« C'est une affaire nécessitant une Personne d'Exception »

Invité

C'est une affaire nécessitant une Personne d'Exception

feat. Lennie-Jane P. Lewis

Une nouvelle fois, une lettre venait d’être déposée dans sa boite aux lettres. Encore une fois, il y avait de nombreuses menaces de mort et il ne comprenait pas le comportement de la personne qui les envoyait. Alors qu’il l’aimait tant, pourquoi vouloir le tuer ? Certes, il ne voulait le partager avec personne, mais c’était quand même largement glauque ! Cette personne qui se faisait appeler « C. » semblait lui vouer un culte à la mort et ça ne faisait pas vraiment peur à Aaron. Ce n’était pas la première fois qu’il en avait, mais cette personne semblait s’acharner sur lui. Quel dommage, lui qui était tellement gentil d’habitude, il ne voulait le mal à personne autour de lui et voilà qu’on en voulait à sa vie. Aujourd’hui, ça faisait la dixième qu’il recevait en deux mois et apparemment, ce n’était pas du goût de sa manager qui ne tarda pas à faire ce qu’il fallait pour tenter d’arrêter et de retrouver la dite personne. D’après son expérience avait elle dit, ce genre de fan détraqués pouvaient rapidement passer à l’acte lorsque sa vie ou celle de la star en question était totalement bouleversée d’un coup à l’autre. C’était donc extrêmement dangereux et même avec les deux gorilles qu’il avait assez souvent avec lui lorsqu’il sort, cela ne suffit tout simplement pas au goût d’Alizée, sa manager.

« Je suis sur que si je rencontre cette personne, je pourrais m’en sortir haut la main et la faire changer d’avis ! Voyons… ne suis-je pas un bon acteur ? »

Souriant, il était en train de prendre son petit déjeuner américain à base de bacons, œufs brouillés et autres cochonneries qu’il s’octroyait tous les samedi matin. Les autres jours, c’était comme qui dirait, plus light pour son régime. S’il prenait quelques kilo, il ferait la une des journaux people et ça pourrait nuire à son image comme qui dirait. Sa vie n’était faite que de paraitre et pourtant, c’est un homme simple qui aime aller faire ses courses incognito pour son plus grand plaisir ! Malheureusement, ses deux armoires à glace ne le laissent pas souvent aller ou bon lui semble et lorsqu’ils lui collent aux fesses, les gens tournent indubitablement vers lui et bien malgré ce qu’il porte pour se cacher dans toute cette masse de monde, il est rapidement reconnu et se fait encerclé pour donner des autographes et autres petites choses forts plaisantes autant pour les fans que pour lui qui aime prendre des bains de foule assez souvent. Soupirant tout en lisant le journal posé sur le comptoir de sa cuisine, il y avait seulement trois personnes à l’étage de son appartement. Bien évidement lui, le grand et séduisant Aaron. Il y avait également mademoiselle Alizée, sa manager, secrétaire et tout ce qui va avec, une vrai perle en plus d’être extrêmement attirante. La dernière personne n’est autre que l’ombre de la star, son garde du corps préféré. Un jeune homme à la corpulence plutôt moyenne, mais qui sait se défendre. John de son prénom, il est une personne qu’apprécie énormément Aaron et c’est pour cela qu’ils sont assez souvent ensembles.

« Bon alors, qui avez-vous donc tentée d’appeler depuis tout à l’heure ? Donnez moi au moins un petit indice voyons ! Une masseuse ? Car oui, je me sens légèrement tendu depuis ces derniers temps… »

Ca aurait surement été le rêve, mais elle n’aurait certainement pas eu à téléphoner à diverses personnes pour appeler une masseuse digne de ce nom. La connaissant quand même un peu, il se doutait qu’elle voulait à présent s’occuper de ces lettres de menace qui l’inquiétait. Il avait beau lui avoir dit de rien faire depuis la première fois, mais vu que les lettres continuaient à arriver et semblaient de plus en plus violentes, elle prenait à présent les choses en main. Comprenant qu’il n’avait plus son mot à dire la dedans, il se contenta de faire comme à son habitude. Manger son petit déjeuné tout en lisant les nouvelles du monde, posant de temps à autre quelques regards en coin à la demoiselle aux courbes généreuses. Dommage qu’elle ne veuille pas faire actrice dans son prochain film, ce serait tellement plus facile d’attirer le publique dans la salle avec une nouvelle et jeune femme sur le grand écran ! Coucher pour réussir diraient les critiques ? N’avait il pas fait ça lui-même dans une certaine mesure ? Il faut savoir se vendre dans ce monde et c’est-ce que font bien des gens pour s’en sortir. Soupirant, il quitta finalement la cuisine pour la salle de sport ou il y passer une bonne heure et demie pour s’entretenir physiquement avant de poursuivre sa journée qui débutait à neuf heure trente. Autant dire que notre bon ami Aaron se lève bien tôt pour faire son travail et que la ravissante Alizée a du réveiller bien des personnes pour qu’on vienne en aide à son patron.

Travaillant son physique de diverses façons, il travaillait de concert avec John afin de ne pas s’ennuyer, discutant de tout et de rien -surtout des femmes- tout en faisant des exercices d’assouplissement et de musculation. La pièce étant bien équipée, ils pouvaient faire à peu prêt tout ce qu’ils désiraient et avec la musique à fond, ils se sentaient pousser des ailes. Forçant plus, allant plus vite, ils ne pouvaient résister à l’appel d’en faire plus, pousser par des baffles crachant des sons violents et motivants. Rien de mieux pour ces deux jeunes gens qui n’attendaient que ça, profiter de ces quelques instants ensemble pour se défouler, car la journée ne serait certainement pas aussi agréable qu’à ce simple moment aussi agréable qu’il soit. Finalement, vers neuf heure, neuf heure dix, on sonna à la porte et une personne entra, surement celle qu’avait appelé Alizée et lorsque la porte de la salle de sport s’ouvrit, la musique s’arrêta d’un coup et Aaron continua son footing plutôt rapide sur sa machine, trop concentré sur l’effort physique à produire. Il fallut à Alizée quelques instant pour le faire sortir de ses rêveries et qu’il ne stoppe la machine pour descendre de celle-ci, regardant autant sa manager que la jeune femme à ses côtés. Souriant, torse nu, le souffle court, il ne put s’empêcher de lancer une petite pique comme à son habitude, se remémorant les quelques mots qu’ils avaient échangés durant le petit déjeuné.

« Vous êtes la masseuse ? C’est merveilleux… »

Invité

Ceux qui avaient un jour travaillé avec Lennie-Jane étaient unanimes là-dessus ; l’Australienne était multitâches, une vraie machine, un Caméléon capable de s’adapter à chaque nouvel environnement, à chaque nouvel équipe et à chaque nouvelle affaire. Tous s’accordaient à dire que la surnommée LJ était parfaitement capable de jouer sur tous les tableaux, presque aussi douée qu’un acteur interprétant un personnage qui se démarque radicalement d’un précédent rôle. C’était une capacité d’adaptation qui lui valait la réputation d’être un véritable atout au sein des forces de l’ordre et désormais, il lui était impossible de se défaire du titre de consultante qu’on lui avait donné lorsqu’elle avait poussé la porte du NYPD pour y proposer ses services. A présent, toutes les organisations s’arrachaient ses services ; elle avait travaillé avec le service d’immigration, la brigade des stupéfiants, le service dédié à l’enfance, le F.B.I et, plus récemment, la C.I.A. Tout portait à croire que Lennie-Jane était condamnée à garder son titre de consultante et à ne jamais connaître d’emploi stable, mais compte-tenu du dédommagement dont elle bénéficiait, la jeune femme ne pouvait décemment pas se plaindre, et pour cause, il lui arrivait même d’être mieux payé que les employés eux-mêmes !

