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Je suis malade, obéis moi.

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MessageSujet: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptyJeu 8 Mar - 19:15

Rosalie avait tellement passé d’heures à l’hôpital à cause de cette fichue épidémie, qu’elle avait qu’une seule envie ; se creuser un trou et y rester. Enfin, tant que le trou en question était un SPA quelque part dans le monde et qui rester voulait dire profité de tous leurs services, évidement. D’ailleurs, c’est ce qu’elle allait sûrement faire après que la crise soit passée, prendre quelques vacances bien méritées (son patron ne pourrait sûrement pas lui refuser) et aller s’enterrer dans un SPA quelque part, probablement dans le sud de l’Afrique où personne ne pourrait la rejoindre et revenir qu’une semaine où deux plus tard. Elle pourrait peut-être même se trouver un jouet pour s’amuser en voyage, évidemment, elle devrait partir seule de l’aéroport, pour que ses parents y voient que du feu, mais ils pourraient se rejoindre là-bas, sûrement… Ou bien, elle ferait dans le local, soit, elle était certaine qu’elle arriverait à se débrouiller.

Soit, ce matin, elle avait commencé ses 24 heures de congé complètes. Ses premières depuis des jours. Pour fêter, elle avait dormie jusqu’à midi, baisée jusqu’à 15 heures et maintenant, elle prenait un très bon repas, de chez le traiteur, avec Coleen. Elle délaissait souvent ses amis et connaissances, donc quand elle avait un peu de temps à leur consacrer, elle ne se voyait pas refusée. Et puis trouvée une excuse était fatiguant, vallait mieux mangée et plus tôt sa serais passé, plus tôt elle pourrait retourner se coucher !

Le repas était délicieux, le vin encore meilleur et même Rosalie devait admettre que la soirée n’était pas si pire que ça. En même temps, Coleen était de bonne compagnie, sinon elle ne se serait pas mérité une place dans son carnet d’adresses. Si les deux jeunes filles étaient parties du mauvais pied (personne ne touchait à ses grands frères, personne.), la blonde avait dû admettre qu’une fois célibataire, la jeune femme n’était pas déplaisante. Toujours pas à la hauteur de James, mais pas si mal, elle avait connue pire.

« Donc tu vois, le chirurgien responsable de l’opération s’est gouré, et il a accidentellement ouvert l’un des intestins. L’ODEUR, c’était épouvantable, il y avait de la merde partout ! C’est là qu’on a découvert que le patient, en plus de tout le reste, était constipé depuis des mois! Ce n’était pas beau à voir et encore pire à sentir. Mais on a finie par trouvée le vers, 8 pieds de long, on la sortie de là et basta. » C’était l’un de ses passe-temps favoris, raconter les trucs dégueu donc elle était témoin, et immunisée, aux gens pour voir leurs têtes. Spécialement durant les repas, c’était toujours un must. Ses neveux et nièces adoraient et en redemandaient toujours, un vrai spectacle.

En bonne hôtesse (on lui avait inculqué les bonnes manières toute sa vie après tout), elle se leva pour remplir leurs verres de vin de nouveau. Elle en profita pour desservir la table, et se demanda ce qui lui restait comme désert. Elle n’avait rien fait préparer, mais elle était certaine qu’elle avait un ou deux bacs de glace… et si c’était assez bien pour sa tante Lena, Coleen devrait pouvoir s’en contenter. « Tu adjkah jkekawleja adkljaks eh ? » Elle s’arrêta en plein mouvement. Non, ce n’était définitivement pas ce qu’elle avait voulu dire. Elle porta une main à sa gorge et toussa un peu. « Je.. hm…je… ajds…non… dlkds. » FUCK. Depuis quand est-ce qu’elle déparlait après après seulement un verre. Paniquée, elle se rassit et se mit à gesticuler à Coleen. Putain, mais elle ne voyait pas qu’elle était en détresse évidente? Qu’est-ce qu’elle foutait, pourquoi elle n’appelait pas les pompiers? Les gens de nos jours étaient tellement égocentriques que Rosalie était certaine que si elle mourait devant la brune, elle n’aurait aucune réaction. « AH COO-AHHLER EEN !! » Oh non, qu’est-ce qui se passait avec elle… Ses yeux se remplirent de larmes, si elle ne pouvait plus communiquer, comment elle allait transférer son savoir supérieur aux gens normaux? Sa voix, sa douce voix, elle aimait tellement s’entendre parler… au secours!


Dernière édition par Rosalie De La Vega le Jeu 8 Mar - 20:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptyJeu 8 Mar - 19:15

Le membre 'Rosalie De La Vega' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Maladie' :
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptySam 10 Mar - 10:42

Coleen se sentait presque flattée aujourd’hui, parce que ce soir, elle allait retrouver Rosalie. C’était quelque chose qui aurait du flatté n’importe qui. Ca, Coleen ne le pensait pas réellement mais elle était persuadée que c’était comme ça que la blonde voyait les choses. Elle, elle s’en moquait pas mal. Rosalie n’était sûrement pas la personne qu’elle préférait au monde mais depuis que qu’elles étaient en bons termes, Coleen aimait bien la voir une fois de temps en temps. Juste une fois de temps en temps parce qu’elle était persuadée que si elle l’avait vu trop souvent, elle ne l’aurait vite plus supportée. En plus, au moins elle était certaine que ce soir elle ne se retrouverait pas paumée dans un coin de Brooklyn et ça, c’était une amélioration considérable par rapport à l’autre soir.

Et puisqu’aujourd’hui était décidément vraiment un grand jour, la jeune femme avait même daigné se rendre en cours. Ceci avait nécessité un effort considérable de sa part parce qu’il avait fallut qu’elle se lève particulièrement tôt du coup – 10 heures, on n’avait pas idée. Mais, elle devait bien avouer que ce n’était pas un geste totalement désintéressé. Elle avait découvert un peu plus tôt que se concentrer sur les propos d’un prof – aussi chiants soient-ils – lui permettait de se vider la tête et d’écarter tout ce à quoi elle ne voulait pas penser. Or, aujourd’hui, elle avait définitivement besoin de faire taire le flot de ses pensées.

Le soir arrivé, la jeune femme arriva donc chez Rosalie relativement de bonne humeur et la soirée se déroula dans l’ensemble bien. L’avantage qu’il y avait à se retrouver à manger chez la blonde, c’est qu’au moins on pouvait être sûre de bien manger et ce, sans avoir à fournir le moindre effort. Et Coleen haïssait fournir des efforts en général, c’était ce qu’elle détestait le plus depuis qu’elle était à New-York en fait. A Hastings, elle n’avait pas ce genre de problèmes. Enfin bon, après 4 ans, on aurait pu croire qu’elle avait pris l’habitude mais il suffisait de voir à quel point ses placards étaient vides ce soir pour comprendre que non. « Donc tu vois, le chirurgien responsable de l’opération s’est gouré, et il a accidentellement ouvert l’un des intestins. L’ODEUR, c’était épouvantable, il y avait de la merde partout ! C’est là qu’on a découvert que le patient, en plus de tout le reste, était constipé depuis des mois! Ce n’était pas beau à voir et encore pire à sentir. Mais on a finie par trouvée le vers, 8 pieds de long, on la sortie de là et basta. » La brune fronça les sourcils. Elle savait pourtant qu’elle ne devait pas écouter ce que disait Rosalie en général et ce n’était pas un problème pour elle. Elle excellait dans l’art d’écouter les autres sans le faire vraiment, Anaïs pouvait le confirmer. En attendant, là elle avait faillit et elle en avait presque l’appétit coupé. Mais seulement presque.

Rosalie resservit leur verre de vin avant de débarrasser un peu à la table. Coleen se contenta de la regarder faire, son verre à la main. « Tu adjkah jkekawleja adkljaks eh ? » La brune regarda celle qui venait de parler avec un air d’incompréhension sur le visage. Si ce qu’elle venait de sire avait pu ressembler à quelque chose, Coleen aurait pensé que la blonde était encore en train d’essayer de lui en mettre plein la vue en parlant elle ne savait pas trop quelle langue. Mais, ce qu’elle disait ne ressemblait vraiment à rien et Coleen était persuadée que c’était le cas dans toutes les langues du monde. Et puis, il suffisait de voir la tête de Rosalie pour voir qu’elle ne comprenait pas plus qu’elle ce qui se passait. « Je.. hm…je… ajds…non… dlkds. » Elle s’était rassit et essayait visiblement de communiquer avec Coleen. Elle ne s’y prenait sûrement pas de la bonne manière parce que la manière dont elle gesticulait et tout était plus comique qu’autre chose. D’ailleurs, Coleen qui avait d’abord été perplexe en la voyant se comporter comme un clown luttait maintenant franchement pour ne pas rire. L’idée de s’alarmer pour ça ou de s’inquiéter ne lui vint même pas à l’esprit. En même temps, c’était Rosalie et elle était clairement en mauvaise posture, il aurait fallu être stupide pour ne pas savourer ça ne serait-ce qu’un peu. « AH COO-AHHLER EEN !! » Cette fois, Coleen cessa d’avoir envie de rire. Les yeux de Rosalie s’étaient emplis de larmes et il n’y avait clairement plus rien de drôle. Mais elle n’était pas plus avancée quand même. « Oui, oui, pas la peine de crier. T’arrives plus à parler j’ai bien vu mais qu’est-ce que tu veux que j’y fasse hein moi ? T’avais qu’à moins boire. » Elle ne pensait absolument pas que le vin en soit la cause mais bon. Elle n’était pas médecin elle.
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptySam 10 Mar - 18:33

Ne pas pouvoir communiquer était la pire chose au monde. Rosalie voyait bien que Coleen ne comprenait rien du tout à ce qu’elle disait et ça la frustrait au plus haut point, de plus, elle devait gesticuler de toute sorte, ce qui lui donnait un air complètement ridicule. C’était avoir l’aire idiote qui la dérangeais plus que ne de pas pouvoir parlée. (Elle était certaine que même sans paroles, elle serait plus intéressante que la majorité des gens qu’elle croisait alors…). Mais là, tout de suite, elle avait besoin d’aide et de toute évidence, Coleen n’était pas très très rapide à capter qui se passait quelque chose de pas normal avec elle.

