It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream

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✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal.

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MessageSujet: ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. EmptyJeu 1 Sep - 23:15


Premier groupe

Grand Central Terminal

C'est ici, à Grand Central Terminal, l'une des gares les plus fréquentées de New York, que l'une des cinq premières bombe a explosé. Située à Manhattan dans le quartier de Midtown, ce lieu est à la fois une gare ferroviaire importante mais aussi une grande station de métro, très fréquentée à cette heure si matinale. D'après les pompiers, c'est dans le hall des restaurants, situé sous le hall principal, que la bombe se trouvait. Une partie du hall principal s'est d'ailleurs écroulé au moment de l'impact et le risque qu'une autre partie s’abatte n'est pas évincé. La police demande donc à tout le monde de garder son calme, pour éviter les déplacements massifs dans la gare. Ils s'attellent à présent à porter secours au blessés mais aussi à évacuer un maximum de personne, et ce le plus calmement possible.

Le groupe 1 est composé de Lou, Mathys, Késar, Bloomer, Manuela, Mandy-lane, Kylian & Coleen. Vos personnages peuvent être gravement blessés, très peu ou pas du tout et vous êtes bien sur tous libres de faire changer la situation actuelle à tout moment. Chaque réponse vous fera gagner 5 points Smile

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MessageSujet: Re: ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. EmptySam 3 Sep - 17:01


✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. 882192Sanstitre1
Lou; Mathis; Bloomer; Késar; Mandy-Lane; Kylian; Coleen & Manuela.
12 septembre, 7H45. Je me réveillai en sursaut. Prenant immédiatement conscience que j'allais me mettre en retard, je sautai du lit et rejoignis avec précipitation la chambre de ma fille, que je m'empressai de réveiller le plus rapidement possible. D'un geste tendre, je lui baisai donc le front et lui demandai de bien vouloir s'habiller au plus vite, ou maman allait être en retard au boulot. Sans plus de résistances, la douce petite fille qu'elle était s'exécuta, enfilant d'emblée la jolie petite robe que je lui avais demandé de mettre la veille au soir. Puis successivement, nous prîmes notre petit déjeuner; avant de faire une halte dans la salle de bain et terminer de nous préparer. [...] Il était 08h20 lorsque nous quittâmes l'appartement. Je ne savais que trop peu si je serai à l'heure au travail, d'autant plus que je devais préalablement déposer Soraya à l'école. A la garderie plus précisément. Garderie qui se trouvait à l'autre bout de la ville, tout comme la boutique. Ainsi, nous devions rejoindre Le Grand Terminal Central au plus vite; station de métro dont j'étais coutumière désormais et de laquelle je n'avais jamais eu à me plaindre. Du moins, jusqu'à aujourd'hui.

08h30. Assise sur mes genoux, la tête appuyée sur ma poitrine, Soraya se blottissait tout contre moi, fermant les yeux à de maintes reprises. De toute évidence, la marmotte qu'elle était n'avait pas eu ce lot de sommeil et, patienter ne serait-ce que quelques minutes l'agaçait d'autant plus, je le ressentais. Histoire qu'elle prenne son mal en patience, je lui caressai alors tendrement les cheveux en lui disant que l'attente ne serait plus très longue désormais et qu'elle pouvait bien évidemment s'autoriser à fermer les yeux quelques secondes, parce qu'elle ne risquait rien, parce qu'elle était en sécurité. Si seulement j'avais su de quoi il en résulterait, je ne me serai pas autant avancée.

08h48 : Des gens hurlent de toute part. Ils crient, paniquent, courent, fuient. La terre vient-elle réellement de trembler ? Aies-je réellement été projetée à des dizaines de mètres, ou bien me suis-je simplement assoupie ( - à mon tour lassée par l'inhabituel retard du métro ) ? Étais-ce réel ou bien rêvé ? Je suis fatiguée. Très fatiguée. J'essaie tant bien que mal d'ouvrir les yeux pour voir ce qu'il en est, mais mes paupières sont anormalement lourdes, je peux à peine les soulever. Dans un accès de conscience, je comprends pourtant que la main de Soraya m'a douloureusement lâché. Mon bébé. Mon bébé s'en est allé ? Où est-elle ? Je voudrais crier, l'appeler, courir la chercher, mais... je ne peux pas bouger. Ma jambe est paralysée. Mon dos... Je suis coincée. J'ai mal. Mon dos, je n'ai plus aucune sensation. Que s'est-il passé ? Que m'est-il arrivé ? La panique me gagne, j'ai peur, je suis effrayée. Pas seulement pour ma santé, mais où est mon bébé ? Je commence à pleurer, chaudement, froidement, mais personne ne semble en mesure de le notifier. Où sont-ils tous passés ?

08h55 : Des sirènes retentissent finalement. Les autorités ont-elles enfin pris conscience de la gravité des faits ? Parce que vu la force de l'explosion, je ne dois pas être la seule blessée. Et si... et si elle aussi, elle... Bon sang, je ne me le pardonnerai jamais ! Les larmes recommencent à couler, j'ai les joues inondées à force de pleurer. Mes yeux quant à eux, sont plus douloureux que jamais. L'horizon s'obscurcit. Je ne ressens presque plus rien. Suis-je en train de mourir ? Je n'en ai pas la moindre idée. La seule chose que je perçois encore, ce sont des pas, des pas qui se rapprochent, des pas précipités; comme si quelqu'un accourait. Alors, dans un dernier effort, je bafouille un bref « Pitié. Je suis... coincée. Et je ne trouve pas mon bébé. Ma... fille... Je... J'ai mal, j'ai tellement mal ». Mais non, la personne en question ne m'a pas remarqué; sans doute l'objet qui me perfore actuellement le dos me recouvre-t-il toute entière, me rendant ainsi invisible aux yeux de tous. J'ai peur. De plus en plus peur. Je sens la fin se rapprocher, à mesure que le temps continu de s'écouler. La douleur est insupportable, j'essaie quand bien même d'ouvrir les yeux. Une autre personne est couchée à mes côtés; elle n'est pas en très bon état, mais elle peut encore bouger. Elle rampe vers moi avec difficulté. Je plisse les yeux. Est-ce que je la connais ?
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MessageSujet: Re: ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. EmptyDim 4 Sep - 21:13


    A l'approche de l'arrivée du bébé, mes angoisses devenaient de plus en plus fréquentes, surtout pendant la nuit. Dans la nuit du 11 au 12 septembre, ce fut une nuit horrible, je n'arrivai pas à dormir, mes yeux étaient lourds mais impossible de m'endormir. Lucas à mes côtés, je ne pouvais rien faire appart le regarder. A 7h du matin, je me réveillai d'un coup, d'un petit sommeil, le sourire aux lèvres, car aujourd'hui comme promis, j'accompagnai Lucas à l'université, car c'était l'un de ces vrais premiers cours. Quelques minutes après, je me penchai sur Lucas et lui chuchotai à l'oreille qu'il était l'heure qu'il se lève, pour aller à l'université. Je me levai tout en touchant mon ventre, toujours avec mes idées noirs de l'accouchement, je descendais doucement les marches jusqu'à la cuisine, pour préparer le petit-déjeuner. Une fois le petit-déjeuner prêt, j'attendais Lucas en bas tout en commençant à boire mon café, celui-ci arriva peu de temps après, lui aussi avec un large sourire sur son visage, cette journée sera parfaite. Une fois le petit-déjeuner terminé, on monta tous les deux en haut, pour aller prendre une douche, et s'habiller. Je stressai plus que Lucas, car j'avais l'angoisse qu'on rate le premier métro, et qu'il serait en retard par ma faute. Je me dépêchais de trouver quoi me mettre, et j'allai directement sous la douche. Il était plus ou moins 8h lorsqu'on quitta la maison, tout en prenant un bus qui nous amena au métro au Grand Central Terminal. Touchant mon ventre pendant le trajet du bus, Lucas toujours très attentif à ce que je fais, ne me quitter pas des yeux, tout était calme ce matin, pas beaucoup de bruits, pas beaucoup de monde dans le bus, c'était un phénomène assez rare ici à New-York.

