❝ That rings ❞

Helen & Skye

Je me dis tous les jours, que le matin et le ca le plus difficile à passer, au fond je me trompe, c'est comme d'habitude, je mets le pied-à-terre et voilà que tout tourne de travers. Je suis suivie pas cette malédiction, on m'a jeté un mauvais sort, j'en suis convaincue. Mais pourquoi faut-il que je pense toujours à quelque chose d'improbable, peut-être parce que je suis imaginative, il faut toujours que j'invente des histoire au sein même de mon esprit. Je dois surement avoir un grain, mais ce n'est pas nouveau, ça tout le monde le sait, et même sans me connaître on peut le deviner. On me trouve toujours quelque chose de spécial, pourquoi donc ? Je suis tout à fait normal, à ma façon, disons,... Et après tout, qui est véritablement normal ? Et qu'est-ce que la 'normalité'? J'étais derrière la caisse depuis à peu près... quatre heures, avec une petite pause, mais je commençais sérieusement à en avoir marre, je dois faire un stage de stylisme et je me retrouve la plupart du temps en train de faire la gentille vendeuse, mais aussi conseillère. Sinon, je dois faire les tour des rues marchandes, ou encore regarder des magazines, pour m'inspirer me tenir au courant ou bien même espionne la concurrence. Et quand j'ai vraiment de la 'chance', je peux enfin m'adonner à l'art de la confection de vêtement qui représente mon style. Je n'avais jamais demandé à quitter Ottawa, pour faire la vendeuse, mais d'après mon supérieur, cela me permettrait d'acquérir plus de connaissance, mais aussi d'en connaître un peu plus sur les goûts des clients. N'est-il pas gentil ? Heureusement que mon 'collègue', ou plutôt l'employé de la boutique qui est aussi l'égérie, et moi nous entendions à merveille, il y avait toujours une bonne ambiance dans la boutique.

Après avoir réussi à tenir une heure de plus, je pouvais enfin quitter boutique, il devait être à peine 17 heures, c'était tôt, mais ce n'est pas vraiment qui décide de ce que je dois faire et à quelle heure, je me contentais d'être là et de supporter la journée comme je le pouvais. Je me rappelle encore de ma première véritable commande personnelle. Un homme riche, qui avait certainement dû se tromper de porte, vue son style. Il 'avait de lui faire une tenue pour je ne sais quelle occasion, après l'avoir regardé avec de grands yeux, je lui ai demandé si c'était une blague, il semblait très sérieux là-dessus. Pourquoi cette question ? Peut-être parce que je ne suis pas vraiment apte à créer une collection, ou encore à faire pour ce genre de personne. Mais comme le client est roi, après avoir pris ses mensurations, j'avais réussi à lui confectionner un habit dans les délais imposés. Ce n'était digne des plus grands créateurs, mais celui-ci semblait fier de son 'costume', pour moi il était sobre et m'avais un peu ennuyé, comme il m'avait demandé d'être simple et non original, je n'avais pas pu m'être pas propre touche. Ce qui fut surement une belle erreur.

Vive la maison, après avoir marché jusqu'ici, je pouvais enfin me jeter sur mon lit tout blanc, et souffler un grand coup. Je me dirigeais vers la stéréo posait sur une étagère à côté d'une boite grise, et je mis le son à fond, comme à ma grande habitude. Oui, les voisins s'en plaignaient, mais à cette heure là, ils n'étaient pas rentrés de leur travail. J'écoutais la voix de ma mère et la guitare de mon père mêlé à une certaine mélancolie. Je me demandais toujours comment ces deux-là se débrouillaient sans moi, mais cette idée s'en alla bien vite. Je me mise à chanter les paroles, comme si je le vivais, je me voyais tout à fait dans les coulisses en train de les admirer une énième fois, derrière l'épais rideau en velours rouge foncé. C'était cyclique, ça marchait toujours comme cela, et ça ne me déplaisait pas le moins du monde. Après quelques minutes de tranquillité, les yeux fermés, au-delà de la musique qui avait totalement imprégné la pièce, j'entendais la son de ma sonnette. J'avais de plus en plus l'habitude de l'entendre, quand Leïla venait aux nouvelles ou simplement pour me charrier sur les rumeurs du moment. C'était comme un jeu entre voisine, on s'y était rapidement faite. Je mis le pied sur le parquet ébène sans me hâter, puis je tournais le bouton de la stéréo afin de baisser le volume. J'ouvris la porte marron surprise de ne pas voir une tête qui m'étais familière. Après avoir dévisagé la fille sur le palier, souriante, je lui demandais sans vraiment être d'un ton amical : « Oui c'est pour quoi ? »