La brune se contentait de la regarder sans rien faire, ce qui frustrait Rosalie au plus aux points. Non, mais elle ne voyait donc pas que c’était une urgence? Coleen devrait être en train d’appeler l’armée, les pompiers, le président, ses parents, pas ne rester là a rien faire, un air idiot sur le visage! Mais putain les gens était complètement idiot de nos jours !

Les larmes se mirent à couler sur ses joues, un mélange de peur, de frustration et d’humiliation. Non parce qu’en plus elle devait pleurer devant le peuple ! Tout allait de pire en pire. Elle se demanda vaguement si c’était sa revanche pour avoir été un peu vache avec sa sœur quand celle-ci avait perdu la parole il y a quelques jours. Non, sûrement pas… Elle avait été adorable étant donné les circonstances et sa sœur était un monstre ingrat, alors qu’elle était qu’une pauvre victime. Elle espérait tout de même que ce n’était pas l’épidémie qui la prenait de cours elle aussi… Attendre dans une salle avec plein d’inconnue malade, très peu pour elle.

« Oui, oui, pas la peine de crier. T’arrives plus à parler, j’ai bien vu, mais qu’est-ce que tu veux que j’y fasse hein moi ? T’avais qu’à moins boire. » Elle était bête ou quoi? Rosalie se retient de justesse pour ne pas la gifler. Son frère s’entichait des filles les plus étranges de New York, c’était tant mieux s’ils n’étaient plus ensemble, l’Australienne ne savait pas gérer en tant que crise, si son frère était tombé malade, il aurait eu le temps de mourir six fois avant qu’elle bouge. « ES addheeeeehh ête kadsaaaad oua. » Elle la prenait pour qui cette fille? Une gamine de huit ans qui n’était pas capable de tenir un verre? Elle buvait des bouteilles qui valait plus cher que l’appartement de Coleen depuis son adolescence, elle n’allait pas lui apprendre à boire quoi.


« AHMMAAA ARGHHHH » sans prévenir, Rosalie se mit à tousser en malade, pendant une longue minute, elle n’arriva pas à trouver son souffle et puis épuisée, elle arrêta enfin. Elle se calla dans le fond de sa chaise et essaya de reprendre une respiration normale, seulement à la place elle se mit à avoir le hoquet. Un hoquet déchirant qui la fit se plier en deux. Elle n’avait jamais accouché, mais elle était certaine que les contractions ne faisaient pas aussi mal. Elle se remit à gémir comme un bébé. Elle allait mourir, c’était certain, elle allait mourir dans son appartement ridicule, avec une fille qu’elle ne faisait que tolérée et qui lui était d'aucunes aide, putain, mais qu’est-ce qu’elle avait pour méritée ça? Elle qui passait son temps à donner de sa personne, a partagée son savoir et son point de vue éclairer, elle qui était adorable et parfaite, elle souffrait comme une vulgaire chienne. Le hoquet revient et elle essaya de crier comme elle le pouvait, toujours incapable de prononcer un mot convenable. La main tremblante, elle attrapa celle de Coleen et leva les yeux vers elle. « HO KSFII TA LKLKDNN LLE. »
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptyDim 11 Mar - 12:11

« ES addheeeeehh ête kadsaaaad oua. » Si, elle avait attendu une réponse claire à sa question, elle allait devoir encore attendre longtemps parce que Rosalie semblait vraiment incapable d’émettre la moindre phrase correcte. Et c’était vraiment très étrange. Quelque part, elle se disait qu’heureusement que l’autre n’avait pas retrouvé l’usage de la parole d’un coup, parce que la brun en aurait sûrement pris pour son grade. [Bah oui parce qu’elle est pas totalement stupide non plus, elle sait que Rosalie est une bitch quoi ] « Tu devrais mieux te taire et pas essayer de dire quelque chose parce que t’as l’air trop ridicule. » Ca devait être exactement le genre de choses, qu’on avait envie d’entendre dans ces circonstances là. Elle aurait sûrement pu être un peu plus gentille, elle s’en rendit compte et décida de se rattraper un peu même si elle ignorait encore comment. Elle n’allait pas appeler les pompiers parce que l’autre était incapable d’aligner deux mots après tout, c’était ridicule. Sauf si… sauf si c’était à cause de ce truc-là. Cette épidémie qui se répandait tellement vite et facilement. Coleen regarda Rosalie un moment, si c’était ça, elle n’était pas certaine d’avoir très envie de rester là avec elle. Elle ne savait pas comment ça s’attrapait mais elle savait par contre qu’elle ne voulait pas l’avoir.

« AHMMAAA ARGHHHH » Après une longue quinte de tout, Rosalie fut prise de hoquet. Coleen fronça les sourcils et s’approcha de la blonde. Elle ne pouvait définitivement pas l’abandonner comme ça. Elle s’en serait voulu après. Même s’il s’agissait seulement de Rosalie. « HO KSFII TA LKLKDNN LLE. » Rosalie avait attrapé la main de Coleen et levé les yeux vers elle. Là tout de suite, elle lui faisait vraiment pitié. C’était quelque chose d’assez étonnant parce que s’il y avait bien une personne pour qui Coleen ne pensait pas pouvoir éprouver un jour de la pitié, c’était bien elle. Pas juste parce que la blonde avait tout ce qu’elle voulait et tout mais aussi parce qu’elle était tellement insupportable que voilà quoi. L’Australienne s’éloigna et sortit son téléphone. Elle allait faire maintenant la seule chose qui s’imposait, appelé du secours. Elle tomba sur quelqu’un et expliqua rapidement de quoi il était question. On lui déclara que quelqu’un allait arriver mais Coleen avait un gros doute sur le fait que cela allait arriver vite. Elle revint près de Rosalie pour voir comment elle allait et soupira. « T’as du choper le truc que tout le monde a là. C’est pas vraiment étonnant ça. J’ai appelé le secours. Mais je suis pas sûre que t’auras une ambulance avant longtemps. On ferait mieux de prendre ma voiture. Enfin, si t’es ok, fais oui ou non de la tête pour me répondre, tu peux te déplacer ? » Elle avait l’impression de parler à une gamine un peu attardée mais bon, Rosalie ne pouvait pas lui en vouloir pour ça. Déjà, elle restait, pour elle alors bon, c’était quand même un gros effort.
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptyLun 12 Mar - 0:25

Le hoquet de Rosalie devenait de plus en plus insupportable, elle avait l’impression à chaque fois que ses poumons se déchiraient en deux que quelqu’un lui transperçait la poitrine pour lui arracher le cœur et faire un nœud dans sa colonne vertébrale. Elle essaya de retenir sa respiration le plus longtemps possible, puis de retenir sa respiration et boire un verre d’eau en même temps, mais rien n’y faisait. Elle était docteur bon sang ! Une des meilleures chirurgiennes de l’hôpital (la meilleure, si on lui demandait), et elle n’était même pas capable de se débarrasser d’un stupide hoquet, la situation était tellement frustrante, si elle avait eu un petit chiot en face d’elle, elle lui aurait donné un bon coup de pied.

Il y avait au moins un avantage, depuis qu’elle s’était mise à pleurer, Coleen faisait un peu attention à elle, et se semblait se préoccuper de son sort. Il était à peu près temps. Enfin, elle était à peu près certaine qu’il était trop tard pour elle de toute façon et que c’était sa dernière soirée sur terre, mais au moins maintenant, elle se sauvait d’écrire une note à sa famille en leur demandant de poursuivre et blâmer l’Australienne.

