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Hard to handle — Rosalie

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MessageSujet: Hard to handle — Rosalie Hard to handle — Rosalie EmptyMer 7 Mar - 16:44

Sofia s'était réveillée très tôt le matin la gorge nouée, un mal de ventre l'avait pris par surprise et un haut le cœur était remonté. Elle avait juste eu le temps de courir jusqu'au toilette afin de vomir. Des larmes perlèrent au bout de ses cils et elle se passa une main tremblante sur le visage, elle se toucha méthodiquement le front, elle n'était pas fiévreuse pourtant... une vague de panique s'empara d'elle, elle venait d'imaginer le pire et dans sa panique, elle fit la seule chose qui lui semblait logique. Elle s'habilla rapidement, enfilant les mêmes habits que la veille (chose qu'elle ne faisait jamais d'ordinaire) et alla prendre sa voiture pour la conduire jusque dans l'UES. Elle connaissait ce quartier sur le bout des doigts, ses parents leur avaient raconté avoir vécu tous ensemble sur Park Avenue.

Bref, elle ne s'attarda pas longtemps sur cette pensée et fonça jusque Carnagie Hill où vivait Rosalie, elle devait la voir. Genre vraiment. Là maintenant tout de suite où elle allait mourir. Ou se faire tuer. Ou pire, son père allait tout savoir juste en la regardant. Elle pâlit brusquement à cette pensée et se gara à une place libre, elle était mal mise et prenait deux places mais s'en fichait. Elle arriva rapidement jusqu'à l'appartement de la dernière De la Vega et ouvrit sa porte avec sa clé. Sofia avait la clé des appartements de tous ses frères et sœurs depuis toujours.

« ROSALIE ? » s'écria-t-elle depuis l'entrée en balançant ses talons et son sac sans ménagement. « ROSALIE » cria-t-elle une nouvelle fois en fonçant vers la chambre de sa petite sœur. Celle-ci émergeait de son sommeil. Sofia arriva près d'elle et prit son visage en coupe. « Rosalie, je suis mal, je suis très mal, je vais mourir ! » s'écria-t-elle prise de panique, prête à fondre en larme. « Je crois que je suis enceinte ! » gémit-elle en laissant tomber sa tête contre l'oreiller de sa soeur. « Oh mon Dieu, quand papa va apprendre que... tu sais... Oh mon Dieu, il va me déshériter. Et... et Sirius... » elle voulut se plaindre plus mais elle avait tellement mal à la gorge qu'elle se retrouva avec les mots coincés dans celle-ci et fut incapable de dire un mot de plus. C'était sa veine tiens, elle était enceinte et elle en perdait sa voix ! Elle allait grossir en plus ! Elle allait se transformer en ballon même. C'était sa veine de s'être acheté une robe super sexy et moulante la semaine dernière, elle ne devait déjà plus rentrée dedans. Elle allait se faire tuer. Mais avant, elle devait tuer son ex, elle pouvait bien faire ça avant de dire au revoir à la vie.


Dernière édition par Sofia De la Vega le Mer 7 Mar - 17:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hard to handle — Rosalie Hard to handle — Rosalie EmptyMer 7 Mar - 16:45

Le membre 'Sofia De la Vega' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Maladie' :
Hard to handle — Rosalie 529953aphonie Hard to handle — Rosalie 867565crachant Hard to handle — Rosalie 418582nausees
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MessageSujet: Re: Hard to handle — Rosalie Hard to handle — Rosalie EmptyMer 7 Mar - 18:33

Elle était arrivée chez elle à trois heures du matin, c’était effondré dans son lit, sans manger, sans prendre de douche, elle n’avait pratiquement pas eu conscience de rien. Comment elle avait conduit de l’hôpital à chez elle et avait gardé tous ses morceaux retenait du miracle. Elle avait travaillé plus de douze heures d’affilées, elle était complètement morte. Une épidémie faisait rage et les hôpitaux débordaient tellement, qu’ils avaient dû refuser certaines personnes et les envoyées chez eux ou bien dans d’autre bâtisse. C’était le chaos total, mais évidement, paniquer était interdit. Ils avaient dû se tenir, comme s’ils avaient été préparés pour ça toute leur vie. Maintenant, elle voulait dormir, juste dormir…. Elle devait retourner au boulot dans quelques heures et si elle voulait être un tant soit peu fonctionnelle. Les médecins normaux en arrachaient déjà, alors elle, avec ses talons hauts, elle voulait mourir. Son lit était tellement moelleux, tellement douillet, elle se demandait comme elle pourrait le quitter un jour…

Elle était beaucoup trop épuisée pour rêver, elle avait l’impression d’émerger d’un trou noir. Elle entandit son nom, une fois et puis deux fois… Elle aurait voulu crier à la voix de s’en aller, de la laissé dormir en paix, mais elle n’avait aucune force, elle se contenta de grogner dans son sommeil, si elle l’ignorait peut-être que la voix s’en irait……..

