It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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NAYA&RONON → Bro', little sis' here.

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MessageSujet: NAYA&RONON → Bro', little sis' here. NAYA&RONON → Bro', little sis' here.  EmptyMer 9 Mai - 19:00

Voilà quelques semaines que j'avais débarqué à New York, et que j'avais emménager chez mon frère Ronon. Et ainsi, une sorte de nuage s'est un peu élevé au dessus de ma tête, j'avais comme l'impression de me retrouver à Rio de Janeiro, quand on étions encore avec notre mère, Danjel et Gaby. Pourtant, je savais bien que cette ère avait pris fin, il y a bien longtemps. Bien que de temps à autres, la nostalgie me prends à la gorge, y repenser me mets un peu de baume au cœur. Je ne suis pas tellement croyante, mais j'aime croire que ma mère et Gaby, nous regarde là haut, et sont fières de nous. Fières de ce que nous sommes devenus, et de nos retrouvailles. Je devais bien admettre que Ronon m'avait beaucoup manqué, même si je n'étais pas seule à Cuba. Cela restais tout de même mon grand frère. Bien que je me plaignais de sa sur-protection envers moi, elle m'avait manquée. Quoi que notre oncle était un peu similaire, et il était beaucoup moins gentil que l'est Ronon. Vous voyez un gardien de prison ? Bah voilà, c'est mon oncle de Cuba. Cependant, il ne m'était pas rare de faire le mur et lui ne s'en apercevais même pas. Je sais que j'ai eu beaucoup de chance de ne pas avoir de soucis avec ma maladie alors que j'étais à des fêtes ou avec Rodrigo sinon, j'étais dans la mouise comme on dit. J'avais certes retrouver Ronon, mais nous n'avions pas encore eu le temps de partager un repas, rien que lui et moi. Et surtout pas en décalé. Nous nous étions mis d'accord pour trouver la soirée idéale. Et c'était bien sûr ce soir ! Quoi de mieux qu'un diner entre frère et sœur ? Je m'attelais donc à la préparation du repas, attendant que Ronon ne rentre du travail. Je n'en avais pas encore trouver mais cela ne saurait tarder, car oui, il fallait bien que je l'aide un jour ou l'autre à payer le loyer. Et puis, pour pouvoir m'acheter des fringues aussi, mais ce n'était pas encore au goût du jour, pour le moment. Je dois avouer que je ne suis pas une bonne cuisinière. Loin de là, le peu que j'avais pu faire, s'était toujours solder par un échec. Crêpes cramées, pâtes qui collent, bref, pas super quoi ! Du coup, j'avais préféré commandé chinois. Je ne savais pas si j'avais bien fait, mais ce serait surement meilleurs que ce que j'avais bien pu préparer jusque là. Je dressais la table, pas de chichis, juste la vaisselle, une bouteille d'eau, du pain et point barre. Ronon en serait surement étonné, car ce n'était pas dans mes habitudes de m'occuper des autres, mais c'était souvent aux autres de s'occuper de moi. Un peu de changement ne fait pas de mal après tout !

J'entendis la porte d'entrée claqué, mon frère était enfin de retour de sa journée. Et je l'accueilli, un grand sourire aux lèvres, et de bonne humeur – aller savoir pourquoi –.  « TADAAAM ! », je lui lance et me précipitant à sa rencontre dans l'entrée de son appartement. Il me prendrais surement pour une folle, mais tant pis, j'avais envie. Quelques secondes plus tard, la sonnette retentit.  « Notre diner est arrivé ! », déclarais-je solennellement avant de me précipitais vers la porte d'entrée. Je l'ouvris et le livreur me fourra les paquets dans les bras, je lui tendis le billet que j'avais dans la main, le remerciant d'un sourire aimable. Je fermais ensuite la porte avec mon pied, me dirigeant vers la table de la cuisine. J'humais le parfum qui s'échappait des boites en carton.  « J'espère que t'aime manger chinois, parce que j'avais jamais gouter alors j'ai pris de tout ! », dis-je en me tournant vers lui. J'étais bien comme une pile électrique, ce soir et lorsque je m'écroulerais, je ne ferais pas semblant à mon avis !

