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I don't understand - PV

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MessageSujet: I don't understand - PV I don't understand - PV EmptyMer 26 Jan - 22:13

    • ♣ Tu l'as bien mérité. Pauvre idiot, qu'est-ce que tu croyais au juste ?
      Et non on ne peut pas toujours avoir ce que l'on veut.


    Elle n'était pas venue. La chaise en face de moi était restée vide.
    C'est comme dans un film où l'homme attend la femme mais, à bout de force aprés avoir espéré croiser son regard plus d'une heure décide alors de partir pour ensuite déprimer toute la nuit. Bordel de merde. Je suis pas comme ça, puis on abandonne pas Sitael Ioannis comme ça. Si elle pensait, en me laissant seul à ma table ce soir que j'allais lâcher l'affaire celle-ci faisait fausse route. Calixte, un rendez-vous, un simple tête à tête c'est pas la mort. Peut-être que j'ai une tronche de pervers, qui sait. En plus pour ce soir spécial j'avais réservé une table au restaurant le plus chic où des personnes de qualité y vont. Et puis mon costard, j'me suis mis sur mon 31 en espérant te voir assise à cette place puis oh et mince ! J'vais pas rester là à me plaindre. D'un geste vif je me lève, lançe un regard amer à cet endroit si ... vide. J'avais fait mes petites recherches et savais donc où Calixte logeait. J'attrape donc une bouteille de champagne, le serveur arrive et me donne deux plateaux. J'avais préféré prévoir ce moment. Je savais qu'en l'invitant elle ne viendrait pas, je savais que ce soir, en rentrant dans ce restaurant Calixte me laisserait seul. Cette idée de ne pas la voir venir me faisait, au fond de moi, doucement sourire. Elle ne me connaît visiblement pas. J'ai toujours été habitué à avoir ce que je désirais alors putain c'est pas maintenant à 22 piges qu'une fille va en décider autrement. Je tends discrètement quelques billets au serveur et dans un calme olympien, la tête haute, je quitte ce restaurant merdique. Peut-être qu'elle est passée, peut-être que je l'ai pas vu, peut-être que ce restaurant n'était pas à sa hauteur du coup elle a peut-être préféré prendre la tangente. L'adrénaline monte. J'ai presque envie de taper le premier que je croise. J'enfonçe ma main dans ma poche, attrape la clef de ma voiture. Un petit bruit me prévient que les portières viennent de s'ouvrir. Tandis que je roule à vive allure dans les rues de la ville, mes doigts pianotent sur le volant. C'est fou l'état dans lequel j'peux me mettre quand on m'offre pas ce que je désire sur un plateau d'argent. Mes yeux sombres fixent les lignes blanches qui dévalent.

    Nous y sommes, c'est ici que vit la belle Calixte, les lumières semblent étteintes. En fait je regarde même pas, j'suis aveuglé par ma colère. C'est cette frustration qui m'a faite venir ici. J'attrape les deux plateaux et la bouteille. Mon poing commence déjà à se serrer. J'me demande ce que je fais ici, non mais j'ai l'impression d'être un cabot qui rampe aux pieds de son maître, soumis. Me voilà devant la porte de Calixte. J'hésite un instant, recule d'un pas. Et si maintenant, alors que j'arrivais au point culminant je me défilais ? Mon avis était légèrement partagé sur la question. Mon esprit divaguait entre rester pour lui montrer que je ne laisse pas tomber si facilement ou partir pour lui faire comprendre que moi aussi je peux trés bien être le grand méchant loup. Et puis merde. C'est terminé le temps des questions. J'ai pas une seule goutte d'alcool dans le sang alors autant y aller de suite sait-on jamais si je viens à vouloir me bourrer la gueule ce soir et venir ici comme un plouc qui sent l'alcool et pleurer à sa porte. Autant en profiter tant que je suis sobre. Mon regard s'accroche à la porte. J'imagine son regard, ses grands yeux, je ne sais même plus de quelle couleur ils sont. A force de ne plus la voir mes souvenirs deviennent flous. Je me souviens d'une chose, ils sont pétillants, vachement beaux, assez pour avoir retenu mon attention. J'inspire une longue bouffée d'air frais et c'est là que mon poing s'abat sur la porte. Y a peut-être une sonette mais j'm'en balançe. J'veux qu'elle m'ouvre. J'vais pas lui faire de mal. Je continue à tambouriner sur sa porte, le genre de scénario du type complètement désespéré. En général ça marche avec les femmes. Mais Calixte, j'sais pas, je parviens pas à la cerner. J'empêche enfin mes poings de taper sur le bois et, d'une voix basse et raillée je l'appelle désespérément.