L’Australienne pensait avoir tout vu au cours de sa carrière dans le profilage, mais manifestement, elle était bien loin du compte. En effet, pas plus tard que ce matin, LJ avait été réveillée par l’appel de son supérieur hiérarchique lui annonçant qu’elle venait d’être placée sur « une affaire nécessitant une personne d’exception » pour reprendre ses propres mots et bien entendu, il avait réussi à la brosser dans le sens du poil de manière à ce qu’elle ne puisse pas décliner l’offre. C’était donc ce qui l’avait amené ici, dans une maison appartenant au célèbre et controversé acteur/réalisateur du nom d’Aaron Black dont Lennie-Jane avait quelque peu entendu parler. Qui ne connaissait pas Aaron Black ? Celui qui faisait se tourner les têtes sur son passage ? Celui qui était souvent acclamé par une foule en rut ? Bien sûr qu’elle le connaissait seulement, LJ n’était pas ce genre de fan. Elle le trouvait beau, comme n’importe quelle jeune femme, mais n’était pas du genre à le courser dans la rue pour un autographe ou une photo. Ce fut une jeune femme qui l’accueillit, se présentant sous le nom d’Alizée. Elles échangèrent quelques convenances, puis – à la demande de la manager – Lennie-Jane lui emboita le pas à l’intérieur du vaste appartement. L’Australienne semblait avoir beaucoup de mal à réaliser qu’elle se trouvait dans l’antre d’un comédien très prisé et que certaines femmes tueraient pour être à sa place aujourd’hui. N’était-ce justement pas la raison de sa présence ici ? Un sourire étira ses lèvres à cette pensée tandis que son regard se posait sur chaque pan de mur, appréciant une décoration dont elle ne pourrait jamais se permettre.

Elles suivirent le son d’une musique assez rythmée, les guidant jusqu’à une vaste pièce aménagée en pseudo salle de sport et où deux hommes s’entraînaient. Rapidement, la musique cessa, mais si l’un des deux hommes stoppé net – coupé dans son élan – l’autre faisait comme si de rien n’était et LJ n’eut aucun mal à l’identifier comme étant le propriétaire des lieux, un homme qui prenait sûrement tout au second degré. C’était impressionnant de voir à quel point Lennie-Jane cernait aussi facilement les personnes qui l’entouraient et ce, avant même que ceux-ci n’ouvrent la bouche ou ne la remarque. Après quelques minutes, Alizée parvint à détourner son attention et lorsque le regard d’Aaron se posa sur LJ, celle-ci lui adressa un petit sourire à la fois poli et réservé en guise de salutation. Certes, l’Australienne n’était pas une fanatique au point de lui sauter dessus, mais se savoir dans l’appartement d’une célébrité torse-nu, interrompant son jogging comme si cela avait été la chose la plus banale du monde, avait suffit à la déstabiliser un moment. « Vous êtes la masseuse ? C’est merveilleux… ». LJ fronça les sourcils, ouvrant la bouche pour émettre une objection, mais son regard dévia sur Alizée qui lui fit comprendre qu’elle ne l’avait pas informé au préalable. « Désolée de vous décevoir… » dit-elle en commençant à fouiller dans son sac pour en sortir son badge. « Mais je suis Lennie-Jane Lewis, consultante. ». Elle se rendit compte rapidement que ce terme pouvait englober plusieurs choses et rajouta précipitamment : « … En profilage et je ne fais pas d’extra. ». LJ se mordit furieusement l’intérieur de la joue, se sentant totalement ridicule. « Votre manager m’a fait part des lettres de menaces que vous recevez dernièrement et je suis là pour lever le voile sur l’identité de cette charmante personne. » railla-t-elle finalement, tentant une note d’humour pour détendre l’atmosphère et le mettre en confiance.

Invité

C'est une affaire nécessitant une Personne d'Exception

Comme c’était dommage. Un rapide coup d’œil sur la nouvelle venue lui annonça qu’elle aurait surement été une masseuse plus qu’intéressante et exceptionnelle. Souriant lorsqu’elle annonça qu’elle était consultante en profilage et qu’elle ne faisait pas d’extra. Autant dire qu’elle m’était les choses au clair dès le début et ce n’était pas plus mal, car le jeune homme avait déjà quelques répliques prêtes à êtres envoyés, mais il se retint tout simplement, autant faire bonne figure au tout début, déjà qu’il avait déjà gaffé à son entrée. Connaissant Alizée, elle avait donc appelée quelques uns de ses contacts pour qu’on leur envoi rapidement quelqu’un qui pourrait comprendre les intentions de la personne qui envoyait ces lettres et surement le retrouver en faisant quelques petites enquêtes. Il aiderait bien évidement la demoiselle dans ses recherches, il en était de son devoir en tant que cible d’un fou furieux. Attrapant une serviette pour se la mettre sur les épaules, il se tourna vers les deux jeunes femmes qui patientaient. Il était temps de travailler dans ce cas !

« Très bien Mademoiselle Lewis, c’est bien dommage pour le massage… Je suppose que vous désirez voir les lettres en question hum ? »

Souriant sans attendre de réponses, il sortit de la pièce pour se diriger dans le salon ou étaient rangées toutes les lettres qu’il avait reçu. Comme prévu, Alizée avait déjà tout préparée et les avaient placées dans un dossier rouge, les lettres rangées avec les enveloppes dans l’ordre chronologique ou il les avait reçu. Autant dire que sa manager était une femme extrêmement consciencieuse dans son travail et ne faisait pas les choses à moitié. Montrant le tout à cette mademoiselle Lewis, il retira légèrement la chaise pour qu’elle puisse s’installer comme tout bon gentleman l’aurait fait. Une experte en profilage… C’était la première fois qu’il en rencontrait une. Il avait bien vu une série sur ce genre de personnes, mais il se doutait bien que c’était bien narré de façon à ce que le publique apprécie la série. Il devait y avoir un peu de réalité la dedans ou même beaucoup, mais il allait pouvoir se faire une petite idée en la regardant faire. Il y avait de grande chance qu’il ne comprenne pas tout ce qu’elle dirait, mais bon, ça le cultiverait un minimum !

« Alizée c’est bien gardée de tout garder et ranger pour faciliter votre travail. Désirez vous quelque chose pour débuter votre travail ? Un café peut-être ? Alizée et John pourront vous donner tout ce que vous désirez. Je vous laisse un petit moment pour me mettre une tenue plus adéquate… »

Souriant, il fit un petit signe de tête aux trois personnes présentes, John buvant un grand verre d’eau tandis que les deux femmes étaient penchées sur les lettres. Aaron quitta donc le salon pour sa chambre ou il sauta directement dans sa douche pour laver les impuretés que son corps avait fait et s’habilla dans une tenue classique, jean-chemise de grande marque avant de revenir dans la pièce à vivre, bien peigné et parfumé pour se préparer lui-même un café avant de s’installer sur la table ou la demoiselle du FBI - il supposait - s’était mise au travail. Il ne s’était pas écoulé dix minutes qu’elle semblait déjà avancer sur cette affaire plus que délicate du fait qu’il soit prit pour cible d’un ou d’une cinglée. Autant dire qu’il ne savait pas de qui il s’agissait et que n’importe qui pourrait tenter de la poignarder dans la rue, bien que John et ses coéquipiers étaient toujours la pour faire la sécurité. Il était relativement bien entouré et pour entrer dans son immeuble, il fallait avoir les bons passes et être reconnu et invité, sauf cas, le portier n’ouvriraient pas. Autant dire, qu’il était plutôt à l’abris.

