William avait commencé son nouveau boulot de serveur à l’Awesome. Ça se passait plutôt bien. L’ambiance était sympa et il payait plutôt bien. Afin qu’il soit le plus polyvalent possible il aidait un peu Kayla au bar. Il aimait bien être au bar, ça l’amusait de voir qu’en peu de temps les filles se rassemblaient sur les chaises pour venir discuter avec lui. Oh il avait l’habitude d’être populaire mais ça faisait toujours plaisir. Un homme finit par s’assoir. C’était le seul homme. William le servit. Peu de temps après une fille lui adressa des sourires mais il ne sembla intéressé ce qui surpris William. « C’est pas mon genre, trop blonde si tu vois ce que je veux dire. » Un sourire amusé, ce que le nouveau client sous entendait sûrement pas trop blonde était sans nul doute « trop stupide. » Hors William ne voyait pas trop où était le mal là dedans. Plus elles étaient stupide, plus il avait de chance de les ramener dans son lit. « Elles ne le sont jamais trop » répondit-t-il avec une certaine malice. « Si tu pense ça c’est que tu dois être bien seul la nuit. » lança-t-il sans juger mais seulement en disant ce qu’il pensait. William lui ne l’était jamais ou presque. Il suffisait de le connaitre un peu pour rapidement ce rendre compte qu’il était un homme à femme. Oh pas qu’il le cherchait – bon d’accord peut-être un peu, beaucoup… - mais ce n’était toute de même sa faute s’il était beau gosse ??? Il savait qu’il avait du charme et il trouvait tout simplement stupide de ne pas en profiter, d’autant plus que les filles avec qui il couchait ne demander que ça. C’était faire preuve d’une grande gentillesse que de leurs donner ce qu’elles désiraient. Quel homme aurait-il était s’il avait était incapable de contentait une femme !?

Jetant un coup d’œil à son nouveau client qui semblait quelque peu fatigué ou las, William s’adressa de nouveau à lui. « Un autre ? » Il semblait avoir besoin d’un autre verre. Les filles au bar chuchotaient entre elles, adressant des œillades au serveur et semblant se languir qu’il se réintéresse d’elle ou lieu de se préoccupe d’un jeune homme. Attrapant une bouteille de tequila, le jeune Slayers lui servit un verre. « Rien ne vaut la tequila ! Buvez. C’est offert par la maison. » Lui dit-il avec un clin d’œil. Pourquoi lui offrir un verre à lui alors qu’il y avait plus loin plusieurs filles qui ne demandaient que ça ? Justement pour cette raison ! S’il y avait une chose que William faisait à la perfection c’était faire chier son monde. Si on disait blanc il avait tendance à dire noir, juste par gout du jeu. Juste pour ce faire remarquer. De plus s’il y avait une chose qu’il avait appris aux cours des années c’est qu’une fille déteste être ignorée, surtout quand elles sont blondes. Alors moins il s‘intéresserait à elle, plus elles feraient tout pour attiré son attention. « Alors qu’est-ce vous emmène ici ? Peine de cœur ? Vous avez l’expression d’un homme qui a du mal avec les dames » se justifia-t-il. « J’me trompe peut-être. Mais c’est rare. »

« Elles ne sont jamais trop, si tu penses cela c’est que tu dois être bien seul la nuit. »
Cette remarque eut pour effet de me faire éclater de rire et par la même occasion m’étouffer presque avec mon gin. Il devait me prendre pour un gros coincé, et le pire c’est que sa remarque n’était pas tout à fait fausse. J’avais eu beaucoup de petite amies quand j’étais plus jeune, mais depuis ma rencontre avec Azure je n’avais eu qu’elle. Et en effet ces derniers mois j’avais effectivement été bien seul la nuit. En apprenant mon divorce, j’ai eu beaucoup de propositions, à croire que l’on me jetais dans la fosse au lion. J’avais moi-même envisagé de passer à autre chose quelque fois et j’aurais largement pu. Déjà, il y avait toutes les filles que mon frère avait voulu me présenter, puis celles qui passaient leur temps au crochet de ma mère dans le but de m’approcher. Je trouvais ça un peu pathétique. Et puis je me méfiais, je ne savais pas si c’était moi qui les intéressaient ou plutôt mon argent. C’est-ce que je redoutais avec Elisabeth, une jolie blonde que j’avais rencontré à New-York. Parfaite sous tout rapport et tout le tralalala, mais le fait qu’elle sache qui j’étais avant de me connaitre personnellement m’avais mit des doutes. Et puis, je n’étais pas venu à New-York pour faire des rencontres, j’étais ici pour récupérer Azure. Ayant finit son gin, il n’eut pas le temps de répondre quand le serveur lui servit un verre de tequila,