      « Calixte je sais que t'es là. » je marque une pause, mes yeux fixent alors le sol. J'ai rien d'autre à regarder en même temps. « Tu peux m'ouvrir tu sais. J'veux pas que ton repas soit froid. » un petit rire nerveux s'échappe. « Si t'ouvres pas je te jure que euh ... Je défonçe cette porte ! Ouvre-moi je sais que t'es là. Calixte. J'peux passer toute la nuit devant ta porte si tu veux jouer à ça. »


    Je sais pas vraiment si j'en serais capable mais mince, quelques heures oui, enfin je pense. J'espère surtout qu'elle va avoir la bonté d'ouvrir cette maudite porte. Allez Calixte un petit effort. Pour le bonheur d'un pauvre homme. Enfin pauvre ça reste à prouver mais passons ce n'est qu'un simple détail. J'veux juste la convaincre de me laisser entrer.
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MessageSujet: Re: I don't understand - PV I don't understand - PV EmptyLun 7 Fév - 19:40

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    Calixte aimait bien les garçons. C’était un fait, depuis son premier baiser avec Mathéo, petit blondinet de six ans, il y en avait toujours un qui occupait son esprit. Elle avait bien essayé les filles une fois ou deux – les souvenirs n’étaient plus bien clairs -, mais elle les trouvait nettement moins drôles que nos chers hommes. Elle aimait bien les cadeaux qu’ils faisaient pour essayer de l’avoir, ou encore les attentions qu’ils lui portaient. Calixte avait parfois un faible pour les gentils, ceux qui essayaient de l’aider d’une manière ou d’une autre. Elle les trouvait touchant dans leur maladresse et eux, elle n’arrivait pas à les blesser ou à les ignorer. Cependant ils étaient trop normaux, et il leur manquait toujours quelque chose. Alors il y avait les arrogants qui la considéraient comme un simple objet pratique pour une nuit, cependant, ces derniers regrettaient toujours de s’être frottés au fort caractère de la française. Ces rois du monde qui n’étaient pas plus utiles qu’un radiateur en plein milieu du Sahara se retrouvaient rapidement sans emploi, ou sans appartement ; ils devaient tout recommencer à zéro, dommage n’est-ce pas, quelle triste coïncidence. Elle s’amusait avec eux, et c’est ce qu’on cherche quand on a tout juste vingt ans. Le dernier garçon qui ne cessait d’apparaître dans ses appels manqués était un peu comme ça. Plutôt têtu, issu d’une très bonne famille, toujours habillé avec goût ; idéal en quelque chose. Même son prénom parvenait à faire sourire la jeune femme, Sitael. Cependant, ça aurait trop simple de vivre une grande histoire d’amour – ou grande histoire au lit. Non, il fallait pimenter un peu tout ça. Elle avait décidé de jouer, et avait constaté que Sitael était un grand joueur. Il n’avait pas l’air de vouloir la lâcher et mine de rien, cela lui plaisait. Au moins, il savait ce qu’il voulait, il était têtu et déterminé, par comme ces hommes qui changent d’avis comme de chemise. Ce soir-là, il l’avait invitée dans un grand restaurant ; un lieu qu’elle aimait beaucoup et dans lequel elle ne refusait jamais d’aller. Elle avait longuement visité. Devait-elle y aller ou non ? Preuve de son hésitation, elle avait pris la peine de s’habiller et c’est une fois dans l’entrée de son appartement qu’elle avait décidé qu’une soirée DVD serait bien plus agréable qu’une soirée en tête à tête avec le beau grec. « Désolée mon cher, mais ça ne sera pas pour cette fois. » Elle avait quitté ses talons, reposé son manteau, laissé tomber son sac, et détaché ses cheveux. Puis, elle était allée enfiler une simple chemise d’homme par-dessus ses sous-vêtements. Une chemise qui appartenait à son meilleur ami et qui selon elle, lui allai bien mieux à elle qu’à lui. Elle avait toujours volé les vêtements de son frère, à présent, c'était ceux d'Aymeric, puis ça serait ceux de Sitael le jour où elle en aura marre de ce petit jeu.