❝ Have less. Do more. Be more ❞

Helen & Skye

Je fais souvent des rêves bizarres, parfois même déroutant. Je m'imagine toujours dans des mondes improbables, tournés vers le futur. Bon, mais comme ce sont mes rêves, bien qu'il en me semble pas en avoir le contrôle absolu, je suis toujours dans les protagonistes. Et comme on est aussi dans tête, tout est à mon image, à mon style de vie, je ne regrette rien. J'étais passée par presque tous les états, j'avais fait les rêves les plus fous les uns que les autres, parfois même j'étais totalement à l'ouest. Ce qui est dérangeant avec un rêve, c'est que lui aussi contient des opposés, rêves, cauchemars... Quand j'étais petite, je me rappelle vaguement d'un dessin animé que j'avais pu voir. C'est un petit garçon dans une sorte de pyjama blanc, qui était retiré de chez lui pour aller au pays des rêves, dont le roi était très farfelus. Mais le royaume des cauchemars avait était ouvert par sa faute et assombrissait tout sur son passage. Bref, après bataille, princesse, pyjama, sceptre,... Tout était revenu à la normal, car il s'était réveillé après avoir sauvé ce monde (Little Némo). Je ne sais pas vraiment pourquoi je parle de cet exemple. Je voulais simplement dire, que si bien soit étrange un rêve, on pense s'en rappeler, et il nous parait toujours très lucide et réel quand on le vit. Alors qu'en vérité il n'en est pas du tout. Quand on veut en parler, des derniers souvenirs qu'il nous reste, cela semble improbable et moins bien. J'ai toujours était déçue par cela, il est quasiment impossible de s'en rappeler, si passionnante soit la chose en question.

Comme je le disais, on fait tous des rêves étrange, surtout quand on se retrouve à se battre contre un dragon. Ça ne vous est jamais arrivé ? Vous battre contre un puissant animal crachant du feu dans l'un de vos rêves ? Après tout, dans plein de films on retrouve la thématique du dragon à battre, comme pour sauver une jouvencelle en détresse, ou parce que ça fait un acte de bravoure et de force en plus pour le preux chevalier. Enfin, on vous l'a servi à toutes les sauces je suppose. Voici ma version : déjà, pour commencer, il n'y a ni robe, ni princesse, ni chevalier, ni monde médiéval,... Mais c'est toujours une version un peu kitch, car on n'invente rien. Bref, je me retrouvais dans un grand champ de blé, pour je ne sais quelle raison, et une bête géante est apparue en volant, avec aucune raison apparente elle aussi. Une succession d'actions logiques, ou plutôt illogique, ont fini par faire, que la bête aussi enragée que laide, s'en prenait à tout ce qu'elle voyait, et que comme par magie, une épée m'est apparue entre les mains. Passons quelques scènes et on arrive à une bataille acharnée, avec une grande fissure qui se créa dans le sol et emporta la vile créature dans un monde où sa terreur ne serait pas exercée. En le réveillant quelques secondes après, je me massais les tempes en disant qu'il fallait que je freine un peu sur les substances illicites.