« Vous avancez Mademoiselle Lewis ? Vous pensez que la personne pourrait être en train de m’espionner avec des jumelles en ce moment si je me met devant la fenêtre de ma chambre ? »

C’était une question importante ! Bien que les paparazzi sont nombreux dans ce monde et qu’ils tentent de toujours avoir un cliché de lui totalement farfelu, il devait bien avouer qu’un malade puisse l’épier aussi facilement et au vu des quelques phrases qu’il mettait dans ses lettres, il avait l’impression que de temps à autre, il mettait un œil ou deux dans sa demeure. Silencieux et attendant une réponse, il buvait son café tout en regardant légèrement son iPhone et les nouvelles notifications sur sa page FaceBook tout en attendant une réponse de la jeune femme.

Invité

Awkward silence.. Lennie-Jane ne savait plus où se mettre. Elle était douée d’un sens de la répartie qu’elle peinait parfois à maîtriser et comme souvent lorsque la jeune femme parlait trop vite, elle s’en mordait les doigts. Elle repensait notamment à son rendez-vous avec Leroy au cours duquel la jeune femme – voulant changer de sujet – s’était mise à en aborder un tout autre en lui demandant le secret de ses cheveux. Pathétique. Fort heureusement, Leroy en avait été très amusé et avant marcher dans son petit jeu. C’était comme cela lorsqu’elle se sentait nerveuse et la présence d’Aaron la rendait nerveuse. L’Australienne craignait déjà que sa langue ne fourche et qu’elle se tourne en ridicule une fois de plus, mais là c’était différent puisqu’elle était en présence d’une figure montante d’Hollywood et qu’elle ne connaissait pas. Il n’y avait donc rien de plus embarrassant que ce moment. « Très bien Mademoiselle Lewis, c’est bien dommage pour le massage… Je suppose que vous désirez voir les lettres en question hum ? ». Lennie-Jane se tourna vers Alizée, haussant les sourcils pendant que celle-ci roulait des yeux comme pour montrer à quel point le comportement d’Aaron pouvait l’exaspéré quelque fois. LJ s’en amusa, se sentant soudainement plus à l’aise. « Vous supposez bien. » répondit-elle avant de le suivre jusqu’au salon où elles les y attendaient déjà, rangée par ordre chronologique. Une organisation que l’Australienne salua aussitôt par un sifflement suivit d’une petite moue admirative qui sembla toucher la manager d’Aaron. « Alizée s’est bien gardée de tout garder et ranger pour faciliter votre travail. Désirez-vous quelque chose pour débuter votre travail ? Un café peut-être ? Alizée et John pourront vous donner tout ce que vous désirez. Je vous laisse un petit moment pour me mettre une tenue plus adéquate… ». Lennie-Jane le gratifia d’un signe de la tête et demanda un simple café tandis que le propriétaire des lieux s’éclipsait probablement pour la salle d’eau.

Alizée revint quelques minutes plus tard avec le café en question accompagné de quelques douceurs que la profiler était sûre de ne pas avoir demandé, mais accueillit tout de même le geste avec plaisir, remerciant aussitôt la jeune femme qui s’éloigna pour laisser LJ travailler tranquillement. Essayant d’occulter l’endroit dans lequel elle se trouvait et le stress apparent qu’elle pouvait ressentir à ce moment précis, l’Australienne jeta enfin son dévolu sur les lettres enflammées destinées à Aaron. La jeune femme ne négligea aucun détail et aucune ligne, prenant des notes à part sur son bloc-notes, photographiant les lettres et allant même jusqu’à les renifler. L’acteur revint quelques minutes plus tard, s’installant à la table où Lennie-Jane travaillait avec un café à la main. « Vous avancez Mademoiselle Lewis ? Vous pensez que la personne pourrait être en train de m’espionner avec des jumelles en ce moment si je me mets devant la fenêtre de ma chambre ? ». La consultant redressa la tête, un sourire beaucoup plus confiant peint sur le visage comme lorsqu’elle agissait dans le cadre de son travail et puis, Aaron n’était plus torse-nu, par conséquent, LJ n’était plus mal à l’aise comme en attestait son regard devenu moins fuyant, fixant ses yeux bleus sans afficher la moindre gêne. « Pour quelqu’un victime d’harcèlement vous n’avez pas l’air très perturbé.» nota-t-elle. Pas la peine de sortir d’une école de psychologie pour le voir. « Cette personne est parvenue à obtenir votre adresse personnelle donc oui, elle pourrait être en train de vous espionner avec des jumelles si vous vous m’étiez à la fenêtre de votre chambre, ceci dit, je sais de source sûre que les personnes qui vivent en face sont des personnes âgées et si j’en crois ce que je suis parvenue à tirer de ce bout de papier...» dit-elle en le faisant tourner entre ces doigts. « Il s’agit d’une jeune femme d’environ vingt ans, peut-être moins, mais je miserais pour une mineure assez mal dans sa peau, délaissée et qui vous aurait idéalisé. Sinon une adulte qui est restée adolescente dans sa tête, une vieille fille qui cherche quelqu’un pour assouvir ses fantasmes. Oh et si je puis me permettre ; ne sous-estimez pas ce genre de femmes, je sais par expérience qu’elles sont aussi les plus redoutables. Croyez-moi, j’en ai vu des affaires comme celles-ci ! Je me suis permise de photographier les lettres pour en montrer quelques passages à mes collègues spécialisés dans la graphologie. Certains s’accordent à dire que ce n’est pas une science exacte, mais ça peut m’aider à confirmer mon hypothèse. Je sais que ma question va vous paraître ridicule compte-tenu du nombre de fans qui vous courent après, mais est-ce que ces deux profils vous parlent ? Vous voyez quelqu’un qui s’en rapprocherait ? »

Invité

C'est une affaire nécessitant une Personne d'Exception

« Perturbé ? Oh non… Si je devais l’être à chaque fois, je ne pourrais faire ce genre de métier. C’est plutôt mon entourage qui l’est… »

Le jeune homme écouta la profileuse faire son petit résumé de ce qu’elle avait trouvée rien qu’en lisant les quelques lettres qu’on lui avait envoyé. La situation n’était pas aussi critique pour lui qu’elle pouvait le penser, mais apparemment, ce genre de femme était extrêmement dangereuse, c’était même les pires ! Il allait donc devoir vraiment prendre en considération les dires des deux femmes présentes dans son appartement. Réfléchissant un petit moment quant à sa question, il tenta de se souvenir s’il n’y avait pas une jeune demoiselle mineur ou dans ces eaux la qui l’avait vraiment interpelé ces derniers temps, depuis que les lettres avaient commencées à arriver dans sa boite aux lettres. Il ne se cachait pas vraiment, surtout pas son appartement qui se trouvait dans un immeuble chic et ressent, bien des gens pouvait connaître ou il vivait, il suffisait tout simplement de le suivre ou de grassement payer un paparazzi… Celle qui pouvait retenir son attention était surement cette brune qui avait relevé son t-shirt pour montrer son gros bonnet ou était marqué « Epouse Moi ! » mais ça ne semblait quand même pas être ça !