    Quelques minutes après elle était assise dans son grand salon offrant une très belle vue sur New York ; un verre de vin était posé sur la table basse, la télécommande était à portée de main, et Fred – son petit labrador – était endormi à côté d’elle. Elle ne put réprimer un sourire quand elle imagina la tête que Sitael devait être en train d’afficher au restaurant, seul à une table. Sa fierté avait du une nouvelle fois en prendre un coup. Enfin, il devait être habitué à présent. Michel-Ange lui avait toujours dit qu'elle devait faire patienter les mecs, qu'elle ne devait pas se contenter de "coup d'un soir", qu'elle méritait bien mieux que ça. Un fin sourire naquit sur son visage. Il avait toujours pensé le meilleur d'elle, même durant les moments les plus durs. Elle espérait que son avis sur elle n'avait pas changé. Calixte leva les yeux au ciel. « Tu te fais du mal ma grande là... Puis arrête de parler toute seule, il y a ton chien, mais c'est pas une bonne excuse. » Le fameux chien décida que c'était d'ailleurs le moment pour bouger et alla se blottir contre Calixte, à croire qu'il avait sentit qu'elle commençait à replonger dans de mauvais souvenirs.

    Environ une demi-heure plus tard, quelqu’un frappa à la porte de l’appartement de la jeune femme. Cette dernière fronça les sourcils, elle n’attendait pourtant personne. Elle poussa doucement son chien pour rejoindre l’entrée à petits pas. Soudain, une voix vint jusqu’à elle. « Calixte je sais que t'es là. » Elle fronça ses sourcils. Sitael ? Elle lui avait donné son adresse ? Que faisait-il ici ? Il était décidément plus têtu que prévu. Enfin, elle n'allait pas lui ouvrir si vite. Elle s'appuya contre le mur et attendit d'en entendre plus. « Tu peux m'ouvrir tu sais. J'veux pas que ton repas soit froid. » Il avait apporté un repas. Il marquait des points, au moins, il ne débarquait pas les mains vides, & si elle le mettait à la porte rapidement, elle aurait de quoi manger. Calixte réalisa alors qu'elle n'avait rien mangé depuis ce matin. Sa journée avait été trop chargée pour ça. « Si t'ouvres pas je te jure que euh ... Je défonçe cette porte ! Ouvre-moi je sais que t'es là. Calixte. J'peux passer toute la nuit devant ta porte si tu veux jouer à ça. » Là, elle ne cacha pas son amusement. Il ressemblait à un amoureux fou digne d'une série télé des années soixante-dix. Elle était bien tentée de le faire patienter quelques minutes, mais un bruit peu distingué provenant de son ventre la rappela à l'ordre. Fichue condition humaine, fichu ventre pas capable d'attendre quelques minutes de plus pour manger. Elle jeta un rapide coup d'œil dans un des nombreux miroirs des lieux : maquillage - checked, coiffure - checked, tenue - à peu près checked, il se contentera de cette chemise.