« T’as du choper le truc que tout le monde a là. Ce n’est pas vraiment étonnant ça. J’ai appelé le secours. Mais je ne suis pas sûre que t’auras une ambulance avant longtemps. On ferait mieux de prendre ma voiture. Enfin, si t’es OK, fait oui ou non de la tête pour me répondre, tu peux te déplacer ? » Elle regardait Coleen bêtement. Est-ce qu’elle essayait de lui donner une leçon de médecine maintenant? Puis elle se mit à réfléchir à toute vitesse, elle avait raison, les ambulances était à peu près tout occupées et ils allaient chercher les vieillards et les enfants en priorités (connards.), elle pourrait passé la nuit à agoniser dans son salon avant que l’un d’eu décide de se pointer, et puis la majorité des ambulanciers était de grand incompétent, des mecs (et quelques femmes), trop lâche pour compléter leur cursus de médecine ou même d’infirmier, c’était vraiment le bas de l’échelle. Mais d’un autre côté, la blonde n’aimait pas vraiment monter dans la voiture des gens qu’elle connaissait à peine, sa vie était trop précieuse pour mettre dans les mains d’inconnue. Mais bon…. Vue ce qui lui restait à vivre de toute façon…

Elle finit par hocher la tête et accepter l’aide de la brune. Doucement, elle commença à se lever, se tenant sur la table à manger. Chaque hoquet faisait plier son petit corps en deux, elle avançait que très doucement.
Un hoquet particulièrement douloureux la fit pratiquement tomber sur ses genoux. Rosalie se mit à voir des points noirs danser devant ses yeux. « Co..c…co….. » Elle sentit ses jambes faiblir sous son poids et s’étala sur le plancher. Elle perdit rapidement connaissance et commença à convulser pendant plusieurs secondes, en sueur. Elle resta étala sur le sol un moment avant de rouvrir les yeux, un peu perdu, ne sachant pas trop ce qui venait de se passé. « Mmm…’tal……. »
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptyMer 14 Mar - 16:00

Coleen attendait patiemment que Rosalie daigne décider si oui ou non elles allaient prendre sa voiture. La jeune femme avait beau avoir posé une question simple, il semblait que c’était déjà trop compliqué pour Rosalie d’y répondre. La jeune femme faillit préciser à la blonde qu’elle conduisait très bien et que sa voiture roulait très bien aussi, même si elle était loin d’être très luxueuse mais elle s’abstint. SI Rosalie voulait réfléchir pendant trois heures avant de décider si l’aide que lui proposait Coleen était assez bien pour elle, c’était son problème. Coleen s’en remettrait. Et puis si elle crevait ici, tant pis. Ce serait bien mérité, elle n’avait qu’à pas être si snob. Puis comme de toute manière elle allait dire oui, il n’y avait vraiment pas besoin de débattre pendant deux ans là-dessus. Finalement, et comme l’avait prévu Coleen, la blonde finit par hocher la tête. Il n’y avait rien d’étonnant là-dedans, Rosalie s’aimait trop pour refuser et courir le risque d’attendre trop longtemps ici. Elle commença à se relever en s’appuyant sur la table. Coleen la regarda sans faire mine de l’aider. Elle était juste là sans bouger. Elle se résolut quand même bien vite à prêter main forte à la blonde qui allait très lentement, toujours sujette au hoquet. A ce rythme là, elles n’étaient pas prêtes d’arriver à la voiture.

Coleen avait rejoint Rosalie et même si elles avançaient toujours assez lentement, c’était toujours un peu plus rapide qu’avant. Malheureusement, cela ne dura pas bien longtemps parce qu’au bout d’à peine quelques pas, Rosalie tomba d’abord sur ses genoux avant de perdre connaissance et de se mettre à convulser. Coleen qui n’avait pas vraiment pris au sérieux l’’était de la blonde jusque là, se mit à paniquer. Et comme à chaque fois qu’elle se mettait à paniquer, elle fit incapable de faire le moindre geste. Elle était clouée sur le sol, encore, impuissante. Quand bien même, elle aurait été capable de faire quelque chose, elle n’aurait pas su quoi faire. Tout ça ne dura pas longtemps, pas même une minute mais quand la blonde s’arrêta de convulser, Coleen avait l’impression qu’il s’était écoulé une éternité. Elle réussit finalement à s’approcher de Rosalie, l’air inquiet. Elle était étalée sur le sol, inanimée, à tel point qu’on aurait pu la croire morte. Mais la blonde ne pouvait pas être morte, elle n’avait pas le droit parce que contrairement à ce que Coleen avait pensé plus tôt, si Rosalie mourrait alors qu’elle était là, elle ne s’en remettrait pas. Et le pire c’est qu’elle était sûre que de là où elle serait, la blonde en serait ravie. Quand elle s’agenouilla au côté de Rosalie, celle-ci rouvrit les yeux. « Mmm…’tal……. » Au moins, elle était toujours en vie mais Coleen n’était pas rassurée pour autant, loin de là même. Elle avait peur que la blonde se remette à convulser d’un instant à l’autre sans qu’elle ne sache encore une fois quoi faire. Rosalie semblait un peu perdue et la brune décida de lui expliquer rapidement ce qui s’était passé. Elle pourrait peut-être savoir quoi faire elle après tout, elle était médecin non ? Oui, elle l’était mais comme elle était incapable de faire ne serait-ce qu’on mot compréhensible, ça ne servait à rien. « T’as convulsé. Je ne sais pas… on va rester là ok, on va attendre l’ambulance en espérant juste que ça ailles vite. » C’était sûrement la meilleure solution là maintenant. « Je ne t’aime pas beaucoup Rosalie mais si tu pouvais rester en vie jusque là, ce serait cool. Je m’en voudrais beaucoup si tu crevais juste à côté de moi. »
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptyJeu 15 Mar - 19:40

Rosalie était toujours étendue sur le sol, reprenant conscience peu à peu… Elle n’avait aucune idée de ce qui c’était passé, mais sa tête lui faisait un mal de chien, elle avait du se cogner en tombant. « ghgha… » ah oui, elle était plus capable de parlée…. Putain, elle avait l’impression qu’un camion remorque lui avait passée dessus. Du coup, elle comprenait un peu mieux pourquoi ses patients se plaignaient tout le temps. Mais au moins eux, quand ils se plaignaient, on pouvait leur donner de la morphine, ça n’aiderait pas dans son cas. « mfe.. » Chaque fois qu’elle essayait de bouger, une plainte sortait de sa bouche. Elle aurait préféré rester sans connaissance, au moins, elle n’aurait rien senti.

Elle essaya d’ouvrir les yeux lentement, la lumière lui crevait les yeux. Elle cligna plusieurs fois des paupières. Tout était un peu flou autour d’elle, mais en voyant une masse aux cheveux bruns près d’elle elle se souvient que Coleen était avec elle. Tant mieux, même elle devait admettre qu’elle n’aurait pas pu gérer seule… Elle essaya de lui faire comprendre qu’elle avait besoin d’aller à l’hôpital, mais son cerveau ne semblait toujours pas vouloir coopérer avec sa bouche et les sons se mélangeaient sur sa langue sans qu’elle puisse rien faire.

« T’as convulsé. Je ne sais pas… on va rester là ok, on va attendre l’ambulance en espérant juste que ça aille vite. » La blonde voulue hocher la tête pour acquiescer, mais bouger son cou lui demandait beaucoup trop d’effort, elle se contenta donc de cligner des yeux lentement et murmura un énième son incertain. Que Coleen lui dise qu’elle venait de convulser expliquait bien des choses. Elle essaya de se rappeler tout ce qu’elle savait sur les convulsions, mais sa mémoire pourtant hors de l’ordinaire, décida de lui faire défaut dans son moment de détresse. Elle se souvenait quand même qu’elle devait se coucher d’une certaine façon pour ne pas s’étouffer, au cas où les crises lui reviendraient. Mais se tournée était définitivement trop forçant, so elle se contenta de se placé la tête sur le côté, espérant que sa serais assez. Par chance, son hoquet c’était un peu calmé, elle arrivait à respirer à peu près normalement.

« Je ne t’aime pas beaucoup Rosalie, mais si tu pouvais rester en vie jusque-là, ce serait cool. Je m’en voudrais beaucoup si tu crevais juste à côté de moi. » Cette fois-çi Rosalie trouva la force d’hocher la tête. Elle se sentit un peu coupable, en vérité, elle aimait bien Coleen, c’est juste qu’elle avait une certaine difficulté à trouver tout ce qui ne la concernait pas personnellement, intéressante.