Elle sentit un poids sur son lit, et quelqu’un lui prendre son visage entre les mains. Elle allait commettre un meurtre. Elle ouvrit les yeux péniblement et vit le visage de sa sœur juste en face du sien. Elle aurait crié d’horreur, si elle n’avait pas été si épuisée. « Rosalie, je suis mal, je suis très mal, je vais mourir ! » Même dans son état de larve, elle vit que sa sœur était sur le point de pleurer, paniquée à son tour, elle se releva tant bien que mal, s’adossant à sa tête de lit. Elle allait tuer sa sœur pour l’avoir réveillé, mais avant, elle allait l’empêcher de mourir. « Je crois que je suis enceinte ! » « QUOI? » Sa sœur se laissa tombée dans son oreiller, Rosalie ne pouvait pas dire si elle pleurait ou non, elle commença à lui jouer dans les cheveux et l’embrassa sur le haut de sa tête. « Oh mon Dieu, quand papa va apprendre que... tu sais... Oh mon Dieu, il va me déshériter. Et... et Sirius... » Ah oui, en effet, sa sœur allait mourir, et elle ne pourrait rien pour elle. Elle se devait de sauver sa peau en premier lieu, et de s’arranger pour être sortie du pays, la journée où Sofia, la parfaite et chaste petite Sofia à papa et maman, allait leur annoncée qu’en plus de ne plus être pure, elle c’était fait engrosser par un inconnu de la famille. Et puis Sirius… Des villes entières allaient brûler sur son chemin… Elle espérait que le pauvre père était déjà bien enfoui dans un abri nucléaire, et même, elle ne pouvait pas garantir que ça sauverait sa peau. « T’es sûre de ça? » C’était la moindre des choses, confirmées avant de signer l’arrêt de mort d’étranger. « Regarde-moi Sofia! » Rosalie sortie du lit, ne sentant étrangement, plus aucune fatigue, elle tira sur les membres de sa sœur pour l’asseoir devant elle, lui toucha le front, le ventre, la poitrine, et finie par l’embrasser sur le front. « T’es pas enflée, si t’es enceinte, c’est vraiment récent, je ne vois pas comment t’aurais pu être au courant. Il s’est passé quoi? T’es en retard? » Elle se leva du sol et se traîna jusqu’à la salle de bain, trouva un des tests de grossesse dans son tiroir et le ramena à son aînée. Mieux vaut être prudente, elle en avait toujours un au cas où… « Sofia répond moi, pourquoi tu penses que tes enceintes? Arrête de paniquer, tu ne vas pas mourir, et personne ne va te déshériter, répond. » Sa sœur resta muette et Rosalie se mit en colère, ce qu’elle pouvait être une vraie gamine! Elle n’avait pas le temps avec ses caprices, elle sortit donc le grand jeu. « Tu me réponds où j’appelle Sirius. » Elle mit la main sur son téléphone.
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MessageSujet: Re: Hard to handle — Rosalie Hard to handle — Rosalie EmptyJeu 8 Mar - 1:07

Sofia ne s'était jamais sentie aussi mal de sa vie. Même quand ses parents l'avaient surprise bourrée après une soirée, là, maintenant tout de suite, elle se sentait encore plus nulle ! Elle avait envie de pleurer et crier. Fucking hormones, elle serait une femme enceinte intenable, elle le savait, elle ne pouvait pas ! En plus, elle serait une mère horrible, elle détestait les gosses, sauf ses neveux, mais en général, elle ne les voyait pas H24, elle ne supportait pas les langes, elle ne voulait pas grossir, elle ne voulait pas se faire aspirer les seins... putain, mais comment sa mère avait fait ? Elle tentait de partager sa détresse avec sa soeur, mais celle-là, égoïste qu'elle était avait du mal à émerger de son sommeil alors que le monde de Sofia s'écroulait ! Quelle sœur ingrate elle avait ! Finalement, quand Sofia lui lâcha la bombe, elle réagit enfin. « QUOI? » la blonde sursauta, pourquoi sa sœur devait crier aussi fort ?! Elle ne s'y était pas attendu et avait désormais sa main sur son cœur qui battait la chamade. Elle lui lança un regard noir pour la peine avant de s'écrouler dans ses coussins. Qu'est-ce qu'elle allait faire ? Elle voulait des enfants. Mais pas maintenant, pas comme ça, pas avec un ex idiot qu'elle ne voulait plus revoir et dont elle n'était plus sur du prénom. Un italien ou un latino avec un nom qui finissait en -o, elle soupira, elle aurait dû rester chaste, voilà, elle n'aurait pas eu ce soucis d'un alien qui grandissait dans son estomac si elle avait fait comme son père l'avait souhaité. « T’es sûre de ça? » Sofia ouvrit un oeil mais resta la tête plongée dans le coussin, avec un peu de chance, elle allait finir par s'étouffer et mourir. « Regarde-moi Sofia! » elle tourna la tête de moitié pour observer sa petite soeur qui était vraiment réveillée. Rosalie en dictatrice la redressa à l'aide de ses petits bras. Bon sang, elle la tirait d'où sa force de camionneur ? « T’es pas enflée, si t’es enceinte, c’est vraiment récent, je ne vois pas comment t’aurais pu être au courant. Il s’est passé quoi? T’es en retard? » Sofia cligna des yeux. En fait non, elle n'était pas en retard, mais elle avait vomi ce matin, elle ne vomissait jamais, elle n'était pas malade, enfin, rarement. Pour elle, vomir le matin signifiait nausée matinal, c'était aussi facile que d'additionner un & un. Sofia partit dans sa salle de bain l'abandonnant, Sofia se mit à pleurer sans pouvoir retenir ses larmes plus longtemps, elle ne voulait pas être enceinte. Finalement, Rosalie revint vers elle avec un test de grossesse. Sofia haussa un sourcil à travers ses larmes, se demandant pourquoi sa petite sœur en avait dans sa salle de bain « Sofia répond moi, pourquoi tu penses que tes enceintes? Arrête de paniquer, tu ne vas pas mourir, et personne ne va te déshériter, répond. » Sofia ouvrit la bouche mais se retrouvait encore sans voix ! Elle pleura encore plus. « Tu me réponds où j’appelle Sirius. » là, la blonde paniqua en voyant sa petite sœur mettre sa main sur son téléphone. Oh god, tout mais pas son frère ! Elle se jeta sur sa sœur, lui attrapa le téléphone et le jeta au loin. Elle plaça alors sa main sur celle de sa sœur et la guida sur sa pomme d'Adam, pour tenter de lui faire comprendre sa soudaine aphonie. Elle prit son propre téléphone et se mit à taper frénétiquement dessus. « J'ai vomi ce matin, j'ai des nausées matinale, pour quelle autre raison veux-tu que je vomisse aussi non ?! » écrit-elle en tendant le téléphone à sa petite sœur pour partager sa peur évidente. « Pas... Sirius » finit-elle par dire d'une voix rauque et douloureuse. Elle se mit à tousser violemment et plaça sa main devant sa bouche. « Mal... » gémit-elle alors, elle lança un regard désespérée à sa petite sœur. « Câlin ! » exigea-t-elle. Elle détestait ne s'exprimer que par monosyllabe mais elle sentait que si elle faisait trop d'effort, quelque chose allait arriver.
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MessageSujet: Re: Hard to handle — Rosalie Hard to handle — Rosalie EmptyJeu 8 Mar - 5:24

HJ; Sache que si Rosalie est un médecin, je n'ait point son intelligence supérieur et je dis probablement n'importe quoi.

