It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez

I'm fed up ! • Akshan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: I'm fed up ! • Akshan I'm fed up ! • Akshan EmptyMar 8 Juin - 19:18


      I'm fed up ! • Akshan 00121h2b I'm fed up ! • Akshan 5txeft
        Akshan & Shabella

      Avocat • Objection votre honneur !
      Juge • Objection acceptée.
      Avocat • Soyons réaliste, une chute dans les escaliers ne peut pas causer ce genre de symptômes, cette enfant a bel et bien été battue.

    Il est vrai que je n’étais qu’une enfant... A l’époque, la bêtise que j’avais faite avait été de vivre sans doute. Je n’avais jamais vraiment compris pourquoi ils ne m’avaient jamais accordé la moindre attention, ni la moindre affection. Je n’ai jamais sût pourquoi ils m’en voulaient au point de me frapper lorsque mon père était à New York, et qui plus est, saoule. Ces souvenirs me hantaient depuis bien des années, certaines nuits, lorsque je cauchemardais, je le revivais... Ma seule crainte était que dans l’un de ces rêves, Jawon n’apparaisse plus, ne vienne plus pour me sauver des coups de pieds du monstre qui me servait de géniteur. Qui nous servait de géniteur... Mon rêve s’arrêtait toujours au même endroit, d’ailleurs j’avais toujours peur qu’il continue plus loin... Je me réveillais en sursaut lorsqu’Aillen me donnait le coup de pied « fatal », celui qui me fit cracher un demi-litre de sang.

    Aujourd’hui, j’étais bel et bien avec cette ordure et son abrutie de femme, cette femme qui avait toujours fait comme si elle n’entendait pas mes cris, devant la télé à siroté un Cosmopolitan, son calepin à dessin posé sur ses genoux. Il faut croire que les cris de sa fille unique ne devait pas la dérangé et au contraire lui donner de l’inspiration pour une de ses nouvelles robes car le lendemain, elle la faisait faire en trois exemplaires, trois exemplaires qui furent très vite achetés lors de leur mise sur le marché après la Fashion Week se déroulant à Milan. N’avaient-ils pas tous les deux l’étoffes de parfaits salauds ? N’avais-je pas eu raison de leur collé un procès sur le dos ? Pour la première fois dans toute ma vie, j’avais osé me confronté réellement à eux. Heureusement pour eux, la presse n’était pas au courant, mais cela n’était sans doute qu’une question de temps. En effet, je savais qu’un blond allait encore me faire chier, je l’avais parfaitement vu me suivre en voiture en allant vers le tribunal et il devait très certainement m’attendre à la sortie pour (une fois de plus) me poser des questions auxquelles je n’allais certainement pas répondre. Lorsque la séance fut levée, Nick me mit la main sur l’épaule, lentement, un sourire que je n’aurai jamais pensé faire dans le tribunal éclaira mon visage, un petit sourire discret qui m’encourageait à continuer dans ma démarche. Mon avocat se tourna vers moi et me donna une date pour venir dans son cabinet afin de discuter à nouveau du procès. Je jetais un bref coup d’œil de l’autre côté de la salle où Mia et Aillen discutaient avec leur avocat, je leur jetais un regard des plus noirs avant de me lever et de sortir de la salle.

      William • Alors Hoppip, comment ça s’est passé ?
      Sha • Ta gueule Jefferson...
      William • Tu t’énerves Hoppip, il faut pas dans ton état, tu le sais aussi bien que moi... D’ailleurs, t’as pas un peu grossi ?
      Sha • Fous moi la paix bordel !
      William • Très bien, mais d’abord...

    Il prit une photo de moi, tira sur la cigarette qu’il avait dans la bouche puis l’écrasa par terre et partit en courant, je lui jetais un regard rempli de haine et lui criais :

      Sha • CONNARD !