    Après quelques minutes dans le bus, on sortit du bus, et on rejoignait le quai du métro. Regardant Lucas avec un léger sourire, j'espérai qu'il comprendrait ce que je désirai, j'avais faim, oui encore. Je lui demandai alors d'aller me chercher un croissant à l'entrée, et que je l'attendrai ici, ou bien qu'on irait tous les deux. Celui-ci adorable, partit me chercher un croissant, tandis que moi je l'attendrai sur le quai. Le bébé se mit à donner des coups, alors fatiguée de rester debout, j'allai m'assoir sur le banc à côté, tout en attendant Lucas. Il arriva peu de temps après, et je fus soulager de pouvoir manger, car une femme enceinte qui a faim et qui ne mange pas, ce n’est pas bon au niveau de l'humeur. Le métro arriva, et on monta dedans, Lucas demanda à un jeune homme de laisser sa place pour moi, je remerciai le jeune homme et m'asseyais alors que Lucas était debout devant moi. Je finissais mon croissant, lorsqu'au fond du métro, je vis une connaissance, une amie, Manuela. Elle était avec sa fille, je fis alors signe à Lucas, et on décida d'aller la voir. Je venais de me lever, lorsqu'une forte secousse, comme un tremblement de terre, se produit, et là, ce fut le chaos. Mon premier réflexe fut de me rassoir et de tenir mon ventre, mais la deuxième secousse arriva, et celle-ci me projeta contre terre, et je senti des objets, des débris, qui tombaient sur moi. Je fermai mes yeux, et plus rien. Une fois que je repris plus ou moins connaissance, je vis de la poussière, et je touchai mon ventre, pour voir si tout allait bien. Heureusement, en tombant, je ne suis pas tombée sur le ventre, alors le choc ne fut pas fort, mais les débris s'appuyaient sur mon ventre, alors la panique monta en moi. Je cherchai Lucas, j'essayai de crier, mais ma voix n'était pas assez élevée pour que quelqu'un m'entende. Je pensai alors à ce qui venait de se passer, était-ce un tremblement de terre? Un accident? Tout me venait à l'esprit, mais je pensai alors à trouver Lucas, et à essayer de me dégager de ces débris. Je me retournai doucement pour pas que je me fasse mal, et en me retournant je vis Lucas couché, un peu plus loin, inconscient. Les larmes me montèrent aux yeux, et j'essayai de mon mieux de parler, de crier, de faire quelque chose pour qu'on m'entende. Je repensai alors à Manuela, allait-elle bien? Et sa fille? Tout allait mal, j'étais mal, et l'angoisse de perdre mon bébé, était insupportable. Après quelques minutes, j'entendais des personnes plus loin qui essayer elles aussi de parler, de faire du bruit, je me décidai alors à faire mon maximum pour qu'on m'entende. « Lucas.... Lucas ... Mon bébé ... Aider moi ... Lucas ... » Après ces quelques mots, je reposai ma tête à nouveau, les larmes aux yeux, la panique au ventre. Je réussissais à dégager ma main d’une plaque de fer, et je vis du sang, sans savoir d’où cela venait, je priais donc pour que mon bébé aille bien, et que Lucas aussi.
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MessageSujet: Re: ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. EmptyDim 4 Sep - 22:00

✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. 473894RPattentats

Tout le monde pensait que les attentats du 11 septembre 2001 n'étaient plus qu'une lointaine histoire. Le jour de la commémoration des dix ans des terribles attentats qui avaient secoué la ville de New York -et le reste du monde entier- c'était déroulée sans embûches, se contentant de larmes et de partage, de souvenirs et de soutien. Alors que Ben Laden avait promis de célébré ces dix années à sa manière, rien ne s'était passé. Pas un seul attentat, pas une seule bombe pour venir anéantir une fois encore la célèbre ville américaine. Lorsque la journée du onze septembre 2011 fut terminée, tous les habitants de la ville se sentirent soulagés de voir que leur vie n'avait pas pris un nouveau tournant, que tout était normal. Tout le monde partit donc s'endormir sans se soucier de rien. Et dans ce tout le monde, il y avait bien évidemment Mathis et Lou.

Le soir du 11 septembre, les deux jeunes gens ne s'étaient pas couchés à point d'heure. Le lendemain, Lucas devait se lever tôt afin d'assurer son premier cours à l'université et, comme Lou tenait absolument à l'accompagner pour le soutenir, ils n'avaient donc pas tarder à aller rejoindre leur lit. Mathis mit un certain temps à s'endormir, se rendant compte que sa dulcinée était tracassée par sa grossesse et les jours qui allaient suivre. Inquiet pour elle, il l'avait donc rassuré comme il le pouvait et avait lutter contre la fatigue afin de rester éveillé auprès d'elle. Mais il finit par lâcher les armes sans le vouloir et tomba dans un profond sommeil, jusqu'au lendemain matin. Ce fut Lou qui se réveilla la première, à sept heures, et qui prit le soin de sortir son amoureux de son sommeil, avec douceur. Mathis ouvrit les yeux difficilement et adressa un tendre sourire à sa chérie avant de la laisser se lever. Il attendit quelques minutes, le temps de faire surface, puis s'échappa du lit à son tour, direction la cuisine afin de déguster le petit-déjeuner qu'avait préparé Lou. La collation engloutie, ils débarrassèrent la table et rangèrent grossièrement pour ensuite aller prendre leur douche et se préparer. Alors que Lucas se coiffait tranquillement face au miroir de la salle de bain, Lou stressait comme une folle à ses côtés. Le jeune homme dut alors se tourner vers elle pour la calmer, souriant, sans obtenir de franc succès. Ce fut tout autant stressée qu'elle prit sa douche, s'habilla et se prépara, alors que son fiancé ne cessait de lui dire d'arrêter de se mettre autant de pression.
Il était huit heure lorsque tous deux quittèrent la maison afin d'aller prendre le bus qui les amènerait jusqu'à la bouche de métro qu'ils désiraient. Le trajet fut rapide et ils descendirent à l'arrêt approprié pour ensuite emprunter les escaliers qui leurs permettaient d'aller prendre le métro. En chemin, alors qu'ils arrivaient vers le quai, Lou demanda à son homme d'aller lui chercher un croissant, car elle avait à nouveau faim. Mathis s'y était fait : une femme enceinte avait des désirs particuliers qu'il fallait satisfaire, sans quoi, il faudrait subir la mauvaise humeur de la future maman. C'est donc en souriant et sans broncher qu'il entra dans un Tea Room afin d'acheter ce que lui avait demandé sa fiancée. Quand il la retrouva, elle était assise sur un banc, à l'attendre. Il s'empressa donc de lui apporter son croissant et la regarda manger, heureux. Comment pouvait-il se sentir autrement ? Il était fiancé à la femme qu'il aimait le plus au monde, la plus merveilleuse, et tous deux allaient bientôt être parents. Il ne pouvait rien demander d'autre et, il en était sûr, absolument rien ne pouvait venir noircir son tableau parfait de bonheur, ce tableau qu'il vivait jour après jour. Si seulement il savait... Le métro finit par arriver, parcourant sa route avec vitesse pour freiner soudainement jusqu'à s'arrêter complètement et ouvrir ses portes. Mathis attrapa la main de sa belle et tous deux entrèrent dans l'engin. Le jeune homme parcourut rapidement les alentours des yeux à la recherche d'un siège libre, mais tout était pris. À cette heure là, le métro était surchargé et il était impossible de trouver une place à l'arrêt où ils le prenaient. C'est donc sans se gêner que Lucas demande gentiment à un homme de céder son siège pour Lou, lui expliquant qu'elle était enceinte, même si, au bout de sept -presque huit- mois, c'était flagrant. L'homme en question se leva sans attendre et sourit aux amoureux, laissant ainsi la future maman s'installer convenablement. Mathis resta debout devant elle, une main tenant fermement une des nombreuses barres qui remplissaient le métro, puis l'engin démarra. Quelques secondes à peine après le départ, Lou fit signe à son fiancé en souriant. « Lucas regarde, il y a Manu et sa fille là-bas. » Le concerné tourna la tête et aperçu, en effet, leur amie accompagné de sa petite fille, assise un peu plus loin. Ce fut donc sans attendre que Lou se leva et que tous les deux commencèrent à marcher dans sa direction.

08h46, le début de la fin...

Le sol se mit soudainement à trembler. Comme par réflexe, Mathis lâcha le siège auquel il se tenait pour tenir l'équilibre durant sa marche et attrapa Lou par les hanches, afin de l'aider à se tenir debout. Un réflexe de futur papa. Mais rapidement, la jeune femme prit le soin de se rassoir tout en posant ses mains sur son ventre rebondi. Lucas, quant à lui, lança un regard vers Manuela et sa fille. Il n'eut même pas le temps de souffler, une explosion retentit et une secousse énorme, bien plus énorme que la première, secoua tout le métro. Mathis gicla quelques mètres plus loin et percuta durement le sol avec son dos. Le choc fut tel qu'il perdit connaissance...