Sa sœur pleurait à chaude larme et même si elle venait de jeter son téléphone à l’autre bout de la pièce complètement parce qu’elle était complètement folle, même si elle venait de la réveiller alors qu’elle n’avait pas dormie deux heures, Rosalie ne fut pas capable de rejeter sa demande de calin. Elle la serra longtemps dans ses bras et lui donna un bisou sur la joue avant de la forcer à se rasseoir sur son lit. Elle avait l’habitude de s’occuper des membres de sa famille malade, ses sœurs, ses frères, ses parents, ses oncles, ses tantes, ses grands-parents, cousins, cousines, alouette. Depuis sa première journée à Harvard ils ne cessaient de l’appeler aux moindres rhumes. Rapidement, elle avait appris à filtrer ses appels et laissé la boîte vocale faire une partie du boulot.

Le pire fut quand Lily tomba enceinte pour la première fois et son frère l’appelait trois fois par jour, au moindre petit pet. Mais bon, Diego c’était une autre histoire, elle ne pouvait pas le refuser et c’était montré patient et bienveillant. Comme elle devait l’être avec Sofia, même si elle agissait en parfait petit bébé. « Tu sais, tu as peut-être raison. Tu es enceinte. Ton mal de gorge signifie seulement que le bébé est passé par là, ne fallait pas avaler ma vieille. Maitenant tu va devoir le recracher ou il va grandir dans ta pomme d’Adam. » Elle allait prendre soin d’elle, mais rien au monde ne pourrait l’empêcher de se foutre de sa gueule un tout petit peu.

La toux de Sofia l’inquiétait tout de même, elle ne pouvait pas se souvenir d’une fois où les jumeaux avaient été malades et que ce n’était pas passé par leurs poumons. Mais elle connaissait mieux que de le montrer. « Et juste pour ton information, je peux te nommer plus de 20 maladies qui commencent avec des vomissements. » Elle lui passa encore les mains sur le visage pour s’assurer qu’elle ne faisait pas de fièvre. « C’est, peut-être juste un virus tu sait, t’as mal ailleurs? » La toux de sa sœur empirait, Rosalie ne pouvait pus l’ignorer. « Bouge-toi gros tas. » Elle bougea sa sœur comme un bébé, la coucha sur son lit, le dos relevé avec une dizaine de coussins. Elle alla chercher son humidificateur dans la salle de bain et le brancha près du lit, puis sortit son stéthoscope de sa table de chevet. Elle le gardait toujours près du lit parce qu’elle avait découvert que certains hommes prenaient leurs pieds avec le fantasme du médecin et bon, si ça les amusait et les empêchait de trop parler. « Et surtout, ne passe aucun commentaire. » Elle savait que c’était son boulot, enfin en partie, elle ne s’occupait pas vraiment des patients normaux, et que Sofia était sa sœur. Mais justement, le fait que sa grande sœur se soit transformée en patient et qu’elle devait faire ses quatre volontés lui laissait un goût amer dans la bouche. Après tout c’était elle le bébé, les gens devraient prendre soins d’elle ! Putain, Sofia faisait vraiment exprès pour toujours avoir l’attention de tout le monde.

Elle écouta les poumons de sa sœur et bien que la toux était creuse, et éreintante, elle ne pouvait pas entendre quelque chose de particulièrement inquiétant. « Si ça se trouve, t’es commune et t’as attrapé la même épidémie que tout le monde, une vraie moldue !!! » Elle savait que sa sœur détestait se faire rappeler qu’elle était une simple mortelle dans ce bas monde, elle prenait un grand plaisir à lui rappeler. « Si c’est le cas, vas falloir t’amener à l’hôpital…. Fuck, t’aurais pas pu attendre que je dorme un peu? Pourquoi tout doit toujours tourner autour de ton nombril, tu ne vas même pas mourir! » Soudainement, elle eut quand même envie d’appeler son frère et lui faire croire que sa jumelle était enceinte, juste pour se venger un tout petit peu.
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MessageSujet: Re: Hard to handle — Rosalie Hard to handle — Rosalie EmptyVen 9 Mar - 1:31

Sa sœur pouvait parfois être vraiment adorable et compatissante parfois, et Sofia l'aimait dans ce genre de moment où elle arrêtait d'être une gamine arrogante pour se transformer en petite sœur attachante et douce. Sofia la serra fort dans ses bras, rassurée d'être bercée et d'être entourée de gens qui l'aimaient. Finalement, la jeune américaine expliqua d'où venait ses doutes et elle était sûre que Rosalie allait trouver du coup. « Tu sais, tu as peut-être raison. Tu es enceinte. Ton mal de gorge signifie seulement que le bébé est passé par là, ne fallait pas avaler ma vieille. Maintenant tu va devoir le recracher ou il va grandir dans ta pomme d’Adam. » Sofia la fusilla du regard et lui donna un coup à l'épaule. Faute de pouvoir parler pour se défendre, elle lui fit un doigt d'honneur. N'empêche, Rosalie était la seule qui la connaissait vraiment, elle savait tout de sa sœur au même titre qu'Elena, c'était les seules avec qui elle pouvait être honnête sur ses activités... de chambre. Parce que la peur de décevoir son père, son jumeau et ses frères l'empêchaient d'être honnête avec eux à 100%. Qui aurait pu croire que Sofia De la Vega savait mentir à Sirius ? « Et juste pour ton information, je peux te nommer plus de 20 maladies qui commencent avec des vomissements. » Sofia poussa un soupir rassurée. Si elle n'était pas enceinte, c'était tant mieux. Mais elle se demandait tout de même ce qu'elle pouvait bien avoir. Puis son mal de gorge la faisait vraiment chier là. « C’est, peut-être juste un virus tu sait, t’as mal ailleurs? » Sofia pointa sa gorge, sa sœur était le doc après tout, elle devait trouver. Parce que Sofia devait parler autant que respirer. Là, juste ne pas savoir répondre à sa petite sœur l'énervait au plus haut point. La blonde déposa sa main sur son front afin de vérifier sa température et Sofia se laissa faire comme une patiente docile. En même temps, sans pouvoir se plaindre, elle devait être plus facile à gérer qu'en temps normal, elle ne pouvait que coopérer. « Bouge-toi gros tas. » Sofia fit une tête offusquée. Elle détestait quand sa sœur lui faisait la moindre remarque sur son poids, elle était parfaite ! Tout le monde le savait et le disait. Rosalie alla dans la salle de bain pour chercher un machin bidule-là, Sofia ne retombait plus sur le nom. Bref, dans tous les cas, elle était touchée de l'attention de sa sœur. Puis elle sortit un stéthoscope de son tiroir, Sofia haussa un sourcil et prit une mine amusée. Alors comme ça sa sœur aimait jouer au docteur même dans un lit. « Et surtout, ne passe aucun commentaire. » l'aînée roula des yeux, c'est pas comme si elle avait vraiment le choix.