    Il se retourna, me sourit, un sourire charmeur qui signifiait surement qu’il allait encore une fois pondre un article à la con avec sa grande amie Andréa, après avoir écrit un article disant que j’étais enceinte, peut être allait-il m’accusé de meurtre maintenant. C’est sur cette pensée que je balayais la place du regard et ce fut évidemment à ce moment là qu’Aillen sortit en compagnie de ma mère et tendit son bras vers moi avant de lever son majeur. Je le regardais, redevenue parfaitement calme... Je trouvais ça tout simplement pathétique. Digne de lui quoi... A son image en quelques sortes. Je le suivais du regard, pivotant sur mes talons pendant qu’il rejoignait un 4x4 presque similaire au mien, aux vitres teintées et à la plaque d’immatriculation ornée du mot « Famous ». Non, on ne pouvait pas dire que mes parents étaient du genre modeste, ils étaient connus de façon planétaire et en étaient bel et bien conscients, l’un comme l’autre d’ailleurs. L’un pour sa carrière dans les affaires et l’autre pour sa marque personnelle, une styliste connue et appréciée par la moitié des femmes sur la terre. Eux deux réunis... J’avais beau être actrice, la plupart du temps, on disait : « Vous êtes la fille de Mia Hoppip n’est ce pas ? Vous avez ses yeux... » Souvent, je me forçais à sourire et remerciais la personne avant de partir lentement en levant les yeux au ciel et en me disant que j’étais vraiment la pire des hypocrites. En même temps, que pouvais-je faire d’autre ? Je n’allais quand même pas sauter à la gorge de tous ceux qui me faisait une remarque sur mes parents, la liste serait bien trop longue et je passerai sans aucun doute pour une sauvage avide de sang frais et un nouvel article dans les journaux à scandales, ce serait bien la dernière chose dont j’aurai besoin, je n’avais vraiment pas besoin de ce genre de publicité, de plus, le culte que les adolescentes (principalement) nourrissaient pour les vampires en ce moment me paraissait si... Débile et sur jouée qu’une rumeur aussi crétine que celle là serait un frein à ma carrière plus qu’autre chose, mais à vrai dire, maintenant je me méfiais tellement des médias après avoir vu tout ce qu’ils avaient fait subir à Sven et Aurlanne ainsi qu’à Kostos et moi que je me tenais particulièrement à carreau, surtout en ce moment, avec William sans arrêt dans mes pattes à m’espionner et à prendre des photos de moi toutes les cinq minutes et j’étais quasiment certaine qu’il devait avoir un site pour retracé chacune de mes journées agrémentée de photos plus ou moins compromettantes et de rumeurs débiles qu’il devait inventé au fur et à mesure. Putain de paparazzi ! Qui a eu la merveilleuse idée d’inventé un métier pareil ? Un métier de voyeur professionnel... Mes pensées se confondaient, il commençait à m’obsédé, peut être était-ce son but... Me rendre complètement folle à liée... Le fait de me détruire l’amusait surement... Quel con ! Il aurait sans doute put faire quelque chose de bien de sa vie, il était plutôt craquant et semblait des plus têtus, pourquoi avait-il fait paparazzi ? Je lui avais déjà posé la question une fois... Peut être que cela fut une erreur de ma part, cependant, je lui avais bien posé la question et je me souvenais encore de la réponse, en effet, il faisait ce travail pour l’argent que cela lui rapportait, pour les libertés qu’il pouvait prendre, pour les rencontres qu’ils faisaient, pour la photographie qu’il adorait par-dessus tout et avant tout le reste, il m’avait répondu que c’était pour faire chier le monde et en particulier les stars, des personnes comme les autres se prenant pour des êtes supérieurs parce qu’ils ont fait trois fois la comédie dans leur vie et qu’ils ont été à trois malheureuses cérémonies de remise des prix en n’y étant pas pour autant nominé ni même invités. Il m’avait regardé avec un regard tellement noir qu’il m’en avais fait presque peur, je n’avais pourtant pas l’impression d’être comme ça, j’avais toujours été discrète et j’avais déjà fait pas mal de films à mon actif et avait démarrer ma carrière avec mes propres moyens sans usé des médias. A vrai dire, les médias n’étaient apparus que récemment, mais je les détestais déjà, surtout depuis l’article annonçant ma grossesse... Qui plus est, une grossesse déclenchée par mon ex petit ami Kostos. Un article complètement absurde car, en effet, j’étais stérile, oui, parfaitement stérile, dans l’incapacité de faire un enfant, peut être même avec tous les nouvelles avancées pouvant me permettre d’en avoir un...

    J’avais pas l’air conne n’empêche sur ma place... Mon regard vide de sentiment et mon corps se balançant lentement en mettant mon poids sur l’une de mes jambes, puis sur l’autre tout en chantonnant une chanson de Paramore :

      Sha • She lives in a fairy tale, somewhere too far us to find, forgotten the taste and smell of a world that she’s left behind. It’s all about the exposure, the lens; I told her the angles were all wrong now she’s ripping.