Pour revenir dans le monde réel, j'étais face à une brunette que je ne connaissais absolument pas qui semblait timide, et pas sûre d'elle. Bon il est vrai que j'aurais pu l'accueillir avec un peu plus de gentillesse, mais je me demandais comment elle était arrivée jusqu'à moi... « Bonjour, vous êtes bien Skye ? Je m'appelle Helen Eastwood, Aaron Williams m'a conseillé d'aller vous voir, mais je ne sais pas vraiment pourquoi... » Je regardais la fille avec de grands yeux, un peu éberluée par sa phrase. Elle semblait très tendue. Je ne savais pas vraiment ce qu'il se passait, mais peu importe, tout ce qu'il m'arrive d'un peu différent ici, Aaron est souvent derrière. C'est vrai que connaissant la nature de notre relation, on peut se demander si nous sommes fous, peut-être oui, mais c'est comme cela. Un peu plus décontracté prenant un petit sourire malicieux, bon et bien si Aaron me conseille, voyons de quoi il peut en retourner. Helen sur le pas de la porte semblait gênait, et peu alaise. Je la regardais plus attentivement, elle inspirait de la pitié, surtout quand on me connait. Je laissais l'entrée libre en lui faisant signe d'entrer. « Je suis bien Skye, Skye Maria O'Conell au complet, mais Skye suffira. Je t'en prie entre. Tu veux quelque chose à boire, ou je ne sais pas trop quoi ? » Je ne voulais pas vraiment faire peur à la demoiselle, mais elle ne semblait pas appartenir au même monde que moi, et c'était très étrange qu'elle soit ici, chez moi. Je l'invitais à s'asseoir sur mon divan. « Alors, comme ça Aaron t'as conseillé à moi... C'est étrange, enfin bizarre surtout. Tu le connais bien ? » Je restais un peu sur mes gardes, car je me demandais bien ce qu'il pouvait bien se passer dans la tête du brun pour qu'il envoit cette Helen ici.


HRP : Je voulais faire le big défi alors j'ai fait un peu n'importe quoi... Je me rattraperais désolé.

❝ Shut your eyes and think of somewhere ❞

Helen & Skye

« Aaron, Aaron, Aaron... Notre relation est très étrange. Il m'aide à combattre... Ma timidité. » Je regardais la jeune fille avec de grands yeux, c'est vrai que sur le pas de la porte elle me semblait timide, mais à ce point c'était quelque chose. La timidité maladive peut-être ravageuse chez certaines personnes, et permet aussi à d'autres personnes de mieux les bouffer, c'est la règle, même s'il n'y a pas vraiment de règle. On dira plutôt que je suis le genre de fille à bouffer toutes les personnes dans le cas de la jeune, rien qu'à voir mon style et mes idées, il n'y a pas de doute là-dessus. Mais là ça semblait différente. Et pourquoi donc ? Parce que le nom d'Aaron était sorti pardi ! Enfin ce n'était pas vraiment ça... Comment dire, il est vrai qu'en temps normal, je n'aurais fait qu'une bouchée de cette file qui, qui plus et, vient frapper à ma porte parce qu'on m'a conseillé... Conseillé à quoi ? Je suis rarement de bons conseils pour les jeunes filles égarées. Bien qu'on semblait du même âge. Mais là, on venait de parler (d'évoquer) Aaron, le garçon avec qui rien ne tourne rond chez moi. Je me posais toujours la question :pourquoi m'avait-il conseillé à cette fille ? Il ne me connait pas encore assez bien ? Mais là, aux mots de la jeune fille il semblait l'aider, comme quoi il est meilleur que ce qu'il ne cesse de dire et répéter. Et étrangement, Helen ne semblait pas être le genre de fille qui ment pour le plaisir, surtout si elle est timide excessivement. « Je vois... Et cela arrive souvent à Aaron de t'envoyer chez des personnes qui te sont inconnues et que pourraient faire qu'une bouchée de toi ? »

