Nymphadora servait les derniers clients avant sa pause déjeuner. Quoi de plus appétissant que de vendre des sextoys et condoms en forme de sucette à un vieux couple de soixante-dix ans, elle retient tout de même le fou rire qui lui grattait la gorge et resta professionnelle jusqu'au bout, allant même jusqu'à leurs souhaitées bien du plaisir à leur sortie de la boutique. Une fois les petits vieux partis, elle déposa la plaque en argent écrit "musée du sexe de New York - Nymphadora B.P." sous le comptoir, embrassa sa collègue de travail sur la joue et sortie pour profiter de son heure de diner.
C'était encore l'été, Dora adorait cette saison, il faut dire qu'entre Los Angeles et l'Inde, les hivers ce n’était pas son fort. L'Indienne traversa la rue et se retrouva à Central Park en quelques minutes, elle s'arrêta un moment pour s'acheter un hot-dog, qu'elle mangea en se cherchant une place où passer le temps. Ses pas la mena près du lac artificiel, tous les bancs étaient déjà occupés, elle du s'assoir près d'une autre femme d'environs de son age, peut-importe, son regard se perdit dans la foule et ses pensés avec.
Il y avait une tonne d'enfants qui jouaient devant elle, la plupart étaient accompagnées de leurs nannies, c'était facile à reconnaitre; premièrement, elle ne parlait pas anglais. Deuxièment, elles étaient toutes assises ensemble dans un coin et surveillaient leurs protégés d'un air maternel. Alors que les mères.. Les mères, étaient de l'autre côté, blonde, brune, rousse, peut-importe, elles étaient tous du même style, complet derniers cris, l'air pincé, le nez en l'air, portant attention à leurs manucures, parlant sur leur téléphone et si quelqu'un avait le malheur de leur faire remarquer que leur progéniture s'aventurait trop près du lac, elle criait à l'enfant de revenir tout de suite près d'elle, sous peine d'être privée de tel ou tel bien matériel quel contre. Dora roula les yeux, les mères Américaines étaient toutes pareilles et pouvaient toutes être classées dans deux ou trois catégories différentes.
Pour le coup Nymphadora se trouva bien chanceuse. Elle avait d'abords grandit entourée de Nounou qui la traitait aussi bien que leurs propres enfants et ensuite dans sa famille en Inde où elle avait pu se faires quelques racines. Elle se souvenait trop bien des quelques après-midi comme celle-là, ou ses parents adoptifs l'amenaient dans un endroit public vêtu de ses plus belles robes, elle devait 'jouer', sans courir, sans rire trop fort, sans grimacer, elle devait poser pour les papparazies, c'était d'un ennui mortel, elle avait toujours hâte de revenir à la maison, où ses nannies lui inventeraient des jeux qui lui permettaient de sauter sur tous les coussins de la maison, sans que personne ne bronche.
Une fillette, Dora ne lui donnait pas plus de cinq ans, échappa sa glace au chocolat sur sa robe blanche, pleure s'en suit et de sa place, Nymphadora pus voir les mères et les nannies lever leurs têtes d'un seul coup, tous cherchaient quel enfant était à l'origine du bruit. C'est une des mères blondes qui se leva, de mauvaises humeurs, elle sermonna sa fille, et partie du parc en la trainant de force, ce qui fit redoubler les pleure de la petite. L'Indienne éclata de rire.

Dora avait lancé la phrase comme ça, au hasard, sans s'attendre à lancer la conversation, mais bon socialiser ne tuait pas. (Enfin, sauf si on socialisait avec des psychopathes ou ce genre de personne, mais quelque chose lui disait que c'était pas le cas aujourd'hui.) Nymphadora sourie, un grand sourire sarcastique.