    A cet instant, j’entendis une portière claqué et un sourire éclaira mon visage, il était bien l’une des seules personnes que j’avais envie de voir aujourd’hui et j’étais heureuse qu’il vienne me chercher aujourd’hui. J’avançais d’un pas assuré vers l’indien en affichant sur mon visage un sourire en coin. Ce mec était tellement important pour moi que je ne pouvais pas m’en lassé et que la moindre de ses interventions étaient pour le moins... rafraichissantes et attendrissantes. Akshan, je l’aimais, tout simplement.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I'm fed up ! • Akshan I'm fed up ! • Akshan EmptyDim 13 Juin - 21:52

I'm fed up ! • Akshan 6t1het
    TUESDAY the 8TH of JUNE - AKSHAN & SHABELLA ~


Il hocha la tête, remerciant la vendeuse qui venait de lui tendre son café, puis il sortit du Starbucks, le sourire aux lèvres. Il faisait beau, il faisait bon, et le soleil l'avait fait cligner des yeux. Ca lui rappelait l'Inde, quand il posait son pied hors de la maison et qu'il cherchait des yeux le soleil, à peine réveillé, qu'il sentait la chaleur et frissonnait légèrement. C'était une des sensations qu'il adorait plus que les autres, après tout c'était un enfant du Soleil, il était attaché à cette chaleur quelquefois aride mais qui pourtant était propice à un sentiment de joie. Et pourtant, aujourd'hui, il était tout sauf joyeux. Il était plutôt déçu, plutôt ... vexé. Il était dans un état d'esprit assez étonnant, un état d'esprit par lequel il n'était pas souvent passé. C'était ce sentiment, celui que l'on ressent lorsque quelqu'un à qui l'on tient fait preuve d'une certaine hypocrisie à laquelle on aurait jamais songé, hypocrisie pourtant juste et tout à fait concevable. Akshan ressentait cette chose là, à ce moment précis, tandis qu'il portant le gobelet de café à ses lèvres. Il cherchait à comprendre, à comprendre pourquoi. Mais tout s'embrouillait dans sa tête, et il abandonna finalement son combat qui consistait à trouver la raison pour laquelle Shabella avait dit de telles choses à Sariaka, et aussi la raison pour laquelle elle pensait de telle choses. Il n'en avait pas vraiment envie, en réalité. Il avait juste envie de crier, parce qu'il était terriblement déçu, et il ne voulait pas chercher d'excuses à Shabella qu'il appréciait pourtant énormément. Il avait envie de lui dire tout ce qu'il avait sur le coeur, de lui faire des reproches. Bizarrement, il avait envie de hurler, il avait envie d'être énervé et de se débarasser de toute ces mauvaises choses qui lui torturaient le coeur.

D'un pas décidé, il marchait dans une rue de civic center, les cheveux aux vents. Il était temps qu'il les coupe ses cheveux, il commençaient à tomber sur ses yeux et il avait l'air d'un gamin. Ces derniers temps, il avait beaucoup changé, et même s'il avait l'air d'un gamin, il n'en était plus vraiment un. " L'habit ne fait pas le moine " dit-on souvent. Proverbe contrasté, malheureusement, puisque pour beaucoup il est faux, mais quelquefois il se trouve qu'il est bien réel. Pour Akshan par exemple. Ou du moins il est vrai depuis ces derniers mois. Le petit Akshan irresponsable, fêtard et dragueur qu'il était s'est peu à peu estompé, laissant place à un Akshan un peu plus adulte, un peu plus sage et beaucoup plus amoureux, surtout. Métamorphosé et toujours le même. Beau paradoxe. Tous ces changements ne sont pas venus d'eux mêmes, évidemment. Il les doit à Shabella. Tous. Sans elle, que serait-il à présent ? Déjà, il serait six pieds sous terre. Et si on omet cet évènement, il serait toujours interné chez les fous, complètement perdu. A la place de ça, il goûte enfin au bonheur, le bonheur qui lui avait fait jadis perdre la tête. Il découvre les joies de la vie à deux, le partage, les responsabilités liées au bébé à venir. Il grandit, il mûrit, il découvre ce qu'est vraiment la vie et tout cela il le doit uniquement à elle, ou du moins en grande partie. Parce que Shabella, c'est Shabella, l'unique, l'irremplacable, celle qui dans son coeur à une place indétrônable. Une place si particulière qu'il ne sait pas trop où la situer. Ce dont il est sûr c'est qu'elle est là, ancrée dans son coeur et qu'elle n'en sortira jamais. Quoiqu'il puisse arriver.