« Si ça se trouve, t’es commune et t’as attrapé la même épidémie que tout le monde, une vraie moldue !!! » Sofia écarquilla les yeux et lança un regard très noir à sa sœur. A l'aide d'un ultime effort, elle répondit une seule chose : « Slytherin » souffla-t-elle d'une voix rauque. « Si c’est le cas, vas falloir t’amener à l’hôpital…. Fuck, t’aurais pas pu attendre que je dorme un peu? Pourquoi tout doit toujours tourner autour de ton nombril, tu ne vas même pas mourir! » Sofia grogna, et après, c'était autour de son nombril que le monde tournait ? Elle inspira longuement avant de formuler sa phrase. « Ce n’est pas parce que tu as la capacité émotionnelle d’une cuillère à café qu’il en va de même pour tout le monde. Je souffre vraiment ! » gémit Sofia en se remettant à tousser violemment. Elle n'aurait sans doute pas dû essayer de parler... parce que quand elle retira sa main de sa bouche, ce fut pour découvrir du sang sur celle-ci. Elle cligna des yeux quelques secondes avant de brusquement se redresser sur le lit alors qu'une nouvelle quinte de toux la prenait et qu'elle se remettait à cracher le liquide rouge infecte. C'était fucking douloureux et tout ça c'était de la faute de Rosalie !
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MessageSujet: Re: Hard to handle — Rosalie Hard to handle — Rosalie EmptyVen 9 Mar - 4:45

Comme elle aurait pu s’en douter, sa sœur régie à sa remarque de moldue. Un sourire sadique aux lèvres, Rosalie l’invita à se taire. « Tut, tut, tut, ne parles pas, économise ta voix ma grande sœur d’amour, sinon tu pourrais bien la perde pour de bon. » Oh lord, est-ce que les dieux allaient enfin entendre les prières qu’elle leurs lançait depuis le berceau, est-ce que sa grande sœur allait enfin devenir muette. Sa serais tellement beau, le monde s’en porterait que mieux, les lumières seraient plus brillants, les odeurs plus douces, les journées plus ensoleiller. Mais bon, elle savait malheureusement mieux que qui conte que ça avait peu de chance d’arrivée… Mais une fille pouvait bien rêver. « Non ma douce petite chérie, tu n’es pas une slytherin, t’es même pas admise à Poudlard, t’es trop vulgaire, t’es une cracmol ! Vite apellez le kwikspell ! » Elle prenait soin de prendre son ton le plus condescendant qui soit, celui qu’elle réservait habituellement au patient qui ne la prenait pas au sérieux, avec ses longs cheveux blonds, ses yeux de biche et ses talons hauts.

Sa sœur se fâcha; « Ce n’est pas parce que tu as la capacité émotionnelle d’une cuillère à café qu’il en va de même pour tout le monde. Je souffre vraiment ! » et elle s’en voulut un peu. Elle n’alla pas jusqu’à s’excuser, mais elle baissa les épaules un brin et rangea son mauvais aire au placard. « Non sérieusement, ne parle pas Sofia, tu vas te faire mal pour rien. » Sa voix était plus douce, elle essayait de se rappeler la façon donc leur mère prenait soins d’eux quand ils étaient malades et fit de son mieux pour imiter. Une mère valait dix médecins dans certains cas, c’était connu après tout. « Et puis je ne dirais pas une cuillère à café…. Plus une des grosses cuillères en bois que les mères italiennes accrochent au mur de leur cuisine tu ne voit. » Elle poussa sa sœur sur l’épaule légèrement pour la faire réagir. Sa sœur se mit à tousser violemment, à faire trembler le lit même. Rosalie décida donc de se lever et alla en cuisine préparer de l’eau chaude avec du miel. Elle n’avait aucune pompe pour l’asthme avec elle, sa sœur devrait donc faire avec.

Quand elle revient, Sofia était complètement relevée sur le lit et s’époumona. À sa grande horreur, elle put voir de son emplacement que son aînée crachait du sang en même temps que tousser. « SOFIA MES DRAPS PUTAINS ! » C’était la première chose qu’elle avait réussi à dire, essayant à tout pris de ne pas se mettre à paniquer ou a pleuré. Elle voyait des centaines et des centaines de patients par semaine, plusieurs dans ses états bien pires, elle avait vue des gens mourir devant elle, et n’avait pas flancher. Mais voir sa sœur malade c’était quelque chose de plus personnel, et elle n’arrivait pas à garder son calme, elle avait seulement qu’une envie, se jetée sur le téléphone, appeler ses parents et les laissée en charge.

Elle courut quand même rejoindre son Américaine de sœur, essaya de la rasseoir sur le côté du lit, lui enleva les cheveux du visage. Elle prit une de ses mains dans la sienne et passa l’autre dans son dos. « Sofia, faut vraiment aller à l’hôpital, ça peut être grave, je ne sais pas quoi faire. » Sa voix se cassa, elle retenait les larmes comme elle le pouvait, jamais elle ne c’était senti impuissante et jamais elle aurait pensé un jour avoué à quelqu’un, surtout pas sa sœur, qu’elle n’avait aucune idée quoi faire. Elle était inquiète, elle voulait juste retourner dormir, prétende qu’elle était en plein cauchemar. Se réveiller, appeler Sofia et se rendre compte que tout allait bien, que c’était juste un rêve… Elle lâcha le dos de son aînée un moment pour rapprocher la poubelle, au moins son tapis serait un peu épargné… La femme de ménage allait crisser en voyant l’état de ses draps. Tant pis, si cette vielle frigide osait passé un commentaire, elle s’en trouverait une autre qui travaillerait pour moins cher. « Tu veux que j’appelle? Je vais te conduire, y vont te mettre en quarantaine, mais je vais rester avec toi et je ne laisserais personne te toucher promis, je vais m’occuper de toi, mais faut y aller ok… »
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MessageSujet: Re: Hard to handle — Rosalie Hard to handle — Rosalie EmptyJeu 15 Mar - 1:50