PS; désolé c'est pourri, me rattraperais promis !
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MessageSujet: Re: NAYA&RONON → Bro', little sis' here. NAYA&RONON → Bro', little sis' here.  EmptyMer 9 Mai - 22:30


NAYA&RONON → Bro', little sis' here.  0602112
Ronon ne pouvait plus déconner : depuis qu'il avait décidé de démissionner, il cherchait avec attention n'importe quel emploi qui pourrait lui rapporter assez pour subvenir à ses besoins. Il avait l'habitude de faire le sale travail pour une petite paie, il était un immigré clandestin, que pouvait-il espérer obtenir comme poste de toute façon ? Seulement, là, il ne pouvait pas attendre en se disant qu'il trouverait autre chose, qu'il pourrait éventuellement emprunter à un ami, parce qu'il n'était plus seul : Naya était avec lui. Il ne s'en plaignait pas, oh ça non ! Depuis qu'il avait posé le pied à New York, il avait voulu que sa petite soeur le rejoigne, et il était particulièrement heureux de l'avoir à ses côtés alors que durant le voyage de Naya, celle-ci aurait pu être découverte et renvoyée à Cuba ou pire... au Brésil. Non, maintenant qu'il avait sa soeur avec lui, il n'était pas prêt de la lâcher, elle était tout ce pour quoi il continuait à se battre et à tenter de faire profil bas. L'avoir avec lui, c'était sortir de la solitude dans laquelle il s'était volontairement enfermé.

Bien sûr, ce n'était pas toujours facile ! Quand il voyait Naya, il revoyait leurs bonnes années, lorsque leur mère et Gabriela faisaient toujours partie de leur quotidien. Et il s'en voulait tellement ! C'était sa faute si elles étaient mortes, sa faute si Naya s'était retrouvée orpheline, forcée de fuir son pays. Lui qui avait toujours voulu le meilleur pour sa famille avait fini par la détruire, comme ça, en un claquement de doigts. Après être arrivé à New York, Ronon avait moins parlé à Naya : le fait qu'elle ne puisse pas quitter Cuba & qu'il ne puisse pas non plus quitter les Etats-Unis limitait de toute façon leurs échanges, et le sujet très houleux n'avait donc pas vraiment été abordé. Maintenant qu'elle était à New York, Ronon finissait tard, il sortait, passait des nuits chez Sutton, évitant de mettre le sujet sur le tapis. Ce soir-là, cependant, il avait promis à Naya de dîner avec elle, et il ne comptait pas se défiler. Après être passé voir l'un de ses "amis" dans le nord du Queens, il était donc docilement rentré chez lui et avait à peine eu le temps de claquer la porte que déjà, sa petite soeur lui sautait presque dessus. « TADAAAM ! » Ca, c'était un accueil ! Ronon esquissa un sourire mais, en frère qu'il était, ses paroles furent beaucoup moins tendres. « Putain t'es folle, tu m'as fait peur ! » s'exclama-t-il d'un ton pas vraiment énervé, posant machinalement une brève bise sur sa joue avant de se dégager rapidement un chemin jusqu'à sa chambre.

« Notre diner est arrivé ! » s'exclama Naya l'instant d'après, lorsque la sonnette retentit. « J'espère que t'aime manger chinois, parce que j'avais jamais gouter alors j'ai pris de tout ! » Ronon grimaça : il n'avait jamais vraiment essayé, pour lui les repas se résumaient souvent à pizza - bacon - McDo, pas un modèle de nutrition. « J'arrive ! » se contenta-t-il de dire en claquant la porte derrière lui, dégageant rapidement les quelques bouts de résine qu'il avait acheté à petit prix de son caleçon pour le dissimuler dans l'une de ses chaussettes : il fumait devant sa soeur, mais il ne voulait pas mettre en plus de ça le sujet de la drogue sur la table, alors il valait mieux cacher ça et le ressortir seulement lorsqu'il en aurait vraiment besoin. Et puis, c'était toujours plus prudent. En un instant, il était ressorti de sa chambre et avait rejoint sa soeur autour de la table basse, déballant les derniers sachets. Laissant sa soeur faire un choix sur la première chose qu'elle allait manger, il osa un regard mi-dégoûté, mi-curieux pour jauger sa réaction au met, et suivant son exemple, prit un des plats en bouche. Dès qu'il eut avalé sa première bouchée, il reprit la parole sur le ton de la conversation. « Alors, journée productive ? T'as fait quoi ? » lui demanda-t-il, occupé à observer ce qui se trouvait dans son rouleau de printemps.