    FLASHBACK ~


    «Alors à ce qui paraît, tu sort avec une pimbêche maintenant ?»


Il resta sans voix quelques minutes, immobile face à ce que son ex future-femme venait de lui lançer, pour pimenter leur conversation quelque peu monotone. Akshan était véritablement bouche-bée. Il ne s'y attendait pas. Surtout venant de Sariaka, cette fille si innocente qu'il avait connu durant sa jeunesse, polie et ... parfaite oui. Elle avait changé, et il devait s'y faire. Seulement, c'était assez difficile d'entendre ces mots de sa si jolie petite bouche, alors qu'elle ne connaissait pas Lena et ce qui la concernait.

    « A ce qui paraît ? »


Il remarqua que Sariaka venait de virer au rouge. Il la connaissait par coeur. Et quand elle faisait cette tête, c'était qu'elle venait de dire un truc qu'elle n'aurait pas du. Il lui lança un sourire satisfait. Elle avait tenté de déboucher sur un autre sujet de conversation, sans spécialement vouloir être méchante, mais elle n'avait pas imaginé la gravité des mots qu'elle venait de prononçer.

    « Qui t'as dit ça, Sari ? Je ne suis pas idiot, c'est forcément quelqu'un qui me connaît assez bien pour juger de mes relations. »


Sariaka ne broncha pas. Elle resta muette, toujours aussi rouge et apparement assez gênée. Il haussa les sourcils, agaçé. Le silence, c'est la seule chose qu'il ne voulait pas entendre après ce qu'il venait de dire. Mais il fallait y faire face, et trouver un moyen de la convaincre de parler.

    « Sariaka. Dis moi. Je te connais assez pour savoir que tu n'accepte aucune forme d'hypocrisie. Tu aimerais qu'on parle dans ton dos et qu'on critique tes choix, toi ? Alors réfléchis bien. Met toi à ma place. »

    « Mais ... je, ce n'est pas ce que je voulais dire ... je, je ne sais pas, j'ai entendu ça comme ça et ... »

    « Qui t'as dit ça ? »

    « Shabella. »


Sariaka se mordillit la lèvre. Elle avait craché le morceau, il savait qu'elle le ferait, il la connaissait assez et il était conscient que s'attaquer à ses principes lui permettrait d'obtenir ce qu'il voulait. Seulement, il n'eut pas le temps de savourer sa victoire, étant donné qu'il n'avait pas imaginé une seule seconde qu'il se prendrait une telle claque dans la figure. Il n'avait pas vraiment pensé à quelqu'un en particulier, peut être bien Andrea, mais surtout pas Shab. Shab ? Comment avait-elle pu dire une chose pareille ? Elle qui l'avait poussé à retourner vers Lena, quite à mettre de côté ses sentiments ? La bonté incarnée, cette si belle personne, comment avait-elle pu dire de si mauvaises choses ? Il tombait de haut, de très haut.

    FIN DU FLASH BACK


Encore aujourd'hui. Il était complètement ... choqué. Il espérait comprendre une fois face à elle, parce qu'il n'était pas capable de réfléchir tellement le choc était grand, tellement tout cela l'avait cloué sur place. Peut être avait-il besoin de temps. Tout ce dont il était capable pour le moment, c'était marcher, tout droit, marcher, encore marcher, vers le tribunal. Tribunal d'où elle ne tarderait pas à sortir. Aujourd'hui était un grand jour pour elle. Un jour de jugement, et pas qu'un seul d'ailleurs. Elle ne devait pas encore savoir qu'elle serait jugée elle aussi, à son tour, après que ses parents aient été eux mêmes jugés. Akshan savait que ce n'était pas un moment très bien choisi, et s'en voulait d'avance de lui imposer ça maintenant, mais il ne pouvait pas garder ça pour lui encore, ça l'avait beaucoup trop touché pour qu'il soit capable de penser à autre chose ou d'oublier. Et puis, c'était trop tard pour reculer maintenant. Il était quasiment arrivé, il venait de terminer son café et de le jeter habilement dans une poubelle pleine. Il s'arrêta, toujours aussi droit et stable, alors qu'il atteignait les marches du grand tribunal de New York City. A l'origine, il avait dit à Shab qu'il viendrait pour savoir comment ça s'était passé, quel avait été le jugement - ce qu'il prendrait soin de faire très certainement d'ailleurs - mais ses intentions primordiales étaient toutes autres.