« Tut, tut, tut, ne parles pas, économise ta voix ma grande sœur d’amour, sinon tu pourrais bien la perde pour de bon. » Sofia paniqua, elle ne pouvait pas perdre sa voix ! Elle en avait besoin pour parler ! Bon sang, si elle ne pouvait plus parler... god, comment est-ce qu'elle allait faire pour sonner à Sirius ? Ou pour prendre ses rendez-vous chez le coiffeur ? Ou répondre à son bureau ? Quoique, ça c'était moins important. Elle frappa sa sœur sur l'épaule. Si elle ne pouvait plus parler, elle pouvait continuer d'utiliser son corps pour exprimer sa frustration, et frapper sa sœur l'aidait à décompresser. En plus, Rosalie le méritait, elle la traitait comme une simple Moldue, Sofia avait bien l'intention de s'en plaindre à sa mère, elle ne méritait que ça cette salle gamine ! « Non ma douce petite chérie, tu n’es pas une slytherin, t’es même pas admise à Poudlard, t’es trop vulgaire, t’es une cracmol ! Vite apellez le kwikspell ! » Sofia lui tira la langue faute de pouvoir répondre. Cela dit, une remarque de Rosalie l'a fit réagir et répondre. Mauvaise idée, très mauvaise idée. Elle allait crever en toussant, elle espérait que sa sœur l'aurait sur sa conscience si elle crevait entre ses draps. Et qu'elle culpabiliserait. Elle ne méritait que ça. « Non sérieusement, ne parle pas Sofia, tu vas te faire mal pour rien. » comme si ça elle ne le savait pas. Elle lui lança un regard très noir. Cela dit, le ton de sa sœur était plus doux et cela toucha la blonde qui lui attrapa la main afin de la serrer quelques secondes en guise de remerciement. « Et puis je ne dirais pas une cuillère à café…. Plus une des grosses cuillères en bois que les mères italiennes accrochent au mur de leur cuisine tu ne voit. » Sofia rigola avant d'être prise par une nouvelle quinte de toux. Putain, elle détestait ce qu'elle avait ! Finalement, ça aurait peut-être été mieux d'être enceinte ! Sa sœur s'en alla pour aller elle ne savait où et Sofia s'étendit sur le lit de sa sœur, se sentant vraiment seule. Elle voulait Sirius. Pourquoi est-ce que ce con était parti à l'autre bout du monde en la laissant là ? Si elle mourrait, elle espérait qu'il s'en voudrait aussi lui tiens ! Il le méritait, il partait quand il ne le fallait pas ! Quel lâche ! Quel idiot ! Elle lui envoya des ondes négatives, elle espérait qu'il allait les sentir peut importe la distance qui les séparait !

Cela dit, cela ne l'empêcha de se remettre à tousser... du sang cette fois-ci. Sofia paniquait, son cœur battait vite. Elle allait vraiment mourir ! Elle allait mourir et elle n'avait que cette idiote de Rosalie avec elle ! Elle voulait que tous les autres soient là pour prendre soin d'elle, pour la serrer dans leur bras... ou n'importe quoi en fait ! Elle voulait être cajoler, pas traiter comme une conne comme le faisait Rosalie le 3/4 du temps. Finalement, sa sœur finit par revenir. « SOFIA MES DRAPS PUTAINS ! » Sofia la regarda d'un air déçu avant de se remettre à cracher du sang, sauf que cette fois-ci, elle ne prit pas la peine de mettre sa main devant sa bouche. C'était bien fait pour elle ! Finalement, Rosalie se rapprocha d'elle, elle semblait perdue et ça faisait paniquer la blonde. Vraiment... si même sa soeur miss-je-sais-tout ne savait pas quoi faire... elle était foutue. « Sofia, faut vraiment aller à l’hôpital, ça peut être grave, je ne sais pas quoi faire. » les yeux bleu de Sofia s'embuèrent de larme à cet aveux, elle voulait que sa sœur trouve ! Elle voulait que sa sœur soit efficace, qu'elle fasse le médecin comme elle le faisait avec ses autres patients ! « Tu veux que j’appelle? Je vais te conduire, y vont te mettre en quarantaine, mais je vais rester avec toi et je ne laisserais personne te toucher promis, je vais m’occuper de toi, mais faut y aller ok… » Sofia finit par hocher la tête, elle ne savait vraiment plus parler. Elle se leva du lit avant de se diriger vers la salle de bain. Si elle mourrait, elle voulait au moins être belle à regarder ! Elle prit les affaires de maquillage de sa sœur afin de réparer ses erreurs du matin, la précipitation n'avait pas eu que du bon ! Une fois les retouches effectuées, elle sortit de la chambre plus calme, le fait de faire quelque chose d'aussi simple lui avait enlevé la toux... c'était déjà ça de gagné non ? Elle prit alors son téléphone pour écrire ce qu'elle voulait à sa sœur. Une fois fait, elle tendit l'appareil à Rosalie. « Je veux une chambre rien qu'à moi et il est hors de question que je la partage avec des gens du peuple ! Je suis une De la Vega ! » avait-elle écrit avant de partir à la recherche de son sac. C'était vrai, c'était une DLV, elle méritait mieux que quiconque, c'était dans ses gênes.
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MessageSujet: Re: Hard to handle — Rosalie Hard to handle — Rosalie EmptyVen 16 Mar - 5:44

Elle fut un peu soulagée que sa sœur accepte de se faire traîner à l’hôpital. Elle aurait trouvé ça dommage d’avoir à l’assommer un bon coup avant de la traîner de force. Quoi que …. Non, sa sœur était malade, elle ne devait pas lui donner un coup sur la tête en plus. Elle profita que son aînée se refait une beauté (SÉRIEUSEMENT?) pour enlever tous les draps de son grand lit et les lancer dans la chute de lavage. Ce n’était plus son problème à présent, mais celui de sa bonne. Elle se changea rapidement, question de ne pas arriver à l’hôpital avec les mêmes vêtements que la veille, et se tressa les cheveux pour cacher les plis du matin. Elle aurait aimé prendre une douche, prendre plus de temps pour se maquiller et se pouponner un peu avant de sortir vers la lumière du jour, mais elle était certaine que sa sœur ne serait pas aussi patiente qu’elle.