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MessageSujet: Re: NAYA&RONON → Bro', little sis' here. NAYA&RONON → Bro', little sis' here.  EmptyDim 17 Juin - 20:31

J'étais excitée comme une puce face à l'idée d'enfin dîner avec mon grand frère. Après tout, ces dernières années, je n'avais pas eu l'occasion de le faire et cela me ramène à un semblant de vie joyeuse et sans ennuis particuliers mis à part ma maladie. Du moins, joyeuse si on met de coté, le fait que je suis en situation irrégulière et que je n'avais encore aucun travail pour aider Ronon à payer le loyer … C'était un peu la belle vie, loin de la mafia et des morts, des pertes que celle-ci nous a causer, à moi et à Ronon. A présent, nous avions trouvé une vie calme parmi les tumultes de New York. Je l'accueillais tel qu'il se devait, « Putain t'es folle, tu m'as fait peur ! », dit-il en déposant un léger baiser sur ma joue. Je levais les yeux au ciel, amusée par sa réplique. Heureusement, que je ne lui avais pas sauter littéralement dessus.  « Tu aurais pu faire un formidable comédien tu sais ! », répliquais-je d'un ton malicieux alors qu'il se dirigeais vers sa chambre et que je me rendais de nouveau dans la cuisine. J'avais tout prévu, pour le repas, puisque lorsque j'avais eu le malheur d'ouvrir le réfrigérateur de mon frère, et y découvrir qu'il n'y avait pas grand chose d'extraordinaire. Mis à part, le bacon qui peuplait majoritairement le frigo, ce n'était pas très acceptable. Je m'avais alors pris une résolution, quand je réussirais à décrocher un job, je m'occuperais personnellement des courses et mettrais un point d'honneur à le nourrir normalement, et pas seulement avec des graisses animales qui finiraient par avoir sa peau. « J'arrive ! » , dit-il. Quelques secondes plus tard, j'entendais la porte de sa chambre claqué. Je soupirais, sans me vexé qu'il s'y enferme directement, je savais bien qu'il n'y resterais pas longtemps. Alors que la sonnette retentissait, je me dirigeais vers la porte pour prendre ma commande et revenir les bras chargés.

Il revint près de moi, en regard bizarrement, les paquets du repas chinois que j'avais commander. J'arquais un sourcil, amusée et je me contentais de choisir posément, le riz au noix de cajou et quelques beignets de crevettes. J'en enfournais un dans ma bouche, un peu sceptique, à mon tour. J'eus une agréable surprise, d'apprécier l'aliment. J'eus un sourire et vis Ronon suivre le mouvement. « Alors, journée productive ? T'as fait quoi ? », me demanda t-il, en observant son repas. Je lui souris et fis semblant de réfléchir.  « Pas grand chose. Je suis aller voir un peu pour du boulot, dans les cafés et tout, ils m'ont dit qu'il me rappellerais alors on verra. Puis tu me connais, j'ai pas pu résister à l'envie d'aller faire un tour dans les magasins, même si je n'ai pas d'argent à dépenser. Et puis, je suis rentrée à l'appartement tranquillement. », lui répondis-je. Oui, je n'avais pas tellement la même définition de « pas grand chose » que toutes les personnes normales. Mais bon, j'étais contente de lui montrer que je faisais un effort pour l'aider, et que je voulais trouver un job pour participer aux dépenses de notre vie New Yorkaise, je finissais ma bouchée à mon tour et reportais mon regard sur mon frère.  « Et toi, ça s'est bien passé au boulot ? », demandais-je à mon tour, un sourire sur mes lèvres. Il y avait bien longtemps que l'on avait plus eu de discussions telles que celle ci, et cela m'avait manqué même si je ne résistais jamais bien longtemps à l'envie de le taquiner sur tout et n'importe quoi !
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MessageSujet: Re: NAYA&RONON → Bro', little sis' here. NAYA&RONON → Bro', little sis' here.  EmptyJeu 28 Juin - 14:45