Des cris, des pas de courses, de la panique générale, beaucoup de blessés, quelques pertes humaines. Un attentat. Cela faisait à présent quelques minutes que la première bombe avait éclaté, à Grand Central Terminal, puis elle fut suivie d'autre bombes un peu partout dans New York. La ville céda rapidement à la panique. Les dix ans des attentats du World Trade Center avaient finalement eut le droit à leur commémoration de la part des groupes terroristes.
Mathis ressentit soudainement une terrible douleur à la jambe. Encore inconscient, son esprit se réveilla gentiment, lui offrant simplement quelques bribes des bruits qui l'environnaient, sous forme d'échos encore lointains. Mais plus les secondes s'écoulaient plus il reprit conscience. Ses paupières s'ouvrirent, il vit d'abord le toit flouté du métro, puis de la poussière, de la fumée. Il toussa et serra les dents. Sa douleur à la cuisse le tira soudainement complètement de son état d'inconscience. Il se redressa à moitié, en s'appuyant sur ses bras, et constata avec horreur qu'un morceau de carrosserie du métro avait perforé sa peau, ainsi que son muscle, presque au même endroit qu'il avait reçu ce fameux couteau lors d'une bagarre à l'époque du lycée. La plait était large et semblait profonde. Du sang s'en écoulait, tâchant son pantalon et l'endroit où il était à moitié allongé. Il grinça des dents et toussa encore. Il tenta de bouger sa jambe et y parvint avec difficulté et en ressentant une vive brûlure lui parcourir tout le membre. Il souffla et finit par regarder autour de lui. Le métro était détruit, plus rien n'était comme avant. Il mit quelques secondes pour comprendre ce qu'il s'était passé et en déduire qu'il s'agissait d'attentats. Et tout à coup, il pensa à Lou. Où était-elle ? Il se mit assis et regarda autour de lui, affolé. « LOU ?!? » Son cri se perdit dans le brouhaha environnant. L'écho de l'explosion résonnait encore, un tas de bruits se suivaient, accompagnés des voix hurlantes, suppliantes des personnes qui étaient blessées ou en état de chercher ceux avec qui ils se trouvaient il y a à peine quelques minutes. Mathis paniquait. Sa fiancée -et son futur bébé- était là, quelque part, mais où ? Les larmes lui montèrent directement aux yeux et il se força à se tourner afin de se redresser maladroitement. Ses mains agrippèrent un morceau de siège déchiqueté et noirci sur lequel il tira de toutes ses forces pour se relever. Un bruit étouffé s'échappa du fond de sa gorge. Sa jambe lui faisait affreusement mal, mais qu'importe, il devait absolument retrouver Lou. Il parvint à se mettre debout miraculeusement. Il parait qu'un parent trouverait la force de soulever du béton pour sauver son enfant. La panique et le fait que Lou ne soit pas à ses côtés donnèrent cette même force à Lucas qui réussi donc à se mettre debout malgré sa jambe blessée. Haletant, suffoquant, il plissa les yeux et regarda à nouveau autour de lui. « LOU ?!? JE T'EN SUPPLIE, RÉPOND ! » Ses larmes finirent par rouler sur ses joues. Il ne voyait rien mis à part les débris du métro, les bris de vitres, la fumée, les corps gisant sur le sol... le chaos.
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MessageSujet: Re: ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. EmptyLun 5 Sep - 19:02

Cette tournée avait été incroyable mais longue aussi et Kylian avait hâte de rentrer chez lui pour retrouver son homme. Puisqu'ils avaient terminé la tournée en Virginie, le jeune guitariste avait opté pour revenir chez lui en train. L'avion, s'il pouvait l'éviter étant donné qu'il en avait toujours eu peur et bien il le faisait. Appuyant son visage contre la vitre, Kylian regardait le paysage défiler sous ses yeux. Heureux, oui à cet instant le jeune homme était le plus heureux des hommes parce qu'il allait retrouver celui qu'il aimait.. Oui, si seulement il savait que tout allait être gâché peut être que son sourire disparaîtrait. Impatient, il se leva dans les premiers pour sortir du train. Aujourd'hui la gare était bondée, il y avait un paquet impressionnant de gens, étranger, venant de partout sur cette planète en cette heure matinale. Certains rentraient de vacances, d'autres comptaient les passer ici. Kylian lui retournait chez lui, dans sa maison pour retrouver sa vie qui lui avait tant manquée. Posant son pied dans la gare, tout semblait normal, les gens se précipitaient pour ne pas rater leurs trains et cela amusa quelques instants notre guitariste. Rien aurait pu lui faire perdre sa bonne humeur.. Rien c'est ce qu'il pensait. Lui ne pouvait croire qu'au bonheur de le retrouver. Rien d'autre n'avait d'importance. Se dirigeant maintenant vers les lignes de métros avec ses valises en mains, le jeune homme releva son visage pour sentir le soleil le brûler.

Bruit, flou, poussière, mouvements, ralenti et puis le trou noir.

Le corps douloureux comme s'il s'était endormi pendant des heures, Kylian tenta d'ouvrir ses paupières mais elles étaient tellement lourdes. Reprenant difficilement conscience, il resta de longues minutes sans bouger, sans se préoccuper de ce monde qui courait dans tous les sens, de ce bruit, de ces cris qu'il n'entendait finalement que comme s'il s'agissait d'un fond.. loin de lui. Comme s'il n'était pas là mais qu'il observait tout ça de l'extérieur. Au fur et à mesure qu'il sortait de son coma, le jeune homme sentait la douleur se répandre dans son corps. Il tenta de se lever d'un coup sec comme s'il n'avait rien subi mais rapidement un poids et ses blessures le rappelèrent à l'ordre. Regardant son corps, il remarqua du sang, énormément de sang mais sans trop savoir s'il s'agissait du sien ou celui de quelqu'un d'autre. En effet, partout autour de lui se trouvaient des corps vivants, déchiquetés ou morts. Les entrailles éparpillées, des têtes découpées, des visages ensanglantés ou même brûlés.. C'était un carnage, une véritable horreur.. Un cauchemar. « oh putain.. » Gémit-il en se rendant compte qu'une femme coinçait ses jambes. Cette femme hurlait, se tortillait au dessus de lui. Horrifié, Kylain se mit à trembler de tout son être. Il aurait voulu l'aider, il aurait voulu ne pas être impuissant face à cette personne face à lui mais il restait tétanisé. Incapable d'exercer le moindre mouvement alors que le visage de - cette jeune fille en réalité - s'était tourné vers lui. « Ai..de .. moi » Quelques secousses encore se provoquèrent dans son corps avant qu'elle ne tombe complètement sur lui, les yeux encore ouverts. Morte. Complètement paniqué, le guitariste tenta de la dégager et c'est là qu'il remarqua un espèce de bâton en ferraille sur laquelle la fille s'était empalée, l'autre bout était enfoncé dans la paume de la main du tressé. Dans quelle partie de la gare était-il ? Il n'aurait même pas su le dire tellement rien autour de lui n'existait encore. Il n'y avait plus que des nuages de fumées, des corps gisants sur le sol et des ruines. Les murs, les vitres, les trains, les métros, tout s'était cassé la gueule. Rampant un peu sur le sol - ses jambes trop engourdies par le poids de la fille l'empêchait de se redresser - le blessé écarquilla grandement ses yeux en constatant que l'endroit était fébrile. Il tenta donc de rejoindre un autre endroit, et de trouver des vivants parmi ces décombres.. Les secours n'avaient pas l'air de vouloir pénétrer la zone signalée comme trop dangereuse.
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MessageSujet: Re: ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. EmptyJeu 8 Sep - 18:38