La princesse daigna enfin de sortir des toilettes, et selon Rosalie, avec le teint toujours aussi vert, et lui tendis son téléphone. « Je veux une chambre rien qu'à moi et il est hors de question que je la partage avec des gens du peuple! Je suis une De la Vega ! » La cadette leva les yeux au ciel. « Je vais voir ce que je peux faire. » De la Vega ou pas, riche ou pauvre, médecin ou fermier, l’hôpital restait pleine à craquer en temps d’épidémie, les gens dormaient dans le corridor, sur des lits improviser, si elle arrivait à dénicher une chambre privée pour sa sœur qui, depuis qu’elle avait arrêté de tousser, ne paraissait plus si malade que ça, ça allait tenir du miracle. Elle ramassa son sac, pris les clefs de sa voiture et elles furent prêtes à partir.

Dans la voiture, Rosalie ne pouvait s’empêcher de lancer des regards en billets à sa sœur. Le teint de Sofia était de couleurs douteuses et la blonde avait peur qu’elle salisse le tapis de sa jaguar en plus de tout le reste. Elle eut tout de même une idée pour la relaxer son aînée. « Okay, maintenant, c’est très important que tu te taises, je veux pas t’entendre, pas un son et puis si tu m’entonnes ça à quelque, je te tue. » Elle se pencha rapidement au feu rouge pour actionner son téléphone mains libres, et composa le numéro de son frère en France. Autant qu’il serve à quelque chose, même à l’autre bout du monde.


« Hello? »
« Hey, c’est moi, ta petite sœur préférée que tu adores, que tu aimes, que tu vénères et que tu n’appelles jamais. »
« Qui? »
« Va te faire foutre. Comment tu vas? »
« Hmmm…. Je ne sais pas, ça va je suppose… Tu sais où est Sofia? J’essaye de la rejoindre, mais ça ne répond pas. »
« Bah, c’est un jour qui finie en ‘i’, donc bon, je suppose qu’elle doit être enterrer dans un spa quelques parts à se faire masser et qu’elle peut pas rejoindre son téléphone, pourquoi? »
« Hmmm.. Savoir. T’appelles pourquoi en fait? Il n’est pas super tôt à New York? »
« Mwi, mais je vais bossé là, je sais pas pour prendre de tes nouvelles, parle-moi toi, n’importe quoi. »


Son frère se mit à lui parler de détails anodins de sa vie, de ses derniers repas et de ce genre de chose qui l’intéressait à moitié. Mais l’important c’était qu’il continue à parler. Rosalie se contentait de placer des ‘han han.’ et autre truc du genre tout en gardant son attention sur la route. Elles arrivèrent finalement à l’hôpital et Rosalie se garera dans sa place de parking à son nom. .« OK. Sirius, ce n’est pas que je ne te trouve pas passionnant, mais je ne suis pas ta mère, ni ton psy, donc je ne peux pas te venir en aide, et puis je viens d’arrivée au boulot donc, je vais raccrocher. Mais fais-moi plaisir… Garde ton téléphone près de toi toute la journée et ouvert, et bien chargée et si je te rappelle, répond du premier coup. Ok bye, bisous, je t’aime et autres stupidités. » Elle raccrocha avant que son frère puisse répondre quoi que se soit et se tourna vers Sofia enfin et lui passa une main dans les cheveux. « Tu me jures que tu ne fais pas semblant ein? Parce qu’une fois rentrée là, on n’est pas sortie du bois, je t’avertis. »
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MessageSujet: Re: Hard to handle — Rosalie Hard to handle — Rosalie EmptyJeu 22 Mar - 11:48

Être comme le commun des mortels étaient comme une insulte aux yeux de la jeune femme. Elle méritait plus ! Elle voulait une grande chambre rien qu'à elle, pour elle ! Parce qu'elle voulait s'entendre se plaindre et pas entendre toutes les personnes autour d'elle faire de même ! Elle méritait mieux comme traitement ! Et si elle devait rallonger de l'argent... elle irait voir ses parents sans la moindre hésitation pour avoir l'argent nécessaire ! C'est pas comme s'ils pouvaient refuser quelque chose à leur princesse souffrant à mort ! « Je vais voir ce que je peux faire. » Sofia plissa le nez, à ses yeux, ce n'était pas encore assez, elle attendait des certitudes de la part de sa sœur, rien de moins ! C'était la moindre des choses !

Quoiqu'il en soit, elle monta dans la voiture de sa sœur sans faire de bruits, c'est pas comme si ses satanés symptômes lui permettaient d'émettre le moindre son ! Le début du voyage se passa plutôt bien... sauf qu'à un certain point, Sofia se sentit dangereusement pâlir... parce qu'elle avait mal au ventre et que l'envie de revomir lui tenaillait le ventre, alors elle s'agrippa à son siège et respira profondément et calmement, elle ne voulait pas souffrir bêtement comme la plus mortelle des personnes, elle voulait être plus forte ! « Okay, maintenant, c’est très important que tu te taises, je veux pas t’entendre, pas un son et puis si tu m’entonnes ça à quelque, je te tue. » Sofia la regarda tout en haussant un sourcil et elle vit sa sœur composer un numéro.