La blonde réussie à pointer vers son téléphone, tomber un peu plus loin. Coleen lui mit dans les mains et lentement, les mains toujours tremblantes, elle put écrire. « T’inquiètes, sa ferais beaucoup trop plaisir à beaucoup de gens si je mourrais comme ça. » Elle essaya de sourire un peu, et de sa main gauche, elle attrapa de nouveau celle de Coleen. « Merci de rester. » La scène prenait des allures mélodramatiques et elle en était consciente, tout ça commençait à la mettre franchement mal à l’aise en fait. Alors, elle se remit à taper. « Et bah maintenant, je suis sûre d’avoir un peu de congés de l’hôpital. Dommage que ça ne soit pas arrivé demain matin, j’espère que tu as quand même aimé le souper! »

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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptySam 17 Mar - 20:20

Coleen faisait de son mieux pour tenter de se calmer. Elle sentait la panique qui menaçait de l’envahir et il ne fallait surtout pas que ça arrive. Quand elle paniquait, elle faisait n’importe quoi et était incapable d’être utile à qui que ce soit. Or, jusqu’à ce que les secours arrivent, Rosalie avait besoin d’elle et ne pouvait compter sur personnes d’autres. Déjà, elle avait de nouveau ouvert les yeux et c’était une bonne chose, ça voulait dire au moins qu’elle n’était pas encore morte. Coleen secoua la tête, il fallait qu’elle arrête de penser comme ça, Rosalie n’allait pas mourir, ni maintenant, ni dans les prochaines minutes. Elle allait vivre et continuer de faire chier le monde comme elle savait si bien le faire. Ce n’était pas possible autrement. Enfin, en attendant, la jeune femme avait l’air bien incapable de faire trop de mouvement et encore plus d’embêter son monde. Coleen aurait du en profiter plutôt dut savourer ce moment, c’était un peu comme des vacances quoi.

Rosalie lui montra son téléphone qui se trouvait un peu plus loin et Coleen l’attrapa presque aussitôt. Elle avait très bien compris ce que la blonde voulait faire avec et s’en voulait de ne pas y avoir pensé elle plus tôt. Rosalie écrit quelques mots et Coleen ne put retenir un sourire après avoir lu les mots en question. Ca ferait plaisir à beaucoup de gens si elle venait à crever… Ca, Coleen n’avait aucun mal à le croire. Ce n’était pas que Rosalie n’était pas sympathique hein… enfin si, c’était exactement ça. Vu comme elle se comportait avec les gens, pas mal d’entre eux devaient la détester et pour de bonnes raisons. « T’as raison. » fit-elle. Elle n’allait pas mentir quand même, c’était la vérité. « Mais moi ça ne me ferait pas plaisir. » Elle haussa les épaules. Elle ne savait pas trop à quel point ce qu’elle disait était vrai mais bon, elle supposait que c’était un peu le cas quand même. Après tout, si elle n’avait vraiment pas aimé la blonde, elle aurait cessé de venir la voir. La jeune femme écrivit de nouveau quelque chose sur son téléphone. « Merci de rester. » Coleen fronça les sourcils, surprise. Rosalie qui la remerciait pour quelque chose, ce n’était certainement pas le genre de choses qui arrivait très souvent. Elle ne devait vraiment pas aller bien pour en arriver là. « C’est normal… J’ai bien envisagé de te planter ici mais bon, j’ai eu pitié finalement. T’as intérêt à me prouver que j’ai eu raison de ne pas le faire après hein. » Par après, elle entendait quand son « amie » irait mieux mais quelque chose lui disait, qu’elle pouvait faire une croix là-dessus. Enfin ce n’était pas bien dramatique dans le fond. « Et bah maintenant, je suis sûre d’avoir un peu de congés de l’hôpital. Dommage que ça ne soit pas arrivé demain matin, j’espère que tu as quand même aimé le souper! » C’était la dernière chose que Rosalie avait écrite et Coleen laissa échapper un petit rire. Elle avait besoin de ça pour se déstresser un peu. « Oui je l’ai aimé. J’aime toujours bien les soupers chez toi. Pourquoi tu crois que je continue de venir ? Pour la bouffe hein et sûrement pas pour ton admirable compagnie. N’empêche, t’aurais sûrement pu trouver autre chose pour avoir des congés. »
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptyLun 19 Mar - 2:15

Toujours allongée par terre, Rosalie repensait à ce que ses professeurs et quelques médecins plus expérimentés lui avaient raconté. Souvent, les gens sur leurs lits de mort, ou bien après avoir vécus un épisode particulièrement traumatisant, repensait à leur vie, ce qu’ils avaient fait de mal et ce qui devait faire pour se repentir dans un futur proche, avoir un nouveau départ en quelque sorte. C’était de la bullshit. Rosalie n’avait jamais aussi mal, plus malade qu’en ce moment et tout ce qu’elle arrivait à pensée était le fait qu’elle ne méritait rien de ce qui lui arrivait. La vie avait toujours été clémente avec elle, depuis le berceau, pourquoi il fallait qu’elle commence à faire sa chienne maintenant ? Alors qu’elle était habituée au confort et au luxe, elle n’avait aucune envie de découvrir ce que ça signifiait de souffrir. Pourquoi est-ce que ses parents ne l’avaient jamais habituée à la vie dure aussi ? Aussitôt qu’elle toussait gamine, ses parents accourait, la couvrait de couverture, de bisous et de calin, lui donnait toutes les glaces qu’elle réclamait et l’endormait en la berçant et la faisant écouter Aladdin. Aux simples maux de ventre, elle était au lit avec une bouillotte et écoutait la belle et la bête avec une de ses tantes. Quand elle avait eu la varicelle, elle avait passé une semaine dans un fort, parfois accompagné des jumeaux, à écouter des films et se prendre pour Pochaontas dans sa forêt. Elle se demanda rapidement si Coleen pourrait mettre un Disney et lui joués dans les cheveux en attendant que l’ambulance arrive. Elle en doutait fort. Très fort même. Et puis la brune allait surement plus se moquer d’elle que d’autre chose. Ce qu’elle donnerait pour avoir sa famille avec elle…

La blonde essaya de sourire un peu quand Coleen lui dit que sa mort prochaine ne lui fera pas plaisir. Elle avait un peu de la misère à le croire quand même. Elle n’avait jamais été très douce avec elle. Surtout quand elle était encore avec son grand frère. Sofia et elles ne s’entendaient pas sur grand-chose, mais quand elles s’unissaient pour ‘protégé’ un de leurs frères, il n’y avait rien qui pouvait se tenir sur leurs chemins. Elles en avaient fait pleurer plusieurs. Coleen n’avait pas pleuré, certes, mais elle avait été loin d’être épargnée. Si les places avaient été inversées, et que la brune lui avait fait vivre le même enfer, elle aurait profité du moment qu’elle soit par terre pour l’étouffer avec un des oreillers.

« C’est normal… J’ai bien envisagé de te planter ici, mais bon, j’ai eu pitié finalement. T’as intérêt à me prouver que j’ai eu raison de ne pas le faire après hein. » Évidemment… Rosalie avait l’habitude qu’on soit gentille avec elle pour lui soutirer de l’argent. C’était pareille depuis qu’elle était gosse, si son entourage immédiat était assez fortuné, les gamins à l’école et aux parcs se faisaient bien vite poussé dans les pattes des petits De La Vegas, par un de leurs parents, dans le but de les amadouées et de pouvoir sous-tiré un peu de fric. Mais bon, l’Australienne avait été bien gentille avec elle, donc la blonde supposait que c’était juste. Elle reprit son téléphone pour écrire ; « Tu veux combien ? » . Elle était un peu déçue de Coleen quand même… Elle allait le dire à son frère, pour qu’il fasse attention la prochaine fois. [HJ ; je sais que Coleen à pas voulue dire ça ein, mais bon, c'est Rosalie ~ ]

« Oui je l’ai aimé. J’aime toujours bien les soupers chez toi. Pourquoi tu crois que je continue de venir ? Pour la bouffe hein et sûrement pas pour ton admirable compagnie. N’empêche, t’aurais sûrement pu trouver autre chose pour avoir des congés. » Elle émit un petit rire, apparemment, ça, elle pouvait encore le faire ! « Je suis sure que tu m’aimes bien, tout le monde m’aime bien. » Ils sont juste beaucoup trop impressionnés. C’était elle qui se lassait le plus rapidement des gens, qui continuait généralement de lui coller aux basques même si elle n’était pas des plus sympathique. Mais en même temps, elle était franche, peut-être un peu trop direct, mais elle disait toujours que la vérité. Les gens ne pouvaient pas lui reprocher d’être faux-cul. Ce n’était pas de sa faute si elle disait tout haut ce que pensent les autres tout bas.

« Pas congé à l’hôpital. Épidémie. Charger. Travailler avec gens normaux. Détesté. Ils se plaignent, beaucoup ! » Non mais c’est vrai, ce n’était pas parce que quelqu’un d’entre eux était mort qu’ils allaient tous y passé aussi. ………….. Oh. Tout d’un coup, Rosalie se sentit devenir livide, son téléphone lui glissa des doigts et elle se remit à convulser comme une tranche de bacon frit à la poêle…Cette fois, pendant plusieurs minutes…
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptyMar 20 Mar - 19:28

L’avantage là que Rosalie était malade, c’est que Coleen arrivait presque à la trouver sympathique. Certes, elle s’inquiétait pour elle et tout mais il y avait quand même un bon côté à tout ça. Quoique, maintenant qu’elle y réfléchissait bien, la seule raison pour laquelle elle devait trouver Rosalie sympathique c’est parce qu’elle ne parlait pas. Cette fille aurait vraiment gagné à devenir muette en fait. Coleen était en train de penser à ça quand Rosalie écrivit à nouveau quelque chose sur son téléphone. « Tu veux combien ? » C’était la réponse à ce qu’avait dit la brune concernant le fait qu’il faudrait que Rosalie lui montre qu’elle avait eut raison de ne pas la planter. En lisant ça, Coleen fronça les sourcils. Cette fille était vraiment un cas désespérée, elle ne pouvait plus rien pour elle. Et dire qu’elle était en train de la trouver sympathique ! Si elle devenait muette, il faudrait aussi qu’elle reste loin de tout téléphone. En tout cas, heureusement pour elle que Coleen n’était pas du genre à se vexer facilement. « Je me fous de ton argent Rosalie. Mais alors là complètement. Tu sauras qu’il y a des gens dont la vie ne tourne pas qu’autour de ça. Je parlais plutôt de gentillesse en fait. Tu sais, ce mot qui ne fait définitivement pas partie de ton vocabulaire. » Elle haussa les épaules et soupira, loin d’être certaine que la blonde comprenne ça.