La veille il y avait eu encore peu de monde osant s'aventurer dans les rues de New York tous craignant encore des représailles et surtout un nouveau scénario semblable à celui de septembre 2001. Mais aujourd'hui la peur et les craintes semblaient bien avoir disparu vu le nombre impressionnant de gens qui se trouvait à une heure aussi matinale dans les trains et autres métro qui se rejoignaient tous au Grand Central Terminal. Parmi toutes ses personnes qui marchaient plus ou moins rapidement, l'air pressé de rejoindre leur bureau et autre lieu de travail, se cachait Késar accompagné de sa fiancé Bloomer. Eux deux n'étaient pas de ceux qui bousculaient les autres pour se frayer un chemin de peur de louper un train ou un métro, en fait ils se mêlait à la foule, se tenant par la main et profitant de cette sorte de tranquillité que leur offrait l'endroit. Certes c'était bruyant avec tout ces gens qui parlaient entre eux, les train qui arrivaient et repartaient et puis cette voix qui annonçait diverses informations quand au trafic. Beaucoup aurait sans doute trouver ça insupportable mais en fait ce qui rendait la chose agréable - selon Késar - c'était qu'il ne se sentait plu suivis et espionner. En effet, depuis que Bloomer avait démarrer sa carrière les photographes ne la lâchait que très rarement, dès qu'elle mettait un pied dehors ils étaient là avec leurs appareils et leurs flashs et bien sûr c'était pire que le jeune homme se montrait lui aussi. C'était amusant quelques minutes mais ça devenaient très vite agaçant et lourds. Le jeune couple s'était don réfugié dans cette station, sûr et certain qu'on ne viendrait pas les déranger, il y avait bien trop de monde pour ça.
Soudain au milieu de ces voix peu discernables, un bruit sourd qui semblait aussi lointain que tout tout près, une secousse brutal dans toute la gare, des gens qui se mirent à crier. Instinctivement, Késar tira sur le bras de Bloomer pour la rapprocher et la prendre contre lui, pour la protéger de cette chose dont il n'arrivait pas à comprendre. Qu'est ce que c'était ? Que c'était il vraiment passer ? Était-ce un simple tremblement de terre, une secousse peu significative ou bien ce que tout le monde craignait en cette période sombre. Les gens criaient, se mettaient d'ores et déjà à courir sans même vraiment savoir où aller, tous semblait perdu et à vrai dire Késar l'était lui aussi. Regardant l'émeute qui commençait à se créer autour d'eux il serra un peu plus fort Bloomer contre lui pour qu'elle ne soit pas emporté par toute cette foule paniqué qui ne savait que faire. « Viens Bloomer il vaut mieux qu'on parte d'ici..» Inquiet par ce qui était entrain de se passer, Késar la tira vers ce qui semblait être la seul sortie maintenant qu'une grande partie s'était effondré. Ils marchèrent doucement, essayant de se faire un petit chemin parmi tout ces gens mais très vite ils furent bloqué. C'était le chaos le plus complet, les gens se poussaient entre eux pour pouvoir sortir d'ici et déjà en dehors on commençait à entendre les sirènes des ambulances et de la police. Soupirant, Késar leva la tête comme pour chercher une autre issue de secours mais quelque chose attira son attention. Un petite fissure qui s'agrandit rapidement. Comprenant ce qui allait se passer, il reprit la main de Bloomer qu'il avait laisser quelques instant et se mit à marcher le plus rapidement possible à travers la foule qui allait à contre sens. Et puis il y eu un autre bruit cette fois ci beaucoup plus proche, de nouveaux cris. Késar se jeta sur Bloomer pour la protéger avant que des morceaux de quelque chose de bien trop lourd ne vienne s'abattre sur lui les plaquant tout les deux au sol. Le brun perdit rapidement connaissance après que d'autre débris ne se soit abattu sur lui. Il pensait avoir le temps de se tirer de là avec Bloomer pour trouver un endroit plus sûr mais maintenant il était clair que en cette journée du 12 septembre, plus aucun endroit dans cette ville n'était sûr. Ses paupières lui semblaient lourdes, il entendait de nouveau des cries, des pleures et au loin les sirènes de la police, des pompiers et des ambulances. Il n'avait pas la force de se lever, ni même de bouger ne serait-ce qu'un petit doigt. Il avait mal, l'impression de porter des tonnes de choses sur lui et peut être même que c'était le cas. Il sentait que quelque chose appuyait encore et encore sur son dos qui lui semblait vouloir se briser.
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MessageSujet: Re: ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. EmptyVen 9 Sep - 3:24



Wrong place ϟ Wrong time.



Lou Mathys Késar Bloomer

Manuela Mandy-Lane Kylian Coleen



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✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. 11090501083154924
• New York City, Manhattan, Le Kenilworth, 8h21.

C’est à cette heure précise que le couple ‘Kémer’ avait décidé de pointer le bout de leur nez hors de leur appartement riquiqui. Quelques paparazzis étaient déjà sur la sellette. Cette fois, ils ne les lâcheraient pas. De plus en plus matinaux, les cocos ! se disait l’un d’entre eux, caché dans les buissons qui fleurissaient la petite rue. En même temps, matinaux, ils se devaient de l’être, s’ils voulaient bouger et faire quelque chose. C’était dans ces horaires là qu’il valait mieux être dehors qu’en pleine après-midi. Le jeune couple l’avait bien compris.
On connaissait son nom, mais la presse n’avait toujours pas le visage du mystérieux jeune fiancé de Bloomer Conrad. Soit il portait des lunettes, soit il était de dos, soit un élément du décor le cachait... Celui qui arriverait à l’avoir avec précision dans son objectif remporterait un beau pactole, ça, c’était sûr.
Mais pour le moment, c’était Bloomer qui lui emboîtait le pas, lunettes men-in-black sur les yeux. Personne à l’horizon, selon elle. Alors que les premiers clichés d’elle sortant de l’immeuble étaient déjà dans la boîte, elle tenait Késar par la main, et tous deux s’en allaient gaiement à pieds.

• New York City, Manhattan, Midtown, Grand Central Terminal, 8h47.

Plus ils marchaient, plus les paparazzis se multipliaient doucement, tapis dans l’ombre. Bloomer et Késar ne se rendaient compte de rien jusqu’à ce que certains deviennent de moins en moins discrets et viennent carrément s’accoler au couple, et voire même faire des enregistrement vidéos. Les deux jeunes ne montraient aucune expression, et restaient de marbre quand parfois, une question était lancée. Ils tentaient d’ignorer simplement leur présence et ne se parlaient qu’entre eux, créant ainsi un malaise plus ou moins gênant au sein des soi-disant photographes.
Bloomer et Késar étaient complètement encerclés et peinaient à avancer sans écraser quelques pieds de paparazzis au passage. Leur marche les avait conduit près de cette immense gare qu’était la Grand Central Terminal. En voyant la façade, une idée commune germa dans la tête du jeune couple. Késar jeta un rapide regard à Bloomer qui fit de même. Elle lui serra davantage la main et l’entraîna dans le hall de la gare pleine de monde, paparazzis toujours aux trousses.
Du monde. C’était précisément ce qu’ils leur fallait pour se débarrasser d’une bonne partie d’entre eux, au moins. Le lieu étant hautement fréquenté que ce soit pendant les heures creuses que pendant les heures de pointe — comme c’était le cas ce jour-là — Bloomer et Késar n’auraient aucun mal à les semer.
Et en effet, leur plan allait fonctionner. A peine engagés dans la foule, les moins expérimentés du métier avaient déjà perdu leur trace. Les plus tenaces ne tarderaient pas à les rejoindre — Bloomer en était persuadée. Tandis qu’elle ne lâchait pas la main de Késar, Bloomer se frayait un chemin parmi tous ces gens à coup de « pardon », « excusez-moi », « désolé ».
Le couple avait maintenant réussi à sortir du brassage de la foule du hall principal et atteindre un coin plus parsemé. Beaucoup de va-et-vient, mais pas bouchons humains. En se retournant simultanément, ils constatèrent avec joie qu’ils n’étaient plus poursuivis. Ils étaient « les seuls ressortissants ». Bloomer fit alors un joli sourire à Késar. Il lui rendit le même, un peu plus pincé. Il la prit ensuite par la taille et l’entraîna vers les nombreuses boutiques qu’il y avait de ce côté.

• New York City, Manhattan, Midtown, Grand Central Terminal, 8h55.