« Il y aurait bien une fille à la poitrine développée et marquée qui voulait se marier avec moi il y a de cela une semaine, mais c’était la première fois que je la voyais… Alizée ? »
« J’ai remarquée une femme qui pourrait correspondre à vos critères Mademoiselle Lewis. Elle se trouvait à chaque apparition de Monsieur Black dans les premiers rangs des Fans avec un appareil Photo. Plutôt grande, mince, cheveux châtain. Elle a un grain de beauté sous sa lèvre. »
« Vous m’impressionnerez toujours autant Alizée… »

L’acteur était en total admiration sur la demoiselle qui se trouvait à ses côtés. Il n’avait pas fallut longtemps à Aaron pour apprécier ses nombreuses qualités lorsqu’elle était avec lui. Le titre de Manageur était assez ridicule à son goût, elle était toujours avec lui, ou tout du moins une grande partie de son temps, toujours en train de faire le travail que devrait faire son employeur, le poussant même de temps à autre à prendre un peu de repos. Travailleur, lorsqu’il s’y met, il ne sait plus s’arrêter. Il ne l’avait encore jamais vu se détendre, être elle-même et non cette professionnelle du monde des Star qui savait tout sur tout et qui avait un répertoire long comme le bras. C’était son tout premier réalisateur, un grand homme qui les avaient présentés et le courant avait rapidement passé entre eux. Elle était jeune et ambitieuse, il était une star montante, ils ne pouvaient que travailler ensemble ! Laissant un petit moment la profileuse réfléchir, Alizée alla discuter avec John qui était en train de lire les nouvelles du monde et lui demanda quelque chose assez silencieusement avant qu’il n’aille dans la pièce à côté chercher quelques petites choses sur l’ordinateur. Surement voulait il retrouver le visage de la dite demoiselle qui était à présent suspecte.

« Oh ! Il y a également de nombreuses jeunes femmes qui me harcèlent sur FaceBook. Voyez donc par vous-même… »

Posant son iPhone sur la table devant la demoiselle, il se contenta de boire son café tout en la regardant travailler. Autant dire qu’elle avait du charme lorsqu’elle était sérieuse et ça ne pouvait que plaire à cet acteur aux multiples talents.

« Vous pensez pouvoir la trouver rapidement si John arrive à trouver une photo de notre présumée harceleuse ? J’en connais certains qui dormiraient sur leurs deux oreilles ! »

Petit coup d’œil furtif à Alizée qui roula une nouvelle fois des yeux. Après tout, il était en quelque sorte son gagne pain bien qu’avec ses talents, elle pouvait bien devenir la Manager de n’importe qu’elle star du cinéma ou autre. Elle était la meilleur dans son domaine et avait tous les atouts dans ses manches.

Invité

« Perturbé ? Oh non… Si je devais l’être à chaque fois, je ne pourrais faire ce genre de métier. C’est plutôt mon entourage qui l’est… ».

Lennie-Jane esquissa un petit sourire. Plongée dans sa petite enquête, la consultante en avait presque oublié à qui elle avait à faire. Aaron était célèbre, son visage était aussi connu qu’idéalisé par les femmes du monde entier alors pourquoi s’en ferait-il pour lui-même pendant que deux personnes étaient justement payées pour ça ? Peut-être que l’australienne se faisait des idées. Il faut dire qu’avec un métier comme le sien, on a rapidement tendance à voir le mauvais côté des choses sans pour autant que cela soit du pessimisme, mais disons juste que certaines hypothèses ne sont pas à écarter. Le harcèlement des personnes célèbres connait malheureusement un essor fulgurant de nos jours puisqu’avec les réseaux sociaux, il est très facile pour un harceleur d’avoir un œil constant sur sa proie voire même de l’approcher d’une certaine manière. Les psychologues ont même mis un nom sur cette forme de harcèlement qu’ils appellent le « stalking » et qui s’étend aujourd’hui aux anonymes, ceux qui n’ont aucun pied dans le showbiz. Ceci dit, Aaron marquait un point ; s’il devait vivre dans la peur, il n’exercerait plus ce métier et ne sortirait plus de chez lui. Il était donc urgent de trouver la personne à l’origine des menaces, ce qui amenait Lennie-Jane à leur demander si une personne correspondait au profil qu’elle avait rapidement dressé.

« Il y aurait bien une fille à la poitrine développée et marquée qui voulait se marier avec moi il y a de cela une semaine, mais c’était la première fois que je la voyais… Alizée ? » .

Lennie-Jane afficha les yeux ronds, consternée. Elle ne comprenait pas vraiment comment des femmes pouvaient en arriver à de telles extrémités, ceci dit, l’australienne qu’il existait des cas encore plus graves qu’une fille qui se tatoue le nom d’un homme sur la poitrine. Jamais, ô grand jamais, LJ se laisserait tenter par la célébrité !

« J’ai remarquée une femme qui pourrait correspondre à vos critères Mademoiselle Lewis. Elle se trouvait à chaque apparition de Monsieur Black dans les premiers rangs des Fans avec un appareil Photo. Plutôt grande, mince, cheveux châtain. Elle a un grain de beauté sous sa lèvre. » .
« Vous m’impressionnerez toujours autant Alizée… ».

L’australienne afficha un air surpris avant de prendre note de tous les petits détails que la dénommée Alizée lui fournissait et qui s’avéraient précieux pour l’enquête en cours. Retrouver la jeune femme ne serait pas bien compliquée, encore faut-il qu’elle soit l’auteur des lettres de menaces.

« Eh bien, si vous n’étiez pas manager, vous feriez un travail remarquable dans le domaine du profilage. » la complimenta-t-elle lorsqu’elle eut fini de prendre note.

Tous s’éloignèrent de nouveau pour laisser Lennie-Jane réfléchir à la manière dont elle comptait employer pour coincer la suspecte. Son patron lui avait dit de ne pas lésiner sur les méthodes. L’australienne avait donc carte blanche sur tous les fronts – ce qui était assez inédit, il fallait bien l’avouer – mais qu’en contre partie, elle avait l’obligation de résultat. La manager avait visiblement promis une belle récompense à la clé pour les appâter dans ce sens. Elle fut tirée de ses pensées par le retour d’Aaron qui lui montra son iPhone ouvert sur sa page facebook.

« Oh ! Il y a également de nombreuses jeunes femmes qui me harcèlent sur FaceBook. Voyez donc par vous-même… ».

Même s’il l’encourageait à y regarder de plus près, elle lui demanda tout de même d’un simple regard l’autorisation de le prendre, LJ s’en saisi pour parcourir la page de commentaires longue de plusieurs mètres. La moue peinte sur son visage ne laissait faisait aucune équivoque quant au fait qu’elle avait du boulot.

« C’est de la folie ! » s’exclama-t-elle en voyant le nombre d’abonnés à sa page.
« Vous pensez pouvoir la trouver rapidement si John arrive à trouver une photo de notre présumée harceleuse ? J’en connais certains qui dormiraient sur leurs deux oreilles ! » .

Lennie-Jane secoua la tête de gauche à droite et lui montra son iPhone avant de lui répondre.

« Si John parvient à trouver une photo, il n’aura pas à faire d’heures supplémentaire, je m’occuperais du reste. » dit-elle, glissant son regard vers l’intéressé en lui offrant un petit sourire. « On parle peut-être des méfaits des réseaux sociaux, mais c’est finalement une véritable aubaine dans certains cas. ».

Lennie-Jane commença à pianoter sur le smartphone et se munit de son ordinateur portable qu’elle avait emporté avec elle.