La blonde laissa échapper un rire qui rassura un peu Coleen. Si elle pouvait encore rire, ça voulait dire que son état ne craignait encore pas trop. Peut-être qu’il ne craignait pas du tout et qu’elle en faisait des tonnes depuis tout à l’heure juste parce qu’elle était comme ça. Coleen lança un regard soupçonneux à Rosalie, ça aurait bien été son genre d’exagérer comme ça pour un rien. Mais elle ne se voyait pas mettre sa parole en doute. Car si la blonde disait vrai et que Coleen se permettait ça, elle était certaine d’en entendre parler jusqu’à la fin de sa vie. « Je suis sure que tu m’aimes bien, tout le monde m’aime bien. » Cette fille était tellement modeste, c’était impressionnant. Coleen leva les yeux au ciel. « T’es bien sûre de toi là hein. Donne-moi au moins une bonne raison pour laquelle je devrais bien t’aimer. Tu risques de chercher longtemps je pense. Et puis redescends sur terre, les gens ne t’aiment pas. Ou ils font semblant et sont intéressés. C’est comme ça. » La vérité c’était que si Rosalie avait été comme le commun des mortels et qu’elle avait gardé le même comportement, elle aurait été bien seule. Enfin, elle aurait toujours eu sa famille mais vu qu’ils étaient presque tous comme elle, c’était normal qu’ils la supportent.

« Pas congé à l’hôpital. Épidémie. Charger. Travailler avec gens normaux. Détesté. Ils se plaignent, beaucoup ! » Coleen hocha la tête. C’est vrai que la blonde devait vraiment être surchargée de travail en cette période. Mais son avis était quand même que ceux qui tombaient malades étaient plus à plaindre qu’elle. Et puis, si elle avait pu parler, Coleen était certaine qu’elle aurait pulvérisé tout le records niveau plainte. Elle aurait pu partager sa réflexion avec la blonde si celle-ci ne s’était pas remise à convulser à cet instant précis. Cette fois, ce fut plus long que la première fois et Coleen ne sut encore pas quoi faire. Elle resta là, à attendre que ça finisse, à présent convaincu que Rosalie n’exagérait rien. Au bout de plusieurs très longues minutes, la jeune femme s’arrêta de convulser et Coleen la fixa très anxieuse. « Rosalie ! T’es vivante ? » Elle ne savait pas pourquoi elle avait dit ça, c’était tellement con. Mais la peur lui faisait dire n’importe quoi.
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptyMer 21 Mar - 15:14

Quand Coleen se mit à lui faire la morale sur l’argent la blonde fronça des sourcils et la regarda avec des yeux malveillants pendant quelques secondes avant de détourner la tête. Pft, qu’elle se vexe tient, elle n’en savait rien c’est tout, les gens voulaient toujours quelque chose. Et Rosalie était parfaitement capable d’être gentille, elle pouvait même être très câline et douce, adorable. Seulement, ce n’était pas un visage qu’elle montrait à tout le monde, il fallait faire ses preuves avant et Coleen n’était pas prête d’y arriver, si elle continuait à la prendre de haut. « Désolé. Habitude. Gens cupides. Pardon si ce n’est pas ton cas, merci. » Elle se ne donna même pas la peine de reprendre la remarque sur la gentillesse, de toute façon Coleen ne la croirait pas. C’était tellement facile de la prendre pour une sans cœur sans émotion, que les gens ne se donnaient même pas la peine de la connaitre un peu mieux, même ceux qu’elle laissait entrés dans sa vie bien souvent. Tant pis pour eux après tout. Après, ils ne pouvaient pas se plaindre de son mauvais traitement.

La deuxième remarque de Coleen la fit réagir. Enfin, l’aurait fait, si elle n’était pas clouée au sol, mourante d’une douleur intense. Si elle avait eu un tant soit peu de force, Rosalie s’était retourné et lui avait foutu un bon coup de poing en pleine figure, visant bien le nez pour la défigurer un peu. Elle se prenait pour qui celle-là? Elle ne la connaissait pas après tout et connaissait encore moins les gens dans son entourage. Oui, elle avait eu son lot de quêteux, mais elle était loin d’être idiote, elle savait rapidement les cerner et les envoyer balader. La brune la prenait vraiment pour une poupée Barbie bonne à rien, qui n’avait qu’à cligner des yeux pour avoir ce qu’elle voulait. Elle ne savait rien du tout. Sa famille était certes, beaucoup plus, fortunée que la moyenne, mais elle avait quand même travaillé une partie de sa vie. Putain, elle n’était pas arrivée où elle était grâce aux portefeuilles de son père ou bien sa mère. Elle n’était pas non plus complètement insensible ou dépourvue de compassion, elle savait vivre en société et si elle n’avait pas besoin d’un millier de faux culs autour d’elle, ses amis lui étaient tout aussi précieux que le reste. Elle reprit son téléphone dans le but d’envoyer promener Coleen et lui demander de partir. Mais au dernier moment, elle décida qu’elle méritait mieux, elle n’allait pas se laissée touchée par une pauvre fille qui pensait la connaitre et qui se croyait tellement supérieur à elle, juste parce qu’elle montrait plus facilement son bon côté aux autres. C’était n’importe quoi, elle finit par tapée autre chose complètement, essayant de montrer qu’elle n’en avait rien à foutre de ce que Coleen pouvait bien pensée. Elle se vengerait plus tard, de préférence, quand elle pourrait aligner un mot.

Puis, ce fut le noir total. Si elle c’était sentie perdue, confuse la première fois. Rien ne se comparait à maintenant. Quand elle reprit conscience, elle avait toujours l’impression d’être sous un train. Elle allait mourir… Elle allait vraiment mourir… Elle voulait sa famille à côté d’elle, elle avait besoin des bras de ses parents autour d’elle. Elle sentit des larmes couler sur ses joues, elle ne voyait strictement rien, tellement de points dansaient devant ses yeux, on aurait dit un nuage de mouche plus que compacte. Tous les muscles de son corps étaient douloureux, elle avait l’impression d’être passée au tordeur. Elle VOULAIT mourir, la mort serait sans doute moins cruelle. Dans un dernier effort, elle eut le réflexe de relever ses épaules et se tourner sur la gauche pour vomir, avant de s’effondrer de nouveau. Coleen avait parlé, elle l’avait entendue il ya un moment déjà, elle n’avait juste pas la force de répondre. Si elle ouvrait la bouche, elle allait se remettre à vomir, ou bien crier en a en faire tremblé les murs. Elle entendit d’autres voix, puis des bruits de pas, et retomba sans connaissance sans demander son reste.

HJ; Comme genre ... c'était limitée, je pensais, que les amublanciers pourraient arrivées et elles allaient à l'hosto et là bas, bah Rosalie serais sous médicament, so, elle pourrait parlée un peu et arrêterais de faire le bacon Surprised
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptyDim 25 Mar - 12:11

Avant que Rosalie ne se remette à convulser, Coleen avait presque réussi à cesser de s’inquiéter. Certes, la blonde n’était pas au meilleur de sa forme mais elle avait finit par penser que ce n’était en fait pas si alarmant que ça. Elle avait été forcée de changer d’avis lorsque l’autre s’était remis à convulser. Parce qu’encore une fois, elle se trouvait complètement inutile. Elle s’en voulait un peu également parce qu’elle lui avait dit un tas de choses depuis tout à l’heure et qu’elle n’avait pas songé une seule fois à lui demander si elle savait ce qu’il convenait de faire en cas de convulsion. Ca aurait sûrement été plus utile que de lui faire savoir que personne ne l’aimait. Si seulement elle y avait pensé avant quoi. La blonde cessa de convulser et Coleen lui demanda si elle était encore en vie sans obtenir de réponse. Rosalie n’était pas morte non, mais elle ne devait juste pas être en état de répondre. Il fallait que les ambulances arrivent, et vite. Coleen regrettait vraiment qu’elles n’aient pas pu prendre sa voiture, elle serait déjà rendue à l’hôpital si ça avait été le cas, ou en tout cas, elles seraient tout prêt. Bon Rosalie aurait peut-être vomi dedans comme elle venait de le faire là mais ça aurait sûrement été préférable à l’attente qui durait encore.