« Hello? » Sofia sentit son cœur battre plus vite au son de la voix de son jumeau. Elle toucha aussi tôt son poignet où un "S & S" était gravé. Sirius avait fait le sien au niveau de sa nuque. Elle sentit les larmes monter à ses yeux. Son frère lui manquait terriblement. Elle voulait Sirius auprès d'elle. Elle retirait tout ce qu'elle avait dit ! Elle n'était pas assez forte pour vivre sur un continent sans lui ! Pourquoi est-ce que lui ne souffrait pas avec la même intensité de son absence à elle ? Est-ce qu'elle lui manquait juste un tout petit peu... ? Elle lui en voulait tout en l'aimant éperdument. Leur relation avait toujours été très étrange... tellement... fusionnelle. Elle était la seule qui pouvait faire entendre raison à son caractère de cochon. Il était le seul qui pouvait calmer son tempérament de feu. Ils se complétaient, ils avaient partagé tellement, ils avaient toujours eu leur bulle. Sa force c'était Sirius, ça avait toujours été lui, son plus grand appui, celui sur qui elle s'était toujours reposé. Elle l'écouta parler, se concentrant uniquement sur lui, l'imaginant sourire, se passer la main dans ses cheveux. Elle le voyait même marcher de long en large. Elle voulait aussi lui parler, partager avec lui ce qu'il se passait dans sa vie... quand il demanda de ses nouvelles, elle sentit son cœur se gonfler. Il pensait à elle. Elle était aussi une partie de lui et il ne l'oubliait pas ! Finalement, Rosalie se gara à sa place. Sofia haussa un sourcil. Une place rien qu'à elle ? Rien que ça ? « OK. Sirius, ce n’est pas que je ne te trouve pas passionnant, mais je ne suis pas ta mère, ni ton psy, donc je ne peux pas te venir en aide, et puis je viens d’arrivée au boulot donc, je vais raccrocher. Mais fais-moi plaisir… Garde ton téléphone près de toi toute la journée et ouvert, et bien chargée et si je te rappelle, répond du premier coup. Ok bye, bisous, je t’aime et autres stupidités. » Sofia écarquilla les yeux de stupeur, elle aurait voulu entendre son frère dire au revoir ! Elle se tourna vers Rosalie pour lui lancer un regard noir mais fut arrêté dans son mouvement quand elle sentit la main de sa sœur dans ses cheveux. Elle soupira. Elle déposa alors sa propre main sur celle de sa sœur pour lui montrer qu'elle lui était redevable. « Tu me jures que tu ne fais pas semblant ein? Parce qu’une fois rentrée là, on n’est pas sortie du bois, je t’avertis. » elle déglutit tout en regardant en direction de l'hôpital. Elle hocha la tête. Elle aurait aimé que tout cela soit une blague... mais elle ne se sentait vraiment pas bien... Elle sortit de la voiture avant de se mettre à marcher, une boule au ventre. Et à cause du stress et du voyage, elle sentit un haut le cœur remonté et elle vomit une nouvelle fois sur le parking de l'hôpital. Elle se releva rageusement, elle détestait être faible ! Elle détestait être mal ! Elle se passa la main dans les cheveux afin de les attacher à l'aide d'un chignon, toujours plus pratique. Elle sortit alors un mouchoir brodé à ses initiales de son sac pour s’essuyer la bouche. Elle se tourna à moitié vers Rosalie le regard assez déterminé avant de se mettre à avancer vers l'hôpital. Avant de franchir la dernière porte qui allait la conduire à l'enfer, elle inspira à fond, pour se donner du courage ! Bon sang, le courage ce n'était vraiment pas pour elle ! Elle n'était pas une fucking Gryffondor bordel de merde !
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MessageSujet: Re: Hard to handle — Rosalie Hard to handle — Rosalie EmptyLun 26 Mar - 4:06

Rosalie aurait tellement espérer que sa sœur la mène en bateau qu’au dernier moment, tout juste avant de sortir de sa voiture, Sofia se mette à rire et lui dise qu’évidement c’était une blague, qu’elle avait faim et que le déjeuner était sur le bras de Rosalie. Mais non, à la place quand sa sœur sortie de la voiture, elle fit quelques pas avant de vomir. Rosalie sortie de la voiture à toute vitesse, se pressant au côté de son ainée pour lui dégagé les cheveux du visage pendants les dernières secondes. Pendant que Sofia se faisait un chignon, elle revint sur ses pas et trouva une bouteille d’eau, dans son coffre à gant réfrigéré, pour tendre à sa sœur. Ne serait-ce que pour se rincer la bouche. Définitivement, elle était toujours prête. Elle réalisait que très peu le nombre de petites habitudes qu’elle avait, qui venaient avec sa formation.

Elles restèrent un moment devant les portes de l’hôpital, accumulant tout le courage que leurs deux petits corps pouvaient contenir. Rosalie glissa sa main dans celle de sa sœur et s’entortilla les doigts avec les siens. Les serpents n’avaient pas besoin d’être courageux, mais les serpents était fiers et se serrait les coudes, c’était leurs règles numéros un. Envers et contre tous. Combien de fois par mois elle franchissait les mêmes portes, sans même prendre le temps d’y réfléchir, sans arrière pensé, alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir leurs corps d’une parfaite inconnue pour avoir, littéralement, sa vie battre entre ses doigts. Elle était forte à ce moment-là, elle devait être forte maintenant, pour sa sœur.

Quand elles poussèrent les portes de l’établissement, Rosalie fut certaine qu’elle venait d’avoir un aperçu de l’enfer. La salle d’attente des urgences étaient pleine à craquer, des gens debout, assis, par terre, des enfants qui pleuraient, des adultes qui n’en menaient pas large, des gens paniqués. Des files d’attente tout aussi longues que le corridor lui-même. Elle serra un peu plus la main de sa sœur. « T’inquiète pas… » En regardant droit devant elle, sans lâcher sa sœur une seule seconde, Rosalie se fraya un chemin jusqu’aux ascenseurs, puis jusqu’à la toilette des médecins. « Asie toi là, et ne bouge pas ok… » Elle lâcha enfin les doigts de sa sœur et sortis de la salle. Elle essaya de trouver un de ses patrons rapidement, mais en période de crise, l’hôpital était cahotic, elle mit une dizaine de minutes avant de tomber sur l’un d’eux. Elle lui expliqua la situation, avec de grands gestes, des battements de cils dignes des plus grandes princesses de Disney, jouant même avec les secrets de victoria un tout petit peu. Le vieil homme finit par céder. Elle revint donc à sa sœur victorieuse. « Je sais que tu peux pas parlé ein, mais fais comme si tu pouvais dire que tu m’aimais, parce que j’ai du faire aller – tout – mes talents pour te trouvé une chambre à toi princesse ! Et si tu me sors qu’elle est pas de la bonne couleur, grandeur ou je ne sais pas quelle autre conneries du genre, je te laisse à crever toute seule dans le corridor comme un vulgaire vas-nu-pied ! » Elle aida sa sœur à se relever et à se trainer, deux étages plus hauts, dans une des chambres, habituellement réservées aux enfants. « Le château de madame. Je crois que les clowns viennent visiter le mercredi, mais seulement si tu es sage et manges tous tes légumes. » Maintenant qu’elles étaient à l’hôpital, Rosalie se sentait un tant soit peu protégée et commençait à relaxer tranquillement.
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MessageSujet: Re: Hard to handle — Rosalie Hard to handle — Rosalie EmptyDim 15 Avr - 2:37

« T’inquiète pas… » Facile à dire tiens, c'était pas elle qui était malade et qui réagissait de façon étrange, elle en avait marre, elle voulait s'entendre parler ! Sa voix lui manquait, elle était si merveilleuse en plus ! Du genre douce & mélodieuse, tellement plus que la voix de vache de sa petite sœur ! Rosalie continuait de la guider, Sofia se laissait faire. C'était pas comme si elle savait où elle devait aller de toute façon. Dans ce genre d'endroit, elle se perdait toujours dans la chambre la plus luxueuse, c'était plus fort qu'elle ! Sauf que bon, ici, elle devait se rendre à un service bien précis et elle n'avait aucune idée où était le service qu'on réservait aux princesses malades. « Asie toi là, et ne bouge pas ok… » Sofia cligna des yeux avant d’obtempérer. Elle n'avait pas vraiment le choix donc bon, elle fit ce qu'on lui demandait sans protester. C'est pas comme si elle pouvait de toute façon. Rosalie devait tellement en profiter de pouvoir tout décider sans que Sofia puisse lui répondre la moindre chose.