Il jeta un oeil à sa montre, puis à la porte du tribunal. Il attendait depuis une heure déjà et avait décidé de faire un petit tour dans les rues voisines pour s'acheter un café. Il n'avait aucune idée de l'heure à laquelle Shabella sortirait de ce gigantesque édifice, mais il était patient. Lentement, il regagna sa voiture garée juste en face, s'installa sur la siège conducteur et démarra la radio. Il espérait se changer les idées au rythme de la musique mais décidément rien n'y faisait, ses pensées noires demeuraient et il s'impatientait beaucoup trop. Les minutes passèrent. Longues. Et puis elle sortit, elle descendit les marches, avec son air maladroit, sa petite tête de frustrée. Il ne put s'empêcher de sourire en la voyant ainsi. Et puis il sortit de sa voiture, claqua la porte, et marcha jusqu'à sa rencontre. Ses sentiments changèrent. Le décéption restait, mais ce petit truc qu'il avait au coeur à chaque fois qu'il la voyait s'était mêlé à la rancoeur et il perdit ses moyens en arrivant face à elle. Elle lui faisait toujours un effet particulier, un effet unique et sur lequel il n'arrivait pas à poser de nom, et il fallait avouer que ceci le frustrait beaucoup parfois. Surtout maintenant qu'il était énervé.

    « Alors ? Comment ça s'est passé ? »


Il avait été froid. Direct. Sans aucun sourire, sans aucun signe de soutien. Ca ne lui ressemblait pas. A la minute ou il avait parlé, il avait vu le visage de Shabella s'assombrir. Il aurait du prendre ses précautions, y aller avec le dos de la cuillère, seulement il n'en avait pas envie. Il avait envie de passer rapidement sur le sujet et de parler de choses "sérieuses". Cela ne signifiait pas qu'il se fichait de ce qui venait de se passer, ni qu'il se foutait de l'enfance traumatisante de la jeune fille. Au contraire. Ca faisait partie de ses inquiètudes, comme tout ce qui la concernait d'ailleurs. Il aborderait le sujet ... Plus tard. Maintenant, il voulait juste comprendre. Oui, comprendre.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I'm fed up ! • Akshan I'm fed up ! • Akshan EmptyMar 3 Aoû - 0:51

    a week ago
    Elle sentait déjà l'alcool déferler dans ses veines, elle n'avait pas bu depuis... un petit moment et la tequila qu'elle venait d'avaler la rendrait un peu plus saoule à chaque instant, mais il y avait des moment comme ça où il valait mieux oublier certaines choses et l'heure approchait... Elle allait revoir ses parents et elle n'en avais pas du tout l'envie, mais il le fallait. Quant au mariage de Kostos, programmé une petite semaine plus tard, elle n'irait pas à cause d'une autre audience, mais... Elle en était affectée, ça voulait entre autres dire qu'il avait tourner la page et qu'elle n'y arriverais définitivement pas. La belle faisait le tour du rebord de son verre à l'aide de son index depuis quelques minutes déjà, perdue dans ses pensées qui sautaient du coq à l'âne sans arrêt.

      Sariaka ● Shabella ? C'est bien ça ?
      Shabella ● Euh... Oui, excusez moi... Je vous connais ?
      Sariaka ● Non non, mais je vous ai déjà vu dans des magasines people.
      Shabella ● Ah, ça...

    Les verres se suivirent et très vite les deux brune finirent par ne plus être très... sobres. C'est alors que les vraies discutions ont vraiment commencés.

      Shabella ● Bon, alors, parles moi de ta vie.
      Sariaka ● Je devrais commencer par quoi ?
      Shabella ● Pourquoi t'es venue à New York ?
      Sariaka ● J'essaye de revoir mon ex-fiancé.
      Shabella ● Qui est-ce ?
      Sariaka ● Akshan Rajat.
      Shabella ● Oh bordel ! Shabella manqua de s'étouffer.
      Sariaka ● Quoi ?