Finalement, entre le moment où Coleen avait appelé et le moment où les secours arrivèrent, il ne s’était pas écoulé tant de temps que ça. Pourtant, elle avait l’impression qu’il s’était passé une éternité depuis l’instant où Rosalie était revenue d’aller chercher le dessert sans être capable de faire une phrase correcte. La jeune femme avait de nouveau perdu connaissance lorsque les ambulanciers l’emmenèrent. Coleen les suivit et resta auprès de la blonde. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle faisait ça, mais elle ne pouvait pas vraiment l’abandonner comme ça. Même si elle avait bien conscience que la blonde ne se rendait pas compte qu’elle était toujours là – et qu’elle savait aussi que même si elle avait eu conscience de sa présence, elle s’en serait bien moquée. Ils arrivèrent bientôt à l’hôpital où la jeune femme fit immédiatement prise en charge par des infirmières qui lui administrèrent tout un tas de médicaments. Au moins maintenant, si il lui arrivait quelque chose, Coleen n’aurait plus à se sentir responsable. C’était déjà ça de gagner même si ça ne la faisait pas se sentir mieux pour autant.

Lol, ma réponse est tellement inutile et tout ça xD Mais je voyais pas quoi mettre d'autres dedans ;-; Déjà là j'ai fais du remplissage à mort en blablatant de la merde ~ Pardonne moi ;-; Vraiment ;-;
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptyLun 26 Mar - 15:29

Rosalie reprit conscience dans l’ambulance. Elle n’eut même pas la force d’afficher un air de dédain devant ses faux médecins qui s’acharnait sur elle et sa civière. Elle préférait les ambulanciers aux infirmières, mais que très légèrement. Le fait que plusieurs sois des hommes, et mignons dans la force de l’age aidait surement pour beaucoup. Pas assez cependant pour vouloir les laisser s’occuper d’elle. Elle voulut se débattre du mieux qu’elle pouvait, attendre un vrai docteur, mais ses membres était encore plus lourd qu’au paravent, surement du à tout ses médicaments qu’elle voyait dans ses veines, elle n’arrivait pas à les soulever et elle sentait à peine ses jambes. À la place, elle fit de son mieux pour regarder leurs têtes, elle allait se souvenir de chacun d’entre eux et se venger plus tard.

Quand elles arrivèrent à l’hôpital, elle tomba directement sur son patron, qui sans hésité, et si Rosalie ne se trompait pas, avec une lueur d’effroi dans les yeux, l’envoya directement vers une chambre privée. La classe quand même. Elle n’eut même pas besoin de parler! Enfin… Vue comment elle parlait, c’était peut-être mieux ainsi.

Une fois dans un lit à peu près confortable, elle fut prise en charge par des collègues, que même si elle n’appréciait guerre, savait comptant. Elle finit avec plusieurs tubes dans les bras, des électrodes sur la poitrine et un tube dans le nez pour l’aider à respirer. La vache ce qu’elle devait être mignonne. N’empêche, si elle envoyait une photo d’elle comme ça à ses parents, elle pourrait leur demander la lune, littéralement, et tous les deux se débrouillerais pour lui acheter. Elle devra réfléchir là-dessus.

Une fois de nouveau seule avec Coleen, elle se racla la gorge, ne lâchant pas la brune du regard. Elle sentait que les médicaments faisaient effet, elle se devait de tester sa voix. « Tout ça, c’est de ta faute, j’espère que tu le sais. » Enfin, peut-être pas le fait qu’elle ait attrapé cette foutue épidémie, mais elle mettait, au minimum, sa dernière convulsion sur le dos de l’Australienne. On devait ménager les gens malades, ne pas les achever, c’était la base de tout ! Coleen étudiait pour être psy, elle devait au moins savoir ça ou bien un jour, elle allait collectionner les lettres de suicides de ses patients avec une dédicace spéciale pour elle. Soit, sa voix allait mieux, elle parlait peut-être un peu plus lentement qu’à son habitude, sa bouche paraissait toujours en coton, mais au moins, elle pouvait se faire comprendre. La blonde passa ses mains sur la couverture pour enlever les plis. « Je suis trop ‘lady’ pour te tousser à la figure, mais je souhaite seulement que tu attrapes la maladie aussi. » C’était faux évidemment, elle n’était pas encore assez vache pour souhaiter à son entourage de tomber malade, mais si Coleen voulait la prendre pour une sans cœur et bien c’était tant pis pour elle.
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptyJeu 29 Mar - 18:10

Une fois qu’elles furent arrivées à l’hôpital, Rosalie, qui avait repris connaissance pendant le trajet en ambulance, fut presque aussitôt envoyer en chambre privée. Il fallait croire que travailler comme médecin ici avait ses avantages. Même si c’était probablement à cause de ça que la blonde était dans cet état là présent. Coleen resta alors dans un coin et regarda tout un tas de médecins s’agiter autour de Rosalie. Elle ne put s’empêcher que pour une seule personne, il y avait quand même beaucoup de médecins. Il devait s’ennuyer, ce n’était pas comme si il y avait une épidémie en ce moment et pleins de gens malades autres que la blonde après tout …

Ils finirent tout de même par décamper laissant Coleen seule dans la pièce avec Rosalie. Quelque chose lui disait qu’elle allait bientôt regretter d’être restée ici. « Tout ça, c’est de ta faute, j’espère que tu le sais. » Coleen fronça les sourcils, elle ne manquait pas d’air quand même ! Comme si elle pouvait être responsable de quoique ce soit là-dedans. Elle n’avait rien fait de mal… enfin presque. Mais elle avait quand même eu un comportement largement exemplaire et c’était montrer aussi compatissante et gentille qu’elle le pouvait avec une personne comme Rosalie. La blonde ne méritait pas vraiment plus après tout. Alors elle ne voyait vraiment pas ce que l’autre pouvait lui reprocher. Encore, si elle l’avait lâchement abandonnée, elle aurait compris mais là. Comme elle savait que ce qu’elle pourrait bien dire ne servirait à rien, elle finit par simplement secouer la tête avant de répondre. « Bah voyons… » Elle n’avait rien besoin d’ajouter à ça, c’était suffisant. En tout cas, si ça ne lui fit pas tout à fait regrette de l’avoir laisser mourir seule chez elle, ce qui suivit y remédia. « Je suis trop ‘lady’ pour te tousser à la figure, mais je souhaite seulement que tu attrapes la maladie aussi. » Ca c’était à peine étonnant venant de sa part. Coleen soupira. Pour le coup, si elle tombait malade ce serait entièrement la faute de la blonde et pas juste parce que madame souhaitait vraiment qu’elle attrape la maladie juste parce qu’elle venait d’y être involontairement exposée. « Je suis en train de chercher à me souvenir pourquoi je suis pas partie de chez toi dès que t’as commencé à te sentir mal. J’ai sûrement du oublié que ça ne valait pas la peine que j’ai de la pitié pour toi. Dommage. » Elle aurait pu continuer en disant à Rosalie à quel point elle pouvait être affreuse mais elle se tut. Elle se le serait encore fait reproché, parce que madame était malade et qu’elle devait s’attendre à ce que tout le monde soit parfaitement gentil et aimable avec elle bien sûr. C'est ce qu'elle aurait fait en temps normal, mais avec Rosalie elle avait beaucoup de mal. Bien sûr, elle avait sa part de responsabilité là-dedans, elle le reconnaissait volontier mais elle n'était juste pas la seule personne à blâmer. « Tu te sens mieux un peu ? » lâcha-t-elle finalement.
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptyMer 4 Avr - 4:42

Elle était épuisée. Enfin, elle était toujours épuisée d’ordre général, mais là, elle n’avait plus aucune force physiquement. Écrasée dans le lit d’hôpital, elle dépensait toute son énergie à garder les deux yeux ouverts. Elle ne voulait pas paraitre plus faible qu’elle ne l’était déjà devant Coleen. Et puis qui sait, des plants pour que la brune l’étrange dans son sommeil. Dire qu’elle l’avait invité à souper chez elle avec des bonnes volontés, en connaissance de cause. Elle devait déjà être malade à ce stade, sans aucun doute. « Je suis en train de chercher à me souvenir pourquoi je ne suis pas partie de chez toi dès que t’as commencé à te sentir mal. J’ai sûrement de l’oublié que ça ne valait pas la peine que j’ai de la pitié pour toi. Dommage. » La blonde fusilla l’autre du regard. « Je n’ai pas besoin de ta pitié ! » Elle redressa les épaules le plus qu’elle pouvait. Elle était une De La Vega, personne n’avait le droit de la regarder de haut. Personne. Si elle n’avait pas élevé de la manière donc elle avait été élevée, elle aurait sans doute craché par terre au pied de Coleen. « Je n’ai pas besoin de la pitié de personne, t’avais qu’à partir ! Je me serais très bien débrouillée sans toi ! Sans doute mieux tiens. En ne me faisant pas insultée à tout les quarts de tour ! » En même temps, c’était facile et bas insultée les gens alors qu’il ne pouvait pas parlé, elle avait du s’en donner à cœur joie. Rosalie n’avait jamais été tendre avec ses victimes, mais elle n’était pas lâche, elle s’assurait qu’ils sachent répondre en tout cas. Elle soupira en colère et détourna la tête pour regarder vers la fenêtre.