Finalement, sa blonde de sœur finit par revenir l'air victorieuse, la boule dans la gorge de Sofia se dissipa, juste à son air conquérant, elle comprit que Rosalie avait réussi son coup, en même temps, elle n'en avait pas réellement douter, après tout, sa sœur était une De la Vega et elle pouvait obtenir tout ce qu'elle désirait, c'était comme ça, une sorte de principe de vie qui s'était instauré depuis leur naissance. « Je sais que tu peux pas parlé ein, mais fais comme si tu pouvais dire que tu m’aimais, parce que j’ai du faire aller – tout – mes talents pour te trouvé une chambre à toi princesse ! Et si tu me sors qu’elle est pas de la bonne couleur, grandeur ou je ne sais pas quelle autre conneries du genre, je te laisse à crever toute seule dans le corridor comme un vulgaire vas-nu-pied ! » la journaliste opina simplement de la tête, contente & rassurée d'avoir une chambre que pour elle. Elles se levèrent et finirent dans le service où se trouvait sa chambre. « Le château de madame. Je crois que les clowns viennent visiter le mercredi, mais seulement si tu es sage et manges tous tes légumes. » Sofia fit le tour de sa chambre avant de se mettre dans son lit, elle se sentait exténuée désormais, elle ferma quelques secondes les yeux avant de regarder sa sœur et de mimer un "merci" avec ses lèvres. Elle tendit alors la main enjoignant sa sœur à la rejoindre, elle lui caressa la joue quelques secondes avant de tracer une première lettre dans la paume de sa sœur. Elle venait d'appeler "mama" avant d'entamer le mot "papa", elle voulait ses parents désormais, elle n'était plus une jeune femme dans la fleur de l'âge mais une petite fille qui voulait & exigeait l'attention de ses parents, parce que même si elle ne le disait pas, elle avait peur, réellement peur ! Et elle avait vécu trop d'émotions sur trop peu de temps et elle voulait les bras et les caresses protectrices de sa mère. Elle voulait aussi avoir son père, son plus grand protecteur auprès d'elle pour se sentir en sécurité.
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MessageSujet: Re: Hard to handle — Rosalie Hard to handle — Rosalie EmptyLun 16 Avr - 17:36

Cela faisait vraiment étrange à la blonde de voir sa sœur si fragile, presque vulnérable. Sofia était son ainée et peu importe qu’elles genre d’enfants elles avaient été, elle l’avait toujours pris sa sœur pour un modèle à suivre, un pilier important dans sa vie. Ce n’était évidement pas la première fois qu’elle la voyait malade, ou triste, paniquée, etc., mais ce n’était pas quelque chose à laque elle pensait s’habituer un jour. À chaque fois, elle avait l’impression d’être du mauvais côté du miroir, comme si elle dérangeait une quelconte loi fondamentale de l’univers. Sofia finit par se coucher sur le lit et invita Rosalie près d’elle. Elle était pleine de gestes tendres et quelque part, elle était certaine que cela voulait dire qu’elle était vraiment malade. Elle avait même ‘dit’ merci, ce qui était carrément à marquer d’une piètre blanche. La cadette hocha la tête de gauche à droite, gentiment. Ce n’était rien après tout. « Pas trop souvent quand même. Je préférais même devenir tante. » Enfin non. Non, elle n’était pas sure qu’elle ait envie de voir Sofia avec un bébé dans les bras (elle ne voulait même pas imaginer les heures de babysitting qu’elle devrait se taper), mais bon. C’était sans doute préférable à une épidémie mortelle quoi .. Enfin, peut-être.

Sa sœur se mit à tracer des lettres sur la paume de sa main et Rosalie capta immédiatement. Elle aussi avait envie de voir ses parents, elle avait beau être médecin – et techniquement – dans son élément, ce n’était juste pas naturelle que l’un deux soit malade sans avoir leurs parents à leurs côtés. « Je vais les appeler… Mais t’es, en quarantaine tu sais, je ne sais pas s’ils vont pouvoir … » Enfin, en même temps, n’était pas né celui qui pourrait empêcher sa mère et son père de rejoindre un de leurs enfants dans le besoin.

Une infirmière finie par arrivée avec les médicaments pour Sofia. D’un geste de la main, assez impolie, Rosalie la chassa immédiatement et commença à s’occuper de son ainée elle-même. « Tu devrais dormir un peu, je crois, ça te ferait du bien, et je serais pas loin, promise. Tu veux que je te chante une berceuse ? » Elle commença à chanter tranquillement, la chanson du film d’Anastasia, qu’elle savait que sa mère chantait toujours à Sofia quand elles étaient plus jeunes (XXX.). Elle aimait bien chanter, et sa voix n’était pas mal, elle avait seulement plus de difficulté à le faire en public. C’était chose rare, mais devant ses frères et sœurs, cela ne lui dérangeait pas. Elle finit par brancher Sofia avec les électrodes et l’intraveineuse – pour passer le vertige et aider sa gorge - rangea le tout et sortit dans le corridor pour appeler ses parents, laissant Sofia se reposer un moment. Elle réveilla sa mère, ce qui n’était jamais bon, et essaya de la ménager tant qu’elle pouvait, l’inquiéter le moins possible, elle tourna autour du pot pendant une dizaine de minutes avant de faire comprendre – très indirectement – que Sofia était couchée dans un lit d’hôpital. La voix de sa mère ne semblait pas paniquée, mais Rosalie savait que sa tête devait aller à cent à l’heure et qu’une fois le téléphone raccrocher les choses allaient se mettre en marche. Elle plaignait les gens à l’entrée. Elle finit la conversation et descendit à la cafétéria, se choisie un yogourt et pris quelque toast pour sa sœur, avant de finalement revenir dans la chambre. « Sofia, tu te sens un peu mieux ? »
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