« Rien ne vaut la tequila ! Buvez. C’est offert par la maison. »

Je le remerciais par un signe de tête entendu et vidais le verre d’une traite. Ce serveur qui visiblement déchainait les foules m’avait l’air bien sympathique. De retour à mes 18 ans j’aurais été aux anges en voyant toute ces jolies filles, seulement maintenant la situation était bien différente.Je n'étais plus pareil qu'avant. Dès ma rencontre avec Azure plus rien ni eprsonne d'autre n'avait compté à mes yeux. Il était clair que je n'étais pas indifférent à toutes ces filles, mais voilà je n'étais pas ou du moins plus intéréssé.Il devait me prendre pour un célibataire endurcis et coincé qui passait ses soirées dans des bars. Cela me fit rire à nouveau, non j'avais plutôt l'habitude d'être assez "désiré" si l'on pouvait dire cela sans passer pour un vantard. Le jeune serveur reprit,

« Alors qu’est-ce qui vous emmène ici ? Peine de cœur ? Vous avez l’expression d’un homme qui a du mal avec les dames. J’me trompe peut-être. Mais c’est rare. »

« -C’est pas exactement ca, répondais-je en riant, je suis divorcé et ma femme.. Enfin mon ex-femme est à New-York. Et si je veux la récupérer il vaudrait mieux que je me tienne à carreaux. » Je plaisantais à nouveau, « A ce que je vois t'as l'air de n'avoir aucun mal en ce qui concerne tout ca. »

« C’est pas exactement ça, répondais-je en riant, je suis divorcé et ma femme.. Enfin mon ex-femme est à New-York. Et si je veux la récupérer il vaudrait mieux que je me tienne à carreaux. » « Oh… » Articula William qui ne comprit pas deux choses. Tout d’abord comment pouvait-on avoir envie de se marié ? Et ensuite, une fois qu’on avait retrouvé sa liberté comment pouvait-on désirait la perdre de nouveau ? L’homme qui lui faisait face avait décidemment un comportement bien bizarre. « A ce que je vois t'as l'air de n'avoir aucun mal en ce qui concerne tout ca. » « Aucun » répondit-il fièrement. A quoi bon nié une vérité qui semblait évidente ?! William n’avait aucun mal avec les filles, ça c’était clair. Là où il avait un peu plus de mal c’était pour s’attacher… Tellement qu’il n’avait jamais essayé. Il aimait sa liberté, il aimait n’avoir de compte à rendre à aucune femme. Il ne serait pas à l’aise en couple. Il était bon pour satisfaire le coup d’un soir mais il n’arriverait pas à prendre soin d’une femme, il le savait. Il ferait tout foirer…

En tout cas l’homme qui se tenait en face de William l’avait rendu curieux. Il ne se gêna pas pour lui poser les questions dont il avait envie « Et qu’est-ce qui a poussé cette femme à devenir une ex ? Ne me dite pas que vous l’avez trompé ? » Demanda-t-il en penchant la tête sur le côté, un faux air de reproche sur le visage qui fût vite remplacer par un air malicieux. Un autre inconvénient d’être en couple, un jour vous finissait toujours par rompre ! Ah quoi bon essayer dans ce cas ?! Il préférait de loin ses relations d’une nuit qui était éphémère car au moins il n’avait aucune mauvaise surprise.

« Un autre ? » demanda-t-il en soulevant la bouteille de Tequila bien que son client avait déjà pas mal bu. Peut-être pas suffisamment pour être saoul mais William aurait mieux fait de faire attention. « Au fait je m’appelle William » dit-il. T’en qu’à discuter, au moins se présenter ! Le groupe de filles continuaient de regarder le jeune Slayers qui tourna la tête vers elles pour leurs adresser un sourire. Des gloussements, elles étaient aux anges. « Pourquoi vous n’essayer pas de sortir avec une nouvelle fille au lieu de vouloir récupéré votre ex ? J’ai toujours dit que le réchauffer n’a pas bon gout. Rien ne vaut l’inédit, il a tellement de plat différent, quel gâchis que de toujours manger le même ! » . Et une jour était sûre, William ne mangé jamais deux fois la même chose !