« Tu te sens mieux un peu ? » Elle hocha la tête légèrement. « Ça va, merci. » M’enfin. Elle n’était pas pour lui dire la vérité non plus. Elle aimait se plaindre, adorais recevoir de l’attention et dicté ses caprices. Mais elle ne se plaignait jamais pour vrai, jamais sérieusement. Quand elle en avait le plus besoin, elle serrait des dents et passait au travers. Elle devait être forte, courageuse. Elle n’était pas un lion, mais elle n’était pas idiote. Paraitre faible était stupide et dégradant, elle valait mieux. Elle se retourna vers Coleen, le plus sérieusement du monde. « Tu devrais demander qu’on te passe quelques tests, tu as été en contact avec moi, et juste en te tenant dans la bâtisse… ‘Fin. Vaut mieux prévenir que guérir quoi. » Puis bon, en toute honnêteté, elle ne serait pas contre une compagne de chambre. Elle détestait être seule. Essayer de grandir dans une maison avec sept enfants et puis vous habituer au silence, c’était la pire des choses. « Je te les ferais bien, mais… je suis en congé. » Elle eut un petit sourire en coin. Il eut un petit silence et Rosalie s’entendue dire ; « Je ne souhaite pas vraiment que tu tombes malade, tu sais. ». Elle fut pratiquement aussi surprise que Coleen par le son de sa propre voix.


Comment elles passent du chaud au froid quand même Laughing
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptySam 7 Avr - 12:43

Coleen ne fut pas vraiment surprise de voir Rosalie la fusiller du regard. Au contraire, c’est si la blonde avait eut une autre réaction que la jeune femme aurait été surprise. Elle était tr-s prévisible quand même. « Je n’ai pas besoin de ta pitié ! » Ouais, elle disait ça maintenant mais bon, toute seule elle n’aurait pas été bien loin tout à l’heure hein, même si Coleen savait bien que Rosalie était tout à fait capable de prétendre le contraire maintenant. « Je n’ai pas besoin de la pitié de personne, t’avais qu’à partir ! Je me serais très bien débrouillée sans toi ! Sans doute mieux tiens. En ne me faisant pas insultée à tout les quarts de tour ! » Coleen le savait ! Vraiment. Elle était trop douée en fait. Quoique deviner ce genre de choses n’était vraiment pas difficile. En tout cas, après que Rosalie ait dit ça, la brune soupira. Comme si elle aurait ou faire quelque chose toute seule ! Même si elle avait réussi à attraper son téléphone, elle n’aurait pas été capable de faire la moindre phrase correcte alors bon. Elle exagérait vraiment. « Bah oui voyons, j’imagine bien. Tu es tellement douée aussi, tu peux tout faire toute seule. » Elle avait beau s’être promis d’être plus gentille tout à l’heure, elle avait beaucoup de mal à contenir son agacement. C’était comme quand Rosalie disait qu’elle l’avait insultée aussi. Ce n’était pas vraiment le cas, elle avait juste dit la vérité, enfin en partie. Mais ça ne l’étonnait pas non plus que Rosalie n’accepte pas ça alors que la plupart de temps elle faisait bien pire que ça. En tout cas, si la blonde voulait qu’elle s’excuse, elle allait pouvoir attendre longtemps encore.

Histoire de se montrer un peu plus sympathique, Coleen avait quand même finit par demander à Rosalie comment elle se sentait maintenant. Et ce n’était pas que par pure politesse, ça l’intéressait vraiment. « Ça va, merci. » La brune se contenta de hocher la tête. Tant mieux, si allait mieux, ne serait-ce qu’un tout petit peu, c’était le principal. « Tu devrais demander qu’on te passe quelques tests, tu as été en contact avec moi, et juste en te tenant dans la bâtisse… ‘Fin. Vaut mieux prévenir que guérir quoi. » Rosalie avait peut-être raison même si Coleen aurait vraiment préféré que ce ne soit pas le cas. L’idée de devoir faire quelques tests ne la réjouissait pas trop en fait. Mais elle ne voulait pas non plus être malade. Elle haussa les épaules. « Mouais sûrement. » Un jour peut-être, elle y songerait. « Je te les ferais bien, mais… je suis en congé. Je ne souhaite pas vraiment que tu tombes malade, tu sais. » Coleen fronça les sourcils, vraiment surprise par ce que Rosalie venait de dire. C’était assez étrange de l’entendre dire ce genre de choses en fait parce que c’était presque gentil là quand même. La surprise passée, un sourire se dessina sur le visage de Coleen. « Les médicaments te font un effet monstre à ce que je vois. Fais attention, bientôt tu seras rendue à dire à une infirmière que tu l’aimes. » Elle se mit à rire avant de reprendre. « Moi non plus j’aurais pas voulu que tu tombes malade. » Et ce n’était pas juste parce que ça avait gâché sa journée quoi.
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptyJeu 12 Avr - 14:08

Rosalie trouvait la vie drôlement faite quand même. Quand elle était impolie ou froide avec quelqu’un, on disait d’elle qu’elle était une snob, une garce, une bitch, etc. Quand les gens étaient impolis ou froid avec elle, ils étaient simplement sur la défensive, elle avait ce qu’elle méritait, etc. Jamais personne ne semblait penser qu’elle aussi avait un système d’autodéfense, qu’elle attaquait pour se défendre, qu’elle n’était jamais vraiment sérieuse. Non, elle avait cette étiquette de pute collée sur son front depuis le jardin d’enfants et peu importe le nombre de gestes tendres, elle n’arrivait pas à s’en débarrasser. Alors tant pis. Elle ne voyait pas pourquoi elle devait donner le moindre effort après tout. « Les médicaments te font un effet monstre à ce que je vois. Fais attention, bientôt tu seras rendue à dire à une infirmière que tu l’aimes. » La jeune femme fit une grimace de dédain avant d’éclater d’un rire faible. Ça, ça ne risquait pas d’arrivée. D’ailleurs, elle avait bien envie de sonner une infirmière pour que celle-ci ouvre la fenêtre et refasse sa perforation, son bras lui démangeait, la petite écervelée de tout à l’heure avait été bien trop vite avec l’aiguille, et bien que fonctionnelle, elle n’était pas des plus confortable.

« Moi non plus je n’aurais pas voulu que tu tombes malade. » La blonde eut un regard soupçonneux pendant un moment, mais releva le menton. « Trève ? » Elle ne tendit pas la main, mais à la place, se tassa du mieux qu’elle pouvait sur le côté de son lit pour faire un peu de place à Coleen, afin qu’elle puisse s’assoir. « Je ne te déteste pas, tu sais. Tu me fais bien rire en fait. » Et avant que Coleen puisse ajouter quelque chose, elle précisa ; « Pas dans le sens ‘haha, mais qu’elle conne’, comme la plus part des gens – parce que oui, les gens sont cons, peut-importe ce que tu dis. - mais plus dans le sens général de la chose tu vois ? » Peut-être que la brune avait raison, peut-être que les médicaments et ça fatigue était en train de frapper trop fort sur sa tête et elle se mettait complètement à délirer. Mais bon, au moins elle parlait. « Oh god, j’ai trop une belle voix, c’est injuste d’essayer de me l’enlever. » Elle posa ses mains sur son cou. Gosh, elle ne voulait plus jamais être muette, ça serait la pire des choses. Elle prit note de même appeler sa sœur pour s’excuser de l’avoir traité en taré quand il lui était arrivé la même chose. Putain, elle irait même à l’église tous les jours ou bien donner aux pauvres si on lui promettait qu’elle ne perdrait plus jamais la voix. « Breff, merci d’être venue à l’hôpital avec moi. » C’était quand même la deuxième fois qu’elle la remerciait dans une journée ein. Comment est-ce que les gens pouvaient la pensé ingrate, elle n’en avait aucune idée.
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptySam 21 Avr - 1:13

« Trève ? » Coleen regarda d’abord Rosalie un peu méfiante, essayant de voir si elle pouvait vraiment avoir confiance en elle là-dessus ou si celle-ci ne cherchait pas juste à se venger une fois que la brune aurait baissé sa garde. Finalement, l’australienne décréta qu’elle pouvait avoir confiance et qu’il serait peut-être temps qu’elle arrête de penser que la blonde était toujours doter de mauvaises intentions. Ce n’était pas le diable après tout, enfin presque pas et elle avait déjà su lui prouver qu’elle savait être gentille. Il lui semblait en tout cas. Elle acquiesça donc et alla s’assoir près de Rosalie qui lui avait fait un peu de place sur son lit. « Je ne te déteste pas, tu sais. Tu me fais bien rire en fait. » Coleen fronça les sourcils mais avant qu’elle ait eut le temps de se sentir vraiment offusquée parce que Rosalie venait de dire, celle-ci reprit : « Pas dans le sens ‘haha, mais qu’elle conne’, comme la plus part des gens – parce que oui, les gens sont cons, peut-importe ce que tu dis. - mais plus dans le sens général de la chose tu vois ? » Coleen hocha la tête. Elle voyait, enfin à peu parce qu’on ne pouvait pas dire que Rosalie ait été très clair non plus. Cependant, Coleen pensait avoir compris l’essentiel, à savoir qu’elle la faisait rire mais pas parce qu’elle était conne. Là encore, ce qu’elle disait était presque gentil. « Ouais je vois. Je te déteste pas non plus en fait hein. T’es plutôt cool comme fille. Même si parfois t’es un peu pénible. Comme tout le monde quoi. » Elle haussa les épaules, c’était la vérité après tout. Et puis, elle pouvait penser tout ce qu’elle voulait sur Rosalie, il n’en restait pas moins qu’elle aussi était capable de se montrer comme ça par moment. Elle pensait que c’était le cas moins souvent bien sûr, mais après tout elle manquait peut-être juste d’objectivité.