« Tu aurais pu faire un formidable comédien tu sais !  » glissa Naya à Ronon avant que le jeune homme ne parte s'enfermer quelques instants dans sa chambre ; elle eut le don de provoquer un sourire et un haussement de sourcils blagueur de la part du brésilien. Ces paroles n'étaient pas grand chose et pourtant, elles étaient une illustration parfaite de leur relation, et de tout ce qui lui avait manqué dans le fait de vivre avec sa petite soeur.

Bien vite, Ronon & Naya se retrouvèrent assis autour de la table basse du salon, des plats chinois plein la table. Ronon n'avait pas l'habitude de manger de genre de choses, entre les contraintes financières, le temps qui lui manquait et les compétences en cuisine qui n'étaient absolument pas dans son code génétique, mais là il fallait avouer que ça faisait du bien de sortir un peu des sentiers battus. De toute façon, il ne se sentait absolument pas de refuser quoique ce soit à Naya, il refusait absolument de l'avouer à haute voix et il pouvait aussi être un véritable poison avec elle mais au fond... elle était sûrement ce qui comptait le plus pour lui, maintenant.

Pendant qu'il dégustait son rouleau de printemps, Naya lui raconta brièvement ce qu'elle avait fait de sa journée. « Pas grand chose. Je suis aller voir un peu pour du boulot, dans les cafés et tout, ils m'ont dit qu'il me rappellerais alors on verra. Puis tu me connais, j'ai pas pu résister à l'envie d'aller faire un tour dans les magasins, même si je n'ai pas d'argent à dépenser. Et puis, je suis rentrée à l'appartement tranquillement. » Restant d'abord silencieux, le jeune homme ne put s'empêcher de froncer le nez, mécontent. Il savait qu'elle n'aimerait pas ça, mais il ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter à la simple idée de la savoir dehors. New York était dangereux, il y était depuis assez longtemps pour le savoir. C'était sûrement parce qu'il avait déjà perdu trop de gens à qui il tenait qu'il était ainsi, mais c'était comme ça et il ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter. « Et toi, ça s'est bien passé au boulot ? » reprit la jeune femme alors qu'il mâchait toujours son rouleau. Hochant pensivement la tête, il maugréa d'abord un « Hm hm ». Il devait vraiment se décider à lui dire qu'il avait démissionner et qu'il cherchait du travail tous les jours, se faisant employer à la journée pour ci ou ça histoire de renflouer leurs maigres caisses. Mais bon, il fallait faire un choix : lui parler du fait qu'il avait démissionné, ou l'avertir qu'il ne voulait pas qu'elle travaille... le choix avait été vite fait. « Tu sais, je tiens pas à ce que tu trouves un boulot... » lâcha-t-il alors entre deux bouchées, ne s'arrêtant pas de manger, autant parce qu'il avait faim que pour se donner l'excuse de la bouche pleine pour répondre seulement quand il le voudrait. « Enfin, je veux dire, on en a pas besoin, j'ai un peu d'argent de côté. » la rassura-t-il. Ouais... un peu, quoi. De toute façon, il retravaillerait bien assez vite. « Et puis je veux pas que tu te fatigues... T'as toujours ton traitement, et puis si tu deviens serveuse y'aura des bactéries et des virus partout autour de toi, ça pourrait être risqué. » lâcha-t-il finalement en appuyant ses paroles de vigoureux signes de tête.