« Ne le dites à personne ; j’ai subtilisé un logiciel de reconnaissance faciale. Je n’ai qu’à scanner la photo que John me fournira pour les comparer avec les photos des profils facebook – si tant est qu’elle ait mis la sienne – et nous aurons bientôt son adresse I.P ce qui nous permettra de même de la pister en temps réel. L’arroseur arrosé. » dit-elle, avec une pointe d’humour. « Comme le dit l’adage : keep your friends close and your enemies closer. »

Voilà, je n'ai pas fait avancer grand-chose pour le coup, désolée. xD

Invité

C'est une affaire nécessitant une Personne d'Exception

« Perturbé ? Oh non… Si je devais l’être à chaque fois, je ne pourrais faire ce genre de métier. C’est plutôt mon entourage qui l’est… »

Alizée pourrait faire des merveilles dans n’importe quel métier qui nécessiterait un minimum de jugeote de la part de cette femme aux multiples facettes. Elle n’appréciait pas être sur le devant de la scène, elle devait toujours se lancer de nouveaux défis et celui d’Aaron était jusqu’à ce jour, le plus dur et compliqué de toute sa jeune existences ! Il fallait le supporter cet homme au parcourt atypique ! Faire de lui une star tout en faisant oublier en quelque sorte son passé n’était pas une chose simple à faire, mais il se débrouillait comme un petit chef et pour le moment, c’était aussi grâce à cette femme qui arrivait à lui décrocher des rendez-vous importants, qui le conseillait assez souvent sur les démarches à prendre pour monter au sommet. Il ne pouvait qu’apprécier ses qualités, bien qu’il n’arrivait pas à atteindre certains de ses buts vis-à-vis de la demoiselle. Dommage ! Elle était terriblement belle, comment ne pas résister à son charme, surtout lorsqu’on commence à la connaitre comme lui. Il ne dira pas qu’il a pas fait exprès d’entrer dans son appartement lorsqu’elle sortait tout juste de sa douche ! Non, il ne le dirait pas ! Montrant donc à la profileuse en face de lui les messages sur ses réseaux sociaux.

« Les gens sont étranges hein ?! »

Oh oui ! Au vu du grand nombre de personnes qu’il y avait sur sa page et du nombre de commentaires à chacune de ses actualités, il pouvait se dire que ce n’était pas la mer à boire de tous les lires, mais presque ! Se contentant d’écouter la femme en face de lui qui était en train d’avouer une sorte de crime, les yeux de la Star s’écarquillèrent tel un enfant qui découvre une friandise cachée dans un coin du placard ! Elle avait chipé un logiciel de reconnaissance facial ! Voilà qui était fort intéressant. Il espérait que John - aussi doué qu’il soit - retrouve une image et une photo de la personne en question, comme ça, ils pourraient avancer tranquillement, mais surement sur la piste de cette folle furieuse lui envoyant de belles petites lettres de menaces. En tout cas, la personne derrière tout ça était vraiment folle et pour le bien de son entourage, il fallait rapidement l’arrêter… mais aussi pour lui il dirait tout simplement.

« Vous êtes une vilaine Mademoiselle Lewis… J’aime vos méthodes ! »

Souriant, il ne pouvait qu’apprécier ce genre de méthodes ! Il réfléchissait rapidement à un moyen d’attraper rapidement la dite personne. Même si ils savaient qui elle était et ou elle se trouvait, il se demandait ce qu’ils feraient après ? L’arrêter ? Avec quelles preuves ? Ils n’en avaient aucunes pour le moment, ils devaient pour le moment chercher petit à petit, tâtonner ici et la. Ils trouveraient bien assez rapidement ce qu'ils désiraient et après plusieurs minutes d'attentes, John revint avec une clé USB qu'il tendit à l'agent tout en annonçant qu'il l'avait trouvé à plusieurs reprises. Le professionnalisme d'Alizée avait porté ses fruits et les moments ou elle l'avait vu avaient étés plutôt précis. Laissant la jeune femme travailler, Aaron se leva pour s'installer derrière son invitée, regardant par dessus son épaule.

« Alors, ça donne quoi ? Vous avez une idée de ce que nous pourrions faire par la suite ? Je pourrais jouer le jeu de cette personne et organiser une rencontre pour voir ses véritables intentions ? Ca serait surement le plus rapide pour voir si c'est elle ou non qui m'a envoyée ces lettres... »

Bien que ça lui semblait facile, il devait avouer que la technologie aidait énormément de gens au jour d'aujourd'hui et surtout les garants de l'ordre et de la sécurité sans oublier les hors la loi doués en informatique !

[Toutes mes excuses pour l'attente, c'est petit, mais j'espère que ça pourra faire avancer le RP...]

Invité

« Les gens sont étranges hein ?! » s’exclama Aaron. Lennie-Jane ne put s’empêcher d’acquiescer d’un signe de tête plus ou moins exagéré pour montrer combien elle pouvait être d’accord avec l’acteur sur ce point. « Et encore, vous n’avez pas tout vu ! » répondit-elle, faisant un geste de la main pour montrer qu’il y avait encore des personnes pires que ça. Certes, Aaron devait bien en avoir un aperçu en regardant les informations, mais certains faits étaient volontairement cachés aux yeux des citoyens pour éviter la panique générale et permettre aux forces de l’ordre d’œuvrer avec la plus grande discrétion qui allait souvent de paire avec l’efficacité. Finalement, l’ambiance était plutôt confortable. Bien plus que l’australienne ne l’aurait imaginé. Aaron avait une certaine aisance à discuter avec une parfaite inconnue, preuve qu’il était ouvert d’esprit et restait finalement une personne simple et joyeuse. C’est sans doute ce pourquoi elle lui avoua avoir piqué un logiciel de reconnaissance faciale et autant dire que ça n’avait pas été une mince affaire ! Installer ce genre de choses sur un ordinateur était beaucoup plus complexe qu’insérer un simple CD d’installation. LJ avait mis des heures à le mettre en place sans se faire prendre et avec l’aide d’un technicien qu’elle était parvenue à soudoyer. « Vous êtes une vilaine Mademoiselle Lewis… J’aime vos méthodes ! » . La tête qu’affichait Aaron et cette petite phrase qui s’en suivit lui arrachèrent un petit rire amusé et presque flatté tandis qu’elle rougissait de honte à l’idée d’avoir ainsi « volé » le FBI, mais avec un métier comme le sien cela lui était tellement utile ! « Et oui, je parait sage comme ça, mais en réalité j’ai plusieurs cordes à mon arc… » éluda-t-elle, gardant une petite once de mystère pour la forme.

John revint avec une clé USB chargé de photographies qui l’aideraient probablement à trouver l’harceleuse. Avec professionnalisme, LJ replonge à la contemplation de son écran d’ordinateur, connecta la clé USB et lança la recherche tout en pianotant sur son clavier d’ordinateur. Elle était tellement plongée dans son travail qu’elle n’avait même pas remarqué qu’Aaron s’était levé pour venir se poster juste derrière elle et lorsqu’il reprit la parole, la consultante ne put contenir un sursaut suivit d’un hoquet de surprise portant instantanément sa main à son cœur qu’elle pouvait entendre cogner contre sa poitrine. « Alors, ça donne quoi ? Vous avez une idée de ce que nous pourrions faire par la suite ? Je pourrais jouer le jeu de cette personne et organiser une rencontre pour voir ses véritables intentions ? Ca serait surement le plus rapide pour voir si c'est elle ou non qui m'a envoyée ces lettres... ». LJ peina à se remettre de ses émotions et lui adressa un petit sourire soulagé en lâcha une phrase totalement inutile puisqu’il avait bien dû s’en rendre compte. « Vous m’avez fait peur. ». Elle s’écarta légèrement de l’écran pour lui laisser le champ libre au moment même où l’ordinateur avait trouvé un résultat concordant avec les photographies dont le visage de l’inconnue avait été isolé. « J’ai trouvé son compte facebook, mais il me semble que ce soit un alias. Elle ne peut pas sérieusement s’appeler Jane Doe ? Ou alors ses parents avaient un drôle de sens de l’humour… dont elle semble avoir hérité. » dit-elle en désignant les lettres éparpillées sur la table. « Quoi qu’il en soit, on devrait la retrouver avec l’adresse IP. Pour ce qui est de la technique d’approche, c’est assez délicat dans la mesure où l’on ne sait pas se conduire avec une personne… déséquilibrée, dirons-nous, si tant est qu’elle soit à l’origine des lettres enflammées qu’elle vous envoie, mais cela me semble effectivement la meilleure solution. Ceci dit, le fait de vous rencontrer peut lui donner la certitude qu’elle compte pour vous et là, elle pourrait réagir comme la pire des amantes éconduites. C’est très complexe. Nous pourrions lui rendre visite tous les deux, je pourrais évaluer son comportement. De toute façon, il n’y a rien d’autres que nous puissions faire. » dit-elle en notant tout ce qu'elle avait réussi à obtenir sur l'inconnue. « La célébrité, la foule en délire ; ça doit être fatiguant à la longue, non ? »

Ce n'est pas grave, t'en fais pas. Ta réponse était très bien, j'espère que la mienne te convient.