« Oh god, j’ai trop une belle voix, c’est injuste d’essayer de me l’enlever. » C’était tellement injuste oui… Coleen éclata de rire. « C’était peut-être pour les infirmières. Pour qu’elles puissent avoir un peu la paix tu vois… » Et ne pas se faire engueuler mais Coleen n’ajouta pas ça, elle en avait sûrement déjà trop dit d’ailleurs. Elle se rattrapa alors aussitôt, Rosalie était malade, elle devait être très gentille avec elle. Elle ne pensait pas ça plutôt mais elle avait changeait d’avis maintenant. « Mais je suis d’accord avec toi ! C’est vraiment très très injuste ! Tu devrais te plaindre à ce propos, vraiment. Rédiger une lettre de protestation ou je sais pas trop quoi.» Elle faillit ajouter que, effectivement, Rosalie avait une très belle voix, même la plus belle que la brune ait jamais pu entendre, mais ça n’aurait vraiment pas été très crédible. « Breff, merci d’être venue à l’hôpital avec moi. » Coleen regarda Rosalie vaguement surprise. Pas qu’elle ne l’ait jamais entendue dire merci, c’était une fille polie, elle disait merci quand on lui passait le sel ou quelque chose d’autres dans ce genre là. Mais Rosalie ne l’avait jamais remercié pour quelque chose qu’elle avait fait pour elle. En même temps, Coleen n’avait jamais vraiment rien fait pour elle avant aujourd’hui donc bon. « Je n’allais pas te laisser toute seule. Enfin ça et aussi… je voulais que tu sois ok quoi, que tu ailles bien et je m'inquiétais. Je sais que je t’ai dis que j’étais resté juste par pitié mais c’était pas vrai hein.»
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptySam 21 Avr - 16:34

L’Anglaise en avait un peu marre d’appuyer sur la sonnette près de son lit et que rien ne se passe. Avec de gestes lents, elle avait toujours l’impression que son bras pesait une demi-tonne, elle défit son intravanneuse, pour se repiquer un peu plus haut, de façon à ce que l’aiguille la dérange moins. Non parce qu’en plus si elle devait tout faire ici dedans, le séjour allait être long. Enfin, elle espérait qu’elle n’allait pas rester trop longtemps non plus. Peut-être qu’elle pourrait demander d’être renvoyée chez elle, avec un médecin pour répondre à tous ses besoins. Ça serait classe. Ou bien au bord de la mère, du genre, chez ses grands parents en Argentine, avec son lit de patient installé sur le grand balcon face à la mer et aux sables. Oh oui. Elle devrait proposer l’idée au prochain docteur. Elle guérisserait quatre fois plus vite, elle en était certaine.

Coleen vient s’assoir près d’elle et Rosalie eut un léger mouvement de recul – sans savoir pourquoi elle s’attendait presque à recevoir une baffe – mais la brune n’en fit rien. « Ouais je vois. Je te déteste pas non plus en fait hein. T’es plutôt cool comme fille. Même si parfois t’es un peu pénible. Comme tout le monde quoi. » Elle cligna des yeux plusieurs fois. Non, définitivement, c’était très étrange de recevoir des semblants de compliment directement de l’Australienne. Il faudrait qu’elle s’habitue. « Et encore, tu n’as pas grandi avec Sofia ! Non parce que dans le pénible… » Elle émit de nouveau un petit rire de gamine. Elle adorait sa sœur, mais dans le genre difficile à vivre, il n’y avait pas mieux. Enfin, ils l’étaient tous, difficiles à vivre, certes. Mais Sofia c’était carrément un autre niveau. Un art presque.

Quand elle déclara que c’était plus qu’injuste qu’on essaye de lui enlever la voix, Coleen éclata de rire. Oui bon, ce n’était peut-être pas injuste pour TOUT LE MONDE, mais bon. « C’était peut-être pour les infirmières. Pour qu’elles puissent avoir un peu la paix, tu vois… » La blonde pencha la tête sur le côté. C’était un point de vue de la chose, mais bon. Ce n’était pas comme si elle les engueulait absolument pour rien non plus. Qu’on lui donne des infirmières compétentes pour une fois et elle ne dirait rien ! « Mais je suis d’accord avec toi ! C’est vraiment très très injuste ! Tu devrais te plaindre à ce propos, vraiment. Rédiger une lettre de protestation ou je sais pas trop quoi.» Elle hocha la tête vivement. Elle était presque certaine que l’Australienne se foutait un peu de sa gueule, mais elle allait tout de même avoir à faire à des recours devant ce stupide labo qui avait propagé l’épidémie. Elle n’était pas stupide non plus.

La tête de Coleen quand Rosalie la remercia était presque vexante. La blonde en fit d’ailleurs une tête semi-offusquée. Non, mais, elle était toujours redevable quand on lui faisait un service… ou presque quoi. Il ne fallait pas exagérer… « Je n’allais pas te laisser toute seule. Enfin ça et aussi… je voulais que tu sois OK quoi, que tu ailles bien et je m'inquiétais. Je sais que je t’ai dit que j’étais resté juste par pitié, mais c’était pas vrai hein.» La docteur émit de nouveau un petit rire, elle leva les yeux au plafond de façon complètement exagéré. « Je savais que tu m’aimais, bien au fond tu sais. » Personne ne pouvait se passer d’elle ! Jamais ! « T’as envie d’aller te promener dans l’hôpital? » Elle montra une chaise roulante dans le coin de la pièce.
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MessageSujet: Re: Je suis malade, obéis moi. Je suis malade, obéis moi. EmptySam 28 Avr - 12:35

Coleen était fière d’elle. Elle faisait de son mieux pour essayer d’être gentille avec Rosalie et ses efforts payaient bien. La blonde avait même l’air surprise par ça. En même temps, Coleen n’avait pas du lui dire très souvent qu’elle était plutôt cool comme fille. Et à juste titre d’ailleurs, elle remarquait quand même beaucoup plus facilement son côté pénible. « Et encore, tu n’as pas grandi avec Sofia ! Non parce que dans le pénible… » Coleen hocha la tête. Si il y avait bien quelque chose pour dont elle ne doutait pas, c’était bien ça. Elle voulait bien croire Rosalie sur parole sur ce sujet et sans aucun problème.

En tout cas, les deux jeunes femmes avaient fait la paix et ce n’était pas plus mal comme ça. Et pas uniquement parce que la brune appréciait Rosalie (dans le fond), parce qu’il valait mieux pour sa tranquillité qu’elle soit en bon terme avec la blonde. Elle savait très bien à quel point celle-ci pouvait lui mener la vie dure si elle le voulait. « Je savais que tu m’aimais, bien au fond tu sais. » Coleen se mit à rire, c’était fou de voir à quel point Rosalie interprétait les choses à sa manière. Parce que l’Australienne n’avait en aucun cas dit qu’elle l’aimait. Elle pouvait dire qu’elle l’appréciait, tout au plus mais il ne fallait pas non plus trop lui en demander quand même. Elle ne la contredit tout de même pas, hochant simplement la tête avant de répondre. « Evidemment, oui. » Si ça pouvait faire plaisir à l’autre, elle était malade après tout. « T’as envie d’aller te promener dans l’hôpital? » Rosalie lui montra une chaise roulante dans un coin et Coleen secoua la tête, vaguement amusée. Cette fille aimait tellement se faire servir, elle devait avoir très envie de faire un tour rien que pour faire pousser la chaise à la jeune femme. Comme elle serait sûrement mieux à faire un tour, qu’a rester dans la chambre, Coleen finit quand même par accepter. « Si allons-y. » Elle alla alors chercher la chaise et la ramena jusqu’au lit de Rosalie. Celle-ci s’installa dedans et puis, elles quittèrent la chambre pour aller faire leur tour.

END

Heureusement que c'est la fin hein gla
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Je suis malade, obéis moi.

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