Bloomer et Késar étaient devant les vitrines quand le drame s’est produit. Une explosion. Et ce n’était pas une petite grenade à en juger par le bruit assourdissant qui avait entièrement secoué la gare. Dans un réflexe humain, Bloomer mit ses mains sur sa tête et, paniquée, demanda la question que tout le monde se posait :

BLOOMER LEAH « C’était quoi, ça ? »

Le hall principal — par lequel Késar et Bloomer étaient entrés — avait été complètement dévasté. La secousse fut telle que les trains et les métros se sont mis à trembler. Des éclats volaient dans les airs. Des personnes avaient été projetées. De la fumée très opaque commençait à envahir la gare dans ses moindres recoins. Des voix. Un nombre incalculable de voix qui gémissaient, pleuraient, criaient, hurlaient à la mort. Des enfants, des bébés, des femmes, des hommes, des animaux. Ca venait de partout. Dans tous les sens. A cela vint bientôt s’ajouter des sirènes d’alarme incessantes. Un chaos digne des plus grands films de cinéma auquel assistaient, impuissants, les deux jeunes fiancés qui étaient saints et saufs dans cette affaire. A travers l’épais brouillard que produisait la fumée, Bloomer répéta :

BLOOMER LEAH « Qu’est-ce qu’il se passe ? »

Késar se demandait la même chose qu’elle, mais il était incapable de lui répondre. Personne n’était capable. Personne ne connaissait les sources de ce capharnaüm. La première chose à laquelle le jeune homme pensa avait été de prendre Bloomer dans ses bras et de la serrer très fort contre lui. Il regardait un peu partout. Il avait l’air de chercher à comprendre la situation. Bloomer le trouvait même étonnement calme. Toujours enlacées dans les bras lun de l’autre, il lui dit sur un ton inquiet mais posé :

KÉSAR XANTHOS « Viens Bloomer, il vaut mieux qu’on parte d’ici... »

Il posa ensuite son regard sur elle. Bloomer le croisa, et ils s’étaient compris une fois de plus : il fallait quitter cette gare à tout prix. S’ils restaient encore ici, c’était leur perte assurée. Bloomer secoua la tête et fit simplement :

BLOOMER LEAH « J’te suis. »

Késar relâcha son étreinte et tira Bloomer par le bras. Ils se réengagèrent dans les embouteillages humains. L’objectif maintenant était de trouver une issue de secours et de pouvoir l’atteindre.
Bloomer scrutait l’horizon. Elle cherchait par tous les moyens terrestres, mais, c’était peine perdue. Impossible pour eux d’avancer dans une fumée aussi épaisse et dans une marre de monde aussi paniquée et hystérique. Bloomer et Késar s’éloignèrent alors de cet entonnoir humain grandissant.
La seule solution pour eux résidait encore par les toits de la gare. Késar lâcha la main de Bloomer. Cette dernière se mit alors à chercher un moyen pour les atteindre. Une échelle, une corde, quelque chose, n’importe quoi. Pendant ce temps-là, dans son dos, Késar avait levé les yeux vers le plafond. Il n’aura fallut que quelques secondes au jeune homme pour lui crier :

KÉSAR XANTHOS « BLOOMER, ATTENTION ! »

Bloomer eut à peine le temps de se retourner que Késar l’avait déjà plaquée au sol en se jetant sur elle de tout son long. Elle s’écria et s’écrasa ensuite quelque chose qui vint alourdir le poids de Késar. Quelque chose de dur. Quelque chose de poussiéreux et de bétonné.
C’était une partie du plafond.
Sous tout cette charge, Bloomer avait senti son squelette se décomposer à l’intérieur de son enveloppe charnelle. Sa poitrine la faisait souffrir. Elle suffoquait. Elle toussait en respirant la fumée et en mangeant la poussière. Impossible pour elle de bouger un membre. Mais elle était toujours vivante. Késar l’avait protégée. Il lui avait éviter de se prendre un plafond sur la tête. Il lui avait sauvé la vie. Après quelques toussotements, elle fit faiblement :

BLOOMER LEAH « Késar ? ... Késar ? Ca va bien ? Tu n’as rien ? Réponds-moi ! »

Aucune réponse. Bloomer l’entendait pourtant se crisper de douleur. Et elle ne pouvait rien faire, là où elle était...

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MessageSujet: Re: ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. EmptyDim 11 Sep - 21:41

Allongé sur le sol, ou plutôt sur Bloomer, Késar regrettait déjà cette sortie matinale que les deux amoureux avaient décidé de faire ce matin là. Il regrettait de lui avoir proposé d'aller faire un tour pour prendre un peu l'air, au lieu de rester tranquillement allongé tout les deux dans leur lit. Ils auraient été tellement mieux dans leur lit. Le jeune homme n'était qu'à demi conscient et pourtant, il savait qu'il avait fait une erreur ce matin parce que maintenant ils étaient tous les deux là, allongé au milieu de cette foule blessé qui criait et versait des larmes à torrent, priant le ciel pour que tout cela ne soit qu'un cauchemar. Il y avait de la fumée, de la poussière de partout qui se mélangeait avec une odeur étrange et très désagréable. Le bruit de l'explosion il avait l'impression de l'entendre encore et encore, et au milieu de cela il y avait le bruit qu'avait fait ce toit lorsqu'il s'était effondré, s'abattant lourdement sur le couple.
La douleur le paralysait, paralysait chaque partie de son corps. Il avait mal, tellement mal que lui même ne serait vraiment capable situe un endroit exact, tout lui faisait mal. De sa tête qui avait cogné contre quelque chose de très dur, à ses bras dans lequel il avait l'impression que quelqu'un s'amusait à planter un couteau avant de le retirer pour recommencer l'opération encore plusieurs fois. Son dos, il avait l'impression qu'il se brisait un peu plus à chaque seconde qui passait comme si le morceau de toit qu'il avait ramasser ne faisait que grossir encore et encore, ou comme si quelqu'un s'amusait à sauter dessus, coupant la respiration du jeune homme. Tout semblait être écrasé, broyé en lui, son dos, ses bras.. En fait il n'y avait que ses jambes qui ne lui faisait pas mal tout simplement parce qu'il ne les sentait plus. La liaison avec le reste de son corps semblait rompu alors que quelque secondes auparavant il marchait tranquillement main dans la main avec Bloomer. Là, il était incapable de dire si elles étaient intact ou si elle aussi se trouvait écraser sous un des morceaux du plafond qui venait de s'écrouler.« Késar ? ... Késar ? Ca va bien ? Tu n’as rien ? Réponds-moi ! » La voix lui semblait lointaine, brouillé et peu claire mais il la reconnu pourtant immédiatement. Il tourna doucement la tête, laissant échapper un soupir qui lui fit d'ailleurs atrocement mal au niveau du thorax. Il vit alors Bloomer. Elle était en vie et c'était le plus important. Lui répondre lui semblait tout simplement impossible pour le moment, sa gorge nouée ne pouvait pas laisser sortir un seul son si ce n'était des soupires et gémissement de douleur. Sa fiancée semblait en meilleur forme que lui et il ne pouvait que s'en réjouir bien que sur son visage ce n'était que de la peur et de la douleur qui transparaissaient. Cependant, bien rapidement il se rendit compte qu'elle souffrait aussi, qu'elle avait du mal à respirer normalement. Le poids de Késar additionné à celui des quelques morceau de plafond qui le recouvrait était considérable et si il ne bougeait pas, si il restait là il allait finir par l'étouffer. Comment la libérer alors que lui même semblait devoir rester immobile pour éviter que les derniers os de son squelette ne se brise ? C'était trop d'effort pour lui, il ne pouvait pas.
On dit souvent que Redbull donne des ailes non ? Et bien l'amour aussi à ce genre de pouvoir sur les gens. Comment il réussit à faire ça, Késar n'en n'avait aucune idée mais dans un long gémissement de douleur il réussit à l'aide de ses deux bras à se redresser quelque peu, faisant tomber à terre les morceau qui le recouvrait. Son visage fut marqué par une grimace de douleur, ses bras et tout ses muscles se crispèrent jusqu'à ce qu'il retombe lui aussi par terre le dos contre ce sol jalonné de gravier et de matériaux en tout genre venant du toit ou de ce qu'il avait pu brisé en tombant. Késar cria de douleur, tout avait été amplifié par dix lors de ce simple mouvement. Maintenant il ne pouvait plus bouger ou le peu qui ne s'était pas encore brisé en lui n'hésiterait pas une seule seconde. Il avait aggravé son cas c'était certains mais au moins il avait libéré Bloomer de tout ce poids qui étouffait.
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MessageSujet: Re: ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. EmptyMar 13 Sep - 23:50