    S'en suivit une longue conversation où Sari lui raconta tout, Shabella, plus attentive que jamais écoutait avec interet ce que racontait la brune encore aujourd'hui, elle pourrait citer les moindres mots de la jeune femme car cette histoire l'avait tellement captivée qu'elle s'en souvenait particulièrement bien.

      Shabella ● Tu attends quoi de lui ?
      Sariaka ● J'aimerais le reconquérir, j'en suis toujours amoureuse.
      Shabella ● J'ai pas envie de casser tes rêves Sari... Mais il se trouve qu'il a une petite amie...
      Sariaka ● C'est vrai ?
      Shabella ● Oui, malheureusement... Ecoute, il va avoir un enfant avec elle et il est heureux... Trop même... Et... Il est avec la pire fille qui puisse exister... Elle le mérite pas...

    Shabella lui raconta dans les moindres détails la descente aux enfers d'Akshan, sa peur constente que cela se reproduise et qu'elle ne puisse rien faire. Elle ne pesait pas ses mots, ils sortaient seuls de sa bouche et sans pouvoir se contrôler en aucune façon, la belle dénigrait la petite amie d'Akshan. Leur rivalité n'avait jamais eu à voir avec Akshan, elles n'avaient jamais pu se voir en peinture, mais Shabella avait fait des efforts, beaucoup trop à son gout, mais elle les avait faits tout de même, pour Akshan, parce qu'il était l'une de ses priorités dans la vie depuis quelques temps, elle ne pouvait pas se passer de lui plus d'une petite semaine sans se sentir perdue, tout simplement car c'était une relation plus que spéciale et qu'elle ne pouvait pas y renoncer comme ça, alors elle l'avait aidé à retourner vers Lena, même si aux yeux de la brune, elle pouvait être destructrice pour son ami. Mais passons, Shabella avait fini par conclure par :

      Shabella ● Au final... Il est retourné avec elle... Et n'a pas respecté sa parole. Mais bon, si ça lui plait d'être aux côtés d'une pimbêche, qu'il y soit...
      Sariaka ● Tu m'aiderais ?
      Shabella ● A ?
      Sariaka ● Le récupèrer.
      Shabella ● ... Ouais... J'te promets que j'essaierais.

    Shabella s'était levée maladroitement de sa chaise, la chaleur remonta jusqu'à son crâne. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas ressentit ça ! Ca lui avait manqué, un petit peu. Elle s'en souvenait, bien qu'elle n'ai pas été sobre, et elle l'avait promis... Petit à petit, elle essaierait, car elle n'était pas le genre de fille à laisser tomber une promesse aussi facilement, loin de là. La belle avait ensuite rejoint son appartement avec l'aide de son 4x4, elle savait ce qu'elle encourait, elle était lucide bien qu'elle ai bu plusieurs verres. Au final, elle n'avait pas perdu sa soirée, car très vite, elle l'avait adoré Sariaka.

    here & now
      Akshan ● Alors ? Comment ça s'est passé ?
      Shabella ● Tout dépend de ce que tu appeles bien. Elle eu un temps de pause après lequel elle reprit : Ca va ? T'as pas l'air bien...