Je ne voulais pas jouer la méchante, déjà parce que ce n'était ni le moment ni l'endroit, mais aussi parce que si Aaron semblait bon avec elle, c'est qu'il devait y avoir quelque chose derrière cette fille. C'est en apprenant à connaître des personnes qu'on apprend à les aimer ou à les détester. En général ça passe surtout de la première impression, ce qui fut souvent le cas à Ottawa, mais il fallait bien un début à tout, et je n'avais aucun public en cas de guerre, enfin si on peut appeler cela une guerre. C'est sûr qu'avec moi, ça serait une thérapie offensive. Et puis elle semblait si apeuré que je ne voulais rien tenter, et je ne veux surtout pas me mettre Aaron à dos s'il est derrière tout ça, peut-être que c'est lui qui me test ? Bien que ça ne le ressemble pas vraiment. « Je suis... super timide et ça m'a joué pas mal de tours... Tu ne devineras jamais quel métier je fais : comédienne... » Je souriais à Hélen, l'imaginant sur scène, enfin j'avais du mal à l'imaginer, mais si c'est un moyen de se surpasser. « La scène est un moyen de libération, c'est presque magique, j'ai faillit en faire mon métier aussi, mais dans un autre domaine. » En lui disant ça, je m'imaginais tout de suite sur scène, instrument en main, non loin de mes parents, ou encore seule devant une foule, sur une estrade. J'avais longtemps pratiqué la musique, je continuais ici à New York, mais seulement pour moi-même. Il est vrai que j'ai longtemps cru devenir musicienne, comme quoi, il y a des fins à tout...

HRPG : C'est vrai que l'image est de situation x) Mais où tu les trouves ces gif, j'en ai pleins, mais aucun de ceux que tu as mis ?

« C'est un peu ça oui. » C'est bizarre, mais je ne trouvais pas cela étrange. Soit que quelqu'un l'aide à s'extérioriser. C'est même de plus en plus banal de voir ce genre de relation. En ce qui me concerne, ce n'a jamais été mon cas, ce n'est pas mon cas et cela ne sera jamais mon cas. Tout le monde né différent, et il est bien dur de faire deux filles comme moi. On ne nait pas tous avec un coeur solide, on ne nait pas tous fort, on ne nait pas tous identiques, et je pourrais dire bien heureusement. À côté de ça, Helen n'était pas la première fille que je rencontrais qui est vraiment très timide, non, loin de là, des timides on en trouve vraiment partout, il n'est pas vraiment difficile de le repérer. Bizarrement, on trouve de plus en plus de personnes dévouées à les aider et à les faire sortir de leur coquille. Comme si on accomplissait une bonne action. À vrai dire, n'étant pas du tout ce genre de fille, je ne sais pas trop comment on peut être comme ça, j'ai toujours été avec ma personnalité assez forte. Je tiens ça de mes parents, pour ça il n'y a pas de doute, enfin c'est peut-être semblable pour les autres... L'héritage d'une certaine philosophie de vie. Cela ne m'étonnais vraiment pas qu'Aaron soit le genre de garçon à aider Helen, il a beau se décrire comme un abominable type, je ne suis pas la seule à penser le contraire, c'est tellement facile de pouvoir le rabaisser comme certains le font, sans vraiment véritablement le connaître. Je pouvais être assurée qu'Helen devait surement penser la même chose, sinon je ne pense pas qu'elle ferait toutes les folies qu'il lui demande d'accomplir.

