite soeur, mais à lui, personne ne lui avait jamais rien interdit.
« La corde sensible ? Non mais tu rigoles, tu crois franchement que tu aurais une maladie incurable ça ne serait pas sensible ? Surtout quand un bonhomme dans ton genre passe son temps à se moquer de toi hein ! » le regard de Joey se fit juste noir. Il eut un sourire sarcastique sur le coin des lèvres avant de se rapprocher dangereusement de Jezabel. « Si j'avais une maladie incurable, crois-moi bien que je vivrais chaque instant de ma vie de façon deux fois plus intense et je ne me cacherais pas sous prétexte d'être différent des autres, j'en ferais ma force ainsi personne ne pourrait se moquer de moi » cracha-t-il avec suffisance. Il eut cela dit une pensée pour sa petite soeur, il allait devoir vérifier que personne ne se moque d'elle, il allait devoir menacer quelques personnes si c'était le cas. Quoiqu'il en soit, on pouvait lui reprocher énormément, mais il ne mentait pas, il avait dû vachement chercher pour trouver le secret de la jeune femme. « Tu ne mens pas, enfin pour le moment, mais tu es tellement vexé que je ne te sois pas tombée dans les bras que tu serais prêt à tout pour me rabaisser ! Qu’est ce qu’il te faut franchement pour que tu arrêtes ? Que je passe dans ton lit ? Parce que je doute que ce soit ce que tu veux maintenant que tu connais ma maladie ! Qu’est ce que tu veux maintenant ? » il roula des yeux sans pouvoir s'en empêcher avant de croiser ses bras au niveau de son torse. Elle voulait tellement qu'on ait pitié d'elle ou quoi ? Il secoua la tête légèrement ennuyé. « "Parce que je doute que ce soit ce que tu veux maintenant que tu connais ma maladie" non mais tu t'entends ? » la singea-t-il méchamment avant d'émettre un ricanement. « Je suis sans doute vexé, point marqué, mais toi, tu veux quoi ? Qu'on ait pitié de toi ? Qu'on te regarde toujours avec un air rempli de désolation ? » il était méchant, mais c'était ce qu'il pensait. Elle tentait d'obtenir la pitié, ou si ce n'était pas le cas... elle s'y prenait vraiment mal en se positionnant comme victime. « Et ne t’inquiètes pas pour moi ! Je m’accepte très bien comme je suis maintenant c’est juste à cause des guignols moqueurs comme toi que je ne dis pas la maladie et puis je suis moi pour moi-même et non pour ma maladie alors tout le monde n’est pas obligé de le savoir ! » Joey lui attrapa le bras et lui attrapa alors la main, elle tremblait. « Tu es ta maladie, si tu n'arrives pas à le voir tu ne t'accepteras plus jamais » finit-il par dire en lâchant finalement sa main. Il sentit alors une main se poser sur son épaule et il se tourna pour voir son meilleur ami le regarder avec un regard hésitant. « Joey... Jo, calme-toi ok... c'est une fille, les filles ça pleurent et... » il haussa les épaules avec indifférence avant de se tourner vers Jezabel. « Tu vas nous verser une petite larme bébé ? » demanda-t-il d'une voix moqueuse.
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