Coincée. J'étais toujours et irrémédiablement coincée. J'avais beau hurler, appeler, me débattre, m'égosiller, rien n'y faisait ! Les sirènes et l'agitation générale couvraient mes cris; de même, personne ne semblait m'apercevoir sous ces débris. De mon côté, je n'arrivai pas à me libérer. Incapable, j'étais présentement incapable de m'extirper de sous cette masse imposante qui me clouait désormais contre le sol, m'aplatissant à mesure que le temps s'écoulait. Si la peur me gagnait ? Question idiote, pas vrai? ! Laissez-moi donc y réfléchir quand bien même. Mes membres gauches étaient imbibés de sang - mon sang -; ma lèvre inférieure était profondément coupée et saignait abondamment et bien que mon autre bras, ainsi que ma jambe droite furent parfaitement mobiles, je n'arrivai toujours pas à me dégager. Mon torse était compressé par la poutre en fer - ou je ne sais quel objet du genre - qui était tombée sur moi; ce qui m'empêchait de crier comme je le voulais. Et ma colonne vertébrale m'avait tout l'air d'être brisée. Il y avait de quoi paniquer, non ? [...] Blessée, habitée par la plus grande souffrance physique qui ne m'est jamais été donné de supporter; j'étais impuissante, parfaitement et complètement impuissante. J'avais peur. A dire vrai, j'étais même terrorisée. Je me sentais vide et plus faible que jamais; un peu comme si toute force vitale s'était dérobée à mon corps. Froid, je commençais à avoir horriblement froid. Parvenant à lever la tête un tant soit peu, je pus apercevoir que la couleur hâlée de ma main droite s'était bientôt mue en une affreuse teinte bleuâtre. Ce qui me fis d'autant plus paniquer. Pourtant, je refusai encore d'abandonner. Non pas par orgueil ou par stupidité, j'avais parfaitement bien compris que j'avais été gravement touchée et que mon état serait juger de sérieux par les secouristes - si toutefois ils venaient à se présenter - ; peut-être même que mon temps était compté. Peu réjouissant certes, mais c'était une option à envisager. Pourtant, encore une fois, je ne pouvais pas m'arrêter de crier, pas tant que quelqu'un ne soit venu me parler et que j'ai pu lui dire que ma fille m'accompagnait. Pas tant qu'on ne la retrouve et que l'on me rassure sur son état de santé. [...]

« Madame. Madame vous m'entendez ? Comment vous appelez-vous ? Madame est-ce que vous m'entendez ? ». Ma tête. Ce que ma tête et... « Madame ? Madame est-ce que vous m'entendez ? ». Le... le jeune homme, la personne qui rampait, je m'en souviens maintenant, il a du finir par se faire entendre; il est parvenu à attirer l'attention des secours. Sauvés, nous étions sauvés. « Oui... je... Manuela Ayxeres. Je m'appelle Manuela, mais où est ma fille, où est Sora... »
« MAMAN ! ». J'aurai reconnu cette voix entre milles. J'aurai reconnu ce timbre parmi des milliers d'autres, tant sa propriétaire m'importait. Ma fille. Soraya allait bien, elle courrait, elle parlait. Elle était hors de danger. J'étais soulagée. Je n'avais plus qu'à me laisser soigner moi aussi. Je n'avais plus qu'à me rendre à l'hôpital et... Mais que se passait-il, mon pouls se faisait de plus en plus irrégulier, j'avais du mal à respirer; ma température corporelle n'avait jamais été aussi basse et je commençai à convulser. NON ! Les personnes de part et d'autre de mon corps commençaient à s'agiter, j’endentai Soraya crier : « MAMAN ! MAMAN »; puis plus rien. Tout s'est éteint, tout s'est arrêté. Et, l'espace de quelques secondes j'ai même cru voir le visage d'Adan; puis ce fut le noir complet. Le coma.
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MessageSujet: Re: ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. EmptyMer 14 Sep - 19:21



Wrong place ϟ Wrong time.



Lou Mathys Késar Bloomer

Manuela Mandy-Lane Kylian Coleen



✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. 110904112330797243



✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. 11090501083154924
• New York City, Manhattan, Midtown, Grand Central Terminal, 8h57.

Il y eut comme un flottement de quelques secondes. Bloomer sentait que tout bougeait autour d’eux — sauf eux.
Elle savait que Késar vivait. Il respirait. Mais était-il conscient ? Allongée à terre sur le ventre, le visage terni de Bloomer changea rapidement d’expression. Si Késar ne lui répondait pas et s’il ne bougeait pas d’un pouce, elle redoutait qu’il ait perdu connaissance sur elle après le choc qu’il avait reçu. Le ciel lui était littéralement tombé sur la tête... Sur un ton beaucoup plus anxieux et beaucoup plus claire que la première fois, Bloomer redemanda :

BLOOMER LEAH « Késar ?! »

Elle réussit à se remuer légèrement dans le but de secouer un peu la carcasse du jeune homme au dessus d’elle qu’elle pensait évanoui.
Il avait tourné la tête. Commençait-il à se réveiller et à se remettre doucement ? Bloomer l’entendit pousser un soupire. Un soupire qui faisait mal à entendre tellement on y sentait le supplice qu’il endurait en ce moment. Le cœur de Bloomer se décomposa...
Elle l’avait, sa réponse.
Non, ça n’allait pas bien. Et, oui, il avait quelque chose. Maintenant, Bloomer n’avait qu’une seule espérance : que ce ne soit pas quelque chose de grave. A vrai dire, ce n’était pas vraiment une espérance ou un souhait de sa part. Ni même une prière.
Non. Elle l’interdisait. A toute forme céleste qui dirigeait le destin de Késar, elle lui commandait de le laisser en paix : il avait déjà des problèmes cardiaques — on n’avait tout simplement pas le droit de lui rajouter quelconque souffrance supplémentaire.

C’est alors que Bloomer entendit un hurlement. Un gémissement horrible plein de douleur. Il venait de Késar. Ce dernier avait fait l’effort surhumain de se redresser. Pour elle. Pour la dégager de là. Et au fur et à mesure que chaque partie du corps de Késar se soulevait, les membres de Bloomer se décompressaient un à un. Son visage laissa transparaître un grand soulagement. Késar se libéra ainsi de toutes les énormes pierres qui le recouvraient tout entier. Ses muscles se relâchèrent brusquement et il retomba ensuite sur le sol, le dos contre le vaste morceau de plafond qui s’était abattue.
Bloomer reprit lentement l’usage de ses articulations. Sa cage thoracique. C’est là que ça en avait pris un sacré coup, elle le sentait. Mais tout en ayant une main sous sa poitrine, elle rampa doucement vers Késar, lui saisit fermement la main et tenta de le rassurer :

BLOOMER LEAH « Ca va aller, Kéz. Je suis là. »

Késar se mit à crier de douleur. Bloomer mordilla sa lèvre inférieure et passa sa main sur le front de son fiancé. Le voir dans cet état était insupportable. Elle ressentait toute sa peine. Son calvaire était aussi devenu le sien.
Bloomer jeta un rapide coup d’œil autour d’elle :

BLOOMER LEAH « Tiens bon. Je vais chercher du secours. »

A la pression qu’exerça Késar sur sa main, Bloomer posa son regard sur lui. Il faisait doucement non de la tête. Il ne voulait visiblement pas qu’elle parte...

BLOOMER LEAH « Je reviens vite ! J’te promets ! »

Il continuait de secouer la tête tout en grimaçant de douleur. Bloomer ne pouvait pas rester là, sagement, sans rien faire, à le regarder agoniser. Il fallait qu’elle agisse. Elle pouvait encore marcher, elle. C’était grâce à Késar qu’elle ne se retrouvait qu’avec quelques côtes en moins. Elle n’avait aucune blessures graves, seulement quelques égratignures.
Non. Elle ne l’écouterait pas. Elle lâcha sa main, se mit debout, la main soutenant toujours sa poitrine, et commença à marcher sur les décombres sur la pointe des pieds. Elle se retourna et le regarda une dernière fois avant d’avancer dans la fumée qui ne s’était pas vraiment dissipée, mais laissait entrevoir quelques silhouettes désormais.

C’est alors qu’à force d’avancer à tâtons sans vraiment savoir où elle allait, Bloomer crut reconnaître son cousin Mathis au milieu de cette foule hystérique et bruyante. Ca ne pouvait pas être lui. Que faisait-il ici si c’était le cas ? Sur un ton incertain, elle fit comme pour elle-même :

BLOOMER LEAH « Lucas ? »

Elle devait en avoir le cœur net. Elle plissa les yeux et put distinguer le visage de Mathis complètement affolé, les joues pleines de larmes. Bloomer l’appela d’une voix cassée :

BLOOMER LEAH « LUCAS ! »

Mathis avait tourné la tête. Il avait sûrement entendu son nom, mais il ne savait pas d’où cette voix provenait, bien qu’il en avait reconnut le son...

MATHIS LUCAS « Bloomer ? »

Il la cherchait du regard. Bloomer le voyait. Il fallait qu’il la remarque. Elle essaya de se rendre visible à travers ce brouillard de poussière.