    La belle avait perdu son sourire et venait de se forcer à en lancer un bref à Akshan, un peu forcé, cependant... Elle avait l'habitude de faire le premier pas tout le temps et avec tout le monde, cela ne la dérangeait pas et pour Akshan, elle aurait pu faire des kilomètres. Parce qu'elle l'aimait, beaucoup trop pour pouvoir estimer à quel point. Mais elle aimait de beaucoup de façons différentes chose qui était difficile à supporter parfois, parce qu'elle se sentait dépassée par tous ces sentiments qu'elle ne pouvait pas contrôler malgré ses talents d'actrice, alors elle faisait comme s'ils n'étaient pas présents même si son coeur se serrait toujours un peu à sa vue. Comment en étaient-ils arrivés à ce statut si particulier ? A vrai dire, tout cela remontait à loin, il y a maintenant bien plus de deux ans, tout avait commencé par une simple nuit après une soirée, mais WAHOU, quelle nuit ! Et puis, elle s'était mise en couple avec Kostos, enfin... en couple était un bien grand mot pour leur relation. Mais quoi qu'il en soit, Akshan et elle n'avait pas recommencé leur acte et avait convenus de rester amis, très vite, ils s'étaient liés d'une façon forte et durable. Ils avaient surmontés des choses ensemble, ils étaient toujours restés forts et soudés pour le meilleur et pour le pire. Et puis un jour, elle était passée à l'improviste dans son appartement, n'ayant plus aucune nouvelle de lui et l'avait découvert, baignant dans son propre sang. La jeune femme avait réussi à le sauver étant elle même une ancienne suicidaire. Et puis il avait été dans cet endroit affreux qu'était l'hôpital psychiatrique, un endroit où le jeune homme était coupé du monde et essayait pourtant d'entretenir un contact permanent avec son amie. C'est à la sortie de l'hôpital que tout c'était joué, ils avaient recouchés ensemble, une, deux, trois fois sans vraiment en parler, ils étaient attirés mutuellement et une relation sulfureuse se construisit entre eux jusqu'à ce qu'ils en parlent plus sérieusement et qu'ils finissent par en conclure qu'il fallait en rester là, bien que des sentiments soient apparus dans leur coeur respectif. Et puis, il était retourné avec elle, chose que Shabella l'avait aidé à faire bien qu'elle y soit quelque peu opposée, la belle avait fait au mieux pour le bonheur de son ami, parce qu'après tout, c'était tout ce qui comptait pour elle. C'était comme ça qu'ils en étaient arrivés là, devant ce tribunal. Parce que malgré tout ce qu'elle avait fait pour son couple, la jeune femme n'aimait pas du tout Lena et cela ne concernait en rien sa relation avec Akshan.

    Alors Sha se tenait debout, droite et fière sans savoir qu'Akshan avait été déçu par les propos qui lui avaient été rapportés. A vrai dire, la brune avait toujours été une fille très franche qui fonçait la tête baissée. Elle détestait elle même l'hypocrysie à un point que personne n'aurait pu imaginer car elle devait la supporter tous les jours à cause de son métier notamment... Cependant, sans le vouloir, elle avait porté préjudice à ses propres principes. Mais à vrai dire, elle avait seulement essayé d'être la plus honnête possible envers Sariaka en lui dévoilant ce qu'elle pensait de Lena et de toute façon, Lena savait très bien ce que Shabella pensait d'elle et inversement, elles se l'étaient dit assez souvent comme ça et ne pensait pas que cela allait lui retomber sur le dos et encore moins de la part d'Akshan qui n'avait décidément rien à voir dans cette histoire d'après Shabella et puis, Shabella avait toujours pensé qu'Akshan savait pour la rivalité et la désamitié qui règnait entre les deux femmes.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I'm fed up ! • Akshan I'm fed up ! • Akshan EmptyJeu 5 Aoû - 0:09

    A chaque fois que son regard croisait le sien, c'était comme s'il s'échappait quelques heures à des milliers de kilomètres du lieu où il se trouvait. Il se perdait, parmi souvenirs et sentiments, dans d'indescriptibles songeries qui lui faisaient chavirer le coeur. La première chose à laquelle il pensait en la voyant, c'était à la beauté de son sourire. Instinctivement, il souriait à son tour, comme pour lui répondre, pour la remercier d'avoir illuminé ses pensées. Et cette fois-là, ses habitudes ne changèrent pas. Elle lui lança un sourire, et il fit de même. Certes, son sourire était un peu moins chaleureux que d'ordinaire, il devait même être assez froid, mais c'était comme si quelque chose se déclenchait en lui et le forçait à sourire dès qu'elle agissait de la sorte. C'était l'une des rare personne qui provoquait ce genre de réaction chez lui. En fait, il n'y avait qu'elle, elle et Lena. Intérieurement, la paire qu'il venait de composer l'amusa fortement. Shabella et Lena. Comment avait pu-t-il croire une seule seconde que les deux demoiselles s'appréciaient ? Maintenant, il était fixé, et savait bien que Shabella était loin de porter sa petite amie dans son coeur. Alors son sourire s'effaça. Aussi vite qu'il était apparu. Mais rien qu'un clignement de paupières suffit à Akshan pour repartir dans ses pensées les plus lointaines. Shabella et lui. Toute une histoire. C'était allé si vite, la première fois. Il se rappellait encore de cette soirée ...