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MessageSujet: Re: NAYA&RONON → Bro', little sis' here. NAYA&RONON → Bro', little sis' here.  EmptySam 7 Juil - 16:38

Je n'avais jamais eu la volonté de résister à l'envie de taquiner Ronon. C'était ce que je faisais de mieux, je crois. Même lorsque j'étais clouée au lit, emmitouflée dans mes couvertures, à Rio de Janeiro, je trouvais toujours quelque chose à lui rétorquer. J'avais toujours de la force pour cela. Je savais aussi que je pouvais bien lui demander tout et n'importe quoi qu'il se plierait à mes volontés. Soit pour éviter une engueulade carabinée avec moi, ou tout simplement, parce que je savais comment tout tourner à mon avantage. Alors que je lui contais ma banale journée, je le vis froncé du nez. C'était mauvais signe, allait-il encore me faire la morale comme quoi New York était bien trop dangereux pour que je m'y aventure seule ? J'avais l'impression de le voir porter un masque d'inquiétude jour après jour, comme si l'air que je respire risque de me briser. Bien entendu, je ne pouvais pas rétorquer que je n'étais pas en sucre, parce que je l'étais. J'étais fragile et je le savais, mais j'en avais assez de le voir s'inquiéter pour moi. Encore plus depuis que l'on avait perdu maman et Gaby. Je me contentais de lui demander comment s'était passer sa journée de travail. « Hm hm », marmonna t-il, en hochant la tête et je fronçais les sourcils. Depuis quand Ronon ne parlait pas la bouche pleine ? Non, pas qu'il soit un être non civilisé, il savait se tenir en public, mais j'étais sa sœur, et je ne me formalisais pas sur une chose aussi peu importante. Je relâchais mes baguettes et le fixais attendant patiemment sa réponse. « Tu sais, je tiens pas à ce que tu trouves un boulot... », déclara t-il. Je supposais donc que la seule réponse que j'aurais vis-à-vis de son travail d'aujourd'hui serait le : hm,hm précédent ces paroles. J'haussais les épaules d'un air penaud, c'était quelque chose de normal, je devais l'aider et je ne voulais pas retourner à la vie que nous avions dans la favelas de Rio.  « Et qu'est-ce que je pourrais bien faire de mes journées ? Je ne vais pas rester enfermée ici quand même ! », lui répondis-je d'une voix calme. Il finis sa bouche avant de reprendre. Je baissais le regard sur ma nourriture, reprenant un beignet de crevette, met qui était au passage, succulent. « Enfin, je veux dire, on en a pas besoin, j'ai un peu d'argent de côté. », continua t-il après avoir fini sa bouche. Je soupirais doucement en relevant les yeux vers lui. J'eus un sourire, un peu d'argent de côté qu'est ce que cela signifiais ? De quoi vivre pour un mois, ou moins ? Je savais qu'il se tuais au travail, juste pour rapporter de quoi vivre, et cela devait être encore pire depuis que je squatte son appartement. J'arquais un sourcil interrogateur. « Tu crois pas que ce serait mieux si je participais ? Ça nous permettrais d'acheter autre chose que du bacon ou de commander des pizzas pour le diner. Et puis, je pourrais aussi me permettre de m'acheter des fringues aussi. », argumentais-je, en le fixant sérieusement.

Le truc des fringues était peut être superficiel, mais c'était on ne plus vrai, car c'était un supplice de voir ces petits bijoux en vitrine sans pouvoir caresser l'espoir d'avoir assez d'argent pour les acheter. Pour la nourriture, c'était un peu une priorité, parce que certes les Etats Unis étaient réputer pour avoir le plus grand nombre d'obèse, mais il ne fallait pas compter sur pour moi pour en faire parti ! « Et puis je veux pas que tu te fatigues... T'as toujours ton traitement, et puis si tu deviens serveuse y'aura des bactéries et des virus partout autour de toi, ça pourrait être risqué. » , dit-il. Je soupirais de nouveau. « Justement j'ai encore mon traitement, je peux le faire et puis à Cuba, je ne m'arrêtais pas de vivre juste parce que des bactéries m'entouraient ! », lançais-je. C'était vrai, mon oncle n'était pas toujours sur mon dos et c'était à moi de gérer mon traitement, et comment je me sentais. J'avais du mal à le faire comprendre à Ronon avec diplomatie. Cette dernière n'était pas mon fort. Je partais au quart de tour lorsque l'on me rappelait ma maladie.« Et en plus, je ne suis presque pas tombée malade ! J'avais une vie presque normale, Ronon. », finis-je plus doucement.
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MessageSujet: Re: NAYA&RONON → Bro', little sis' here. NAYA&RONON → Bro', little sis' here.  EmptyDim 5 Aoû - 23:28