BLOOMER LEAH « LUCAS ! JE SUIS LÀ ! »
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MessageSujet: Re: ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. EmptyMer 14 Sep - 20:27

✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. I1ww1k
    Lou paniquait, du sang s'écoulait de quelque part de son corps, mais elle était coincée sous un bout de fer alors impossible pour elle de bouger et de regarder d'où vient ce sang qui fit pleurer Lou. Son bébé, à ce moment-là, elle ne pensait qu'à ça, à son futur enfant, à le protéger, à le rassurer, et bien évidemment elle pensait aussi à Lucas, mais après avoir crié doucement son prénom, elle n'eut aucune réponse ce qui l'a fit encore plus paniqué. Mais elle n'était pas du genre pessimiste alors elle se rappela toutes ces prières du soirs qu'elle faisait lorsqu'elle y pensait, elle priait chaque soir et demandait à Dieu de protéger ceux qu'elle aime, son futur enfant, sa famille, et Lucas, son amour. Elle ne cessait de se répéter que tout irait bien, et que tout le monde sortirait de ce drame sain et sauf. Elle ouvrit les yeux, mais elle ne vit que de la poussière tout autour d'elle, elle en respira beaucoup d'ailleurs et ne cessait de tousser. Sa jambe était coincée par le bout de fer, et il était tellement lourd, que celle-ci ne pouvait même pas de retourner, heureusement que le bout de fer n'avait pas été coincé sur son ventre, là elle aurait cessé d'espérer pour que tout aille bien. Les minutes passent, Lou commence à se sentir mal, la tête lourde, le sang qui continue de couler, et ces larmes qui elles aussi continuaient de couler. A ce moment précis, elle n'essayait pas de se dégager de cet enfer, elle restait calme, coucher, à pleurer et à penser à tout et à rien. Elle repensa à sa vie, son adolescence, sa future vie peut-être, elle rigola même en repensant à toutes ces bêtises d'adolescentes, ou quand Lucas venait de la tromper, et qu'elle était mal, tout et rien lui venait à la tête, et Lou ne faisait que penser, et elle se mit à prier. Elle demanda à Dieu de sauver Lucas et son enfant, avant tout, car c'est eux sa vie, alors elle préfère encore partir en sachant qu'eux iraient bien. Sortant de ses pensées, Lou entendit des bruits de métal qui tombait encore, ou bien les sirènes d'ambulances qui s'approchaient petit à petit, ou alors des gens qui crient autour d'elle, alors qu'elle ne dit rien, elle reste calme. Elle entendit alors une petite fille criait "Maman, Maman", et là, Lou craqua à nouveau, car elle pensa à son enfant elle se posa beaucoup de questions, comme par exemple si un jour elle entendra ce fameux "Maman", et elle pensa à la mère de cette petite fille qui criait au secours, elle espérait du fond du cœur qu'elles allaient bien toutes les deux. Lou ne bougeait pas, elle se sentait de plus en plus mal, la tête qui tournait, les yeux qui se fermaient, le souffle court, elle sentait que ça aller mal finir pour elle, mais elle continua à rester positive, en essayant d'écouter tous les bruits venant de dehors, pour que si quelqu'un la voit, elle puisse dans un dernier soupir crier à l'aide, mais rien, plus rien. Le silence se fit sentir, était-ce bon ou mauvais signe? Personne ne le savait, ni même Lou qui était encore bloquée, attendant un miracle. « LOU ?!? JE T'EN SUPPLIE, RÉPOND ! » Quelques mots, les derniers que Lou entendit avant d'être inconsciente, elle se sentit partir juste après avoir entendu la voix de Lucas qui avait l'air choqué. Mourrir qu'est-ce que c'est finalement? La suite de la vie? Evidemment, mourrir fait partit de la vie, alors pourquoi ne pas vouloir y passer? A t-on le choix? Peut-on choisir ? La réponse est non. La mort vient au pire moment, quand deux amoureux viennent de se retrouver, quand une mère est avec sa fille, quand personne n'est là pour vous, mourrir c'est affreux, mais mourrir dans un attentat c'est pire. Car sur le moment, personne ne savait réelement ce qui venait de se produire, était-ce un bête accident ? Ou un acte terroriste ? Ou une mauvaise gestion au niveau du métro? Personne ne savait. L'idée de l'attentat frappa Lou pendant qu'elle pensait à tout et à rien, mais elle n'y prit pas grande attention, car un attentat, ça aurait été la pire des choses qui puisse arriver à ce moment là.
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MessageSujet: Re: ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. EmptyJeu 15 Sep - 12:39

À mesure que les secondes passaient, la panique grandissait dans Grand Central Terminal. Les gens couraient, hurlaient, pleuraient, priaient alors que les secours étaient arrivés pour tenter de sauver un maximum de personnes. L'accès au sous-terrain avait évidemment été interdit et les pompiers faisaient leur maximum, avec l'aide des secouristes et des personnes présentes et capables d'aider, pour évacuer les lieux. Mais tellement de gens gisaient sur le sol, blessés, à supplier qu'on leurs porte secours... Combien de morts allaient-ils être déclarés ? Combien de personnes allaient échapper à la faucheuse ? Combien de personne allaient être blessées à jamais, physiquement et moralement ? Combien de pertes, combien de gens détruits ? Beaucoup trop...

Mathis tentait tant bien que mal de rester debout, appuyé sur un semblant de siège brûler et déchiré. Ses yeux larmoyants parcouraient les lieux, de gauche à droite, sans arrêt, et les horreurs qui s'offraient à lui furent de plus en plus nombreuses. Sa peur ne faisait qu'augmenter, s'emparant chaque seconde d'un centimètre de plus de ses entrailles. Son corps tremblait alors que sa jambe lui lançait des signaux de détresse. Il perdait beaucoup de sang et il commençait à ne plus sentir le bas de son membre. Mais qu'importe ! Il devait lutter et retrouver Lou à tout prix ! Quitte à en perdre sa jambe... Rassemblant son courage à deux mains, il essaya tant bien que mal de mettre un pied devant l'autre. Mais un simple mouvement faisait bouger le morceau de ferraille qui s'était planté dans sa cuisse, lui arrachant une grimace de douleur. Il s'arrêta directement et souffla en fermant les yeux, visage crispé. Non, il ne pouvait pas avancer avec ce machin planté dans sa peau. Alors il inspira un bon coup, porta un de ses mains sur la pointe de fer qui dépassait et tira d'un coup sec dessus pour la sortir de sa jambe. L'effet fut immédiat : il se retrouva avec la tige sortie de sa chair. Et la douleur augmenta. Il mit quelques courtes secondes avant de ressentir une souffrance atroce, ce qui le fit hurler. Mais il serra les dents et tenta de minimiser son cri. Il lâcha la tige et regarda sa blessure qui n'était pas des moindres. Son sang coulait encore plus, ce qui n'était pas bon signe. Il s'empressa donc d'ôter sa veste et d'en faire un bandage improviser qu'il noua autour de sa cuisse pour stopper au mieux l'hémorragie. Le travail fait, il se redressa et tenta une seconde fois de marcher. Sa jambe tremblait, il avait de la peine à avancer, mais c'était déjà plus facile qu'avant. Il se déplaça donc progressivement dans le reste du métro, au milieu des débris et des corps sans vie, cherchant un quelconque signe qui lui montrerait la présence de Lou. Mais au lieu de trouver sa fiancée, il aperçu une petite fille métisse, un enfant qu'il reconnut sans peine. « Soraya ! » La petite fille, qui était recroquevillée dans un coin, à pleurer toutes les larmes de son corps en appelant sa mère, redressa la tête et se releva pour courir vers Lucas. Malgré sa faiblesse, le jeune homme l'attrapa et la prit dans ses bras. Elle se blottit contre lui en pleurant et le jeune homme lui caressa le dos tout en regardant autours de lui. « Où est Manuela ? Soraya, tu as vu ta maman ? » Quelle question. Si la petite pleurait en appelant sa mère, c'est qu'elle ne savait pas où elle se trouvait. La gamine secoua négativement la tête en reniflant, avant de nicher sa tête dans le cou de Mathis. Ce dernier paniqua et tenta tant bien que mal de trouver Manuela dans ce chaos. « Jeune homme, je peux vous aider ? » Luca se retourna et vit un homme âgé d'une quarantaine d'année, blessé légèrement au visage mais sans plus. Légèrement rassuré, il acquiesça et s'empressa de lui demander son aide. « Oui s'il vous plait ! Prenez cet enfant et emmenez là en lieu sûr, vers les secours. Sa mère doit être dans les alentours, une femme métisse, avec des cheveux châtains, frisés. La petite s'appelle Soraya et sa mère c'est Manuela Ayxeres ! » L'homme en question approuva d'un signe de tête et Lucas lui passa l'enfant en larmes. L'inconnu disparut aussitôt, emmenant la petite vers les secours les plus proches.