    Calixte prit une profonde inspiration et se positionna juste derrière la porte. « Je ne sais pas si c'est bien raisonnable de faire entrer un inconnu chez moi... » Légère pause. « Enfin, je tiens à ma porte. » Elle finit par ouvrir la porte et se retrouva face à face à Sitael, toujours planté sur son palier. « T'en as mis un temps, je pensais que tu viendrai jamais. » Non, elle ne devait pas paraître surprise, autant être sûre d'elle et faire celle qui savait qu'il viendrait. « Joli costume. Désolée, ma robe n'était pas assez confortable. » Faible sourire, puis elle avisa les paquets qu'il portait. « Je devrais peut-être te montrer la cuisine, t'es parfait comme livreur en fait. Il faudra que je retienne ton numéro. » Elle leva les yeux au ciel. Elle parlait trop. Laisse lui le temps de respirer Calixte.

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MessageSujet: Re: I don't understand - PV I don't understand - PV EmptyDim 27 Fév - 15:09

Je reste planté devant cette porte, je garde l'espoir qu'elle va m'ouvrir. Ca ne meurt pas, l'espoir. Je fixe le repas entre mes mains et me demande pendant un instant si je vais devoir le jeter ou pas. En plus du froid de la nuit, mais mains tremblent légèrement à cause de la colère. J'inspire une longue bouffée d'air frais, me demande si je ne vais pas fumer une cigarette pour me calmer un peu et ainsi pouvoir patienter plus longtemps. Je lève les yeux au ciel, regarde la lune pendant un long moment. Soudain, une fois féminine m'extirpe de mes pensées, je ne souris pas, bien que l'envie ne manque pas. « Je ne sais pas si c'est bien raisonnable de faire entrer un inconnu chez moi... » Le doute s'installe, non elle peut pas me faire ça, elle va répondre, j'en suis sûr, enfin ouais je crois. J'espère. Mais putain, Calixte ouvre. Enfin, le bruit de la poignet résonne, la porte laisse apparaitre le visage de la jeune femme. Je reste quelques secondes à la fixer. Je baisse les yeux afin de regarder sa tenue. Sexy. « T'en as mis un temps, je pensais que tu viendrai jamais. » Je rapporte mon regard dans le sien tout en souriant. Ne jamais venir ? C'est mal me connaître, je suis capable de n'importe quoi pour arriver à mes fins. Mes yeux se mettent à briller comme un gamin. Elle est là, devant moi, punaise depuis le temps que j'espérais ce moment, j'commençais par plus y croire. Mes efforts finissent par payer. « Je devrais peut-être te montrer la cuisine, t'es parfait comme livreur en fait. Il faudra que je retienne ton numéro. » Un léger rire passe la barre des mes lèvres. D'un pas lent je m'approche d'elle, lui dépose un baiser sur la joue en guise de bonjour. Je peux être mignon quand je le veux, c'est peut-être difficile à penser mais oui je sais faire des efforts. Je me retiens de lui dire qu'elle est ravissante, c'est une garce quand elle s'y met alors, je vais faire de même. De toute façon elle sait très bien ce que je pense d'elle. Rien qu'à mon regard n'importe qui peut comprendre qu'elle me plait.

    « C'est une livraison spéciale. C'est la première et dernière fois que je fais ça. » Mon sourire s'estompe, elle n'est pas venue au restaurant, le goût de l'amertume s'empare de moi. Heureusement lorsque mon regard croise à nouveau le sien, la rancœur s'efface. « Bon hein je fais comme chez moi. » Smile.


Et sans attendre, je lui tends les plateaux repas et ôte de mes épaules ma veste pour la poser sur le porte manteau pas loin de nous. Je trouve la décoration pas mal, c'est qu'elle a du goût ! Je sors mon paquet de cigarette, en amère une à mes lèvres et l'allume. Je tire une longue taffe, fixe la jeune femme avec un air provocant.

    « J'espère qu'on peut fumer chez toi. » suite à ses mots je la déshabille du regard. Cette chemise d'homme me déstabilise légèrement. « T'as un mec ou quoi ? Non mais tu peux me le dire, j'suis loin d'être jaloux et ... » Je m'approche d'elle, la bouffe du regard, ma bouche s'approche de son visage, j'effleure du bout de mes lèvres son cou avant de lui murmurer à l'oreille. « Je sais être discret, te fais pas de bile pour ça. Puis j'trouve ça plutôt excitant. » Je reste quelques secondes proche d'elle, soufflant dans son cou en même temps que je parlais. « T'as prévu quoi pour ce soir ? » Question conne.