« Je suis tout à fait d'accord avec toi, la scène me libère totalement. Je me sens libre sur la scène, même si des centaines de gens me regardent, j'ai l'impression d'être seule... » Je la regardais passant encore dans ma tête des images de mes passages sur scène, bon on était loin des grands évènements, quoi que parfois quand c'était avec mes parents, on pouvait attirer du monde, mais je n'avais pas l'exclusivité, ce qui était tout à fait normal. Je repensais encore à ces bons moments, toujours un peu nostalgique. Il ne se passe pas un jour où je me demande encore une fois pourquoi j'ai changé du tout au tout... « Franchement, j'aimerais tellement m'y remettre, remonter sur scène comme au bon vieux temps, mais à quoi bon, c'est fini pour moi tout ça... Enfin je ne vais pas t'embêter avec toutes mes histoires, tu aimes cette musique ? Je peux couper la chaine si tu n'aimes pas. »


HRPG : Oh mon dieu, désolé du temps que j'ai mis, je n'avais pas vue ta réponse, je m'en veux oô
Merci pour les lien
Sinon désolé pour la piètre qualité rp c'est pas ma période

« Skye, je vois bien que cette histoire de scène te rends malheureuse. Est-ce que cela te dirait si... je te faisais remonter sur scène ? Je suis sûre que tu en serais ravie. Au fait, j'adore la musique, ne te gêne pas de la couper. » Renouer avec la scène et peut-être la meilleure idée que j'aurais eu, oui j'ai une certaine nostalgie en y repensant, mais j'ai tout lâché, et bien que mes impressions sur ce sujet soient quelque peu confuses, je me demande toujours si c'était le bon choix. Au fond je peux refaire ça quand j'en ai envie, il suffit simplement que je retourne au Canada, à Ottawa. Je n'aurais aucun mal à refaire ce que je faisais avant. Mais la page d'Ottawa était tournée, et la nouvelle était cette de New York. Bizarrement, dans cette ville je me voyais mal refaire une carrière musicale, il aurait fallu que je reprenne tout, et cette idée ne m'enchantait guère. Je m'étais lancé dans quelque chose qui m'intéressait, plus peut-être pas, mais le stade était équivalent. tant que cela peut rentrer dans mon monde, dans ma vision des choses, je n'avais aucun mal à me sentir heureuse et sûre de moi. Et puis, bien que je n'ai pas une grande influence, j'aimais beaucoup mon travail. Et j'espérais bien gravir les échelons uns à uns pour après répandre ce qui pour moi me semble de bons goûts et dans ma vision des choses. J'avais fait pas mal de grand tour, travaillé lord de défilés, créé des pièces qui étaient assez dignes d'une marque, je me créais une penderie de création, celle-ci s'agrandissais peu à peu. Mais temps que je n'avais pas fini mes études, je ne préférais pas me lancer dans l'idée d'une marque. J'accumulais l'expérience, et je soutenais mon rôle avec la marque qui avait bien voulu de moi comme stagiaire. Je regardais Helen qui semblait comprendre mon ressentit par rapport à la scène, bien elle ne pouvait pas vraiment se douter de toutes les raisons, ce qui était normal. Me proposer de retenter était généreux de sa part, mais je n'étais pas vraiment sûr de ce que je voulais vraiment, mais peut-être que je me laisserais bien tenter par une petite expérience. « Tu ferais ça ? C'est à voir, ça serait surement une bonne expérience, pourquoi pas. » Je lui fis un sourire qui pouvait montrer ma joie, mais aussi le fait que j’apprécie cette demande.