« Et qu'est-ce que je pourrais bien faire de mes journées ? Je ne vais pas rester enfermée ici quand même ! » lui répondit bien vite Naya lorsque Ronon lui fit part de sa réticence à la voir se mettre à travailler. Après tout, elle ne pouvait pas le blâmer de s'inquiéter pour elle ! Elle était presque la seule famille qu'il lui restait, surtout, elle était sa petite soeur, & aussi chiante ait-elle pu être durant toute leur vie ensemble, il ne voulait pas la voir avoir mal, souffrir, tomber malade & n'imaginait même pas son état si elle venait à mourir. « Tu crois pas que ce serait mieux si je participais ? Ça nous permettrais d'acheter autre chose que du bacon ou de commander des pizzas pour le diner. Et puis, je pourrais aussi me permettre de m'acheter des fringues aussi. » réattaqua rapidement Naya, laissant Ronon sans voix. Elle avait préparé ses arguments, ou quoi ? Que pouvait-il répondre à ça ? Lui, le bacon, ça lui allait très bien, il en mangeait bien à tous les repas, mais il savait qu'il ne pouvait pas imposer ça à sa petite soeur. Et puis, pour le reste, il devait avouer qu'elle avait aussi raison : il avait de l'argent, mais ils ne pouvaient clairement pas se permettre de folies si ils voulaient se mettre quelque chose dans le ventre. C'était un nouveau sacrifice qu'il imposait à sa soeur : bah, il n'avait pas vraiment pensé à ce genre de détails lorsqu'il lui avait permis d'entrer sur le territoire américain, après des mois de négociations avec une ribambelle de passeurs américains.

Il répliqua en utilisant l'excuse de son traitement mais une nouvelle fois, Naya semblait avoir réponse à tout. « Justement j'ai encore mon traitement, je peux le faire et puis à Cuba, je ne m'arrêtais pas de vivre juste parce que des bactéries m'entouraient ! » Clairement, elle échauffait l'esprit de Ronon qui arrêta de manger, incapable d'apprécier la nourriture. Elle semblait tellement sûre d'elle ! Elle n'avait pas conscience des risques, il le savait, & c'était à lui de faire attention, lui qui normalement n'en avait aucune notion non plus ! Si il ne se sentait pas si coupable de la mort de leur mère, il aurait sûrement été moins sur le dos de sa soeur, mais c'était de sa faute si Maria ne pouvait plus veiller sur sa fille, & il se devait de le faire à sa place, il le lui devait. « Et en plus, je ne suis presque pas tombée malade ! J'avais une vie presque normale, Ronon. » Pris sur le vif, et pas du tout calmé par le ton doucereux de sa soeur, Ronon explosa avant de réfléchir. « Si ta vie était si bien là-bas, peut-être que c'était une erreur de t'amener ici. » lâcha-t-il froidement avant de se rendre compte de ce qu'il venait de lui dire. Leurs regards se croisèrent et Ronon baissa les yeux avant de se mordre la lèvre. « Désolé... Je voulais pas dire ça. » se reprit-il en s'excusant.

Il soupira profondément : il avait gaffé, une fois de plus. « Je suis content que tu sois là, Naya... Ca fait des mois que je fais tout pour pouvoir t'amener ici... » expliqua-t-il en commençant en emmêler ses doigts comme lorsqu'il devait expliquer ses bêtises à sa mère, petit. « New York est une sale ville, une ville dangereuse... Peut-être que t'étais plus en sécurité à Cuba... » dit-il plus doucement, les yeux résolument rivés vers le sol. « ... Et plus heureuse. » termina-t-il.
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