En tant normal j'aurais sauté sur la personne en face de moi en y allant comme un bourrin mais sachant qu'avec Calixte ce n'est pas comme j'use la carte de la douceur. Mon regard sombre embrasse le sien, embrasse ses lèvres, son cou. J'oublie le reste, balaye ma vie et ne pense qu'à ses yeux. J'amène une seconde fois le tube de cancer à mes lèvres, laisse la fumée emplir mes poumons et, je tourne la tête vers la gauche pour la laisser s'échapper dans l'air. Finalement, je me décide enfin à la libérer des repas et les reprend. Je me dirige vers la table du salon et les pose dessus. Le sonnerie de mon portable résonne alors, j'attrape le mobile, fixe l'écran lumineux. Sans attendre je l'éteins, allez vous faire foutre, ce soir j'ai juste envie de passer une petite soirée sympa avec cette jeune fille. Soudain, j'enfonce ma main dans ma poche et en sort un magnifique collier de diamants. Je le tends en direction de Calixte, encore un de mes cadeaux. Je ne compte plus la somme que j'ai dépensé pour elle. Je m'approche d'elle, tourne autour d'elle afin de me retrouver derrière son dos. Je lève les mains afin de lui mettre le collier. Ma main effleure sa peau. Mes lèvres s'approche de son oreille.

    « Tu le trouves comment ? »
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MessageSujet: Re: I don't understand - PV I don't understand - PV EmptyLun 28 Fév - 22:16

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    « C'est une livraison spéciale. C'est la première et dernière fois que je fais ça. » A ces quelques mots, Calixte réprima un sourire. Elle l’imaginait bien, en train de l’attendre avec impatience, à une table dans ce restaurant. Combien de temps avait-il patienté – enfin piétiné - avant de finalement perdre espoir et se résoudre à emporter des plats chez elle ? Sûrement quelques minutes seulement. Le connaissant, il avait dû deviner dès le départ, qu’elle ne viendrait. « Bon hein je fais comme chez moi. » Elle leva les yeux au ciel et accepta sans rechigner les plats. Elle s’approcha d’une table présente dans l’entrée, table ou vide-poche attitré de la jeune femme, mais la voix de Sitael la força à se retourner, elle en oublia son objectif. Calixte s’appuya à cette dite table, et observa un instant son visiteur. Il se dégageait quelque chose de particulier, de ce Sitael. Après tout, pourquoi l’aurait-elle laissé fumer ici – alors qu’elle détestait cette odeur - s’il avait été insignifiant ? Elle appréciait la façon dont il s’habillait ; avec beaucoup de goût, et de classe, tout en gardant un soupçon de décontraction. Le mélange parfait qu’elle recherchait toujours chez un homme. Elle n’aimait pas ceux qui étaient – trop – tirés à quatre épingles, et ceux qui ne souciaient pas de leur apparence, elle ne leur accordait guère d’importance, sauf pour Brad bien sûr, c’était une exception. Elle ne cilla pas lorsqu’il la détailla de la tête aux pieds, il ne manquait plus qu’il la croit intimidée. « T'as un mec ou quoi ? Non mais tu peux me le dire, j'suis loin d'être jaloux et ... » Il s’approcha. Non. Mauvaise idée. Il la provoquait, il la cherchait. Sa bouche effleura son cou. Calixte se mordit les lèvres ; il le savait très bien qu’elle était terriblement sensible ici, il jouait avec elle, il tentait de prendre le dessus. « Je sais être discret, te fais pas de bile pour ça. Puis j'trouve ça plutôt excitant. » La française laissa échapper un faible sourire ; avant de prononcer enfin quelques mots, d’une voix qui avait perdu de son assurance. « Excitant ? Depuis quand un repas entre amis se doit d’être…excitant ? » Nier, encore et toujours cette attraction, telle était la clef. « T'as prévu quoi pour ce soir ? » Calixte haussa les épaules. « J’avais commencé une soirée avec Fred, mais il s’est endormi devant la télé, donc il est allé se reposer dans une des chambres. Je vais devoir me contenter de ta présence je crois. » Il s’agissait de son chien bien sûr, mais elle voulait voir comment il allait réagir, à l’évocation d’un prénom masculin. Provoquer, toujours provoquer, tel était le maître mot.