D'un autre côté, je me demandais bien pourquoi Aaron l'envoyait chez moi, le sujet me revenait comme ça, certes notre relation pouvait être assez étrange et déroutante, il devait me connaître assez bien pour savoir ce que je pouvais faire d'une fille très timide. Ou peut-être que tout cela n'est qu'un test. Je m'imaginais plusieurs scénarios, il est vrai que depuis qu'on passe pas mal de temps ensemble, je me sens changer et lui aussi, dans le bon sens, e que ne devrais pas vraiment plaire à tous ceux qui me connaissent bien à Ottawa, mais je n'en avais vraiment rien à faire. Je me sentais devenir meilleur un peu plus, mais en même temps quand je suis avec le brun, je me sens toujours différente et bizarre par rapport à mon arrivée et mon passé. Il arrivait à faire remontrer en moi des sentiments que je pensais perdu, on n'osait pas vraiment se l'avouer, et je mentais à moi-même, mais c'était bel et bien le cas, quoique j'en pensais. Le fait qu'Helen semblait bien connaître le jeune homme m'intriguais un peu, surtout s'il l'aide à vaincre sa timidité, en tout cas je n'avais aucunement l'envie de l'envoyer chier, parce qu'elle semblait top connaître Aaron pour ça, et au fond, je n'avais pas vraiment envie de me prendre encore une fois la tête avec lui sur un sujet quelconque. « Tu le connais depuis longtemps ? Je veux dire Aaron, pare que votre relation m'intéresse beaucoup. » En plus de ça, je suis une fille très, trop curieuse, c'est un point que je n'aime pas trop, mais j'ai le don de me faire une montagne de films et d'interpréter mal les choses en m'imaginant toute sorte de scènes dans ma tête.

Spoiler:

Le visage de Skye s'éclaira lorsqu'elle réfléchit un instant à la petite proposition d'Helen. Il devait y avoir des tonnes de questions qui fleurissaient dans sa tête et tout un tas de choses qu'ignore la belle brune mais en tout cas elle pense que Skye a vraiment besoin de se changer les idées. Poursuivre son rêve est une des règles principales que c'est imposée Helen, et pour le moment ça marche assez bien. « Tu ferais ça ? C'est à voir, ça serait surement une bonne expérience, pourquoi pas. » Un large sourire fendit le visage d'Helen. Peut-être que grâce à cela elles allaient enfin pouvoir avoir une relation qui n'est pas bancale comme jusqu’à présent et qui sait, peut-être pourront-elles faire des partages d'expériences. Cette probabilité semble assez envisageable et possible tout comme l'autre possibilité qu'elles restent dans un froid entre elles. Génial.

L'ambiance se détendait un poil. Helen changea de position pour être plus confortable, maintenant qu'elle se sentait un peu plus à l'aise avec la jeune fille que connaissait Aaron. Mais la même question trotte toujours dans sa tête : quelle relation, bon sang! La belle brune regarda un instant Skye avant de détourner les yeux sur la table basse. Peut-être que la belle blonde se pose aussi cette question. C'est vrai que la relation entre Helen et Aaron était assez... étrange. Enfin, des gens qui l'aident à vaincre sa timidité ne courent pas vraiment les rues, mais le jeune homme semblait vraiment déterminé a la faire changer, et ce n'est pas pour s'en déplaire. De plus que la comédienne est sur le point d'avoir une relation amoureuse avec un jeune homme alors le soutient de l'allemand ne serait pas de refus même si ses méthodes sont radicales. « Tu le connais depuis longtemps ? Je veux dire Aaron, pare que votre relation m'intéresse beaucoup. » Helen tourna si vite la tête que ses boucles d'oreilles se perdirent dans ses cheveux. Avant de répondre elle se passa une main derrière son oreille pour décrocher le bijou. « Eh bien euh non, pas depuis si longtemps que ça. Comme je t'ai dit il m'aide à vaincre ma timidité et c'est tout, c'est un très bon ami. Et toi, quelle relation as-tu avec lui? »

« Eh bien euh non, pas depuis si longtemps que ça. Comme je t'ai dit il m'aide à vaincre ma timidité et c'est tout, c'est un très bon ami. Et toi, quelle relation as-tu avec lui? » J'étais bête de lui reposer la même question, c'est surement parce que j'étais obsédée pare tout ce qui pouvait avoir un rapport avec le dit homme. Enfin obsédé n'est pas vraiment le bon mot. je ne suis pas obsédée je ne serais jamais obsédée. Disons juste qu'à chaque fois qu'il entre quelque part ou qu'on me parle de lui, j'ai l'impression d'être une fille totalement différente. Et la présence d'Helen sur mon sofa en est bien une preuve. Après tout si elle n'avait pas fait allusion au brun, je pense qu'elle aurait pu gentiment faire un grand sourire à ma porte qui aurait été claquée juste devant elle. Mais non, le prénom d'Aaron était sorti et je l'avais fait rentrer et on était en train de, 'sympathiser'.