« Oh non, elle a une nanny. » Elle se pencha la tête pour jeter un dernier coup d'oeil à la dame en questions, les cris et les pleures de la filètes se faisait de moins en moins entendre, bientôt ils quitteraient le parc. « C'est une mère type de l'Upper East Side. Cheveux raides et plats, avec leurs colorations faites aux 14 jours comme il se doit, chez bergdorf sans doute. Tu remarqueras que le blond/blanc domine. C'est tellement plus facile de cacher les cheveux gris, qu'elles ont acquis beaucoup trop tôt à cause du comportement de leurs progénitures. » Pour aider à prouver son point, au fur et à mesure de son exposé, Dora pointait les 'mères' toujours assises sur le rebord de la fontaine. « T'as vu, même leurs franges sont toutes du même côté. Tailleurs derniers cris, sans aucun pli, malheur à l'enfant qui s'essuie le nez dessus. Téléphone cellulaire toujours à porter de mains, sa serais beaucoup trop malheureux de manquer l'appel de leurs chers comités, qui d'autres qu'elles pourraient décider si on plis les serviettes en forme de rose ou de cygne au prochain gala de charité. Elles se connaissent toutes, saluent tous l'une des leurs à son arrivée, mais se détestent toutes très profondément. Probablement parce que l'une a une plus grosse piscine que l'autre. À chaque fois qu'un enfant fait un bruit qui se distinct des autres, elle crinque. Pas de peurs que leurs chers petits se fassent remarquer non, mais de peur qu'elles doivent agir, car elles n’ont aucune idée comment leurs bambins fonctionnent et elles sont terrifiées. Ouais, je te parie n'importe quoi, qu'elles ont chacune une ou deux nannies. Un enfant, deux au maximum, un mari toujours trop occupé, qui prend surement maitresses ailleurs et un diplôme de Yale, ou Brown en histoire de l'art ou littérature. »

L'Indienne arrêta sa tirade, quand elle s'y mettait, elle pouvait parler pendant des heures, elle adorait juger les autres et malheureusement, elle avait souvent raison. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait choisi la psychiatrie, comprendre comment les gens fonctionnent, comment ils pensent, la fascinait au plus au point.

« T'es parents ont jamais eu recours a une nanny hm ? T'aurais tout de suite vu de quoi je parle. Ils ne doivent rien à voir avec ce que je viens de dire. 'fin, ce n’est pas un mal ein ? Au contraire même. Les miens étaient dans ce genre. » Elle montra les mères en face, d'un coup de tête. [center]« C'est vide, c'est tout. Un peu comme les sacs de chipd tu vois, tu payes trois dollars pour un sac énorme, tu l'ouvres, il est rempli qu'à la moitié, même moins. Tu payes que pour l'emballage en somme. »

Dora regarda longuement la fille assied à côté d'elle, les sourcils haussés, les lèvres plissées, elle se concentrait et essayait de deviner ce qu'elle voulait dire par 'assez spéciale,' et ainsi de suite. Elle avait un teint de café au lait, une famille multiraciale? Non c'était pas ça, elle avait pas assez de colère dans la voix. Puis elle avait cet accent typique des Américaines, elle ne pouvait venir d'ailleurs. Peut-être que ses parents étaient modernes et homosexuels, elle ne pouvait pas être fille de princesse ou d'ambassadeur, elle aurait connu son lot de nanny. Dans sa tête, Nymphadora voyait toutes les familles 'étrange' qu'elle avait vu à "échanger nos mères" ou une débilitée de la sorte. La plupart des gens qui y passaient se considéraient normaux et leurs enfants étaient tellement bien dressés qu'il ne voyait pas qu'ils étaient 'étrange' non plus.. Voilà, l'étrangère avait touché son point faible, maintenant Dora voulait tout savoir.

« C'est tellement vrai, ma famille.. » EDora fit une pause, elle parlait que très rarement des gens qui l'avait adopté, encore moins en disant 'famille', elle haussa les yeux, peut-importe, c'est juste un mot. « Ma famille, cherche tellement à être 'normal' que ça fait peur. Un peu comme les Dursley tu vois ? "Mr et Mrs Dusrley, qui habitaient au 4, Privet Drive, avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu'ils étaient parfaitement normaux, merci pour eux." Mais c'est n'importe quoi, les Dursley connaissent les sorciers et mes 'parents' ne sont pas plus normaux que la mère d'E.T. enfin, si on s'entend que 'normaux' c'est une maison blanche en banlieue, un mari, une femme, deux enfants et une voiture de l'année. C'est que du foutoir être normal en fait. » Oh, sa famille avait tout ça, un chien, une maison, la femme, le marie, mais ils en prenaient soin que pour les photos. En vrai, la femme et le marie accumulait amants et aventures et se voyait qu'une fois tous les six mois entre deux films, les voitures étaient choisis par les assistantes et les maisons, toujours vides. Le chien, c'était celui de la bonne, ou un pauvre chiot qu'on adoptait pour la bonne cause et renvoyait au chenil une fois le tapis rouge passé. Un peu comme il avait fait avec elle quoi. « Qu'est-ce qui te fais dire que t'as famille est spécial ? Je veux dire.. Plus étranges que *ça*?" Elle pointa à nouveau devant les mères de l'autre côté du parc. "Peu importe ce que les autres disent, si toi même tu le remarques, qu'est-ce qui t'as fait dire en premier "okay, on est une bande de spéciaux.?»