    Ensuite, elle le guida au salon. Enfin disons plutôt que Sitael trouva le chemin du salon tout seul et elle fut obligée de le suivre. La jeune femme profita de la courte trêve pour jeter un coup d'œil aux plats apportés ; il n'avait pas commis un seul faux pas, apparemment. Comment faisait-il pour toujours deviner ce qu'elle aimait ? Le hasard, oui, c'était le hasard, affirma-t-elle pour se convaincre. Quand elle entendit le portable de Sitael sonner elle rit. «Tu es bien demandé. Je vais me sentir privilégiée, tu m'accordes tellement d'attention. » Montrer un certain intérêt, tout de même, pour ne pas perdre complètement cet homme, telle était l'astuce. Et comme pour confirmer ses mots, il lui offrit un cadeau, encore un. Le collier était magnifique, elle ne pouvait pas le nier. Elle frissonna lorsqu'il l'attacha autour de son cou, et vint ensuite parler tout prêt de son oreille. « Tu le trouves comment ? » Calixte se tourna pour pouvoir enfin le regarder dans les yeux. Sa main vint caresser sa joue, et elle s'approcha doucement de lui. «Plus beau que le dernier. » Elle diminua encore la distance entre eux, leurs bouches n'étaient plus séparées que de quelques petits centimètres forts ridicules. Elle en profita pour détailler son visage, son regard, chacun de ses cils. Oui, il n'était pas trop mal, même très bien. Sa paume droite caressait toujours sa joue, et pendant ce temps, son bras passa autour du cou du jeune homme, pour que son autre main puisse effleurer sa nuque et passer dans ses cheveux bruns. « Mais sûrement moins brillant que le prochain. » Elle lui adressa un clin d'oeil. Puis, alors qu'il lui aurait suffit de s'approcher plus pour briser la tension qui régnait entre eux depuis des semaines, elle préféra se reculer brusquement et s'emparer de la cigarette de Sitael qu'il avait délaissé. Bien trop occupé par la jeune femme qui avait tenté une approche.

    Ce fut à son tour d'inspirer profondément, une longue bouffée de fumée vint piquer sa gorge et emplir ses poumons. Elle se mit à sourire en réalisant qu'il s'agissait là d'un baiser indirect. Cette cigarette avait frôlé les lèvres de Sitael, elle rencontrait à présent celles de Calixte. Ils se contenteraient de ça ce soir, elle en était persuadée. « Car il y en aura d'autres non ? De cadeaux. J'espère en tout cas. Je n'ai plus besoin de faire les magasins. » Oh non, il n'avait pas terminé de ramer et de se ruiner, bien qu'il faudrait sûrement du temps avant que le compte du jeune homme soit à sec. Elle lui tourna le dos - tout en gardant sa cigarette bien sûr - pour porter son attention aux plats posés sur la table du salon, elle s'y attarda plus longuement cette fois. « Alors, qu'est ce que tu nous as amené ? Tu aurais pu appeler avant quand même. C'est ce que font les parfaits livreurs normalement. Ils demandent les goûts de leurs clients, mais bon, je vais me contenter de ce service...médiocre ; tu as quand même apporté un petit présent. » Elle soupira, pour accentuer son jugement, pour appuyer ses paroles. Elle se félicita intérieurement d'être si bonne actrice, elle faisait très bien la fille blasée, alors qu'elle était loin de l'être. « T'as apporté à boire aussi ? Ou faut que j'aille chercher quelque chose à la cuisine ? »
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