« LUCAS ! » Cette voix... cette vois si familière. C'était celle de sa cousine. Le jeune homme se retourna et tenta de l'apercevoir au milieu de la fumée et des morceau de béton ou de ferraille qui tombaient sans arrêt. « Bloomer ? » Il paniquait encore plus. Est-ce que sa cousine allait bien ? Était-elle blessée ? Seule ? Késar était-il avec elle ? Plus il se questionna, plus il paniqua. Et soudain, il la vit, dans le hall du Grand Central Terminal, l'air complètement affolée, qui le fixait. Ses yeux le suppliait de venir l'aider, mais il ne pouvait pas venir. Il ne pouvait pas laisser Lou seule... Il tenta de se faire entendre, au milieu du brouhaha environnant, en espérant que Bloomer capterait ses mots. Il hurla. « Les secours sont là ! Je viens t'aider dés que je peux ! Je dois trouver Lou ! » Sa voix dérailla sur les derniers mots... Lou... où était-elle bon sang ?
Dans un dernier élan de courage, Lucas rassembla toutes les forces qu'il pouvait trouver en lui et se remit à avancer au milieu des débris entassés à la recherche de sa chérie. Plus ses pas le faisaient avancer, plus il craignait de la retrouver morte. Les larmes se remirent à lui brouiller la vue, mais il inspira un bon coup et continua. Puis, tout à coup, il aperçut une main avec un annulaire décoré d'un anneau de fiançailles. Il ne peina pas à la reconnaître, fine, gracieuse, bien que légèrement écorchée et noircie. C'était celle de Lou ! Alors ce fut comme s'il n'était plus blessé, comme s'il était capable de déplacer des montagnes. Il se jeta vers elle et vit son visage, yeux fermés, alors que son corps était recouvert par une masse de fer. « LOU ! » Il s'agenouilla auprès d'elle, grimaçant suite à la douleur qu'il ressentit à la cuisse, puis il prit son visage entre ses mains. Elle était inconsciente. « Lou, je t'en supplie, ouvre les yeux ! » Mais rien. Lucas pria pour qu'elle soit encore en vie et, alors que ses larmes roulaient sur ses joues, il se releva et tenta de déplacer la ferraille qui la recouvrait. Son visage se crispait sous l'effort et la douleur, et la masse de fer ne daigna pas bouger d'un centimètre.« AIDEZ-MOI ! JE VOUS EN SUPPLIE ! MA FIANCÉE EST COINCÉE ! » Tout en appelant à l'aide, il essaya encore et encore de faire bouger la ferraille, sans grand succès.
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MessageSujet: Re: ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. EmptyVen 23 Sep - 18:06



Wrong place ϟ Wrong time.



Lou Mathys Késar Bloomer

Manuela Mandy-Lane Kylian Coleen



✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. 110904112330797243



✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. 11090501083154924
• New York City, Manhattan, Midtown, Grand Central Terminal, 8h59.

Bloomer pensa que c’était peine perdue. Ses cris s’étaient perdus le vacarme général. Mais, il y eut enfin contact visuel entre Mathis et elle. Seul les gens paniqués étaient désormais l’obstacle numéro un de Bloomer pour l’atteindre. Elle en bouscula certains et ne prenait désormais plus la peine de demander pardon. C’était devenu inutile, puisque dans cette histoire, tout le monde cherchait à s’en sortir... Elle passait d’abord un bras, puis le reste de son corps, en ne perdant pas de vue son cousin une seule seconde. C’est alors qu’elle l’entendit au loin dire :

MATHIS LUCAS « Les secours sont là ! Je viens t'aider — »

C’était tout ce qu’elle avait pu percevoir. « Ne bouge pas ! », avait-elle cru distinguer de ses lèvres pendant qu’un type aux allures de chrétien fanatique était passé devant elle en clamant que la fin était proche. Elle entendit cependant la fin des paroles de Mathis :

MATHIS LUCAS « Je dois trouver Lou ! »

Bloomer comprit alors qu’il ne viendrait pas. Elle s'inquiéta à l’entente du nom de Lou. S’il devait la retrouver, cela signifiait qu’il lui était arrivé quelque chose de grave. Elle ne pouvait pas le laisser tout seul à chercher Lou dans une masse pareille.
Dans sa tête, Mathis lui avait dit de ne pas bouger. Ce n’était pas le cas en réalité, mais elle n’allait pas l’écouter. Elle fit totalement le contraire. Elle réussit à se frayer un chemin jusqu’à lui et fit :

BLOOMER LEAH « Je viens avec toi ! »

Bloomer lui prit fermement la main. Lou, ils allaient la trouver. Tous les deux.
Mathis la fixa quelques secondes. La situation aurait été différente, il n’aurait jamais voulu qu’il l’accompagne : trop dangereux, trop risqué pour elle car trop petite. Depuis que Bloomer était entré dans la famille Conrad à l’âge de quatre ans, personne n’avait le droit de toucher la petite orpheline, ni de lui faire du mal. Elle était une petite chose fragile pour lui. Il avait toujours été là pour la défendre de tout ce qui pourrait lui nuire...
Aujourd’hui, c’était lui qui avait besoin d’aide.

• New York City, Manhattan, Midtown, Grand Central Terminal, 9h00.

Bloomer l’entraîna. Ils partirent ensemble à la recherche de la belle brune. Soudain, Mathis repéra sous une masse de fer une main qu’il connaissait très bien et s’écria :

MATHIS LUCAS « LOU ! »

Il se précipita vers elle. Bloomer le suivit dans sa course. Quand elle arriva un peu après Mathis, elle vit Lou, reposant sous la ferraille, les paupières closes. Bloomer était comme tétanisée. Sa bouche était entrouverte et ses yeux parcouraient le corps de Lou des pieds à la tête. Etait-elle morte ? Sa figure d’habitude si rayonnante était tellement blême...
Et Mathis qui ne cessait d’implorer...

MATHIS LUCAS « Lou, je t’en supplie, ouvre les yeux ! »

Bloomer s’avança doucement vers l’enveloppe charnelle de Lou. Alors que Mathis tentait de déplacer l’imposant morceau de fer, Bloomer avait prit la main de Lou et fit calmement :

BLOOMER LEAH « Lou, tu m’entends ? Serres-moi la main, si tu m’entends. »

Rien. Aucune pression. Et Mathis qui criait tout en essayant de bouger le tas de ferraille :

MATHIS LUCAS « AIDEZ-MOI ! JE VOUS EN SUPPLIE ! MA FIANCÉE EST COINCÉE ! »

Bloomer attarda son regard sur la poitrine de la jeune femme et remarqua que celle-ci se soulevait doucement. Elle repoussa alors une mèche de ses cheveux et se pencha sur le visage de Lou.
Le son d’un petit filet d’air sortait de ses narines. Elle respirait !
Bloomer rejoignit son cousin et pendant qu’elle essayait à son tour de bouger l’énorme tas de fer, elle dit :

BLOOMER LEAH « Lucas, il faut faire vite ! Je crois que Lou est dans le coma ! »

Mathis la regarda avec des yeux apeurés.

BLOOMER LEAH « Ca va aller ! A trois, tu tire avec moi ! »

Elle commença le décompte et arrivés à trois, ils tirèrent la plaque de fer de toutes leurs forces et arrivèrent à en déplacer une petite partie. On voyait désormais entièrement le buste et le bassin de la jeune femme. Bloomer et Mathis relâchèrent synchro le lourd plateau métallique sur le sol poussiéreux et tournèrent la tête l’un vers l’autre. Un sourire très pincé se dessina sur les lèvres de Bloomer. Mathis lâcha un souffle qui voulait dire « Putain... On l’a fait ! ».

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MessageSujet: Re: ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. ✿ Groupe 1 - Grand Central Terminal. EmptySam 1 Oct - 9:58


Intrigue

attentat de new York
Une heure après l'explosion des bombes, le chaos règne et les choses ne vont pas en s'arrangeant, le temps se gâte, la pluie commence à tomber, le vent se lève. Les conditions climatiques ralentissent l'intervention des secouristes et rend la survie des gens coincés encore plus difficile. Mais tout n'est pas si désespéré car la pluie permet d’éteindre les différents feux formés à cause des explosions ... Dans tous cela une chose est certaine, il faudra être fort pour pouvoir survivre dans ce chaos.

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