Dora ne savait pas si elle dépassait les bornes, elle ne le savait jamais, elle était curieuse de nature et posait toujours mille et une questions et comme la jeune fille semblait bavarde, elle ne se gêna pas. Elle voulait toujours tout savoir sur tout le monde, mais n'aimait pas que les gens en déveine trop sur elle. Elle avait définitivement choisi le bon métier.

Dora ne pus s'empêcher d'hocher la tête quand sa voisine lui décrivit le sort réservé au gens ennuyeux. L'ennuie tuait, c'était une des choses qu'elle détestait. Elle voyait/étudiait tellement de gens dépresif dans une journée qu'elle refusait de s'ennuier. C'était une des raison pourquoi elle acumulait les petits emploie, elle trouvait toujours quelques chose de drole et d'original à faire. L'ennuie et les gens normaux n'avait jamais eu de place dans sa vie.
Elle du réfléchif un moment avant de pouvoir répondre à la question par contre. C'était tellement facile de dire 'Oui, je m'en fou d'eux, qu'il crève.' Le pensé c'était autre choses. C'était plus compliqué que ça. La réponse facile aurait été 'Je me serais fait adoptée par une autre famille' mais qui dit que ça n'aurais pas été pire hm?

Nymphadora se tut pour laissé la jeune fille répondre, ce qu'elle avait à dire semblait un peu compliqué, elle voulait la laissé finir.
Quand elle entandue l'histoire de la polygamie, elle lâcha simplement un "oh." Un peu surprise certes, ce n'est pas la famille type en Amérique, mais elle n'était pas totalement choquée. En Inde, certaines famille musulmanes avait encore recours à la polygamie, en ville on n'en croisait pas beaucoup, mais en campagne, ce n'était pas rare un homme avec 3 ou 6 femmes, les gens ne bronchait pas tellement devant ce genre de chose.

La futur psychiatre en Dora était réveiller. Elle voulait tout apprendre sur l'étrangère et sa famille. Comment on pouvait vivre en micro-sociétée, ce que sa faisait d'avoir trois mère, si ils étaient dans un culte ou bien l'homme avait juste une soif de sex inépuisable. Il ne fallait pas pensée qu'elle jugeait, comme souvent, elle voulait simplement apprendre et comprendre le fonctionnement. Elle trouvais ça particulièrement interessant, c'était un jeu pour elle.

Pendant quelques secondes, elle eu une pensée pour cette petite soeur de trois ans qu'elle avait quelque part. L'enfant 'fait maison' de ses parents. Elle ne l'avait vue que deux ou trois fois, peut-être qu'elle devrait l'apeller un jours... Se renseigner, au cas ou elle aussi serais mit de côté.

Nymphadora cligna des yeux. L'endoit où elle avait grandis, sa famille, tout ça... Ce n'était pas un sujet qu'elle aimait aborder. Les gens change une fois qu'ils sont au courant que vous êtes la fille du célèbre monsieur X et sa femme tout aussi glam et que vous avez passé une partie de votre fille entre Canne et les Oscars. Peu de gens, pour pas dire personne, savait, elle laissait habituellement tombée les informations au compte goute.

Elle avait adorée la partie de sa vie en Inde, apprendre sur sa culture natale, voir sa famille de sang, c'était carrément un autre monde que Los Angeles et les gazon artificielles. Elle se souvenait de la crise monstre qu'elle avait fait quand ses grand-parents lui avait dit qu'elle devait retournée au État-Unis. Pour être bien claire, ils avaient du la bourrée de quelques somnifère pour la mettre dans l'avion.

Elle avait dit ça en riant, s'imaginant vivre avec une famille vraiment nombreuse. Il a des journée où elle se supportait a peine, alors 11 autres personnes, plus les parents.... « Ça été dure de prendre ta place? 'Fin, dans mes cours de psycho on dit toujours que l'enfant du milieu c'est "compliquée" . . . » Elle revoyait tout ses cours sur la famille repassée dans sa tête. Parfois, quand la psy en elle se montrait trop, les gens en venait mal à l'aise, mais elle ne pouvait pas s'empêcher, elle adorait vraiment ses cours. Les gens était tellement facile à comprendre.

Une des mères passa près d'eux et les dévisaga, elle avait de toute évidence entandue une partie de la conversation. Dora lui envoya la mains, avec son plus beau sourrire qui l'envoyait se faire foutre. Avant de remettre son attention sur la jeune femme.