Invité

[

C'est une affaire nécessitant une Personne d'Exception

Il ne savait pas tout et en un certain sens, il était heureux de ne pas connaître les vérités de ce monde, car il ne pourrait certainement plus dormir sur ses deux oreilles et devrait louer les services d’un plus grand nombre de gardes du corps pour assurer ses arrières. Il resta donc silencieux à cette réponse, préférant sourire à la suite. Alors comme ça elle avait des plusieurs cordes à son arc ? Voilà quelque chose qui ne pouvait que titiller sa curiosité malsaine. Elle semblait tellement sage, mais elle en fait, c’était tout autre ! Mademoiselle Alizée avait bien trouvée le profiler et encore une fois, il pourrait féliciter cette femme qui connaissait bien les gouts de son supérieur. Souriant, il poursuivit, amusé avant que John ne revienne pour lui donner la clé USB.

« J’espère que vous décocherez quelques autres flèches pour que je puisse découvrir quelles sont ces cordes qui me sembles intéressantes mademoiselle Lewis… »

Sur ces mots, il la laissa travailler et alla dans son dos pour finalement lui demander si elle avait avancée et cette dernière sursauta, probablement trop concentrée sur son travail et lui trop excité de savoir qui était la personne qui lui envoyée ces lettres. Il rigola tout doucement lorsqu’elle lui annonça qu’il lui avait fait peur ! S’excusant sans pour autant le penser, il l’écouta silencieusement, regardant le profil facebook et les diverses images qu’il y avait sur cette page de Jane Doe. Un pseudonyme, il le pensait lui aussi. On pouvait déjà remarquer quelques photo montage de lui et de la dite demoiselle, c’était assez dérangeant de voir ça, du fait que c’était surtout de très mauvaises qualités et qu’il lui semblait qu’il prenait quelques kilo après qu’elle ait usée de Photoshop !

« On va éviter le rendez-vous alors ! Je n’ai pas besoin d’une autre amante éconduite ! J’en ai déjà assez sur mon dos qui me poussent à travailler ! »

Petite pensée à la belle Alizée, il reprit son sérieux quant à la suite des événements. Pas de rendez-vous avez elle, mais plutôt une rencontre entre lui et les deux jeunes femmes afin qu’ils puissent discuter ensemble. Il n’avait rien de prévu alors pourquoi pas hein ? Se redressant, il réfléchit un tout petit moment afin de voir les différentes options qui s’offraient à lui à présent et il allait suivre celle de mademoiselle Lewis. Autant en terminer tout de suite vous ne pensez pas ? Ou tout du moins, commencer à tenter de changer le comportement de cette individu, car ils ne pouvaient pas faire grand-chose, hormis prévenir les autorités qui avaient déjà bien des choses à faire, ils n’avaient pas d’alternative. Il rigola finalement à la dernière remarque de la jeune femme.

« Oh ! Oui, ça arrive que ça soit fatiguant après une longue journée, mais c’est pour ça que j’aime mon métier aussi… prendre des bains de foules, c’est tellement revigorant de tant à autres ! Vous devriez essayer un de ces jours, je vous inviterais en échange de votre travail d’aujourd’hui ! »

Elle pouvait prendre sa proposition comme elle le voulait, mais ça ne le dérangerais pas de l’inviter à une soirée de charité, à une avant première ou quelque chose du genre. Il l’a voyait bien en robe de cérémonie, cella lui irait merveilleusement bien. Qui sait ! Peu être serait elle accostée par des producteurs pour lui offrir du travail ! Il y a tellement peu d’opportunités dans une vie, autant qu’elle en profite tant quelle le peut ! Finalement, Aaron s’étira et demanda à John de lui préparer sa voiture, ils allaient faire un petit tour et aller discuter avec cette demoiselle plutôt étrange.

« Trouvons son adresse et allons y dans ce cas ! John restera en retrait au cas ou la demoiselle ne veuille me violer sous vos yeux ! Et je conduis ! »

La laissant trouver l’adresse, ils n’avaient plus qu’à descendre au parking, monter dans sa Lamborghini Aventador noire et de filer à toute vitesse jusqu’à la folle furieuse. Bien que John soit souvent son chauffeur, Aaron adore conduire et de surcroit, un peu rapidement.

« On se la joue comment alors ? Gentil et méchant ? Comment dois-je me comporter devant elle ? Froid et distant ? Amical ? Dites moi ! Je vous montrerais mes talents haha !»

Invité

« J’espère que vous décocherez quelques autres flèches pour que je puisse découvrir quelles sont ces cordes qui me sembles intéressantes mademoiselle Lewis… ». Lennie-Jane éclata d’un rire franc. Elle avait été un peu intimidée à la perspective d’entrer en contact avec une star mondialement connue et qui subissait d’ailleurs les assauts de fans en délire, mais au fond, Aaron était une personne plutôt sympathique. L’atmosphère était nettement moins pesante que précédemment, le fait qu’elle soit si appliquée à son travail y étant forcément pour quelque chose. « Me connaissant, je pense que vous aurez matière à satisfaire votre curiosité. » répondit-elle en ponctuant ses propos d’un petit sourire encore coin et en y mettant clairement une petite touche de mystère. Peu lui important de savoir ce qu’Aaron avait bien pu faire de sa carrière ou de sa vie, LJ ne lisait jamais les tabloïds puisqu’elle préférait de loin se fier aux personnes qu’elle rencontrait en personne ; déformation professionnelle, sans doute. « On va éviter le rendez-vous alors ! Je n’ai pas besoin d’une autre amante éconduite ! J’en ai déjà assez sur mon dos qui me poussent à travailler ! ». Le regard de Lennie-Jane se posa alors sur Alizée qui se tenait non loin d’eux et qui ne semblait pas avoir entendu l’allusion de son patron – ou alors qui faisait semblant de ne rien avoir entendu – puis il vacilla de la jeune femme à l’acteur. « Vous… ? » commença-t-elle avant de mimer une relation de couple avec ses mains. « Oh… Oh !» s’exclama-t-elle avec un petit sourire en coin, cependant, elle nota que le comportement d’Alizée n’était en rien celui d’une femme amoureuse de son patron. « Vous me faites marcher. » constata-t-elle après une petite minute d’observation.

Elle lui demanda ensuite si la vie d’une célébrité n’était pas épuisante et Aaron le lui confirma. « Oh ! Oui, ça arrive que ça soit fatiguant après une longue journée, mais c’est pour ça que j’aime mon métier aussi… prendre des bains de foules, c’est tellement revigorant de tant à autres ! Vous devriez essayer un de ces jours, je vous inviterais en échange de votre travail d’aujourd’hui ! ». Lennie-Jane afficha une moue pensive. Elle n’était pas sûre d’avoir envie de goûter un jour à cette vie, mais Aaron lui proposait de l’accompagner au moins une fois et c’était une occasion à ne pas manquer. « Pourquoi pas, j’ai toujours rêvé de me rendre un jour à la première d’un film ou une autre cérémonie du genre. Ce serait amusant ! » dit-elle en affichant une moue rêveuse. « Je suis partante ! » conclut-elle avec un enthousiaste non dissimulé en tapant dans ses mains comme une gamine à qui l’on offre une place de concert en première loge. Certes, le show business ne l’intéressait pas vraiment, cependant, elle adorait regarder les robes que les actrices portaient lors des cérémonies quelconques. Peut-être croiserait-elle Brad Pitt & Angelina Jolie ! LE couple le plus glamour d’Hollywood.