Ma relation avec lui ? Mais quelle relation avec lui ? Je ne sais même pas ce qu'on est l'un pour l'autre, des amis, des ennemis, un coup d'un soir, des opposés, des complémentaires, des personnes n'appartenant pas au même monde, Des proches, des personnes ressentant une attirance, des personnes se repoussant, des ignorants, des cons, des personnes qui ne veulent rien comprendre, des personnes qui ne cherchent pas, des personnes qui ne se cherchent pas, des amoureux... Voilà ce que je pourrais dire, mais je sais bien qu'au fond je suis totalement différente avec lui, j'ai l'impression de lui mentir, de ne pas lui montrer mon vrai visage, ou alors c'est tout simplement lui qui a réussi à me faire voir mon vrai visage, celui que je ne montre qu'à lui, ou qu'aux personnes qui me parlent de lui. Je ne sais pas je ne sais plus, en fait je suis complètement perdue, je sais plus où je vais, je rentre droit dans un mur surement. « Aaron est moi, ... on se connait, tout simplement... » Je ne voulais pas déballer mon ressentit à une fille que je ne connais même pas, uen fille avec qui je ne devrais même pas parler.

Spoiler:

Les relations d'Aaron sont forcément bien, tant que se ne sont pas de riches personnes qui ont tellement d'autres choses à faire que de s'occuper de son misérable cas. Cela l'aurait franchement déprimée. Mais non, elle était tombée sur une jolie jeune blonde qui l'avait d'abord un peu testée, mais Helen aurait fait la même chose. Voir une brune se pointer chez soi en expliquant qu'elle était à car elle connaissait un ami de la fille & que c'était un défi... En tous cas la relation entre Skye & la brune s'était adoucie. Tout avait été très tendu mais depuis qu'elles parlaient de la scène, elles étaient certainement dans leur élément et la discussion s'était vraiment adoucie. Plus de problèmes. La discussion avait beaucoup tourné autour de Aaron & la musique. Les deux femmes étaient aveuglée par les projecteurs, elles aimaient sentir ce regard sur elles, parfois septique, parfois admiratif. c'est ce regard sur elle qu'il manque à Skye.

« Aaron est moi, ... on se connait, tout simplement... » Mmh, Helen la regarda septique en soulevant son sourcil droit. Elle voulait certainement prouver à Skype qu'elle ne croyait que la moitié de ses paroles, qu'elle voulait en savoir plus mais elle le transmit par son simple regard. Mais bon, si la blonde ne désirait pas en dire plus sur Aaron et elle, libre était son choix, elle devait avoir ses raisons. La comédienne acquiesça simplement la réponse. La musique tournait toujours, tout semblait calme et un grand blanc se forma entre les deux femmes. Il était un peu gênant, mais la brune avait tellement l'habitude de ce genre de blanc qu'elle n'éprouvait plus aucun malaise. Helen regarda sa montre. Elle y vit l'heure inscrite, lui indiquant qu'elle n'avait rien à faire. ce n'est pas qu'elle n'aimait pas être ici mais elle se sentait un peu intruse dans la vie de Skye. Elle aimerait beaucoup travailler avec elle, l'aider à revenir sur scène, être son agent (pourquoi pas) mais ce n'est pas en restant ici qu'elle pourra booster sa carrière. « Tu me dis dès que tu te sentiras prête à remonter sur une scène, je serait là. Tiens voilà mes coordonnées. » Elle ouvrit son sac et en sortit un petit bout de papier (elle prend un malin plaisir à les imprimer elle même) avec se coordonnées qu'elle tendit à la blonde. Il faut être tolérant et re donner une seconde chance à tous.