    ► a long time ago.


    La musique était forte. Beaucoup trop forte. Comme dans tous les nights clubs de New York. Akshan Rajat, un de nombreux petits vers étrangers qui apprenait à grouiller corretement dans la Grosse Pomme, avait beaucoup de mal à se faire à cette musique. Les boîtes de nuits ... C'était absolument nouveau pour lui. Et bien qu'il ait la sensation d'avoir les tympans en feu, il adorait ça. Il avait chaud, très chaud, quand il se lança sur la piste de danse, tentant quelques mouvement hésitant aux côtés d'une demoiselle. Sans vraiment la regarder. Elle était de dos, ses cheveux bruns tombant sur ses épaules. Et elle dansait avec une grace remarquable, faisait osciller ses hanches d'une façon qui plaisait énormément au petit Rajat. Il n'avait pas énormément d'expérience en matière de filles. En Inde, où il avait passé les précédentes dix-huit années de sa vie, il avait eu une seule et unique petite amie : Sariaka, et leur relation était celle imposée par les principes hindous, c'est à dire de se préserver jusqu'au mariage. Et depuis quelques semaines qu'il était ici, il avait déjà perdu sa virginité avec une inconnue beaucoup plus agée que lui, dragué plusieurs américaines et avait prit goût aux filles. Après tout, il était jeune, et ses amis semblaient portaient de l'intérêt aux demoiselles eux aussi, alors il se contentait de faire comme eux, car c'est ce que l'on fait lorsqu'on est encore un gamin. Alors, tandis qu'il jouait le gamin mature auprès de sa demoiselle, la musique devint un peu plus propice aux corps à corps et la jolie brune se tourna vers lui. Il sentit son parfum, très agréable, comme une vague de fraîcheur au milieu du désert, et contempla son visage fin et magnifiquement dessiné pendant quelques instants. Le temps qu'elle pose ses mains autour de son cou. Le temps que les siennes enlaçent ses hanches. Et tout s'accéléra de nouveau. Une deuxième danse, puis une troisième. Des baisers volés. Sa main enlaçant la sienne, pour le tirer jusqu'à sa chambre. Des souvenirs fragmentés. De désir, de chaleur, l'excitation à son paroxysme. Et déjà, le matin, la lueur du soleil, qui le tirait à la réalité. C'est ainsi qu'Akshan Rajat quittait Shabella Baily Maia Hoppip, aux premières lueurs du jour, après avoir passé l'une des meilleures nuits de toute sa vie. Mais il était encore bien trop insouciant pour le savoir, ce matin là.

    ► here & now.


    « Je suis désolé, c'est sûr, ça n'a pas du être une partie de plaisir ... Mais, c'est terminé maintenant. »

    Ses sentiments avaient pris le dessus. Il était pourtant remonté, très remonté contre elle, et s'était fait des milliers de scénarios de disputes, mais voilà qu'un élan de compassion le prenait au dépourvu. Il brûlait intérieurement de ne pas être resté froid comme lors de ses premières paroles. Il ne serait plus du tout crédible s'il se mettait à hurler, à présent. Mais après tout, ce n'était pas si important. Il se rendit compte que ce qu'elle venait de vivre était l'une des choses les plus importantes de sa vie, et il se devait d'être là pour elle. Hypocrisie ou non. Il tenait à elle, avant tout. Puis elle prononça quelques mots sur son état, ayant visiblement remarqué son air glacial quand il était arrivé. Immédiatement, il répondit.

    « Non, non, je ... Ca va très bien. Ahem... »

    Il manqua de déballer son sac d'un coup, mais il se retint, il savait que le moment était très mal choisi pour se mettre à lui faire des reproches. Il décida d'enfouir ses mains dans les poches de son jean, mal à l'aise, et de regarder autour de lui. Déjà, son cerveau en ébullition évaluait toutes les possibilités d'introduire le sujet dans la conversation, mais il avait beaucoup de mal à en décider maintenant. Il fallait que Shabella dise quelque chose, rien qu'un truc, afin d'éviter au malaise de proliférer davantage.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: I'm fed up ! • Akshan I'm fed up ! • Akshan Empty

Revenir en haut Aller en bas

I'm fed up ! • Akshan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Come on let's get high ! [Akshan]
» Début de soirée { Akshan

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-