« Trouvons son adresse et allons-y dans ce cas ! John restera en retrait au cas où la demoiselle ne veuille me violer sous vos yeux ! Et je conduis ! » . La consultante ouvrit la bouche, prête à émettre une objection, mais finalement mieux valait régler ce problème tout de suite. D’après ce qu’elle avait eu le temps d’entrevoir sur le profil facebook de la dénommée Jane Doe, celle-ci avait l’esprit particulièrement fragile donc sa présence serait là bienvenue. Ils embarquèrent à bord d’un vrai bijou : une Lamborghini. A peine fut-elle assise à l’intérieure qu’LJ se sentait déjà au plus mal. C’était beaucoup trop luxueux pour elle à un tel point qu’elle avait peu de tâcher les sièges par sa simple présence et lorsque le moteur se mit à ronronner, la jeune femme sentit son cœur se serrer dans sa poitrine, mais n’osa pas leur avouer ses problèmes de cœur qui l’obligeait à se restreindre en sensation forte. Lennie-Jane se contenta de fermer les yeux avec force tandis que son corps était malmené dans l’habitacle à chaque virage abordés violemment. « 16 mai 1996 » s’écria-t-elle d’une voix aigüe. « Qu’est-ce que c’est ? » demanda John. « La dernière fois que j’ai vomi dans une voiture ! » répondit-elle aussitôt. Lorsque la voiture s’arrêta enfin, la jeune femme était aussi livide qu’un cachet d’aspirine. « On se la joue comment alors ? Gentil et méchant ? Comment dois-je me comporter devant elle ? Froid et distant ? Amical ? Dites-moi ! Je vous montrerais mes talents haha ! » . LJ passa une main sur son visage pour tenter de se donner une meilleure allure, puis se tourna vers Aaron, le cœur battait à tout rompre contre sa poitrine. D’un geste du doigt, LJ lui fit comprendre de patienter quelques instants, puis descendit du véhicule en inspirant une grande bouffée d’oxygène. « TERRE ! » s’exclama-t-elle en feintant tomber à genou sur le bitume pour embrasser le sol.

Son comportement devait sans doute amuser les deux autres, mais à vrai dire, Lennie-Jane s’en moquait. Elle avait eu la peur de sa vie ! Une fois calmée, la consultante se tourna vers Aaron, ses joues ayant déjà retrouvé quelques couleurs. « Est-ce que vous savez faire un bon mixte de tout ce que vous avez proposé ? » demanda-t-elle. « Enfin, ne vous inquiétez pas. Je vous accompagne ». Se disant, LJ prit le chemin jusqu’à la porte d’entrée contre laquelle elle frappa trois petits coups. Ils attendirent un moment avant que la dénommée Jane Doe n’ouvre la porte. « C’est pourquoi ? » demanda-t-elle cinglante avant que son regard ne se pose sur l’homme qui accompagnait sa visiteuse. « OH MY GOSH ! AARON BLACK ! VOUS AVEZ RECU MES LETTRES ! » s’exclama-t-elle en sautant sur place avant de se jeter dans ses bras ; au moins une chose était sûre : c'était elle harceleuse à n'en pas douter. Se souvenant soudain de la présence de LJ, la jeune femme s’écarta brutalement de lui. « C’est qui celle-là ? ». Lennie-Jane jeta un regard en coin à Aaron, poussa un soupir, roula des yeux et lui répondit : « La masseuse. ». Il y eut un moment de flottement au cours duquel elle jaugea l’attitude de l’inconnue avant de finalement changer de registre. « En réalité, je suis voyante. C’est moi qui ait contribuée à vos… retrouvailles, figurez-vous. ».

J'espère que ma réponse te convient, j'ai beaucoup de mal en ce moment et je te rassure ça n'a rien à voir avec ton style, c'est parfait ♥

Invité

[

C'est une affaire nécessitant une Personne d'Exception

Un sourire amusé apparu sur les lèvres de l’acteur, il lui tarder de voir les autres facettes de la personnalité détonante de cette demoiselle qui pensait qu’il y avait quelque chose entre lui et Alizée. A sa réponse il répondit négativement avant que l’intéressée ne lui arrache la tête. Ce n’était qu’une simple pique qu’il aimait lancer à la belle. Qu’elle accepte son invitation à une avant première d’un film lui fit également plaisir, il voyait déjà qu’elle robe il pourrait lui envoyer à mettre pour le tapis rouge. Surement une sobre qui mettrait bien en forme son physique et qui ferait d’elle une petite perle durant la soirée. Surement pas autant que les stars en elle-même, mais le rêve est toujours permis non ? Finalement ils partirent dans sa voiture et le jeune homme remarqua l’état de la pauvre demoiselle qui ne semblait pas à ses aises et ne pu s’empêcher de rire à sa remarque sur la dernière fois ou elle avait vomie. Quand même ! Il n’était pas un foufou du volent le Aaron !

Le fait qu’elle se laisse tomber au sol en criant « TERRE » lui montra combien elle n’aimait pas sa façon de conduire ! Autant dire qu’il devrait faire plus attention la prochaine fois et roulerait un peu moins vite. Patientant le temps qu’il fallait, Lewis reprit rapidement contenance et continua la conversation comme ci de rien ne c’était passé, quel professionnalisme, cela époustouflait l’acteur qui fit un oui de la tête. Oui, il pouvait faire un mixe de tout ce qu’il avait dit, passer d’un sentiment à un autre, c’était son dada ! Suivant donc la profileuse, elle toqua à la porte et la dénommée Jane Doe ouvrit la porte avant de remarquer que son idole était bien présent en chair et en os devant elle. Ni une, ni deux, elle se jeta dans les bras d’Aaron, le prenant tout de suite au dépourvu, il ne s’y était pas du tout attendu, bien qu’un peu, mais la réaction réconfortait les deux jeunes gens qui venaient d’arriver. C’était bien elle qui avait envoyé ces lettres, ça ne faisait aucuns doutes. La réaction contre LJ fut rude, apparemment, elle n’appréciait pas voir une autre femme en sa compagnie ce qui annonçait plus clairement les choses.

Aaron rigola mentalement lorsqu’elle répondit qu’elle était la masseuse, oh oui ! Si elle pouvait être aussi douée en massage qu’en profilage, il serait surement aux anges en un minimum de temps ! Revenant à ses moutons, la jeune femme paraissait ne vraiment pas apprécier le ton qu’utilisait LJ, mais préférait câliner son Aaronounet préféré, malheureusement ce dernier la décolla de lui bien gentiment afin de pouvoir être libre de ses déplacements au cas ou elle désirerait le violer sur place sans procès ni préliminaires. Oh que ce serait un sacrilège ! Mais bref passons…

« Effectivement ! J’ai reçu vos lettres et c’est pour cela que nous sommes ici figurez vous ! Pouvons nous entrer ? »
« Oh oui oui ! Mais je ne suis pas bien présentable ! Entrez, installez vous ! Je vais enfiler quelque chose ! »

Filant à toute allure tout en laissant la porte ouverte, les deux jeunes gens entrèrent et remarquèrent bien rapidement les nombreux posters le représentant ainsi qu’un mur avec des photos plutôt dérangeantes. Elles étaient amateurs et devaient être à cette Jane Doe et certaines étaient bien réalisées, elle avait du prendre des risques pour les prendre ! S’installant dans la cuisine ou il n’y avait pas énormément de photos de lui, ils restèrent debout.

« Je me sens pas vraiment à l’aise… C’est comme avec tout ces fans de comics ! J’ai l’impression qu’elle va me mettre dans un sachet plastique et me garder en état pendant des années pour m’avoir avec elle comme une pièce de grande valeur ! »

Chuchotant, ils pouvaient l’entendre de lui, autant dire que les murs étaient vraiment pas épais et on l’entendait parler sur lui, tellement qu’il était beau, tellement qu’il était plus grand ! Mais elle pestait aussi sur l’autre « Garce » qui le suivait, qui elle était et bien d’autres remarques avant qu’elle ne revienne. Lorsqu’elle réaparu, Aaron eu une révélation, elle avait lu l’article qu’on avait fait de lui dans un journal tendance sur ses goûts des femmes. Elle avait crosso modo les mêmes affaires qu’il avait annoncé dans les quelques pages et cela se démontrait par ses bras noire en dentelle plus qu’aguicheur, dommage qu’elle n’avait pas un quart de la beauté de la profileuse.

« Comment vous me trouvez ? »

Elle fit un tour sur elle-même avant de poursuivre.

« Je peux vous un verre de vin ? »

Oui, elle avait bien lu l’intégralité de l’article…

« Non merci ! Nous ne faisons que passer, mais je vais laisser la demoiselle qui m’accompagne parler, elle est la mieux à même de parler à ce moment présent. Il faut savoir que j’ai bien reçu vos lettres comme toutes celles de mes fans, mais les vôtres étaient… quelques peux violentes vous voyez… »

Invité

Après s’être grossièrement présentée auprès de l’inconnue, Lennie-Jane se trouva rapidement spectatrice de la rencontre entre une fan et son ‘idole’. Elle n’existait plus. La jeune femme – manifestement un peu plus jeune qu’LJ – n’avait eu aucun mal à lui faire sentir que sa présence n’était pas désirée auprès du grand Aaron Black. Être en retrait n’était pas dérangeant, bien au contraire, LJ avait plus l’habitude des ‘backstages’ plutôt que d’être sur le terrain et le fait d’être quasi-invisible lui permettait d’observer minutieusement l’environnement dans lequel cette femme vivait pour la cerner au mieux. Sans crier gare, Jane s’était jetée sur Aaron pour l’étreindre avec force et LJ ne put s’empêcher d’arquer un sourcil avant de lever les yeux au ciel pour la énième fois, manifestement agacée par son comportement. N’avait-elle aucune pudeur ? Aucun savoir vivre ? Après tout, c’était d’une fan hystérique dont il était question. Aaron réagissait plutôt bien en l’écartant fermement, mais sans la moindre brutalité, sans doute devait-il avoir l’habitude de ce genre d’effusion, mais pas de ce genre de passion un peu trop obsédante. « Effectivement ! J’ai reçu vos lettres et c’est pour cela que nous sommes ici figurez vous ! Pouvons nous entrer ? ». LJ n’avait pas vraiment envie de pénétrer dans la tanière du loup, mais elle n’avait pas trop le choix. « Oh oui oui ! Mais je ne suis pas bien présentable ! Entrez, installez-vous ! Je vais enfiler quelque chose ! ». Lennie-Jane adressa à Aaron un regard perplexe avant de finalement le suivre à l’intérieur.

A peine furent-il entrés qu’ils remarquèrent instantanément les posters et autres photographies à l’effigie d’Aaron. Il s’y dégageait une atmosphère très étrange et honnêtement ça lui faisait un peu peur puisqu’elle passait les ¾ de son temps dans la tête de psychopathes pour anticiper leurs agissements et les arrêter avant qu’ils ne fassent trop de victimes. Fort heureusement, toutes les photographies ne représentaient pas Aaron, il y avait aussi des photos de famille auxquels LJ s’intéressa tout particulièrement. « Je me sens pas vraiment à l’aise… C’est comme avec tous ces fans de comics ! J’ai l’impression qu’elle va me mettre dans un sachet plastique et me garder en état pendant des années pour m’avoir avec elle comme une pièce de grande valeur ! ». LJ ne put s’empêcher de pouffer de rire à cette remarque pourtant légitime, c’est vrai qu’elle faisait peur. « J’ai brièvement aperçu sa cuisine et rassurez-vous, son congélateur n’est pas assez spacieux, mais je vous l’accorde… Brrr. J’en ai la chair de poule. » dit-elle en frissonnant légèrement, sentant le frisson stimuler sa peau bronzée. En vérité, LJ était une vraie trouillarde. Du moins, c’était ce qu’elle prétendait pour ne pas aller sur le terrain alors que les vraies raisons étaient autres. De là où ils se trouvaient, la jeune femme put entendre les murmures de Jane et elle en tira rapidement la conclusion que la « garce » c’était elle, l’entremetteuse, celle qui l’empêchait d’avoir Aaron pour elle toute seule.

Lorsqu’elle revint habillée de manière assez provocante, Lennie-Jane l’observa bouche bée totalement choquée par l’audace qu’elle avait de se tenir devant eux ainsi vêtue, mais Aaron ne s’en trouvait nullement impressionné, logique lorsqu’on a un parcours comme le sien. « Comment vous me trouvez ? » demanda-t-elle en pivotant sur elle-même. « Je peux vous servir un verre de vin ? » « Non merci ! Nous ne faisons que passer, mais je vais laisser la demoiselle qui m’accompagne parler, elle est la mieux à même de parler à ce moment présent. Il faut savoir que j’ai bien reçu vos lettres comme toutes celles de mes fans, mais les vôtres étaient… quelques peu violentes vous voyez… ». Dès les premières paroles, LJ se sentit fusillée du regard. « Violente ? Mes lettres ? ». La profileuse acquiesça d’un signe de tête pour confirmer. « Oui, violente. ». Jane plaça ses mains sur ses hanches, mauvaise. « Parce que vous y connaissez quelque chose vous ? » lança-t-elle avec dédain. « Plutôt oui. Je suis experte en profilage et c’est grâce à moi qu’Aaron Black est dans votre salon alors veuillez cesser de me regarder comme si vous cherchiez à me transformer en passoire. ». Sa remarque eut l’effet escompté, l’inconnue se montra beaucoup moins agressive, mais faisait toujours preuve d’une certaine réserve. C’était déjà un grand pas. « Quel est votre prénom ? Votre véritable prénom. ». « Amanda Greenfield. » répondit-elle dans un soupir. « Et depuis combien de temps vous a-t-il abandonné ? » demanda-t-elle finalement en montrant du doigt une photo qui n’était pas celle d’Aaron, mais celle d’un homme brun aux yeux bleus qui ressemblait sensiblement à Aaron sans pour autant en être une copie conforme. Visiblement LJ avait rapidement compris que sa dévotion pour l’acteur n’était due qu’à cette légèrement ressemblance et ce sentiment d’abandon. « Qu’est-ce que ça peut vous faire ? C’est qui pour toi, hein ?! » demanda-t-elle d’abord à LJ avant de poser la seconde question à l’adresse de l’acteur. Manifestement, cet homme était un sujet sensible pour cette Amanda.

Contenu sponsorisé

» ◤Lindsay&Dastan◥ Une affaire de moeurs
» kennedy&lynn ❝ une bouddha affaire qui va éclater... ❞
» Discuter n’a jamais fait de mal à personne.

« C'est une affaire nécessitant une Personne d'Exception »

« C'est une affaire nécessitant une Personne d'Exception »

Sujets similaires

Sujets similaires